Titre : La Vie limousine : arts, littérature, théâtre, actualités, sports, tourisme, sciences, vie économique : revue illustrée paraissant le 25 de chaque mois
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1925-12-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328890910
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4438 Nombre total de vues : 4438
Description : 25 décembre 1925 25 décembre 1925
Description : 1925/12/25 (A1,N9). 1925/12/25 (A1,N9).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Fonds régional : Limousin Collection numérique : Fonds régional : Limousin
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65468375
Source : Bibliothèque francophone multimédia de Limoges, 2013-220042
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
LA VIE LIMOUSINE
267
terialise les blancs marbres verlainiens ? Cette pièce, ainsi que
« rantoches » des mêmes auteurs, souleva de chaleureux applau-
dissements qui redoublèrent lorsque Mme Campredon évoqua, avec
une passion ardente, la nostalgique Asie de paravent et de
légende, dans « Schéhérazade », le poème de Maurice Ravel et
de Tristan Klingsor. L'admirable artiste voulut bien bisser
« Le Colibri », de Chausson, et la fantaisie pleine d'humour de
Gabriel Pierné : « Les Marionnettes ».
, La flûte enchantée de M. Gaston Blanquart sait passer, — par
1 harmonieuse transition de traits étincelants eu très doux, — des
sonorités pleines et graves qui semblent émaner d'un roboratif
violoncelle aux trilles lumineux de perles roulées. Sa très remar-
quable interprétation de la Sonate en mi bémol majeur, de Bach,
et de la Suite de Roussel : « Les Joueurs de Flûte ] », révéla une
technique extraordinaire au service des plus hautes qualités musi-
cales. Il ne fallut rien de moins que son superbe talent pouf
prêter quelque charme à la Deuxième Sonate de Philippe Gaubert,
oeuvre assez banale qu'on ne peut guère louer que pour la correc-
tion de son écriture.
M"" Suzie- W elty a supérieurement rendu le caractère à la fois
hiératique et sauvage de la « Danse rituelle du Feu », de Manuel
de ralla, qui prend fin sur deux martellements cyclopéens, deux
accords très rudes laissant l'auditeur sous une impression complexe
de malaise et d'attente. On bissa une valse de Brahms, char-
mante et vieillotte, — sans plus ; mais les enthousiastes ne mani-
festaient-ils pas plutôt le regret sympathique d'une époque dis-
parue, qu une admiration réelle pour l œuvre, assez médiocre, de
1 auteur des « Danses Hongroises » ? Bien touchante dans son
charme suranné, la délicieuse petite pièce de Déodat de Séverac ;
« Où l'on entend une vieille boîte à musique x, égrènement de
notes cristallines et grêles rappelant l'ariston ou la serinette d'antan.
Nous aimons infiniment moins « Carillons dans la Baie », de
Vuillemin, où la banalité du thème n'est interrompue que par
des accords reproduisant le son des cloches, effet trop facile et
artifice bien peu musical. Steibelt, dans son concerto en mi majeur,
« L Orage », ainsi que Beethoven dans le quatrième mouvement
de la Symphonie Pastorale, et Wagner dans le motif du Feu qui
suit les Adieux de Wotan, se sont gardés de toute harmonie
imitative visant à l'exactitude ; ils ont cherché à suggérer l'idée
de rorage ou de l'ondoiement d'une fournaise, par des moyens
indirects, symboliques, - combien plus artistiques et dignes d'être
retenus !
Ces réserves ne sauraient être faites au sujet du talent de
Mlle Suzie-Welty, que nous aimerions fort apprécier en récital,
et qui eut le seul tort, — à notre avis, — de jouer un shimmy
de Darius Milhaud après « L'Etude en forme de Valse », de
Saint-Saëns. Certes, le déplacement systématique du rythme, -
1 apothéose de la syncope, — qui caractérise les danses modernes,
contient un principe fécond de vie et de renouvellement ; l'emploi
judicieux qu'en font certains maîtres modernes est là pour le
prouver. Encore convient-it de ne pas trop rapprocher, sur un pro-
gramme, des œuvres qui évoluent sur des plans aussi différents.
Raymond D'ETIVEAUD.
Curieuse figure disparue
C'est celle du peintre COURTOT, Laurent dit sen état civil,
Jean-Paul Laurens comme il aimait à le dire lui-même, préférant
des prénoms qui parussent l'avoir prédestiné. Le bon Courtot n'en
était pas d'ailleurs à une liberté près avec l'état civil, et nous
étions quelques-uns à nous demander avec inquiétude comment,
né en 1856, Courtot pouvait être un vétéran de 1870! Mais, aux
14 juillet et à toutes les manifestations militaires ou patriotiques,
il portait si crânement l'insigne de ces vétérans, il relevait le pas
derrière le drapeau mutilé d'une allure si martiale qu'on n'avait
plus la force de sourire, et l'on s'attendait toujours à l'entendre
attaquer :
Nous l'avons eu votre Rhin allemand 1
Ce dédain superbe des textes et de la chronologie lui jouait,
par malheur, plus d' un mauvais tour en matière d'archéologie ou
d histoire. Il affirmait dates ou dires avec une telle autorité qu'il
entraînait le plus souvent la conviction. Mais si, au hasard de
recherches ou de lectures, l'occasion s'offrait de contrôler ses ren-
seignements, il arrivait parfois d'être déçu, et l'on en voulait un
peu à ce diable d'homme de vous avoir induit en erreur à sa
suite.
Il faut dire, d'ailleurs, qu'il se trompait et vous trompait de la
meilleure foi du monde. Car, derrière ses attitudes toujours un
peu théâtrales et volontairement démodées, il y avait, en lui, un
fonds très réel de sincérité. A preuve, la minutie avec laquelle il
a fixé sur ses toiles les coins les plus pittoresques du vieux Limoges.
Et c'est précisément cette conception quasi-photographique de la
peinture, conception qu'on lui a parfois reprochée, qui permettra
à Courtot de survivre dans le souvenir de tous les curieux du
passé. — A. P.
Curieuse figure qui nous reste
C' est le bon papa Langlade! Mieux inspiré que les Anciens,
qui attendaient la fin de l'homme pour le proclamer heureux,
M. Langlade n'a attendu que sa retraite pour se sentir et se dire
heureux. Heureux, il l'est, en effet, puisqu'il s'éprouve tel, et il
a, du reste, de bonnes raisons pour cela. Il a quitté sa longue et
laborieuse carrière plein de santé, en parfaite vigueur physique et
intellectuelle. Il jouit le plus complètement possible des nom-
breuses amitiés accumulées une à une par son inlassable bienveil-
lance et son inépuisable serviabilité. Longtemps encore on le verra
promenant à travers la ville une redingote ou une jaquette dont les
M. L. LANGLADE
Ancien Directeur
de l'Ecole pratique de Commerce et d'Industrie
longues jupes envolées bravent la mode, surmontées jadis d'un
haut de forme qui semblait indéracinable, remplacé aujourd'hui
par un melon qui roule éperdument du front jusqu'à la nuque,
recouvrant tant bien que mal, à la recherche d'un équilibre toujours
rompu, le visage le plus sympathique qui soit, plutôt grave et
pensif si l'homme est seul, mais s'épanouissant vite d'un sourire
ou même d'un rire des plus sonores, lorsque la main se tend, large-
ment ouverte, vers une main amie. Voilà plus d'un an déjà qu'il
a pris sa retraite, qu'il attendait comme une sorte de Terre
Promise, comme la délivrance totale des soucis quotidiens de la
Direction de cette Ecole pratique à laquelle il s'était tout donné.
Mais l' emprise était trop forte. Cette Ecole, qu'il avait hâte de
quitter, il y revient sans cesse. Après en avoir été le père, il a
pour elle, aujourd'hui, pour ses maîtres et ses élèves, toutes les
gâteries, toutes 'les prévenances, tous les bons conseils d'un excel-
lent grand-père. Et personne ne s'en plaint, au contraire, et nous
espérons bien qu'on s'en félicitera plutôt durant de longues années
encore.
Carnet mondain
Le 2 décembre, à Juillac (Corrèze), mariage de M. Chaffary
Pierre, lieutenant-colonel d'artillerie breveté, de l'état-major du
XIIe corps, avec Mme Jeanne Roque de Lidonne.
Le 8 décembre, à Saint-Pierre-du-Queyroix, mariage de
M. Etienne Moineville, ingénieur des Arts et Manufactures, avec
Mlle Jacqueline de Boussiers.
Le même jour, à Saint-Joseph, celui de Mlle Alice Fargeaudou
avec M. René Jacquet, capitaine au long cours.
267
terialise les blancs marbres verlainiens ? Cette pièce, ainsi que
« rantoches » des mêmes auteurs, souleva de chaleureux applau-
dissements qui redoublèrent lorsque Mme Campredon évoqua, avec
une passion ardente, la nostalgique Asie de paravent et de
légende, dans « Schéhérazade », le poème de Maurice Ravel et
de Tristan Klingsor. L'admirable artiste voulut bien bisser
« Le Colibri », de Chausson, et la fantaisie pleine d'humour de
Gabriel Pierné : « Les Marionnettes ».
, La flûte enchantée de M. Gaston Blanquart sait passer, — par
1 harmonieuse transition de traits étincelants eu très doux, — des
sonorités pleines et graves qui semblent émaner d'un roboratif
violoncelle aux trilles lumineux de perles roulées. Sa très remar-
quable interprétation de la Sonate en mi bémol majeur, de Bach,
et de la Suite de Roussel : « Les Joueurs de Flûte ] », révéla une
technique extraordinaire au service des plus hautes qualités musi-
cales. Il ne fallut rien de moins que son superbe talent pouf
prêter quelque charme à la Deuxième Sonate de Philippe Gaubert,
oeuvre assez banale qu'on ne peut guère louer que pour la correc-
tion de son écriture.
M"" Suzie- W elty a supérieurement rendu le caractère à la fois
hiératique et sauvage de la « Danse rituelle du Feu », de Manuel
de ralla, qui prend fin sur deux martellements cyclopéens, deux
accords très rudes laissant l'auditeur sous une impression complexe
de malaise et d'attente. On bissa une valse de Brahms, char-
mante et vieillotte, — sans plus ; mais les enthousiastes ne mani-
festaient-ils pas plutôt le regret sympathique d'une époque dis-
parue, qu une admiration réelle pour l œuvre, assez médiocre, de
1 auteur des « Danses Hongroises » ? Bien touchante dans son
charme suranné, la délicieuse petite pièce de Déodat de Séverac ;
« Où l'on entend une vieille boîte à musique x, égrènement de
notes cristallines et grêles rappelant l'ariston ou la serinette d'antan.
Nous aimons infiniment moins « Carillons dans la Baie », de
Vuillemin, où la banalité du thème n'est interrompue que par
des accords reproduisant le son des cloches, effet trop facile et
artifice bien peu musical. Steibelt, dans son concerto en mi majeur,
« L Orage », ainsi que Beethoven dans le quatrième mouvement
de la Symphonie Pastorale, et Wagner dans le motif du Feu qui
suit les Adieux de Wotan, se sont gardés de toute harmonie
imitative visant à l'exactitude ; ils ont cherché à suggérer l'idée
de rorage ou de l'ondoiement d'une fournaise, par des moyens
indirects, symboliques, - combien plus artistiques et dignes d'être
retenus !
Ces réserves ne sauraient être faites au sujet du talent de
Mlle Suzie-Welty, que nous aimerions fort apprécier en récital,
et qui eut le seul tort, — à notre avis, — de jouer un shimmy
de Darius Milhaud après « L'Etude en forme de Valse », de
Saint-Saëns. Certes, le déplacement systématique du rythme, -
1 apothéose de la syncope, — qui caractérise les danses modernes,
contient un principe fécond de vie et de renouvellement ; l'emploi
judicieux qu'en font certains maîtres modernes est là pour le
prouver. Encore convient-it de ne pas trop rapprocher, sur un pro-
gramme, des œuvres qui évoluent sur des plans aussi différents.
Raymond D'ETIVEAUD.
Curieuse figure disparue
C'est celle du peintre COURTOT, Laurent dit sen état civil,
Jean-Paul Laurens comme il aimait à le dire lui-même, préférant
des prénoms qui parussent l'avoir prédestiné. Le bon Courtot n'en
était pas d'ailleurs à une liberté près avec l'état civil, et nous
étions quelques-uns à nous demander avec inquiétude comment,
né en 1856, Courtot pouvait être un vétéran de 1870! Mais, aux
14 juillet et à toutes les manifestations militaires ou patriotiques,
il portait si crânement l'insigne de ces vétérans, il relevait le pas
derrière le drapeau mutilé d'une allure si martiale qu'on n'avait
plus la force de sourire, et l'on s'attendait toujours à l'entendre
attaquer :
Nous l'avons eu votre Rhin allemand 1
Ce dédain superbe des textes et de la chronologie lui jouait,
par malheur, plus d' un mauvais tour en matière d'archéologie ou
d histoire. Il affirmait dates ou dires avec une telle autorité qu'il
entraînait le plus souvent la conviction. Mais si, au hasard de
recherches ou de lectures, l'occasion s'offrait de contrôler ses ren-
seignements, il arrivait parfois d'être déçu, et l'on en voulait un
peu à ce diable d'homme de vous avoir induit en erreur à sa
suite.
Il faut dire, d'ailleurs, qu'il se trompait et vous trompait de la
meilleure foi du monde. Car, derrière ses attitudes toujours un
peu théâtrales et volontairement démodées, il y avait, en lui, un
fonds très réel de sincérité. A preuve, la minutie avec laquelle il
a fixé sur ses toiles les coins les plus pittoresques du vieux Limoges.
Et c'est précisément cette conception quasi-photographique de la
peinture, conception qu'on lui a parfois reprochée, qui permettra
à Courtot de survivre dans le souvenir de tous les curieux du
passé. — A. P.
Curieuse figure qui nous reste
C' est le bon papa Langlade! Mieux inspiré que les Anciens,
qui attendaient la fin de l'homme pour le proclamer heureux,
M. Langlade n'a attendu que sa retraite pour se sentir et se dire
heureux. Heureux, il l'est, en effet, puisqu'il s'éprouve tel, et il
a, du reste, de bonnes raisons pour cela. Il a quitté sa longue et
laborieuse carrière plein de santé, en parfaite vigueur physique et
intellectuelle. Il jouit le plus complètement possible des nom-
breuses amitiés accumulées une à une par son inlassable bienveil-
lance et son inépuisable serviabilité. Longtemps encore on le verra
promenant à travers la ville une redingote ou une jaquette dont les
M. L. LANGLADE
Ancien Directeur
de l'Ecole pratique de Commerce et d'Industrie
longues jupes envolées bravent la mode, surmontées jadis d'un
haut de forme qui semblait indéracinable, remplacé aujourd'hui
par un melon qui roule éperdument du front jusqu'à la nuque,
recouvrant tant bien que mal, à la recherche d'un équilibre toujours
rompu, le visage le plus sympathique qui soit, plutôt grave et
pensif si l'homme est seul, mais s'épanouissant vite d'un sourire
ou même d'un rire des plus sonores, lorsque la main se tend, large-
ment ouverte, vers une main amie. Voilà plus d'un an déjà qu'il
a pris sa retraite, qu'il attendait comme une sorte de Terre
Promise, comme la délivrance totale des soucis quotidiens de la
Direction de cette Ecole pratique à laquelle il s'était tout donné.
Mais l' emprise était trop forte. Cette Ecole, qu'il avait hâte de
quitter, il y revient sans cesse. Après en avoir été le père, il a
pour elle, aujourd'hui, pour ses maîtres et ses élèves, toutes les
gâteries, toutes 'les prévenances, tous les bons conseils d'un excel-
lent grand-père. Et personne ne s'en plaint, au contraire, et nous
espérons bien qu'on s'en félicitera plutôt durant de longues années
encore.
Carnet mondain
Le 2 décembre, à Juillac (Corrèze), mariage de M. Chaffary
Pierre, lieutenant-colonel d'artillerie breveté, de l'état-major du
XIIe corps, avec Mme Jeanne Roque de Lidonne.
Le 8 décembre, à Saint-Pierre-du-Queyroix, mariage de
M. Etienne Moineville, ingénieur des Arts et Manufactures, avec
Mlle Jacqueline de Boussiers.
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