Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-06
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 janvier 1934 06 janvier 1934
Description : 1934/01/06 (A34,N2). 1934/01/06 (A34,N2).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63795256
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
LES ANNALES GOLONIALES
m–» -
tiroani que pateille mesure ue pouvait que
porter préjudice? • 11 vmoppement 1 économi
que du Protectorat ln vcfulû dégaççi; sa les:
ponsabilitc en dQnllqJtJ sa démission, Ç.
n Tc Gouvernement, a-t-il dit, èm d'QPfo
Il que le budget dt 1933 doit êtrp'Sfro^o^v
« pout un trimatre. , tA
Il c.. retatd serait justifié si la suvvpntton'
1. de In Métropole était augmenté*. MaiSj
au contraire, elle est diminuée d'un nlil
u lilllt de pesetas, alors que les dépenses du
.1 budget général sont augmentées de six
<< milUotfi'. * - -
« /'estime Uiic le projet de budget que
.: j,avats~'prFseïfté"rèpoit& à dè véritables be-
̃ soins.
Je n'ai pas voulu m'insurger ccntrs Ici
Gouvernement. l'ai tenu il digager Ma
v responsabilitê ci c'est pourquoi j'ai donné
<< 11111 démission de façon irrévocable,, »
Eu attendant- son remplacement, Mt Mo-
les a été chargé par le gouvernement espa-
gnol de continuer à assumer les fonctionb
dl' Haut-Colllmis'ain' au Maroc..
G. de Kersivet,
AVIATION
Un nouvel hydravion géant
Le a Santos-Dumont », piloté par nos-
soutrot, effectue en ce moment à Caudcbcc,
des eSsais de décollage et de col. L'ap\weil
se rendra prochainement d flClTC. où
'j'ac/lèt'eroll1 ses essais.
Un candidat de plus à la liaison postale
Dalcai,-eYn lut. -
D'Istres et de Berre à la conquête
des records du monde
Codas et Jiossi sont attendus à lstres avec
leui appareil, le n Josoph-Lc Bri.v ). lis
n'ignorent pus, eu effet, nue leur litre de
champions du record mondial de distance,
est jalousement convoite par leurs concur-
rents. Avec l'aide des éléments, peut-être
verrons-nqus bientôt les ailes du « Juseph-
Le Brix )j, déjà lourdes de gloirc, s'envoler
à ta conquête de nouveaux lauriers.
* llaeglen est attendu également à Istres,
pour s'attaquer au record de distance sur
circuit fermé de 1.000 kilomètres.
Tour du monde sans escales
On a nuance que plusieurs techniciens de
l'aéronautique anglaise, avec l'aide finan-
cière de laay Houston, achèvent de mettre
au poinl les détails de la construction d'un
appareil, en vue de faire le tour du monde,
avec ravitaillement en vol.
Médailles militaires à titre posthume
Sur la proposition de M. Pierre Col, mi-
nistre de l'Air, la médaille militaire a été
conlércfd. à titre posthuifie, aux seraents
Hardy et Marques, du 37° régiment d avia-
tion, ainsi qu ail sergent Pointe,, du 2"
groupe d'aviation d'Afrique.
Tous trois furent tués au cours des der-
niers engagements sur le Djebel tîiiUil (Ma-
roc).
La' Direction de l'Aviation civile déménage
Le Ministère de VAir payail, au 37, de
l'avenue Rapp, pour les locaux qu'occu-
paient les services (le la Direction de l'Avia-
tion civile, un loger annuel de 175.000 fr.
Ces services, maintenant installés, 20, bd
Victor, bâtiment du nouveau Ministère, a
à sa disposition dix lignes de téléphone
groupées sous lr même numéro : Vaugi-
rard 70-90.
lia vie quotidienne
♦ iSc'scqârtlie; espagnole, composée de
qUà'lrç,;dtrjr¡ miCiïalres, qui était arrivée le
ao décembre:iï pwftjiy est repartie le .i jan-
v 1er pour Totii* et l'Espagne.
.;i¥,..a;"ti¿'!r.:';'I!L ifÍ Finition Nationale
Aéf;o:uüMÇje fçtij, transférés 12, rue du
Faûb(iuf'y$ihi.ti(rffohuré, à Paris (M"), An fa u
16.},,, ¡ .,,!j;' , ,
♦ Les records d'altitude en hydravinii
battus par le chef pilote llourdin la semaine
dernière à Saint-Raphaël, viennent d'être
homologués par l'Aéro-Club de France.
Pilotant un hydravion bbmulcuv, Bvur-
din a battu les records Internationaux poui
hhydravions avec o00 et I.V'W !--il os dr
carge.
Ll-cst monte à 8.81H juches, battant les
anç.i.n records détenus ,our les Etuis-Unis
depttiir 1930. Le 21 juillet de cette année;
Boris Sergievsky. ci Bridgeport (Connecli-
- 0 8 ritèli,(js.
cuL)
Bourdin va prochainement s'attaquer (m
record mondial avec 2.UOO kilos de charge.
Le Lco, hydravion ù flotteurs, de cons-
truction entièrement métallique, est du
même type que celui choisi par l'aéronauti-
que piarilimc pour équiper plusieurs de ses
escadrilles en matériel gros porleur:
."çostes, venant de Salonique, a atterri
hier à 15 heures sur l'aérodrome de Bel-
grade. Il repartira pour Paris dans quel-
ques jours.
* Le trimoteur Il Emeraude » piloté par
Launay et ayant à bord te Gouveryieur
général Pasquier, son officier d'ordonnan-
ce ainsi que M. et Mme Chaumié, a sur-
volé Rangoon hier à 1 h. 30 (G.M.T.) et a
fait escale à Akyab à 3 heures, ayant par-
couru 1.450 kilomètres en six heures
(mauenne horaire 250 kilomètres).
Reparti peu après il a atterri à CCLlcuttll.
fi 7 h. 35 (G,MT.)
* La Il Croix-à.U'Sud » qui s'était envo-
lée de Natal le 5 janvier it 12 h. 5, heure
locale, à destination du Sénégal, a re-
broussé chemin dans la soirée par suite du
mauvais fonctionnement d'une magnéto, A
22 heures, la « Croix-du-Sud n amétissait
à Natal,
* Massotte a pris ce matin à 8 heures,
à lstres, le départ contre le record, du
monde
* Le Tour de France de l'Union des Pi-
lotes Civils de France et du Journal, aura
lieu du 12 au 17 juin ; trois étapes et deux
jours de repos : 3.000 kilomètres. Cette-
épreuve sera réservée aux avions de tou-
risme et aux appareils légers, monoplaces
au prix d'achat égal ou inférieur à 20.000
francs.
6 Un terrain de secours pour avion se-
rait créé à Saint-Paul-des-La n des (Cantal),
à 12 kms d'Aurillac.
* L& Conseil des ministres tchécoslova-
ques a approuvé les mesures proposées par
le ministère des Travaux publics pnvr la
portteipation de la Tchécoslovaquie à 1'or-
ganlsalion deç transports aértens français,
pour aultml que celle organisation touche
les liaisons aériennes tchécoslovaques et
ses intérêts dams l'ancierun-e Cidna. ,
* Une ligne aérienne Lundres-Charpliéry
serait créée. Ce service pe rme-lirait aux An-
glais, amalmcrs de sports d'hiver, de, se
Rendre directement, et dwivf un temps très
ttmn* cu tmtm ilét rtgiions alpestre f.
A TRAVERS LES COLONIES
,. ',1Í:. -
:.' ;." PROTECTORATS ÏT M'XNDATS ,.,
, p m E
GOUVERNEMENT GENERAL
Constatation des. droits fonciers des ilàdi-
gènes
Le !k<.ri'l du s i i-luliic iiisliliKUit <1
cuninlor du l1" janvier 1!>2G. un mode di1
constatation res en A; -U. F. uvail InitiU'1 ii-yLiie période
de cinq ans l'application de ce régime.
A ['expirtllill¡l de ce délai il a paru préfé-
rable de lnisser se continuer l'expérience et
le décret, du 5 janvier 1931. prorogerait pour
une durée de t'ois années, les dispositions
de ce décret.
C'est, îi cette conclusion qu'aboutit égale-
ment l'étude spéciale de la question ullev-
tuée par le chef de Ja mission d'inspection
qui a opéré en 1931-1S32 en A. O. F.
Aussi le Décret du 20 décembre 1933 fixe
et fait demeurer les dispositions do l'article
14 du décret du 8 octobre 1925 en ce qu'elles
limitent il cinq ans la période d'application
dudil décret, période que le décret du 5 jan-
vier a augmenté de trms années.
Services techniques agricoles
Le décret du 7 novembre organisant le
personnel des services agricoles et vétéri-
naires dons les colonies autres.que l'Tndo-
chine. a été promulgué pour l'A. O. F. le
0. F. le
13 décembre. J. O. du :.?i-l;:-:::L)
Protection des oleaginexix
L'arrélé du HI décembre lixe les barèmes
de transport des oléagineux (arachides en
coque, décui liquées. palmistes, huile de
palme, noix 1111 br-urre de kurité. it, toutes
autres graines oléagineuses' sur tontes les
voies ferrées ou s<.'t'\ i;cs (luloinnhik's di't.
colonies du groupe. •/. U. du '(.l;Z.:n.)
Admission en franchise des oléagineux
dans la Métropole
Le bénéfice île l'admission en franchise,
un France et uiï. Algérie, est accordé aux
graines et fruits oléagineux originaires de
lu U)l.e' d'Ivoire et du Dahompy, en vertu de
la loi du 6 août 1932. (Arrêté du 7 novembre.
J. <)., Cote d'ivoire, 15-12-33.)
1
GOUVERNEMENT GENERAL
Exportation des oléagineux dans la Métro-
pole - 1
Par arrêté du 17 novembre le béuélicc de
l'entrée en franchise, en France et en Algé-
rie, est accordé aux graines et fruits uléugi-
neux originaires des colonies comprises
dans les zones du Bassin Conventionnel du
Congo.
L'admission en franchise de ces produits
est subordonnée à deux conditions :
1° Que les produits soient importés en
France, en droiture de ces colonies uu ter-
ritoires :
2° Que l'origine en soit établie par ccrli-
cals délivrés sur les lieux de prod uction et
visés par le chef du Bureau des Douanes du
lieu d exportation.
Ce régime est applicable à compter de la
mise en vigueur ne la loi du 6 aoAt 1U32.
at n
EnnazLEoa
MADAGASCAR
Une nouvelle industrie malgache le mohair
Des essais de tissage de mohair ou laine
de chèvre angora vont être faits par l'ate-
lier des arts appliqués dr Tananurive.
Cette intéressante race caprine introduite
en 1924 à la ferme vétérinaire de Tuléar y
a prospéré el la race commence à se ré-
pandre, vers l'intérieur. •
Au Mahogalis ou Ampanihy, notamment,
des femmes indigènes fabriquent déjà des
Vêtements curieux avec cette laine. C'est
peut-être le début d'une industrie nouvelle
intéressante pour l'avenir économique des
contrées du sud et de l'ouest de Madagas-
car où l'espèce caprine ordinaire est assez
répandue.
Le croisement entre les deux races est lu-
eile et .les métis de deuxième génération
fournissent déjà du mohair de valeiu mar-
chande.
L'industrie de cette laine est particuliè-
rement importante aux Etals-Unis pour la
fabrication de tentures et en particulier de
draperies et de coussins d'automobile.
GOUVERNEMENT OEftERÀl^
La détresse d'un évéque d'Anbam après un
violent cyclone
La mission de Quinlion (Indochine avait
été déjà durement éprouvée en 1932 par
deux violents cyclones, dont l'un avait ren-
versé 27 églises ou chapelles -clans la pat'lic
nord de la province de BilihiDiuli. Une troi- l
sième fois cette année un cyclone d'une ex-
trême violence a ravagé cette pauvre ré-
gion, et mis dans une grande détresse
F*évéque. de Quinhon, Son Exc. Mgr Tar-
dieu, des Missions Etrangères de Paris.
Des ruines partout : toitures emportées
par l'ouragan, murailles endommagées ou
renversées, à l'hôpital de Binh-Dinh. à l'un
des orphelinats de Gc-Thi, au petit sémi-
naire de Lang Song, ttu grand séminaire d«
Quinhon, à l'évêché. à la léproserie des
Franciscaines Missionnaires de Marie à Qui-
Hoa, à l'imprimerie de la mission, les ma-
chines sont restées sous l'eau, qui les a gra-
vement endommagées. L'autre orphelinat
de Go-Thi a été complètement rasé par la
tempête et les deux noviciats de Binh-Dinh
et de Go-Thi se sont écroulés, ensevelissant
sous les décombres les malheureux qui s'y
étaient réfugiés : 16 victimes et un grand
nombre de blessés !
Toutes les paroisses de la légion où le
cyclone a fait rage ont eu plus ou inoins à
souffrir ; on y comptait 110 églises ou chu-
polles : de 40 il ne reste rien, et toutes les
autres ont subi des eéààty pour lu. "plupart
considérables. Sur les 15.UOO chrétiens de la
province, plus du tiers se trouve sans abri :
à l'improviste et dans t'espace de quelques
heures, ces pauvres gens ont vu disparaître
maisons, meubles, vêtements, troupeaux,
récoltes.
Une taxe de désinfection sur les navires
Un décret du. 10 décembre a approuvé en
ce qui concerne le mode d'assiette des rè-
gles de perception, l'arrêté du 28 août 1933
du Gouverneur général de l'Indochine ap-
prouvant la délibération du :lS juillet 1933
de la commission permanente du Grand
conseil des intérêts économiques el finan-
ciers du rindochiho tixant les droits. de
désinfection et dératisation que le Conseil
d'administration, du port autonome de Saï-
con est autorisé ù. percevoir au profit du
.budget de ce pork
Noël chez les Syriens de Paris
Les fêtes de Noël ont été célébrées solen-
nellement en l'église Saint-Ëplyem par les
Syriens de Paris. Une grand'messe a été
chantée, selon la liturgie de Saint-Jacques,
avec assistance-au trône 4e Mgr Chaptâ4<
évêque des étrangers. Le chanoine Quénet,
vicaire général, a prononcé une atlocation.
Les oranflers du Liban
Il y u actuellement une « crise de l'orange
libanaise ». Lu Palestine n'autorisant l'ex-
portation outre-mer que des fruits de pre-
mier choix, tous les autres sont écoules à
vil prix.
Le marché de Damas est ainsi encombré
de fruits de mauvaise qualité, dont la veille
facile fait la plus gronde concurrence aux
excellents produits du Liban.
D'autre part, les villes syriennes sont en-
combrées do gremadès fadasses, en prove-
nance de Chypre, au moment môme où ù
Sarda et Chiah, on arrache les derniers gre-
nadiers, qui donnaient des fruits savoureux.
Il y a là, pour l'agriculture libanaise, une
situation difficile, dont l'administration
française s'émeut à juste titre.
Un congrès acridien
Eu sa qualité de président du Congrès
ucnidien, qui s'est tenu, il y'a un mois, à.
Beyrouth, l'émir Rafik Arslah, directeur do
l'Agriculture, vient d'être avisé par le gou-
vernement syrien de son désir de preneur
part aux congrès de HYJ.I.. 1935 et 1936.
Ont adhéré à cette convention, les Etats
de Turquie, d'Irak, de Perse et du Liban.
Par contre, la Palestine, la Transjordanie et
l'Egypte, qui ont pris pont au dernier con-
grès ont fait savoir qu'elles n'assisteraient
pas aux prochains.
Le sott des minorités
Justement inquiètes do l'avenir, Il la suite
de l'édlcc du traité franco-syrien, les mino-
rités de Syrie se demandent si la France a
te droit d'abdiquer les responsabilités
qu'ollc a ussumées. Qui la fonde à dire,
lorsque ses représentants officiels négocient
un traité valable pour 25 ou 30 ans, que les
mêmes inégalités et les sanglants pénis qui
en découlent, auront, datie 80 ans, cessé
d'exister ?
Les générations de 1963 auront-elles ceskA
d'avoir droit à lu vie ? .-, ,'',.:-
EN COTE D'IVOIRE
Rétrospection
Le courrier vient de nous apporter le
compLe rendu de la réception, à la Chambre
de Commerce de la Côte d'Ivoire, de M. AI-
cide Delmont, délégué élu de la Colonie. -
Après la liste des quatre personnalités qui
accompagnaient M. Alcide Delmont et le
gouverneur de la COlonie, M. Beste, nous re-
levons :
(c Se trouvaient dans la salle ;
M. Montespan. administrateur, maire ;
M, Fischer, directeur du chemin de fer.;
- M. l'Ingénieur hollandais van Neuys, qui
avalent été invités. u
Et c'est tout.
Trois invités, dont un étranger 1 -
Nous n'avons pas l'honneur de connaître
x M. l'Ingénieur hollandais van Neuys »,
mais nous avons encore le droit de songer
qu'il eût été peut-être décent à la Chambre
de Commerce de la Côte divoire de songer :
lu Qu'elle est en territoire français ;
2" Qu'il est tellement rare de se trouver
entre soi qu'on ne doit pas chercher l'occa-
sion de troubler les tête-à-tête, oti parfois,
certaines vérités intimes sont prononcées;
3° Qu'il y a, entre Abidjan et Bassani des
personnalités marquantes, qui ont fait de
la Côte d'Ivoire ce qu'elle est, et qu'il eût
été peut-être décent d'y songer.
Nous nous en excusons auprès de M. van
Neuys, qui est peut-être une haute person-
nalité, courtoise, charmante, distinguée, et
nalité, n'est pour rien dama cette histoire.
qui
Et nous restons sur nos positions.
R. M.
P., Il est vrai que M. van Neuys était
invité au titre d'ingénieur « chargé de pour-
suivre les Etudes du Fort d Abidjan x.
Les Ingénieurs français ont, en effet, ët,
exterminés par la fièvre jaune, l'absence de
Publicité, et autres fléaux.
) ..,
Que devient donc la librairie
du Palais-Royal ?
Nous avons attiré il y a quelques semai-
nes, l'attention de nos lecteurs sur la si-
tuation lamentable de la Librairie du Palais-
Royal, cette librairie, presque entrée dans
la Légende, et qui était tout au moins dans
la tradition, Un ouvrage colonial, introu-
vable dans le fouillis- de certains éventai-
res, était immédiatement fourni par elle.
Son accueil était proverbial. Mme Oastél
Une époque.
.Une époque qui disparaît. M. de Mon-
zie, animé parfois' d'idées moins heureuses,
décida de restituer au Palais-Royal sa phy-
sionomie première. L'Agence générale des
Colonies, ses collections poudreuses, ron-
gëes, par le soleil, déménage. Bile est ser-
gées, d'Etat : Elle déménagea à bon compte.
vice
Une seule entreprise demeurait, une en-
treprise privée, péniblement conduite : la
Librairie du Palais-Royal. Son assortiment
a été acheté, payé. Il est à la charge d'une
commerçante qui n'est la propriétaire de
rien. La loi sur la propriété commerciale
n'intervint pas. On jeta cette commerçante
à la rue. L'Etat est certain d'avoir tous les
droits. Il ne songe pas qu'il a, parfois -
hélas, pas souvent 1 des devoirs.
NotTe- collaborateur François-Paul Ray-
nal a exposé cette situation. Que devient
cette affaire f Nous sommes passés, l'autre
jour, au Palais-Royal, La hache du dèmo-
lisseur s'était abAtme, Que Teste-t-il de la
Librairie? - - , -
Et le ministre des tlolnnies, n'accord avec
son terrible collègue, M, de Monzie que
nous connûmw TTOTnère ù .et, a-t-il
trouvé en son huiMunié et dHNima cai £ fy
iw éléments iptm geste hmniflti # *
ECHOS,
Il y a cent ans
L'Ordre du 28 décembre, sous la ,ig'nat'u.
re de Jean Paty, rappelle certains faits qui
valent de njtre pas oubliés. Citons :
Le Moniteur du 28 décembre 1883 pw-
blle le rapport du général Desmichels au
ministère de ha Guerre, daté d'Oran, Le 4
décembre 1833. En voici quelques Extraits :
« Ltt division d'Oran. a obtenu hier un
succès glorieux dans la plaine de Tame-
zouat, d dix lieues, de cette aille, sur 6.000
cavaliers arabes cdmttiandés par le bey
Abd et Kader. Quatre citasseurs d'cheval
du détachement d'Arscwl. commandés pouf
protéger des Arabes contre d'autres Ara.
bes, furent lâchement assassinés par ceux-
ici même qui avaient imploré notre protee.
tion. Deux officiers, surpris à peu de dis-
tance de cette place, furent impitoyable'
m.ent massacrés par une vingtaine d'Ara.
bes embusqués dans les ravins qui bordent
la roule. Un capitaine du 20 chasseur ayant
au son chevaL tué sous lui fut égatew.ent
mutilé de la manière la plus barbare. Ven-
ger toutes ces atrocités. faire comprendre
aux Arabes que tout sang français versé
serait durement payé fut le but de cette
expédition. En conséquence, avant-hier, à
6 heures du soir, je partis d'ici avec 2.200
fantassins, 400 -cavaliers du 2e régiment, 2
batteries de 100 sapeurs du génie, pour
me porter, par une brusaue marché de
nuit, jusqu'au pied de la chaîne de l'Atlas
où étaient établis les Douairs, auteurs d'u.
ne partie des méfaits et ait ie. savais
au'Abd et Kader se tr.ouv,zit, au retour
d'une hoirible boucherie dont il venait de
se souiller envers une tribu des environs
de Tlemcem qui s'était refusée. d recon-
naître sa souveraineté. Après cette longue
et vive marche de nuit faite avec un ordre
:admiraùLe\ l'avant-garde de la division,
conduite par M. le colonel Oudinot, parut
inopinément au point du jour sur des
Douairs qui furent aussitôt dispersés en
laissant sur le carreau tous ceux qui cher-
chaient à se défendre. Cette fusillade donna
l'éveil au camp, d'Abd et Kader et à toutes
les tribus qui couvrent cette partie de l'At-
las. En effet, à 8. heures du matfn, des
nuées de cavaliers parurent de toutes
paris, mais mes dispositions étaient prises
pour leur faire payer cher cette journée. »
Il y a cinquante ans.
24 décembre 1883. Des dépêches de
Saïgon confirment officiellement la mort, de
Iliep Boa et l'avènement d'un nouveau sou-
verain. Ce changeaient ne s'est pas accom-
pli sans causer une assez vive agitation
dans la capitale de l'Annan ; mais la sécu-
rité de notre légation n'a point été menacée
et notre représentant n'attend'̃ Que la recon-
naissance du nouveau roi par le gouverne-
ment de la République pour reprendre les
relations diplomatiques avec - le; cabinet
dz Hué.
Un bon point au Sénégal1
Nous bataillons en faveur de. la colonisa?
lion, c'est-à-dirc pour que l'udrniMslrâtion
omnipotente ne se dresse pas eû concur-
rents contre les Commerces et les Indus-
tries qui se sont installés outre-met, et pé-
niblement Il défendent leur crotitc ». Nous
demandons donc que le imprimeries, me-
nuiseries. garages, ateltcrs de mécanique
de Vadministration disparaissent au fur et
à mesure que des isolés tiennent s'instal-
ler et exercent des occupations identiques.
Nous sommes heureux de voir qu'à, la
suite d'ttne démarche du Président de la
Chambre de Commerce de St-Jjouis, au su-
jet des travaux effvclués pour des. par lieu*
liers par Vimprimerie du gtmvemew&nu le
lieutonant*qmwrT&hr du Sénégal a adres-
sé (11' juillet) la Mire suivante au Prési-
dent de la ChumbTf ûe Commerce.
l, « En réponse à toIIVi lettre ai0 147 du 23
mai dernier, j'ai l'honneur de vous faire
connallro que des ordres formels ont été
donnés au Chef de l'Imprimerie du Gou-
vernement de ne plus effectuer de tra-
vaux pour le compte de Collectivités pri-
v. il ne sera fait exception a cette rè-
gle, qu'en faveur d'oeuvres de" bienfaisan-
ce pour lesquelles la gratuité de IMmprqs-
sion, est généralement accordée. »
A qui te tour t
Stéphane GleU
L'Administration suit la très louable cou-
tume d'honorer la mémoire des Français
éminents en attribuant leur nom à des bour-
gades nouvelles.
Par un récent arrêté du Gouverneur (lcJnd-
rat da l'Algérie, le nom de Stéphane tUelt,
grand historien de l'Afrique dit Nordy mort
récemment u été donné au centre de .Soua'
yhL commune mixte iiien t
d'Alger. Mais te gosier de l'indigène, qui
prononcc sans prononcer, arrivera-t-il ja-
mais à prononcer ce nom ?
Voici un exemple lYlplt/uc de la déforma-
tion iridigène des noms français : Un village
algérien porte le nom de notre grand sa-
vant Pasteur.
Les indigènes n'appellent jamais cette lu-
calité autrement que « Bisdour ».
Comment p.rononecront-ils Il Stéphane
GstJU )) ?
Plus de danse du ventre en runi$!e
/1 la veille du début du ltamadan, le bey
de Tunis a exhumé d'un tiroir un décret,
vieux d'un quart de siècle, interdisant la
danse du ventre et l'a remis en vigueur.
Un mois seins danse du ventre, c'est ce
que ne peuvent digérer ni les danseuses, ni
leurs orchestres, ni les spectateurs.
Il est vrai-que pendant ce mois les fidè-
les ont eu la ressource de danser devant le
buffet,
La vie quotidienne
DANS LA LEGION D'HONNEUft
Vans le contingent des premières promotions
de 1934, plusieurs noms marocains out été par-
ticulièrement bien accueillis.
Citons en premier lieu celui dit gênerai Ca-
iroux, élcvé ù la dignité rie grand officier de la
Légion d'honneur.
Celte haute distinction qui vient récompenser
de précieux services en Syrie et au Maroc,
coïncide, heureusement, avec la convalescence
du général.
D'autre part, VinlouUmt général Poulot, te
colon-el Martin et le colonel Iléon sont tous ,rot,r
promus commandeurs.
tin fin, un très ancien marocain, le général de
brigade Flye Sainte Marie, du câàrc de réserve,
qui commanda le sadeur de Zae'f's avant la,
guerre, a été promu grand offLcier.
cHEz LES MORTS
Le contre-amiral Jlabert vient de mourir à
Paris, à L'd e de 73 ans.
Grand offic.er cle la. Légion d'honneur, l'ami-
ral Haberl avait participé A de nombreuses cam-
pagnes coloniales. Ses obsèques ont eu lieu à
Paris rlJuivurd'-ui. L'inhumation se fefa demain
à Ponl-de-Vanæ (Ain).
* Deux de nos confrères viennent d'ôlrc cruel-
lement éprouvés ; Mme Victor Goardorp, femme
du secrétaire général du Temps, vient de mou-
rir. Les obsèques ont eu lieu ce matin, et l'inhu-
mAllon a été laMe à Senlis.
Mme Charles Rivel vient également de mou-
rir. Charles Rivet fut correspondant du Temps
en Pussie. Plus récemment, il prit l'administra-
lion du Moniteur officiel du Commerce et de
l'Industrie. Les obsèques de Mme fiivel ont eu
lieu ce matin, ti Chat ou.
Nous prions nos deux confrltrcs, et tout par-
ticulièrement notre ami Charles Rivel, de trou-
ver ici V expression de nos sentiments attristés,
M. Félix Froget vient de mourir, après une
lenté et douloureuse muloow. Cest avec une
profonde tristesse que le Palni$a. appris, -.
nouvelle,
Le présent Froget ëttôf né .le 18 wofH 1875
ii Urnn.
Dépêchesde ltlDclocbin
LES AWfflINftfTifffift m. BtaÚ18
de coàitmcimis
Sont actuellement désignée pour repré-
senter les assemblées élues de Cochiiùshine
devant la Commission ntofaétafre 'fWUf le
Conseil colonial de la Cochinchine : M* ftgu
Yen Phanlong ; pour le syndicat, de* ,J
culteurs : le D* tan ; pour la Chambré de
Commerce : Tranvansung, Les délégués
partiront, par qyion demain 7 janvier.
*»«♦«»-<
': AU SIAM
POIONEC DB NOUVELLES
♦ Le roi a donné un dîner auquel n'ont
assisté que les ministres plénipotentiaires
étrangers*
♦ Hctfis ttiies, sujet allemand teprésen-
tant dé journaux allemands, du Telegraph
Union » et de la « Wirtchaftsdinst » est
arrivé samedi ; il compte passer une. an-
née au Siam et en Malaisie,
* Le prince Purachatra part pour Singa-
poor la semaine prochaine, ouvrir un bu-
reau d'affaires.
* Les fascistes appartenant à la Ligue
Maritime Italienne soug la cou-duite de
t'amiral Henri Cuevri sont atrlvAs. mardi
Splr - ils sont partis ce matin à Angleor.
* 90 touristes italiens, banquiers, indus-
triels el négociants sQnt arrivé^ merrfldtj
ils sont partis ce matin pour Anghor ; de là
Us se rendront à Saigon, puis ti Java et à
Bail, tous sont en imssion. culturelle.
>-.. ,–
lems éblilbres
tÑDES NECRLANDA&ËS
Le Gouvernement a édicté une loi fhmnl
au 10 janvier 193L la date d'application sur
te nouveau tarif des iiryportations qui a été
voté par le Conseil du Pewple le 19/8/33.
Uaippelons que ce tarit frappe les articles
de luxe d'une taxa de 20 avec une sur-
taxe de cinquante pour cent. Tous les autres
articles seraient ijetit à petit ramenés à un
tarif de base nia.rimum d-ci 12 plus une
surtaxe de 50
: )..
Les grands produits
mondiaux
LE RIZ
Indochine
Les exportations de l'i: cl dérivés de Saigon
pendant la 3u décade de décembre atteignent
21.101* tonnes dont 15.45? sur1 lit Eranëe, 102 t.
sur les Colonies J":n,:n'I;cct i(j:()) l. sur VU-
tranacr, savoir :
Pis blanr, France j.3.475 t.
- Ul1'(tltycr.,.., , ., .; 2.748 t.
niz cargo, France t. 1.00 ti
Etranger 1.878 t.
Padcly, Colon, fr m, t.
- manger 21.0t.
Brisure s, {t'ril/nec, ,. 1.4881.
- Etranger 1.108 t.
FM ariw's, France 4j00 t.
- - tSimnger '," Tftl t.
Les exportations de la deuxième quinzaine
de décembre atteignent, sur France 29,M t.
dont 19.736 t.; 102 t. sur les Colonies françaises
el :2'8 sur VElrdnaer,'savoir :
Iiiz Fraidë
Jiiz blanc, France i ? Mh t.
Etranger 51" t.
Piz cargo, Fmncc ,.,. 150 t.
Etranger 3,3781.
P“ addy, Coloru fr. 1JB t.
- Etranger , t.
Brisures, France. 1t.
- B~
F~~M~, Fr~~CB - 4QO t
- Ktrmaar iJmu
lA cicportatiiTm utjmis le 1er fumier attei-
gnent 3.B1&T81 t. , m myfnvnfnJion gc IL..NN P.
surIn. - même pêrlndc 1932,
LA MER
LES PORTS
Saigon
Le Jean-Laborde est purti le 28 décembre avec
1.403 t. de riz blanu, 100 t. de ni'isures et 100 t.
de farine pour iMmNsoillc, !(? t. de paddy pour
Pondichéry.
♦ Le Roygcvee«, parti le 30 décembrp, est ù.
décompter pour la première quinzaine de jan-
vier 508 t. de riz blaiic pour la Pointe-des-Go-
lets.
Douala
Le Commissaire de la République au Catne-
roun vient de prendre des dispositions régle-
mentaires pour ce qui a trait à la protection
des naivires ayant leur port d'attache & Douala.
Suivant la catégorie dans laquelle ils sont
places (plus ou moins de 50 passagers) ces bâ-
iments doivent comprendre dans le premier
cas tout un dispositif de tuyauteries permettant
d'enrayer rapidement un incendie, dans le se-
cond, de batteries d'extincteurs portatifs. Dans
les deux cas, les équipages doivent être entraî-
nés périodiquement à la manœuvre des diffé-
rents engins de sauvetage.
Enfin, les navires neufs devront employer
des peintures ininflammables et réaJisr en ma-
tériaux ignifugés les aménagements réservés
aux passagers.
LE u PRESUMBNT-THEODOIIE TISSIER N
VA RENTRER A LORIENT
Le Présldcnt-Thèodore-Tissier, explorateur dus
mois, va regagner Lorient, son port d'attache.
Il a croisé sur les côtes du Sénégal, du Maroc,
et dans les parages des Iles familières : du Cal'
N*i,rt, des Canwfes, de Madère.
Il
Il s'est attaché surtout, à la demande de
l'Office Scientifique el Technique des Pêches
Mat'ilif/les. aux études dos pôchcs marocaines.
L'institut
Mm'ttimcs, diériileii avait détaché un expert pour
procéder a une étude préliminaire de l'ethno-
logie et du la biologie des sardines marocaines.
M. Le On lit, chef du laboratoire de Boulogn.
suiHVler, se rendit uu Mu rue et effectua le tra- ,
vail demande par le protectorat. M. Le Danois,
directeur de l'Office, procéda, lui-môme à une
étude des possibilités gue pouvaient offrir les
eaux marocaines ; cette étudie lui permit de sou-
mettre eu gouvernement de la résidence un tra-
vail du r plus haut intérêt syr les conditions de-
l'industrie des conserves de sardines au Maroc.
La ci-oisiére que vient de terminer JO Prési-
dent-Théodore-Tissier apportera certainement lde
nouveaux éléments a 1 étude des migrations de
poissons, et permettra de développer l'industrie
de la pêche sur les fonds marocains et sénéglt-
lais.
L'EFFORT OU L'ARMEMENT ALLEMAND
VERS L'EjÔ'REME-ORIÉMT
La tiameatische Schiff&lvrts und Èetftcb a colu-
mandé il oliacun des chantiers de Bloiun et Voss
de Hambourg, et de la Desohtaïag, de Brême,
un navire mixte de 1VlB.000 tonnes brut d'tthc
vitesse de 18 nonlids. Ces unités sont destinées nu
service de l'Extrême-Orient.
On admet généralement que cette société a été
fondée sous le contrôle du Reich pour permet-
tre la distribution de subventions déguisées.
Ces deux nouvelles constructions (dont les
frais seront payés pour une bonne partie par les
contribuables allemands) seraient prises en time-
oharter par l'armement Hànsa, de Brême.
LBSJMiKVKtM ,AnUQU'B..2PVèMPJ!J!1 LA
COlll'AGNŒ omœRALI2 1&-ao&"Iwu:dQut
A la suite de sa complète réorganisation, la
Compagnie Générale Transatlantique vient dap.
porter d'importantes modifications dans l'explot.
tauen de ses Services sur Ue du Nord.
En 1989, elle ,avait cédé ses lignes commercia-
les du Maroc & sa filiale, la Compagnie Santal-
se de Navigation à Vapeur* qui les avalt cotn.
plôtées par des escales fréquentes au Portugal
et en EèDuno. .-
Le premier aviiH 1932, la Compagnie Générale
Transatmnt«n'fJ avait confié également à la
Transatlantique Nantaise la gérasse de -ses lignes
de Vapeurs de charge sur 1 AI g, ôu
dégart dès Porte du Ntïrd €t deTAtlafitique. , -
.avniptfler, premier JIBWer; 16 Com-
Depuis Générale Transatlantique reprend elle-
même. & Paris, -en plein accord avec laC"mpà..
gnie Nànmlse de Navigation à Valeurt la di-
rection commerciale et l'exploitation de ces dif-
férentes lignes, réalisant ah191 pour l'Afrique du
Nord, avec son important réseau méditerra-
Nord, l'unité de direction reconnue indispensa-
néen,
ble.
DfitlX tiRom&URS FRANÇAIS
AUX PHILIPPINES
Les croiseurs PHmarnuet et Dumont-d'Urvillc
sont arrivas le 88 décembre au matin aux Philip-
pines, accomplissant une visite d&emlti.
L'EFFORT Du L'ARMEMENT ITALIEN
VIRil L'AFRIQUE
-
aÏNous l'avons annoncé à plusieurs reprises ot
les faita viennent aujotimlhui wnflrmer ce que
nous écrivions :
Un accord vient d'être conclu entre le gou-
vernement de l'Union sud"africafne et. deux des
plus grandes sociétés de navigation italiennes,
i prévoit entre l'Italie ét l'Afrique du Sud qua-
tre lignes régulières de navigation, soit les
deux actuellement existantes connues sous le
nom do « périple africain b ; une troisième sera
la ligne du Congo prolongée jusqu'au cap ;
une quatrième enlin sera entièrement nouvelle
et attra pour caractéristiques principales là ra-
pidité. C'est la société « ltalia » qui exploitera
cette dernière ligne dont les escales comporte-
ront Gênes, Marseille, Dakar, le Cap, Port-
Elisabeth, Durban. Ses déports auront lieu Une
fois par mois. Elle n'Utilisera que des navires
jet- Marseille-lé" 20.000 tonnes et effectuera le tra-
jet. ,Ma.Í'séille-lé. CalI> en quatorze jours quinze
heures, y compris l'escale-de Dakar. Les trans-
atlantiques Duiiio et Jules-César qui font ac-
tuellement, ]e service de l'Amérique du Sud lui
seront affectés après avoir subi certaines trans-
formations selon les exigences qu'elle Comporte.
La. presse italienne fait ressortir que désormais
l'Afrique du Sud sera reliée par un service di-
rect et rapide avec la. Méditerranée et suscep-
tible de favoriser lé développement de fdrte cou-
rants commerciaux entre les deux régions. Ce
qu'il importe de souligner, c'est que l'un des
domaines où le gouvernement fasciste continue
do développer, le plus d'âchvité intense et fé-
oondc, est. certainement celui de la maftne
marchande. Après avoir doté rapidement la pé-
ninsule d'une flotte à la fois puissante et mo-
derne, il né recule maintenant, devant aucun
sacrifice pour lui assurer une part importante
du transit mondial.
LA VIE QUOTIDIENNE
'Le vapeur Aquitaine, échoué depuis plus
de huit jours sur la côte de la Coubre, ne pn-
raît pas souffrir dè sa situation.- On espëfre, si
le beau, tomps psislc, parvenir il sauver lu
cargaison. :,
ib On se souvietit qtftin cadavre fut trouvé
dernièrement fi bord du vapeur Isly, lors
de l'àrrjvée de celui-ci à Oran.
Après autopsie par les soins du médecin lé-
giste, l'hypothèse criminelle a été rejetéc : les
prétendues traces de coups seraient dues a des
morsures de rats. iReste à savoir si le défunt
mourut asphyxié, et dans ce cas si l'on doit
attribuer sa mort à un accident ou à un sui-
cide.
0 On annonce le décès de M. Pierre Le Bau-
phin ancien commandant du Pourquoi Pas lors
de plusieurs explorations arctiques de ce na-
vire.
Le défunt était officier de la Légion d'hon.
neur et titulaire de la Croix de Guerre.
!. -
Instantanés
0
* 'Près de Sousse, une jeune berger indigène.
cpTii gardait son. troupeau dans un gourbi, ayant
iTfflmrtlemmtml ttlltmte du feu pour se ttmitft!I';
défewMMi un incendie, des étincelles OqmM
par le vent étant tombées sur In loit Witln
gourbi voisin.
Tfois jeunes, enfanls et un chameau turent
carbonisés, l
m–» -
tiroani que pateille mesure ue pouvait que
porter préjudice? • 11 vmoppement 1 économi
que du Protectorat ln vcfulû dégaççi; sa les:
ponsabilitc en dQnllqJtJ sa démission, Ç.
n Tc Gouvernement, a-t-il dit, èm d'QPfo
Il que le budget dt 1933 doit êtrp'Sfro^o^v
« pout un trimatre. , tA
Il c.. retatd serait justifié si la suvvpntton'
1. de In Métropole était augmenté*. MaiSj
au contraire, elle est diminuée d'un nlil
u lilllt de pesetas, alors que les dépenses du
.1 budget général sont augmentées de six
<< milUotfi'. * - -
« /'estime Uiic le projet de budget que
.: j,avats~'prFseïfté"rèpoit& à dè véritables be-
̃ soins.
Je n'ai pas voulu m'insurger ccntrs Ici
Gouvernement. l'ai tenu il digager Ma
v responsabilitê ci c'est pourquoi j'ai donné
<< 11111 démission de façon irrévocable,, »
Eu attendant- son remplacement, Mt Mo-
les a été chargé par le gouvernement espa-
gnol de continuer à assumer les fonctionb
dl' Haut-Colllmis'ain' au Maroc..
G. de Kersivet,
AVIATION
Un nouvel hydravion géant
Le a Santos-Dumont », piloté par nos-
soutrot, effectue en ce moment à Caudcbcc,
des eSsais de décollage et de col. L'ap\weil
se rendra prochainement d flClTC. où
'j'ac/lèt'eroll1 ses essais.
Un candidat de plus à la liaison postale
Dalcai,-eYn lut. -
D'Istres et de Berre à la conquête
des records du monde
Codas et Jiossi sont attendus à lstres avec
leui appareil, le n Josoph-Lc Bri.v ). lis
n'ignorent pus, eu effet, nue leur litre de
champions du record mondial de distance,
est jalousement convoite par leurs concur-
rents. Avec l'aide des éléments, peut-être
verrons-nqus bientôt les ailes du « Juseph-
Le Brix )j, déjà lourdes de gloirc, s'envoler
à ta conquête de nouveaux lauriers.
* llaeglen est attendu également à Istres,
pour s'attaquer au record de distance sur
circuit fermé de 1.000 kilomètres.
Tour du monde sans escales
On a nuance que plusieurs techniciens de
l'aéronautique anglaise, avec l'aide finan-
cière de laay Houston, achèvent de mettre
au poinl les détails de la construction d'un
appareil, en vue de faire le tour du monde,
avec ravitaillement en vol.
Médailles militaires à titre posthume
Sur la proposition de M. Pierre Col, mi-
nistre de l'Air, la médaille militaire a été
conlércfd. à titre posthuifie, aux seraents
Hardy et Marques, du 37° régiment d avia-
tion, ainsi qu ail sergent Pointe,, du 2"
groupe d'aviation d'Afrique.
Tous trois furent tués au cours des der-
niers engagements sur le Djebel tîiiUil (Ma-
roc).
La' Direction de l'Aviation civile déménage
Le Ministère de VAir payail, au 37, de
l'avenue Rapp, pour les locaux qu'occu-
paient les services (le la Direction de l'Avia-
tion civile, un loger annuel de 175.000 fr.
Ces services, maintenant installés, 20, bd
Victor, bâtiment du nouveau Ministère, a
à sa disposition dix lignes de téléphone
groupées sous lr même numéro : Vaugi-
rard 70-90.
lia vie quotidienne
♦ iSc'scqârtlie; espagnole, composée de
qUà'lrç,;dtrjr¡ miCiïalres, qui était arrivée le
ao décembre:iï pwftjiy est repartie le .i jan-
v 1er pour Totii* et l'Espagne.
.;i¥,..a;"ti¿'!r.:';'I!L ifÍ Finition Nationale
Aéf;o:uüMÇje fçtij, transférés 12, rue du
Faûb(iuf'y$ihi.ti(rffohuré, à Paris (M"), An fa u
16.},,, ¡ .,,!j;' , ,
♦ Les records d'altitude en hydravinii
battus par le chef pilote llourdin la semaine
dernière à Saint-Raphaël, viennent d'être
homologués par l'Aéro-Club de France.
Pilotant un hydravion bbmulcuv, Bvur-
din a battu les records Internationaux poui
hhydravions avec o00 et I.V'W !--il os dr
carge.
Ll-cst monte à 8.81H juches, battant les
anç.i.n records détenus ,our les Etuis-Unis
depttiir 1930. Le 21 juillet de cette année;
Boris Sergievsky. ci Bridgeport (Connecli-
- 0 8 ritèli,(js.
cuL)
Bourdin va prochainement s'attaquer (m
record mondial avec 2.UOO kilos de charge.
Le Lco, hydravion ù flotteurs, de cons-
truction entièrement métallique, est du
même type que celui choisi par l'aéronauti-
que piarilimc pour équiper plusieurs de ses
escadrilles en matériel gros porleur:
."çostes, venant de Salonique, a atterri
hier à 15 heures sur l'aérodrome de Bel-
grade. Il repartira pour Paris dans quel-
ques jours.
* Le trimoteur Il Emeraude » piloté par
Launay et ayant à bord te Gouveryieur
général Pasquier, son officier d'ordonnan-
ce ainsi que M. et Mme Chaumié, a sur-
volé Rangoon hier à 1 h. 30 (G.M.T.) et a
fait escale à Akyab à 3 heures, ayant par-
couru 1.450 kilomètres en six heures
(mauenne horaire 250 kilomètres).
Reparti peu après il a atterri à CCLlcuttll.
fi 7 h. 35 (G,MT.)
* La Il Croix-à.U'Sud » qui s'était envo-
lée de Natal le 5 janvier it 12 h. 5, heure
locale, à destination du Sénégal, a re-
broussé chemin dans la soirée par suite du
mauvais fonctionnement d'une magnéto, A
22 heures, la « Croix-du-Sud n amétissait
à Natal,
* Massotte a pris ce matin à 8 heures,
à lstres, le départ contre le record, du
monde
* Le Tour de France de l'Union des Pi-
lotes Civils de France et du Journal, aura
lieu du 12 au 17 juin ; trois étapes et deux
jours de repos : 3.000 kilomètres. Cette-
épreuve sera réservée aux avions de tou-
risme et aux appareils légers, monoplaces
au prix d'achat égal ou inférieur à 20.000
francs.
6 Un terrain de secours pour avion se-
rait créé à Saint-Paul-des-La n des (Cantal),
à 12 kms d'Aurillac.
* L& Conseil des ministres tchécoslova-
ques a approuvé les mesures proposées par
le ministère des Travaux publics pnvr la
portteipation de la Tchécoslovaquie à 1'or-
ganlsalion deç transports aértens français,
pour aultml que celle organisation touche
les liaisons aériennes tchécoslovaques et
ses intérêts dams l'ancierun-e Cidna. ,
* Une ligne aérienne Lundres-Charpliéry
serait créée. Ce service pe rme-lirait aux An-
glais, amalmcrs de sports d'hiver, de, se
Rendre directement, et dwivf un temps très
ttmn* cu tmtm ilét rtgiions alpestre f.
A TRAVERS LES COLONIES
,. ',1Í:. -
:.' ;." PROTECTORATS ÏT M'XNDATS ,.,
, p m E
GOUVERNEMENT GENERAL
Constatation des. droits fonciers des ilàdi-
gènes
Le !k<.ri'l du s i i-luliic iiisliliKUit <1
cuninlor du l1" janvier 1!>2G. un mode di1
constatation res en A; -U. F. uvail InitiU'1 ii-yLiie période
de cinq ans l'application de ce régime.
A ['expirtllill¡l de ce délai il a paru préfé-
rable de lnisser se continuer l'expérience et
le décret, du 5 janvier 1931. prorogerait pour
une durée de t'ois années, les dispositions
de ce décret.
C'est, îi cette conclusion qu'aboutit égale-
ment l'étude spéciale de la question ullev-
tuée par le chef de Ja mission d'inspection
qui a opéré en 1931-1S32 en A. O. F.
Aussi le Décret du 20 décembre 1933 fixe
et fait demeurer les dispositions do l'article
14 du décret du 8 octobre 1925 en ce qu'elles
limitent il cinq ans la période d'application
dudil décret, période que le décret du 5 jan-
vier a augmenté de trms années.
Services techniques agricoles
Le décret du 7 novembre organisant le
personnel des services agricoles et vétéri-
naires dons les colonies autres.que l'Tndo-
chine. a été promulgué pour l'A. O. F. le
0. F. le
13 décembre. J. O. du :.?i-l;:-:::L)
Protection des oleaginexix
L'arrélé du HI décembre lixe les barèmes
de transport des oléagineux (arachides en
coque, décui liquées. palmistes, huile de
palme, noix 1111 br-urre de kurité. it, toutes
autres graines oléagineuses' sur tontes les
voies ferrées ou s<.'t'\ i;cs (luloinnhik's di't.
colonies du groupe. •/. U. du '(.l;Z.:n.)
Admission en franchise des oléagineux
dans la Métropole
Le bénéfice île l'admission en franchise,
un France et uiï. Algérie, est accordé aux
graines et fruits oléagineux originaires de
lu U)l.e' d'Ivoire et du Dahompy, en vertu de
la loi du 6 août 1932. (Arrêté du 7 novembre.
J. <)., Cote d'ivoire, 15-12-33.)
1
GOUVERNEMENT GENERAL
Exportation des oléagineux dans la Métro-
pole - 1
Par arrêté du 17 novembre le béuélicc de
l'entrée en franchise, en France et en Algé-
rie, est accordé aux graines et fruits uléugi-
neux originaires des colonies comprises
dans les zones du Bassin Conventionnel du
Congo.
L'admission en franchise de ces produits
est subordonnée à deux conditions :
1° Que les produits soient importés en
France, en droiture de ces colonies uu ter-
ritoires :
2° Que l'origine en soit établie par ccrli-
cals délivrés sur les lieux de prod uction et
visés par le chef du Bureau des Douanes du
lieu d exportation.
Ce régime est applicable à compter de la
mise en vigueur ne la loi du 6 aoAt 1U32.
at n
EnnazLEoa
MADAGASCAR
Une nouvelle industrie malgache le mohair
Des essais de tissage de mohair ou laine
de chèvre angora vont être faits par l'ate-
lier des arts appliqués dr Tananurive.
Cette intéressante race caprine introduite
en 1924 à la ferme vétérinaire de Tuléar y
a prospéré el la race commence à se ré-
pandre, vers l'intérieur. •
Au Mahogalis ou Ampanihy, notamment,
des femmes indigènes fabriquent déjà des
Vêtements curieux avec cette laine. C'est
peut-être le début d'une industrie nouvelle
intéressante pour l'avenir économique des
contrées du sud et de l'ouest de Madagas-
car où l'espèce caprine ordinaire est assez
répandue.
Le croisement entre les deux races est lu-
eile et .les métis de deuxième génération
fournissent déjà du mohair de valeiu mar-
chande.
L'industrie de cette laine est particuliè-
rement importante aux Etals-Unis pour la
fabrication de tentures et en particulier de
draperies et de coussins d'automobile.
GOUVERNEMENT OEftERÀl^
La détresse d'un évéque d'Anbam après un
violent cyclone
La mission de Quinlion (Indochine avait
été déjà durement éprouvée en 1932 par
deux violents cyclones, dont l'un avait ren-
versé 27 églises ou chapelles -clans la pat'lic
nord de la province de BilihiDiuli. Une troi- l
sième fois cette année un cyclone d'une ex-
trême violence a ravagé cette pauvre ré-
gion, et mis dans une grande détresse
F*évéque. de Quinhon, Son Exc. Mgr Tar-
dieu, des Missions Etrangères de Paris.
Des ruines partout : toitures emportées
par l'ouragan, murailles endommagées ou
renversées, à l'hôpital de Binh-Dinh. à l'un
des orphelinats de Gc-Thi, au petit sémi-
naire de Lang Song, ttu grand séminaire d«
Quinhon, à l'évêché. à la léproserie des
Franciscaines Missionnaires de Marie à Qui-
Hoa, à l'imprimerie de la mission, les ma-
chines sont restées sous l'eau, qui les a gra-
vement endommagées. L'autre orphelinat
de Go-Thi a été complètement rasé par la
tempête et les deux noviciats de Binh-Dinh
et de Go-Thi se sont écroulés, ensevelissant
sous les décombres les malheureux qui s'y
étaient réfugiés : 16 victimes et un grand
nombre de blessés !
Toutes les paroisses de la légion où le
cyclone a fait rage ont eu plus ou inoins à
souffrir ; on y comptait 110 églises ou chu-
polles : de 40 il ne reste rien, et toutes les
autres ont subi des eéààty pour lu. "plupart
considérables. Sur les 15.UOO chrétiens de la
province, plus du tiers se trouve sans abri :
à l'improviste et dans t'espace de quelques
heures, ces pauvres gens ont vu disparaître
maisons, meubles, vêtements, troupeaux,
récoltes.
Une taxe de désinfection sur les navires
Un décret du. 10 décembre a approuvé en
ce qui concerne le mode d'assiette des rè-
gles de perception, l'arrêté du 28 août 1933
du Gouverneur général de l'Indochine ap-
prouvant la délibération du :lS juillet 1933
de la commission permanente du Grand
conseil des intérêts économiques el finan-
ciers du rindochiho tixant les droits. de
désinfection et dératisation que le Conseil
d'administration, du port autonome de Saï-
con est autorisé ù. percevoir au profit du
.budget de ce pork
Noël chez les Syriens de Paris
Les fêtes de Noël ont été célébrées solen-
nellement en l'église Saint-Ëplyem par les
Syriens de Paris. Une grand'messe a été
chantée, selon la liturgie de Saint-Jacques,
avec assistance-au trône 4e Mgr Chaptâ4<
évêque des étrangers. Le chanoine Quénet,
vicaire général, a prononcé une atlocation.
Les oranflers du Liban
Il y u actuellement une « crise de l'orange
libanaise ». Lu Palestine n'autorisant l'ex-
portation outre-mer que des fruits de pre-
mier choix, tous les autres sont écoules à
vil prix.
Le marché de Damas est ainsi encombré
de fruits de mauvaise qualité, dont la veille
facile fait la plus gronde concurrence aux
excellents produits du Liban.
D'autre part, les villes syriennes sont en-
combrées do gremadès fadasses, en prove-
nance de Chypre, au moment môme où ù
Sarda et Chiah, on arrache les derniers gre-
nadiers, qui donnaient des fruits savoureux.
Il y a là, pour l'agriculture libanaise, une
situation difficile, dont l'administration
française s'émeut à juste titre.
Un congrès acridien
Eu sa qualité de président du Congrès
ucnidien, qui s'est tenu, il y'a un mois, à.
Beyrouth, l'émir Rafik Arslah, directeur do
l'Agriculture, vient d'être avisé par le gou-
vernement syrien de son désir de preneur
part aux congrès de HYJ.I.. 1935 et 1936.
Ont adhéré à cette convention, les Etats
de Turquie, d'Irak, de Perse et du Liban.
Par contre, la Palestine, la Transjordanie et
l'Egypte, qui ont pris pont au dernier con-
grès ont fait savoir qu'elles n'assisteraient
pas aux prochains.
Le sott des minorités
Justement inquiètes do l'avenir, Il la suite
de l'édlcc du traité franco-syrien, les mino-
rités de Syrie se demandent si la France a
te droit d'abdiquer les responsabilités
qu'ollc a ussumées. Qui la fonde à dire,
lorsque ses représentants officiels négocient
un traité valable pour 25 ou 30 ans, que les
mêmes inégalités et les sanglants pénis qui
en découlent, auront, datie 80 ans, cessé
d'exister ?
Les générations de 1963 auront-elles ceskA
d'avoir droit à lu vie ? .-, ,'',.:-
EN COTE D'IVOIRE
Rétrospection
Le courrier vient de nous apporter le
compLe rendu de la réception, à la Chambre
de Commerce de la Côte d'Ivoire, de M. AI-
cide Delmont, délégué élu de la Colonie. -
Après la liste des quatre personnalités qui
accompagnaient M. Alcide Delmont et le
gouverneur de la COlonie, M. Beste, nous re-
levons :
(c Se trouvaient dans la salle ;
M. Montespan. administrateur, maire ;
M, Fischer, directeur du chemin de fer.;
- M. l'Ingénieur hollandais van Neuys, qui
avalent été invités. u
Et c'est tout.
Trois invités, dont un étranger 1 -
Nous n'avons pas l'honneur de connaître
x M. l'Ingénieur hollandais van Neuys »,
mais nous avons encore le droit de songer
qu'il eût été peut-être décent à la Chambre
de Commerce de la Côte divoire de songer :
lu Qu'elle est en territoire français ;
2" Qu'il est tellement rare de se trouver
entre soi qu'on ne doit pas chercher l'occa-
sion de troubler les tête-à-tête, oti parfois,
certaines vérités intimes sont prononcées;
3° Qu'il y a, entre Abidjan et Bassani des
personnalités marquantes, qui ont fait de
la Côte d'Ivoire ce qu'elle est, et qu'il eût
été peut-être décent d'y songer.
Nous nous en excusons auprès de M. van
Neuys, qui est peut-être une haute person-
nalité, courtoise, charmante, distinguée, et
nalité, n'est pour rien dama cette histoire.
qui
Et nous restons sur nos positions.
R. M.
P., Il est vrai que M. van Neuys était
invité au titre d'ingénieur « chargé de pour-
suivre les Etudes du Fort d Abidjan x.
Les Ingénieurs français ont, en effet, ët,
exterminés par la fièvre jaune, l'absence de
Publicité, et autres fléaux.
) ..,
Que devient donc la librairie
du Palais-Royal ?
Nous avons attiré il y a quelques semai-
nes, l'attention de nos lecteurs sur la si-
tuation lamentable de la Librairie du Palais-
Royal, cette librairie, presque entrée dans
la Légende, et qui était tout au moins dans
la tradition, Un ouvrage colonial, introu-
vable dans le fouillis- de certains éventai-
res, était immédiatement fourni par elle.
Son accueil était proverbial. Mme Oastél
Une époque.
.Une époque qui disparaît. M. de Mon-
zie, animé parfois' d'idées moins heureuses,
décida de restituer au Palais-Royal sa phy-
sionomie première. L'Agence générale des
Colonies, ses collections poudreuses, ron-
gëes, par le soleil, déménage. Bile est ser-
gées, d'Etat : Elle déménagea à bon compte.
vice
Une seule entreprise demeurait, une en-
treprise privée, péniblement conduite : la
Librairie du Palais-Royal. Son assortiment
a été acheté, payé. Il est à la charge d'une
commerçante qui n'est la propriétaire de
rien. La loi sur la propriété commerciale
n'intervint pas. On jeta cette commerçante
à la rue. L'Etat est certain d'avoir tous les
droits. Il ne songe pas qu'il a, parfois -
hélas, pas souvent 1 des devoirs.
NotTe- collaborateur François-Paul Ray-
nal a exposé cette situation. Que devient
cette affaire f Nous sommes passés, l'autre
jour, au Palais-Royal, La hache du dèmo-
lisseur s'était abAtme, Que Teste-t-il de la
Librairie? - - , -
Et le ministre des tlolnnies, n'accord avec
son terrible collègue, M, de Monzie que
nous connûmw TTOTnère ù .et, a-t-il
trouvé en son huiMunié et dHNima cai £ fy
iw éléments iptm geste hmniflti # *
ECHOS,
Il y a cent ans
L'Ordre du 28 décembre, sous la ,ig'nat'u.
re de Jean Paty, rappelle certains faits qui
valent de njtre pas oubliés. Citons :
Le Moniteur du 28 décembre 1883 pw-
blle le rapport du général Desmichels au
ministère de ha Guerre, daté d'Oran, Le 4
décembre 1833. En voici quelques Extraits :
« Ltt division d'Oran. a obtenu hier un
succès glorieux dans la plaine de Tame-
zouat, d dix lieues, de cette aille, sur 6.000
cavaliers arabes cdmttiandés par le bey
Abd et Kader. Quatre citasseurs d'cheval
du détachement d'Arscwl. commandés pouf
protéger des Arabes contre d'autres Ara.
bes, furent lâchement assassinés par ceux-
ici même qui avaient imploré notre protee.
tion. Deux officiers, surpris à peu de dis-
tance de cette place, furent impitoyable'
m.ent massacrés par une vingtaine d'Ara.
bes embusqués dans les ravins qui bordent
la roule. Un capitaine du 20 chasseur ayant
au son chevaL tué sous lui fut égatew.ent
mutilé de la manière la plus barbare. Ven-
ger toutes ces atrocités. faire comprendre
aux Arabes que tout sang français versé
serait durement payé fut le but de cette
expédition. En conséquence, avant-hier, à
6 heures du soir, je partis d'ici avec 2.200
fantassins, 400 -cavaliers du 2e régiment, 2
batteries de 100 sapeurs du génie, pour
me porter, par une brusaue marché de
nuit, jusqu'au pied de la chaîne de l'Atlas
où étaient établis les Douairs, auteurs d'u.
ne partie des méfaits et ait ie. savais
au'Abd et Kader se tr.ouv,zit, au retour
d'une hoirible boucherie dont il venait de
se souiller envers une tribu des environs
de Tlemcem qui s'était refusée. d recon-
naître sa souveraineté. Après cette longue
et vive marche de nuit faite avec un ordre
:admiraùLe\ l'avant-garde de la division,
conduite par M. le colonel Oudinot, parut
inopinément au point du jour sur des
Douairs qui furent aussitôt dispersés en
laissant sur le carreau tous ceux qui cher-
chaient à se défendre. Cette fusillade donna
l'éveil au camp, d'Abd et Kader et à toutes
les tribus qui couvrent cette partie de l'At-
las. En effet, à 8. heures du matfn, des
nuées de cavaliers parurent de toutes
paris, mais mes dispositions étaient prises
pour leur faire payer cher cette journée. »
Il y a cinquante ans.
24 décembre 1883. Des dépêches de
Saïgon confirment officiellement la mort, de
Iliep Boa et l'avènement d'un nouveau sou-
verain. Ce changeaient ne s'est pas accom-
pli sans causer une assez vive agitation
dans la capitale de l'Annan ; mais la sécu-
rité de notre légation n'a point été menacée
et notre représentant n'attend'̃ Que la recon-
naissance du nouveau roi par le gouverne-
ment de la République pour reprendre les
relations diplomatiques avec - le; cabinet
dz Hué.
Un bon point au Sénégal1
Nous bataillons en faveur de. la colonisa?
lion, c'est-à-dirc pour que l'udrniMslrâtion
omnipotente ne se dresse pas eû concur-
rents contre les Commerces et les Indus-
tries qui se sont installés outre-met, et pé-
niblement Il défendent leur crotitc ». Nous
demandons donc que le imprimeries, me-
nuiseries. garages, ateltcrs de mécanique
de Vadministration disparaissent au fur et
à mesure que des isolés tiennent s'instal-
ler et exercent des occupations identiques.
Nous sommes heureux de voir qu'à, la
suite d'ttne démarche du Président de la
Chambre de Commerce de St-Jjouis, au su-
jet des travaux effvclués pour des. par lieu*
liers par Vimprimerie du gtmvemew&nu le
lieutonant*qmwrT&hr du Sénégal a adres-
sé (11' juillet) la Mire suivante au Prési-
dent de la ChumbTf ûe Commerce.
l, « En réponse à toIIVi lettre ai0 147 du 23
mai dernier, j'ai l'honneur de vous faire
connallro que des ordres formels ont été
donnés au Chef de l'Imprimerie du Gou-
vernement de ne plus effectuer de tra-
vaux pour le compte de Collectivités pri-
v. il ne sera fait exception a cette rè-
gle, qu'en faveur d'oeuvres de" bienfaisan-
ce pour lesquelles la gratuité de IMmprqs-
sion, est généralement accordée. »
A qui te tour t
Stéphane GleU
L'Administration suit la très louable cou-
tume d'honorer la mémoire des Français
éminents en attribuant leur nom à des bour-
gades nouvelles.
Par un récent arrêté du Gouverneur (lcJnd-
rat da l'Algérie, le nom de Stéphane tUelt,
grand historien de l'Afrique dit Nordy mort
récemment u été donné au centre de .Soua'
yhL commune mixte iiien t
d'Alger. Mais te gosier de l'indigène, qui
prononcc sans prononcer, arrivera-t-il ja-
mais à prononcer ce nom ?
Voici un exemple lYlplt/uc de la déforma-
tion iridigène des noms français : Un village
algérien porte le nom de notre grand sa-
vant Pasteur.
Les indigènes n'appellent jamais cette lu-
calité autrement que « Bisdour ».
Comment p.rononecront-ils Il Stéphane
GstJU )) ?
Plus de danse du ventre en runi$!e
/1 la veille du début du ltamadan, le bey
de Tunis a exhumé d'un tiroir un décret,
vieux d'un quart de siècle, interdisant la
danse du ventre et l'a remis en vigueur.
Un mois seins danse du ventre, c'est ce
que ne peuvent digérer ni les danseuses, ni
leurs orchestres, ni les spectateurs.
Il est vrai-que pendant ce mois les fidè-
les ont eu la ressource de danser devant le
buffet,
La vie quotidienne
DANS LA LEGION D'HONNEUft
Vans le contingent des premières promotions
de 1934, plusieurs noms marocains out été par-
ticulièrement bien accueillis.
Citons en premier lieu celui dit gênerai Ca-
iroux, élcvé ù la dignité rie grand officier de la
Légion d'honneur.
Celte haute distinction qui vient récompenser
de précieux services en Syrie et au Maroc,
coïncide, heureusement, avec la convalescence
du général.
D'autre part, VinlouUmt général Poulot, te
colon-el Martin et le colonel Iléon sont tous ,rot,r
promus commandeurs.
tin fin, un très ancien marocain, le général de
brigade Flye Sainte Marie, du câàrc de réserve,
qui commanda le sadeur de Zae'f's avant la,
guerre, a été promu grand offLcier.
cHEz LES MORTS
Le contre-amiral Jlabert vient de mourir à
Paris, à L'd e de 73 ans.
Grand offic.er cle la. Légion d'honneur, l'ami-
ral Haberl avait participé A de nombreuses cam-
pagnes coloniales. Ses obsèques ont eu lieu à
Paris rlJuivurd'-ui. L'inhumation se fefa demain
à Ponl-de-Vanæ (Ain).
* Deux de nos confrères viennent d'ôlrc cruel-
lement éprouvés ; Mme Victor Goardorp, femme
du secrétaire général du Temps, vient de mou-
rir. Les obsèques ont eu lieu ce matin, et l'inhu-
mAllon a été laMe à Senlis.
Mme Charles Rivel vient également de mou-
rir. Charles Rivet fut correspondant du Temps
en Pussie. Plus récemment, il prit l'administra-
lion du Moniteur officiel du Commerce et de
l'Industrie. Les obsèques de Mme fiivel ont eu
lieu ce matin, ti Chat ou.
Nous prions nos deux confrltrcs, et tout par-
ticulièrement notre ami Charles Rivel, de trou-
ver ici V expression de nos sentiments attristés,
M. Félix Froget vient de mourir, après une
lenté et douloureuse muloow. Cest avec une
profonde tristesse que le Palni$a. appris, -.
nouvelle,
Le présent Froget ëttôf né .le 18 wofH 1875
ii Urnn.
Dépêchesde ltlDclocbin
LES AWfflINftfTifffift m. BtaÚ18
de coàitmcimis
Sont actuellement désignée pour repré-
senter les assemblées élues de Cochiiùshine
devant la Commission ntofaétafre 'fWUf le
Conseil colonial de la Cochinchine : M* ftgu
Yen Phanlong ; pour le syndicat, de* ,J
culteurs : le D* tan ; pour la Chambré de
Commerce : Tranvansung, Les délégués
partiront, par qyion demain 7 janvier.
*»«♦«»-<
': AU SIAM
POIONEC DB NOUVELLES
♦ Le roi a donné un dîner auquel n'ont
assisté que les ministres plénipotentiaires
étrangers*
♦ Hctfis ttiies, sujet allemand teprésen-
tant dé journaux allemands, du Telegraph
Union » et de la « Wirtchaftsdinst » est
arrivé samedi ; il compte passer une. an-
née au Siam et en Malaisie,
* Le prince Purachatra part pour Singa-
poor la semaine prochaine, ouvrir un bu-
reau d'affaires.
* Les fascistes appartenant à la Ligue
Maritime Italienne soug la cou-duite de
t'amiral Henri Cuevri sont atrlvAs. mardi
Splr - ils sont partis ce matin à Angleor.
* 90 touristes italiens, banquiers, indus-
triels el négociants sQnt arrivé^ merrfldtj
ils sont partis ce matin pour Anghor ; de là
Us se rendront à Saigon, puis ti Java et à
Bail, tous sont en imssion. culturelle.
>-.. ,–
lems éblilbres
tÑDES NECRLANDA&ËS
Le Gouvernement a édicté une loi fhmnl
au 10 janvier 193L la date d'application sur
te nouveau tarif des iiryportations qui a été
voté par le Conseil du Pewple le 19/8/33.
Uaippelons que ce tarit frappe les articles
de luxe d'une taxa de 20 avec une sur-
taxe de cinquante pour cent. Tous les autres
articles seraient ijetit à petit ramenés à un
tarif de base nia.rimum d-ci 12 plus une
surtaxe de 50
: )..
Les grands produits
mondiaux
LE RIZ
Indochine
Les exportations de l'i: cl dérivés de Saigon
pendant la 3u décade de décembre atteignent
21.101* tonnes dont 15.45? sur1 lit Eranëe, 102 t.
sur les Colonies J":n,:n'I;cct i(j:()) l. sur VU-
tranacr, savoir :
Pis blanr, France j.3.475 t.
- Ul1'(tltycr.,.., , ., .; 2.748 t.
niz cargo, France t. 1.00 ti
Etranger 1.878 t.
Padcly, Colon, fr m, t.
- manger 21.0t.
Brisure s, {t'ril/nec, ,. 1.4881.
- Etranger 1.108 t.
FM ariw's, France 4j00 t.
- - tSimnger '," Tftl t.
Les exportations de la deuxième quinzaine
de décembre atteignent, sur France 29,M t.
dont 19.736 t.; 102 t. sur les Colonies françaises
el :2'8 sur VElrdnaer,'savoir :
Iiiz Fraidë
Jiiz blanc, France i ? Mh t.
Etranger 51" t.
Piz cargo, Fmncc ,.,. 150 t.
Etranger 3,3781.
P“ addy, Coloru fr. 1JB t.
- Etranger , t.
Brisures, France. 1t.
- B~
F~~M~, Fr~~CB - 4QO t
- Ktrmaar iJmu
lA cicportatiiTm utjmis le 1er fumier attei-
gnent 3.B1&T81 t. , m myfnvnfnJion gc IL..NN P.
surIn. - même pêrlndc 1932,
LA MER
LES PORTS
Saigon
Le Jean-Laborde est purti le 28 décembre avec
1.403 t. de riz blanu, 100 t. de ni'isures et 100 t.
de farine pour iMmNsoillc, !(? t. de paddy pour
Pondichéry.
♦ Le Roygcvee«, parti le 30 décembrp, est ù.
décompter pour la première quinzaine de jan-
vier 508 t. de riz blaiic pour la Pointe-des-Go-
lets.
Douala
Le Commissaire de la République au Catne-
roun vient de prendre des dispositions régle-
mentaires pour ce qui a trait à la protection
des naivires ayant leur port d'attache & Douala.
Suivant la catégorie dans laquelle ils sont
places (plus ou moins de 50 passagers) ces bâ-
iments doivent comprendre dans le premier
cas tout un dispositif de tuyauteries permettant
d'enrayer rapidement un incendie, dans le se-
cond, de batteries d'extincteurs portatifs. Dans
les deux cas, les équipages doivent être entraî-
nés périodiquement à la manœuvre des diffé-
rents engins de sauvetage.
Enfin, les navires neufs devront employer
des peintures ininflammables et réaJisr en ma-
tériaux ignifugés les aménagements réservés
aux passagers.
LE u PRESUMBNT-THEODOIIE TISSIER N
VA RENTRER A LORIENT
Le Présldcnt-Thèodore-Tissier, explorateur dus
mois, va regagner Lorient, son port d'attache.
Il a croisé sur les côtes du Sénégal, du Maroc,
et dans les parages des Iles familières : du Cal'
N*i,rt, des Canwfes, de Madère.
Il
Il s'est attaché surtout, à la demande de
l'Office Scientifique el Technique des Pêches
Mat'ilif/les. aux études dos pôchcs marocaines.
L'institut
Mm'ttimcs, diériileii avait détaché un expert pour
procéder a une étude préliminaire de l'ethno-
logie et du la biologie des sardines marocaines.
M. Le On lit, chef du laboratoire de Boulogn.
suiHVler, se rendit uu Mu rue et effectua le tra- ,
vail demande par le protectorat. M. Le Danois,
directeur de l'Office, procéda, lui-môme à une
étude des possibilités gue pouvaient offrir les
eaux marocaines ; cette étudie lui permit de sou-
mettre eu gouvernement de la résidence un tra-
vail du r plus haut intérêt syr les conditions de-
l'industrie des conserves de sardines au Maroc.
La ci-oisiére que vient de terminer JO Prési-
dent-Théodore-Tissier apportera certainement lde
nouveaux éléments a 1 étude des migrations de
poissons, et permettra de développer l'industrie
de la pêche sur les fonds marocains et sénéglt-
lais.
L'EFFORT OU L'ARMEMENT ALLEMAND
VERS L'EjÔ'REME-ORIÉMT
La tiameatische Schiff&lvrts und Èetftcb a colu-
mandé il oliacun des chantiers de Bloiun et Voss
de Hambourg, et de la Desohtaïag, de Brême,
un navire mixte de 1VlB.000 tonnes brut d'tthc
vitesse de 18 nonlids. Ces unités sont destinées nu
service de l'Extrême-Orient.
On admet généralement que cette société a été
fondée sous le contrôle du Reich pour permet-
tre la distribution de subventions déguisées.
Ces deux nouvelles constructions (dont les
frais seront payés pour une bonne partie par les
contribuables allemands) seraient prises en time-
oharter par l'armement Hànsa, de Brême.
LBSJMiKVKtM ,AnUQU'B..2PVèMPJ!J!1 LA
COlll'AGNŒ omœRALI2 1&-ao&"Iwu:dQut
A la suite de sa complète réorganisation, la
Compagnie Générale Transatlantique vient dap.
porter d'importantes modifications dans l'explot.
tauen de ses Services sur Ue du Nord.
En 1989, elle ,avait cédé ses lignes commercia-
les du Maroc & sa filiale, la Compagnie Santal-
se de Navigation à Vapeur* qui les avalt cotn.
plôtées par des escales fréquentes au Portugal
et en EèDuno. .-
Le premier aviiH 1932, la Compagnie Générale
Transatmnt«n'fJ avait confié également à la
Transatlantique Nantaise la gérasse de -ses lignes
de Vapeurs de charge sur 1 AI g, ôu
dégart dès Porte du Ntïrd €t deTAtlafitique. , -
.avniptfler, premier JIBWer; 16 Com-
Depuis Générale Transatlantique reprend elle-
même. & Paris, -en plein accord avec laC"mpà..
gnie Nànmlse de Navigation à Valeurt la di-
rection commerciale et l'exploitation de ces dif-
férentes lignes, réalisant ah191 pour l'Afrique du
Nord, avec son important réseau méditerra-
Nord, l'unité de direction reconnue indispensa-
néen,
ble.
DfitlX tiRom&URS FRANÇAIS
AUX PHILIPPINES
Les croiseurs PHmarnuet et Dumont-d'Urvillc
sont arrivas le 88 décembre au matin aux Philip-
pines, accomplissant une visite d&emlti.
L'EFFORT Du L'ARMEMENT ITALIEN
VIRil L'AFRIQUE
-
aÏNous l'avons annoncé à plusieurs reprises ot
les faita viennent aujotimlhui wnflrmer ce que
nous écrivions :
Un accord vient d'être conclu entre le gou-
vernement de l'Union sud"africafne et. deux des
plus grandes sociétés de navigation italiennes,
i prévoit entre l'Italie ét l'Afrique du Sud qua-
tre lignes régulières de navigation, soit les
deux actuellement existantes connues sous le
nom do « périple africain b ; une troisième sera
la ligne du Congo prolongée jusqu'au cap ;
une quatrième enlin sera entièrement nouvelle
et attra pour caractéristiques principales là ra-
pidité. C'est la société « ltalia » qui exploitera
cette dernière ligne dont les escales comporte-
ront Gênes, Marseille, Dakar, le Cap, Port-
Elisabeth, Durban. Ses déports auront lieu Une
fois par mois. Elle n'Utilisera que des navires
jet- Marseille-lé" 20.000 tonnes et effectuera le tra-
jet. ,Ma.Í'séille-lé. CalI> en quatorze jours quinze
heures, y compris l'escale-de Dakar. Les trans-
atlantiques Duiiio et Jules-César qui font ac-
tuellement, ]e service de l'Amérique du Sud lui
seront affectés après avoir subi certaines trans-
formations selon les exigences qu'elle Comporte.
La. presse italienne fait ressortir que désormais
l'Afrique du Sud sera reliée par un service di-
rect et rapide avec la. Méditerranée et suscep-
tible de favoriser lé développement de fdrte cou-
rants commerciaux entre les deux régions. Ce
qu'il importe de souligner, c'est que l'un des
domaines où le gouvernement fasciste continue
do développer, le plus d'âchvité intense et fé-
oondc, est. certainement celui de la maftne
marchande. Après avoir doté rapidement la pé-
ninsule d'une flotte à la fois puissante et mo-
derne, il né recule maintenant, devant aucun
sacrifice pour lui assurer une part importante
du transit mondial.
LA VIE QUOTIDIENNE
'Le vapeur Aquitaine, échoué depuis plus
de huit jours sur la côte de la Coubre, ne pn-
raît pas souffrir dè sa situation.- On espëfre, si
le beau, tomps psislc, parvenir il sauver lu
cargaison. :,
ib On se souvietit qtftin cadavre fut trouvé
dernièrement fi bord du vapeur Isly, lors
de l'àrrjvée de celui-ci à Oran.
Après autopsie par les soins du médecin lé-
giste, l'hypothèse criminelle a été rejetéc : les
prétendues traces de coups seraient dues a des
morsures de rats. iReste à savoir si le défunt
mourut asphyxié, et dans ce cas si l'on doit
attribuer sa mort à un accident ou à un sui-
cide.
0 On annonce le décès de M. Pierre Le Bau-
phin ancien commandant du Pourquoi Pas lors
de plusieurs explorations arctiques de ce na-
vire.
Le défunt était officier de la Légion d'hon.
neur et titulaire de la Croix de Guerre.
!. -
Instantanés
0
* 'Près de Sousse, une jeune berger indigène.
cpTii gardait son. troupeau dans un gourbi, ayant
iTfflmrtlemmtml ttlltmte du feu pour se ttmitft!I';
défewMMi un incendie, des étincelles OqmM
par le vent étant tombées sur In loit Witln
gourbi voisin.
Tfois jeunes, enfanls et un chameau turent
carbonisés, l
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