Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1906-09-30
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1906 30 septembre 1906
Description : 1906/09/30 (Numéro 3485). 1906/09/30 (Numéro 3485).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k641207q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/11/2008
4
L'Oaest-Eclaîr
RENNEi
COMMERÇANTS, OUVREZ L'OEIL. Un ta-
divldu 4«J prtffcpi» «i ce moment dan* la ré-
urait mrturcb» par la polioe. Voila noe lecteurs
EN MONTANT UN ESCALIER. Lime Du-
lertr«,*ee» de 60 ans, menacée, demeunat rue
Sainl-Malo, 66, gravissait 9 9 heures du aoir son
̃̃caUer, lorsque, par suite d'un faux pas, elle
Dam a chute, elle s'eut fait qnalqnei oontu-
•loos peu grares.
AU PARQUET. Béziers, l'ouvrier de
M. Godin, qui insulta les agents et mena-
ce de les faire casser parce qu'ils l'avaient
arrêtés, obéissant à la réquisition qui leur
tvait été faite, a été conduit au ParqueL
ÉTAT- DE RENNES
Naissances
W. Yvonne Maury, rue des Fossés, 2; Nobl
Puinton, Il Lessard, en Notre-Dame; Louis Gnil-
tcux, rue Saint-Michel, 23.
Promesses de mariages
80. Jules Duchcsne, épicier rue Beaudrairie,
1 et Anne Poisson.
Auguste David, cultivateur, faubourg St-Malo,
12 et Marie Bebin.
Edmond Moulin, dessinateur Il Ivry (Seine) et
Marie Murgalé.
Charles Dechelle, négociant, nie Emile Sou-
] Bestre. 4 et Anna Angcr.
Victor Besnard, cultivateur i la Grenouillais
SB Sainl-Laurcnt, et Jeanne Loret.
< Louis Priour, boulanger, rue Vasselot, 17, et
1 Adèle mi ion.
t Edmond Epardaud, publiciste à Paria K13"), et
Lecnline Suire.
i Auguste Collcu, cultivateur D Chanleple ((Ille-
et- Vilaine), et Marie David.
Ales; Urien, employés a la mairie, rue de
Nantes. 104, et Rosalie Béasse.
Georges Martin, avocat à Rennes, et Lucie
Michel.
Auguste Baguet, journalier, rue de Brest, 15,
et Victoire DuvaL
Jean Robin, domestique à Mordclles (Ille-et-
Vilaino. et Patrice Berhault.
Bagues et Bijoux de Fiançailles. Maison
Charuyer, 3, Place du Palais, 3, Rennes.
Consent l.ecorvaisicr, receveur aux tramways
urbains, rue du Pié-nqtjC. 4?, et Marie André.
Charles Duchesne, soldut nu 10' régiment d'ar-
ülleric h Rennes, et Louise Briand.
Joseph Perrnult. journalier, rue de Brest, 3,
et Anne Lebreton.
Théophile liriolle, cordonnier a LUfré ({(I.-elrV.)
et Léortie Pellé.
Joseph Salaùn, quarlier-mattre mécanicien
aux équipages de la Flotte il. Brest (Finistère).
et Léontine Courcoux.
Jean Geshors, journalier à l'arsenal, rue de
Redon. 21, et Marie Le Pottier.
Henri Jeuland nickeleur, rue Chalals. 9, et
Marguerile Le Fcuvre.
François Arondel, négociant à Janzé (I.-et-V.),
Il Eitrnii Halifax-Hall.
Jules Couet. cordonnier Il St-Servan (I.-el-V.),
et Marie Mitre.
Jean Willard, charron, route de Brest, et An-
g(linn Tuteur
Joseph Le Gorre, peintre en bâtiments, rue
Dervnl, 8. et Marie Rirhnrd.
Muurice Leroux, sellier au Mans (Sarlhc) et
.Marguerite Maubouclier.
Jean Ciment, infirmier à Paris (19*), et Per-
rine Martin
iules Mahieux. rçon de laboratoire à Paris
J7"U et Louise Cadieu.
Henri Bruneau, cultivateur a la Bazouge-de-
Chemeré (Mayennel, et Eléonore Doual.
Jc:m Renounrd, homme d équipe, faubourg de
Nantep. 79. et Jeanne Demcuré.
Joseph Lemarchnnd, comptable il Rennes, et
Hosnlio Lemarrhand.
Henri Hermanville, adjudant nu 41' rftg. d'Jnt.,
easerne de l'arsenal, et Mnrie Jehannin.
Décès
29. Eugène Aubrée. retraité marié, 57 ans
a mois, rue de l'Aima, 42.
mois. rue de la Parcbeminerie, 14.
José ,.ne Hinault.2 ans 8 mois, Hôtel-Dieu
fier) Knnui'l. mineur, r.me, 40 ans 5 mois,
Hôtei-Diev-
AUTOUR DE RENNES
LA SEMAINE
Le W septem trrr. on trnwe A Brut, dans le
canal, le cadavre d'une femme paralssant âgée
tune soixantaine d'années. Le même jour,
an commencement d'incendie, se déclare A Bourg-
barre chez M. Manier, charron. A Feins, un
inoendir dtdruit, le S.t septembre, un immeuble
habile par MM. Morct et Tizon.
Janzé
CONCOURS HIPPIQUE. Voici les ré-
eultats du concours hippique qui s'est tenu
mercredi dernier à Janzé, pour tous les
cantons de l'arrondisscment de Rennes et
les cantons de Retiers et de La Guerche-
de l'arrondissement de Vitré.
Pouliches nE 3 ANS demi-sang. 1" prix,
M. Desprcs (Fernand), de La Guerche, 250
Ir.; 2'. M. Pierre Léonore, d'Availles 250
fr.; 3°, M. Hervouin (Auguste), de Mou-
Mers 180 fr.; 4«, M. Hervouin (Joseph), de
Rann(V- 75 fr.; 5«, M. Louis Elie, d'Kssé,
&0 fr.
Juments poulinières demi-sang. 1" prix,
M. Louaizil (Jules), de Moutiers, 200 fr.;
£•, M. Desprès (Fernand), 200 fr.; 3", M.
Louaisil (Célestin), de Bais, 150 fr.; 4°, M.
Desprès (Fernand), 150 fr.; 50, M. Pierre
Léonore, 10U fr.; C«, M. Lamoureux (J.-M.),
de MoutierE4 50 fr.; 7', le même, 50 fr.; 8',
M. liuillet (Louis), de tannée, 50 fr.
Juments de trait suitées. 1* prix, M.
Grimault (J.-M), de Moutiere, 100 fr.; 2«,
Mmr vcuve Pannetier, du Loroux, en Essé,
73 fer.
LES PREVOYANTS DE L'AVENIR.
Dimanche dernier, une centaine de mem-
bres de la société de retraites les « Pré-
voyants de J'Avenir n, appartenant à la
section de Rennes, sont venus à Janzé dans
Je but d'y fonder une section de leur so-
Ils furent reçus à la gare par le con-
•eil de la société La Famille Janzéenne »
il à l'Hoiel de Ville par M. de Villoutrays,
mai LA eut lieu le malin une conférence
très écoutée de M. le Président du conseil
jJe surveillance. Apri un banquet servi
1 midi, M. Grillé! inspecteur du travail,
parla à son tour de la mutualité. A l'issue
te la réuni'. n, un bal très animé eut lieu.
Le bureau "'•-wsoire de la nouvelle sec-
(ioii de Janzé est ainsi composé MM.
Iules Gâte!, président Eugène Marchand,
vice-président Henri Ornère, trésorier
Adrien Debroise, secrétaire Honoré Al-
nert, archiviste, et Auguste Couasnon,
membre. M. Lucien Montgermont a été
dommé président du conseil de surveil-
lance.
LA REGION
Malouine et Dinannaise
LA SEMAINE
Le iS septembre, un incendie détruit Saint-
Lunairr le café-restaurant tiu Chalet, tenu nar
èi. fouttisr. Le septembre, M. Mnlltl, SI
sns, se pend une fenêtre de son domicile, 45,
me SaintMalo à Dinan. Un sieur Lcvéque,
49 ans, charretier au service de M. Forgeoux,
lommerçant à Broons, est victime d'un accident
tnorlcl de voilure. Un sieur Million, 26 nns,
fourmilier, etl trouve mort dans une couretie,
tiluàe sur te quai Saint-Vincent, à Sainl-Malo,
pris la grande porte. On et demande si on se
trouve en présence d'un crime ou d'un accident.
Le H septembre, un nommé Louis Blévin et sa
TtaUrcsse, auteurs du vol commis le fi aoiil der-
.•xier, ekex Il. Leroux, biiovlicr rue St-VincenL
i SI-Moto, êtml arrèUs Rouen.
SAINTMALO
HEURES DES MAREES. Aujourd'hui, M
«ptambra, pktne mw e. la.. du malin et è
6 h. 8 du soir, basse mer i 11 h. 83 du matin et
a 11 h. 57 du soir.
Le vol de la rue Saint-Vincent
KL Leroux, le bijoutier de la rue Saint-
Vincent, dont le magasin a été cambriolé
par la bande Blévin, a eu l'heureuse idée
d'afficher hier l'Ouest-Eclair à la glace de
sa devanture, et toute la journée une foule
de gens qui n'avaient pu se procurer lo nu-
méro du jour dont le stock fut vite épuisé
dans les dépôts, s'arrêtèrent pour lire no-
tre information sur l'arrestation des mal-
fuiieure à Rouen.
Blévin et Delphine More! sont arrivés
vendredi soir à 11 heures Sain6-Malo,
venant de Rouen. Des gendarmes les con-
duisaient Ils ont été suivis par une foule
de curieux jusqu'à la prison.
SECOND MAITRE MALADE. Hier ma-
tin, M. P. second-maître de la flotte, de-
meurant à Saint-Servan, se présentait au
bureau de l'inscription mariHme nour tou-
cher sa solde lorsque tout il. coup, il s'affais-
sa subitement, romissant le sang en abon-
dance par la bouche. Le personnel du bu-
reau s empressa de lui prodiguer tous les
soins que nécessitait son état et le fit recon-
duire ensuite à son domicile.
COUPS. M. M. marchand de jour-
naux, vient d'être victime de violences et
blessures que lui ont portées les époux
Nouazé et le nommé Faisant sous le falla-
cieux prétexte qu'il devait 24 sous à une
petite bonne qu'il avait prise à son service
et qui, un beau soir, déguerpit de chez son
patron sans l'avertir. Ni. a été blessé à la
main et à l'avant-bras droits. Il'a porté
plainte contre ses agresseurs.
LE NOYE DU BASSIN. On ne connaît
pas encore l'identité du noyé que l'on a reti-
ré avant-hier matin du bassin à flot Son lin-
ge est marqué G. B. Il est probable que la
mort de cet homme doit être attribuée à un
suicide.
Saint-Servan
L'AFFAIRE DU TALARD. Nous di-
sions avant-hier que M. Courte] avait dé-
claré à notre correspondant qu'il n'avait
pas eu M. Laurent comme successeur au
poste qu'il occupait dans la maison J. P.
Morin et Cie. Une lettre nous parvient, si-
gnée d'une personne autorisée pour être
bien renseignée, qui nous prie de dire que
c'est bien NI. Laurent qui a succédé à Dt.
Courte! dans la maison J. P. Morin et Cie
et qu'il est inexact que M. Jousselin, cour-
tier maritime à Saint-Servan, ait remplacé
M. CourteL
Paramé
ETAT-CIVIL, Naissances. Francis Le-
véque, Francis Loizel, Henri Cfilvat.
Marinqçs. Louis Villalon, agent d'nffairns,
et dame Robert Jranne, snns profession; An-
thime Rfnu, cultivateur, nt Françoise Afienais,
cultivatrice; Emile Dpi-vH.v. veuf de Marie Co-
lomlxl, cullivhteiir, et Emilie OoiK'ziMnii, rulll-
vatrice: Jean M.cé, forgeron, et Augu.stlno Mail-
lard, cuisinière.
Cancale
POSTES ET TELEGRAPHES, C'est à
partir de demain 1* octobre qu'aura lieu
la distribution gratuite des télégramme
dans toute l'étendue de la commune.
Une pétition v:"nt d'être adressée à l'ad-
ministration par les habitants du village
du Verger pour demander à cet endroit la
poso d'une botte aux lettres relevée tous
les jours par le facteur.
ETAT-CIVIL. Naissances. Jean Carré,
Edmond Busson. Marie Morand, Charles Mau-
viel, F.upène Lomoijme. Aucuste Dupré. René
Donnio. Rose Hnoult, Noël Mathurin, François
Le Dignerher, Alcida M(-nard.
Décès. Marie Lemaîlre, 44 ans, Marie Cho-
pin, 15 jours.
DINARD
CONSEIL MUNICIPAL
Le conseil municipal s'est réuni en séan-
ce oitruLinlinaire, snus la présidence de M.
Degas, maire.
Présentes MM. Gmndin, Faurnict, ad-
joints; docteur Bernard, Bailly, Blanchct,
$rossard, Cailkird, Geffrov, Guillemoto, Le-
hardy, Laine, Manceau, Poussin eau.
Absents MM. Adam, Fourniére, Hervi-
chon, Lecrubier, Lorre, Moindrot, Peigné,
Penhoët, Sauvage.
M. Caillard, secrétaire de séance, donne
lecture du procès-verbal de la dernière réu-
nion qui est adopté sans observations, puis
le conseil discute les quelques questions fi-
gurant à l'ordre du jour.
Stérilisation dcs eaux potables. On a
fait courir le bruit que les eaux de Dinnrd
étaient insalubres. Pour faire cesser celle
calomnie, la municipalité a fait prélever des
échantillons d'eau 1 ur les soumettre à une
analyse scientifique. Les conclusions des
experts chargés de cet examen, ont été favo-
rables et les eaux peuvent être livrées, sans
crainte, à la consommation. Et pour rassu-
rer pleinement les Dinardais et par surcroît
de précaution, le conseil décide que ces eaux
seront purifiées à l'aide d'un ozonateur il
leur sortie des réservoirs de Saint-Enogat.
Tramway. Beaucoup d'habitants de Di-
nard ont signé une pétition tendant à la mo-
dification ù apporter à l'exploitation actuelle
du tramway. Le conseil s'associant il eux
demandera à la société qu'elle veuille bien
placer des poteaux indicateurs aux tour-
nants dangereux de la ligne, principalement
dans la traversée de la ville. Le conseil prie
aussi la compagnie de faire piloter aux pas-
sages difficiles, de remplacer quand les
moyens le lui permettront les vieilles loco-
motives par d'autres machines plus récen-
tes et enfin de supprimer entre la cale et la
gare, les convois actuels par des cars élec-
Divers. 50 francs sont votés pour l'as-
surance des bâtiments communaux.
Le préfet a trouvé que les frais d'admi-
nistration de l'octroi de Dinard sont par trop
élevés il demande au conseil s'il n'y aurart
pas possibilité de les diminuer.
Le conseil lui répondra que c'est impos-
sible car le nombre des employés d'octroi
est relativement restreint et que les émolu-
ments que touchent ces employés ne sont
nullement exagérés. En conséquence, il
maintient sa décision première.
M. Tissier demande l'autorisation de créer
un music-hall il Dinard. Avant de donner
son avis le conseil demande à l'intéressé de
bien vouloir lui indiquer l'emplacement où
il projette de faire construire ninsi que ses
plans et son objet.
Avis favorable est donné h M. L'huilller,
propriétaire d'un magasin, qui sollicite l'au.
torisation d'installer un service de roule-
ment qui lui permettrait de donner à ses
employés le repos hebdomadaire.
Les cotes irrécouvrables s'élèvent à 245
fr..35. Elles portent sur les abonnements
au service d'eau et sur les taxes des bal-
cons. Cette somme est inscrite en non-va-
leur.
Puis une proposition de M. Poussineau
père, relative à la cession gratuite du che-
min du cap Fréhel est renvoyée i1 la com-
mission des travaux.
ETAT-CIVIL. Naissances. René Saget,
François Lebras.
Mariage. Eugène Perrot, menuisier, et Ma-
rie Rosé, ménagère.
Décès. Marie Gaudiche, 43 ans, célibataire,
Louise Uutertre.
Saint-Coulomb
TOMBE SUR UN COUTEAU. Un en-
fant de quatre ans, le jeune Kernec, de-
meurant à la Guimorais, est tombé sur la
pointe d'un couteau ouvert, qui lui a fait
un peu au dessus de roefl une profonde
blessuM.
Evran
LE FEU. M. Joseph Gaultier, cultiva-
teur à la Drouerie, en Evran, apercevait,
vers cinq heures du matin, une grande clar-
té par la fenêtre de sa maison. Il sortit im-
médiatement et constata Que le feu avait pris
dans une meule de paille appartenant à
Mme veuve Fouiré, ménagère à Grabuisson
et à M Collin, propriétaire au Déluge.
Par suite du manque d'eau cette barge
de paille, qui était située sur la route d'E-
vran à Pleugueneuc, a été complètement dé-
truite. Les pertes qui sont de 308 francs
environ sont couvertes par une assurance.
COTES^DU-NORD
LA SEMAINE
M. Bellégo, cultivateur Quintin, eat victime
d'un vol de 300 francs. Le t6 septembre, un
incendie détruit Lannion, route de Perros,
l'immeuble habité par Mme veuve Riou. Mme
Dugast, née Anne-Marie Congretel, est brûUe
vive au village de la Pierrc-en-Plémet. A Fflt-
ni'le, M. Grandc2ur Alexandre, est victime d'un
accident d'automobile. M. LouU Epivent, f6
ans, conseiller municipal de la Mcaugon, est
trouvé Cfichy, dans la Seine, où il était tombé
accidentellement. A Plougueniével. la jeune
Afnrie Julien se note accidentellement dans la
riiière.
SAINT-BRIEUC
Mystérieuse disparition
L'opinion publique étant loin de se cal-
mer il Saint-Brieuc, au sujet de la dispnri-
tion mystérieuse'de Mlle Françoise T.
ancienne domestique du directeur de l'en-
registrement à Samt-Drieuc, nous avons
personnellement fait prendre des rensei-
gnements à Jersey, près de sa famille, qui
se trouve sans nouvelle de cette personne.
Sa sœur, qui demeure à Saint-Hélier, n'a
reçu aucune nouvelle de la disparue.
Ces temps derniers, elle aurait écrit à
plusieurs membres de sa famille des let-
tres qui n'ont pas été comprises. Dans la
dernière, datée des premiers jours de sep-
tembre, elle semble faire part d'un chagrin
à ses a père, cousine, cousin, patron et pa-
tronne Il et termine en parlant de la reine
Victoria et de la République qu'elle aurait
servi pendant deux ans 1
La disparition de Mlle Françoise T. a
concordé, ainsi que nous l'avons déjà dit,
avec le terrible accident arrivé le 10 cou-
rant à la domestique de M. Harel de la
NoS, ingénieur en chef des ponts et chaus-
sées, qui fut brûlée vive or, il est établi
que Mlle Françoise T. et la victime étaient
amies deux verres ont été trouvés sur
une table, ce qui laisserait à supposer
qu'elles ont passé la soirée ensemble.
L'opinion publique croit que Mile T. af-
folée à la vue de son amie entourée de
flammes, a perdu la tète et est partie sans
se rendre compte de la direction qu'elle
prenait et il lui serait arrivé malheur.
Que s'est-il passé dans celle soirée dans
les appartements de la famille Harel de La
Noë, absente ce moment, on l'ignore. Des
bougies auraient, dit-on, été allumées dans
le salon. Pourquoi ?
Lo mystère qui plane sur la disparition
de Mlle T. s'épaissit de plus en plus et il
est bien à craindre que cette pauvre jeune
fille, qui était très estimée de ses maîtres,
mais d'un caractère toujours triste, ne soit
a tout jamais disparue.
ETAT-CIVIL. Naissances. Germaine Feu-
tren, côte de Gouet, 17; Adrien Le Faucheur,
mculin au Chaix.
Décès. Savéant Elisa, 11 ans, rue des Ca-
pucins, 11; Ropers Anne-Marie, 72 ans, veuve
Le Floch, cûle de Gouet, 7.
Guingamp
ETAT-CIVIL du 21 au 28 septembre. Avis-
sanecs. Ij'ontino-Franoinc Jullu; Yvonne I.nn-
tun Mi;r:e-Alu\uii(lriiui luuiielan; UeorgeUe-Ma-
deleine Pontot.
Mariage, Eniile-L6on Ollivior, 24 ans, snus-
oflirur au 48' et Joséphine Lu Huùrou, SI ans,
snns profession.
Décùs.– ONivier Hucl. 75 ans, forgeron, ('poux
de Mnri 71 ans, sans profession, épouse du'Piorre G>!in;
Froncis l-V^eunt, mois; 1-tienne Blondet, rece-
veur-burnlist-, médaille militaire, 57 ans, époux
do Gabrielle Guillot.
Plouëc
MAUVAISE RENCONTRE. Dimanche
soir 23 septembre, François P. de PloUëc,
invitait son frère à trinquer avec lui dans
un débit du bourg. A la même table se
trouvait un autre mdividu du nom de I.
IL. Nos deux amis, en attendant le frère
de François P. se mirent causer d'abord
amicalement, mais la conversation se cor-
sa et so tourna bientôt en chicane. A ce
moment, arriva le frère de P. qui inter-
vint dans l'affaire mal lui en prit, car
H. sauta sur lui et le terrassa en lui bri-
sant la jambe droite.
Au cours de la rixe, H. a, lui aussi, eu
quelques blessures assez importantes.
Quant à P. il a été transporté à son do-
micile par des amis, pour recevoir les soins
du docteur Poterel, de Pontrieux.
Callac
CHIEN PERDU. Un chien de garde,
a été perdu à Callac. Il porte un collier avec
son nom Médor et lo nom de son pro-
priétaire Il Tilly, Callac». Prière de le recon-
duire chez son maître.
Lannion
NAUFRAGE. Le 25 septembre dernier
vers 11 heures du matin, le baleau de pêche
Brise-Lame, de Lannion, se dirigeait vers
les Scpt-Iles pour relever des casiers lors-
qu'une forte lame le fit chavirer par le tra-
vers de Ploumanach. Le Brise-Lame avait
à bord le patron, François Le Calvez, et le
novice Jean-Baptiste Le Chevanton, inscrits
tous les deux à Lannion. Le bateau coula
à pic et le patron disparut un instant après.
Le novice se cramponna à un aviron et fut
recueilli par le bateau de pêche Etoile des
Mers. Le cadavre du patron Le Calvez n'a
pu être retrouvé.
Ploubezre
INCENDIE. Jeudi soir, vers six heu-
res et demie, Mme veuve Saliou, ménagère
à Kervurlu, en Ploubezre, s'était absentée
en compagnie d'une voisine. A peine avait-
elle fait 800 mètres que sa fille, Marguerite,
courut la prévenir que le feu était dans le
grenier. Effectivement, à peine les voisins
étaient-ils sur les lieux, que toute la mai-
son était en flammes. On n'a pu sauver
que quelques effets. Les pertes sont évu-
luées il 2.000 francs environ et «0 sont pas
assurées. Les causes do l'incendie sont in-
connues.
CHUTE MALITEUREUSE. La joune
Prigent âgée de 15 ans, domestique chez
M. Le Roux, cultivateur à Brélevenez, était
occupée à prendre du foin dans le grenier
lorsque, son pied ayant glissé, elle tomba
sur un tesson de bouteille. La jeune fille
s'est fait de profondes blessures au bras.
Le docteur Savidan a soigné la blessée.
Grâces
VOL DE POMMES DE TERRE. M.
Pierre Le Vey, cultivateur au hameau de
Gourland, avait planté dans un champ si-
tué à 500 mètres do sa maison d'habila-
tion un certain nombre de pommes de ter-
re. Or, il s'est aperçu dimanche que 400
kilos desdites patates avaient disparu. Il
éprouve un préjudice de 32 francs.
DISPARITION DE BOTTINES. Jeudi
dernier, M. Louis Caron, cultivateur au vil-
lage de Kerpabu, en Bégard, donnait l'hos-
pitalité un marin de passage. Le lende-
main, après le départ du marin, il s'aper-
çut qu'une paire de boltiues avait disparu.
Le marin les a-t-il emportées C'est ce que
l'on ue sait.
MORBIHAN
LA SEMAINE
Le 93 septembre, vers 9 heures du soir, un
incendie se déclare au camp de Meucon; grâce
aux artilleurs du 18' le feu ne tarda pas à tire
circonscrit. A Send, la petite Sustno, 6 ans,
est grièvement blessée en tombant d'une char-
rette. A Malestroil, l'immeuble habité par les
frères Gousset est détruit par un incendie; les
pertes évaluées H.eoo francs sont couvertes par
une assurance. Un nouvel incendie éclate nu
camp de Aleucon et détruit 50 hectares de taillis,
situés d CroSt-Ségalo, en Grandchamp.
LORIENT
Le petit calvaire
de la Perrière
On continue à parler des démolitions de
croix de Lorient. Le zèle intempestif de NI.
Nail, maire de cette ville maritime qui au-
rait tant besoin qu'on s'occuppàt de l'ave-
nir de son port de guerre toujours menacé
dêtro amoindri, et de son port de commer-
ce menacé à disparaltre par les projets du
comte Dillon, qui applique tous les efforts
de son intelligence et donne l'appoint de sa
fortune à la création d'un grand port de
commerce dans le golf du Morbihan, ce
zèle, au lieu de s'appliquer à la prospérité
du pays qui devrait être la seule préoccu-
pation du maire de Lorient est employé à
tracasser la population.
Il est à remarquer que le maire do Lo-
rient est d'un caractère essentiellement
frondeur, et d'un esprit démolisseur der-
nièrement il s'attaquait aux murs de la
ville et narguant la défense du génie en-
fonçait la pioche dans les remparts, la
gendarmerie dut v mettre le hola, jusqu'à
ce que l'autorisation en bonne et due for-
me fut donnée pour continuer ce travail
qui, du moins, avait son utilité.
Pour les calvaire, une délibération du
conseil avait donné un semblant de droit
il l'exécution des faits qui ont justement
indigné la majorité de la population, en ce
qui concerne les croix des deux cimetières,
Lncouragé par !a facilité avec laquelle il
avait pu faire enlever ces croix, le maire
de Lorient a fait démolir le vieux calvaire
de Snint-Christophe élevé sur un socle fai-
sant corps avec la construction de l'église,
fait pour lequel un député d'Ille-et-Vijaino
M. Lefas, a écrit au ministre qu'il lui po-
serait une question à la rentrée de la Cham-
bre.
Se voyant en si belle voie il continua par
la démolition de la croix de la Perrière é-
levée sur la propriété de la famille Morin.
Cette croix a son histoire, est-ce cette his-
toire. fit le souvenir qu'elle perpétuait qui
pouvaient porter ombrnge à la municipnll.
La voici Ln croix do la Perrière fut
élevée en réparalion d'un snerih'-tfo commis
en 1710 par un matelot gunis nu-nom de
Grnpallo. Il avait pénétré la nuit dans l'e-
glise paroissiale de Lorient, qui était Ie
chapelle de l'hôpital, tt avait dérobé deux
ciboires en argent. Qunnd il s'embarqua
avec son butin, une tempête effroyable
força son navire à regagner le port. Dé-
braqué, Grapallo alla cacher les deux ci-
boires dans un champ près de Kergroise
la cachette fut découverte, le voleur puni
et la marine fit élever ce monument, qui
devint par la suite propriété de la fnmille
Morin puisqu'il se trouvait sur un lot ac-
quis par elle. M. Nail a reçu la visite des
propriétaires de ce terrain et a reçu leur
protestation et la réquisition qu'il lui a été
faite de rétablir les choses en leur état, ce
qui est juste et par conséquent ne doit
souffrir aucun retard.
Est-ce pour se faire une popularité que
le maire de Lorient cherche toutes les oc-
casions de faire parler de lui ? La démoli-
tion, qui est parait-il le moyen par lequel
il cherche à so procurer Cette popularité,
a cependant causé une énormité dont les
principaux intéressés auruient dA être les
premiers G lui en faire un grief.
On se souvient des grèves de Lorient
suscitées par des différends entre patrons
et ouvriers par la question des salaires.
La ffrovo dura longtemps, les ressources
des grévistes sans être épuisées commcn-
çaient il. baisser, que fit M. Nail ? Il profi-
ta de cette diminution de leurs ressources
pour offrir du travail aux grévistes. Ceux-
ci ne voulaient, pas avoir un salaire infé-
rieur à 3 francs par jour, le maire de Lo-
riant leur offrit 1 fr. 50 pour continuer la
démolition des remparts. II trouva des
mains pour prendre la pioche et alors
qu il prétendait soutenir les revendications
ouvrières, il employait les grévistes pour
un salaire infime, alors qu'il eut dd leur
donner le salaire que leur grève avait pour
but d'obtenir. C'était logique, comment ne
1 a-t-on pas compris ? Comment les ou-
vnors ont-ils pu se laisser abuser à ce
point
Tué par un éboulement
Un malheureux accident a marqué, hier
matin samedi, la démolition des remparts.
Des ouvriers terrassiers, appartenant à
1 entreprise Le Ctainche, travaillaient à la
démolition du bastion attenant A la porte,
aujourd'hui à moitié en ruines, do Plre-
meur les terrassiers piochaient et, petit
à petit, creusaient au ras du sol, si bien
que la partie supérieure des remparts fil
en quelque sorte voûte au-dessus de leurs
têtes.
Tout à coun, vers 8 h. 20 du matin, un
bloc de terre se lézarda un ouvrier cria
gare. et les terrassiers senfuirent, Mal-
heureusement, ils avaient disposé, & un
mètre derrière eux, des wagonnets qu'ils
chargeraient de terre un des ouvriers,
Joachim Pierre, fut arrêté par cet obstacle;
la masse de terre tomba sur Ja jambe du
malheureux qui fut projeté sur le sol. Sa
tête vint heurter un des wagonnets on
s'empressa autour de Pierre, il portait au
sommet de la tête une blessure, par la-
quelle le sang coulait on le transporta
aussitôt à l'hospice civil le terrassier cau-
sait malgré ses souffrances, avec ses ca-
marades et son contre-mattre qui le con-
duisait jusqu'à son lit d'hôpital mais, dans
la matinée, le pauvre ouvrier perdit con-
naissance et succomba.
Joachim Pierre était âgé! d'environ 30
ans il habitait rue de l'Eau-Conranto,
piv:; du chantier Moreau. Il laisse une
veuvo.
Accident à bord du 236
La flottille des torpilleurs, commandée
par le capitaine de frégate Ilarel, est ren-
trée hier soir, vers 5 heures, après avoir
effectué durant la semaine divers exercices
de lancement de torpilles au large.
Le sémaphore de Quiberon signalait hier
matin la llottille, avec la u Lance Il et la
CI Sagaie Il, dans la baie de Quiberon
quelques heures plus tard, aux environs
de Uelle-Ilo, un accident de chaudière s'est
produit à bord du torpilleur 236.
Le 236 est commandé par le 1" maître
Baudoin en cours do un tube de
chaudière fit explosion et un jet de va-
peur blessa trois marins mécaniciens au-
cun d'entre eux n'a de blessures graves
le quartier-niattre Lehellec est le plus for-
tement atteint, et fut aussitôt débarqué
Belle-Ile et conduit il l'hôpital" du Palais
il a été ramené ce matin à Lorient et placé
à l'infirmerie du bâtiment central de la
défense mobile.
Ajoutons qu'au cours de la mobilisatiotl,
la flottille a perdu une torpille*
ACCIDENT A L'ARSENAL. Vendredi
dans l'après-midi, un accident s'est produit
à l'arsenal l'ouvrier électricien Jean Mé-
tayer était occupé à poser des fila, lors-
qu'il tomba d'une échelle, d'une hauteur
de deux mètres il a eu la cuisse gauche
fracturée et a été blessé à la tête; il a été
transporté aussitôt à l'hôpital maritime.
LE FEU. Un incendie a éclaté vendre-
di, vers 3 heures et demie, sur les talus de
la voie ferrée, près du pont du chemin de
for. Il a été aussitôt éteint par des em-
ployés de la Compagnie les dégâts sont
insignifiante.
CONSEIL DE GUERRE. Le matelot
Noël Perfezon, condamné jeudi dernier à
6 mois de prison, comparattra à nouveau
jeudi prochain, à 9 heures du matin, de-
vant le conseil de guerre, toujours sous
l'inculpation de vol.
UNE BELLE PECHE. Le patron Be-
nott Le Clanche, de Lomener, est venu s'a-
marrer avant-hier au quai de Lorient avec
2.600 kilos de sprats, péchés au large. Ils
ont été vendus au prix de 48 francs les 100
kilos, soit en tout 1.248 francs.
VANNEB
Une region en feu
D*EIven a Grandchamp le feu couve et se
réveille subitement sur tous les pointa
Au camp de Meucon
A Grandchamp, ainsi quo nous l'avons
dit, un incendie a dévoré 15 hectares de bois
dimanche.
Lundi soir, vers 7 heures à Dot-Segalo,
un nouvel incendie se déclarait dans le bois
de Mme Le Soufaché, de Paris. Le feu avait
pris au même instant dans deux endroits
différents, circonstance qui fait penser que
la malveillance n'est pas étrangère à ces in-
cendies. Dans la matinée de mardi, lorsque
le feu se fût arrêté, quatre hectares de bois*
avaient brûlé. Les pertes s'élèvent à 600
francs.
Le feu qui était, croyait-on, éteint an
camp, a repris son activité mercredi il 2 h. t
du soir. Un vent violent du nord-est épar-
pillait les cendres fumantes qui mettaient
le feu instantanément aux landes voisines.
Un détachement d'artilleurs sous les or-
dres de MM. DôvMcc, Servais, Murjas et
Buchalet, lieutenants, enlama la lutte.
Une tranchée fut creusée à quelques mè-
tres des landes brûlantes. Les cannnniers
du 28° sous la direction de leurs officiers
bien secondés par le maréchal des logis
Maury travaillèrent toute l'après-midi et
toute la nuit et firent preuve d'une endu-
rance et d'une activité remarquables. A 11
heures du matin jeudi, on était maître du
feu.
Si le feu avait progressé, il aurait atteint
la ligne de tir où viennent s'abattre et s'en-
foncer A peu près tous les obus lancés pon-
dant les «'-coins A feu. Plusieurs accidents
auraient pu être oernsionm'-s par lï-clnte-
ment auhit de beaucoup de ces obus,
A Trédion et à Plaudren
Nous avons brièvement signalé l'incendie
qui éclatait dans les forêts d'Elven.
Mardi, vers midi et demi, on voyait sor-
tir des forêts de Beauchesne, propriété de
-,NI. de Charrette fils à Elven, une épaisse
fumée rNi s'étirait sur une longueur de plus
de 20 kilomètres.
Le fléau s'avançait sur Trédion et Plau-
dren dévastant tout sur son passage, sans
qu'il fût possible de l'arrêter. Non loin da
village de Pont-Berto, le torrent de feu pa-
rut s'arrêter. Les habitants profitèrent du
répit pour déménager hâtivement. Mais dé-
jà les flammes avaient repris leur courte a-
vec la vitesse d'un cheval au galop. Les
fermiers durent tout abandonner. Les flam-
mes s'arrêtèrent un instant autour des mal-
sons, pui3 elles montèrent il. l'assaut des
toitures en chaume.
Sous les reâardn des habitante qui regar-
daient au loin, en moins d'une heure tout le
villngn flamba.
Bientôt on n'aperçut que des ruines et
des décombres fumants. Néanmoins les ha-
bitants courageux no renoncèrent pas A la
lutte,
Vnici les noms des sinistrés de Pont-
Berto Guénanten père, assuré Gut'manten
fils, assuré; Le Len, non assuré; Mlle Marie
Olard, non assurée; Duray, non assuré.
Un fermier. Thébault, a perdu son cheval
dans l'incendie, les antres n'ont rien sauvé.
Tandis que l'on combattait ce feu, un au-
tre incendie éclatait mardi soir à un autre
bout de la commune de Trédion, au village
du Rodouard.
Mme Maurice, ménagère, était couchée
lorsque vers 11 heures du soir, elle fut prise
à la gorge d'une odeur âcre de fumée. Le
feu crépitait dnns la toiture. Elle eut peine
Io temps de sauver ses enfants qlie la toitu-
re s'effondrait.
La maison du voisin, M. LA Breton, prit
feu et fut détruite en un clin d'oeil.
Les époux Maurice sont assurés, les é-
poux Le Breton ne le sont pas, et cet incen-
die les plonge dans une misère noire. Leur
maison appartenait A M. Marin, journalier,
qui n'est pas non plus assuré.
A Bohal
Lundi dans l'après-dlner des enfants s'a-
musaient il cuire des pommes dans le bois
do la Grande-Coupée qui est la propriété de
la commune de Bohal. Le feu courut le long
des herbes sèches et bientôt 4 hectares de
taillis et de landes devinrent la proie des
A Colpo
A l'heure où je vous écris, on signale
qu'un terrible incendie dévaste les forêts de
M. le comte de la Bourdonnayo du côté de
Colpo.
A Questembert
Les étincelles d'une locomotive ont com-
muniqué le feu dans deux endroits à Ques-
tembert, au Boquenet, dans le bois de M.
Le Maignan de Kéranget, et au petit Mo-
lac.
11 hectares do bois et de landes sont de-
venus la proie des flammes.
A Locmaria Grandchamp
Un violent incendie a brûlé 8 hectares de
bois dans la forêt de M. de la Bourdon-
naye, à Loemaria-Granchamp. Lo foyer de
l'incendie se trouvait à 500 mètres du châ-
teau. On ne put circonscrire le feu qu'après
deux journées do travail. Mais les souches'
flambent toujours.
Le feu a été mis à la foret de M. de la
Bourdonnayo pur malveillance, car un en-
tant de 14 uns a vu un mendiant dans une
ullée du château frotter une allumette con-
tre une pierre et la jeter sur un tas de feuil·
les sèches, puis s'enfuir précipitamment.
Ce mendiant s'était présenté au château
la veille. Voici son signalement âgé de 40
ans environ taille, 1 m. 72, barbe noire
grisonnante, habillé d'une longue blouse,
nez enluminé, chapeau de paille ou de feu-
tre noirâtre, portant un bissac. On le re-
cherche.
GUIDEL
Terrible incendie
Deux cultivateurs sont asphyxiés. L'im.
prudence d'un enfant.
Un terrible sinistre s'est produit vendredi
après-midi au village de Saint-Michel, à
quatre kilomètres environ du bourg de
Guidel.
Tous les cultivateurs du village étaient
partia aux champs seuls étaient restés
dans la maison de Mme veuve Toullec sa
fille, Mme Peron, et ses enfants, Eugène,
âgé de cinq ans, un autre, âgé de trois ans
et un nourrisson qu'elle a a sa charge.
Mme Peron ayant eu besoin de s'absen-
ter, laissa son fils Eugène seul avec les
deux bébés Eugène en profita pour gril-
ler quelques châtaignes il saisit la botta
d'allumettes et alla dans l'appentis attenant
& la maison, mais à peine érit-il mis le feu
aux quelques brindilles de bois et de paille
qu'il avait amassées, que le feu se commu-
niqua à l'appentis.
Heureusement, survinrent à ce moment
deux employés du Coiffa, MM. Emile Des-
pon et Barzic les deux hommes, voyant
les flammes, pénétrèrent dans la maison de
Mme Toullec le jeune Eugène s'enfuit
les deux hommes sauvèrent en hâte le plus
jeune des enfants et le nourrisson. Puis ils
coururent donner l'alarme les cultivateurs
accoururent et tentèrent d'arrêter l'incen-
die, mais ce fut peine inutile Mme Toul-
lec voulut entrer dans sa maison, mais dut
en sortir au plus vite la toiture s'effon-
drait le feu consuma entièrement le bâti-'
ment, qui appartenait à M. Pogam, de Ker.
mnrtin.
L'incendie se communiqua facilement par
le toit de chaume il: la maison voisine et il.
l'écurie y attenante cette maison, habilée
par le cultivateur Cruguel, appartient il \L
Jégo, mairo d'Arzano.
Presque tout a été consumé, mais les
cultivateurs s'obsrinèrent à vouloir sauver
le plus de choses -possible et un certain
nombre entrèrent dans l'écurie du cultiva-
teur Cruguel pour sauver les barriques de
cidre.
La voiture était en feu et le domestique
de M. Trujfnjet ta vit tout à coup qui cédait.
et menaçait de tomber il cria gare tous
les cii'iivaleura alors s'enfuirent en hâte,
mais trop tard avant que tous aient pu
sortir, la toiture s'était effondrée. Le der-
nier qui avait pu s'échapper était Donna!,
le domestique le toit de chaume lui était
tombé sur la tête, et il eut les cheveux
grillés.
Mais à l'intérieur de la fournaise deux
hommes étaient restés. Franrois-Marie Lo
Beuzn, âgé de 50 ans. né à Guide!, et Fran-
çois Scayiner, son gendre, Agé de Il ans.
né a Guidel. Les flammes ne touchaient
pas les malheureux, mais autour d'eux la
furn.'e était épaisse on vit Scaviner s'ap-
prorher de la fenêtre, mais celle-ci était
grillée il s'nerrocha avec désespoir aux
barreaux fie fer et cria mais nul ne pou-
vait lui porter efficacement secours.
Les pompiers de Guidel arrivèrent sur
les lieux bientôt après on puisa de l'eau
à un puits voisin, mais on ne put que pré-
server les maisons voisines les pompiers
firent tout ce qu'il était humainement pos-
sible. de faire aidés des cultivateurs et den
gendarmes de Plrr-meur. accourus aussi
en hâte les gendarmes Le Cerf et Hervé.
Ce ne fut qu'a une heure du matin que
Ion put se rendre complètement ni.itlre du
les décombres f'tront-nmi'* on ri'-
scuk-s tes mains étaient calcinons
En continuant les investigations dans
les do. ombres on trouva les cadavres do
deux vaches et d'un porcelet, qui avaient
6t<; presque complètement carbonisés dans
leur étable.
Au total, deux maisons d'habitation et
une écurir pont consumées seule Mrnf
loullec n'est pas as.urée.
BULÈON
Brûlée vive
Vendredi, iL 10 heures du mafin, la nom.
mée Kerian (Françoise), femme Chamnil-
i larrl, cultivnlriL-e à S-iinîe-Ann. en Bulôor-
sortait de chez eile laissant seuls la ma-
a- .:i ses trois jeunes enfants, âgés de 4 nr.
2 ans et 3 mois et demi. Il n'y av;:if. p,->s il«
fou duns la cheiiiinéo et elle nartit er toute
sécurité. Ouaml rIV revint. V'ramio lut ?a
a-ult-ur, lur.sii'iVlle vil pn's du fnver l'.li.
née de ses enfants, étendue et ne donnant
plus si,ne do vic.
Vile, elle s'empressa do donner des soins
A lu malheureuse enfnnt. Malgré tous eilorls, elle» ne put ranimer sa tll!i>tîe (rti a-
vait succombé il ses terribles brûlures
La malheureuse crl'ant aura dû prendre
des allumettes et c'est ainsi qu'elle a été
victime de son imprudence Elle était a"éa
de 4 ans.
BOIS EN PEU. Mercredi dermer, vers
une heure de l'après-midi, un incendie a
éclaté à Lnllier, en Matiron. Le feu s'est dé-
claré dans un bois-taillis situé sur ln pro-
priété de Mme de la Monnernye, proprié-
taire au Château du Boyer. Environ quatre
hectares de bois ont été détruils. M de la
Ville au Comte, curé de Saint-Aubin de
Rennes, à qui appartient le bois brûlé, es.
time ses pertes à environ 900 francs. II
n'est pas assuré. Les causes de cet incen-
die sont inconnues.
La Croix HelLan
COMMENCEMENT D'INCENDIE.- Mer-
credi, le feu s'est déclaré dans le parc du
château de Penhoët, en La Croix Hellian,
appartenant à M. du Noday. L'incendie
ayant été vu aussitôt, le feu fut combattu
à temps et les dégâts ne sont pas élevés.
Carnoël
POUR FETER UN MARIAGE. A Car-
nogl, on a l'habitude de briller beaucoup
de poudro les jours de mariage. La poudra
est même fournie par les jeunes époux à
leurs amis, qui tirent des coups de fusil
sur leur passage.
Or donc, mardi après-midi, à l'occasion
du mariage de Mlle Thomas et de M. Gou-
ret, quelques amis, suivant la coutume,
attendaient arme sur fépaule sur la place
du bourg le passage du cortège nuptial.
Parmi eux se trouvaient MM. Rivnlland
et BriarM, ce dernier âgé de JS ans. Tout à
coup, Briand apercevant la tête du cortège,
dit a son camarade Il Tire donc, ils arri-
vent en lui donnant une petite poussée.
Mais dans le mouvement qu'il fit. Rival-
land baissa le canon de son fusil si mal-
heureusement que le coup partit et envoya
toute la décharge dans le genou gauche de
Briand. Celui-ci a dû s'aliter.
Gourin
ETA l'-Cl VIL w» mois de sL-ntembn-. Nais-
sances. Jean Guillaume; Catherine Michel, Al-
bert Le Meur, Uormaine Le Cloc'h, Josépiiiiu
Lo Boulch. Jean Perçu, Marie Louvun, Mari'
(Juciiiort, Adr!o C.anlvL-tjJenn Fournier, Louis
l.kloe, l-'rnnviiis Douars, flnrcuento Le Ny, Jour»
Lo Ny, Françoise TnlouaN Louise Carre, Yves
MuiuU-c, Muru; l.o Corrc, Jeaniui l'oduit, Mario
Hcruou, Maria Le 1U«, Yvonne, Flo^i-ul.
Décès. Alurie Uaouphars, 37 ans; Jeanne
Dervul, 27 mois; Marie Pérou, 23 mois; Margue-
rite Morvon, •- ans; Joseph Tronion, 74 ans
Jcnn Kcrgaravat. 6 ifts; Marie Le Bris, 33 ans;
Marie Le Cîoff, 59 ans; François Le Moal, 4 ans;
Jean Le Cran. 75 nus; lniui l'eron, 17 jours; An-
un Béhorée, 8 ans; Alarie Hamun, 7 ans; Louise
Keraudren, titi an»; Joseph Le Coz, 49 uns; Ma-
rie Le Roux, 3 ans. Marie Derrien, 16 ans; Pierre
Mereu, 14 ans; Marie t'oupon, 03 ans; François
Beliei-iic, 4- ans.
Marina. Ican-Marle Jaffré et Marie Cou-
chevclou.
Pontivr
Néant.
Décès. J»&:ph l.amour. 9 ans, rue la ~?^XZ
Julien Le Heiioc, 64 ans, charpentier à Keiber-
tin; Thomas Le Liêvcluit, 37 ans, cordonnier au
Gruud-Purc; Uarn-Jcaiine Collet, Gi ans, épousa
Le Calvé, Guillaume, rue des Moulins.
Promesses de mariage. Auguste Le Denraat,
25 ans. cultivateur à Noya!-Fontivy, et Maria
Guillo, 24 ans, à t'ontivy; Françoise Udo, 23 ans,
cultivateur Il Noyal-l'ontivy, cl Françoise t.e
Bcuhec. cuisinière Pontivy; Jenn-Murie Mii-
doré, 23 and, manoeuvre à Pontivy, et Mari*
Le Bigot. 18 an», couturier» à PonUvy.
L'Oaest-Eclaîr
RENNEi
COMMERÇANTS, OUVREZ L'OEIL. Un ta-
divldu 4«J prtffcpi» «i ce moment dan* la ré-
urait mrturcb» par la polioe. Voila noe lecteurs
EN MONTANT UN ESCALIER. Lime Du-
lertr«,*ee» de 60 ans, menacée, demeunat rue
Sainl-Malo, 66, gravissait 9 9 heures du aoir son
̃̃caUer, lorsque, par suite d'un faux pas, elle
Dam a chute, elle s'eut fait qnalqnei oontu-
•loos peu grares.
AU PARQUET. Béziers, l'ouvrier de
M. Godin, qui insulta les agents et mena-
ce de les faire casser parce qu'ils l'avaient
arrêtés, obéissant à la réquisition qui leur
tvait été faite, a été conduit au ParqueL
ÉTAT- DE RENNES
Naissances
W. Yvonne Maury, rue des Fossés, 2; Nobl
Puinton, Il Lessard, en Notre-Dame; Louis Gnil-
tcux, rue Saint-Michel, 23.
Promesses de mariages
80. Jules Duchcsne, épicier rue Beaudrairie,
1 et Anne Poisson.
Auguste David, cultivateur, faubourg St-Malo,
12 et Marie Bebin.
Edmond Moulin, dessinateur Il Ivry (Seine) et
Marie Murgalé.
Charles Dechelle, négociant, nie Emile Sou-
] Bestre. 4 et Anna Angcr.
Victor Besnard, cultivateur i la Grenouillais
SB Sainl-Laurcnt, et Jeanne Loret.
< Louis Priour, boulanger, rue Vasselot, 17, et
1 Adèle mi ion.
t Edmond Epardaud, publiciste à Paria K13"), et
Lecnline Suire.
i Auguste Collcu, cultivateur D Chanleple ((Ille-
et- Vilaine), et Marie David.
Ales; Urien, employés a la mairie, rue de
Nantes. 104, et Rosalie Béasse.
Georges Martin, avocat à Rennes, et Lucie
Michel.
Auguste Baguet, journalier, rue de Brest, 15,
et Victoire DuvaL
Jean Robin, domestique à Mordclles (Ille-et-
Vilaino. et Patrice Berhault.
Bagues et Bijoux de Fiançailles. Maison
Charuyer, 3, Place du Palais, 3, Rennes.
Consent l.ecorvaisicr, receveur aux tramways
urbains, rue du Pié-nqtjC. 4?, et Marie André.
Charles Duchesne, soldut nu 10' régiment d'ar-
ülleric h Rennes, et Louise Briand.
Joseph Perrnult. journalier, rue de Brest, 3,
et Anne Lebreton.
Théophile liriolle, cordonnier a LUfré ({(I.-elrV.)
et Léortie Pellé.
Joseph Salaùn, quarlier-mattre mécanicien
aux équipages de la Flotte il. Brest (Finistère).
et Léontine Courcoux.
Jean Geshors, journalier à l'arsenal, rue de
Redon. 21, et Marie Le Pottier.
Henri Jeuland nickeleur, rue Chalals. 9, et
Marguerile Le Fcuvre.
François Arondel, négociant à Janzé (I.-et-V.),
Il Eitrnii Halifax-Hall.
Jules Couet. cordonnier Il St-Servan (I.-el-V.),
et Marie Mitre.
Jean Willard, charron, route de Brest, et An-
g(linn Tuteur
Joseph Le Gorre, peintre en bâtiments, rue
Dervnl, 8. et Marie Rirhnrd.
Muurice Leroux, sellier au Mans (Sarlhc) et
.Marguerite Maubouclier.
Jean Ciment, infirmier à Paris (19*), et Per-
rine Martin
iules Mahieux. rçon de laboratoire à Paris
J7"U et Louise Cadieu.
Henri Bruneau, cultivateur a la Bazouge-de-
Chemeré (Mayennel, et Eléonore Doual.
Jc:m Renounrd, homme d équipe, faubourg de
Nantep. 79. et Jeanne Demcuré.
Joseph Lemarchnnd, comptable il Rennes, et
Hosnlio Lemarrhand.
Henri Hermanville, adjudant nu 41' rftg. d'Jnt.,
easerne de l'arsenal, et Mnrie Jehannin.
Décès
29. Eugène Aubrée. retraité marié, 57 ans
a mois, rue de l'Aima, 42.
mois. rue de la Parcbeminerie, 14.
José ,.ne Hinault.2 ans 8 mois, Hôtel-Dieu
fier) Knnui'l. mineur, r.me, 40 ans 5 mois,
Hôtei-Diev-
AUTOUR DE RENNES
LA SEMAINE
Le W septem trrr. on trnwe A Brut, dans le
canal, le cadavre d'une femme paralssant âgée
tune soixantaine d'années. Le même jour,
an commencement d'incendie, se déclare A Bourg-
barre chez M. Manier, charron. A Feins, un
inoendir dtdruit, le S.t septembre, un immeuble
habile par MM. Morct et Tizon.
Janzé
CONCOURS HIPPIQUE. Voici les ré-
eultats du concours hippique qui s'est tenu
mercredi dernier à Janzé, pour tous les
cantons de l'arrondisscment de Rennes et
les cantons de Retiers et de La Guerche-
de l'arrondissement de Vitré.
Pouliches nE 3 ANS demi-sang. 1" prix,
M. Desprcs (Fernand), de La Guerche, 250
Ir.; 2'. M. Pierre Léonore, d'Availles 250
fr.; 3°, M. Hervouin (Auguste), de Mou-
Mers 180 fr.; 4«, M. Hervouin (Joseph), de
Rann(V- 75 fr.; 5«, M. Louis Elie, d'Kssé,
&0 fr.
Juments poulinières demi-sang. 1" prix,
M. Louaizil (Jules), de Moutiers, 200 fr.;
£•, M. Desprès (Fernand), 200 fr.; 3", M.
Louaisil (Célestin), de Bais, 150 fr.; 4°, M.
Desprès (Fernand), 150 fr.; 50, M. Pierre
Léonore, 10U fr.; C«, M. Lamoureux (J.-M.),
de MoutierE4 50 fr.; 7', le même, 50 fr.; 8',
M. liuillet (Louis), de tannée, 50 fr.
Juments de trait suitées. 1* prix, M.
Grimault (J.-M), de Moutiere, 100 fr.; 2«,
Mmr vcuve Pannetier, du Loroux, en Essé,
73 fer.
LES PREVOYANTS DE L'AVENIR.
Dimanche dernier, une centaine de mem-
bres de la société de retraites les « Pré-
voyants de J'Avenir n, appartenant à la
section de Rennes, sont venus à Janzé dans
Je but d'y fonder une section de leur so-
Ils furent reçus à la gare par le con-
•eil de la société La Famille Janzéenne »
il à l'Hoiel de Ville par M. de Villoutrays,
mai LA eut lieu le malin une conférence
très écoutée de M. le Président du conseil
jJe surveillance. Apri un banquet servi
1 midi, M. Grillé! inspecteur du travail,
parla à son tour de la mutualité. A l'issue
te la réuni'. n, un bal très animé eut lieu.
Le bureau "'•-wsoire de la nouvelle sec-
(ioii de Janzé est ainsi composé MM.
Iules Gâte!, président Eugène Marchand,
vice-président Henri Ornère, trésorier
Adrien Debroise, secrétaire Honoré Al-
nert, archiviste, et Auguste Couasnon,
membre. M. Lucien Montgermont a été
dommé président du conseil de surveil-
lance.
LA REGION
Malouine et Dinannaise
LA SEMAINE
Le iS septembre, un incendie détruit Saint-
Lunairr le café-restaurant tiu Chalet, tenu nar
èi. fouttisr. Le septembre, M. Mnlltl, SI
sns, se pend une fenêtre de son domicile, 45,
me SaintMalo à Dinan. Un sieur Lcvéque,
49 ans, charretier au service de M. Forgeoux,
lommerçant à Broons, est victime d'un accident
tnorlcl de voilure. Un sieur Million, 26 nns,
fourmilier, etl trouve mort dans une couretie,
tiluàe sur te quai Saint-Vincent, à Sainl-Malo,
pris la grande porte. On et demande si on se
trouve en présence d'un crime ou d'un accident.
Le H septembre, un nommé Louis Blévin et sa
TtaUrcsse, auteurs du vol commis le fi aoiil der-
.•xier, ekex Il. Leroux, biiovlicr rue St-VincenL
i SI-Moto, êtml arrèUs Rouen.
SAINTMALO
HEURES DES MAREES. Aujourd'hui, M
«ptambra, pktne mw e. la.. du malin et è
6 h. 8 du soir, basse mer i 11 h. 83 du matin et
a 11 h. 57 du soir.
Le vol de la rue Saint-Vincent
KL Leroux, le bijoutier de la rue Saint-
Vincent, dont le magasin a été cambriolé
par la bande Blévin, a eu l'heureuse idée
d'afficher hier l'Ouest-Eclair à la glace de
sa devanture, et toute la journée une foule
de gens qui n'avaient pu se procurer lo nu-
méro du jour dont le stock fut vite épuisé
dans les dépôts, s'arrêtèrent pour lire no-
tre information sur l'arrestation des mal-
fuiieure à Rouen.
Blévin et Delphine More! sont arrivés
vendredi soir à 11 heures Sain6-Malo,
venant de Rouen. Des gendarmes les con-
duisaient Ils ont été suivis par une foule
de curieux jusqu'à la prison.
SECOND MAITRE MALADE. Hier ma-
tin, M. P. second-maître de la flotte, de-
meurant à Saint-Servan, se présentait au
bureau de l'inscription mariHme nour tou-
cher sa solde lorsque tout il. coup, il s'affais-
sa subitement, romissant le sang en abon-
dance par la bouche. Le personnel du bu-
reau s empressa de lui prodiguer tous les
soins que nécessitait son état et le fit recon-
duire ensuite à son domicile.
COUPS. M. M. marchand de jour-
naux, vient d'être victime de violences et
blessures que lui ont portées les époux
Nouazé et le nommé Faisant sous le falla-
cieux prétexte qu'il devait 24 sous à une
petite bonne qu'il avait prise à son service
et qui, un beau soir, déguerpit de chez son
patron sans l'avertir. Ni. a été blessé à la
main et à l'avant-bras droits. Il'a porté
plainte contre ses agresseurs.
LE NOYE DU BASSIN. On ne connaît
pas encore l'identité du noyé que l'on a reti-
ré avant-hier matin du bassin à flot Son lin-
ge est marqué G. B. Il est probable que la
mort de cet homme doit être attribuée à un
suicide.
Saint-Servan
L'AFFAIRE DU TALARD. Nous di-
sions avant-hier que M. Courte] avait dé-
claré à notre correspondant qu'il n'avait
pas eu M. Laurent comme successeur au
poste qu'il occupait dans la maison J. P.
Morin et Cie. Une lettre nous parvient, si-
gnée d'une personne autorisée pour être
bien renseignée, qui nous prie de dire que
c'est bien NI. Laurent qui a succédé à Dt.
Courte! dans la maison J. P. Morin et Cie
et qu'il est inexact que M. Jousselin, cour-
tier maritime à Saint-Servan, ait remplacé
M. CourteL
Paramé
ETAT-CIVIL, Naissances. Francis Le-
véque, Francis Loizel, Henri Cfilvat.
Marinqçs. Louis Villalon, agent d'nffairns,
et dame Robert Jranne, snns profession; An-
thime Rfnu, cultivateur, nt Françoise Afienais,
cultivatrice; Emile Dpi-vH.v. veuf de Marie Co-
lomlxl, cullivhteiir, et Emilie OoiK'ziMnii, rulll-
vatrice: Jean M.cé, forgeron, et Augu.stlno Mail-
lard, cuisinière.
Cancale
POSTES ET TELEGRAPHES, C'est à
partir de demain 1* octobre qu'aura lieu
la distribution gratuite des télégramme
dans toute l'étendue de la commune.
Une pétition v:"nt d'être adressée à l'ad-
ministration par les habitants du village
du Verger pour demander à cet endroit la
poso d'une botte aux lettres relevée tous
les jours par le facteur.
ETAT-CIVIL. Naissances. Jean Carré,
Edmond Busson. Marie Morand, Charles Mau-
viel, F.upène Lomoijme. Aucuste Dupré. René
Donnio. Rose Hnoult, Noël Mathurin, François
Le Dignerher, Alcida M(-nard.
Décès. Marie Lemaîlre, 44 ans, Marie Cho-
pin, 15 jours.
DINARD
CONSEIL MUNICIPAL
Le conseil municipal s'est réuni en séan-
ce oitruLinlinaire, snus la présidence de M.
Degas, maire.
Présentes MM. Gmndin, Faurnict, ad-
joints; docteur Bernard, Bailly, Blanchct,
$rossard, Cailkird, Geffrov, Guillemoto, Le-
hardy, Laine, Manceau, Poussin eau.
Absents MM. Adam, Fourniére, Hervi-
chon, Lecrubier, Lorre, Moindrot, Peigné,
Penhoët, Sauvage.
M. Caillard, secrétaire de séance, donne
lecture du procès-verbal de la dernière réu-
nion qui est adopté sans observations, puis
le conseil discute les quelques questions fi-
gurant à l'ordre du jour.
Stérilisation dcs eaux potables. On a
fait courir le bruit que les eaux de Dinnrd
étaient insalubres. Pour faire cesser celle
calomnie, la municipalité a fait prélever des
échantillons d'eau 1 ur les soumettre à une
analyse scientifique. Les conclusions des
experts chargés de cet examen, ont été favo-
rables et les eaux peuvent être livrées, sans
crainte, à la consommation. Et pour rassu-
rer pleinement les Dinardais et par surcroît
de précaution, le conseil décide que ces eaux
seront purifiées à l'aide d'un ozonateur il
leur sortie des réservoirs de Saint-Enogat.
Tramway. Beaucoup d'habitants de Di-
nard ont signé une pétition tendant à la mo-
dification ù apporter à l'exploitation actuelle
du tramway. Le conseil s'associant il eux
demandera à la société qu'elle veuille bien
placer des poteaux indicateurs aux tour-
nants dangereux de la ligne, principalement
dans la traversée de la ville. Le conseil prie
aussi la compagnie de faire piloter aux pas-
sages difficiles, de remplacer quand les
moyens le lui permettront les vieilles loco-
motives par d'autres machines plus récen-
tes et enfin de supprimer entre la cale et la
gare, les convois actuels par des cars élec-
Divers. 50 francs sont votés pour l'as-
surance des bâtiments communaux.
Le préfet a trouvé que les frais d'admi-
nistration de l'octroi de Dinard sont par trop
élevés il demande au conseil s'il n'y aurart
pas possibilité de les diminuer.
Le conseil lui répondra que c'est impos-
sible car le nombre des employés d'octroi
est relativement restreint et que les émolu-
ments que touchent ces employés ne sont
nullement exagérés. En conséquence, il
maintient sa décision première.
M. Tissier demande l'autorisation de créer
un music-hall il Dinard. Avant de donner
son avis le conseil demande à l'intéressé de
bien vouloir lui indiquer l'emplacement où
il projette de faire construire ninsi que ses
plans et son objet.
Avis favorable est donné h M. L'huilller,
propriétaire d'un magasin, qui sollicite l'au.
torisation d'installer un service de roule-
ment qui lui permettrait de donner à ses
employés le repos hebdomadaire.
Les cotes irrécouvrables s'élèvent à 245
fr..35. Elles portent sur les abonnements
au service d'eau et sur les taxes des bal-
cons. Cette somme est inscrite en non-va-
leur.
Puis une proposition de M. Poussineau
père, relative à la cession gratuite du che-
min du cap Fréhel est renvoyée i1 la com-
mission des travaux.
ETAT-CIVIL. Naissances. René Saget,
François Lebras.
Mariage. Eugène Perrot, menuisier, et Ma-
rie Rosé, ménagère.
Décès. Marie Gaudiche, 43 ans, célibataire,
Louise Uutertre.
Saint-Coulomb
TOMBE SUR UN COUTEAU. Un en-
fant de quatre ans, le jeune Kernec, de-
meurant à la Guimorais, est tombé sur la
pointe d'un couteau ouvert, qui lui a fait
un peu au dessus de roefl une profonde
blessuM.
Evran
LE FEU. M. Joseph Gaultier, cultiva-
teur à la Drouerie, en Evran, apercevait,
vers cinq heures du matin, une grande clar-
té par la fenêtre de sa maison. Il sortit im-
médiatement et constata Que le feu avait pris
dans une meule de paille appartenant à
Mme veuve Fouiré, ménagère à Grabuisson
et à M Collin, propriétaire au Déluge.
Par suite du manque d'eau cette barge
de paille, qui était située sur la route d'E-
vran à Pleugueneuc, a été complètement dé-
truite. Les pertes qui sont de 308 francs
environ sont couvertes par une assurance.
COTES^DU-NORD
LA SEMAINE
M. Bellégo, cultivateur Quintin, eat victime
d'un vol de 300 francs. Le t6 septembre, un
incendie détruit Lannion, route de Perros,
l'immeuble habité par Mme veuve Riou. Mme
Dugast, née Anne-Marie Congretel, est brûUe
vive au village de la Pierrc-en-Plémet. A Fflt-
ni'le, M. Grandc2ur Alexandre, est victime d'un
accident d'automobile. M. LouU Epivent, f6
ans, conseiller municipal de la Mcaugon, est
trouvé Cfichy, dans la Seine, où il était tombé
accidentellement. A Plougueniével. la jeune
Afnrie Julien se note accidentellement dans la
riiière.
SAINT-BRIEUC
Mystérieuse disparition
L'opinion publique étant loin de se cal-
mer il Saint-Brieuc, au sujet de la dispnri-
tion mystérieuse'de Mlle Françoise T.
ancienne domestique du directeur de l'en-
registrement à Samt-Drieuc, nous avons
personnellement fait prendre des rensei-
gnements à Jersey, près de sa famille, qui
se trouve sans nouvelle de cette personne.
Sa sœur, qui demeure à Saint-Hélier, n'a
reçu aucune nouvelle de la disparue.
Ces temps derniers, elle aurait écrit à
plusieurs membres de sa famille des let-
tres qui n'ont pas été comprises. Dans la
dernière, datée des premiers jours de sep-
tembre, elle semble faire part d'un chagrin
à ses a père, cousine, cousin, patron et pa-
tronne Il et termine en parlant de la reine
Victoria et de la République qu'elle aurait
servi pendant deux ans 1
La disparition de Mlle Françoise T. a
concordé, ainsi que nous l'avons déjà dit,
avec le terrible accident arrivé le 10 cou-
rant à la domestique de M. Harel de la
NoS, ingénieur en chef des ponts et chaus-
sées, qui fut brûlée vive or, il est établi
que Mlle Françoise T. et la victime étaient
amies deux verres ont été trouvés sur
une table, ce qui laisserait à supposer
qu'elles ont passé la soirée ensemble.
L'opinion publique croit que Mile T. af-
folée à la vue de son amie entourée de
flammes, a perdu la tète et est partie sans
se rendre compte de la direction qu'elle
prenait et il lui serait arrivé malheur.
Que s'est-il passé dans celle soirée dans
les appartements de la famille Harel de La
Noë, absente ce moment, on l'ignore. Des
bougies auraient, dit-on, été allumées dans
le salon. Pourquoi ?
Lo mystère qui plane sur la disparition
de Mlle T. s'épaissit de plus en plus et il
est bien à craindre que cette pauvre jeune
fille, qui était très estimée de ses maîtres,
mais d'un caractère toujours triste, ne soit
a tout jamais disparue.
ETAT-CIVIL. Naissances. Germaine Feu-
tren, côte de Gouet, 17; Adrien Le Faucheur,
mculin au Chaix.
Décès. Savéant Elisa, 11 ans, rue des Ca-
pucins, 11; Ropers Anne-Marie, 72 ans, veuve
Le Floch, cûle de Gouet, 7.
Guingamp
ETAT-CIVIL du 21 au 28 septembre. Avis-
sanecs. Ij'ontino-Franoinc Jullu; Yvonne I.nn-
tun Mi;r:e-Alu\uii(lriiui luuiielan; UeorgeUe-Ma-
deleine Pontot.
Mariage, Eniile-L6on Ollivior, 24 ans, snus-
oflirur au 48' et Joséphine Lu Huùrou, SI ans,
snns profession.
Décùs.– ONivier Hucl. 75 ans, forgeron, ('poux
de Mnri
Froncis l-V^eunt, mois; 1-tienne Blondet, rece-
veur-burnlist-, médaille militaire, 57 ans, époux
do Gabrielle Guillot.
Plouëc
MAUVAISE RENCONTRE. Dimanche
soir 23 septembre, François P. de PloUëc,
invitait son frère à trinquer avec lui dans
un débit du bourg. A la même table se
trouvait un autre mdividu du nom de I.
IL. Nos deux amis, en attendant le frère
de François P. se mirent causer d'abord
amicalement, mais la conversation se cor-
sa et so tourna bientôt en chicane. A ce
moment, arriva le frère de P. qui inter-
vint dans l'affaire mal lui en prit, car
H. sauta sur lui et le terrassa en lui bri-
sant la jambe droite.
Au cours de la rixe, H. a, lui aussi, eu
quelques blessures assez importantes.
Quant à P. il a été transporté à son do-
micile par des amis, pour recevoir les soins
du docteur Poterel, de Pontrieux.
Callac
CHIEN PERDU. Un chien de garde,
a été perdu à Callac. Il porte un collier avec
son nom Médor et lo nom de son pro-
priétaire Il Tilly, Callac». Prière de le recon-
duire chez son maître.
Lannion
NAUFRAGE. Le 25 septembre dernier
vers 11 heures du matin, le baleau de pêche
Brise-Lame, de Lannion, se dirigeait vers
les Scpt-Iles pour relever des casiers lors-
qu'une forte lame le fit chavirer par le tra-
vers de Ploumanach. Le Brise-Lame avait
à bord le patron, François Le Calvez, et le
novice Jean-Baptiste Le Chevanton, inscrits
tous les deux à Lannion. Le bateau coula
à pic et le patron disparut un instant après.
Le novice se cramponna à un aviron et fut
recueilli par le bateau de pêche Etoile des
Mers. Le cadavre du patron Le Calvez n'a
pu être retrouvé.
Ploubezre
INCENDIE. Jeudi soir, vers six heu-
res et demie, Mme veuve Saliou, ménagère
à Kervurlu, en Ploubezre, s'était absentée
en compagnie d'une voisine. A peine avait-
elle fait 800 mètres que sa fille, Marguerite,
courut la prévenir que le feu était dans le
grenier. Effectivement, à peine les voisins
étaient-ils sur les lieux, que toute la mai-
son était en flammes. On n'a pu sauver
que quelques effets. Les pertes sont évu-
luées il 2.000 francs environ et «0 sont pas
assurées. Les causes do l'incendie sont in-
connues.
CHUTE MALITEUREUSE. La joune
Prigent âgée de 15 ans, domestique chez
M. Le Roux, cultivateur à Brélevenez, était
occupée à prendre du foin dans le grenier
lorsque, son pied ayant glissé, elle tomba
sur un tesson de bouteille. La jeune fille
s'est fait de profondes blessures au bras.
Le docteur Savidan a soigné la blessée.
Grâces
VOL DE POMMES DE TERRE. M.
Pierre Le Vey, cultivateur au hameau de
Gourland, avait planté dans un champ si-
tué à 500 mètres do sa maison d'habila-
tion un certain nombre de pommes de ter-
re. Or, il s'est aperçu dimanche que 400
kilos desdites patates avaient disparu. Il
éprouve un préjudice de 32 francs.
DISPARITION DE BOTTINES. Jeudi
dernier, M. Louis Caron, cultivateur au vil-
lage de Kerpabu, en Bégard, donnait l'hos-
pitalité un marin de passage. Le lende-
main, après le départ du marin, il s'aper-
çut qu'une paire de boltiues avait disparu.
Le marin les a-t-il emportées C'est ce que
l'on ue sait.
MORBIHAN
LA SEMAINE
Le 93 septembre, vers 9 heures du soir, un
incendie se déclare au camp de Meucon; grâce
aux artilleurs du 18' le feu ne tarda pas à tire
circonscrit. A Send, la petite Sustno, 6 ans,
est grièvement blessée en tombant d'une char-
rette. A Malestroil, l'immeuble habité par les
frères Gousset est détruit par un incendie; les
pertes évaluées H.eoo francs sont couvertes par
une assurance. Un nouvel incendie éclate nu
camp de Aleucon et détruit 50 hectares de taillis,
situés d CroSt-Ségalo, en Grandchamp.
LORIENT
Le petit calvaire
de la Perrière
On continue à parler des démolitions de
croix de Lorient. Le zèle intempestif de NI.
Nail, maire de cette ville maritime qui au-
rait tant besoin qu'on s'occuppàt de l'ave-
nir de son port de guerre toujours menacé
dêtro amoindri, et de son port de commer-
ce menacé à disparaltre par les projets du
comte Dillon, qui applique tous les efforts
de son intelligence et donne l'appoint de sa
fortune à la création d'un grand port de
commerce dans le golf du Morbihan, ce
zèle, au lieu de s'appliquer à la prospérité
du pays qui devrait être la seule préoccu-
pation du maire de Lorient est employé à
tracasser la population.
Il est à remarquer que le maire do Lo-
rient est d'un caractère essentiellement
frondeur, et d'un esprit démolisseur der-
nièrement il s'attaquait aux murs de la
ville et narguant la défense du génie en-
fonçait la pioche dans les remparts, la
gendarmerie dut v mettre le hola, jusqu'à
ce que l'autorisation en bonne et due for-
me fut donnée pour continuer ce travail
qui, du moins, avait son utilité.
Pour les calvaire, une délibération du
conseil avait donné un semblant de droit
il l'exécution des faits qui ont justement
indigné la majorité de la population, en ce
qui concerne les croix des deux cimetières,
Lncouragé par !a facilité avec laquelle il
avait pu faire enlever ces croix, le maire
de Lorient a fait démolir le vieux calvaire
de Snint-Christophe élevé sur un socle fai-
sant corps avec la construction de l'église,
fait pour lequel un député d'Ille-et-Vijaino
M. Lefas, a écrit au ministre qu'il lui po-
serait une question à la rentrée de la Cham-
bre.
Se voyant en si belle voie il continua par
la démolition de la croix de la Perrière é-
levée sur la propriété de la famille Morin.
Cette croix a son histoire, est-ce cette his-
toire. fit le souvenir qu'elle perpétuait qui
pouvaient porter ombrnge à la municipnll.
La voici Ln croix do la Perrière fut
élevée en réparalion d'un snerih'-tfo commis
en 1710 par un matelot gunis nu-nom de
Grnpallo. Il avait pénétré la nuit dans l'e-
glise paroissiale de Lorient, qui était Ie
chapelle de l'hôpital, tt avait dérobé deux
ciboires en argent. Qunnd il s'embarqua
avec son butin, une tempête effroyable
força son navire à regagner le port. Dé-
braqué, Grapallo alla cacher les deux ci-
boires dans un champ près de Kergroise
la cachette fut découverte, le voleur puni
et la marine fit élever ce monument, qui
devint par la suite propriété de la fnmille
Morin puisqu'il se trouvait sur un lot ac-
quis par elle. M. Nail a reçu la visite des
propriétaires de ce terrain et a reçu leur
protestation et la réquisition qu'il lui a été
faite de rétablir les choses en leur état, ce
qui est juste et par conséquent ne doit
souffrir aucun retard.
Est-ce pour se faire une popularité que
le maire de Lorient cherche toutes les oc-
casions de faire parler de lui ? La démoli-
tion, qui est parait-il le moyen par lequel
il cherche à so procurer Cette popularité,
a cependant causé une énormité dont les
principaux intéressés auruient dA être les
premiers G lui en faire un grief.
On se souvient des grèves de Lorient
suscitées par des différends entre patrons
et ouvriers par la question des salaires.
La ffrovo dura longtemps, les ressources
des grévistes sans être épuisées commcn-
çaient il. baisser, que fit M. Nail ? Il profi-
ta de cette diminution de leurs ressources
pour offrir du travail aux grévistes. Ceux-
ci ne voulaient, pas avoir un salaire infé-
rieur à 3 francs par jour, le maire de Lo-
riant leur offrit 1 fr. 50 pour continuer la
démolition des remparts. II trouva des
mains pour prendre la pioche et alors
qu il prétendait soutenir les revendications
ouvrières, il employait les grévistes pour
un salaire infime, alors qu'il eut dd leur
donner le salaire que leur grève avait pour
but d'obtenir. C'était logique, comment ne
1 a-t-on pas compris ? Comment les ou-
vnors ont-ils pu se laisser abuser à ce
point
Tué par un éboulement
Un malheureux accident a marqué, hier
matin samedi, la démolition des remparts.
Des ouvriers terrassiers, appartenant à
1 entreprise Le Ctainche, travaillaient à la
démolition du bastion attenant A la porte,
aujourd'hui à moitié en ruines, do Plre-
meur les terrassiers piochaient et, petit
à petit, creusaient au ras du sol, si bien
que la partie supérieure des remparts fil
en quelque sorte voûte au-dessus de leurs
têtes.
Tout à coun, vers 8 h. 20 du matin, un
bloc de terre se lézarda un ouvrier cria
gare. et les terrassiers senfuirent, Mal-
heureusement, ils avaient disposé, & un
mètre derrière eux, des wagonnets qu'ils
chargeraient de terre un des ouvriers,
Joachim Pierre, fut arrêté par cet obstacle;
la masse de terre tomba sur Ja jambe du
malheureux qui fut projeté sur le sol. Sa
tête vint heurter un des wagonnets on
s'empressa autour de Pierre, il portait au
sommet de la tête une blessure, par la-
quelle le sang coulait on le transporta
aussitôt à l'hospice civil le terrassier cau-
sait malgré ses souffrances, avec ses ca-
marades et son contre-mattre qui le con-
duisait jusqu'à son lit d'hôpital mais, dans
la matinée, le pauvre ouvrier perdit con-
naissance et succomba.
Joachim Pierre était âgé! d'environ 30
ans il habitait rue de l'Eau-Conranto,
piv:; du chantier Moreau. Il laisse une
veuvo.
Accident à bord du 236
La flottille des torpilleurs, commandée
par le capitaine de frégate Ilarel, est ren-
trée hier soir, vers 5 heures, après avoir
effectué durant la semaine divers exercices
de lancement de torpilles au large.
Le sémaphore de Quiberon signalait hier
matin la llottille, avec la u Lance Il et la
CI Sagaie Il, dans la baie de Quiberon
quelques heures plus tard, aux environs
de Uelle-Ilo, un accident de chaudière s'est
produit à bord du torpilleur 236.
Le 236 est commandé par le 1" maître
Baudoin en cours do un tube de
chaudière fit explosion et un jet de va-
peur blessa trois marins mécaniciens au-
cun d'entre eux n'a de blessures graves
le quartier-niattre Lehellec est le plus for-
tement atteint, et fut aussitôt débarqué
Belle-Ile et conduit il l'hôpital" du Palais
il a été ramené ce matin à Lorient et placé
à l'infirmerie du bâtiment central de la
défense mobile.
Ajoutons qu'au cours de la mobilisatiotl,
la flottille a perdu une torpille*
ACCIDENT A L'ARSENAL. Vendredi
dans l'après-midi, un accident s'est produit
à l'arsenal l'ouvrier électricien Jean Mé-
tayer était occupé à poser des fila, lors-
qu'il tomba d'une échelle, d'une hauteur
de deux mètres il a eu la cuisse gauche
fracturée et a été blessé à la tête; il a été
transporté aussitôt à l'hôpital maritime.
LE FEU. Un incendie a éclaté vendre-
di, vers 3 heures et demie, sur les talus de
la voie ferrée, près du pont du chemin de
for. Il a été aussitôt éteint par des em-
ployés de la Compagnie les dégâts sont
insignifiante.
CONSEIL DE GUERRE. Le matelot
Noël Perfezon, condamné jeudi dernier à
6 mois de prison, comparattra à nouveau
jeudi prochain, à 9 heures du matin, de-
vant le conseil de guerre, toujours sous
l'inculpation de vol.
UNE BELLE PECHE. Le patron Be-
nott Le Clanche, de Lomener, est venu s'a-
marrer avant-hier au quai de Lorient avec
2.600 kilos de sprats, péchés au large. Ils
ont été vendus au prix de 48 francs les 100
kilos, soit en tout 1.248 francs.
VANNEB
Une region en feu
D*EIven a Grandchamp le feu couve et se
réveille subitement sur tous les pointa
Au camp de Meucon
A Grandchamp, ainsi quo nous l'avons
dit, un incendie a dévoré 15 hectares de bois
dimanche.
Lundi soir, vers 7 heures à Dot-Segalo,
un nouvel incendie se déclarait dans le bois
de Mme Le Soufaché, de Paris. Le feu avait
pris au même instant dans deux endroits
différents, circonstance qui fait penser que
la malveillance n'est pas étrangère à ces in-
cendies. Dans la matinée de mardi, lorsque
le feu se fût arrêté, quatre hectares de bois*
avaient brûlé. Les pertes s'élèvent à 600
francs.
Le feu qui était, croyait-on, éteint an
camp, a repris son activité mercredi il 2 h. t
du soir. Un vent violent du nord-est épar-
pillait les cendres fumantes qui mettaient
le feu instantanément aux landes voisines.
Un détachement d'artilleurs sous les or-
dres de MM. DôvMcc, Servais, Murjas et
Buchalet, lieutenants, enlama la lutte.
Une tranchée fut creusée à quelques mè-
tres des landes brûlantes. Les cannnniers
du 28° sous la direction de leurs officiers
bien secondés par le maréchal des logis
Maury travaillèrent toute l'après-midi et
toute la nuit et firent preuve d'une endu-
rance et d'une activité remarquables. A 11
heures du matin jeudi, on était maître du
feu.
Si le feu avait progressé, il aurait atteint
la ligne de tir où viennent s'abattre et s'en-
foncer A peu près tous les obus lancés pon-
dant les «'-coins A feu. Plusieurs accidents
auraient pu être oernsionm'-s par lï-clnte-
ment auhit de beaucoup de ces obus,
A Trédion et à Plaudren
Nous avons brièvement signalé l'incendie
qui éclatait dans les forêts d'Elven.
Mardi, vers midi et demi, on voyait sor-
tir des forêts de Beauchesne, propriété de
-,NI. de Charrette fils à Elven, une épaisse
fumée rNi s'étirait sur une longueur de plus
de 20 kilomètres.
Le fléau s'avançait sur Trédion et Plau-
dren dévastant tout sur son passage, sans
qu'il fût possible de l'arrêter. Non loin da
village de Pont-Berto, le torrent de feu pa-
rut s'arrêter. Les habitants profitèrent du
répit pour déménager hâtivement. Mais dé-
jà les flammes avaient repris leur courte a-
vec la vitesse d'un cheval au galop. Les
fermiers durent tout abandonner. Les flam-
mes s'arrêtèrent un instant autour des mal-
sons, pui3 elles montèrent il. l'assaut des
toitures en chaume.
Sous les reâardn des habitante qui regar-
daient au loin, en moins d'une heure tout le
villngn flamba.
Bientôt on n'aperçut que des ruines et
des décombres fumants. Néanmoins les ha-
bitants courageux no renoncèrent pas A la
lutte,
Vnici les noms des sinistrés de Pont-
Berto Guénanten père, assuré Gut'manten
fils, assuré; Le Len, non assuré; Mlle Marie
Olard, non assurée; Duray, non assuré.
Un fermier. Thébault, a perdu son cheval
dans l'incendie, les antres n'ont rien sauvé.
Tandis que l'on combattait ce feu, un au-
tre incendie éclatait mardi soir à un autre
bout de la commune de Trédion, au village
du Rodouard.
Mme Maurice, ménagère, était couchée
lorsque vers 11 heures du soir, elle fut prise
à la gorge d'une odeur âcre de fumée. Le
feu crépitait dnns la toiture. Elle eut peine
Io temps de sauver ses enfants qlie la toitu-
re s'effondrait.
La maison du voisin, M. LA Breton, prit
feu et fut détruite en un clin d'oeil.
Les époux Maurice sont assurés, les é-
poux Le Breton ne le sont pas, et cet incen-
die les plonge dans une misère noire. Leur
maison appartenait A M. Marin, journalier,
qui n'est pas non plus assuré.
A Bohal
Lundi dans l'après-dlner des enfants s'a-
musaient il cuire des pommes dans le bois
do la Grande-Coupée qui est la propriété de
la commune de Bohal. Le feu courut le long
des herbes sèches et bientôt 4 hectares de
taillis et de landes devinrent la proie des
A Colpo
A l'heure où je vous écris, on signale
qu'un terrible incendie dévaste les forêts de
M. le comte de la Bourdonnayo du côté de
Colpo.
A Questembert
Les étincelles d'une locomotive ont com-
muniqué le feu dans deux endroits à Ques-
tembert, au Boquenet, dans le bois de M.
Le Maignan de Kéranget, et au petit Mo-
lac.
11 hectares do bois et de landes sont de-
venus la proie des flammes.
A Locmaria Grandchamp
Un violent incendie a brûlé 8 hectares de
bois dans la forêt de M. de la Bourdon-
naye, à Loemaria-Granchamp. Lo foyer de
l'incendie se trouvait à 500 mètres du châ-
teau. On ne put circonscrire le feu qu'après
deux journées do travail. Mais les souches'
flambent toujours.
Le feu a été mis à la foret de M. de la
Bourdonnayo pur malveillance, car un en-
tant de 14 uns a vu un mendiant dans une
ullée du château frotter une allumette con-
tre une pierre et la jeter sur un tas de feuil·
les sèches, puis s'enfuir précipitamment.
Ce mendiant s'était présenté au château
la veille. Voici son signalement âgé de 40
ans environ taille, 1 m. 72, barbe noire
grisonnante, habillé d'une longue blouse,
nez enluminé, chapeau de paille ou de feu-
tre noirâtre, portant un bissac. On le re-
cherche.
GUIDEL
Terrible incendie
Deux cultivateurs sont asphyxiés. L'im.
prudence d'un enfant.
Un terrible sinistre s'est produit vendredi
après-midi au village de Saint-Michel, à
quatre kilomètres environ du bourg de
Guidel.
Tous les cultivateurs du village étaient
partia aux champs seuls étaient restés
dans la maison de Mme veuve Toullec sa
fille, Mme Peron, et ses enfants, Eugène,
âgé de cinq ans, un autre, âgé de trois ans
et un nourrisson qu'elle a a sa charge.
Mme Peron ayant eu besoin de s'absen-
ter, laissa son fils Eugène seul avec les
deux bébés Eugène en profita pour gril-
ler quelques châtaignes il saisit la botta
d'allumettes et alla dans l'appentis attenant
& la maison, mais à peine érit-il mis le feu
aux quelques brindilles de bois et de paille
qu'il avait amassées, que le feu se commu-
niqua à l'appentis.
Heureusement, survinrent à ce moment
deux employés du Coiffa, MM. Emile Des-
pon et Barzic les deux hommes, voyant
les flammes, pénétrèrent dans la maison de
Mme Toullec le jeune Eugène s'enfuit
les deux hommes sauvèrent en hâte le plus
jeune des enfants et le nourrisson. Puis ils
coururent donner l'alarme les cultivateurs
accoururent et tentèrent d'arrêter l'incen-
die, mais ce fut peine inutile Mme Toul-
lec voulut entrer dans sa maison, mais dut
en sortir au plus vite la toiture s'effon-
drait le feu consuma entièrement le bâti-'
ment, qui appartenait à M. Pogam, de Ker.
mnrtin.
L'incendie se communiqua facilement par
le toit de chaume il: la maison voisine et il.
l'écurie y attenante cette maison, habilée
par le cultivateur Cruguel, appartient il \L
Jégo, mairo d'Arzano.
Presque tout a été consumé, mais les
cultivateurs s'obsrinèrent à vouloir sauver
le plus de choses -possible et un certain
nombre entrèrent dans l'écurie du cultiva-
teur Cruguel pour sauver les barriques de
cidre.
La voiture était en feu et le domestique
de M. Trujfnjet ta vit tout à coup qui cédait.
et menaçait de tomber il cria gare tous
les cii'iivaleura alors s'enfuirent en hâte,
mais trop tard avant que tous aient pu
sortir, la toiture s'était effondrée. Le der-
nier qui avait pu s'échapper était Donna!,
le domestique le toit de chaume lui était
tombé sur la tête, et il eut les cheveux
grillés.
Mais à l'intérieur de la fournaise deux
hommes étaient restés. Franrois-Marie Lo
Beuzn, âgé de 50 ans. né à Guide!, et Fran-
çois Scayiner, son gendre, Agé de Il ans.
né a Guidel. Les flammes ne touchaient
pas les malheureux, mais autour d'eux la
furn.'e était épaisse on vit Scaviner s'ap-
prorher de la fenêtre, mais celle-ci était
grillée il s'nerrocha avec désespoir aux
barreaux fie fer et cria mais nul ne pou-
vait lui porter efficacement secours.
Les pompiers de Guidel arrivèrent sur
les lieux bientôt après on puisa de l'eau
à un puits voisin, mais on ne put que pré-
server les maisons voisines les pompiers
firent tout ce qu'il était humainement pos-
sible. de faire aidés des cultivateurs et den
gendarmes de Plrr-meur. accourus aussi
en hâte les gendarmes Le Cerf et Hervé.
Ce ne fut qu'a une heure du matin que
Ion put se rendre complètement ni.itlre du
les décombres f'tront-nmi'* on ri'-
scuk-s tes mains étaient calcinons
En continuant les investigations dans
les do. ombres on trouva les cadavres do
deux vaches et d'un porcelet, qui avaient
6t<; presque complètement carbonisés dans
leur étable.
Au total, deux maisons d'habitation et
une écurir pont consumées seule Mrnf
loullec n'est pas as.urée.
BULÈON
Brûlée vive
Vendredi, iL 10 heures du mafin, la nom.
mée Kerian (Françoise), femme Chamnil-
i larrl, cultivnlriL-e à S-iinîe-Ann. en Bulôor-
sortait de chez eile laissant seuls la ma-
a- .:i ses trois jeunes enfants, âgés de 4 nr.
2 ans et 3 mois et demi. Il n'y av;:if. p,->s il«
fou duns la cheiiiinéo et elle nartit er toute
sécurité. Ouaml rIV revint. V'ramio lut ?a
a-ult-ur, lur.sii'iVlle vil pn's du fnver l'.li.
née de ses enfants, étendue et ne donnant
plus si,ne do vic.
Vile, elle s'empressa do donner des soins
A lu malheureuse enfnnt. Malgré tous
vait succombé il ses terribles brûlures
La malheureuse crl'ant aura dû prendre
des allumettes et c'est ainsi qu'elle a été
victime de son imprudence Elle était a"éa
de 4 ans.
BOIS EN PEU. Mercredi dermer, vers
une heure de l'après-midi, un incendie a
éclaté à Lnllier, en Matiron. Le feu s'est dé-
claré dans un bois-taillis situé sur ln pro-
priété de Mme de la Monnernye, proprié-
taire au Château du Boyer. Environ quatre
hectares de bois ont été détruils. M de la
Ville au Comte, curé de Saint-Aubin de
Rennes, à qui appartient le bois brûlé, es.
time ses pertes à environ 900 francs. II
n'est pas assuré. Les causes de cet incen-
die sont inconnues.
La Croix HelLan
COMMENCEMENT D'INCENDIE.- Mer-
credi, le feu s'est déclaré dans le parc du
château de Penhoët, en La Croix Hellian,
appartenant à M. du Noday. L'incendie
ayant été vu aussitôt, le feu fut combattu
à temps et les dégâts ne sont pas élevés.
Carnoël
POUR FETER UN MARIAGE. A Car-
nogl, on a l'habitude de briller beaucoup
de poudro les jours de mariage. La poudra
est même fournie par les jeunes époux à
leurs amis, qui tirent des coups de fusil
sur leur passage.
Or donc, mardi après-midi, à l'occasion
du mariage de Mlle Thomas et de M. Gou-
ret, quelques amis, suivant la coutume,
attendaient arme sur fépaule sur la place
du bourg le passage du cortège nuptial.
Parmi eux se trouvaient MM. Rivnlland
et BriarM, ce dernier âgé de JS ans. Tout à
coup, Briand apercevant la tête du cortège,
dit a son camarade Il Tire donc, ils arri-
vent en lui donnant une petite poussée.
Mais dans le mouvement qu'il fit. Rival-
land baissa le canon de son fusil si mal-
heureusement que le coup partit et envoya
toute la décharge dans le genou gauche de
Briand. Celui-ci a dû s'aliter.
Gourin
ETA l'-Cl VIL w» mois de sL-ntembn-. Nais-
sances. Jean Guillaume; Catherine Michel, Al-
bert Le Meur, Uormaine Le Cloc'h, Josépiiiiu
Lo Boulch. Jean Perçu, Marie Louvun, Mari'
(Juciiiort, Adr!o C.anlvL-tjJenn Fournier, Louis
l.kloe, l-'rnnviiis Douars, flnrcuento Le Ny, Jour»
Lo Ny, Françoise TnlouaN Louise Carre, Yves
MuiuU-c, Muru; l.o Corrc, Jeaniui l'oduit, Mario
Hcruou, Maria Le 1U«, Yvonne, Flo^i-ul.
Décès. Alurie Uaouphars, 37 ans; Jeanne
Dervul, 27 mois; Marie Pérou, 23 mois; Margue-
rite Morvon, •- ans; Joseph Tronion, 74 ans
Jcnn Kcrgaravat. 6 ifts; Marie Le Bris, 33 ans;
Marie Le Cîoff, 59 ans; François Le Moal, 4 ans;
Jean Le Cran. 75 nus; lniui l'eron, 17 jours; An-
un Béhorée, 8 ans; Alarie Hamun, 7 ans; Louise
Keraudren, titi an»; Joseph Le Coz, 49 uns; Ma-
rie Le Roux, 3 ans. Marie Derrien, 16 ans; Pierre
Mereu, 14 ans; Marie t'oupon, 03 ans; François
Beliei-iic, 4- ans.
Marina. Ican-Marle Jaffré et Marie Cou-
chevclou.
Pontivr
Néant.
Décès. J»&:ph l.amour. 9 ans, rue la ~?^XZ
Julien Le Heiioc, 64 ans, charpentier à Keiber-
tin; Thomas Le Liêvcluit, 37 ans, cordonnier au
Gruud-Purc; Uarn-Jcaiine Collet, Gi ans, épousa
Le Calvé, Guillaume, rue des Moulins.
Promesses de mariage. Auguste Le Denraat,
25 ans. cultivateur à Noya!-Fontivy, et Maria
Guillo, 24 ans, à t'ontivy; Françoise Udo, 23 ans,
cultivateur Il Noyal-l'ontivy, cl Françoise t.e
Bcuhec. cuisinière Pontivy; Jenn-Murie Mii-
doré, 23 and, manoeuvre à Pontivy, et Mari*
Le Bigot. 18 an», couturier» à PonUvy.
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