Titre : Papa-Louette : journal des sans-souci : satirique et humoristique / rédacteur en chef Pépète el Couro
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1914-01-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328318541
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 janvier 1914 24 janvier 1914
Description : 1914/01/24 (A10,N60). 1914/01/24 (A10,N60).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63934882
Source : Bibliothèque nationale de France, département Arsenal, 4-JO-11253
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
9 1
TlRAOP JUSTIFIÉ : , 19 000 EXKHPLIIIlEil
Journal Satirique, Humoristique et Anti-Politique
t PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
RÉDACTION et ADMINISTRATION
(Bab-el-Oued) 12, Rue Mon.taign.e:. 12 (Bab-el-Oued)
JKMmMM.
-- Les ati (iti Jotirtial
Les manuscrits non insérés sont fichus ail panier. -- Les annonces sont reçues au bureau dn Journal
ABONNEMENTS : Un an, 3 fr. 50; Six mois, 2 fr. 00
1
ioc .atnïviéje ̃ in° eo
"1 Uf. SP||] Samedi. 84 N° 60
Samedi, 24 Janvier 1914
1
LE BAL DES DAMES DE FRANCE
Rien que le titre de cet artique y vous
fait monter le goût à la bouche. Oui, le
Papa-LoucMe, il a été envit6 à le Bal des
Dames de France. Est-ce que nous autes
on n'esf pas les « Nômes de France ? n,
Si vous voulez que je vous sorte, sans
respirer ça qui s'a passé, mercredi soir, à
l'esquinte rein.de la rue Wesse, faisez si-
lence et rouvrez bien ça qui vous sert d'o-
reilles et qu'on se dirait un pavillon de
phonographe !
1 Oilà, je sors l'histoire. Que çuila qui dit, -
après que c'est pas vrai, que le cul y lui
tombe sur une rappe à fromage et qui se
lui endommage les trente-six plis.
Lundi, comme ça, la présidente des « Da-
mes de France », qu'elle est gentille et tout
elle s'en vient à la rédaction du Papa-
Loucllc et elle sonne.
, Comme j'avais donné congé à son cha-
ouch, pourquoi son oncle il arrivait de la
Mecque, et qui se lui avait porté,, de là-bas
un pou .béni vec la croix de Saint-André
dessur le dos, jevaisrpurirlaporte.
Madone ! quand je vois cette grande da-
me, qu'elle me fait le sourire comme la
Joconde, quand elle se mange une tablette
de chicolat Poulain, j'ai failli tomber à
la renverse.
Bcpin^z-yous la peinp de fouler aux
pip^s le parquet de mes appartements 1
j'y dis à cette femme de France, on dit de
France pourquoi elles sont toute d'AA-
ger.
Quand eUe m'entend parler comme ça
elle me dit :
- Est-ce à M. Toni-Pança à qui j'ai
l'honneur de parler, à ce grand écrivain à
ce fin littérateur, à ce distingué poète qui
, fait la gloire de la France toute entière 1
Sanche que j'avais pas le faux-col, tre-
ment, je m'étrangle de tant que je me
montais le cou.
Alors moi, pour pas faire voir que je
suis la moitié d'un c. ornichon, je me fais
la bouche en eu- d'étourneau qui se peut
pas digérer une noix de coco et j'y ré-
ponds :
Ouiche, madème, c'est moi que je suis
Torti-Pcmça. Vous me flattez, chère amie,
vous me flattez. Je suis fort, c'est vrai
z'en littérature, mais pas si tant fort que
vous le pensez. Mais peu z'importe, dites-
moi z'à présent ça qui vous emmène à
chez moi, en dedans ce sanctuaire de la
gai té et du rire ?
Chaque mot que je disais, la présidente
elle rouvrait la bouche, chaque phrase elle
fermait les yeux. Tout-à-coup elle se les
rouvre tout grands et elle s'écrie :
.Oh ! maître, ô maître 1 votre voix
m'enchante, on dirait la voix de feu père
Sémonls. Vous êtes digne de trénerv en-
souverain, au bal que rioga donnons, mer-
credi soir, à 9 hautes, au sKatinge.
–r Au bal des Femelles de France ? A
= Oui,' mon ami 1
Entendu. Touchez cinq !
Et. la président elle touche cinq en mo
disant : - -
̃ - Je vous retiens pour le premier tan-
m\
TchéquÓ. reboulica j'a fait à chez mot
L'armoire entière j'a foutu eu J) me sortir les effets*
Vite je prends mon sroosinge et je rap-
ports à Bergounan pour qui se le repas-
se.
Je voulais être rois. comme le prince de
Sagan.
On se nippe ou on se nippe pas que
coyons ! -
Comme un envitê y peut en enviter des
Vautres, je m'envoie une lettre à Gasparet-
te, à Lahouère et à Midjacague, pour qui
se viennent avec moi.
Ces batards-là, de suite, y viennent
me trouver et y me font une attaque pour
sortir leur pelure du Mout-de-Piété. Cumme
le journal vient d'arrêter ses comptes de
fin d'années, avec 250.000 francs de béné-
fices, j'y suis allé des trente-cinq sous d'ac-
comple qui me demandaient et y zont par-
tis heureux, comme des reines qui 7,'ont
trouvé la fève dans un. gâteau des
rais !
A van). de partir, on se fixe remle-vnus
pour le mercredi soir Ú 9 heures 5 à chez
Lamoulie et Cavaillùs, à le café des Arts-
Beaux, place Bigeaud.
A l'heure dite, mancotoque un y. man-
quait.
Tché que bien habillé et z'élnicnl tous
les trais. Y s'avaient entendu el pour faire
voir que c'étaient des « Nômes de France »
y s'avaient mis Gûsparette une cravotte
bleue, Lahouère une blanche et Midjacague
une rouge.
Ça fait bleu, blanc, rouge..
Moi j'avais mis une cravate vec les ini-
tiales, que j'avais achôtée à la « Pëlile Ger-
maine n..
On se boit une miquelte de rhum-fichez
Lamoulie et Cavaillès et on se descend à
l'esquinte. rein de la rue Vesso.
Aïe itttv 1 Jamais de votre p. de vie,
vous avez vu ùne récéptiem comme ça. A
peine la président elle me voit avec ma
cuadrUla* elle fait tes yeux doux comme du
miel des z'arabès.
Elle se fait un petit signe à la musique
des Zouaves et aïdé ! on se joue la Mar-
seillaise.
La président elle me donne le bras, Gas-
parette y prend l'anse du panier de Mme
Lutaud ; Lahouère, celui de Mme la Mai-
resse et Midjacague y s'agriche une fem-
me d'attaque, blonde et tout qu'on se dit
que c'est celle-Ià-là qu'elle se fait l'ins-
pection du travail.
Les quatre couples on se fait une marche
triomphale à le milieu des femmes et des
CI Nùmps de France i).
Les femelles elles nous envoyaient des
fleurs et des baisers, les mâles y criaient :
Vive Papa-Louelte 1
Notre collaborateur sportif, M. Lutaud,
gouverneur de l'Algérie, qui se tenait, dans
un COÛI, à côté le café maure de Yourof
Len Couscouss, y me jette le mauvais (uil.
Ça vouluit dire :
bâtard va 1 Pourquoi tu m'as pas ame-
né avec la rédaction du Papa-Louctle. Tout
le suucès, il est pour vous uutea, mois je
tuuche les nouilles 1
Et le Guuverneur y me faisait si tant de
peine, que je dis à la présidente :
Allons serrer lu main à ce brave Lu-
taud.
Cent mille francs on lui aurait donné il
aurait pas été plus copient..,
Enfin, après s'avoir fait deux fois le tour
de l'esquinte rein, au milieu des ovations
enthousiastes, on se va au buffet, manger
des smidcviches au jambon et aux an-
chois.
Qué gazouaes elles avaient les femmes de
France, on s'arrait dit qu'elles s'avaient
toutes purgées.
Après la demi-cassouéla, une petite mai-
gre, qu'on disait qu'elle était chargée du
programme des danses, elle se monte sur
une petite estrade et elle s'annonce :
Le tango argentin, par Mme la pré-
sidente et M. Toni-Panço..
Tché que bœuf j'attrape quand je m'en-
tends ça.
Enfin, l'annonce elle est faite, y faut fai-
re demi-courage.
Moi et la présidente, on s'écoule bien une
mesure pour rien et, après, on s'envoie un
tango argentin, vec remument des fesses et
tout ça qui faut que, si jamais on nous dit
pas assez ! assez 1 encore nous langotons !
Tout le inonde il était baba de nous voir
remuer comme la belle Fathma qaund elle
fait la danse du ventre.
Nous tangotions en prince, nous Z'AU-
te. Aussi quand les autos, y z'on voulu
faire comme nous, figua y z'on fait II
TlRAOP JUSTIFIÉ : , 19 000 EXKHPLIIIlEil
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ioc .atnïviéje ̃ in° eo
"1 Uf. SP||] Samedi. 84 N° 60
Samedi, 24 Janvier 1914
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LE BAL DES DAMES DE FRANCE
Rien que le titre de cet artique y vous
fait monter le goût à la bouche. Oui, le
Papa-LoucMe, il a été envit6 à le Bal des
Dames de France. Est-ce que nous autes
on n'esf pas les « Nômes de France ? n,
Si vous voulez que je vous sorte, sans
respirer ça qui s'a passé, mercredi soir, à
l'esquinte rein.de la rue Wesse, faisez si-
lence et rouvrez bien ça qui vous sert d'o-
reilles et qu'on se dirait un pavillon de
phonographe !
1 Oilà, je sors l'histoire. Que çuila qui dit, -
après que c'est pas vrai, que le cul y lui
tombe sur une rappe à fromage et qui se
lui endommage les trente-six plis.
Lundi, comme ça, la présidente des « Da-
mes de France », qu'elle est gentille et tout
elle s'en vient à la rédaction du Papa-
Loucllc et elle sonne.
, Comme j'avais donné congé à son cha-
ouch, pourquoi son oncle il arrivait de la
Mecque, et qui se lui avait porté,, de là-bas
un pou .béni vec la croix de Saint-André
dessur le dos, jevaisrpurirlaporte.
Madone ! quand je vois cette grande da-
me, qu'elle me fait le sourire comme la
Joconde, quand elle se mange une tablette
de chicolat Poulain, j'ai failli tomber à
la renverse.
Bcpin^z-yous la peinp de fouler aux
pip^s le parquet de mes appartements 1
j'y dis à cette femme de France, on dit de
France pourquoi elles sont toute d'AA-
ger.
Quand eUe m'entend parler comme ça
elle me dit :
- Est-ce à M. Toni-Pança à qui j'ai
l'honneur de parler, à ce grand écrivain à
ce fin littérateur, à ce distingué poète qui
, fait la gloire de la France toute entière 1
Sanche que j'avais pas le faux-col, tre-
ment, je m'étrangle de tant que je me
montais le cou.
Alors moi, pour pas faire voir que je
suis la moitié d'un c. ornichon, je me fais
la bouche en eu- d'étourneau qui se peut
pas digérer une noix de coco et j'y ré-
ponds :
Ouiche, madème, c'est moi que je suis
Torti-Pcmça. Vous me flattez, chère amie,
vous me flattez. Je suis fort, c'est vrai
z'en littérature, mais pas si tant fort que
vous le pensez. Mais peu z'importe, dites-
moi z'à présent ça qui vous emmène à
chez moi, en dedans ce sanctuaire de la
gai té et du rire ?
Chaque mot que je disais, la présidente
elle rouvrait la bouche, chaque phrase elle
fermait les yeux. Tout-à-coup elle se les
rouvre tout grands et elle s'écrie :
.Oh ! maître, ô maître 1 votre voix
m'enchante, on dirait la voix de feu père
Sémonls. Vous êtes digne de trénerv en-
souverain, au bal que rioga donnons, mer-
credi soir, à 9 hautes, au sKatinge.
–r Au bal des Femelles de France ? A
= Oui,' mon ami 1
Entendu. Touchez cinq !
Et. la président elle touche cinq en mo
disant : - -
̃ - Je vous retiens pour le premier tan-
m\
TchéquÓ. reboulica j'a fait à chez mot
L'armoire entière j'a foutu eu J)
Vite je prends mon sroosinge et je rap-
ports à Bergounan pour qui se le repas-
se.
Je voulais être rois. comme le prince de
Sagan.
On se nippe ou on se nippe pas que
coyons ! -
Comme un envitê y peut en enviter des
Vautres, je m'envoie une lettre à Gasparet-
te, à Lahouère et à Midjacague, pour qui
se viennent avec moi.
Ces batards-là, de suite, y viennent
me trouver et y me font une attaque pour
sortir leur pelure du Mout-de-Piété. Cumme
le journal vient d'arrêter ses comptes de
fin d'années, avec 250.000 francs de béné-
fices, j'y suis allé des trente-cinq sous d'ac-
comple qui me demandaient et y zont par-
tis heureux, comme des reines qui 7,'ont
trouvé la fève dans un. gâteau des
rais !
A van). de partir, on se fixe remle-vnus
pour le mercredi soir Ú 9 heures 5 à chez
Lamoulie et Cavaillùs, à le café des Arts-
Beaux, place Bigeaud.
A l'heure dite, mancotoque un y. man-
quait.
Tché que bien habillé et z'élnicnl tous
les trais. Y s'avaient entendu el pour faire
voir que c'étaient des « Nômes de France »
y s'avaient mis Gûsparette une cravotte
bleue, Lahouère une blanche et Midjacague
une rouge.
Ça fait bleu, blanc, rouge..
Moi j'avais mis une cravate vec les ini-
tiales, que j'avais achôtée à la « Pëlile Ger-
maine n..
On se boit une miquelte de rhum-fichez
Lamoulie et Cavaillès et on se descend à
l'esquinte. rein de la rue Vesso.
Aïe itttv 1 Jamais de votre p. de vie,
vous avez vu ùne récéptiem comme ça. A
peine la président elle me voit avec ma
cuadrUla* elle fait tes yeux doux comme du
miel des z'arabès.
Elle se fait un petit signe à la musique
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seillaise.
La président elle me donne le bras, Gas-
parette y prend l'anse du panier de Mme
Lutaud ; Lahouère, celui de Mme la Mai-
resse et Midjacague y s'agriche une fem-
me d'attaque, blonde et tout qu'on se dit
que c'est celle-Ià-là qu'elle se fait l'ins-
pection du travail.
Les quatre couples on se fait une marche
triomphale à le milieu des femmes et des
CI Nùmps de France i).
Les femelles elles nous envoyaient des
fleurs et des baisers, les mâles y criaient :
Vive Papa-Louelte 1
Notre collaborateur sportif, M. Lutaud,
gouverneur de l'Algérie, qui se tenait, dans
un COÛI, à côté le café maure de Yourof
Len Couscouss, y me jette le mauvais (uil.
Ça vouluit dire :
bâtard va 1 Pourquoi tu m'as pas ame-
né avec la rédaction du Papa-Louctle. Tout
le suucès, il est pour vous uutea, mois je
tuuche les nouilles 1
Et le Guuverneur y me faisait si tant de
peine, que je dis à la présidente :
Allons serrer lu main à ce brave Lu-
taud.
Cent mille francs on lui aurait donné il
aurait pas été plus copient..,
Enfin, après s'avoir fait deux fois le tour
de l'esquinte rein, au milieu des ovations
enthousiastes, on se va au buffet, manger
des smidcviches au jambon et aux an-
chois.
Qué gazouaes elles avaient les femmes de
France, on s'arrait dit qu'elles s'avaient
toutes purgées.
Après la demi-cassouéla, une petite mai-
gre, qu'on disait qu'elle était chargée du
programme des danses, elle se monte sur
une petite estrade et elle s'annonce :
Le tango argentin, par Mme la pré-
sidente et M. Toni-Panço..
Tché que bœuf j'attrape quand je m'en-
tends ça.
Enfin, l'annonce elle est faite, y faut fai-
re demi-courage.
Moi et la présidente, on s'écoule bien une
mesure pour rien et, après, on s'envoie un
tango argentin, vec remument des fesses et
tout ça qui faut que, si jamais on nous dit
pas assez ! assez 1 encore nous langotons !
Tout le inonde il était baba de nous voir
remuer comme la belle Fathma qaund elle
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