Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A54,N9,T105). 1934/09/01 (A54,N9,T105).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6485369z
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
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- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 196
- .......... Page(s) .......... 197
- .......... Page(s) .......... 197
- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 199
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 204
- ANNONCES: Informations diverses.
ler SEPTEMBRE 1934 LE GENIE CIVIL 193
upposons que les lectures sur la machine aient donné :
Montant du déséquilibre dans le plan H (lecture
en gr-cm-cm divisée par la distance HI
e?cm) f— 430 gr - cm.
pStti.on de ce déséquilibre 2000
M e ce esequl 1 re.
ontant du déséquilibre dans le plan I g = 340 gr - cm.
POsItIon angulaire 125°
PO'3ition angulaire. 1250
Et supposons que les dimensions de la pièce soient :
D = 10 crri A = 30 cm D'=8cm.
H faut déterminer :
d I" La résultante l dans le plan J des deux composantes provenant
u transfert, dans ce plan, des forces f et g ;
20 La résultante n, dans le plan K, des deux composantes prove-
nant du transfert, dans ce dernier plan, des mêmes forces et g.
10 En prenant les moments par rapport à Ot, de façon à éliminer m :
a) De t et de la composante inconnue lt, on a :
il composante 7t est dans la même direction que f, soit à 2000, tandis
Eue la composante h est à l'opposé de g, soit à : 1250 + 180° = 305° (les
forces g et lt étant des deux côtés opposés par rapport à OJ.
b D composant graphiquement /, à 2000 et lt à 3050 (fig. 27), on
obtient la résultante cherchée dans le plan J :
Z = 530 gr-cm à 215°.
20 On calcule de même la résultante m dans le second plan de cor-
rection K.
IOn a ainsi en gr-cm les deux balourds 1 et m dans les deux
Plans d'équilibrage, d'où l'on déduit les masses à enlever X et fi, pour
un distance déterminée r, et rit de chacune d'elles, à l'axe de rota-
t: M *rt = Z, \Lr± = m).
Pour éviter les calculs ci-dessus, les constructeurs ont établi
différents appareils à calculer fort ingénieux, dans le détail
(je squels nous ne pouvons entrer ici.
De leur côté, les usagers utilisent pour les travaux en série des
tableaux et des abaques donnant directement pour les différentes
ectures relevées sur la machine, soit le poids de matière à ajou-
ter Ou enlever, soit les dimensions des trous à forer, et pour
éviter tout calcul, ces abaques donnent fréquemment les deux
composantes l et 1 et m et m , dans chacun des deux plans de
correction. 2 J t
b APPlications. - Le champ d'application des machines à équili-
brer est extrêmement étendu, depuis le petit rotor du moteur
aspirateur et le bol de la centrifugeuse, jusqu'aux unités
of centr i fugeuse, jusqu'aux unités
Prêtes de turbines ou de turbo-
cornpresseurs, depuis les masses de
quelques centaines de grammes, jus-
ÓU aux ensembles de plusieurs tonnes.
Qha(ïUe constructeur a établi différents
types, en appropriant chacun d'eux
aux "sages auxquels il le destine.
D Une façon générale, on préfère les
mes à berceau pour les petites et
lltoyennes Pièces dont le diamètre n'est
di par rapport aux
pas - par rapport aux
jasions longitudinales.
Pour les petites pièces : induits de
petIts moteurs, arbres de machines à
frane vitesse, comme les machines
a bois et à rectifier, arbres gyro-
L Piques, les firmes Schenck, Olsen,
Losekausen ont établi des machines
de ppetites dimensions à berceau.
p our les pièces moyennes, comme
cellû
FIG. 27.
"oi' qu' équilibre l'industrie automobile : arbres-vilebrequins,
avaants, etc., les machines à berceau présentent encore des
Gistages, avec les modèles établis par les constructeurs
Gish0' ^sen» Losenhausen et Schenck. Pour les dimensions
plu * lt, Olsen, Losenhausen et Schenck. Pour les dimensions
Plus "npolrtantes : arbres de cardan de l'automobile, induits
de etc.,. on préfère souvent les machines à
moteurs, etc., on préfère souvent les mac h ines à
paliers astiques, telles que celles des types Schenck et Trebel.
Enfin, pour les pièces très lourdes : rotors de turbines et
turbo-compresseurs, induits de moteurs de traction, de souf-
flantes ou d'extraction, il ne peut plus s'agir de machines à
berceau à paliers ouverts, à cause des forces centrifuges mises
en jeu, qui soulèveraient les pièces hors des supports. Un seul
type de machines est alors utilisable, c'est l'équilibreuse à
paliers élastiques fermés, genre Schenck.
Ainsi les constructeurs, dans une branche relativement
récente comme l'équilibrage dynamique, ont su mettre à la dispo-
sition de l'industrie mécanique toute une gamme de machines
adaptées aux diverses conditions d'emploi, et il n'est, pour ainsi
dire, plus de problème d'équilibrage, aussi délicat soit-il, qui
n'ait reçu une solution satisfaisante, sous réserve, dans certains
cas, d'avoir éliminé, préalablement à l'équilibrage, certaines
influences perturbatrices pouvant provenir, par exemple, de
déformations élastiques des pièces créant un fouettement en
cours d'opération (').
A. ANTONI,
Ingénieur des Arts et Manufactures.
TRAVAUX PUBLICS
PONT-ROUTE EN BÉTON ARMÉ
SUR LA LIGNE DE REDING A IGNEY-AVRICOURT
sur le Réseau d'Alsace et de Lorraine.
La route nationale n° 4, de Paris à Strasbourg, traverse la
gare de Réding (à 3 km environ de Sarrebourg). L'ouvrage, con-
struit en 1876 pour livrer passage à cette route (fig. 1), était depuis
longtemps insuffisant, tant pour la circulation automobile que
pour l'exploitation ferroviaire. Plusieurs accidents s'étaient pro-
duits, la route présentant à cet endroit des courbes et contre-
courbes de faibles rayons; le tablier métallique, d'un type très
ancien, montrait de nombreuses traces de fatigue. D'autre part,
t-sbo, Îq Ancieln~ on
FIG. 1. — Plan de situation du pont-route de Réding.
un allongement de l'ouvrage devenait nécessaire pour permettre
la pose de voies supplémentaires prévues dans le projet d'agran-
dissement de la gare.
Comme la remise en état et l'allongement du pont auraient
entraîné des dépenses considérables, sans apporter d'améliora-
tion au tracé de la route, on décida la reconstruction totale de
l'ouvrage, et la rectification du tracé aux abords.
En 1932, le Réseau d'Alsace et de Lorraine ouvrit un concours,
sur la base d'un avant-projet établi dans ses bureaux d'études, la
plus grande latitude étant laissée aux concurrents en ce qui con-
cernait le type et les matériaux à utiliser pour la travée centrale.
Des neuf entreprises consultées, cinq ont présenté des projets
en charpente métallique et quatre des projets en béton armé. Le
projet en béton armé des Etablissements Zublin et Perrière, de
Strasbourg, était le moins coûteux ; l'entretien de l'ouvrage pro-
(1) Voir, à ce sujet, l'étude précitée de M. Delanghe dans le Génie Civil
du 20 juillet 1929.
upposons que les lectures sur la machine aient donné :
Montant du déséquilibre dans le plan H (lecture
en gr-cm-cm divisée par la distance HI
e?cm) f— 430 gr - cm.
pStti.on de ce déséquilibre 2000
M e ce esequl 1 re.
ontant du déséquilibre dans le plan I g = 340 gr - cm.
POsItIon angulaire 125°
PO'3ition angulaire. 1250
Et supposons que les dimensions de la pièce soient :
D = 10 crri A = 30 cm D'=8cm.
H faut déterminer :
d I" La résultante l dans le plan J des deux composantes provenant
u transfert, dans ce plan, des forces f et g ;
20 La résultante n, dans le plan K, des deux composantes prove-
nant du transfert, dans ce dernier plan, des mêmes forces et g.
10 En prenant les moments par rapport à Ot, de façon à éliminer m :
a) De t et de la composante inconnue lt, on a :
il composante 7t est dans la même direction que f, soit à 2000, tandis
Eue la composante h est à l'opposé de g, soit à : 1250 + 180° = 305° (les
forces g et lt étant des deux côtés opposés par rapport à OJ.
b D composant graphiquement /, à 2000 et lt à 3050 (fig. 27), on
obtient la résultante cherchée dans le plan J :
Z = 530 gr-cm à 215°.
20 On calcule de même la résultante m dans le second plan de cor-
rection K.
IOn a ainsi en gr-cm les deux balourds 1 et m dans les deux
Plans d'équilibrage, d'où l'on déduit les masses à enlever X et fi, pour
un distance déterminée r, et rit de chacune d'elles, à l'axe de rota-
t: M *rt = Z, \Lr± = m).
Pour éviter les calculs ci-dessus, les constructeurs ont établi
différents appareils à calculer fort ingénieux, dans le détail
(je squels nous ne pouvons entrer ici.
De leur côté, les usagers utilisent pour les travaux en série des
tableaux et des abaques donnant directement pour les différentes
ectures relevées sur la machine, soit le poids de matière à ajou-
ter Ou enlever, soit les dimensions des trous à forer, et pour
éviter tout calcul, ces abaques donnent fréquemment les deux
composantes l et 1 et m et m , dans chacun des deux plans de
correction. 2 J t
b APPlications. - Le champ d'application des machines à équili-
brer est extrêmement étendu, depuis le petit rotor du moteur
aspirateur et le bol de la centrifugeuse, jusqu'aux unités
of centr i fugeuse, jusqu'aux unités
Prêtes de turbines ou de turbo-
cornpresseurs, depuis les masses de
quelques centaines de grammes, jus-
ÓU aux ensembles de plusieurs tonnes.
Qha(ïUe constructeur a établi différents
types, en appropriant chacun d'eux
aux "sages auxquels il le destine.
D Une façon générale, on préfère les
mes à berceau pour les petites et
lltoyennes Pièces dont le diamètre n'est
di par rapport aux
pas - par rapport aux
jasions longitudinales.
Pour les petites pièces : induits de
petIts moteurs, arbres de machines à
frane vitesse, comme les machines
a bois et à rectifier, arbres gyro-
L Piques, les firmes Schenck, Olsen,
Losekausen ont établi des machines
de ppetites dimensions à berceau.
p our les pièces moyennes, comme
cellû
FIG. 27.
"oi' qu' équilibre l'industrie automobile : arbres-vilebrequins,
avaants, etc., les machines à berceau présentent encore des
Gistages, avec les modèles établis par les constructeurs
Gish0' ^sen» Losenhausen et Schenck. Pour les dimensions
plu * lt, Olsen, Losenhausen et Schenck. Pour les dimensions
Plus "npolrtantes : arbres de cardan de l'automobile, induits
de etc.,. on préfère souvent les machines à
moteurs, etc., on préfère souvent les mac h ines à
paliers astiques, telles que celles des types Schenck et Trebel.
Enfin, pour les pièces très lourdes : rotors de turbines et
turbo-compresseurs, induits de moteurs de traction, de souf-
flantes ou d'extraction, il ne peut plus s'agir de machines à
berceau à paliers ouverts, à cause des forces centrifuges mises
en jeu, qui soulèveraient les pièces hors des supports. Un seul
type de machines est alors utilisable, c'est l'équilibreuse à
paliers élastiques fermés, genre Schenck.
Ainsi les constructeurs, dans une branche relativement
récente comme l'équilibrage dynamique, ont su mettre à la dispo-
sition de l'industrie mécanique toute une gamme de machines
adaptées aux diverses conditions d'emploi, et il n'est, pour ainsi
dire, plus de problème d'équilibrage, aussi délicat soit-il, qui
n'ait reçu une solution satisfaisante, sous réserve, dans certains
cas, d'avoir éliminé, préalablement à l'équilibrage, certaines
influences perturbatrices pouvant provenir, par exemple, de
déformations élastiques des pièces créant un fouettement en
cours d'opération (').
A. ANTONI,
Ingénieur des Arts et Manufactures.
TRAVAUX PUBLICS
PONT-ROUTE EN BÉTON ARMÉ
SUR LA LIGNE DE REDING A IGNEY-AVRICOURT
sur le Réseau d'Alsace et de Lorraine.
La route nationale n° 4, de Paris à Strasbourg, traverse la
gare de Réding (à 3 km environ de Sarrebourg). L'ouvrage, con-
struit en 1876 pour livrer passage à cette route (fig. 1), était depuis
longtemps insuffisant, tant pour la circulation automobile que
pour l'exploitation ferroviaire. Plusieurs accidents s'étaient pro-
duits, la route présentant à cet endroit des courbes et contre-
courbes de faibles rayons; le tablier métallique, d'un type très
ancien, montrait de nombreuses traces de fatigue. D'autre part,
t-sbo, Îq Ancieln~ on
FIG. 1. — Plan de situation du pont-route de Réding.
un allongement de l'ouvrage devenait nécessaire pour permettre
la pose de voies supplémentaires prévues dans le projet d'agran-
dissement de la gare.
Comme la remise en état et l'allongement du pont auraient
entraîné des dépenses considérables, sans apporter d'améliora-
tion au tracé de la route, on décida la reconstruction totale de
l'ouvrage, et la rectification du tracé aux abords.
En 1932, le Réseau d'Alsace et de Lorraine ouvrit un concours,
sur la base d'un avant-projet établi dans ses bureaux d'études, la
plus grande latitude étant laissée aux concurrents en ce qui con-
cernait le type et les matériaux à utiliser pour la travée centrale.
Des neuf entreprises consultées, cinq ont présenté des projets
en charpente métallique et quatre des projets en béton armé. Le
projet en béton armé des Etablissements Zublin et Perrière, de
Strasbourg, était le moins coûteux ; l'entretien de l'ouvrage pro-
(1) Voir, à ce sujet, l'étude précitée de M. Delanghe dans le Génie Civil
du 20 juillet 1929.
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