Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-09-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 24 septembre 1921 24 septembre 1921
Description : 1921/09/24 (A41,N13,T79). 1921/09/24 (A41,N13,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504198q
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
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- .......... Page(s) .......... 274
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- ANNONCES: Informations diverses.
24 SEPTEMBRE 1921 LE GÉNIE CIVIL 273
même soit manœuvrée (dans le sens de la flèche sur la figure).
Ceci dit on voit que, chaque fois qu'une barre de code est
manœuvrée (par la frappe d'une touche du clavier) elle accroche
par le bec de sa projection verticale le renvoi de sonnette et
s oppose à la fermeture des contacts correspondants. Par consé-
quent, les émissions de courant dans la ligne ne sont pas pro-
duites par les barres manœuvrées mais bien par celles que la
touche frappée n'a pas déplacées.
Un couteau horizontal basculant verrouille en position toutes
les projections qui ont été déplacées tout en empêchant celles qui
sont restées immobiles d'être manœuvrées; il emmagasine ainsi
la combinaison réalisée jusqu'au moment où celle-ci doit faire
place à la suivante. On voit sur la figure de quelle façon très
simple ce résultat est obtenu. A chaque tour du distributeur,
une came spéciale provoque le soulèvement du couteau et permet
la formation d'une nouvelle combinaison.
L'arbre du distributeur porte six cames identiques et six paires
correspondantes de lames de contact. Comme il n'y a, cepen-
dant, que cinq barres de code, le sixième renvoi de sonnette est
libre à chaque tour du distributeur de basculer au passage de
l'encoche de sa came et de fermer les contacts qu'il contrôle.
Une émission supplémentaire, et qui précède celles qui inter-
prètent le signal à transmettre, est donc envoyée dans la ligne à
chaque tour du distributeur. Nous verrons plus loin le rôle de
cette émission de courant préliminaire.
Toutes les émissions constituant une combinaison sont, ainsi
que l'émission supplémentaire, transmises dans la ligne à inter-
FIG. 5.
Fonctionnement
du galet sélecteur.
a> position du galet sé-
lecteur sur un seg-
ment plein de la came
annulaire; — b, posi-
tion du galet dans une
encoche, faisant pres-
sion sur le poussoir f ;
- r, galet sur un seg-
ment plein; — d, posi-
tion du levier, quand
le galet repousse le
Poussoir; - e, position
du disque de l'aiguil-
leur après la détente.
valles de temps égaux, les encoches de came étant décalées, les
unes par rapport aux autres, d'une quantité égale ; elles ne peuvent
donc pas chevaucher ; on notera aussi que, si deux touches
Viennent à être déprimées trop rapidement par l'opérateur, c'est-
a-dire à une vitesse supérieure à la vitesse pour laquelle est réglé
1 Appareil, seule la première transmettra un signal dans la ligne,
toutes les barres de code se trouvant encore verrouillées, les
Unes en position de travail, les autres en position de repos, au
moment où la seconde touche est frappée. L'opérateur sentira
sous le doigt la seconde touche « dure » et sera ainsi averti que
le signal correspondant n'est pas transmis; il n'aura alors qu'à
refrapper contre cette touche et à ralentir sa frappe.
Un signal étant transmis dans la ligne, il est représenté par
une ou plusieurs émissions de courant; cette combinaison élec-
trique doit être retransformée en une combinaison mécanique
au poste transmetteur. Pour exposer de quelle façon ce résultat
est obtenu, rappelons, tout d'abord, que dans le traducteur
Baudot, dont le traducteur Télétype est inspiré, les émissions de
courant correspondant à un signal parviennent, à la réception, au
balai d'un commutateur. Ce balai doit tourner en synchronisme
etioit (grâce à des dispositifs spéciaux délicats) avec celui d'un
organe semblable du poste transmetteur. Le balai en question,
Par l'intermédiaire de plots, dirige les émissions reçues sur les
e ectro-aimants aiguilleurs correspondants, au nombre de cinq.
Dans le traducteur Télétype, les émissions parviennent direc-
tement à l'unique électro-aimant de l'appareil, lequel attire son
armature à la réception de chaque émission. Quand l'armature
e^t au repos, une projection recourbée de cette dernière porte
montre la surface antérieure d'un collier qui termine un manchon
Onté sur l'arbre de la roue des types (schéma de la figure 4).
0rnialement, si cette projection de l'armature ne s'y opposait
Pas, le manchon, sous l'effort d'un ressort, se déplacerait sur
arbre de la roue des types d'une certaine quantité, dans le sens
de la flèche; par conséquent, ce mouvement s'opère chaque fois
que l'électro, excité, attire son armature. Le manchon porte un
galet conique appelé galet sélecteur, susceptible de tourner
autour d'un axe vertical. L'ensemble tourne avec la roue des
types.
La figure 5 montre le fonctionnement du galet sélecteur. Cet
organe y est représenté, en traits pleins, au contact d'un segment
d'une came annulaire verticale. Cette came porte cinq encoches,
au fond de chacune desquelles dépasse un poussoir. Tant que
l'électro-aimant n'est pas excité, le manchon du galet sélecteur
est suffisamment repoussé sur l'arbre de la roue des types pour
que le galet ne puisse, pendant la rotation de l'arbre, descendre
dans une encoche. Si, au contraire, l'électro est excité au moment
où le galet se présente devant une encoche, la projection de
l'armature libère le collier du manchon, et permet au galet de
s'engager dans ladite encoche et de refouler le poussoir qui tra-
verse cette dernière; ce mouvement du poussoir est communiqué,
par l'intermédiaire d'un levier oscillant, à une tige que nous
appellerons un aiguilleur, par analogie au levier aiguilleur qui,
dans le traducteur Baudot, remplit la même fonction. L'aiguilleur
est terminé en avant par un petit tampon dont l'arête supérieure
Fie. 6. — Vue de l'appareil transmetteur-récepteur
muni de son carter.
est taillée en biseau. Tout aiguilleur qui n'a pas été manœuvré
par son poussoir a son tampon au contact, par la surface exté-
rieure du biseau, d'un galet porté à l'extrémité d'une lame-
ressort, dit ressort de détente d'aiguilleur. Le déplacement de
chaque poussoir (sous la pression du galet sélecteur s'engageant
dans l'encoche correspondante de la came) est juste suffisant
pour amener le tampon' de l'aiguilleur à soulever le galet du
ressort de détente et à dépasser légèrement un point situé à
l'aplomb de l'axe dudit galet, de sorte que c'est l'élasticité du
ressort, ou mieux la détente de ce dernier, qui pousse le tam-
pon, et par conséquent l'aiguilleur, à bout de course.
Comme dans le Baudot, une came-navette pousse tous les tem-
pons d'aiguilleurs manœuvrés, comme il vient d'être expliqué, au
contact des chercheurs correspondants, puis les rappelle en posi-
tion de repos. Au mode de construction et à quelques détails
près, les chercheurs, le combinateur et le mécanisme d'impres-
sion sont identiques à ceux du traducteur Baudot, aussi ne nous
attarderons nous pas à décrire la manière dont s'impriment les
signaux sur la bande.
De ce qui précède, on se rend compte que, les cinq encoches
de la came correspondant aux cinq intervalles du code, il suffit,
pour qu'un signal quelconque soit imprimé correctement, que le
galet sélecteur se trouve en face l'encoche voulue ou, successi-
vement, des encoches voulues lorsque la ou les émissions cor-
respondant au signal parviennent à l'électro-aimant du traducteur.
Si le signal est représenté par trois émissions, que nous numé-
roterons, par exemple, 1, 3 et 5, le galet sélecteur devra des-
même soit manœuvrée (dans le sens de la flèche sur la figure).
Ceci dit on voit que, chaque fois qu'une barre de code est
manœuvrée (par la frappe d'une touche du clavier) elle accroche
par le bec de sa projection verticale le renvoi de sonnette et
s oppose à la fermeture des contacts correspondants. Par consé-
quent, les émissions de courant dans la ligne ne sont pas pro-
duites par les barres manœuvrées mais bien par celles que la
touche frappée n'a pas déplacées.
Un couteau horizontal basculant verrouille en position toutes
les projections qui ont été déplacées tout en empêchant celles qui
sont restées immobiles d'être manœuvrées; il emmagasine ainsi
la combinaison réalisée jusqu'au moment où celle-ci doit faire
place à la suivante. On voit sur la figure de quelle façon très
simple ce résultat est obtenu. A chaque tour du distributeur,
une came spéciale provoque le soulèvement du couteau et permet
la formation d'une nouvelle combinaison.
L'arbre du distributeur porte six cames identiques et six paires
correspondantes de lames de contact. Comme il n'y a, cepen-
dant, que cinq barres de code, le sixième renvoi de sonnette est
libre à chaque tour du distributeur de basculer au passage de
l'encoche de sa came et de fermer les contacts qu'il contrôle.
Une émission supplémentaire, et qui précède celles qui inter-
prètent le signal à transmettre, est donc envoyée dans la ligne à
chaque tour du distributeur. Nous verrons plus loin le rôle de
cette émission de courant préliminaire.
Toutes les émissions constituant une combinaison sont, ainsi
que l'émission supplémentaire, transmises dans la ligne à inter-
FIG. 5.
Fonctionnement
du galet sélecteur.
a> position du galet sé-
lecteur sur un seg-
ment plein de la came
annulaire; — b, posi-
tion du galet dans une
encoche, faisant pres-
sion sur le poussoir f ;
- r, galet sur un seg-
ment plein; — d, posi-
tion du levier, quand
le galet repousse le
Poussoir; - e, position
du disque de l'aiguil-
leur après la détente.
valles de temps égaux, les encoches de came étant décalées, les
unes par rapport aux autres, d'une quantité égale ; elles ne peuvent
donc pas chevaucher ; on notera aussi que, si deux touches
Viennent à être déprimées trop rapidement par l'opérateur, c'est-
a-dire à une vitesse supérieure à la vitesse pour laquelle est réglé
1 Appareil, seule la première transmettra un signal dans la ligne,
toutes les barres de code se trouvant encore verrouillées, les
Unes en position de travail, les autres en position de repos, au
moment où la seconde touche est frappée. L'opérateur sentira
sous le doigt la seconde touche « dure » et sera ainsi averti que
le signal correspondant n'est pas transmis; il n'aura alors qu'à
refrapper contre cette touche et à ralentir sa frappe.
Un signal étant transmis dans la ligne, il est représenté par
une ou plusieurs émissions de courant; cette combinaison élec-
trique doit être retransformée en une combinaison mécanique
au poste transmetteur. Pour exposer de quelle façon ce résultat
est obtenu, rappelons, tout d'abord, que dans le traducteur
Baudot, dont le traducteur Télétype est inspiré, les émissions de
courant correspondant à un signal parviennent, à la réception, au
balai d'un commutateur. Ce balai doit tourner en synchronisme
etioit (grâce à des dispositifs spéciaux délicats) avec celui d'un
organe semblable du poste transmetteur. Le balai en question,
Par l'intermédiaire de plots, dirige les émissions reçues sur les
e ectro-aimants aiguilleurs correspondants, au nombre de cinq.
Dans le traducteur Télétype, les émissions parviennent direc-
tement à l'unique électro-aimant de l'appareil, lequel attire son
armature à la réception de chaque émission. Quand l'armature
e^t au repos, une projection recourbée de cette dernière porte
montre la surface antérieure d'un collier qui termine un manchon
Onté sur l'arbre de la roue des types (schéma de la figure 4).
0rnialement, si cette projection de l'armature ne s'y opposait
Pas, le manchon, sous l'effort d'un ressort, se déplacerait sur
arbre de la roue des types d'une certaine quantité, dans le sens
de la flèche; par conséquent, ce mouvement s'opère chaque fois
que l'électro, excité, attire son armature. Le manchon porte un
galet conique appelé galet sélecteur, susceptible de tourner
autour d'un axe vertical. L'ensemble tourne avec la roue des
types.
La figure 5 montre le fonctionnement du galet sélecteur. Cet
organe y est représenté, en traits pleins, au contact d'un segment
d'une came annulaire verticale. Cette came porte cinq encoches,
au fond de chacune desquelles dépasse un poussoir. Tant que
l'électro-aimant n'est pas excité, le manchon du galet sélecteur
est suffisamment repoussé sur l'arbre de la roue des types pour
que le galet ne puisse, pendant la rotation de l'arbre, descendre
dans une encoche. Si, au contraire, l'électro est excité au moment
où le galet se présente devant une encoche, la projection de
l'armature libère le collier du manchon, et permet au galet de
s'engager dans ladite encoche et de refouler le poussoir qui tra-
verse cette dernière; ce mouvement du poussoir est communiqué,
par l'intermédiaire d'un levier oscillant, à une tige que nous
appellerons un aiguilleur, par analogie au levier aiguilleur qui,
dans le traducteur Baudot, remplit la même fonction. L'aiguilleur
est terminé en avant par un petit tampon dont l'arête supérieure
Fie. 6. — Vue de l'appareil transmetteur-récepteur
muni de son carter.
est taillée en biseau. Tout aiguilleur qui n'a pas été manœuvré
par son poussoir a son tampon au contact, par la surface exté-
rieure du biseau, d'un galet porté à l'extrémité d'une lame-
ressort, dit ressort de détente d'aiguilleur. Le déplacement de
chaque poussoir (sous la pression du galet sélecteur s'engageant
dans l'encoche correspondante de la came) est juste suffisant
pour amener le tampon' de l'aiguilleur à soulever le galet du
ressort de détente et à dépasser légèrement un point situé à
l'aplomb de l'axe dudit galet, de sorte que c'est l'élasticité du
ressort, ou mieux la détente de ce dernier, qui pousse le tam-
pon, et par conséquent l'aiguilleur, à bout de course.
Comme dans le Baudot, une came-navette pousse tous les tem-
pons d'aiguilleurs manœuvrés, comme il vient d'être expliqué, au
contact des chercheurs correspondants, puis les rappelle en posi-
tion de repos. Au mode de construction et à quelques détails
près, les chercheurs, le combinateur et le mécanisme d'impres-
sion sont identiques à ceux du traducteur Baudot, aussi ne nous
attarderons nous pas à décrire la manière dont s'impriment les
signaux sur la bande.
De ce qui précède, on se rend compte que, les cinq encoches
de la came correspondant aux cinq intervalles du code, il suffit,
pour qu'un signal quelconque soit imprimé correctement, que le
galet sélecteur se trouve en face l'encoche voulue ou, successi-
vement, des encoches voulues lorsque la ou les émissions cor-
respondant au signal parviennent à l'électro-aimant du traducteur.
Si le signal est représenté par trois émissions, que nous numé-
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