Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-01-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 janvier 1921 06 janvier 1921
Description : 1921/01/06 (T17,N1643). 1921/01/06 (T17,N1643).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6425376f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
o 1643
Jeudi 6 janvier 1921
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprinés en petits caractères Les articles
k traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
=
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le désarmement des
gardes d'habitants (Frankfurter Zei-
tung, H. von Gerlach dans Welt am
Montag). - La revision du Traité de
Versailles (G. Foertsch dans Kreuz-Zei-
tung). - La politique suédoise : l'orien-
tation vers la France (Deutsche Allye-
meine Zeitutig).
PRESSE ANGLAISE. - Le désarmement des
gardes d'habitants. - La réunion des
Premiers Ministeas Alliés (Daily Chroni-
cle, Times). - La réduction des arme-
ments navals (Manchester Guardian) ;
le discours dl Lord Grey à Glasgow
(Daily News, Daily Chronicle).
PRESSE AUTRICHIENNE. - Le désarmement
des gardes d'habitants (Wiener Morgen-
Zeitung).
PRESSE ITALIENNE. - Le désarmement de
l'Allemagne (Tempo).
-——————————— ————————————
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LE DESARMEMENT DES GARDES
D'HABITANTS. - PRESSE ALLEMANDE. - La
manière dont procède, au sujet de la po-
lice, la commission présidée par le général
Nollet est extrêmement surprenante. Car,
après avoir, dans les premiers jours d'octo-
bre, approuvé le plan de réorganisation du
gouvernement allemand, elle a attendu jus-
qu'au 23 décembre, c'est-à-dire huit jours à
peine, avant l'expiration du délai fixé par le
protocole militaire de Spa, pour protester
contre l'exécution pratique du nouveau rè-
glement. Il faut en vérité être fort optimis-
te pour ne pas croire qu'elle n'ait volontai-
rement rien fait pour éviter de mettre l'Al-
lemagne dans une situation fort désagréa-
ble. Il est donc infiniment excusable de dou-
ter aujourd'hui de la bonne volonté d'une
commission présidée par un Français,
quand nous venons d'apprendre, il y a deux
jours, la démarche par laquelle le gouver-.
nement français cherche à lier des réser-
ves d'ordre général à la funeste question
des criminels de guerre que tl on a définiti-
vement déclarée à Spa être du ressort de la
justice.
Au sujet, des gardes d'habitants, la Com-
mission de contrôle aurait pu et aurait du
également procéder d'une autre manière.
Il est vrai que le blâme s'adresse aussi au
gouvernement allemand, qui, après avoir
décidé de l'attitude qu'il prendrait, n'aurait
pas dù admettre les objections de la Com-
mission de contrôle, mais aurait dû, au
temps opportun, soit par l'intermédiaire de
la Commission, soit par voie diplomatique,
obtenir que les gouvernements alliés pris-
sent en considération les difficultés devant
lesquelles il se trouvait. Mais la responsa-
bilité en retombe pour la plus grande part
sur la Commission de contrôle des Alliés,
qui a presque laissé passer le terme fixé,
pour adresser son rapport aux gouverne-
ments de l'Entente, si bien qu'il n'a pas été
possible d'aboutir à un règlement définitif
de la question par voie diplomatique avant
le jour critique du fcr janvier. Même sans
parler de mauvaise volonté, la manière dont
procède la Commission prouve que dans les
rapports des Alliés avec le gouvernement
allemand, il manque quelque chose d'essen-
tiel : on ne travaille pas avec les autorités
allemandes, mais contre-elles, et cela parce
que l'on doute toujours de la loyauté des
chefs de l'Empire. On ne se rend pas comp-
te que les ministres responsables de l'Em-
pire allemand ont la volonté très loyale
d'exécuter le mieux possible le traité de
paix et que la meilleure manière de les sou
tenir dans leurs efforts, est de leur dire
franchement les quelques soupçons que l'on
peut avoir.
On ne sait pas encore à l'étranger à quel
point le Gouvernement d'empire est faible
— cela, on a honte die l'avouer - et on
ignore que bien des choses se passent en
Allemagne qui sont dissimulées aux minis-
tres responsables par leurs sous-ordres.
Sur bien des points, les Gouvernements
étrangers sont mieux renseignés que le
Cabinet d'empire et le mieux serait de faire
connaître immédiatement au Gouverne-
ment allemand ce que l'on sait ou croit sa-
voir.
La crise du désarmement, qu'il eût été si
facile d'éviter, a failli tout gâter. Et cela a
éveillé quelque inquiétude dans les Spays
où la froide raison sait dominer les senti-
ments. On nous apprend maintenant que
l'Angleterre s'efforce de donner une tour-
nure plus calme à la question du désarme-
ment. Personne ne doit s'étonner de la cri-
tique toute amicale que l'Angleterre adresse
à ce sujet à la méthode suivie par les alliés
français, car cette méthode est responsable
de ce que le monde ait été, du jour au len-
demain, placé devant des décisions alar-
mantes ; mais ce serait commettre une er-
reur que de croire à un changement d'opi-
nion chez les Alliés. Ils peuvent différer
d'avis sur la méthode à employer, mais ils
restent d'accord quant au but à atteindre.
A ce sujet, toutes les déclarations faites jus-
qu'ici par le Gouvernement anglais ne lais-
sent aucun doute ; le devoir du Gouverne-
ment allemand est de s'en rendre compte
et d'agir en conséquence. Le danger de
l'occupation est momentanément conjuré,
mais il existe toujours et l'Allemagne ne
pourra y échapper que si l'attitude du Gou-
vernement ne laisse subsister aucun doute
sur sa bonne voonté et son absolue loyau-
té et si toutes les autorités sans distinc-
*"ui. se soumettent aux décisions que Be-
n se trouvera forcé de prendre.
FRANKFURTER ZEITUNG. 3. 1. soir.
- Nous passons d'une année sombre
dans une autre plus sombre. Il semble im-
possible de parer à la détresse financière.
Personne ne se demande plus si nous fe-
rons faillite mais seulement quand nous
ferons faillite.
Il serait injuste de faire supporter uni-
quement par le gouvernement actuel la res-
ponsabilité de la situation désespérée de
l'Allemagne. La faute principale incombe
à Guillaume et à son Bethmann, qui nous
ont précipité dans une partie perdue d'a-
vance, à Ludendorf et Helfferich qui ne
nous en ont pas tirés Lorsqu'il était temps
encore.
Ceci ne décharge pas le gouvernement
actuel, dont la principale faute est la fai-
blesse.
Dans ces dernières semaines, il a été
échangé un nombre si considérable de no-
tes que le politicien de carrière lui-même a
du mal à s'y reconnaître. Dans beaucoup de
ces notes, le bon droit était ouvertement
pour l'Allemagne. Dans d'autres questions,
par exemple pour la police de sûreté, on
peut différer d'opinion. Mais où l'Entente a
incontestablement raison, c'est pour les gar-
des d'habitants. D'après l'accord de Spa,
elles devaient être complètement désarmées
au 31 décembre. Cela n'a pas été fait. Nous
n'avons pas rempli nos obligations sur un
point où cela nous était possible. Dans
quelle mesure voulions-nous les remplir, ou
pour m'exprimer d'une façon tout à fait
correcte, la crainte de la Bavière ne nous
l'a-t-elle pas permis ?
Le Dr Simons a mis son nom estimable
au bas de documents fâcheux. Je considère
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
o 1643
Jeudi 6 janvier 1921
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprinés en petits caractères Les articles
k traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
=
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le désarmement des
gardes d'habitants (Frankfurter Zei-
tung, H. von Gerlach dans Welt am
Montag). - La revision du Traité de
Versailles (G. Foertsch dans Kreuz-Zei-
tung). - La politique suédoise : l'orien-
tation vers la France (Deutsche Allye-
meine Zeitutig).
PRESSE ANGLAISE. - Le désarmement des
gardes d'habitants. - La réunion des
Premiers Ministeas Alliés (Daily Chroni-
cle, Times). - La réduction des arme-
ments navals (Manchester Guardian) ;
le discours dl Lord Grey à Glasgow
(Daily News, Daily Chronicle).
PRESSE AUTRICHIENNE. - Le désarmement
des gardes d'habitants (Wiener Morgen-
Zeitung).
PRESSE ITALIENNE. - Le désarmement de
l'Allemagne (Tempo).
-——————————— ————————————
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LE DESARMEMENT DES GARDES
D'HABITANTS. - PRESSE ALLEMANDE. - La
manière dont procède, au sujet de la po-
lice, la commission présidée par le général
Nollet est extrêmement surprenante. Car,
après avoir, dans les premiers jours d'octo-
bre, approuvé le plan de réorganisation du
gouvernement allemand, elle a attendu jus-
qu'au 23 décembre, c'est-à-dire huit jours à
peine, avant l'expiration du délai fixé par le
protocole militaire de Spa, pour protester
contre l'exécution pratique du nouveau rè-
glement. Il faut en vérité être fort optimis-
te pour ne pas croire qu'elle n'ait volontai-
rement rien fait pour éviter de mettre l'Al-
lemagne dans une situation fort désagréa-
ble. Il est donc infiniment excusable de dou-
ter aujourd'hui de la bonne volonté d'une
commission présidée par un Français,
quand nous venons d'apprendre, il y a deux
jours, la démarche par laquelle le gouver-.
nement français cherche à lier des réser-
ves d'ordre général à la funeste question
des criminels de guerre que tl on a définiti-
vement déclarée à Spa être du ressort de la
justice.
Au sujet, des gardes d'habitants, la Com-
mission de contrôle aurait pu et aurait du
également procéder d'une autre manière.
Il est vrai que le blâme s'adresse aussi au
gouvernement allemand, qui, après avoir
décidé de l'attitude qu'il prendrait, n'aurait
pas dù admettre les objections de la Com-
mission de contrôle, mais aurait dû, au
temps opportun, soit par l'intermédiaire de
la Commission, soit par voie diplomatique,
obtenir que les gouvernements alliés pris-
sent en considération les difficultés devant
lesquelles il se trouvait. Mais la responsa-
bilité en retombe pour la plus grande part
sur la Commission de contrôle des Alliés,
qui a presque laissé passer le terme fixé,
pour adresser son rapport aux gouverne-
ments de l'Entente, si bien qu'il n'a pas été
possible d'aboutir à un règlement définitif
de la question par voie diplomatique avant
le jour critique du fcr janvier. Même sans
parler de mauvaise volonté, la manière dont
procède la Commission prouve que dans les
rapports des Alliés avec le gouvernement
allemand, il manque quelque chose d'essen-
tiel : on ne travaille pas avec les autorités
allemandes, mais contre-elles, et cela parce
que l'on doute toujours de la loyauté des
chefs de l'Empire. On ne se rend pas comp-
te que les ministres responsables de l'Em-
pire allemand ont la volonté très loyale
d'exécuter le mieux possible le traité de
paix et que la meilleure manière de les sou
tenir dans leurs efforts, est de leur dire
franchement les quelques soupçons que l'on
peut avoir.
On ne sait pas encore à l'étranger à quel
point le Gouvernement d'empire est faible
— cela, on a honte die l'avouer - et on
ignore que bien des choses se passent en
Allemagne qui sont dissimulées aux minis-
tres responsables par leurs sous-ordres.
Sur bien des points, les Gouvernements
étrangers sont mieux renseignés que le
Cabinet d'empire et le mieux serait de faire
connaître immédiatement au Gouverne-
ment allemand ce que l'on sait ou croit sa-
voir.
La crise du désarmement, qu'il eût été si
facile d'éviter, a failli tout gâter. Et cela a
éveillé quelque inquiétude dans les Spays
où la froide raison sait dominer les senti-
ments. On nous apprend maintenant que
l'Angleterre s'efforce de donner une tour-
nure plus calme à la question du désarme-
ment. Personne ne doit s'étonner de la cri-
tique toute amicale que l'Angleterre adresse
à ce sujet à la méthode suivie par les alliés
français, car cette méthode est responsable
de ce que le monde ait été, du jour au len-
demain, placé devant des décisions alar-
mantes ; mais ce serait commettre une er-
reur que de croire à un changement d'opi-
nion chez les Alliés. Ils peuvent différer
d'avis sur la méthode à employer, mais ils
restent d'accord quant au but à atteindre.
A ce sujet, toutes les déclarations faites jus-
qu'ici par le Gouvernement anglais ne lais-
sent aucun doute ; le devoir du Gouverne-
ment allemand est de s'en rendre compte
et d'agir en conséquence. Le danger de
l'occupation est momentanément conjuré,
mais il existe toujours et l'Allemagne ne
pourra y échapper que si l'attitude du Gou-
vernement ne laisse subsister aucun doute
sur sa bonne voonté et son absolue loyau-
té et si toutes les autorités sans distinc-
*"ui. se soumettent aux décisions que Be-
n se trouvera forcé de prendre.
FRANKFURTER ZEITUNG. 3. 1. soir.
- Nous passons d'une année sombre
dans une autre plus sombre. Il semble im-
possible de parer à la détresse financière.
Personne ne se demande plus si nous fe-
rons faillite mais seulement quand nous
ferons faillite.
Il serait injuste de faire supporter uni-
quement par le gouvernement actuel la res-
ponsabilité de la situation désespérée de
l'Allemagne. La faute principale incombe
à Guillaume et à son Bethmann, qui nous
ont précipité dans une partie perdue d'a-
vance, à Ludendorf et Helfferich qui ne
nous en ont pas tirés Lorsqu'il était temps
encore.
Ceci ne décharge pas le gouvernement
actuel, dont la principale faute est la fai-
blesse.
Dans ces dernières semaines, il a été
échangé un nombre si considérable de no-
tes que le politicien de carrière lui-même a
du mal à s'y reconnaître. Dans beaucoup de
ces notes, le bon droit était ouvertement
pour l'Allemagne. Dans d'autres questions,
par exemple pour la police de sûreté, on
peut différer d'opinion. Mais où l'Entente a
incontestablement raison, c'est pour les gar-
des d'habitants. D'après l'accord de Spa,
elles devaient être complètement désarmées
au 31 décembre. Cela n'a pas été fait. Nous
n'avons pas rempli nos obligations sur un
point où cela nous était possible. Dans
quelle mesure voulions-nous les remplir, ou
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