Titre : Le Semeur algérien : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1920-11-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32867269g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 novembre 1920 14 novembre 1920
Description : 1920/11/14 (A9,N489). 1920/11/14 (A9,N489).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6376980v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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gements d'adreue
Les abonnements partent du i" et
du 15 <14/̃ohirçu«r jngi« et soM
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Le iemir Uhrin
1¡ , ¡. ,
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Le Semeur Algérien est désigné
pour l'insertion des annonces lé-
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reaux du journal et à l'Agence Ha-
vas, 72, rue d'Isly, Alger.
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- '̃ :j^oiv^t être adressées - - t. ? ia>
̃A M, yAOmttitetoateur da MllIUlt ALG8R1KN, 19, vue lUobllet.
Paraissant le Dimanche
La Société de Publicité Religieuse, 6, Place de la Bourse, à Paris,
est seule chargée de recevoir la publicité extra-locale pour le
johrnal./
APPBL,
de Mgr l'Archevêque d'Alger
pour recommander
i'ÉMPRUNT NATIONAL
Voici le principal passage de ce patrioti-
que appel publié dans la Semaine Reli-
gieuse xiu 5 novembre et dont nous n'avons
eu connaissance qu'après le tirage du nu-
méro de dimanche dernier : *
- Mes Très Chers Frères,
Le Gouvernement de la Pranoe a
o décidé de faire, entre le 20 octobre
courant et le 30 novembre, un nouvel
emprunt, et l'on se prépare partout à
y souscrire avec empressement. Son
succès est certain : personne ne sau-
rait en douter de ceux qui connais-
sent de but étaunemanent national du
Gouvernement elt les avantages consi-
d érables qu'offre cette émission) de
rendes à 6 0/0 perpétuehles. Le but
immédiat du Gouvernement est de
diminuer la circulation des billets,
qui nuit au crédit de la Fran'ce. et de
contribuer à l'amélioration progres-
sive du change qui est descendu si
bas; c.'eet aussi de solder peu à peu
la dette nationale et de donniez à l'E-
tat les moyens d'améliorer notre si-
tuation économique en lui procurant
les (ressources indispensables pour
compléter d'outillage national et le
mettre à la hauteur "des besoins du
pays.
Pous les Français donc, ne point
souscrire à l'emprunt, quand dis le
peuvent, serait, j'ose le dire, une
faute contre l'amour dû à la Patrie.
J'aj oute que, pour eux comme pour
les 'alliés, ce serait bien 'mal compren-
dro deum intérêts, puisque les som-
mes consacrées au nouvel emprunt
- produiront -un gros béfliéfioe, «on*
craindre de les perdre. Oui, cette fois,
il faut bannir toute crainte. Laissez-
moi vous le dire, mps très oh ers frè-
res : j aimais, depuis de longues an-
nées, la France n'a joui de ce calme,
de cet -ordre dans le travail, de cette
réconfortante union que j'y ai) admi-
rés dans mon dernier voyage et qu'en-
vient les nations qui mous entourent.
C'est en vérité, un spectacle des plus
encourogeants. On seoit que la Franco,
soutenue par d1iîm!men«e majorité de
enfants, veut, avec une énergie
Inlassable, relever ses ruines et, pour
la paix dit monde, tenir noblement
sa place, à côté de ses alliés, dans le
concert des NatiQns.
Qui que v-oua soyez, mes très chers
frères, c'est aussi votre devoir de lui
prôter votre concours le plus géné-
reux ; colons, industriels, commer-
çants, ouvriers, n'est-ce pas à elle, en
somme,, que vous devez votre fortune
et Je bien-être dont vous jouissez ac-
tuellement ? C'est pour vous tous,
quelle que soit votre ipatrie d'origine,
qu'elle a creusé, en Algérie, des ports,
construit des chemins die fer, des éco-
les, des hôpitaux, et fait tant d'autres
grandes œuvres. Au lieu de vous mon-
trer ingrats, vous saisirez, tous, cette
occasion de lui témoigner votre re-
connanssance. Si vous avez beaucoup,
souscriviez beaucoup ; si vous avez
peu, appotrtez-lui vos petites écono-
mies; mais, de grâce, cessez, chers
Algériens, de cacher votre or et d'en-
tasser vos billets qui, depuis des mois
fet 'des mois peut-être, ne vous Mp
portent rien et risquent même de per-
dre leur valeur : et comprenez au
moins que votre intérêt, je le répète,
vous fait, comme votre devoir, une
obligation de souscrire au nouvel em-
prunt national.. -
t
,
AUGUSTIN-FERNAND.
Archevêque d'Alger.
Une Vie Nouvelle
Asthmatiques dont la vie n'est qu'un
long martyre ̃employez, sans hésiter la
Poudre Louis Legras. En moins d'une mi-
nute, cette trier veilleuse -Poudre, qui a ob-
tenu la plus haute .récompense à PEXjpo-
sition Universelle do 1^00, calme ,les plus
violents accès d'asthme, catarrhe, oppres-
siun, toux de vid'Hea bronchites. Une boîte
est expédiée contre mandat de 2 fr. 85
Bdreisé à Louis Legras, 139, Bd Magenta,
a Paris. -
pr–̃m–m– -=-
Les Raisons de l'Emprunt
« Le cœur a ses raisons que la rai-
son ne connaît pas », a dit le philoso-
phe. Le nouvel Emprunt a, lui aussi,
ses raisons et celles-ci s'imposent à la
raison non moins qu'au cœur de tmm
lès Français. - _n - - - - --
II ne s'agit pM, qu'on le sache bien,
de pourvoir par des dettes nouvelles
aux insuffisances d'un budget mail
établi. 'Pour la première f ois depuis la
guerre, grâce a un effort fiscal sans
précédent, grâce aussi à de sévères
économies, toutes les dépenses ordi-
naires et permanentes de rEtat seront
couvertes, et au delà, par les recettes
normales du Trésor, c'est-à-dire pair
le produit des impôts.
iMais en dehors du budget propre-
ment dit, il reste à faire face aux dé-
penses exceptionnelles qui sont la
conséquence de la tourmente de qua-
trq années qui a désolé de monde.
Quelles sont ces déoenses ?
Elles représentent, pour - la plus
grosse tpart, la réparation des domma-
ges do toute nature causés par la
guerre: reconstitution des -régions
dévastées, pensions aux blessés, aux
•mutilés, aux veuves et aux orphelins,
allocations aux victimes civiles de la
guerre, en un mot, toutes les charges
qui, aux termes du Traité de Versail-
les, incombent à l'Allemagne.
Les vaincus se sont engagés à payer
et ils seront contraints de tenir leurs
engagements; mais ils ne s'acquitte-
ront que par des versements succes-
sifs et dont les premiers seront peu
considérables. Qr, pour la seule an-
née en cours, c'est un peu plus de 20
milliards sept cents millions qu'exi-
gent les besoins les plus impérieux
des départements libérés et 'le service
des tpon8ions.
FaUait-U, en, attendant que l'Alle-
magne ee soit acquittée, laisser de tde
intérêts en souffrance 7 Non, certes, la
France doit faire» l'avance des fonds
nécessaires «à la restauration de da: vie
nationale, et c'est pour se procurer
une partie de ces fonds, l'autre étant
fournie par les émissions du Crédit
National, que l'Etat a recours à l'Em-
prunt. Il nei s'agit là que d'une avan-
ce quel l'Adil emagne aura à rembourser
intégralement, et île gouvernement se-
"Pa d'autant .plus fort pour obtenir ce
remboursement, qu'il s'appuiera sur
des finances plus solides.
Mais il ne suffit pas de réparer les
désastres causés par la guerre, la
France victorieuse entend voir régner
dans ses provinces, au profit de tous
ses enfants, ce bi{}ll'-ê'l qui -ne va pas
sans une grande puissance .indus-
trielle.
Grande puissance industrielle, la
France peut l'être autant qu'aucune
au (ire nation, en raison, des i mmenses
richesses de son 901 et de son sous-sol,
accrûes de celles de l'Ailsace-Lorraine
rooonquise. Encore faut-il que ces ri-
chtesses soient -mises en valeur au
moyen d'un ensemble de conditions
qui sont comme l'armature de la pro-
duction et du trafic ; un système com-
plet et bien compris de moyens de
transport, des routes nombreuses et
convenablement entretenues, un ré-
seau serré de cheminis de fer, des ca-
naux suffisamment prof onds et reliés
aux voies ferrées, un meilleur amé-
nagement des chutes d'eau qui four-
ali-ront à il a Fraaeepl-us, que nulle part
ailleuirs, une .force motrice si précieu-
se. - ";
C'est un des principaux buts de
l'Emprunt de- fournir à l'Etat les
fonds nécessaires ppur réaliser les
vastes proj ets d'amélioration et de
transformation de noire outillage na-
tional; l'exécution de ces proj ets est
indispensable pour l'exploitation in-
tensive do nos ribhesses et pour assu-
rer à la France le premier rang dans
le monde ^économique.
L'argent, de l'emprunt doit donc
être uniquement consacré à des dé-
penses remboursables par l'Allema-
gne ou à dies dépenses productives.
Voilà pourquoi chacun de nous dçit
souscrire. En consolidant la fortune
publique, nous accroîtrons la nôtre;
nous rendrons notre existence 'plus
facile et, en assurant le succès de
l'Emprunt, nous assurons à la Fran-
oe, c'est-à-dire à tous les Français, la
prospérité après la Vitetoire.
lb%
A
tt:::s:r.uEclipse'
euRnn
PÉNSÉES
.,.-
C'est amasser des trésors que d'ho,:,
norer sa mère.
Oui, la mort du soldat protège le
berceau : et lu Frcmce surgit par-des-
sus son tombeau.
Il y a dams le pabro.- iine français
un imstmet d'humanité qui n'est pas
dams tous les patriotismes.
Lé-eroiéfapit qui domine la mosquée
arque deUx pointes hostiles dans la
sérénité du ciel bleu.
Ils comprennent Jeanne d'Arc ceux
dont l'âme est éclairée de la même foi
et vit- des mêmes espoirs.
Le sage attend son heure, le fou la
tùOOlnCe, l'imbécile la laisse passer.
.T n.
NOUVELLES FORMULES
N0UVELLE8J0RMULES
Dans tes dernières promotions de
la 'Légion d'honneur, il en esfques-unes qui. ne sauraient passef in-
aparçues.
Quatre prélats et dix prêtres, mé-
ritants à divers tibres, 'rooevQient le
ruban rouge; et lei piquant de l'af-
faire, c'est le libèûlé de certaines de
ces « citations » par desquelles le Mi-
nistre de l'Intérieur justifiait aux
yeux du pays laNdistinction attribuée
à ces bons oiboyens.
Les quatre -prélats sont NN. SS.
Chollet, archevêque de Cambrai, Rol-
land-Goseellii, évêque auxiliaire de
Paris, Lemonnier, évéaue de Bllvn'X.
, -. - - -" - -.-,
Marbeau, évêque de Meaux.
Les titres de NN. SS- Ohollet et Rol-
land-Gosselin sont conformes à ce
qui se voit depuis le début de la guer-
re. Le nremier « Testé à Cambrai pen-
dant l'occupation, allemande, s'est
joint en de nombreuses ciroonstaiices
à la municipalitté pour élever d'éner-
giques protestations contre etc. ».
Le second, « collaborateur du cardi-
nal-archevêque de' Paris pendant là
guerre, l'a secondé dans les œuvrefe
de défense nationailet avec un dévoué
melft, un taot.,. » - ,
Mais voioi où commence t'fn'atteh.
du, le surprenant. La citation Lemonnier, évéque de &.yeu.x, inau-
gure vraiment une formule închiveifte.
't - -
ainsil que celle de Mgr Marbeati, évô-
que de Ut«llx. , voici, 'l'u.gü;et l'au-
tro, intégraletaeuit..
- Mgr Lemunnlor (Tliomaa-Paul-Hpn^
ri), évoqua de Bayeux. Professquj^^rE-
oole des Sourds-Muets de Rouè-n <*1^1379
h 1891 Vicaire général de rarchev^quo de
Houcn, do 1894 à f006. Evéquc de Bayeux
depuis 1906.
« Titres cxccptiionncJs : Quarante-deux
ans d'apostat. Pondant toute l'a durée
de la gtip-rre, a mis au service de la dé-
fense Illstionaic et dp. l'union sacrée, !es
plus hautes qualités morales. A TII't'snoMMn<'.nt coopéré à toutes los œin r.'s de
guerre et a prodigué des secours aux ill)
pifJatIx miiitaipcs avec un admirable dé-
vouement. A mérité par son attitude la
reconnaissance unanime des populations
du département. »
- « Mgr (Marbeau (Emmanuel-Julos-
Marie), évoque de .Meaux.
Membre du clergé do 'Paris, de 1^70 à
1910. Evêqué de Meaux depuis 1911.
« Titres exceptionnels : Cinquante ans
d'epostodat. Eu 1914, pendant la bataille
de la Marne, a organisé la relève des Ces-
sés toanbôs à proximité de la ville de
M eaux, et par son attitude digne et cou-
rageuse, contribué au maintien moral de
la population pendan-t :les journées d'oc-
cupation. »
N'est-el-le pas d'une saveur indici-
ble, cette formule, à coup sûr origi-
nale, d'un Ministre de la troisième
République, M. Steeg, par-dessus
le marohé, couronnant, au nom de
la « laïcité )>, ales quarante-deux ans
« d'apmtalat » anti-laïc d'un évêque
et les cinquante ans « d'apostolat »*
clérical d'un autre. Et cela, par ain
comble .d'illogisme bien amusant, au
moment où l'on décerne les hon-
neurs du Panthéon à celui qui pous-
sa le cri fameux : « Le cléricalisme,
voilà l'ennemi ! » -
En réalité, il faut Ibien, reconnaître
qu'il y a 'quelque chose de changé erj.
France. Les hommes d'ordre se grou-
pent entre eux, d'un côté, sans dis-
tinctilon d'étiquette, pendant que l'arT
mée du désordite se concentre en fam
Et voilà comment. il se trouvemême aux yeux de .M. Steeg, les qua-
rante ou cinquante ans d'activité
chrétienne et anti-maçonnique, anti-
révolutionnaipe, anti-satanique, de
deux vaillants pontifes, constituent
-des « liïtres exceptionnels » à une ré-
compense chrique.
Quelle leçon humiliante pour la li-
tarc-pensée, si elle savait la voir et la
comprendre ! 4Iouis VERDIER.
Notre Courrier
Pour que ie « Semeur » tienne. De-
puis les derniers dons que nous avons en-
vegistrés, nous avons reçu de plusieurs
abonnés deux sommes de 600 francs, une
de 200 francs, trois de 400 francs, une de
50trancs, deux de 25 francs, deux de 2J fr.
•Merci et reconnaissance à ces amis très
dévoués du el Semeur » qui comprennent
la 'nooessité de l'œuvre qu'il poursuit
.malgré toutes les difficultés de - l'heure
présente, bt qu'il a su maintenir pendant
les longues années de guerre, malgré aus-
si, pourquoi ne pas d'avouer, l'indifférence
de trop nombreux catholiques.
Puisse leur exemple nous amener d'au-
tres concours. Comme nous le disions dane
notre appel précédent, nos besoins sont
Immenses. Il'fau-t au « Semeur » Je renou-
vellement de sa provision de grains sans
lesquels tivraie ne peut être étouffée sous
de nombreux érois.
LES ABUS DE LA VIE CHÈRE
Lo tricot du Procureur
M. le Procureur de da République
d'une sous-préfeoture de la Nièvre,
entrait, naguère, dans un magasin et
demandait un tricot. Coût : 21 francs.
Ce prix lui paraissait exagéré; il sor-
tit sa/ns 'l'acheter. Mais l'idée lui prit,
en traversant la place, de regarder à
1 étalage d'un marchand forain, venu
à l'occasion de la foire locale. Un tri-
cot semlbla-ble a celui du magasin y
était coté 11 fmncs. Il l'achète, puis il
retourne chez le premier marchand,
décline ses titre et qualité, et exige
qu'on lui 'présente la facture des fa-
bricants. Le tricot qu'on avait voulu
lui vendre 21 francs, avait été payé
par -le négociant, 7 ibanos.
Le procureur, justement indigné,
poursuivit d'indélioot mercanti pour
gafn illicite. Très bien 1
Le geste de ce procureur devrait
être imité. Il n'y a plus de conscience
chez beaucoup de commerçants. L'ex-
ploitatâKMi audacieuse du client leur
çewiblè 'naturelle- Ces temps derniers,
un gros brasseur d'affaires disait cy-
niquement « Par le temps qui court,
l'homme débrouillard doit faire for-
tune en quelques années !!! »
1 ; Autant vaudrait faire d'apologie du
vol et des voleurs.
Dans une mercerie d'Alger
, - Une dame à une demoiselle de
magasin :
• iMademoiiselile, je voudra's une épin-
gle à chapeau.
De suite, madame. La j ovine fille
prend un paquet sur lequel était ins-
crit : 75 centimes,
La patronne venant auprès de sa
commise, lui dit à l'oreille : 1 tir. 25.
La commise. - C'est lfr. 25.
L'acheteusa qui avait vu le prix
marqué et entendu la trop avide com-
merçante, choisit une épingle, con-
solide son chapeau, dépose a la caisse
75 centimes et salue en souriant.
Comité de Secours du Département
d'Alger aux Réfugiés Belges'
et Français
Les membres soussignés des Bureaux
du Comité ont enfin la satisfaction de
faire connaître aux .nombreux Algériens
qui ont répondu à leur appel que 'le re-
liquat des sommes souscrites, soit :
22.801 -fr. 60, vient d'être adressé au pro-
fit des régions dévastées à MM. Carrez
et Wallon, vice-présidents dé Comité gé-
néral des Réfugiés Français, 14, rue Bos-
snl'.t. à Paris.
Lis profitent de la dissolution du Co-
mité pour renouvel or à leurs généreux
donateurs l'expression de leur plus vive
reconnaissance. r
, Les Présidents :
l')" LAPIN, POIRSON.
- Les Secrétaires :
'JOUVE, OHAUZY.
Les Trésoriers :
Alexis CUVELLtRR, F AU RE.
Nouvelles Brèves
M. rMUlrnnd a renouvelé à >M. Mori-
naud, député de Constantine, sa promesse
de venir visiter l'Algérie au printemps
prochain.
–"Lo projet du budget de 1922, déposé
sur ile bureau de In Ch-amibro des Députés,
porte à 20 millions ila contribution de l'Al-
gérie aux dépenses militaires de ]a",Mé.ro-'
po-le au lieu de 12 mMlions en 1921. M. Mo-
rinaud estime que cette charge est beau-
coup trop lourde pour not.re colonie qu'elle
met en grave danger. n invite les Déléga-
tions Financières à s'en préoccuper sans
retard et à appuyer par une étude appro-
fondie de la question les protestations de
la représentation parlementaire.
Aujourd'hui, jeudi 11 novembre, fête
du cinquantenaire de la fondation de a
République, et deuxième anniversaire de
l'armistice qui a mis fin à la guerre de
1914, par la victoire de la France. La
Chairobre et de Sénat, rentrés de vacances,
ont adopté, lundi, le projet de loi tendant
à rondre les honneurs du Panthéon à un
poilu anonyme de la grande guerre, en
même temps qu'y sera déposé le cœur de
Gambetta.
L'élection du candidat républicain,
M. Harding, à la Présidence de la Répu-
blique des Etats-Unis, contre de candidat
démocrate, -marque da fin de la politique
Wilsonienne et la «mort de la Société des
Nations. M. Harding est un ami de la
Franco qu'il soutiendra contre Jes ambi-
tions de l'Angleterre.
Considérez comme fausse la dé.péche
allemande présentant la situation du gé-
néral russe Wrangel comoroc dése^érée.
Faux également un rapport pessimiste de
M", de Martel, notre représentant auprès
du généra.1 Celui-oi s'est replié sur une
ligne stratégique infranchissable, en at-
tendant lo secours que la France lui en-
voie. Les armées bolcheivistes essaient
d'attaquer; malgré leur supéririté numé-
rique, elles sont rupousséo-s avec de gros-
ses portes.
CATHÉPRflLE_ PALQER
Messe des Hommes (7 novembre 1920).
Allocution de Mgr l'Archevêque
Les catholiques d'Alger venus en très
grand nombre à la cathédrale pour la ré-
ouverture de la Messo des Hommes, ont
eu le pénible déception rapprendre que,
pur ordre des médecins, ')lgJ' Bollon ne
pourrait pdus, nioinciiLanéniout du moins,
remonter d'ans cette chaire qu'il avait il-
lustrée par quinze tannées d'admirable
prédication.
S. G. ,Mgl' l'archovôquo avait tenu à fai-
re part, eu personne, de ce douloureux
événement à l'auditoire, en donnant lec-
ture de Ja lettre par ,laquelle iMgr Bollon
résignait ses fonctions d'archiprôtre de la
Cathédratle et do doyen du Chapitre,
Le premier Pasteur du diocèse, visible-
ment ému, ox.prima, au nom de tous, les
vœux les .plus ardents pour qu'une santé
si chère se rétablisse bientôt et quo l'on
ait la joie très grande de voir réminent,
conférencier reparaître dans sa chaire.
Il no faut pas,a ajouté .Monseigncul', que
la retraite du fondateur de la Messe des
Hommes 80nne le glas de cette œuvre ma-
gnifique. L'institution est trop utile pour
que nous lIa laissions périr.C'est .grn.cü a
elle qu'il a été donné aux catholiques d'Al-
ger do former un hloc, de constituer une
force qui a obligé îles adversaires à comp-
ter aivec eux. Grande serait la joie do nos
ennemis, à cetto heure, s'ils pouvaient
croiro qu'une telle foreo est annulée à
jamais 1
D'autre part, les prédications qui atti-
raient tant d'auditeurs au pied de cette
chaire ont éclairé bien des intelligences
sur les vérités de la foi; elles ont échauf-
fé bien des cœurs qu'elles ont rapprochés
de Dieu, fortifié bion des volontés qu'elles
ont armées pour les luttes de la \'ie,A cau-
se de ces heureux résultats, une telle œu-
vre doiL durer, et il faut que les catholi-
ques s'entendent pour la maintenir.
Au surplus, pour de vrais croyants, ce
n'est pas l'a parole d'un homme que l'on
vient chercher dans le temple catholique;
c'est celle de Dieu même 1 Qu'elle ait pour
organe - .l'alp()l.l" Saint Paul ou l'apôtre
Saint Jean, Bossuet ou '!c Curé d'Ars, elle
prérise .la môme doctrine et distribue lo
môme enseignement. Au-dessus de l'hom-
me, i-1 y a Dieu; au-dessus de l'éloquence,
il y a la vertu du sacrifice divin qui s'of-
fre à l'autel par do ministère du célébrant.
Que les 'hommes catholiques d'Alger son-
gent au -prix infini du sacrifice de la Sainte
Messe, qu'ils s'unissent au prôtre do Jé-
sus-Christ immolant la Victime sans ta-
che, en expiation des péchés du monde,
et ils îPb .feront nulle difficulté do venir
régulièrement prier en commun, chanter
en commun et d'un seul cœur, tout en
écoutant la voix, éloquente ou non, qui
leur enseignera les vérités de la Religion,
toujours imparfaitement connues et ap-
profondies.
Quelques années avant la guerre,Monsei-
gneur se trouvant à Sedan eut la pieuse
Curiosité d'assister un dimanche, à 'la LMos-
se des Hommes, qui existe dans celte viille.
Ce. qui le frappa le plus, ce fut la tenue
très édifiante de ces centaines d'hommes,
tous debout, pendant l'élévation, chantant
avec ensemble, et récitant le Pater en
TrVfme temps que le Prôtre le disait à l'au-
tel. Tel est, d'exemple à suivre, dit, S'a
Grandeur, et nous espérons que nos hom-
mes catholiques voudront s'y conformer
de grand cmiir, sous la direction de M. le
Chanoine Dauzon, vicaire général, direc-
teur des Œuvres diocésaines, désormais
chargé de l'administration de la Cathé-
drale. G.
Sujet de la Conférence du 14 novembre:
« Le CuUo des 'Morts dans la primitive
Eglise d'après les découvertes archéolo-
giques : 1° Les funérailles. Parallèle entre
les funérailles païennes et les funérailles
chrétiennes.
= = = = S = a E !'
ALGER
Au Conseil Général. Le Conseil a voté
un emprunt de 30 millions. Cet emprunt
doit permettre au département de faire
face aux dépenses supplémentaires, nées
de 'la guerre, que nécessite l'achèvement
du deuxième réseau des voies ferrées cou-
cédps ou rotrocédées à la Société des
C F. P. A.; il 4Miglobe da somme d'un mil-
lion affectée aux œuvres de guerre. Sa
lealisation sera operée en six tranches
semestrielles, du 25 août 1921 au 25 fé-
vrier 1924.
- Le Conseil a adopté et renvoyé aux
Délégations Financières un vœu de M.
Billict ainsi formulé :
« Le Conseil Général demande à ce que
t'Administrntiun soumette aux Assemblées
compétentes lo moyen de ramener à vingt
sous lo prix du pain, soit en frappant à la
sortie dey produits qui vont en grande
partie à 1 étranger, soit en créant une
caisse de prévoyance alimentée par les
excédents de la caisse de résenve et par
le supplément du produit des taxations
des exportations nécessaires pour couvrir
1 emprunt motivé par le pain à vingt sous.
« Signé: BILLIET. 1)
Nominations ecclésiastiques. Par dé-
de Monseigneur J'archevéquc en date du
4 novembre 1920 :
M. l'abbé Vial, Pro-Curé de la Cathédra-
le, est nommé curé et vicaire forain (J.e
Blida.
M. l'abbé Casllra, Pro-Curé de Sainte-
Croix, est nommé curé d'AiTreviMe, en
remplacement do M. labbé Blanc qui ob-
tient un. congé pour raisons de santé.
M. il'abbé Salles, curé de Staouéli, est
mis ù la disposition de M. l'Administrateur
de la Cat'hédralo pour Ja Direction des
Patronages de la paroisse.
M' J'Abbé Bonnel, curé de Mahedma, est
nommé curé de Staouéli.
'M. l'ahbé Streicher, curé de Bourkika,
est nommé vicaire à la Cathédrale.
L'Adoration perpétuelle à N.-D. d'Afri-
que. L'Adoration perpétuel'!o du T.-S.
Sacrement va Mre instituée dans la Basi-
lique. Eûlc sera assurée régulièrement tous
les jours de 13 heures à 16 h. 30, par les
Franciscaines Missionnaires de Marie, ar-
rivées do Bretagne,
A cotte heure, la Bénédiction du Saint-
Sacrement, "a (laquelle Mgr l'archevêque
ne ilnute pas que de nombreux pèlerins se-
ront heureux d'assister.
Monseignenr l'Archevêque, voulant en-
tourer cette nouvelle fondation de l'éclat
qu'elle mérite, invite tous les fidè-
les d'Alger à sc rendre, dimanche pro-
chain, l i novembre, soit à la anesse de 8
heures, qu'iil célébrera lui-même, et où
sera exposé le T.-S. Sacrement, soit aux
Vôtres solennelles qui y seront chantées,
à 3 heures. Monseigneur l'Archevêque y
prononcera une importante allocution.
Les chants seront assurés par les élèves
du Séminaire.
Les Vêpres seront supprimées, dans
toutes les paroisses.
IViduum eu l'honneur lie. la Bienheu-
reuse Louise de Marillac. Un Triduum
solennel en l'honneur do la Bienheureuse,
Louis de. >MariHac, fondatrice, avec Saint
V.iiu'ont de, Paul, des Filles de la Charité
fil des Dames d1. Charité, sera célébré dans
la Cathédrale. d'Alger, les 19, 20 et 21 no-
vembre.
Les fêtes du Triduum célébrées à la Ca-
thédrale seront rehaussées par ia présen-
ilt, Constanti-
no et d'Ilippone.
A celte solennité seront associées les
quatre Bienheureuses Filles do la Charité
d'Arras, mises à mort on haine de ]a foi
en 1794.
Voici le programme des fôtes de ce Tri-
duum :
Vendredi 19 noyrmhre. - A 7 heures :
Messe do communion, Allocution par S.G.
Mgr Bessière, Evêque de Consf.anf.in-e et
d'Hippone.
Le soir, à 5 h. et demie. : Panégyrique
par iM. Oaste.1, Missionnaire diocésain, Sa-
lut ollpnlwl donné par Mgr Teissier, Ca-
mérier secret de Sa Sainteté, Vicaire gé-
néral.
Les chants seront exécutés par h-s En-
fants de Marie de. la paroisse St-Joseph.
Samedi 20 novembre. A 7 heures :
Messo de communion. Allocution par M.
Frasse, Directeur des Filles de Ila Charité.
Le soir, à 5 h. et demie, : Panégyrique
par S. G. If'gr Bessière. Salut sohvnnel
donné par LMgr "RQUon, Prélat de la 'Maison
de Sa Sainteté.
10 GBNriMBB
1A Nnvatnhh* f&efl
ABOXmiOgM
oAlÂimlc (8 pruvinces) 6 moli i tra
- i -s– un to 7 frt
FHANCB, Tuniom, MAHOO 8 frs
pnuwqBn,. 9 frg
1 i ---"
fGnvayer 50 'Dentim., pour les ghan-
gements d'adreue
Les abonnements partent du i" et
du 15 <14/̃ohirçu«r jngi« et soM
payables-devance, ,"
Le iemir Uhrin
1¡ , ¡. ,
ANNONCES
An-nonoes (la ligne) 0 te. e
Réclames - 0 fr. *
Chronique locale 0 fr. 30
Le Semeur Algérien est désigné
pour l'insertion des annonces lé-
gales et judiriaires.
Lee annonces pour Alger et l'Afri-
que du Nord sont reçues aux bu-
reaux du journal et à l'Agence Ha-
vas, 72, rue d'Isly, Alger.
1*8 Communications concernant ia Rédaction et
- '̃ :j^oiv^t être adressées - - t. ? ia>
̃A M, yAOmttitetoateur da MllIUlt ALG8R1KN, 19, vue lUobllet.
Paraissant le Dimanche
La Société de Publicité Religieuse, 6, Place de la Bourse, à Paris,
est seule chargée de recevoir la publicité extra-locale pour le
johrnal./
APPBL,
de Mgr l'Archevêque d'Alger
pour recommander
i'ÉMPRUNT NATIONAL
Voici le principal passage de ce patrioti-
que appel publié dans la Semaine Reli-
gieuse xiu 5 novembre et dont nous n'avons
eu connaissance qu'après le tirage du nu-
méro de dimanche dernier : *
- Mes Très Chers Frères,
Le Gouvernement de la Pranoe a
o décidé de faire, entre le 20 octobre
courant et le 30 novembre, un nouvel
emprunt, et l'on se prépare partout à
y souscrire avec empressement. Son
succès est certain : personne ne sau-
rait en douter de ceux qui connais-
sent de but étaunemanent national du
Gouvernement elt les avantages consi-
d érables qu'offre cette émission) de
rendes à 6 0/0 perpétuehles. Le but
immédiat du Gouvernement est de
diminuer la circulation des billets,
qui nuit au crédit de la Fran'ce. et de
contribuer à l'amélioration progres-
sive du change qui est descendu si
bas; c.'eet aussi de solder peu à peu
la dette nationale et de donniez à l'E-
tat les moyens d'améliorer notre si-
tuation économique en lui procurant
les (ressources indispensables pour
compléter d'outillage national et le
mettre à la hauteur "des besoins du
pays.
Pous les Français donc, ne point
souscrire à l'emprunt, quand dis le
peuvent, serait, j'ose le dire, une
faute contre l'amour dû à la Patrie.
J'aj oute que, pour eux comme pour
les 'alliés, ce serait bien 'mal compren-
dro deum intérêts, puisque les som-
mes consacrées au nouvel emprunt
- produiront -un gros béfliéfioe, «on*
craindre de les perdre. Oui, cette fois,
il faut bannir toute crainte. Laissez-
moi vous le dire, mps très oh ers frè-
res : j aimais, depuis de longues an-
nées, la France n'a joui de ce calme,
de cet -ordre dans le travail, de cette
réconfortante union que j'y ai) admi-
rés dans mon dernier voyage et qu'en-
vient les nations qui mous entourent.
C'est en vérité, un spectacle des plus
encourogeants. On seoit que la Franco,
soutenue par d1iîm!men«e majorité de
enfants, veut, avec une énergie
Inlassable, relever ses ruines et, pour
la paix dit monde, tenir noblement
sa place, à côté de ses alliés, dans le
concert des NatiQns.
Qui que v-oua soyez, mes très chers
frères, c'est aussi votre devoir de lui
prôter votre concours le plus géné-
reux ; colons, industriels, commer-
çants, ouvriers, n'est-ce pas à elle, en
somme,, que vous devez votre fortune
et Je bien-être dont vous jouissez ac-
tuellement ? C'est pour vous tous,
quelle que soit votre ipatrie d'origine,
qu'elle a creusé, en Algérie, des ports,
construit des chemins die fer, des éco-
les, des hôpitaux, et fait tant d'autres
grandes œuvres. Au lieu de vous mon-
trer ingrats, vous saisirez, tous, cette
occasion de lui témoigner votre re-
connanssance. Si vous avez beaucoup,
souscriviez beaucoup ; si vous avez
peu, appotrtez-lui vos petites écono-
mies; mais, de grâce, cessez, chers
Algériens, de cacher votre or et d'en-
tasser vos billets qui, depuis des mois
fet 'des mois peut-être, ne vous Mp
portent rien et risquent même de per-
dre leur valeur : et comprenez au
moins que votre intérêt, je le répète,
vous fait, comme votre devoir, une
obligation de souscrire au nouvel em-
prunt national.. -
t
,
AUGUSTIN-FERNAND.
Archevêque d'Alger.
Une Vie Nouvelle
Asthmatiques dont la vie n'est qu'un
long martyre ̃employez, sans hésiter la
Poudre Louis Legras. En moins d'une mi-
nute, cette trier veilleuse -Poudre, qui a ob-
tenu la plus haute .récompense à PEXjpo-
sition Universelle do 1^00, calme ,les plus
violents accès d'asthme, catarrhe, oppres-
siun, toux de vid'Hea bronchites. Une boîte
est expédiée contre mandat de 2 fr. 85
Bdreisé à Louis Legras, 139, Bd Magenta,
a Paris. -
pr–̃m–m– -=-
Les Raisons de l'Emprunt
« Le cœur a ses raisons que la rai-
son ne connaît pas », a dit le philoso-
phe. Le nouvel Emprunt a, lui aussi,
ses raisons et celles-ci s'imposent à la
raison non moins qu'au cœur de tmm
lès Français. - _n - - - - --
II ne s'agit pM, qu'on le sache bien,
de pourvoir par des dettes nouvelles
aux insuffisances d'un budget mail
établi. 'Pour la première f ois depuis la
guerre, grâce a un effort fiscal sans
précédent, grâce aussi à de sévères
économies, toutes les dépenses ordi-
naires et permanentes de rEtat seront
couvertes, et au delà, par les recettes
normales du Trésor, c'est-à-dire pair
le produit des impôts.
iMais en dehors du budget propre-
ment dit, il reste à faire face aux dé-
penses exceptionnelles qui sont la
conséquence de la tourmente de qua-
trq années qui a désolé de monde.
Quelles sont ces déoenses ?
Elles représentent, pour - la plus
grosse tpart, la réparation des domma-
ges do toute nature causés par la
guerre: reconstitution des -régions
dévastées, pensions aux blessés, aux
•mutilés, aux veuves et aux orphelins,
allocations aux victimes civiles de la
guerre, en un mot, toutes les charges
qui, aux termes du Traité de Versail-
les, incombent à l'Allemagne.
Les vaincus se sont engagés à payer
et ils seront contraints de tenir leurs
engagements; mais ils ne s'acquitte-
ront que par des versements succes-
sifs et dont les premiers seront peu
considérables. Qr, pour la seule an-
née en cours, c'est un peu plus de 20
milliards sept cents millions qu'exi-
gent les besoins les plus impérieux
des départements libérés et 'le service
des tpon8ions.
FaUait-U, en, attendant que l'Alle-
magne ee soit acquittée, laisser de tde
intérêts en souffrance 7 Non, certes, la
France doit faire» l'avance des fonds
nécessaires «à la restauration de da: vie
nationale, et c'est pour se procurer
une partie de ces fonds, l'autre étant
fournie par les émissions du Crédit
National, que l'Etat a recours à l'Em-
prunt. Il nei s'agit là que d'une avan-
ce quel l'Adil emagne aura à rembourser
intégralement, et île gouvernement se-
"Pa d'autant .plus fort pour obtenir ce
remboursement, qu'il s'appuiera sur
des finances plus solides.
Mais il ne suffit pas de réparer les
désastres causés par la guerre, la
France victorieuse entend voir régner
dans ses provinces, au profit de tous
ses enfants, ce bi{}ll'-ê'l qui -ne va pas
sans une grande puissance .indus-
trielle.
Grande puissance industrielle, la
France peut l'être autant qu'aucune
au (ire nation, en raison, des i mmenses
richesses de son 901 et de son sous-sol,
accrûes de celles de l'Ailsace-Lorraine
rooonquise. Encore faut-il que ces ri-
chtesses soient -mises en valeur au
moyen d'un ensemble de conditions
qui sont comme l'armature de la pro-
duction et du trafic ; un système com-
plet et bien compris de moyens de
transport, des routes nombreuses et
convenablement entretenues, un ré-
seau serré de cheminis de fer, des ca-
naux suffisamment prof onds et reliés
aux voies ferrées, un meilleur amé-
nagement des chutes d'eau qui four-
ali-ront à il a Fraaeepl-us, que nulle part
ailleuirs, une .force motrice si précieu-
se. - ";
C'est un des principaux buts de
l'Emprunt de- fournir à l'Etat les
fonds nécessaires ppur réaliser les
vastes proj ets d'amélioration et de
transformation de noire outillage na-
tional; l'exécution de ces proj ets est
indispensable pour l'exploitation in-
tensive do nos ribhesses et pour assu-
rer à la France le premier rang dans
le monde ^économique.
L'argent, de l'emprunt doit donc
être uniquement consacré à des dé-
penses remboursables par l'Allema-
gne ou à dies dépenses productives.
Voilà pourquoi chacun de nous dçit
souscrire. En consolidant la fortune
publique, nous accroîtrons la nôtre;
nous rendrons notre existence 'plus
facile et, en assurant le succès de
l'Emprunt, nous assurons à la Fran-
oe, c'est-à-dire à tous les Français, la
prospérité après la Vitetoire.
lb%
A
tt:::s:r.uEclipse'
euRnn
PÉNSÉES
.,.-
C'est amasser des trésors que d'ho,:,
norer sa mère.
Oui, la mort du soldat protège le
berceau : et lu Frcmce surgit par-des-
sus son tombeau.
Il y a dams le pabro.- iine français
un imstmet d'humanité qui n'est pas
dams tous les patriotismes.
Lé-eroiéfapit qui domine la mosquée
arque deUx pointes hostiles dans la
sérénité du ciel bleu.
Ils comprennent Jeanne d'Arc ceux
dont l'âme est éclairée de la même foi
et vit- des mêmes espoirs.
Le sage attend son heure, le fou la
tùOOlnCe, l'imbécile la laisse passer.
.T n.
NOUVELLES FORMULES
N0UVELLE8J0RMULES
Dans tes dernières promotions de
la 'Légion d'honneur, il en esf
aparçues.
Quatre prélats et dix prêtres, mé-
ritants à divers tibres, 'rooevQient le
ruban rouge; et lei piquant de l'af-
faire, c'est le libèûlé de certaines de
ces « citations » par desquelles le Mi-
nistre de l'Intérieur justifiait aux
yeux du pays laNdistinction attribuée
à ces bons oiboyens.
Les quatre -prélats sont NN. SS.
Chollet, archevêque de Cambrai, Rol-
land-Goseellii, évêque auxiliaire de
Paris, Lemonnier, évéaue de Bllvn'X.
, -. - - -" - -.-,
Marbeau, évêque de Meaux.
Les titres de NN. SS- Ohollet et Rol-
land-Gosselin sont conformes à ce
qui se voit depuis le début de la guer-
re. Le nremier « Testé à Cambrai pen-
dant l'occupation, allemande, s'est
joint en de nombreuses ciroonstaiices
à la municipalitté pour élever d'éner-
giques protestations contre etc. ».
Le second, « collaborateur du cardi-
nal-archevêque de' Paris pendant là
guerre, l'a secondé dans les œuvrefe
de défense nationailet avec un dévoué
melft, un taot.,. » - ,
Mais voioi où commence t'fn'atteh.
du, le surprenant. La citation
gure vraiment une formule închiveifte.
't - -
ainsil que celle de Mgr Marbeati, évô-
que de Ut«llx. , voici, 'l'u.gü;et l'au-
tro, intégraletaeuit..
- Mgr Lemunnlor (Tliomaa-Paul-Hpn^
ri), évoqua de Bayeux. Professquj^^rE-
oole des Sourds-Muets de Rouè-n <*1^1379
h 1891 Vicaire général de rarchev^quo de
Houcn, do 1894 à f006. Evéquc de Bayeux
depuis 1906.
« Titres cxccptiionncJs : Quarante-deux
ans d'apostat. Pondant toute l'a durée
de la gtip-rre, a mis au service de la dé-
fense Illstionaic et dp. l'union sacrée, !es
plus hautes qualités morales. A TII't's
guerre et a prodigué des secours aux ill)
pifJatIx miiitaipcs avec un admirable dé-
vouement. A mérité par son attitude la
reconnaissance unanime des populations
du département. »
- « Mgr (Marbeau (Emmanuel-Julos-
Marie), évoque de .Meaux.
Membre du clergé do 'Paris, de 1^70 à
1910. Evêqué de Meaux depuis 1911.
« Titres exceptionnels : Cinquante ans
d'epostodat. Eu 1914, pendant la bataille
de la Marne, a organisé la relève des Ces-
sés toanbôs à proximité de la ville de
M eaux, et par son attitude digne et cou-
rageuse, contribué au maintien moral de
la population pendan-t :les journées d'oc-
cupation. »
N'est-el-le pas d'une saveur indici-
ble, cette formule, à coup sûr origi-
nale, d'un Ministre de la troisième
République, M. Steeg, par-dessus
le marohé, couronnant, au nom de
la « laïcité )>, ales quarante-deux ans
« d'apmtalat » anti-laïc d'un évêque
et les cinquante ans « d'apostolat »*
clérical d'un autre. Et cela, par ain
comble .d'illogisme bien amusant, au
moment où l'on décerne les hon-
neurs du Panthéon à celui qui pous-
sa le cri fameux : « Le cléricalisme,
voilà l'ennemi ! » -
En réalité, il faut Ibien, reconnaître
qu'il y a 'quelque chose de changé erj.
France. Les hommes d'ordre se grou-
pent entre eux, d'un côté, sans dis-
tinctilon d'étiquette, pendant que l'arT
mée du désordite se concentre en fam
Et voilà comment. il se trouve
rante ou cinquante ans d'activité
chrétienne et anti-maçonnique, anti-
révolutionnaipe, anti-satanique, de
deux vaillants pontifes, constituent
-des « liïtres exceptionnels » à une ré-
compense chrique.
Quelle leçon humiliante pour la li-
tarc-pensée, si elle savait la voir et la
comprendre ! 4Iouis VERDIER.
Notre Courrier
Pour que ie « Semeur » tienne. De-
puis les derniers dons que nous avons en-
vegistrés, nous avons reçu de plusieurs
abonnés deux sommes de 600 francs, une
de 200 francs, trois de 400 francs, une de
50trancs, deux de 25 francs, deux de 2J fr.
•Merci et reconnaissance à ces amis très
dévoués du el Semeur » qui comprennent
la 'nooessité de l'œuvre qu'il poursuit
.malgré toutes les difficultés de - l'heure
présente, bt qu'il a su maintenir pendant
les longues années de guerre, malgré aus-
si, pourquoi ne pas d'avouer, l'indifférence
de trop nombreux catholiques.
Puisse leur exemple nous amener d'au-
tres concours. Comme nous le disions dane
notre appel précédent, nos besoins sont
Immenses. Il'fau-t au « Semeur » Je renou-
vellement de sa provision de grains sans
lesquels tivraie ne peut être étouffée sous
de nombreux érois.
LES ABUS DE LA VIE CHÈRE
Lo tricot du Procureur
M. le Procureur de da République
d'une sous-préfeoture de la Nièvre,
entrait, naguère, dans un magasin et
demandait un tricot. Coût : 21 francs.
Ce prix lui paraissait exagéré; il sor-
tit sa/ns 'l'acheter. Mais l'idée lui prit,
en traversant la place, de regarder à
1 étalage d'un marchand forain, venu
à l'occasion de la foire locale. Un tri-
cot semlbla-ble a celui du magasin y
était coté 11 fmncs. Il l'achète, puis il
retourne chez le premier marchand,
décline ses titre et qualité, et exige
qu'on lui 'présente la facture des fa-
bricants. Le tricot qu'on avait voulu
lui vendre 21 francs, avait été payé
par -le négociant, 7 ibanos.
Le procureur, justement indigné,
poursuivit d'indélioot mercanti pour
gafn illicite. Très bien 1
Le geste de ce procureur devrait
être imité. Il n'y a plus de conscience
chez beaucoup de commerçants. L'ex-
ploitatâKMi audacieuse du client leur
çewiblè 'naturelle- Ces temps derniers,
un gros brasseur d'affaires disait cy-
niquement « Par le temps qui court,
l'homme débrouillard doit faire for-
tune en quelques années !!! »
1 ; Autant vaudrait faire d'apologie du
vol et des voleurs.
Dans une mercerie d'Alger
, - Une dame à une demoiselle de
magasin :
• iMademoiiselile, je voudra's une épin-
gle à chapeau.
De suite, madame. La j ovine fille
prend un paquet sur lequel était ins-
crit : 75 centimes,
La patronne venant auprès de sa
commise, lui dit à l'oreille : 1 tir. 25.
La commise. - C'est lfr. 25.
L'acheteusa qui avait vu le prix
marqué et entendu la trop avide com-
merçante, choisit une épingle, con-
solide son chapeau, dépose a la caisse
75 centimes et salue en souriant.
Comité de Secours du Département
d'Alger aux Réfugiés Belges'
et Français
Les membres soussignés des Bureaux
du Comité ont enfin la satisfaction de
faire connaître aux .nombreux Algériens
qui ont répondu à leur appel que 'le re-
liquat des sommes souscrites, soit :
22.801 -fr. 60, vient d'être adressé au pro-
fit des régions dévastées à MM. Carrez
et Wallon, vice-présidents dé Comité gé-
néral des Réfugiés Français, 14, rue Bos-
snl'.t. à Paris.
Lis profitent de la dissolution du Co-
mité pour renouvel or à leurs généreux
donateurs l'expression de leur plus vive
reconnaissance. r
, Les Présidents :
l')" LAPIN, POIRSON.
- Les Secrétaires :
'JOUVE, OHAUZY.
Les Trésoriers :
Alexis CUVELLtRR, F AU RE.
Nouvelles Brèves
M. rMUlrnnd a renouvelé à >M. Mori-
naud, député de Constantine, sa promesse
de venir visiter l'Algérie au printemps
prochain.
–"Lo projet du budget de 1922, déposé
sur ile bureau de In Ch-amibro des Députés,
porte à 20 millions ila contribution de l'Al-
gérie aux dépenses militaires de ]a",Mé.ro-'
po-le au lieu de 12 mMlions en 1921. M. Mo-
rinaud estime que cette charge est beau-
coup trop lourde pour not.re colonie qu'elle
met en grave danger. n invite les Déléga-
tions Financières à s'en préoccuper sans
retard et à appuyer par une étude appro-
fondie de la question les protestations de
la représentation parlementaire.
Aujourd'hui, jeudi 11 novembre, fête
du cinquantenaire de la fondation de a
République, et deuxième anniversaire de
l'armistice qui a mis fin à la guerre de
1914, par la victoire de la France. La
Chairobre et de Sénat, rentrés de vacances,
ont adopté, lundi, le projet de loi tendant
à rondre les honneurs du Panthéon à un
poilu anonyme de la grande guerre, en
même temps qu'y sera déposé le cœur de
Gambetta.
L'élection du candidat républicain,
M. Harding, à la Présidence de la Répu-
blique des Etats-Unis, contre de candidat
démocrate, -marque da fin de la politique
Wilsonienne et la «mort de la Société des
Nations. M. Harding est un ami de la
Franco qu'il soutiendra contre Jes ambi-
tions de l'Angleterre.
Considérez comme fausse la dé.péche
allemande présentant la situation du gé-
néral russe Wrangel comoroc dése^érée.
Faux également un rapport pessimiste de
M", de Martel, notre représentant auprès
du généra.1 Celui-oi s'est replié sur une
ligne stratégique infranchissable, en at-
tendant lo secours que la France lui en-
voie. Les armées bolcheivistes essaient
d'attaquer; malgré leur supéririté numé-
rique, elles sont rupousséo-s avec de gros-
ses portes.
CATHÉPRflLE_ PALQER
Messe des Hommes (7 novembre 1920).
Allocution de Mgr l'Archevêque
Les catholiques d'Alger venus en très
grand nombre à la cathédrale pour la ré-
ouverture de la Messo des Hommes, ont
eu le pénible déception rapprendre que,
pur ordre des médecins, ')lgJ' Bollon ne
pourrait pdus, nioinciiLanéniout du moins,
remonter d'ans cette chaire qu'il avait il-
lustrée par quinze tannées d'admirable
prédication.
S. G. ,Mgl' l'archovôquo avait tenu à fai-
re part, eu personne, de ce douloureux
événement à l'auditoire, en donnant lec-
ture de Ja lettre par ,laquelle iMgr Bollon
résignait ses fonctions d'archiprôtre de la
Cathédratle et do doyen du Chapitre,
Le premier Pasteur du diocèse, visible-
ment ému, ox.prima, au nom de tous, les
vœux les .plus ardents pour qu'une santé
si chère se rétablisse bientôt et quo l'on
ait la joie très grande de voir réminent,
conférencier reparaître dans sa chaire.
Il no faut pas,a ajouté .Monseigncul', que
la retraite du fondateur de la Messe des
Hommes 80nne le glas de cette œuvre ma-
gnifique. L'institution est trop utile pour
que nous lIa laissions périr.C'est .grn.cü a
elle qu'il a été donné aux catholiques d'Al-
ger do former un hloc, de constituer une
force qui a obligé îles adversaires à comp-
ter aivec eux. Grande serait la joie do nos
ennemis, à cetto heure, s'ils pouvaient
croiro qu'une telle foreo est annulée à
jamais 1
D'autre part, les prédications qui atti-
raient tant d'auditeurs au pied de cette
chaire ont éclairé bien des intelligences
sur les vérités de la foi; elles ont échauf-
fé bien des cœurs qu'elles ont rapprochés
de Dieu, fortifié bion des volontés qu'elles
ont armées pour les luttes de la \'ie,A cau-
se de ces heureux résultats, une telle œu-
vre doiL durer, et il faut que les catholi-
ques s'entendent pour la maintenir.
Au surplus, pour de vrais croyants, ce
n'est pas l'a parole d'un homme que l'on
vient chercher dans le temple catholique;
c'est celle de Dieu même 1 Qu'elle ait pour
organe - .l'alp()l.l" Saint Paul ou l'apôtre
Saint Jean, Bossuet ou '!c Curé d'Ars, elle
prérise .la môme doctrine et distribue lo
môme enseignement. Au-dessus de l'hom-
me, i-1 y a Dieu; au-dessus de l'éloquence,
il y a la vertu du sacrifice divin qui s'of-
fre à l'autel par do ministère du célébrant.
Que les 'hommes catholiques d'Alger son-
gent au -prix infini du sacrifice de la Sainte
Messe, qu'ils s'unissent au prôtre do Jé-
sus-Christ immolant la Victime sans ta-
che, en expiation des péchés du monde,
et ils îPb .feront nulle difficulté do venir
régulièrement prier en commun, chanter
en commun et d'un seul cœur, tout en
écoutant la voix, éloquente ou non, qui
leur enseignera les vérités de la Religion,
toujours imparfaitement connues et ap-
profondies.
Quelques années avant la guerre,Monsei-
gneur se trouvant à Sedan eut la pieuse
Curiosité d'assister un dimanche, à 'la LMos-
se des Hommes, qui existe dans celte viille.
Ce. qui le frappa le plus, ce fut la tenue
très édifiante de ces centaines d'hommes,
tous debout, pendant l'élévation, chantant
avec ensemble, et récitant le Pater en
TrVfme temps que le Prôtre le disait à l'au-
tel. Tel est, d'exemple à suivre, dit, S'a
Grandeur, et nous espérons que nos hom-
mes catholiques voudront s'y conformer
de grand cmiir, sous la direction de M. le
Chanoine Dauzon, vicaire général, direc-
teur des Œuvres diocésaines, désormais
chargé de l'administration de la Cathé-
drale. G.
Sujet de la Conférence du 14 novembre:
« Le CuUo des 'Morts dans la primitive
Eglise d'après les découvertes archéolo-
giques : 1° Les funérailles. Parallèle entre
les funérailles païennes et les funérailles
chrétiennes.
= = = = S = a E !'
ALGER
Au Conseil Général. Le Conseil a voté
un emprunt de 30 millions. Cet emprunt
doit permettre au département de faire
face aux dépenses supplémentaires, nées
de 'la guerre, que nécessite l'achèvement
du deuxième réseau des voies ferrées cou-
cédps ou rotrocédées à la Société des
C F. P. A.; il 4Miglobe da somme d'un mil-
lion affectée aux œuvres de guerre. Sa
lealisation sera operée en six tranches
semestrielles, du 25 août 1921 au 25 fé-
vrier 1924.
- Le Conseil a adopté et renvoyé aux
Délégations Financières un vœu de M.
Billict ainsi formulé :
« Le Conseil Général demande à ce que
t'Administrntiun soumette aux Assemblées
compétentes lo moyen de ramener à vingt
sous lo prix du pain, soit en frappant à la
sortie dey produits qui vont en grande
partie à 1 étranger, soit en créant une
caisse de prévoyance alimentée par les
excédents de la caisse de résenve et par
le supplément du produit des taxations
des exportations nécessaires pour couvrir
1 emprunt motivé par le pain à vingt sous.
« Signé: BILLIET. 1)
Nominations ecclésiastiques. Par dé-
de Monseigneur J'archevéquc en date du
4 novembre 1920 :
M. l'abbé Vial, Pro-Curé de la Cathédra-
le, est nommé curé et vicaire forain (J.e
Blida.
M. l'abbé Casllra, Pro-Curé de Sainte-
Croix, est nommé curé d'AiTreviMe, en
remplacement do M. labbé Blanc qui ob-
tient un. congé pour raisons de santé.
M. il'abbé Salles, curé de Staouéli, est
mis ù la disposition de M. l'Administrateur
de la Cat'hédralo pour Ja Direction des
Patronages de la paroisse.
M' J'Abbé Bonnel, curé de Mahedma, est
nommé curé de Staouéli.
'M. l'ahbé Streicher, curé de Bourkika,
est nommé vicaire à la Cathédrale.
L'Adoration perpétuelle à N.-D. d'Afri-
que. L'Adoration perpétuel'!o du T.-S.
Sacrement va Mre instituée dans la Basi-
lique. Eûlc sera assurée régulièrement tous
les jours de 13 heures à 16 h. 30, par les
Franciscaines Missionnaires de Marie, ar-
rivées do Bretagne,
A cotte heure, la Bénédiction du Saint-
Sacrement, "a (laquelle Mgr l'archevêque
ne ilnute pas que de nombreux pèlerins se-
ront heureux d'assister.
Monseignenr l'Archevêque, voulant en-
tourer cette nouvelle fondation de l'éclat
qu'elle mérite, invite tous les fidè-
les d'Alger à sc rendre, dimanche pro-
chain, l i novembre, soit à la anesse de 8
heures, qu'iil célébrera lui-même, et où
sera exposé le T.-S. Sacrement, soit aux
Vôtres solennelles qui y seront chantées,
à 3 heures. Monseigneur l'Archevêque y
prononcera une importante allocution.
Les chants seront assurés par les élèves
du Séminaire.
Les Vêpres seront supprimées, dans
toutes les paroisses.
IViduum eu l'honneur lie. la Bienheu-
reuse Louise de Marillac. Un Triduum
solennel en l'honneur do la Bienheureuse,
Louis de. >MariHac, fondatrice, avec Saint
V.iiu'ont de, Paul, des Filles de la Charité
fil des Dames d1. Charité, sera célébré dans
la Cathédrale. d'Alger, les 19, 20 et 21 no-
vembre.
Les fêtes du Triduum célébrées à la Ca-
thédrale seront rehaussées par ia présen-
ilt, Constanti-
no et d'Ilippone.
A celte solennité seront associées les
quatre Bienheureuses Filles do la Charité
d'Arras, mises à mort on haine de ]a foi
en 1794.
Voici le programme des fôtes de ce Tri-
duum :
Vendredi 19 noyrmhre. - A 7 heures :
Messe do communion, Allocution par S.G.
Mgr Bessière, Evêque de Consf.anf.in-e et
d'Hippone.
Le soir, à 5 h. et demie. : Panégyrique
par iM. Oaste.1, Missionnaire diocésain, Sa-
lut ollpnlwl donné par Mgr Teissier, Ca-
mérier secret de Sa Sainteté, Vicaire gé-
néral.
Les chants seront exécutés par h-s En-
fants de Marie de. la paroisse St-Joseph.
Samedi 20 novembre. A 7 heures :
Messo de communion. Allocution par M.
Frasse, Directeur des Filles de Ila Charité.
Le soir, à 5 h. et demie, : Panégyrique
par S. G. If'gr Bessière. Salut sohvnnel
donné par LMgr "RQUon, Prélat de la 'Maison
de Sa Sainteté.
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