Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-07-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 16 juillet 1921 16 juillet 1921
Description : 1921/07/16 (A41,N3,T79). 1921/07/16 (A41,N3,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504188b
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 65
- - Variétés: Le moulage en usine de maisons en béton, et leur transport sur le terrain d'édification,.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 68
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- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 72
- ANNONCES: Informations diverses.
16 JUILLET 19'21 LE GENIE CIVIL 65
Une disposition généralement adoptée, et qui a les plus heu-
reuses conséquences, est celle qui oblige les constructions à ne
s'établir qu'en retrait — quelquefois en fort retrait — sur l'ali-
gnement de la rue, même en pleine ville, et pour les blocs de
maisons de rapport ou de constructions industrielles, aussi bien
que dans les quartiers de plaisance. C'est ainsi qu'il n'est pas
rare de voir une rue de 20 mètres, large en réalité de 40, parce
que les maisons sont en retrait de 10 mètres sur l'alignement.
L'espace ainsi laissé libre est occupé par des jardins d'agrément
sur lesquels donnent de très vastes balcons débordants, rompant
la monotonie de l'alignement et recouverts le plus souvent de
plantes grimpantes ('). Outre le grand agrément procuré par la
présence de toute cette verdure, ce système a un grand avantage.
Quand, pour une raison ou pour une autre — par exemple
lorsque, de rue à villas, elle se transforme en voie commerciale
ou industrielle — le trafic augmente, rien n'est plus facile que de
supprimer les jardins et d'élargir la chaussée. On n'est pas
arrêté alors par l'impossibilité de démolir toute une rue ou par
le coût exeessi^de ce travail. D'ailleurs, cette transformation se
fait automatiquement. Lorsqu'une boutique s'établit, elle com-
mence par restreindre le jardin aux dimensions d'une corbeille,
puis elle le supprime tout à fait, et ainsi la rue se trouve élargie.
En ce qui concerne les détails d'établissement des chaussées et
trottoirs, il est fait un très large emploi de l'asphalte et du
bitume; celui-ci remplace même quelquefois le premier dans la
confection des chaussées. On pose alors deux couches, épaisses
chacune de 1,5 à 2 centimètres.
Une particularité à signaler aussi est le pavage mosaïque des
chaussées et des trottoirs. Il est établi avec de petits blocs de
pierre (de 8 à 10 centimètres de côté pour les chaussées, et de 4 à
5 centimètres pour les trottoirs) posés sur un lit de sable fin, le
plus souvent selon des dessins en arcs de cercle ou en éventail (1).
Le coût de semblables pavages est moins élevé que celui des
pavages ordinaires. Ils sont plus roulants et résistent fort bien à
des roulages d'intensité moyenne. Plus lisses que les pavages
ordinaires, ils sont plus propres et leur entretien est plus facile.
Par la diversité des coloris des pierres, ce pavage permet d'ob-
tenir pour les trottoirs des dessins qui égayent l'aspect des rues.
C'est là un système qu'il conviendrait fort, à notre avis, d'appli-
quer au moins aux tournants de nos routes à forte circulation
automobile. La construction en est très simple et se fait directe-
ment sur une chaussée macadamisée, qu'on se garde bien de bou-
leverser, afin de conserver une base dont la stabilité soit assurée.
Il y aurait encore nombre de détails intéressants à citer,
notamment en ce qui touche l'organisation des transports en
commun, les systèmes d'indication des rues et places, etc. Le
cadre de cet article ne le permettant pas, nous nous proposons
d'y revenir ultérieurement. G g es 1\1 ESI\'AIID,
Georges MESNARD,
Ingénieur des Arts et Manufactures.
VARIÉTÉS
Le Concours de l'Aviette (Prix Peugeot)
gagné par G. Poulain, le 9 juillet 1921.
M. Robert Peugeot, l'un des dirigeants de la maison de con-
struction de cycles et automobiles du même nom, avait fondé un
prix de 10000 francs pour le premier aviateur qui, utilisant un
appareil mû par sa force musculaire exclusivement, parviendrait
à réaliser un vol de 10 mètres en ligne droite, entre deux lignes
de départ et d'arrivée déterminées.
Depuis quelque temps, le coureur cycliste Gabriel Poulain
essayait de réaliser ces conditions, au moyen d'une bicyclette
munie de deux plans sustentateurs étudiés par les Etablisse-
ments Nieuport, et à laquelle il a donné le nom d'« Aviette ». Le
9 juillet dernier, il a réussi, deux fois de suite, un vol supérieur
aux dix mètres exigés, qui lui ont valu, par conséquent, d'être
proclamé vainqueur du prix Peugeot. Cette date mérite d'être
retenue, si modeste que semble la performance de Poulain, car
elle marque le premier succès dans une branche de l'aviation qui
peut, elle aussi, faire des progrès sensationnels, d'ici un petit
(1) Que dire de ceux de nos propriétaires qui insèrent dans leurs baux une clause
interdisant les plantes sur les fenêtres?
(2) Dans les régions riches, en Rhénanie notamment, les routes principales sont
ainsi revêtues.
nombre d'années. Par une curieuse coïncidence, c'est à Paris
que Poulain a gagné le prix Peugeot, dans ce même Bois de Bou-
logne, et tout près de l'endroit où, le 10 septembre 1906, Santos-
Dumont réalisa cet autre exploit, qui parut alors merveilleux, de
voler sur quelques mètres avec un aéroplane à moteur.
L'appareil de G. Poulain est constitué par une bicyclette (roue
avant de om 70, roue arrière de Om 60), munie d'une surface portante
FIG. 1. — ue de l'aviette, montrant la disposition de la voilure.
totale de 12m 08, comprenant un plan supérieur de 6 mètres X lm 20
et un plan inférieur de 4 mètres X lm22, décalé par rapport au
plan supérieur de 0m 70 dans le sens horizontal, et distant de
lm 20 du plan supérieur; poids total de l'appareil, 17 kilogr. (poids
de G. Poulain, 74 kilogr.). La charge de la voilure ressort ainsi
à 7kg 6 environ par mètre carré.
Un déclenchement commandé par un « bowden » permet de
faire entrer en jeu simultanément les deux surfaces portantes
sous un angle d'incidence d'environ 6 degrés. Les figures 1 et 2
montrent la fixation de ces surfaces sur la bicyclette.
Les essais ont eu lieu en face de l'entrée principale de l'hippo-
FIG. 2. — Vue prise pendant un des vols de G. Poulain,
le 9 juillet 1921.
drome de Longchamp, sur un terrain sensiblement horizontal et
avec un vent sensiblement nul, le 9 juillet, entre 4 et 6 heures
du matin. Les vols ont été accomplis au-dessus d'une aire plâtrée
établie pour le contrôle et présentant une profondeur de 23 mètres.
Les commissaires officiels ont d'abord enregistré deux vols,
l'un de llm98 et l'autre de llm59, qui ne satisfaisaient pas aux
conditions strictes du règlement, l'appareil de Poulain étant
parti chaque fois, non pas de la ligne de départ tracée, mais d'un
point quelconque situé à l'intérieur de l'aire plâtrée.
Le second essai a donné les résultats suivants :
1° Un vol de 10m 54, de la ligne de départ au point d'arrivée, cor-
respondant à un envol total de llm 72 dans le sens sud-nord ;
2° Un vol de llm 46, de la ligne de départ au point d'arrivée, cor-
respondant à un envol total de 12m 30 dans le sens nord-sud.
La hauteur du vol était d'environ 1 mètre à lm50 au-dessus
du sol.
Ce second essai était tout à fait concluant, et, cette fois, les
commissaires ont attribué le prix Peugeot à Poulain, sans contes-
tation possible. L'appareil n'a nullement été endommagé, bien
que sa vitesse, au moment du « décollage », atteignît environ
40 kilom.-heure.
M. Robert Peugeot, qui se trouvait présent, a aussitôt décidé
Une disposition généralement adoptée, et qui a les plus heu-
reuses conséquences, est celle qui oblige les constructions à ne
s'établir qu'en retrait — quelquefois en fort retrait — sur l'ali-
gnement de la rue, même en pleine ville, et pour les blocs de
maisons de rapport ou de constructions industrielles, aussi bien
que dans les quartiers de plaisance. C'est ainsi qu'il n'est pas
rare de voir une rue de 20 mètres, large en réalité de 40, parce
que les maisons sont en retrait de 10 mètres sur l'alignement.
L'espace ainsi laissé libre est occupé par des jardins d'agrément
sur lesquels donnent de très vastes balcons débordants, rompant
la monotonie de l'alignement et recouverts le plus souvent de
plantes grimpantes ('). Outre le grand agrément procuré par la
présence de toute cette verdure, ce système a un grand avantage.
Quand, pour une raison ou pour une autre — par exemple
lorsque, de rue à villas, elle se transforme en voie commerciale
ou industrielle — le trafic augmente, rien n'est plus facile que de
supprimer les jardins et d'élargir la chaussée. On n'est pas
arrêté alors par l'impossibilité de démolir toute une rue ou par
le coût exeessi^de ce travail. D'ailleurs, cette transformation se
fait automatiquement. Lorsqu'une boutique s'établit, elle com-
mence par restreindre le jardin aux dimensions d'une corbeille,
puis elle le supprime tout à fait, et ainsi la rue se trouve élargie.
En ce qui concerne les détails d'établissement des chaussées et
trottoirs, il est fait un très large emploi de l'asphalte et du
bitume; celui-ci remplace même quelquefois le premier dans la
confection des chaussées. On pose alors deux couches, épaisses
chacune de 1,5 à 2 centimètres.
Une particularité à signaler aussi est le pavage mosaïque des
chaussées et des trottoirs. Il est établi avec de petits blocs de
pierre (de 8 à 10 centimètres de côté pour les chaussées, et de 4 à
5 centimètres pour les trottoirs) posés sur un lit de sable fin, le
plus souvent selon des dessins en arcs de cercle ou en éventail (1).
Le coût de semblables pavages est moins élevé que celui des
pavages ordinaires. Ils sont plus roulants et résistent fort bien à
des roulages d'intensité moyenne. Plus lisses que les pavages
ordinaires, ils sont plus propres et leur entretien est plus facile.
Par la diversité des coloris des pierres, ce pavage permet d'ob-
tenir pour les trottoirs des dessins qui égayent l'aspect des rues.
C'est là un système qu'il conviendrait fort, à notre avis, d'appli-
quer au moins aux tournants de nos routes à forte circulation
automobile. La construction en est très simple et se fait directe-
ment sur une chaussée macadamisée, qu'on se garde bien de bou-
leverser, afin de conserver une base dont la stabilité soit assurée.
Il y aurait encore nombre de détails intéressants à citer,
notamment en ce qui touche l'organisation des transports en
commun, les systèmes d'indication des rues et places, etc. Le
cadre de cet article ne le permettant pas, nous nous proposons
d'y revenir ultérieurement. G g es 1\1 ESI\'AIID,
Georges MESNARD,
Ingénieur des Arts et Manufactures.
VARIÉTÉS
Le Concours de l'Aviette (Prix Peugeot)
gagné par G. Poulain, le 9 juillet 1921.
M. Robert Peugeot, l'un des dirigeants de la maison de con-
struction de cycles et automobiles du même nom, avait fondé un
prix de 10000 francs pour le premier aviateur qui, utilisant un
appareil mû par sa force musculaire exclusivement, parviendrait
à réaliser un vol de 10 mètres en ligne droite, entre deux lignes
de départ et d'arrivée déterminées.
Depuis quelque temps, le coureur cycliste Gabriel Poulain
essayait de réaliser ces conditions, au moyen d'une bicyclette
munie de deux plans sustentateurs étudiés par les Etablisse-
ments Nieuport, et à laquelle il a donné le nom d'« Aviette ». Le
9 juillet dernier, il a réussi, deux fois de suite, un vol supérieur
aux dix mètres exigés, qui lui ont valu, par conséquent, d'être
proclamé vainqueur du prix Peugeot. Cette date mérite d'être
retenue, si modeste que semble la performance de Poulain, car
elle marque le premier succès dans une branche de l'aviation qui
peut, elle aussi, faire des progrès sensationnels, d'ici un petit
(1) Que dire de ceux de nos propriétaires qui insèrent dans leurs baux une clause
interdisant les plantes sur les fenêtres?
(2) Dans les régions riches, en Rhénanie notamment, les routes principales sont
ainsi revêtues.
nombre d'années. Par une curieuse coïncidence, c'est à Paris
que Poulain a gagné le prix Peugeot, dans ce même Bois de Bou-
logne, et tout près de l'endroit où, le 10 septembre 1906, Santos-
Dumont réalisa cet autre exploit, qui parut alors merveilleux, de
voler sur quelques mètres avec un aéroplane à moteur.
L'appareil de G. Poulain est constitué par une bicyclette (roue
avant de om 70, roue arrière de Om 60), munie d'une surface portante
FIG. 1. — ue de l'aviette, montrant la disposition de la voilure.
totale de 12m 08, comprenant un plan supérieur de 6 mètres X lm 20
et un plan inférieur de 4 mètres X lm22, décalé par rapport au
plan supérieur de 0m 70 dans le sens horizontal, et distant de
lm 20 du plan supérieur; poids total de l'appareil, 17 kilogr. (poids
de G. Poulain, 74 kilogr.). La charge de la voilure ressort ainsi
à 7kg 6 environ par mètre carré.
Un déclenchement commandé par un « bowden » permet de
faire entrer en jeu simultanément les deux surfaces portantes
sous un angle d'incidence d'environ 6 degrés. Les figures 1 et 2
montrent la fixation de ces surfaces sur la bicyclette.
Les essais ont eu lieu en face de l'entrée principale de l'hippo-
FIG. 2. — Vue prise pendant un des vols de G. Poulain,
le 9 juillet 1921.
drome de Longchamp, sur un terrain sensiblement horizontal et
avec un vent sensiblement nul, le 9 juillet, entre 4 et 6 heures
du matin. Les vols ont été accomplis au-dessus d'une aire plâtrée
établie pour le contrôle et présentant une profondeur de 23 mètres.
Les commissaires officiels ont d'abord enregistré deux vols,
l'un de llm98 et l'autre de llm59, qui ne satisfaisaient pas aux
conditions strictes du règlement, l'appareil de Poulain étant
parti chaque fois, non pas de la ligne de départ tracée, mais d'un
point quelconque situé à l'intérieur de l'aire plâtrée.
Le second essai a donné les résultats suivants :
1° Un vol de 10m 54, de la ligne de départ au point d'arrivée, cor-
respondant à un envol total de llm 72 dans le sens sud-nord ;
2° Un vol de llm 46, de la ligne de départ au point d'arrivée, cor-
respondant à un envol total de 12m 30 dans le sens nord-sud.
La hauteur du vol était d'environ 1 mètre à lm50 au-dessus
du sol.
Ce second essai était tout à fait concluant, et, cette fois, les
commissaires ont attribué le prix Peugeot à Poulain, sans contes-
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