Presse et revues
4 pages
Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-09
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 janvier 1934 09 janvier 1934
Description : 1934/01/09 (A34,N3). 1934/01/09 (A34,N3).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379526m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
- LES ANNALES COLONIALES
payeur au Soudan français; Redouly, adjoint
principal des services civils de Madagascar.
Riviale, administrteur des colonies; Siiint.
Cyi, notaire à la Martinique; Soalhat, ad-
ministrateur en chef des colonies ; Spae et
Stefani, admiDi..uatl?urs des colonies ; Va-
lentin, industriel ; Yibei t-Guigue, mission-
naire; Vincent, administrateur des colonies;
Virgitti, administrateur des serviccb civils
de l'ludochim : Guyuet, administrateur de
OCiétes coloniales.
De quelques félicitations
Les Coloniaux vont, se pencher avec inté-
iêt vers ces tableltes.. Pour nous il est-assez
difficile de diic à chacun le plaisir que nous
.'vous éprouvé. Il y a, dans cette liste, notJ
d'awi .k:.. f inales Coloniales. Notre leur-
11al u'y suffirait pas.
Cependant nous dirons à Mi. Gaston Pel-
letier, le vigilant et, dévoué directeur de
l'Agence Economique de Madagascar que
noub sommes de cœur avec lui pour saluer
rumine il convient la haute distinction dont
il vient d elle honoré. Et M0 Ribet, treô
vieil ami de cette Maison, trouvera ici. les
marque* de notie satisfaction devant la ro-
-ctte qui ̃s'accroche désormais à sa bouton-
nière.
Vers FAfrique 1
A bord du (i Brazza »
Le Brazza.. dont le. Répart vendredi fut
ajourné au lendemain, .19 heures, a emporté
vers la Côte d'Afrique 1 Amiral et Mme
Herr, ainsi que le général et Mme Raulet,
pour Dakar. L Ainirat Hert est accompagné
de son officier d'ordonnance, le Capitaine de
Frégate Misoffe.
Pour la Guinéé, on a noté M. Lippmann,
Administrateur en chef. Pour la Côte d'Ivoire,
M. Jacquier, également « en chef ».
L'A.E.F. qui avait eu, avec houcauld uu
important développement de personnalités, a
peu donné sur Brazza. Notons .L a. présonçê dç
M. Laborde, industriel, pour Port-Gçnti'.
A côté de M. La-borde.- continuent sw
l'A - E. F. M. Bernizet, qui fUt' consul de
France à Kjnohassa, et. M. Golsençt* 'pour
qui le Congo-Océan, bureaucratiqueuiehi, à
Brazzaville, n'a pas de secrets. ,.
Nous avons conservé, pour le saluer q une
manière toute particulière, le chef dii. èetviçe
forestier du Gabon, l'inspecteur dtçs Eaux et
Forêts Hettz, qui compte tant ,d"am:tiçs '.au
Gabon, et qui. va. d'un cœur nouveau, repre-
nant en mains la surveillance. d'une 'colonie
prospère, (l remettre ça. » pour un séjour.
: : : –-
• LA MER #
LES PORTS
Saigon
L'Aden. cal i><'irti lo 31 décembre avec 1.3-75' t.
do riz blanc, 400 t. de brisures, 152 L.. do farines
pour Le Havre, 100 t. dé riz blanc pour Duulser-
que, 700 t. de riz blnnc, 75 t. de riz cargo, 25 t.
d" ])nddy, 1.101 t. de bristires pour Strasbourg:
♦ Le Viliing ..1'¡.;L parti le premier Janvier avec
1 ,;î26 t., de riz blunc, 200 t. de biSsurest IqU L
de farines pour' Ll: Havre, 950 t. de riz blnnc;
250 t. de riz curgo, .50t. de' brisures pour La
L'illlice, .1.505 t. de rte blnnc pour Nantes.
* Lo Icn^/lc l'xcr est parti.le 4 janvier avec
1.354 tonnes de 'riz blanc et Op:. toauies de
Ijrisurcs puitr Duhlcci que.- '̃ - ̃ ̃
♦ Le- Blytfimoor est parti le-A janvier uvec
L'Ul tonnes, de' riz blinie, 1.4^3 bonnes de..bi i-
fiuréa pytyr HiMrsqtllc, UjO toai^a do riz. UJuno,
ood toimes drtbrifcurea pour* "te 1-lavrc, r.Mt' tdn-
ries'de riz bluîic, 1 .-SOI tonnes--de 'brisures 'prtur
Dunkemuo.. -
LE « PRESIDENT-THEODQRE-'rtSSIEB »
nE RETOUR A LORIENT
u. PrcsldûrilrThùodorc'Tl&sicfi tiâvire de- rut-
ft00 des pAches'/ colTUttarid^ pur le capitaine-dd
frégtiU? Uenugé, aytuit n: sort bord-tmo ^mission
finnposéo de. pl. Le Dunuis, Bellac et l'nol, de
l'Offlce Pfrcz, K»?e et Monod, du
ministère do riidiienlion nationale; Brunei, du
lie Jft Mar-ii^ Ifiaroluni^
dt, est arrivé (1 Lorient, après une croisière
d environ six, seiuuines, uu cours, dp lniqueJJo^om
m leltaî&utfes1 Biti;# vis 80 'nue9f Vciidàrfr l ôulc "la dunie- Tri"i<̃,
des soiultitfës hydrographiques onl.ék': vrul.i(l\.ll;;,
.C&r-WK&etfeti'e.s.Qnf, pofk'i-fioUiïiirtiohT, ;WlfHe
nous l'avons indiqué sninedi, sur. lu. loDogr.Qphic
sous-inarine -et - Itrmltrur, me-'pè-
c.he, de uumh)-L'u\ \'III':' 1,3 Portu-
gol. Madère et les Lamine*. •
navire n. éirnlib* -aii.sfiMn. x"n"c du plateau
eonÛïieuUil du HilYda ro••?(•')n-Mrirocy-d-u"or(p
Jiiby à Agadir et d'Agadic .à^laî^uo. •• -J
VIE QUQTII«ENNE
l.i'^ prouosses, de Ai'li'iho ,.jiu uni «ut les
i'clt('tdll.' ckr Vtiijijfiï'i ('nt..Jl'n:I'j,-!rï:b!': .1(1:::"'tt;l
hens à- 'Taire-înl^uxr-t'noowv - - < v .).
, DM '^caphandriors- sVv^p-vtl'eut- i\, des-
dtridce .il..2t:.i, inètees lie: praloiideuii, lJrl:.s. du
l;.ap. JiVlk pour , 'rcy'téçhcilL !\\1. W p.. du vaiicur, an-
glais tilfnirïriëy une cargaison de-nia £ Çh®>
{iises'"roï>]'ésôufiuil.'luV'. vdlçuv l'. r. t\Q.UtÍn: li\vc.s
sterti'rtft/ '• ; 'V" '•
♦ C'est lé, 'ltjr-frrà. i,Jl'9fii'-qUC; le •-Ovorflt^Phittp-
par brûla dans la îp.^liîOUiîfi. IJII:Il'dll:l' p'I'SUlI'
[]!̃; (.'liHe]"lt hl'Qlôes vive,^,
-M.J Vây«sièrûs,-HêâVdf,Tjt' ile 'FKf,iTrcrr'an Çani-
hodgc. ,qui ÆIVAW- puMù. -sa-i fcirrmë" -ètt sa Mille
(lit eu.-.(Ii-,Ijul Oc-;.-décai-iibre 1932. par
fut .opverto au. : début
M Iienbn, D'autre? passagers.. :,,I..)3.cr.l"J:I.ud
Vigne, Mme ail Dell, .le dpeteur yqn,pp:içl)t,
qui rflnufafenl d.,' pàreiils 'ûis|iùnisv ::;.; porlc-
vr,nt"pnrtii\s 'nnlrs.' l;fi' xTiivcr-d Albci't LqÜcrt(>
Mme de Lenis, Delis, de Rouge, PliHi^lot. "«'fff-
rentse-.ioiiortre. aux-nrctriiftrS.' i, ,.:- - J.
Luridi aprîjs-\.nidi, Benon a iwcinpi- a iïÉvnn-
i'.:d e par imprudjwç,. iiéglffience,. niydiidresse
H'inôtecrVation des îé^lcme^t.^ : ^MM.. Fnlc-.,Qz,
îitgfirtretft ''eil cliet. des Nléssagefies Maritiini^ ;
ImufceV. -tiTgfinléur;'G»îftr^éliu, ihspeÇleur (irre«;u-
nifieriv -V-'jxAcùu. 1riç^m<îxrr çonlVôleur' \Mutjn'at,
riir&cteuf •-général a€s't•^\•t'eHers, (; 'Ch,ÚJ.til'r::: de
la_̃ .Loin?, (C :Pqri £ fr:P](]uel,,.i}ip('INII' des m-c-
liers jet; Qhau.tiei*s .:Llb.la ivoire, à'^arnl-Niv/airo,
ni Aiiiesné, expCT^.diA, bm^au, 'i éti,la 5, n :Cner-
luurg, - , r
#'Uo'i^"dé'l 4 eftlrévue entre .1^ délégation du
syniMcat nntlnire "d:, doIC1"'S. de DunUerque
nvt>c m "refet dit - lîcu le •i'.iajiviQ'r.
la -seule- qaestlon traitée- rut' la le
.v{'c du. ck-o,.snns exception;1 un-engagemonl
ayant pris dong..ce«cns an présence laI};'!
délégation qui se rçqdiV. l'après-midi à la ^oti.->
prrcf.flÙ'(), 1 asseni-blée généra le, /les lokoul{;"
a"cleT;f(Té la' Vetiflàc 'en' hloc du travail.
• ̃ ♦Le- paquebot britannique DpmlnW, de .L8:iù
tonnes, est entré en rolliai'on, - S'imedl dernier,
dans rtludson, "par suite' du- brouillnrd, nveo ;•
vnpour..ailemand Gàr.oi&lcltv, :d'tl .,pôrt do Ham-
bourg. Aijjt'unQ avarip, aérien Si! cl- pas d'ucc iilent
de DcrsoTthc. , ; 1 : ;:
Marine militaire
jkà&ïmEm VB BATÏI^^
♦ L-fe côntrc-torpilleur^ kçr^ai,nU construit lU"\
Viiàjltierâ rfè Btu'nviUe par l'arsenal de tjjncnt,
a quitte dèrïn tivement co port saniedi (î pour
t»ffoeln*T une -ci oisive'd'endurince de huit joui s
dans la MaJwhe; ïl ralllern ensaite la deuxiCs
Tnc esoadre comnirvndée par le vicê-fJmÏl'al Imi-
.ion et fera partie de la sixittne division h-gorc.
H L'ALOSHST V IRVOUW@ MOU
1 AI nouveau' oroîsgui' *,-lIrft*rfe 6^1 'f/ul r u
-Brest, rtts nvoïr effect'iré dos essais ae M heu-
res, sur l
:1. i 1
]a vitosaç.dq fl7 nm-uds. - - ̃
•Proçha^ement.aurq^H-H^l À Ips istf8 V6.H»- W-
1'0; ton le' puissance.
Les souverains au Slf m en route
vers Washington , -
Le Wi et la reine cife Siam sol. attendus"
le 16 janvier à. MÀUik, (tic db Sumatra) -d'où
ils repartiront le 20 à destination des Etats-
Unis en passant par l'Europe.
- -- -
- A Madagascar.
1- -
En laveur du Crédit Agricole
l'ar un décret du 30 décembre 1lJJ3, les
retispurces provenant de le. redevance &ur
la circulation fiduciaire productive de la
Banque fie "Madagascar pendant l'année
1933, soin atïectéeb au Crédit agricole à l'ex-
ception d'une somme de 1.212.000 fr,. qui
te lépartiia comme suit :
l° Veiseinent au tonds de garantie prévu
par la eonventiou du 4 mai. 1931 relative
aux prits. a moyeu terme consentis par les
établissement.- de crédit de Madagascar aux
exploitation? agricoles de la colo-
nie 300.000
o Achèvement des travaux de
construction d'un pavillon d'iso-
lement il l'hôpital colonial de
Tnnanarivc 105-000
j° Subvention aux communes
et à divers centres pour création
d'hospices et autres fondations r
de secours aux malheureux 200.000
4° Encouragement ti l'industric
hôtelière - 150.000
50 Subventions à la Croix-
Rouge malgache èt à diverses
oeui,tc,% lsocfaleg V ̃ 457 000
.1 .212.000
! - ,- ,). q+ (
• L'ARMÉE 0
INTENDANCE MILITAIRE pES TROUPES
CQLONIALES
"L'intétidni5!! -g(rill'rui de' c classe Morimge.
membre" dé- 1.1 corrimîseioii interministérielle
eliargéu de la.jcavis.on et de la réglementation
administrative Ue^ .coriia de troupes coloniales,
a été place, :\ C-onlplc.T du 4 janvier, dans Il\
deuxième peelion':dt" réserve du cudre du corps
rie ; l'intendance ̃militaire
Les grands produits nondtaw
LH MAIS
Indochine ,'.,
oia fJlleLLe ont été les expéditions de m.als
pour la deuxième quinzaine de décembre :
Pour Bardeaux. 741 tonnçc ; .lJv/u' ,,"unies,
ail tonnes : pour ]JC Havre, 1.530 tonnes :.l'fmr
Marseille, :i.085 tonnes.
OLEAGINEUX
-. - -- ---- Nouvelles Hébrides -
L'a dvi-rci Ili 5 janvier, public au Jniiruul urn-
C.d de.s' et Ht stipule que tlSO/'hIll¿S sefnl ad-
missibles lit Vènéfvw de la franchise de* droits
de douane l'f sans limitation, A leur importation
en Fiancr ri ru Algérie, les graines et fruits
oléagineux, Lit, 88 du tarif des douallcs), orint.
nalrep-dcs exploitations françaises des NutivÉj-
les-riébi'idcs.
L'admission eu frjHiçhiçe de ces produits est
subordonnée « la production d'un errtifient
d'ù/'iyino dcl'urr par les autorités locales et à
leur imnlIPorl. en droiture.
Il est spociffé. dans ce décret (fin "ce régime
aura la même durée, d'application que la loi du
(i (luilt 1U33 établissant des droils de dovujn; sur
les graines el fruits oléagineux. • r -l."
LES PHOSPHATES" r'
Maroc
1A< chiffre des expéditions s'est élevé, pour
r.'a3, à 1.107.300 tonnes.
Ces expéditions se répartissent de la'muniùre
suivante :
France, 131.984 tonnes; Espagne, 303.709 t.;
PortugQ Li 22.231 1.: Hollande. 62.142 t.; Hoyau-
me-Uni, 48.1-64 1.; Danemark. i05.65B 1.; Norvège,
Il .72ô t.; Italie, 215.955 1. ; Belgique, 3.663 t.;
Suinte, 2.723; Allemagne, 91.442 t. ; Hongrie,
3.109 1.; Tchéoslovaimle, 9.046 t.: Jupon, 23.154
tonnes; Afrique du sud, 52.033 1.; Guinée et A.
O. I'., 1.133 t.: Va roc, 1(5. loi) tonnes.
, , LE RIZ
ludochino
Situation du murclié du riz et du paddy au 81
décembre 1933.
Padtl'. Lu fermeté signalée à la fin de la
dernière période se maintint pendant cetle quin-
zaine l. par suite de la faiblesse des arrivages île
l'intérieur eorrespondanl et une demande assez
soutenue du marché du riz.
Iliz. -- Les cours sont bien 'assis marquant
mémc une leyère acance sur la période précé-
dente; quelques demandes de la France pour em-
barquements rapproches et voiles assez libérales
sur les. premiers mois des nouvelles campagnes.
Le ralfernusscnienl de l argent suivi avec at-
tention n'a pas paru avoir une répercussion SCIl-
sible sur la tenue du mnrehé.
Brisures. Le marché est ferme cil sympathie
tivee le marche du riz.
ALB 8!BL
J3» :
Le sol est un pfodnMnQMircl du Sénégal qui,
pour ne pas dtre très abondant, n'en mérite pas
moins d'âtro cité dans les ressources du pays,
Il 'atflt. d'ailleurs uniquement de sel marin que
l'on, récolte dans les zones voisines des-csluaires
tle, fleuves ou des bi,tta de mer qui pénétrent
dans l'intérieur. En beaucoup de régions, sur-
tout celles dos embouchure#- ifu- Sénégal et au
saloum, les cfflorcsecnccs salines apparaissent
nettement à la surface, du sol et, par endroits,
dies sont an quantités su{sarttes\ pour. Qu'il
soit possible dux indigènes de les recueUllr sim-
plement par ramassage superficiel.
<\llli$ la plus grande partie du sel recollé au
Sénégal provient de Vexploitation çle la « So-
rte h} des Salines du Sine-Saloum 11', installés «
/ÙJnlac/¡: et qui travaillent industriellement. A
ces fins est utilisée l'eau du Saloum, qui est
extrêmement salée, du fait que ce pseudo fleuve
n'est, en réalité, qu:tm bras do mer qui, péné-
tre, tri)s profondément dans lés terres (Kaolûclc
est û plus (le 100 kilomètres-dans Vintérieur) ci
ne reçoit aucun affluent d eau. douce alors qu'il
est soumis A une évaporatlon. intense. L'eau est
élevée par des pompes actionnées par des mo-
teurs Diesel et t'épandue- sur des tables où dUe
circule en s'èvaporant La récolte est faite, tnlel
fois t'évaporatirm; achevée et le sel est mis en
tas à L'otrie d'élévateurs spéciaux, puis ensache
au lui, et à mesure des besoins pour la Mente.
Lu production normale des. Salines du Sine-
Suloum est de 10 d 12.000 tonnes par an.
Les autres expLoita/toits. sa l.ne s du Sénégal
11.'1 spnt pas industrialisées. Les indigènes se
bornent a ramasser le sel après l'évaporation
de eaux.
Parmi ces salines indigènes, les unes sont
suffisamment importâmes pour qu'il soit PORSI-
fllo de les attribuer aux exploitants par con-
cession dOnnàe après adjudication : c'est le cas
d' celles de Gandtow, près de L'estuaire du S.
ndynt, qui sont, à cette fin, divisées en quatre
lois, adfugès chaque année et de celles de liclba
ci de Bal-gily, prés de Rvfisque. qui sont, adfu-
çiécs pour Six ans, car la production annuelle
y est très irrégulière : certaines années, la ri-
colle est à peu près nulle; d'autres, elle dépasse
20 tonnes. A Oatuttol, la production èst -plus
régulière et atteint en moyenne 1.900 tonnes pdr
ou.
D'autres exploitations sont d'une importance
iuàuffisunle pour être adiugécs, lu jouissance
en est donc laissée aux indigènes du pays, qui
peuvent faire la récolte pour leur propre compte
ci condition de payer, pour chaque quantité ra-
massée, la taxe do consommation à. laquelle est
ioumls le sel. C'M le cas d'un certain nombre
de. petites salines qui se trouvent dans le S;n.
Sciloulit - à UirUe.lj-ne et surtout dans la région
du Sine.
LMmé taOumferesi
M CoilfrflC
£ tf«f
DIGNE
La Chambre d'Agriculture dos Basscs-AJL
pes a adopté tm vceu sur rétablissement
d'un plan commun de protection, entre la
Franco et ses Colonies. -
, ORAN
M. Brière, députo, u fait poryenir uu Syn-
dicat Commercial d'Or an, lu lettre sui-
vante :
J'ai l'honneur de vous accuser réception
de votre lettre, au sujet (le-la » Viticole
de 1 Ir. 50.
Nous avons eu Mcr, et nous aruds en-
core auiourd'hui, une réunion de. lu Com-
mission intdrmiMslOrlella. de la viticulture*
Je ne sait si la question sera soulevée, mais
nous nous sommes mU tTacCord entra re-
présentants de Cu,culture et du commerce al-
gériens, pour demander que le Gouverne-
ment général veuille bien- renoncer à celte
taxe pour les années suivantes, les détéga-
tions financières n'audnt adopté cela que
comme artifice budgétaire passager, cl en
attendant, It semblerait logique que celte
taxe de 1 fr. 50 soit acquittée par le prnluc-
leur, pour ne pas gêner les transactions
commerciales entre l'Algérie - et Id France,
et ne pas fournir un argument aux adver-
saires de l'Algérie, fondés par là à préten-
dre que nous instituons une sorte de douane
intérieure.
D'autre part, le président du Groupe des
Transports d'Vi'Ut,- NJ. Caussc, a tHgnalé ce
qui sait, à ce même syndicat :
Nous attirons votre attention sur le fait
que nous avons été dans l'obligation de
prévenir nos clients de la Métropole qu'ils
auraient à payer 1 fr. &0 par hecto d la sor-
tie des ports algériens, à partir du lPr iafi-
vier 1934.
Les négociants vus à Paris, voient dans
l'application de cette mesure, une entrave
dans les affaires et certains déclarent qu'ils
se refuseront à acquitter cette taxe.
Nous estimons donc qu'il serait ullle,
dans l'intérêt général, que cette taxe soit
perçue autrement qu'à la sortie des ports
algériens, ce qui créera certainement des
difficultés el fournira t'occasion à certains
éléments métropolitains, de créer de nou-
veaux embarras à l'Economie Algérienne.
,". 1
A TRAVERS LES COLONIES
PROTECTORATS ET MANDATS
tie-clieptel de V Algérie
Le cheptel algérien, nu début de 1933 se
présentait comme suit :
Motîtons 5.2G9.033 têtes contre 4.670.7130
ên 1931'. «-7:168.08* en 1030.
Chèvres 2.742.8V2 lûtes contre 2.631,219
eO.268.4U7 en m) et 10^0.
}.. 3 8 cL.
.,vlnl:1 ,n3,.1.: tûtes 1.011I1 u .»i^.î?38' et
03G.G65 r'n.i 930.
Dans radpiinistçation centrale
M.. Imji'.ui, M-.liâr (!«i division âu lu Préfec-
ture iVÛwiu/cssI. placé duns la position de
UvLP.r'iidrcu pour ¡"tre affecté avec son
'nçrïMft1»-^-et, su {'hue ou service de la Pro-
priété indigène du ladite.rréfuclufe, en rom-
pliicwigit (te-M. Salitû récemment décède.
♦ h Malîcli, cliefv.de buruatl hors-classe
de l'administration départementale, a ÓlÔ
récemment jnpmu. -plief f!{'. division de 3°
cînVsc, en rem'pUwjêinent * de M. Gcnroy,
111',.r. ,(,\('., diVlSic)u I ..ltr Prélecture de Çontdon-
lii^, -açipVis .à. fu\w va^ S('S droits à la
retraite. f,
Knlin. M, 'liérthon Louis, cliel' de l'JUi
En ])U-
reuiï de i>rcrïïièi4n^'classé de VadiTiini.sti'atiôn
ct,)Jnl'lct't!cnlar(';>éL promu chef de division
de 3° "Cl'Ctsc, en remplacement do ̃•M. •Kgehl,
cl ici' de divisiun a lu Prélecture (VOl'nn.
LlitiliSatiën de l'huile d'olive pour le grais-
sage des moteurs à explosion -,
Des essais -exlrOn'Kjrrient• 1 n+éres'sai 1 ts- sur
remploi de l'huile d'olive pour le graiseage
des uiQteura il explosion: et notammonl, des
moteurs d'automobile,, se çourauivenl, de-
puis quelque temps on Algérie. ;
: "lift illi gros intérêt au triple
ptrinl de viin.-: tsléïcolc écoiMMJfûquei et natio
nul. ̃ ̃ -! i -̃ : - ,' : .: ,,: ,
Le»«principaux, qualité's..•dc:;U)iui)e d'olive
sont t'onGluQ^ité, j.n vlsCjOsit/', et .^on pou-
voiv-dp iléwbonisauti '., :: ,
,, Son pouvoir Jubril'iavL.Uest égal, à.celui.aç
toute hniJc 'min;él'alc., ,Sur les- automobiles
ont constate les avantages suivants :
"ld Le rnpteut chauffe .otns qu'avec les
huiles "minérales ; ","', 'J' - -
- ,
î .es départs SJ).t' p.ltis 'faclTéé1 à froid
en i"i.ison de ~la IniiditiS de T huile d'olive-1;
'BcondnVi'eV sur ia consommation l{ilà-
e ^t Wii'ns-' '^rafi,de fréquence des
vldîïgtià .'(tous-l'êtà4'4;000-kilomètres, an li'eu
de t crus les l.i56^-k?Iidnti6fre'S) ; -.'
̃iu,'Kêonon'iîév éôn^fdér^blh • s-tir le - prix
d'jixtiat dé rfinilei 1 : ",
Budget de Ï'O. ,F». fi, C; pour 1934
Le Préside.nr, M. Morard, a exposé dans
quelle,s- conditrpn.s. générales a -été • établi le
budget de l'office .polir l'exercice- prochain.
:. M. MOl'n:rd ,'n ".l'nsuilc' donné .lecturé' du
budget, ordmnife el eh] budget oxtraordi-
imirei.en recettes-et dépenses, indiquani les
comidénitiorw qui justiflbnl ica nuguwntu-
Lions ou .dimiuutiona 4 proposées.-,
Les divers chapitres n'ayant donné lieu
à uin.Mino obsçrvuliori,., l'ensemble du bud»
;îct' a rlp. udo'pté. !
.1 1..
1 ̃ • i • : • - 1
Guiture des tariiateé j
Pc noiriiarou^. prqduêLeurs de .toma::; du j
Protectorat .êta pressentis par l'Q. C. E.
(Office Ghérifien .d'exportation) pour entre- ;
pren'dje sur Jeur proprfété ides estais .de'
cullurë do tornçi^rprimeqrs-, (rondes et, lis-
ses) les. plus demandées survies ..marchés
extérieurs au cours des derniere$année.8. !
A cet. effet l'O.Ç.E. : distribue gratuite' :
ds$,grinça ,dp aemences :B01ection-1
nëcs â/lpu%.;lcfV^rft\Ç7î^ra>.qPi J.vUï eP.^o'ati
la deniancle, -
Pour l'exportation des vint v -
'.L\Jttq ue 1e soiue, nytl utiusé de la réserve
ues pruumts vimcotes visee a l'article- 111" du,
put u^rupae i01, unnea P, du décret du 9 SOU"
nJéé n L Plue s^ycupuijie deue ûe vol ti.
aux cuoperttwve» vmicoies par le fait- quô t
cuxit-s-ot .disposent, .cle oouuu^eiHs 'tlxpor.'
utuou égaux ,a ju recoite des ayama Aroit,
ie .i'tiiiquai aispgjnbie est reparu entre les
px-oauciuiUTS Ue nus telles jusque ponourren-
t;ti.uu Liers .des stuce-s ne mis telles fabri-
quées, sotie réserve que cela n ait pas pour
euet. de porter la quantité de mistçUe et tie
vins JIU liqueur expédies à dee>unation de
la rnince et de l'Algérie au delà du ontm-
gent de 1.10 mille liectos Jixé par le para-
trapue a de l'arMK'lc lw de la loi du 26 juil-
Iftt t033.
feintes disponibililés subsistent encore sur
les çpntingents .du 1U33 après cette affecla.
lionv. elles pourrout êLr0 ex-eepiioiinellerrient
réparties, entre les viliouiteura dont, la ré-
(,;U)f$ en la^3'.cst supérieure è celle obtenue
en lû33,,
lies huileries et leur outillage
On.' coniptc 1.6J2 huileries dans la Ré-
gcnce. Leur outillage se compose de : y<30
uroyeuTs qui pciu eiit écraser jusqu'à 18.000
Kilos.d'olives par J: heures, et 10.740 pres-
ses qui en un même laps de temps peu-
vent. fabriquer 3,OOU.UOO kilos d'huilc. Une
vingtaine d'usines appropriées traitent les
giignons d'olives. Avec une telle quantité
(l'usines et pour les quantités d'olives rl-
dessus indiquées, on évalue environ, h
(jililll) tonnes la quantité des grignons sns-
cep tible d'étres-fournie iourneilement.
La nouvelle reçette douanière ou les incon-
séquences de l'administraion:
A Xunfs le nouveau. local de la recette
douanière vient d'être terminé. Le total des
dépenses nécessitées pour son. édification
est de 8 millions environ. Le bâtiment, est
soigné.' confortable et les différents servi-
ce p'J.'cnùrnt possession de leur nouveau
local, véritable palace, en comparaison de
l'ancien comparé très souvent à un « fon-
dotik 'h dans quelques jours.
Mais plusieurs, choses manquent, et l'ad-
ministration ne s'en aperçoit que mainte-
nant. ; 1° le chauffage central et .I'inetalia-
tion tardive d'une tuyauterie qui vont aug-
menter sensiblement les dépenses déjà, fai-
Les.
Cependant dn s'attend à des économies-
de bouts. de chandelles lorsque l'on voit ap-
poser sur des portes vernies, de peititis
morceaux de carton indiquant, ici tel ser-
vice, )11. tel .autre. , ,
GOUVERNEMENT GENERAL
Actes officiels
L'arrêté promulguant en A. O. F, les ta-
rifs douaniers relatif,3 aux fruils et graines
oléagineux, ainsi qu'aux matières grasses
et dérivés a été publié, nu Journal Officiel
du 15 décembre.
GUINEE
L'Inspection du général Murât
Le général Murât, commandant la 2° bri-
gade des Troupes de l'A. O. F., eL que nous
connûmes comme colonel en 1931 à Zinder.
s'est, rendu par la route de Bamako h Kan-
kan, accompagné du capitaine Pacaud. en
inspection,..
Il visite en ce I«qpmellt dûs Cerclas de
(!#. tlnqtC'Guinée,- dans lesquels des £ 16<
ments sont détacliés du bntaïUcm de TirJ^ïl-
leurs Sénégalais n° i.
mmrrgr r TTmMBMM
Les recettes douanières des Ónze premiers
mois de 1933
Les recettes douanières perçues pendant
les onze premiers mois de-1938 se gonéle.
vées à 5LT09.6w ft, 44 somme supérieure
de &.530.227 fr. 23 aux réalisations -effectuées
pendant la période correspondante de 1935}.
Actes officiels
au Il J. O. Il du 2 décembre.
Un arrêté du 21 novemprç, modifie l'u^-
dendum du 23 décembre 1913 à L'arrêté du
4 décembre 1912 portant organisation du
dç. l'inscription maritime à Mada- ;
service, et Dépendances^
,. et à celui du 9
L11 arrêté du 0 décembre promulgue .dan,B
la colonie de Madngfiscar et- Dépendances,
le décret du 10 moi 1933 qui--réglemente les
autorisations d'ouverture et d exploitation
des dépôts de produits de pétrole, dérivés
et
Un nrrêté du <5 décembre' fixe les modali-
tés d'application du décret du 10-mai 1988
déterminant, pour les colonies, les condi-
tions d'autorisation cl'ouverture-..eLcd'explo1..
tation des dépôts de produits de pétrole,
dérivés -et, résidus. ':',.
L'exportation des produits miniers
Depuis le début de 1033, raugment £ \tioo
des produits miniers .de Madagascar se
poursuit régulièrement.
Les statistiques des sept premiers mois
accusent les chiffres, suivants :
, - 1932 |989
Or (kilos) "122" *199
Pierres précieuses 4" 71 7.325
Cristo 1 de Roche qH. 674 15,671
Mica (tonnes) 66 109
Qraphile .,..,. q 1.261 3.084
Dans l cnsemble, la valeur de ces pro-
duits est de 13.700.000 francs (en- 1033) con-
tre J.33U.OOO francs en 1932, soit une plUf;¡-
value de 9.43Q.OOO francs oy i?17
Actes officiels
Au J. O. du 16 novembre
..-lrl'dté du l4 octobre réglementant
en exécution du précédent décret le fonc-
tionnement du service de la police sanitaire
maritime dans la colonie fle Madagascar et
dépendances,
h fllFtll
Commerce des neuf premiers mois de -
Pendant les neuf premiers mois, de cette
année le commerce extérieur du territoire
s'est élevé à 31.26$ù 820 valant 52.497,830
francs. Les deux années précédentes accu-
saient pour la même période t
1932 t 40.630 t. 589 k. valant 63.511.955 fr.
1931 : ?.750 t. 397 k. valant 96.816.627 fr.
Il y a donc par rapport à 1932 une dimi-
nution de tonnage de 9.372.760 kgs et une
moins-value de 11.013.516 francs et par rap-
port à 1931 une diminution de tonnage de
11.483 t. 577 et une moins-value de ii mil-
lions 318.788 francs.
Ces diminutions portent principalement
sur les importations et sont dues dans 1
une certaine mesure, à la diminution du
pouvoir d'achat des indigènes. Elias pro-
viennent surtout de Tarret des travail* fle
eonstiuction du chemin de fer qui a sus-
pendu les arrivage» de rails, et restreint j
les importattons de ciirrentvgraissngc et de mazout.
Le programmé d'équipement économique
libano-syrien
M< de Martel ylènt les grandes
lignes du programme.déquipcmoait économi-
que libattQ-syriefy qui a potir double db-
iet :
1° D'aménager immédiatement les moyens
d'accès et les voies de pénétration qui dé-
velopperont le transit libano-syrien et per-
mettront de parer à la menace du blocus
économique anglais î
2? De perfectionner et d'organiser la pro-
duction locale, agricole et industriello. çn
améliorant son outillage et en créant, uno
législation appropriée.
L'effort massif à faire doil être développé
dans le sens Beyrouth-Damas, et permettre
do sauver Beyrouth en lui donnant la fa-
culté de lutter à urines égales avec Caïfia.
L'ensemble de ces projeta jicut se résu-
mer ainsi :
Valorisation immédiate du puil de Oeu-
routh ctt du réseau ferroviaire actuel ; ré-
duction massive des tarifs des deux com-
pagnies par la suppression du mahonnage
et le perfectionnement de l'outillage ; créa-
tion de kl zone franche ; amélioration de la
piste JJamas-Bagdad.
Le soutien de la France
La question du sabot agi-, par quelques
meneurs exaltés, du traJlé, franco-syrien,
préoccupe toujours de nombreux cercles po.
litiques,.
(ju adviendrait-il des jeunesses libanaises
et syriennes, abandonnées à elles-mêmes,
se demnndent-ils, et ils n'envisagent
qu'avec la crainte la plus vive un brusque
retrait de la nation protectrice.
Nous sommes une race dure, disentrils,
une race durcie par les sidcles.
Depuis 1914, les Assyriens net font qu'er-
rer. Toujours en retratte, poursuivis, tra-
qués, poussant devant eux Leurs tropeaux,
portant les enfants, troMaht les vieux et les
impotents, mais nous défendant toujours
âprementf jamais domptés,. armés jus-
qu'aux dents, nous avons franchi tous les
espaces, foulé les contrées les moins hos-
pitalières. On peut môme dire que nous
avohs pris l'habitude de ces exils, de cette
errance, que nous fie tl,ottvons. as trop mal
de passer- notre bie (tans les éamps sur des
cimes glacées, dans des'déserts brûlants.
Mais lorsque mus pËnsons aux jeunesses
chrétiennes de Damas et d'Alepf lorsque
nous songeons quo ces fleuvs si délicates de-
vront connaître la rigueur d'autres climats;
quand nous évoquons le tableau de ces trou-
aux humains errant de terre en tiJrrc, à
la recherche d'un refiige, blottis dans les ra-
vins, tatplà dans tes fourrés, pour échapper
à la fureur do Vcnnetyi, de leurs « frères »
d'hier, no-us ne vous cacherons point que
nous en sommes véritablement épouvantés.
Il se peut que nous soyons trop pessimis-
tes. Il reste que toutes ces chose peuvent
bel et bien arriver.
Consommez libanais !
Tel est l'appel lancé par Mlle Bouatani,
pour tenter de réparer le désarroi actuel do
l'industrie sérticicole du Liban.
Les ingénieurs italiens en Perse
Une mission d'ingénieurs italiens, on
route vers Téhéran, vient de passer à Bey-
routh.
Cette mission n'est que l'amorce d'un dé-
placement , de 400 ingénieurs et technictens,
envoyés d'Italie en Perse, pour établir les
plans d'un vatte piqet -de, travaux publics,
dont les principales entrepffgçs seraient la
création d'un réseau routier et in, foiistmc-
Mon d'un réseau fcrntviaire.
• AVIATION è
1Le courrier d'Indochine)
1 k'avlvii» 'Alr-Franco ewyuen^Ttt trois délO^
gués à la Commission: piQnétairc est parti
le 8, à 5 h. 36.
France-Madagascar
Les a'ùiateurs Saulereau et Chus,, .'qui
tentent la liaison Ftance-'Madagascar sur
uti avion de toui'ismv, et qui avaient quitté
Tunis dimanche matin, a dèwtutattou de
Benghazi, ont dît atterrir à Gabès à 7 h. 10,
par suite de légers cilnuis,1 -
Le raid de la u Croix-du-Sud »
b'hydra.vion Croix-du-Sud, qui était parti
dtNatal samedi à 12 h. 5 pour tenter de
traverser t'A ttantlque, et étaty revenu dans
la soirée à son point dC4 départ, reviendra à
Iliomaine. -
lie, record âe llbAoge,
lin vue de s'attaquer au reaord de vi-
tesisc sur 1.000 kms détenu par Delmottç. à
lu tRoYe?ine horaire de 304 kms, le p te
Louis Ma..:>.lOtte a, décolè, dimanche matin,
d Istrcs à 8 h, 48 m» 39 sec.
Il a terminé, son parcours à 11 h, si m.
10 sec. 2/5, soit un temps total de 2 h:$7 frt.
31 sec., battant ainsi iè record du mondç à
la vitesse horaire générale de, 858 km. 185.
Le meilleur temps réalisé, par Masshtte
sur les 100 km. est de 16'40", '• soit ne
moyenne de 860 km. - .-..
Le précédent record était détenu par VAl-
wmanct. Untuch avec 847 km. 600. ̃
Le ministre de l'Air a adtessû au pUolç
le télégramme suivant :
« Je voue félicite vivement pour 18 bel-
les performances que vous venez de rea-
liser en battant les deux records' de vitesse
sur 100 et 1.000 kttonfètreti. - ,.'
et Signé : Pierre Cor. »
Record d'altitude
L'aviateur Bourdin qui avait effectué
jeudi dernier, à bord d'un hydravion bi-
moteur, une tentative de record d'altitude
avec 2.000 Idlogs de charge devient aujou'r-
d'hui officiellement détenteur, du record
De retouf du laboratoire dès Arts et Mé-
tiers, les barographes ont permis Ient'e.
gistrer une montée de 7.504 mètres.
L'ancien record était détenu par VAmé-
ritaig Barls Sergiesky depuis le 11 aodt
1980 avec unQ aMude de 6.074 mètres.
Liaison postale
Tanan&rive à Broken Hill
René Lefèvre doit aller cette semaine «
Alger pour prendre possession dit premier
des deux trimoteurs mis à la disposition
du gouvernement général de Madagascar
par le ministère de l'Air, pour los expé-
riences de transport de courrisr de Tanaha-
rive à Brokén Hill, lieu d'escale de la liane
anglaise Londres-Le Cap, Lefèvre conduira
ce trimoteur à Mapseilla où u amènetd peu
après te second appareil de ce môme type.
La tenue de soirée des officiers de eàw
OUtTc 14 tenue du dlrrUUlChet les officiers
de l'Air, ont ù partir du 111, janvier d'après
une circulaire, du ministre de l'Air, une te-
nue de soirée qui se détaille ainsi t
La casquette.
L habit de fotmç. drllilfJ co mme çç la queue
de pie n des civils éWgants.' Uiais ii bleu
Louise n. de cette nuance delioatu qui tire
le bleu dans le gris souris.
Un gilet blanc croisé à reversi.
Le pantalon « bleu Louise « à ganse de
sole brodé ton.sur ton.
Chemise blanche anwesc, faux-col. a
coins cassés, cravate papillon en taille
blanche, gants blancs, souliers Vernis.
blanche, oncée, t'lfjgatUJ dévenue légendaire
des officiers de cavalerié d'tt nt-gueOté,.
, Mais que vont dire les* officias de nyt-
rine ?
lia vie quoUdieDaae
heures après le mariage
civil de l'aviateur Michel Détrnuat avec
Mlle Fanm Bar rois, la cérémonie reli-
gieuse a été célébrée hier mutin A 11 heu.
ras, dans la petite église de Wamn.
M. Pierre Col, ministre de elnttq.: et plu-
sieurs. généraux de l Aimée de ttAlr, y. as-
gîo IQlBflt*
Mme Michel Détroyat, fille 4!.une riche
famille d'industriels rwbaisicn*, est' elle-
même pilote aviatrice,
♦ L,'aviateur Costes fie reprendra pas
son vol avant après-detnain pour Bucarest
* Desmaziôres a couvert le circiiU Ra-
bat, Agadir, Botfânib, Oudlda, Tanger, Ca-
sablanca, liQtbat, en treize heures, avec son
avion de tourismç Marcel-Bloch moteur
Gipsy-Maior,
LecoÜ7'l'iC" IwIJdonrudail'tJ l"Hi:m:e-
Arnérlquu du -Sud du 31 décembre est arri-
véà Santiago-dit-Citili dimanche à 10 h. 35;
celui de dimanche est arrivé lundi à 7 h 50
à Dakar.
Le courrier hebdomadaire AhiéHqm du,
Sud-France du 5 ianvier tt qilillé, IicijiltL
lundi matin à 2 h. 35 én direction rie. Notait.
* Le courrier hebdomadaire Saigon-Mar-
seille est parti hier suivant l'horaire.
* M. Le Coq de Kerland, lieutenant-colo-
nel, pilote de réserve et commandeur de in
Légion d'honneur, sera élu, demain soir,
président de l'Association des officiers de
réserve de l'armée de l'air.
♦ Le Lieutenant Bernard, le brlHuiH .\m~
lote qui a formé équipage avec le généra!
La^rr^t^ a demandé m mise m (tisponb
bU m; ,:, '," ',. i1 , 1
♦ Pradel de Lamaze cj. Johql"inu. Burtin
ont formé le pfzfjSt d'en tre,pmiarh, 1 uFn arman
voila-
ge France-Madagascar avec un 11'm'111nn
4i60~Lorraine 100-110 CV.
16 Trafic aérien du Bourget, semaine du
lor au 1 janvier. A Varrivéef 14 avions, 250
passagers, 815 kilos (le poste. Au départ,
respectivement 63, 315. 1.035,
♦ La « Croix dit Sud Il a du partir qe
Natal le 8 janvier à minuit (heure locale) à
destination de Bio de Janeiro.
0 Rappelons à propos du brillant rcconl
obtenu par MassotM sur 1.000 ItMomètres,
;gw la méilleure vitesse réalisée sur 100
kilomètres par cet aviateur fub dn 360 h.-h.
26 par vent N.Ë. de 10-12 k:-h. t(necm'd de
vitesse sur 100 kilomètres : .101 le. il.. &79
par le lieutenant américain Battis SUP, Cnr-
Uss:)
♦ Costes a fait dimanche, à Belgrade, de-
vant les autorités yougoslaves, des vols de
démonstration à l'aéTodrume de gemçun.
M. JVaùginr, ministre de France, assistait
à l'exhibition.
9 Comme nous l'avions annonc é , l'excel-
lent pilote Michel Détt, f, de hlCfVpa-
tie, fest marié$amwi à Wawrin (^PTd)
avec Mlle Fanny Barrois. Les jeunes épàuœ
partiront m m018 de nme pour tes EltIlt.
Vrris où Miçhm Détroyat, !imiê Um.
beJVh, drJfftfrmmrr mu série d'tfpxaht fMEfitfmfflKs-
aériennes.
payeur au Soudan français; Redouly, adjoint
principal des services civils de Madagascar.
Riviale, administrteur des colonies; Siiint.
Cyi, notaire à la Martinique; Soalhat, ad-
ministrateur en chef des colonies ; Spae et
Stefani, admiDi..uatl?urs des colonies ; Va-
lentin, industriel ; Yibei t-Guigue, mission-
naire; Vincent, administrateur des colonies;
Virgitti, administrateur des serviccb civils
de l'ludochim : Guyuet, administrateur de
OCiétes coloniales.
De quelques félicitations
Les Coloniaux vont, se pencher avec inté-
iêt vers ces tableltes.. Pour nous il est-assez
difficile de diic à chacun le plaisir que nous
.'vous éprouvé. Il y a, dans cette liste, notJ
d'awi .k:.. f inales Coloniales. Notre leur-
11al u'y suffirait pas.
Cependant nous dirons à Mi. Gaston Pel-
letier, le vigilant et, dévoué directeur de
l'Agence Economique de Madagascar que
noub sommes de cœur avec lui pour saluer
rumine il convient la haute distinction dont
il vient d elle honoré. Et M0 Ribet, treô
vieil ami de cette Maison, trouvera ici. les
marque* de notie satisfaction devant la ro-
-ctte qui ̃s'accroche désormais à sa bouton-
nière.
Vers FAfrique 1
A bord du (i Brazza »
Le Brazza.. dont le. Répart vendredi fut
ajourné au lendemain, .19 heures, a emporté
vers la Côte d'Afrique 1 Amiral et Mme
Herr, ainsi que le général et Mme Raulet,
pour Dakar. L Ainirat Hert est accompagné
de son officier d'ordonnance, le Capitaine de
Frégate Misoffe.
Pour la Guinéé, on a noté M. Lippmann,
Administrateur en chef. Pour la Côte d'Ivoire,
M. Jacquier, également « en chef ».
L'A.E.F. qui avait eu, avec houcauld uu
important développement de personnalités, a
peu donné sur Brazza. Notons .L a. présonçê dç
M. Laborde, industriel, pour Port-Gçnti'.
A côté de M. La-borde.- continuent sw
l'A - E. F. M. Bernizet, qui fUt' consul de
France à Kjnohassa, et. M. Golsençt* 'pour
qui le Congo-Océan, bureaucratiqueuiehi, à
Brazzaville, n'a pas de secrets. ,.
Nous avons conservé, pour le saluer q une
manière toute particulière, le chef dii. èetviçe
forestier du Gabon, l'inspecteur dtçs Eaux et
Forêts Hettz, qui compte tant ,d"am:tiçs '.au
Gabon, et qui. va. d'un cœur nouveau, repre-
nant en mains la surveillance. d'une 'colonie
prospère, (l remettre ça. » pour un séjour.
: : : –-
• LA MER #
LES PORTS
Saigon
L'Aden. cal i><'irti lo 31 décembre avec 1.3-75' t.
do riz blanc, 400 t. de brisures, 152 L.. do farines
pour Le Havre, 100 t. dé riz blanc pour Duulser-
que, 700 t. de riz blnnc, 75 t. de riz cargo, 25 t.
d" ])nddy, 1.101 t. de bristires pour Strasbourg:
♦ Le Viliing ..1'¡.;L parti le premier Janvier avec
1 ,;î26 t., de riz blunc, 200 t. de biSsurest IqU L
de farines pour' Ll: Havre, 950 t. de riz blnnc;
250 t. de riz curgo, .50t. de' brisures pour La
L'illlice, .1.505 t. de rte blnnc pour Nantes.
* Lo Icn^/lc l'xcr est parti.le 4 janvier avec
1.354 tonnes de 'riz blanc et Op:. toauies de
Ijrisurcs puitr Duhlcci que.- '̃ - ̃ ̃
♦ Le- Blytfimoor est parti le-A janvier uvec
L'Ul tonnes, de' riz blinie, 1.4^3 bonnes de..bi i-
fiuréa pytyr HiMrsqtllc, UjO toai^a do riz. UJuno,
ood toimes drtbrifcurea pour* "te 1-lavrc, r.Mt' tdn-
ries'de riz bluîic, 1 .-SOI tonnes--de 'brisures 'prtur
Dunkemuo.. -
LE « PRESIDENT-THEODQRE-'rtSSIEB »
nE RETOUR A LORIENT
u. PrcsldûrilrThùodorc'Tl&sicfi tiâvire de- rut-
ft00 des pAches'/ colTUttarid^ pur le capitaine-dd
frégtiU? Uenugé, aytuit n: sort bord-tmo ^mission
finnposéo de. pl. Le Dunuis, Bellac et l'nol, de
l'Offlce Pfrcz, K»?e et Monod, du
ministère do riidiienlion nationale; Brunei, du
lie Jft Mar-ii^ Ifiaroluni^
dt, est arrivé (1 Lorient, après une croisière
d environ six, seiuuines, uu cours, dp lniqueJJo^om
m leltaî&utfes1 Biti;# vis 80 '
des soiultitfës hydrographiques onl.ék': vrul.i(l\.ll;;,
.C&r-WK&etfeti'e.s.Qnf, pofk'i-fioUiïiirtiohT, ;WlfHe
nous l'avons indiqué sninedi, sur. lu. loDogr.Qphic
sous-inarine -et - Itrmltrur, me-'pè-
c.he, de uumh)-L'u\ \'III':' 1,3 Portu-
gol. Madère et les Lamine*. •
navire n. éirnlib* -aii.sfiMn. x"n"c du plateau
eonÛïieuUil du HilYda ro••?(•')n-Mrirocy-d-u"or(p
Jiiby à Agadir et d'Agadic .à^laî^uo. •• -J
VIE QUQTII«ENNE
l.i'^ prouosses, de Ai'li'iho ,.jiu uni «ut les
i'clt('tdll.' ckr Vtiijijfiï'i ('nt..Jl'n:I'j,-!rï:b!': .1(1:::"'tt;l
hens à- 'Taire-înl^uxr-t'noowv - - < v .).
, DM '^caphandriors- sVv^p-vtl'eut- i\, des-
dtridce .il..2t:.i, inètees lie: praloiideuii, lJrl:.s. du
l;.ap. JiVlk pour , 'rcy'téçhcilL !\\1. W p.. du vaiicur, an-
glais tilfnirïriëy une cargaison de-nia £ Çh®>
{iises'"roï>]'ésôufiuil.'luV'. vdlçuv l'. r. t\Q.UtÍn: li\vc.s
sterti'rtft/ '• ; 'V" '•
♦ C'est lé, 'ltjr-frrà. i,Jl'9fii'-qUC; le •-Ovorflt^Phittp-
par brûla dans la îp.^liîOUiîfi. IJII:Il'dll:l' p'I'SUlI'
[]!̃; (.'liHe]"lt hl'Qlôes vive,^,
-M.J Vây«sièrûs,-HêâVdf,Tjt' ile 'FKf,iTrcrr'an Çani-
hodgc. ,qui ÆIVAW- puMù. -sa-i fcirrmë" -ètt sa Mille
fut .opverto au. : début
M Iienbn, D'autre? passagers.. :,,I..)3.cr.l"J:I.ud
Vigne, Mme ail Dell, .le dpeteur yqn,pp:içl)t,
qui rflnufafenl d.,' pàreiils 'ûis|iùnisv ::;.; porlc-
vr,nt"pnrtii\s 'nnlrs.' l;fi' xTiivcr-d Albci't LqÜcrt(>
Mme de Lenis, Delis, de Rouge, PliHi^lot. "«'fff-
rentse-.ioiiortre. aux-nrctriiftrS.' i, ,.:- - J.
Luridi aprîjs-\.nidi, Benon a iwcinpi- a iïÉvnn-
i'.:d e par imprudjwç,. iiéglffience,. niydiidresse
H'inôtecrVation des îé^lcme^t.^ : ^MM.. Fnlc-.,Qz,
îitgfirtretft ''eil cliet. des Nléssagefies Maritiini^ ;
ImufceV. -tiTgfinléur;'G»îftr^éliu, ihspeÇleur (irre«;u-
nifieriv -V-'jxAcùu. 1riç^m<îxrr çonlVôleur' \Mutjn'at,
riir&cteuf •-général a€s't•^\•t'eHers, (; 'Ch,ÚJ.til'r::: de
la_̃ .Loin?, (C :Pqri £ fr:P](]uel,,.i}ip('INII' des m-c-
liers jet; Qhau.tiei*s .:Llb.la ivoire, à'^arnl-Niv/airo,
ni Aiiiesné, expCT^.diA, bm^au, 'i éti,la 5, n :Cner-
luurg, - , r
#'Uo'i^"dé'l 4 eftlrévue entre .1^ délégation du
syniMcat nntlnire "d:, doIC1"'S. de DunUerque
nvt>c m "refet dit - lîcu le •i'.iajiviQ'r.
la -seule- qaestlon traitée- rut' la le
.v{'c du. ck-o,.snns exception;1 un-engagemonl
ayant pris dong..ce«cns an présence laI};'!
délégation qui se rçqdiV. l'après-midi à la ^oti.->
prrcf.flÙ'(), 1 asseni-blée généra le, /les lokoul{;"
a"cleT;f(Té la' Vetiflàc 'en' hloc du travail.
• ̃ ♦Le- paquebot britannique DpmlnW, de .L8:iù
tonnes, est entré en rolliai'on, - S'imedl dernier,
dans rtludson, "par suite' du- brouillnrd, nveo ;•
vnpour..ailemand Gàr.oi&lcltv, :d'tl .,pôrt do Ham-
bourg. Aijjt'unQ avarip, aérien Si! cl- pas d'ucc iilent
de DcrsoTthc. , ; 1 : ;:
Marine militaire
jkà&ïmEm VB BATÏI^^
♦ L-fe côntrc-torpilleur^ kçr^ai,nU construit lU"\
Viiàjltierâ rfè Btu'nviUe par l'arsenal de tjjncnt,
a quitte dèrïn tivement co port saniedi (î pour
t»ffoeln*T une -ci oisive'd'endurince de huit joui s
dans la MaJwhe; ïl ralllern ensaite la deuxiCs
Tnc esoadre comnirvndée par le vicê-fJmÏl'al Imi-
.ion et fera partie de la sixittne division h-gorc.
H L'ALOSHST V IRVOUW@ MOU
1 AI nouveau' oroîsgui' *,-lIrft*rfe 6^1 'f/ul r u
-Brest, rtts nvoïr effect'iré dos essais ae M heu-
res, sur l
:1. i 1
]a vitosaç.dq fl7 nm-uds. - - ̃
•Proçha^ement.aurq^H-H^l À Ips istf8 V6.H»- W-
1'0; ton le' puissance.
Les souverains au Slf m en route
vers Washington , -
Le Wi et la reine cife Siam sol. attendus"
le 16 janvier à. MÀUik, (tic db Sumatra) -d'où
ils repartiront le 20 à destination des Etats-
Unis en passant par l'Europe.
- -- -
- A Madagascar.
1- -
En laveur du Crédit Agricole
l'ar un décret du 30 décembre 1lJJ3, les
retispurces provenant de le. redevance &ur
la circulation fiduciaire productive de la
Banque fie "Madagascar pendant l'année
1933, soin atïectéeb au Crédit agricole à l'ex-
ception d'une somme de 1.212.000 fr,. qui
te lépartiia comme suit :
l° Veiseinent au tonds de garantie prévu
par la eonventiou du 4 mai. 1931 relative
aux prits. a moyeu terme consentis par les
établissement.- de crédit de Madagascar aux
exploitation? agricoles de la colo-
nie 300.000
o Achèvement des travaux de
construction d'un pavillon d'iso-
lement il l'hôpital colonial de
Tnnanarivc 105-000
j° Subvention aux communes
et à divers centres pour création
d'hospices et autres fondations r
de secours aux malheureux 200.000
4° Encouragement ti l'industric
hôtelière - 150.000
50 Subventions à la Croix-
Rouge malgache èt à diverses
oeui,tc,% lsocfaleg V ̃ 457 000
.1 .212.000
! - ,- ,). q+ (
• L'ARMÉE 0
INTENDANCE MILITAIRE pES TROUPES
CQLONIALES
"L'intétidni5!! -g(rill'rui de' c classe Morimge.
membre" dé- 1.1 corrimîseioii interministérielle
eliargéu de la.jcavis.on et de la réglementation
administrative Ue^ .coriia de troupes coloniales,
a été place, :\ C-onlplc.T du 4 janvier, dans Il\
deuxième peelion':dt" réserve du cudre du corps
rie ; l'intendance ̃militaire
Les grands produits nondtaw
LH MAIS
Indochine ,'.,
oia fJlleLLe ont été les expéditions de m.als
pour la deuxième quinzaine de décembre :
Pour Bardeaux. 741 tonnçc ; .lJv/u' ,,"unies,
ail tonnes : pour ]JC Havre, 1.530 tonnes :.l'fmr
Marseille, :i.085 tonnes.
OLEAGINEUX
-. - -- ---- Nouvelles Hébrides -
L'a dvi-rci Ili 5 janvier, public au Jniiruul urn-
C.d de.s' et Ht stipule que tlSO/'hIll¿S sefnl ad-
missibles lit Vènéfvw de la franchise de* droits
de douane l'f sans limitation, A leur importation
en Fiancr ri ru Algérie, les graines et fruits
oléagineux, Lit, 88 du tarif des douallcs), orint.
nalrep-dcs exploitations françaises des NutivÉj-
les-riébi'idcs.
L'admission eu frjHiçhiçe de ces produits est
subordonnée « la production d'un errtifient
d'ù/'iyino dcl'urr par les autorités locales et à
leur imnlIPorl. en droiture.
Il est spociffé. dans ce décret (fin "ce régime
aura la même durée, d'application que la loi du
(i (luilt 1U33 établissant des droils de dovujn; sur
les graines el fruits oléagineux. • r -l."
LES PHOSPHATES" r'
Maroc
1A< chiffre des expéditions s'est élevé, pour
r.'a3, à 1.107.300 tonnes.
Ces expéditions se répartissent de la'muniùre
suivante :
France, 131.984 tonnes; Espagne, 303.709 t.;
PortugQ Li 22.231 1.: Hollande. 62.142 t.; Hoyau-
me-Uni, 48.1-64 1.; Danemark. i05.65B 1.; Norvège,
Il .72ô t.; Italie, 215.955 1. ; Belgique, 3.663 t.;
Suinte, 2.723; Allemagne, 91.442 t. ; Hongrie,
3.109 1.; Tchéoslovaimle, 9.046 t.: Jupon, 23.154
tonnes; Afrique du sud, 52.033 1.; Guinée et A.
O. I'., 1.133 t.: Va roc, 1(5. loi) tonnes.
, , LE RIZ
ludochino
Situation du murclié du riz et du paddy au 81
décembre 1933.
Padtl'. Lu fermeté signalée à la fin de la
dernière période se maintint pendant cetle quin-
zaine l. par suite de la faiblesse des arrivages île
l'intérieur eorrespondanl et une demande assez
soutenue du marché du riz.
Iliz. -- Les cours sont bien 'assis marquant
mémc une leyère acance sur la période précé-
dente; quelques demandes de la France pour em-
barquements rapproches et voiles assez libérales
sur les. premiers mois des nouvelles campagnes.
Le ralfernusscnienl de l argent suivi avec at-
tention n'a pas paru avoir une répercussion SCIl-
sible sur la tenue du mnrehé.
Brisures. Le marché est ferme cil sympathie
tivee le marche du riz.
ALB 8!BL
J3» :
Le sol est un pfodnMnQMircl du Sénégal qui,
pour ne pas dtre très abondant, n'en mérite pas
moins d'âtro cité dans les ressources du pays,
Il 'atflt. d'ailleurs uniquement de sel marin que
l'on, récolte dans les zones voisines des-csluaires
tle, fleuves ou des bi,tta de mer qui pénétrent
dans l'intérieur. En beaucoup de régions, sur-
tout celles dos embouchure#- ifu- Sénégal et au
saloum, les cfflorcsecnccs salines apparaissent
nettement à la surface, du sol et, par endroits,
dies sont an quantités su{sarttes\ pour. Qu'il
soit possible dux indigènes de les recueUllr sim-
plement par ramassage superficiel.
<\llli$ la plus grande partie du sel recollé au
Sénégal provient de Vexploitation çle la « So-
rte h} des Salines du Sine-Saloum 11', installés «
/ÙJnlac/¡: et qui travaillent industriellement. A
ces fins est utilisée l'eau du Saloum, qui est
extrêmement salée, du fait que ce pseudo fleuve
n'est, en réalité, qu:tm bras do mer qui, péné-
tre, tri)s profondément dans lés terres (Kaolûclc
est û plus (le 100 kilomètres-dans Vintérieur) ci
ne reçoit aucun affluent d eau. douce alors qu'il
est soumis A une évaporatlon. intense. L'eau est
élevée par des pompes actionnées par des mo-
teurs Diesel et t'épandue- sur des tables où dUe
circule en s'èvaporant La récolte est faite, tnlel
fois t'évaporatirm; achevée et le sel est mis en
tas à L'otrie d'élévateurs spéciaux, puis ensache
au lui, et à mesure des besoins pour la Mente.
Lu production normale des. Salines du Sine-
Suloum est de 10 d 12.000 tonnes par an.
Les autres expLoita/toits. sa l.ne s du Sénégal
11.'1 spnt pas industrialisées. Les indigènes se
bornent a ramasser le sel après l'évaporation
de eaux.
Parmi ces salines indigènes, les unes sont
suffisamment importâmes pour qu'il soit PORSI-
fllo de les attribuer aux exploitants par con-
cession dOnnàe après adjudication : c'est le cas
d' celles de Gandtow, près de L'estuaire du S.
ndynt, qui sont, à cette fin, divisées en quatre
lois, adfugès chaque année et de celles de liclba
ci de Bal-gily, prés de Rvfisque. qui sont, adfu-
çiécs pour Six ans, car la production annuelle
y est très irrégulière : certaines années, la ri-
colle est à peu près nulle; d'autres, elle dépasse
20 tonnes. A Oatuttol, la production èst -plus
régulière et atteint en moyenne 1.900 tonnes pdr
ou.
D'autres exploitations sont d'une importance
iuàuffisunle pour être adiugécs, lu jouissance
en est donc laissée aux indigènes du pays, qui
peuvent faire la récolte pour leur propre compte
ci condition de payer, pour chaque quantité ra-
massée, la taxe do consommation à. laquelle est
ioumls le sel. C'M le cas d'un certain nombre
de. petites salines qui se trouvent dans le S;n.
Sciloulit - à UirUe.lj-ne et surtout dans la région
du Sine.
LMmé taOumferesi
M CoilfrflC
£ tf«f
DIGNE
La Chambre d'Agriculture dos Basscs-AJL
pes a adopté tm vceu sur rétablissement
d'un plan commun de protection, entre la
Franco et ses Colonies. -
, ORAN
M. Brière, députo, u fait poryenir uu Syn-
dicat Commercial d'Or an, lu lettre sui-
vante :
J'ai l'honneur de vous accuser réception
de votre lettre, au sujet (le-la » Viticole
de 1 Ir. 50.
Nous avons eu Mcr, et nous aruds en-
core auiourd'hui, une réunion de. lu Com-
mission intdrmiMslOrlella. de la viticulture*
Je ne sait si la question sera soulevée, mais
nous nous sommes mU tTacCord entra re-
présentants de Cu,culture et du commerce al-
gériens, pour demander que le Gouverne-
ment général veuille bien- renoncer à celte
taxe pour les années suivantes, les détéga-
tions financières n'audnt adopté cela que
comme artifice budgétaire passager, cl en
attendant, It semblerait logique que celte
taxe de 1 fr. 50 soit acquittée par le prnluc-
leur, pour ne pas gêner les transactions
commerciales entre l'Algérie - et Id France,
et ne pas fournir un argument aux adver-
saires de l'Algérie, fondés par là à préten-
dre que nous instituons une sorte de douane
intérieure.
D'autre part, le président du Groupe des
Transports d'Vi'Ut,- NJ. Caussc, a tHgnalé ce
qui sait, à ce même syndicat :
Nous attirons votre attention sur le fait
que nous avons été dans l'obligation de
prévenir nos clients de la Métropole qu'ils
auraient à payer 1 fr. &0 par hecto d la sor-
tie des ports algériens, à partir du lPr iafi-
vier 1934.
Les négociants vus à Paris, voient dans
l'application de cette mesure, une entrave
dans les affaires et certains déclarent qu'ils
se refuseront à acquitter cette taxe.
Nous estimons donc qu'il serait ullle,
dans l'intérêt général, que cette taxe soit
perçue autrement qu'à la sortie des ports
algériens, ce qui créera certainement des
difficultés el fournira t'occasion à certains
éléments métropolitains, de créer de nou-
veaux embarras à l'Economie Algérienne.
,". 1
A TRAVERS LES COLONIES
PROTECTORATS ET MANDATS
tie-clieptel de V Algérie
Le cheptel algérien, nu début de 1933 se
présentait comme suit :
Motîtons 5.2G9.033 têtes contre 4.670.7130
ên 1931'. «-7:168.08* en 1030.
Chèvres 2.742.8V2 lûtes contre 2.631,219
eO.268.4U7 en m) et 10^0.
}.. 3 8 cL.
.,vlnl:1 ,n3,.1.: tûtes 1.011I1 u .»i^.î?38' et
03G.G65 r'n.i 930.
Dans radpiinistçation centrale
M.. Imji'.ui, M-.liâr (!«i division âu lu Préfec-
ture iVÛwiu/cssI. placé duns la position de
UvLP.r'iidrcu pour ¡"tre affecté avec son
'nçrïMft1»-^-et, su {'hue ou service de la Pro-
priété indigène du ladite.rréfuclufe, en rom-
pliicwigit (te-M. Salitû récemment décède.
♦ h Malîcli, cliefv.de buruatl hors-classe
de l'administration départementale, a ÓlÔ
récemment jnpmu. -plief f!{'. division de 3°
cînVsc, en rem'pUwjêinent * de M. Gcnroy,
111',.r. ,(,\('., diVlSic)u I ..ltr Prélecture de Çontdon-
lii^, -açipVis .à. fu\w va^ S('S droits à la
retraite. f,
Knlin. M, 'liérthon Louis, cliel' de l'JUi
En ])U-
reuiï de i>rcrïïièi4n^'classé de VadiTiini.sti'atiôn
ct,)Jnl'lct't!cnlar(';>éL promu chef de division
de 3° "Cl'Ctsc, en remplacement do ̃•M. •Kgehl,
cl ici' de divisiun a lu Prélecture (VOl'nn.
LlitiliSatiën de l'huile d'olive pour le grais-
sage des moteurs à explosion -,
Des essais -exlrOn'Kjrrient• 1 n+éres'sai 1 ts- sur
remploi de l'huile d'olive pour le graiseage
des uiQteura il explosion: et notammonl, des
moteurs d'automobile,, se çourauivenl, de-
puis quelque temps on Algérie. ;
: "lift illi gros intérêt au triple
ptrinl de viin.-: tsléïcolc écoiMMJfûquei et natio
nul. ̃ ̃ -! i -̃ : - ,' : .: ,,: ,
Le»«principaux, qualité's..•dc:;U)iui)e d'olive
sont t'onGluQ^ité, j.n vlsCjOsit/', et .^on pou-
voiv-dp iléwbonisauti '., :: ,
,, Son pouvoir Jubril'iavL.Uest égal, à.celui.aç
toute hniJc 'min;él'alc., ,Sur les- automobiles
ont constate les avantages suivants :
"ld Le rnpteut chauffe .otns qu'avec les
huiles "minérales ; ","', 'J' - -
- ,
î .es départs SJ).t' p.ltis 'faclTéé1 à froid
en i"i.ison de ~la IniiditiS de T huile d'olive-1;
'BcondnVi'eV sur ia consommation l{ilà-
e ^t Wii'ns-' '^rafi,de fréquence des
vldîïgtià .'(tous-l'êtà4'4;000-kilomètres, an li'eu
de t crus les l.i56^-k?Iidnti6fre'S) ; -.'
̃iu,'Kêonon'iîév éôn^fdér^blh • s-tir le - prix
d'jixtiat dé rfinilei 1 : ",
Budget de Ï'O. ,F». fi, C; pour 1934
Le Préside.nr, M. Morard, a exposé dans
quelle,s- conditrpn.s. générales a -été • établi le
budget de l'office .polir l'exercice- prochain.
:. M. MOl'n:rd ,'n ".l'nsuilc' donné .lecturé' du
budget, ordmnife el eh] budget oxtraordi-
imirei.en recettes-et dépenses, indiquani les
comidénitiorw qui justiflbnl ica nuguwntu-
Lions ou .dimiuutiona 4 proposées.-,
Les divers chapitres n'ayant donné lieu
à uin.Mino obsçrvuliori,., l'ensemble du bud»
;îct' a rlp. udo'pté. !
.1 1..
1 ̃ • i • : • - 1
Guiture des tariiateé j
Pc noiriiarou^. prqduêLeurs de .toma::; du j
Protectorat .êta pressentis par l'Q. C. E.
(Office Ghérifien .d'exportation) pour entre- ;
pren'dje sur Jeur proprfété ides estais .de'
cullurë do tornçi^rprimeqrs-, (rondes et, lis-
ses) les. plus demandées survies ..marchés
extérieurs au cours des derniere$année.8. !
A cet. effet l'O.Ç.E. : distribue gratuite' :
ds$,grinça ,dp aemences :B01ection-1
nëcs â/lpu%.;lcfV^rft\Ç7î^ra>.qPi J.vUï eP.^o'ati
la deniancle, -
Pour l'exportation des vint v -
'.L\Jttq ue 1e soiue, nytl utiusé de la réserve
ues pruumts vimcotes visee a l'article- 111" du,
put u^rupae i01, unnea P, du décret du 9 SOU"
nJéé n L Plue s^ycupuijie deue ûe vol ti.
aux cuoperttwve» vmicoies par le fait- quô t
cuxit-s-ot .disposent, .cle oouuu^eiHs 'tlxpor.'
utuou égaux ,a ju recoite des ayama Aroit,
ie .i'tiiiquai aispgjnbie est reparu entre les
px-oauciuiUTS Ue nus telles jusque ponourren-
t;ti.uu Liers .des stuce-s ne mis telles fabri-
quées, sotie réserve que cela n ait pas pour
euet. de porter la quantité de mistçUe et tie
vins JIU liqueur expédies à dee>unation de
la rnince et de l'Algérie au delà du ontm-
gent de 1.10 mille liectos Jixé par le para-
trapue a de l'arMK'lc lw de la loi du 26 juil-
Iftt t033.
feintes disponibililés subsistent encore sur
les çpntingents .du 1U33 après cette affecla.
lionv. elles pourrout êLr0 ex-eepiioiinellerrient
réparties, entre les viliouiteura dont, la ré-
(,;U)f$ en la^3'.cst supérieure è celle obtenue
en lû33,,
lies huileries et leur outillage
On.' coniptc 1.6J2 huileries dans la Ré-
gcnce. Leur outillage se compose de : y<30
uroyeuTs qui pciu eiit écraser jusqu'à 18.000
Kilos.d'olives par J: heures, et 10.740 pres-
ses qui en un même laps de temps peu-
vent. fabriquer 3,OOU.UOO kilos d'huilc. Une
vingtaine d'usines appropriées traitent les
giignons d'olives. Avec une telle quantité
(l'usines et pour les quantités d'olives rl-
dessus indiquées, on évalue environ, h
(jililll) tonnes la quantité des grignons sns-
cep tible d'étres-fournie iourneilement.
La nouvelle reçette douanière ou les incon-
séquences de l'administraion:
A Xunfs le nouveau. local de la recette
douanière vient d'être terminé. Le total des
dépenses nécessitées pour son. édification
est de 8 millions environ. Le bâtiment, est
soigné.' confortable et les différents servi-
ce p'J.'cnùrnt possession de leur nouveau
local, véritable palace, en comparaison de
l'ancien comparé très souvent à un « fon-
dotik 'h dans quelques jours.
Mais plusieurs, choses manquent, et l'ad-
ministration ne s'en aperçoit que mainte-
nant. ; 1° le chauffage central et .I'inetalia-
tion tardive d'une tuyauterie qui vont aug-
menter sensiblement les dépenses déjà, fai-
Les.
Cependant dn s'attend à des économies-
de bouts. de chandelles lorsque l'on voit ap-
poser sur des portes vernies, de peititis
morceaux de carton indiquant, ici tel ser-
vice, )11. tel .autre. , ,
GOUVERNEMENT GENERAL
Actes officiels
L'arrêté promulguant en A. O. F, les ta-
rifs douaniers relatif,3 aux fruils et graines
oléagineux, ainsi qu'aux matières grasses
et dérivés a été publié, nu Journal Officiel
du 15 décembre.
GUINEE
L'Inspection du général Murât
Le général Murât, commandant la 2° bri-
gade des Troupes de l'A. O. F., eL que nous
connûmes comme colonel en 1931 à Zinder.
s'est, rendu par la route de Bamako h Kan-
kan, accompagné du capitaine Pacaud. en
inspection,..
Il visite en ce I«qpmellt dûs Cerclas de
(!#. tlnqtC'Guinée,- dans lesquels des £ 16<
ments sont détacliés du bntaïUcm de TirJ^ïl-
leurs Sénégalais n° i.
mmrrgr r TTmMBMM
Les recettes douanières des Ónze premiers
mois de 1933
Les recettes douanières perçues pendant
les onze premiers mois de-1938 se gonéle.
vées à 5LT09.6w ft, 44 somme supérieure
de &.530.227 fr. 23 aux réalisations -effectuées
pendant la période correspondante de 1935}.
Actes officiels
au Il J. O. Il du 2 décembre.
Un arrêté du 21 novemprç, modifie l'u^-
dendum du 23 décembre 1913 à L'arrêté du
4 décembre 1912 portant organisation du
dç. l'inscription maritime à Mada- ;
service, et Dépendances^
,. et à celui du 9
L11 arrêté du 0 décembre promulgue .dan,B
la colonie de Madngfiscar et- Dépendances,
le décret du 10 moi 1933 qui--réglemente les
autorisations d'ouverture et d exploitation
des dépôts de produits de pétrole, dérivés
et
Un nrrêté du <5 décembre' fixe les modali-
tés d'application du décret du 10-mai 1988
déterminant, pour les colonies, les condi-
tions d'autorisation cl'ouverture-..eLcd'explo1..
tation des dépôts de produits de pétrole,
dérivés -et, résidus. ':',.
L'exportation des produits miniers
Depuis le début de 1033, raugment £ \tioo
des produits miniers .de Madagascar se
poursuit régulièrement.
Les statistiques des sept premiers mois
accusent les chiffres, suivants :
, - 1932 |989
Or (kilos) "122" *199
Pierres précieuses 4" 71 7.325
Cristo 1 de Roche qH. 674 15,671
Mica (tonnes) 66 109
Qraphile .,..,. q 1.261 3.084
Dans l cnsemble, la valeur de ces pro-
duits est de 13.700.000 francs (en- 1033) con-
tre J.33U.OOO francs en 1932, soit une plUf;¡-
value de 9.43Q.OOO francs oy i?17
Actes officiels
Au J. O. du 16 novembre
..-lrl'dté du l4 octobre réglementant
en exécution du précédent décret le fonc-
tionnement du service de la police sanitaire
maritime dans la colonie fle Madagascar et
dépendances,
h fllFtll
Commerce des neuf premiers mois de -
Pendant les neuf premiers mois, de cette
année le commerce extérieur du territoire
s'est élevé à 31.26$ù 820 valant 52.497,830
francs. Les deux années précédentes accu-
saient pour la même période t
1932 t 40.630 t. 589 k. valant 63.511.955 fr.
1931 : ?.750 t. 397 k. valant 96.816.627 fr.
Il y a donc par rapport à 1932 une dimi-
nution de tonnage de 9.372.760 kgs et une
moins-value de 11.013.516 francs et par rap-
port à 1931 une diminution de tonnage de
11.483 t. 577 et une moins-value de ii mil-
lions 318.788 francs.
Ces diminutions portent principalement
sur les importations et sont dues dans 1
une certaine mesure, à la diminution du
pouvoir d'achat des indigènes. Elias pro-
viennent surtout de Tarret des travail* fle
eonstiuction du chemin de fer qui a sus-
pendu les arrivage» de rails, et restreint j
les importattons de ciirrentv
Le programmé d'équipement économique
libano-syrien
M< de Martel ylènt les grandes
lignes du programme.déquipcmoait économi-
que libattQ-syriefy qui a potir double db-
iet :
1° D'aménager immédiatement les moyens
d'accès et les voies de pénétration qui dé-
velopperont le transit libano-syrien et per-
mettront de parer à la menace du blocus
économique anglais î
2? De perfectionner et d'organiser la pro-
duction locale, agricole et industriello. çn
améliorant son outillage et en créant, uno
législation appropriée.
L'effort massif à faire doil être développé
dans le sens Beyrouth-Damas, et permettre
do sauver Beyrouth en lui donnant la fa-
culté de lutter à urines égales avec Caïfia.
L'ensemble de ces projeta jicut se résu-
mer ainsi :
Valorisation immédiate du puil de Oeu-
routh ctt du réseau ferroviaire actuel ; ré-
duction massive des tarifs des deux com-
pagnies par la suppression du mahonnage
et le perfectionnement de l'outillage ; créa-
tion de kl zone franche ; amélioration de la
piste JJamas-Bagdad.
Le soutien de la France
La question du sabot agi-, par quelques
meneurs exaltés, du traJlé, franco-syrien,
préoccupe toujours de nombreux cercles po.
litiques,.
(ju adviendrait-il des jeunesses libanaises
et syriennes, abandonnées à elles-mêmes,
se demnndent-ils, et ils n'envisagent
qu'avec la crainte la plus vive un brusque
retrait de la nation protectrice.
Nous sommes une race dure, disentrils,
une race durcie par les sidcles.
Depuis 1914, les Assyriens net font qu'er-
rer. Toujours en retratte, poursuivis, tra-
qués, poussant devant eux Leurs tropeaux,
portant les enfants, troMaht les vieux et les
impotents, mais nous défendant toujours
âprementf jamais domptés,. armés jus-
qu'aux dents, nous avons franchi tous les
espaces, foulé les contrées les moins hos-
pitalières. On peut môme dire que nous
avohs pris l'habitude de ces exils, de cette
errance, que nous fie tl,ottvons. as trop mal
de passer- notre bie (tans les éamps sur des
cimes glacées, dans des'déserts brûlants.
Mais lorsque mus pËnsons aux jeunesses
chrétiennes de Damas et d'Alepf lorsque
nous songeons quo ces fleuvs si délicates de-
vront connaître la rigueur d'autres climats;
quand nous évoquons le tableau de ces trou-
aux humains errant de terre en tiJrrc, à
la recherche d'un refiige, blottis dans les ra-
vins, tatplà dans tes fourrés, pour échapper
à la fureur do Vcnnetyi, de leurs « frères »
d'hier, no-us ne vous cacherons point que
nous en sommes véritablement épouvantés.
Il se peut que nous soyons trop pessimis-
tes. Il reste que toutes ces chose peuvent
bel et bien arriver.
Consommez libanais !
Tel est l'appel lancé par Mlle Bouatani,
pour tenter de réparer le désarroi actuel do
l'industrie sérticicole du Liban.
Les ingénieurs italiens en Perse
Une mission d'ingénieurs italiens, on
route vers Téhéran, vient de passer à Bey-
routh.
Cette mission n'est que l'amorce d'un dé-
placement , de 400 ingénieurs et technictens,
envoyés d'Italie en Perse, pour établir les
plans d'un vatte piqet -de, travaux publics,
dont les principales entrepffgçs seraient la
création d'un réseau routier et in, foiistmc-
Mon d'un réseau fcrntviaire.
• AVIATION è
1Le courrier d'Indochine)
1 k'avlvii» 'Alr-Franco ewyuen^Ttt trois délO^
gués à la Commission: piQnétairc est parti
le 8, à 5 h. 36.
France-Madagascar
Les a'ùiateurs Saulereau et Chus,, .'qui
tentent la liaison Ftance-'Madagascar sur
uti avion de toui'ismv, et qui avaient quitté
Tunis dimanche matin, a dèwtutattou de
Benghazi, ont dît atterrir à Gabès à 7 h. 10,
par suite de légers cilnuis,1 -
Le raid de la u Croix-du-Sud »
b'hydra.vion Croix-du-Sud, qui était parti
dtNatal samedi à 12 h. 5 pour tenter de
traverser t'A ttantlque, et étaty revenu dans
la soirée à son point dC4 départ, reviendra à
Ilio
lie, record âe llbAoge,
lin vue de s'attaquer au reaord de vi-
tesisc sur 1.000 kms détenu par Delmottç. à
lu tRoYe?ine horaire de 304 kms, le p te
Louis Ma..:>.lOtte a, décolè, dimanche matin,
d Istrcs à 8 h, 48 m» 39 sec.
Il a terminé, son parcours à 11 h, si m.
10 sec. 2/5, soit un temps total de 2 h:$7 frt.
31 sec., battant ainsi iè record du mondç à
la vitesse horaire générale de, 858 km. 185.
Le meilleur temps réalisé, par Masshtte
sur les 100 km. est de 16'40", '• soit ne
moyenne de 860 km. - .-..
Le précédent record était détenu par VAl-
wmanct. Untuch avec 847 km. 600. ̃
Le ministre de l'Air a adtessû au pUolç
le télégramme suivant :
« Je voue félicite vivement pour 18 bel-
les performances que vous venez de rea-
liser en battant les deux records' de vitesse
sur 100 et 1.000 kttonfètreti. - ,.'
et Signé : Pierre Cor. »
Record d'altitude
L'aviateur Bourdin qui avait effectué
jeudi dernier, à bord d'un hydravion bi-
moteur, une tentative de record d'altitude
avec 2.000 Idlogs de charge devient aujou'r-
d'hui officiellement détenteur, du record
De retouf du laboratoire dès Arts et Mé-
tiers, les barographes ont permis Ient'e.
gistrer une montée de 7.504 mètres.
L'ancien record était détenu par VAmé-
ritaig Barls Sergiesky depuis le 11 aodt
1980 avec unQ aMude de 6.074 mètres.
Liaison postale
Tanan&rive à Broken Hill
René Lefèvre doit aller cette semaine «
Alger pour prendre possession dit premier
des deux trimoteurs mis à la disposition
du gouvernement général de Madagascar
par le ministère de l'Air, pour los expé-
riences de transport de courrisr de Tanaha-
rive à Brokén Hill, lieu d'escale de la liane
anglaise Londres-Le Cap, Lefèvre conduira
ce trimoteur à Mapseilla où u amènetd peu
après te second appareil de ce môme type.
La tenue de soirée des officiers de eàw
OUtTc 14 tenue du dlrrUUlChet les officiers
de l'Air, ont ù partir du 111, janvier d'après
une circulaire, du ministre de l'Air, une te-
nue de soirée qui se détaille ainsi t
La casquette.
L habit de fotmç. drllilfJ co mme çç la queue
de pie n des civils éWgants.' Uiais ii bleu
Louise n. de cette nuance delioatu qui tire
le bleu dans le gris souris.
Un gilet blanc croisé à reversi.
Le pantalon « bleu Louise « à ganse de
sole brodé ton.sur ton.
Chemise blanche anwesc, faux-col. a
coins cassés, cravate papillon en taille
blanche, gants blancs, souliers Vernis.
blanche, oncée, t'lfjgatUJ dévenue légendaire
des officiers de cavalerié d'tt nt-gueOté,.
, Mais que vont dire les* officias de nyt-
rine ?
lia vie quoUdieDaae
heures après le mariage
civil de l'aviateur Michel Détrnuat avec
Mlle Fanm Bar rois, la cérémonie reli-
gieuse a été célébrée hier mutin A 11 heu.
ras, dans la petite église de Wamn.
M. Pierre Col, ministre de elnttq.: et plu-
sieurs. généraux de l Aimée de ttAlr, y. as-
gîo IQlBflt*
Mme Michel Détroyat, fille 4!.une riche
famille d'industriels rwbaisicn*, est' elle-
même pilote aviatrice,
♦ L,'aviateur Costes fie reprendra pas
son vol avant après-detnain pour Bucarest
* Desmaziôres a couvert le circiiU Ra-
bat, Agadir, Botfânib, Oudlda, Tanger, Ca-
sablanca, liQtbat, en treize heures, avec son
avion de tourismç Marcel-Bloch moteur
Gipsy-Maior,
LecoÜ7'l'iC" IwIJdonrudail'tJ l"Hi:m:e-
Arnérlquu du -Sud du 31 décembre est arri-
véà Santiago-dit-Citili dimanche à 10 h. 35;
celui de dimanche est arrivé lundi à 7 h 50
à Dakar.
Le courrier hebdomadaire AhiéHqm du,
Sud-France du 5 ianvier tt qilillé, IicijiltL
lundi matin à 2 h. 35 én direction rie. Notait.
* Le courrier hebdomadaire Saigon-Mar-
seille est parti hier suivant l'horaire.
* M. Le Coq de Kerland, lieutenant-colo-
nel, pilote de réserve et commandeur de in
Légion d'honneur, sera élu, demain soir,
président de l'Association des officiers de
réserve de l'armée de l'air.
♦ Le Lieutenant Bernard, le brlHuiH .\m~
lote qui a formé équipage avec le généra!
La^rr^t^ a demandé m mise m (tisponb
bU m; ,:, '," ',. i1 , 1
♦ Pradel de Lamaze cj. Johql"inu. Burtin
ont formé le pfzfjSt d'en tre,pmiarh, 1 uFn arman
voila-
ge France-Madagascar avec un 11'm'111nn
4i60~Lorraine 100-110 CV.
16 Trafic aérien du Bourget, semaine du
lor au 1 janvier. A Varrivéef 14 avions, 250
passagers, 815 kilos (le poste. Au départ,
respectivement 63, 315. 1.035,
♦ La « Croix dit Sud Il a du partir qe
Natal le 8 janvier à minuit (heure locale) à
destination de Bio de Janeiro.
0 Rappelons à propos du brillant rcconl
obtenu par MassotM sur 1.000 ItMomètres,
;gw la méilleure vitesse réalisée sur 100
kilomètres par cet aviateur fub dn 360 h.-h.
26 par vent N.Ë. de 10-12 k:-h. t(necm'd de
vitesse sur 100 kilomètres : .101 le. il.. &79
par le lieutenant américain Battis SUP, Cnr-
Uss:)
♦ Costes a fait dimanche, à Belgrade, de-
vant les autorités yougoslaves, des vols de
démonstration à l'aéTodrume de gemçun.
M. JVaùginr, ministre de France, assistait
à l'exhibition.
9 Comme nous l'avions annonc é , l'excel-
lent pilote Michel Détt, f, de hlCfVpa-
tie, fest marié$amwi à Wawrin (^PTd)
avec Mlle Fanny Barrois. Les jeunes épàuœ
partiront m m018 de nme pour tes EltIlt.
Vrris où Miçhm Détroyat, !imiê Um.
beJVh, drJfftfrmmrr mu série d'tfpxaht fMEfitfmfflKs-
aériennes.
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