Titre : Impressions : projets de lois, propositions, rapports, etc. / Chambre des députés
Auteur : France. Chambre des députés (1876-1942). Auteur du texte
Éditeur : Cerf et fils (Versailles)
Éditeur : A. QuantinA. Quantin (Paris)
Éditeur : MotterozMotteroz (Paris)
Éditeur : MartinetMartinet (Paris)
Éditeur : Imprimerie de la Chambre des députésImprimerie de la Chambre des députés (Paris)
Date d'édition : 1914-07-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41372946v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 106373 Nombre total de vues : 106373
Description : 08 juillet 1914 08 juillet 1914
Description : 1914/07/08 (T6,N287). 1914/07/08 (T6,N287).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : conditions spécifiques d'utilisation (sous convention 022)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6462705x
Source : Bibliothèque et Archives de l'Assemblée nationale, 2012-307883
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- 165 - N3 287
] ai liberté du foyer. Telle est l'idée que j'ai soutenue à plusieurs reprises devant la Chambre,
notamment pour les patentes, et qui a été adoptée par le Sénat.
En matière budgétaire, je demande un contrôle très rigoureux, une gestion plus
économique,, une plus grande discipline de la dépense, plus de ponctualité dans l'étude des
prévisions et plus de célérité dans la critique des exercices clos, avec la sanction des
responsabilités.
Partisan de toutes les mesures de sollicitude et de prévoyance sociale, je poursuivrai
leur. développement harmonieux dans la mesure des capacités financières de l'État et du
contribuable ; je m'opposerai à toutes les réformes qui, sous couleur de tutelle sociale,
constitueraient une marche funeste vers l'étatisme, les monopoles industriels et toutes les
innovations qui, en concurrençant les libres initiatives, ruineraient les finances publiques
sans profit pour personne.
Partisan de toutes les libertés qui sont la. raison d'être de la République : liberté du
commerce, de l'industrie, du travail, de la conscience, des croyances, des opinions philoso-
phiques, je m'élève- contre lie monopole de l'enseignement, en faveur d'un enseignement
public laïque neutre et d'un enseignement privé libre, dans la garantie de l'égalité des
capacités et des diplômes, les instituteurs libres déjà en fonctions étant, en vertu de leurs
droits acquis, exemptés de toute obligation nouvelle.
Je ne m'oppose pas à un contrôle de l'État sur l'enseignement libre, mais à la condition
expresse que ce contrôle ne soit pas une restriction de la liberté.
Aujourd'hui comme hier, je veux travailler à la grandeur, à la prospérité de mon pays,
à l'expansion de notre grand port, de notre commerce et de nos industries ; obtenir de
nouvelles franchises douanières, métropolitaines et coloniales, et, laissant au second plan
les vaines querelles politiques, m'appliquer plus que jamais à cette partie trop dédaignée de
la fonction parlementaire qui est sa tâche réaliste et positive de contrôle et de gestion des
intérêts nationaux.
Je veux le maximum de puissance pour l'initiative individuelle, dans le maximum de
liberté.
Je veux, avec le concours des hommes de bien de toutes les nuances, sortir de l'ère de
désordre, de-défaillance, de compromission et de scandale où une politique imprévoyante
et égoïste a jeté la République.
Je veux avec eux faire prévaloir ce qui fut la doctrine constante de notre parti, en
faisant régner partout, dans l'ordre et la paix civile, les principes tutélaires de la séparation
des pouvoirs et des Droits de l'homme et du citoyen, le respect des lois, de la discipline
morale des dirigeants qui, seuls, peuvent assurer l'intérêt supérieur du pays, sa grandeur et
son avenir.
.1. THIERRY.
4' Circonscription de MARSEILLE.
M. CHEVILLON
Citoyens,
Encouragé par les nombreuses sympathies de tous les républicains autorisés de la
circonscription-, je me présente a nouveau devant vous.
Sans crainte, je vous livre mes actes et mes votes, vous les trouverez toujours inspirés
par le désir de servir utilement mon pays et la démocratie.
] ai liberté du foyer. Telle est l'idée que j'ai soutenue à plusieurs reprises devant la Chambre,
notamment pour les patentes, et qui a été adoptée par le Sénat.
En matière budgétaire, je demande un contrôle très rigoureux, une gestion plus
économique,, une plus grande discipline de la dépense, plus de ponctualité dans l'étude des
prévisions et plus de célérité dans la critique des exercices clos, avec la sanction des
responsabilités.
Partisan de toutes les mesures de sollicitude et de prévoyance sociale, je poursuivrai
leur. développement harmonieux dans la mesure des capacités financières de l'État et du
contribuable ; je m'opposerai à toutes les réformes qui, sous couleur de tutelle sociale,
constitueraient une marche funeste vers l'étatisme, les monopoles industriels et toutes les
innovations qui, en concurrençant les libres initiatives, ruineraient les finances publiques
sans profit pour personne.
Partisan de toutes les libertés qui sont la. raison d'être de la République : liberté du
commerce, de l'industrie, du travail, de la conscience, des croyances, des opinions philoso-
phiques, je m'élève- contre lie monopole de l'enseignement, en faveur d'un enseignement
public laïque neutre et d'un enseignement privé libre, dans la garantie de l'égalité des
capacités et des diplômes, les instituteurs libres déjà en fonctions étant, en vertu de leurs
droits acquis, exemptés de toute obligation nouvelle.
Je ne m'oppose pas à un contrôle de l'État sur l'enseignement libre, mais à la condition
expresse que ce contrôle ne soit pas une restriction de la liberté.
Aujourd'hui comme hier, je veux travailler à la grandeur, à la prospérité de mon pays,
à l'expansion de notre grand port, de notre commerce et de nos industries ; obtenir de
nouvelles franchises douanières, métropolitaines et coloniales, et, laissant au second plan
les vaines querelles politiques, m'appliquer plus que jamais à cette partie trop dédaignée de
la fonction parlementaire qui est sa tâche réaliste et positive de contrôle et de gestion des
intérêts nationaux.
Je veux le maximum de puissance pour l'initiative individuelle, dans le maximum de
liberté.
Je veux, avec le concours des hommes de bien de toutes les nuances, sortir de l'ère de
désordre, de-défaillance, de compromission et de scandale où une politique imprévoyante
et égoïste a jeté la République.
Je veux avec eux faire prévaloir ce qui fut la doctrine constante de notre parti, en
faisant régner partout, dans l'ordre et la paix civile, les principes tutélaires de la séparation
des pouvoirs et des Droits de l'homme et du citoyen, le respect des lois, de la discipline
morale des dirigeants qui, seuls, peuvent assurer l'intérêt supérieur du pays, sa grandeur et
son avenir.
.1. THIERRY.
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M. CHEVILLON
Citoyens,
Encouragé par les nombreuses sympathies de tous les républicains autorisés de la
circonscription-, je me présente a nouveau devant vous.
Sans crainte, je vous livre mes actes et mes votes, vous les trouverez toujours inspirés
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