Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-10-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 22 octobre 1921 22 octobre 1921
Description : 1921/10/22 (A41,N17,T79). 1921/10/22 (A41,N17,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65042025
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matières341
- SOMMAIRE.
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 356
- .......... Page(s) .......... 357
- .......... Page(s) .......... 357
- .......... Page(s) .......... 360
- ANNONCES: Informations diverses.
358 LE GÉNIE CIVIL TOME LXXIX - N" 17
que peut avoir le problème pratique qu'il s'est
posé, et il rend compte dans un appendice à
son étude, des essais auxquels on a procédé,
avec des résultats satisfaisants, au laboratoire
du Manchester College of Technology.
Le chauffage électrique des écoles d'Aarau
(Suisse) par appareils à accumulation d'eau.
— Le chauffage électrique, et surtout le chauf-
fage par appareils à accumulation d'eau, utili-
sant le courant de nuit et formant volant ther-
mique, se répand rapidement en Suisse, comme
le Génie Civil l'a signalé à maintes reprises,
dans ces dernières années (1). Ce système est
particulièrement indiqué, dans ce pays, pour
les calorifères d'immeubles importants, tels
qu'usines, hôpitaux, écoles, etc. C'est ainsi
que deux écoles d'Aarau, chef-lieu du canton
d'Argovie, ont été munies récemment de calo-
rifères utilisant directement du courant à
4 000 volts, tension qu'on n'avait pas encore
employée pour une installation de ce genre,
mais qui est autorisée par le bon fonctionne-
ment de chaudières à vapeur électriques, ali-
mentées en courant sous 8000 à 15000 volts,
existant déjà en Suisse.
Ces installations, faites en collaboration par
les Sociétés Brown-Boveri et Escher-Wyss,
comprennent une chaudière cylindrique hori-
zontale, ou accumulateur de 30 mètres cubes,
avec électrodes plongeantes, enveloppées de
tubes isolants qu'on soulève ou abaisse plus ou
moins, de façon à régler l'intensité du courant
et, par suite, celle du chauffage.
La Schweizerische Hauzeitung, du 24 sep-
tembre, donne les schémas d'ensemble des
installations scolaires en question, avec un
aperçu des frais d'exploitation faisant res-
sortir, pour la première seule, une économie
de 23000 francs réalisée en deux hivers.
ÉTUDES ÉCONOMIQUES
La crise du logement et les mesures prises
par les Allemands pour y remédier.- M Pierre
CALONI expose, dans Bâtiment et Travaux
publics, des 25 et 29 septembre, que la crise
du logement sévit en Allemagne comme chez
nous. L'Allemagne, qui construisait avant la
guerre 200000 logements par an, s'est trouvée,
à l'armistice, en présence d'un déficit de
900000 logements.
Ayant constaté l'insuffisance des subsides
accordés depuis 1919, le Reichstag, pour por-
ter remède à une crise aussi aiguë, a voté la
loi du 26 juin 1921, actuellement appliquée et
dont voici les dispositions essentielles.
Afin d'aider financièrement la construction
des logements, les États lèveront de 1921 à
1941, un impôt spécial qui s'appliquera à tout
contribuable en jouissance d'immeuble achevé
avant le 1er juillet 1918.
Les fonds provenant de cet impôt seront
affectés en première ligne au paiement des
intérêts et de l'amortissement des sommes
prêtées pour favoriser la construction des
immeubles commencés postérieurement au
1er octobre 1920.
La subvention ne peut être accordée qu'aux
propriétaires mis dans l'impossibilité de reti-
rer ultérieurement un bénéfice excessif de
leurs constructions, par location ou par vente.
Ne sont exempts de la taxe que les logements
ayant un caractère d'intérêt général, tels que
les immeubles d'ambassades ou légations
étrangères, universités, lycées, asiles, etc.
L'impôt est basé sur la valeur au 1er juil-
let 1914 du loyer annuel de l'immeuble ou de
(1) Voir, notamment, le Génie Civil du 30 août 1919
(t. LXXV, no 9); du 4 septembre 1920 (t. LXXVII, n° 10);
du 22 janvier 1921 (t. LXXVlIl, no 4). et du 30 avril 1921
(t. LXXVIII, no 18),
la partie d'immeuble ; il est fixé à 5 (% du prix
du loyer.
Les communes, ou les associations de com-
munes, lèveront une taxe supplémentaire, fixée,
en principe, à 5 du prix du loyer, mais
pouvant être augmentée ou diminuée avec
l'agrément de l'Etat, pour le règlement des
intérêts et de l'amortissement des sommes
prêtées.
Les Etats, les communes ou associations de
communes cèdent au Reich 10 'Y0 du produit
brut de ces impôts et surtaxes; les fonds
ainsi réunis sont destinés à réaliser une com-
pensation entre les différents États.
L impôt n'est pas perçu sur les contribua-
bles dont le revenu fiscal est inférieur à
10 000 marks, ni dans le cas où il constituerait
une charge trop lourde par suite de la maladie
ou de l'impotence du contribuable.
M. Caloni donne à titre d'exemple le dispo-
sitif du contrat-type adopté par la ville d'Essen
en application de la loi : « Le propriétaire
s engage à construire un immeuble à usage
d habitation, et à commencer l'exécution des
travaux avant le 1er août 1921 ; la construction
de maisons à trois étages et comprenant six
appartements de 70 mètres carrés chacun est
particulièrement recommandée; on conseille
également, dans un but d'économie, de recher-
cher comme emplacement les créneaux que
forment les espaces libres entre deux immeu-
bles déjà construits et d'utiliser les façades
latérales de ces maisons pour y appuyer la
construction nouvelle; la simplicité, les procé-
dés économiques seront encouragés ».
Les avantages pécuniaires sont les suivants :
1° Subvention d'Etat ne comportant ni inté-
rêt, ni amortissement : 440 marks par mètre
carré de surface habitable:
2° Subvention accordée par la Ville, ne
comportant ni intérêt, ni amortissement :
31 200 marks pour un logement de 70 mètres
carrés (445,7 marks par mètre carré);
3° Prêt à taux réduit consenti parla Ville à
des conditions variables.
Le taux normal des loyers est fixé par un
avenant et si l'immeuble est loué à un prix
supérieur, le propriétaire ne garde que le
tiers de l'excédent, les deux autres tiers ser-
vent d'abord à solder un intérêt de 5 pour
la subvention de la Ville, et, le surplus, à
amortir cette subvention.
Un partage analogue entre la Ville et le pro-
priétaire est fait dans le cas où ce dernier
vend son immeuble à un prix supérieur au
coût de la construction.
M. Caloni termine ainsi son article : « La
revue Baumarkt du 26 août évalue à près de
2 milliards le total des subventions du Reich
durant leb années 1919 et 1920; si on ajoute à
ce chiffre les subsides accordés durant le
même temps par les États et les communes,
on obtient un chiffre supérieur à 4 milliards.
Les prévisions pour 1921 atteignent également
près de 4 milliards. On se rendra compte,
dans ces conditions, de la faculté financière
que sait fournir l'Allemagne quand une question
d'intérêt national, comme celle du logement,
se pose.
» Il est donc inadmissible de concevoir
qu'une puissance qui peut, quand il le faut,
se procurer de pareilles ressources, soit dans
l'impossibilité de trouver les sommes néces-
saires aux paiements des réparations aux-
quelles l'oblige le traité de Versailles. »
HYDRAULIQUE
Le récupérateur « hydraucone » pour tur-
bines hydrauliques. — U Engineer, du 5 août,
donne quelques renseignements sur les travaux
de M. W. M. WHITE, et sur les essais compa-
ratifs que cet ingénieur américain a exécutes
sur les tubes de sortie d'eau des turbines,
essais qu'il a exposés à la réunion de printemps
de l'American Society of Mechanical Engi-
neers.
Dans les divers dispositifs étudiés pour
réduire efficacement à une faible valeur la
vitesse de l'eau à l'échappement, la forme
générale de cône est susceptible de recevoir de
nombreuses modifications, et des essais faits
à Holyoke ont permis de tracer des courbes
établissant dans quelles conditions chacun des
dispositifs du genre « hydraucone » récupère
l'énergie que représente les courants liquides
ayant une vitesse d'échappement donnée.
L'eau qui débouche du cône d'échappement
de la turbine vient frapper une surface qUI
peut, d'une façon générale, offrir une forme
plane, conique, convexe ou concave. Le choc
en change la direction d'écoulement, et l'eau
s'engage dans une enveloppe qui diverge gra-
duellement et qui impose, au courant d'abord
animé d'une grande vitesse, une très grande
réduction de cette vitesse et une pression à sa
sortie.
On peut comparer l'action de ce dispositif à
celle de la section divergente de tube qu on
adapte généralement à l'orifice de sortie des
tubes de Venturi.
Les essais ont fait ressortir l'avantage qu'on
trouve à opposer à l'eau sortant de la turbine,
non une surface conique, mais une simple sur-
face plane; et cela peut s'expliquer par le fait
que sur cette surface plane se forme de lui-
même un cône liquide qui donne lieu à moins
de frottements qu'un cône réalisé matérielle-
ment sur la pièce métallique, et par conséquent
assure à l'appareil un meilleur rendement.
Ce rendement est, quelle que soit la surface,
nettement supérieur à celui qu'on obtient avec
un tube d'échappement simple et court.
MÉTALLURGIE
Les relations entre la constitution physique
et chimique de la fonte Thomas. — M. Otto
HOLZ, directeur des Usines d'Oberhausen, a
présenté sur ce sujet, à la Commission des
Aciéries de l'Union des Sidérurgistes alle-
mands, une communication que publie le
Stahl und Eisen, du 15 septembre.
L'auteur y expose les recherches des Acie"
ries de la Société Gutehoffnungshutte, à Ober-
hausen, pour l'étude de cette question, et donne
un tableau des caractéristiques relatives à une
série d'essais de surchauffage de fonte Thomas
au four Martin : composition avant et apres
l'opération, températures, durées de soufflagP.,
pression du vent, etc.
Une longue discussion, également repro-
duite dans la même revue, a suivi cette ColD-
munication.
MINES
La sécurité des câbles d'extraction métal-
liques ronds. — M. DURNERIN, qui a exposé dans
le Génie Civil la question des câbles d'extrac
tion et décrit son attelage « Antitorsion » (
vient de publier, sur le même sujet, dans la
Revue de l'Industrie minérale, des 15 septembre
et 1er octobre, un autre article suivi des an-
nexes suivantes :
1° Criteriums déterminant le remplacement
d'un câble d'extraction. Spécifications relatives
à l'élasticité. Méthode des statistiques dyna
métriques. Il montre que le contrôle effec
1921
(1) Voir, à ce sujet, le Génie Civil du 12 mars 1921
(t. LXXVIII, n, 11, p. 235).
que peut avoir le problème pratique qu'il s'est
posé, et il rend compte dans un appendice à
son étude, des essais auxquels on a procédé,
avec des résultats satisfaisants, au laboratoire
du Manchester College of Technology.
Le chauffage électrique des écoles d'Aarau
(Suisse) par appareils à accumulation d'eau.
— Le chauffage électrique, et surtout le chauf-
fage par appareils à accumulation d'eau, utili-
sant le courant de nuit et formant volant ther-
mique, se répand rapidement en Suisse, comme
le Génie Civil l'a signalé à maintes reprises,
dans ces dernières années (1). Ce système est
particulièrement indiqué, dans ce pays, pour
les calorifères d'immeubles importants, tels
qu'usines, hôpitaux, écoles, etc. C'est ainsi
que deux écoles d'Aarau, chef-lieu du canton
d'Argovie, ont été munies récemment de calo-
rifères utilisant directement du courant à
4 000 volts, tension qu'on n'avait pas encore
employée pour une installation de ce genre,
mais qui est autorisée par le bon fonctionne-
ment de chaudières à vapeur électriques, ali-
mentées en courant sous 8000 à 15000 volts,
existant déjà en Suisse.
Ces installations, faites en collaboration par
les Sociétés Brown-Boveri et Escher-Wyss,
comprennent une chaudière cylindrique hori-
zontale, ou accumulateur de 30 mètres cubes,
avec électrodes plongeantes, enveloppées de
tubes isolants qu'on soulève ou abaisse plus ou
moins, de façon à régler l'intensité du courant
et, par suite, celle du chauffage.
La Schweizerische Hauzeitung, du 24 sep-
tembre, donne les schémas d'ensemble des
installations scolaires en question, avec un
aperçu des frais d'exploitation faisant res-
sortir, pour la première seule, une économie
de 23000 francs réalisée en deux hivers.
ÉTUDES ÉCONOMIQUES
La crise du logement et les mesures prises
par les Allemands pour y remédier.- M Pierre
CALONI expose, dans Bâtiment et Travaux
publics, des 25 et 29 septembre, que la crise
du logement sévit en Allemagne comme chez
nous. L'Allemagne, qui construisait avant la
guerre 200000 logements par an, s'est trouvée,
à l'armistice, en présence d'un déficit de
900000 logements.
Ayant constaté l'insuffisance des subsides
accordés depuis 1919, le Reichstag, pour por-
ter remède à une crise aussi aiguë, a voté la
loi du 26 juin 1921, actuellement appliquée et
dont voici les dispositions essentielles.
Afin d'aider financièrement la construction
des logements, les États lèveront de 1921 à
1941, un impôt spécial qui s'appliquera à tout
contribuable en jouissance d'immeuble achevé
avant le 1er juillet 1918.
Les fonds provenant de cet impôt seront
affectés en première ligne au paiement des
intérêts et de l'amortissement des sommes
prêtées pour favoriser la construction des
immeubles commencés postérieurement au
1er octobre 1920.
La subvention ne peut être accordée qu'aux
propriétaires mis dans l'impossibilité de reti-
rer ultérieurement un bénéfice excessif de
leurs constructions, par location ou par vente.
Ne sont exempts de la taxe que les logements
ayant un caractère d'intérêt général, tels que
les immeubles d'ambassades ou légations
étrangères, universités, lycées, asiles, etc.
L'impôt est basé sur la valeur au 1er juil-
let 1914 du loyer annuel de l'immeuble ou de
(1) Voir, notamment, le Génie Civil du 30 août 1919
(t. LXXV, no 9); du 4 septembre 1920 (t. LXXVII, n° 10);
du 22 janvier 1921 (t. LXXVlIl, no 4). et du 30 avril 1921
(t. LXXVIII, no 18),
la partie d'immeuble ; il est fixé à 5 (% du prix
du loyer.
Les communes, ou les associations de com-
munes, lèveront une taxe supplémentaire, fixée,
en principe, à 5 du prix du loyer, mais
pouvant être augmentée ou diminuée avec
l'agrément de l'Etat, pour le règlement des
intérêts et de l'amortissement des sommes
prêtées.
Les Etats, les communes ou associations de
communes cèdent au Reich 10 'Y0 du produit
brut de ces impôts et surtaxes; les fonds
ainsi réunis sont destinés à réaliser une com-
pensation entre les différents États.
L impôt n'est pas perçu sur les contribua-
bles dont le revenu fiscal est inférieur à
10 000 marks, ni dans le cas où il constituerait
une charge trop lourde par suite de la maladie
ou de l'impotence du contribuable.
M. Caloni donne à titre d'exemple le dispo-
sitif du contrat-type adopté par la ville d'Essen
en application de la loi : « Le propriétaire
s engage à construire un immeuble à usage
d habitation, et à commencer l'exécution des
travaux avant le 1er août 1921 ; la construction
de maisons à trois étages et comprenant six
appartements de 70 mètres carrés chacun est
particulièrement recommandée; on conseille
également, dans un but d'économie, de recher-
cher comme emplacement les créneaux que
forment les espaces libres entre deux immeu-
bles déjà construits et d'utiliser les façades
latérales de ces maisons pour y appuyer la
construction nouvelle; la simplicité, les procé-
dés économiques seront encouragés ».
Les avantages pécuniaires sont les suivants :
1° Subvention d'Etat ne comportant ni inté-
rêt, ni amortissement : 440 marks par mètre
carré de surface habitable:
2° Subvention accordée par la Ville, ne
comportant ni intérêt, ni amortissement :
31 200 marks pour un logement de 70 mètres
carrés (445,7 marks par mètre carré);
3° Prêt à taux réduit consenti parla Ville à
des conditions variables.
Le taux normal des loyers est fixé par un
avenant et si l'immeuble est loué à un prix
supérieur, le propriétaire ne garde que le
tiers de l'excédent, les deux autres tiers ser-
vent d'abord à solder un intérêt de 5 pour
la subvention de la Ville, et, le surplus, à
amortir cette subvention.
Un partage analogue entre la Ville et le pro-
priétaire est fait dans le cas où ce dernier
vend son immeuble à un prix supérieur au
coût de la construction.
M. Caloni termine ainsi son article : « La
revue Baumarkt du 26 août évalue à près de
2 milliards le total des subventions du Reich
durant leb années 1919 et 1920; si on ajoute à
ce chiffre les subsides accordés durant le
même temps par les États et les communes,
on obtient un chiffre supérieur à 4 milliards.
Les prévisions pour 1921 atteignent également
près de 4 milliards. On se rendra compte,
dans ces conditions, de la faculté financière
que sait fournir l'Allemagne quand une question
d'intérêt national, comme celle du logement,
se pose.
» Il est donc inadmissible de concevoir
qu'une puissance qui peut, quand il le faut,
se procurer de pareilles ressources, soit dans
l'impossibilité de trouver les sommes néces-
saires aux paiements des réparations aux-
quelles l'oblige le traité de Versailles. »
HYDRAULIQUE
Le récupérateur « hydraucone » pour tur-
bines hydrauliques. — U Engineer, du 5 août,
donne quelques renseignements sur les travaux
de M. W. M. WHITE, et sur les essais compa-
ratifs que cet ingénieur américain a exécutes
sur les tubes de sortie d'eau des turbines,
essais qu'il a exposés à la réunion de printemps
de l'American Society of Mechanical Engi-
neers.
Dans les divers dispositifs étudiés pour
réduire efficacement à une faible valeur la
vitesse de l'eau à l'échappement, la forme
générale de cône est susceptible de recevoir de
nombreuses modifications, et des essais faits
à Holyoke ont permis de tracer des courbes
établissant dans quelles conditions chacun des
dispositifs du genre « hydraucone » récupère
l'énergie que représente les courants liquides
ayant une vitesse d'échappement donnée.
L'eau qui débouche du cône d'échappement
de la turbine vient frapper une surface qUI
peut, d'une façon générale, offrir une forme
plane, conique, convexe ou concave. Le choc
en change la direction d'écoulement, et l'eau
s'engage dans une enveloppe qui diverge gra-
duellement et qui impose, au courant d'abord
animé d'une grande vitesse, une très grande
réduction de cette vitesse et une pression à sa
sortie.
On peut comparer l'action de ce dispositif à
celle de la section divergente de tube qu on
adapte généralement à l'orifice de sortie des
tubes de Venturi.
Les essais ont fait ressortir l'avantage qu'on
trouve à opposer à l'eau sortant de la turbine,
non une surface conique, mais une simple sur-
face plane; et cela peut s'expliquer par le fait
que sur cette surface plane se forme de lui-
même un cône liquide qui donne lieu à moins
de frottements qu'un cône réalisé matérielle-
ment sur la pièce métallique, et par conséquent
assure à l'appareil un meilleur rendement.
Ce rendement est, quelle que soit la surface,
nettement supérieur à celui qu'on obtient avec
un tube d'échappement simple et court.
MÉTALLURGIE
Les relations entre la constitution physique
et chimique de la fonte Thomas. — M. Otto
HOLZ, directeur des Usines d'Oberhausen, a
présenté sur ce sujet, à la Commission des
Aciéries de l'Union des Sidérurgistes alle-
mands, une communication que publie le
Stahl und Eisen, du 15 septembre.
L'auteur y expose les recherches des Acie"
ries de la Société Gutehoffnungshutte, à Ober-
hausen, pour l'étude de cette question, et donne
un tableau des caractéristiques relatives à une
série d'essais de surchauffage de fonte Thomas
au four Martin : composition avant et apres
l'opération, températures, durées de soufflagP.,
pression du vent, etc.
Une longue discussion, également repro-
duite dans la même revue, a suivi cette ColD-
munication.
MINES
La sécurité des câbles d'extraction métal-
liques ronds. — M. DURNERIN, qui a exposé dans
le Génie Civil la question des câbles d'extrac
tion et décrit son attelage « Antitorsion » (
vient de publier, sur le même sujet, dans la
Revue de l'Industrie minérale, des 15 septembre
et 1er octobre, un autre article suivi des an-
nexes suivantes :
1° Criteriums déterminant le remplacement
d'un câble d'extraction. Spécifications relatives
à l'élasticité. Méthode des statistiques dyna
métriques. Il montre que le contrôle effec
1921
(1) Voir, à ce sujet, le Génie Civil du 12 mars 1921
(t. LXXVIII, n, 11, p. 235).
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 18/20
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65042025/f18.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65042025/f18.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65042025/f18.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k65042025/f18.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65042025
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65042025
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k65042025/f18.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest