Titre : Bulletin meusien : organe du Groupement fraternel des réfugiés et évacués meusiens
Auteur : Comité des évacués et réfugiés meusiens. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Verdun)
Date d'édition : 1930-11-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32731042n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 novembre 1930 29 novembre 1930
Description : 1930/11/29 (N807). 1930/11/29 (N807).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG55 Collection numérique : BIPFPIG55
Description : Collection numérique : Fonds régional : Lorraine Collection numérique : Fonds régional : Lorraine
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-93631
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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MCNTMEDY
A prix la jarretière !
Pendant le repas du lendemain
de la noce, vers quatre heures de
relevée, au moment précis ou les
servants apportaient d'immenses
aalettes à cerises de conserve et
quelques superbes gâteaux mollets,
dorés à point, un grand cri d épou-
vante, dominant soudain la joyeuse
rumeur des conversations, fit sur-
sauter tous les convives !.
Le Totor, un des garçons d'hon-
neur, s'était coulevine, sans être vu,
dans la salle des mariés. Alors que
les deux tourtereaux, amoureuse-
ment, roucoulaient en attendant le
dessert, indifférents à ce qui se pas-
sait dans la salle, notre bougre d
Totor avait glissé une main preste
jusqu'à la jarretière de la Fifine qui,
aucunement, ne s'attendait à cette.
attaque brusquée 1 1
Mais, déjà, le Totor s'était redres-
sé, montrant à tous un long ruban
rose, cependant que les mains, à la
ronde, claquaient avec force I
Pour se conformer à une moult
vieille coutume de chez nous, la
Fifine fit glisser son alliance le long
du - ruban mis - ensuite aux enchères.
A prix la jarretière de la ma-
riée ! cria le garçon d'honneur.
Rapidement les mises se succé-
daient.
A dix sous 1. A quinze 1.
.1 vingt !. A trente !.
Adjugé 1.
Et le Totor, muni de- ciseaux, cou-
pait un petit bout du ruban et le
remettait à l'acquéreur. La mère
Bertrand et la Flavie Husson, qui
étaient un peu jalouses l'une de
l'autre, ne voulaient point. cesser
le feu 1. Dés que la première lançait
une mise, la seconde « montait »
aUlSiMt. à la haute joie de la ga-
lerie !.
Chaque famille invitée tint à pos-
séder, au moins, une parcelle de
la jarretière de la mariée.
Enfin, le dernier bout de ruban
est adjugé !.
Une somme assez rondelette fut
réunie et aussitôt offerte à la ma-
riée qui remercia d'un timide sou-
Le bougre d'Médé Brfllot, boute-
en-train de cette gaillarde noce rus-
tique, ne manqua pas une si belle
occasion de placer ce mot :
Hé !. Bâtisse !. Avec cette
poignée-là, t'vas au moins comman-
der un héritier à la fabrique, pas
pu tard que tantôt ?.
Le Paysan Sibérien.
Bal des Catherlnettes
.Nos Catherinrtt.rs ont, cette année,
donné leur bal en semaine puisque la
Salle des Fêtes sera prise samedi et
dimanche par les Anciens Combattants
pour leur séance cinématographique.
Malgré cela, il y avait foule, le 25
dU suir, au mu lies oamenneues.
Les" pépères" étaient également
nombreux et essayaient de se repor-
ter quelque vingt ou trente années en
arrière, mais hélas !.
Ce. n'est qu'à l'aube que nos jeunes
Catherinettes et jeunes gens réinté-
grèrent à regret, qui le domicile pa-
ternel, qui sa garçonnière.
Noces d'or
Samedi dernier, les époux Constant-
Migeon ont. célébré leurs noces d'or
entourés de leurs enfants et petits-
enfants.
Après une messe chantée en leur
honneur en l'église de la Ville-Basse,
un banquet réunissait toute la famille
au restaurant Corneroute.
A 16 heures, M. Roussel, maire, en-
touré du Conseil Municipal, recevait
dans la grande salle de la mairie les
époux Constant et leurs invités.
Après avoir félicité les jubilaires et
rappelé les étapes d'une vie bien rem-
plie, il leur a offert une coupe de
champagne et a remis à Mme Cons-
tant un joli bouquet.
Rappelons que les époux Constant
ont eu cinq enfants, un est décédé
il y a quelques années des suites des
blessures qu'il avait contractées à la
guerre.
M. Constant est titulaire de la mé-
daille des Sapeurs-Pompiers et des
médailles de la musique dont il a fait
partie pendant de longues années.
Nous adressons aux deux vénérables
jubilaires nos meilleurs vœux de
longue vie et souhaitons de les voir
célébrer leurs noces de diamant.
La Grande Parade
C'est aujourd'hui samedi 29 et di-
manche 30, en soirée, que les Anciens
Combattants présenteront à la Salle
des Fêtes le célèbre tllm : La Grande
Parade.
Les différentes scènes de ce film
feront tressaillir d'enthousiasme les
spectateurs, qui ne manqueront pas de
venir nombreux admirer cette belle
projection qui a le charme d'un roman
d'amour.
BOULIGNY
Remise de Légion d'Honneur
La croix de chevalier de la Légion
d'Honneur sera officiellement remise
rtf.m.in iiimanHie 30 Novembre, à
--.,.-----.-.- - - - -
l'Hôtel de Ville, à M. G. Dufermont,
chef-comptable aux mines d'Amer-
mont-Dommary, ancien maire de la
ville.
Rappelons que cette distribution lui
a été décernée au litre des régions li-
bérées.
STENAY
Réunion du Conseil Municipal
du 8 Novembre 1930 1
Le conseil municipal de Stenay s'est
réuni le 8 Novembre 1930.
Le conseil prend connaissance :
D'un accusé de réception avec remer-
ciements de l'office départemental des
mutilés de la Meuse ;
D'une circulaire du Préfet au sujet
du tarif des honoraires des sages-fem-
mes :
D'un accusé de réception avec remer-
ciements de l'office régional d'enseigne-
ment cinématographique ;
D'une communication du Préfet au
sujet du statut du personnel commu-
nal ;
D'une dépêche ministérielle relative
à une demande de subvention de l'Etat
pour le terrain des sports ;
D'une lettre du Préfet au sujet de
l'organisation d'une fête de l'arbre ;
D'une lettre de l'Est Electrique, an-
nonçant l'exécution prochaine du bran-
chement des jardins et du barrage ;
Du testament de Mlle Malot qui ins-
titue l'Hôpital de Stenay comme, son
légataire ;
D'une communication des héritiers
Sauce.
Le conseil, après délibération et dis-
cussion, règle ensuite les affaires ci-
après :
1° Vote, à la demande du Préfet, une
somme de 300 francs pour secours à
d'anciens agents forestiers retraités avec
une pension insuffisante ;
2° Emet un avis favorable à la pro-
position de fixation du nouveau traite-
ment du Receveur Municipal ;
3° Aprouve la proposition du maire
pour l'aménagement d'une nouvelle
salle de classe à l'école maternelle ;
4° Décide de faire procéder à l'ins-
tallation du chauffage central à l'école
maternelle ; .t. -----u__u -.<
5° Rejette, faute de ressources né-
cessaires, 'la proposition de création d'un
terrain d'aviation à Stenay formulée par
le Comité Français de propagande aéro-
nautique ;
6° Accepte la proposition du maire
au sujet de l'acquisition de plaques In-
dicatrices de rue, et décide que les mai-
sons devront être numérotées par leurs
propriétaires avec des plaques d'un type
déterminé ; -
7° Approuve le cahier des charges
pour l'adjudication du service des pom-
pes funèbres ;
8° Décide l'acquisition de boites en
fer blanc pour l'école maternelle ;
9° Accepte, sous certaines réserves, le
projet de décret pour la modification des
droits de stationnement sur le port ;
10° Autorise, en raison de leur carac-
tère historique, le maintien des arcades
situées à l'extrémité de la Place Ray-
mond Poincaré ;
11° Arrête les comptes de la coopé-
rative des mairies-écoles en ce qui con-
cerne les travaux intéressant la ville
de Stenay ;
12° Approuve le projet de construc-
tion du lavoir Millot, et décide de pro-
céder à l'adjudication dans le plus court
délai possible ;
130 Renvoie, pour complément d'étu-
des, la question des habitations à bon
marché pour militaires, à une séance
ultérieure ;
14° Autorise le maire à faire pro-
céder à l'établissement d'une clôture
autour du captage des sources de Se-
rinval avec imputation de la dépense
sur les dommages de guerre acquis par
la vuie ;
150 Donne tous pouvoirs au maire
pour signer les marchés préparés par
e service vicinal pour la fourniture de
matériaux durs destinés à la réfection
du chemin V. O. n. 4 ;
16° Décide l'acquisition d'une chau-
dière à eau chaude pour l'abattoir et
de tables pour l'école des garçons ;
17° Décide de modifier, à partir du
1er Janvier 1931, les tarifs de livraison
de l'eau potable pour les mettre plus
en concordance avec les prix actuels des
matières et de la main-d'œuvre, la ville
se trouvant en déficit en ce qui concerne
ce service ; i
18° Autorise le prolongement de la
conduite d'eau de la rue Porte de Fran-
ce vers l'avenue de la Gare : la dépense
étant imputée sur les dommages de
guerre acquis par la ville ;
19° Demande l'exonération des taxes
d'Etat sur le contrat d'acquisition du
terrain des sports ;
20° Nomme une commission spéciale
composée du maire, de MM. Emile Pier-
rot, Lévy et Pèthe, pour examiner les
réparations et améliorations à apporter
à l'abattoir ;
21° Autorise l'acquisition sur les
dommages mobiliers de l'église d'une
garniture de chandeliers en remplace-
ment de ceux enlevés par les alle-
mands ;
22° Désigne le maire et le 2e adjoint
comme délégués au Conseil de disci-
pline des agents communaux ; M. Bou-
Ihaut pour faire partie de la commission
de révision des listes électorales et MM.
Pleutin et Semence pour faire partie de
la commission chargée d'examiner les
réparations;
23° Décide de donner à la Rue Neuve
le nom du Docteur Sauce.
La séance est levée à 1 h. 30.
Acte de probité
M. Roger Cousin, rue de la Citadelle,
à Stenay, de passage à Montmédy, a
trouvé un superbe collier or et platine
avec Initiales et date anniversaire. Il
serait heureux de pouvoir le rendre à
sa légitime propriétaire.
En défaut
MM. Fourson, de Beaufort et Moris,
de Luzy, qui circulaient en motocyclette
sans être munis du feu rouge arrière,
se sont vus gratifier d'une contravention
ainsi que M. Renato Zunatto qui circu-
lait en bicyclette sur le cllemm de ha-
lage.
Des coups
Plainte a été déposée à la gendar-
merie par M. Laurent Gène, manœu-
vre à Stenay, pour coups et blessures,
contre le nommé Ignacio Kumacha,
demeurant au même lieu. Ce dernier,
furieux des observations quiAlui
étaient faites par Gène, frappa cwîui-
ci avec une barre de fer, lui occasion-
nant une blessure à la tête de 5 à 6
centimètres de longueur.
La gendarmerie a procédé à une en-
quête.
matinée récréative
Elle a eu lieu le dimanche 16 No-
vembre, à 15 heures, dans la grande
salle des fêtes, sous la présidence de
M. Eugène Martinot, maire, organisée
par les élèves et anciennes élèves de
l'Ecole des Filles, au profit de leur coo-
pérative scolaire. Mlle Adrienne Colson,
directrice de l'Ecole des Filles et du
Cours complémentaire, en était la char-
mante animatrice.
Au cours de cette séance récréative,
une distribution de prix a eu lieu aux
élèves des écoles publiques de garçons
et de filles de Stenay ayant obtenu le
brevet élémentaire et le certificat d'étu-
des primaires en 1930, ainsi qu'aux jeu-
nes filles reçues au concours d'enseigne-
ment post-scolaire.
La salle était comble. A 15 heures,
après un chœur « Marche Lorraine »
lia I finie Ciniu «un 1aB
-.V., vuuuv, po.1 IVUK3 ICO
élèves, le rideau se leva sur « La Ronde
de la Mariée », chants et évolutions ;
puis « Le petit Chemin de Fer » de
Zimmerman, chanté par les petites Ma-
thieu et Henrion avec beaucoup de gen-
tillesse. Ensuite « Le Souper Blanc »,
acte d'Edmond Rostand, interprété par
Mlles Lucette Gérault, Rolande Parmen-
tier, Anne-Marie Gorrex .et Espérance
Fassi. Au piano, Mlles Lucette Gérault
et Suzanne Stévenot jouèrent : Poète et
Paysan ». de Suppé, et « Aimons-
nous ! », valse, de Ch. Albert et furent
très applaudies. Le premier acte des
« Romanesques d edmond Rostand.
fut ensuite donné et cet acte, ainsi
que celui du « Souper Blanc » fut très
bien joué et longuement applaudi.
Ensuite, sur la scene éblouissante, les
petites mimèrent « Le Bal des Fleurs »
de Mendelshon, avec beaucoup de grâce,
puis exécutèrent des mouvements
rythmiques, avec des effets de lumière
variés, d'une façon parfaite et fort ap-
préciée. Parmi les exécutantes, on re-
connaissait Mlles Andrée Weil, Jeanne
Balon et Solange Jacob de Mouzay.
M. Chariot, conseiller général et dé-
légué cantonal, prononça un discours
qui fut chaleureusement applaudi et
dans lequel il rendait un nommage,
sincèrement mérité, à Mlle Colson.
Pour elle, dit-il, la carrière d'ins-
titutrice n'est pas un métier, mais une
vocation. Aussi ne se contente-t-elle pas
d'apporter à ses cours un travail loyal
qui suffirait à son devoir professionnel :
elle entend que les enfants confiés à ses
soins comprennent et retiennent.
« Pour atteindre ce but, aucun re-
cueil ne la rebute, et elle y utilise les
ressources d'une intelligence qui peut
s'assouplir à l'infini pour arriver a la
portée des capacités intellectuelles ».
Nous sommes heureux de savoir com-
bien sont vraies et profondément justes
ces paroles qui témoignent de l'effort
d'une femme, et nous ne voudrions pas
clore cet article sans dire bien sincè-
rement aux jeunes artistes qui ont si
bien su nous charmer par leur talent
qui, pour n'être que naissant, n'en est
pas moins prometteur, et surtout & Mue
Adrienne Colson, animatrice aimable et
organisatrice infatigable de ce spectacle
si frais et de si fine qualité : merci,
merci de tout cœur I
, M. S.
Dans l'Arrondissement
BRIEULLES-SUR-MEU8E. Trois
arrestations. Les trois étrangers
Tracanelli, Sebben et Spranglewski
vont être arrêtés pour agression à
main armée, coups et blessures et vol
commis sur la personne de M. Julien
Rémy, cultivateur à Thierville.
Cette scène se passait vers 21 heu-
res, près de la gare de Brieulles, au
moment où M. Rémy se disposait à
prendre le train qui devait le ramener
à Verdun.
DOMMARY-BARONCOURT. Vol.
- Le nommé Jean Suplich, mineur à
Dommary-Baroncourt, a soustrait, au
préjudice de l'entreprise France, La-
nard et Bichaton, des planches qui se
trouvaient sur le chantier où il tra-
vaille.
Le préjudice causé est évalué à 70
francs. Plainte a été déposée à la gen-
darmerie.
DUN-SUR-MEU8E. Un vol. -
Mme Hamm, de Lion-devant-Dun, qui
avait des achats à faire dans un ma-
gasin, avait laissé sa bicyclette ap-
puyée au trottoir. Après le guidon se
trouvait attaché un paquet renfermant
un manteau de femme, d'une valeur
de 150 francs.
A sa sortie du magasin, Mme Hamm
s'aperçut avec stupéfaction de la dis-
parition du paquet.
Sa seule ressource fut de porter
plainte contre inconnu à la gendarme-
rie.
INOR. Des cambrioleurs.
Le 18 Novembre, M. le curé d'Inor s'est
aperçu que des cambrioleurs avaient
fracturé trois troncs de l'église.
Plainte a été déposée contre inconnu
et la gendarmerie procède à une en-
quête pour découvrir le ou les coupa-
bles.
ECUREY. La Sainte-Cécile. -
Dimanche dernier, la fanfare de la
commune, la « Vigneronne n, a fêté
la patronne de la belle harmonie, Ste-
Cécile.
Après avoir rehaussé la messe de
11 heures de quelques morceaux de
choix, sous la direction de son chef,
M. G. Capart, ce fut dans l'après-
midi, avec le concours apprécié de
quelques amis de Damvillers, une pe-
tite séance théâtrale rie saine traité
et de fort bon ton où se révélèrent et
se firent chaleureusement applaudir
des artistes recrutés dans le groupe
même.
Enfin, le soir, banquet fraternel réu-
nissant au restaurant Duvernier, sous
la présidence du vénérable M. Wille-
min (84 ans) et de M. A. Henry,.mai-
re, avec la présence de M. l'abbé Si-
mon, curé d'Ecurey, de l'adjoint et des
membres du bureau, une cinquantaine
de joyeux convives dans une remar-
quable union.
Menu choisi, agrémenté de toasts
aimables et de chansons aussi agréa-
bles que variées.
On dit que les permissions de mi-
nuit signées par les épouses ont été,
pour un bon nombre, largement dépas-
sées.
Pourquoi pas ? Des heures de bon-
ne entente comme celles-la sont si
hiftn faites nmir la hnnnp. marr.he
jjicia .lQ.JL¡1;:,! yuui i et isuimt; umiuiic
d'une commune et contribuent si heu-
reusement à son bon renom, qu'on les
écourte comme à regret.
HALLES. Des coups. M. Al-
bert Choisy, menuisier, a porté plainte
pour coups contre les frères Jullion
et le nommé Jean Collet qui le frap-
pèrent sauvagement au café Lamou-
reux.
MOUZAY. Dissolution de la So-
ciété Coopérative. Lors de la dis-
solution de la Société coopérative de
Mouzay, qui a eu lieu le 20 Novembre
courant, la répartition du fonds com-
mun a été faite de la façon suivante :
Pour achat et entretien du matériel
d'incendie : 10.000 francs ;
Bureau de bienfaisance : 1.500 frs;
Caisse des écoles : 1.000 francs ;
Consultation des nourrissons : 1.500
francs ;
Société de Secours Mutuels : 2.000
irancs ;
Dispensaire d'hygiène anti-tubercu-
leux (Section de Stenay) : 4.000 francs.
MOUZAY. Journée du 11 No-
vembre. La journée du 12e an-
niversaire de la Victoire permit, une
fois de plus, à Mouzay, de rendre un
hommage mérité et respectueux à ses
morts de la grande guerre.
A 15 heures, il y eut une réunion
des A. C. à la maicie, puis un cortège
se forma, drapeau et clairons du 91*
R. I. (si complaisamment prêtés par
M. le Commandant d'Armes de Stenay)
suivi de la foule qui se dirigea vers
le monument aux Morts. Là, M. Léon
Jacob, président de l'Amicale des An-
ciens Combattants de Mouzay. pronon-
ça, d'une voix forte, un très beau dis-
cours, duquel nous donnons quelques
extraits :
« Mesdames,
« Messieurs,
« Chers camarades,
« Comme d'usage et selon notre
(\œur, nous n'avons pas voulu fêter
cet anniversaire sans venir nous incli-
ner devant ce monument qui nous rap-
pelle le dévouement et le sacrifice de
nos vaillants camarades morts pour la
Patrie.
Nous ne pouvons, nous ne devons
pas les oublier.
« Vous m'égargnerez, chers amis,
de retracer ici les péripéties de l'hor-
rible guerre qui prit fin il y a douze
ans après avoir duré si longtemps.
« Guerre continentale et affreuse
« Le monde entier ébranlé. Des mil-
lions d'hommes précipités les uns
contre les autres, contraints à s'en-
tretuer.
« Villes incendiées, villages rasés ;
l'œuvre de haine ou d'orgueil de
grands criminels.
« L'obus anonyme éventre une égli-
se, un vendredi saint, à l'heure où
celui qui avait prêché l'amour, il y a
vingt siècles, succombait une fois de
plus.
.« Des enfants et des vieillards, des
malades et des blessés voient leur re-
fuge violé par une barbarie qui ne con-
naît plus de frontières.
« Des cris, des plaintes, l'épouvante
partout et, pour compléter ce tableau
d'horreur, le sifflement des obus in-
cessant, continuel, portant l'incendie
et la ruine où la mort fatiguée se re-
fuse d'agir.
» En proie au vertige de tuer, on
tue, on tue
« L'horreur et la honte se couvrent
d'un manteau de gloire.
« La voix des sages s'est tue et, au
fond de tous les sanctuaires du monde,
les dieux que l'homme se donna, con-
templent avec stupeur ce chaos de
mort, désespérant défi à l'humanité. 1
« Partout, et surtout dans nos ré-
gions. à Mouzay comme dans les villes
et villages occupés, les parents, les
épouses, les enfants de ceux que la
mobilisation a appelés, vivent dans les
plus cruelles angoisses et attendent
anxieusement le terme de l'ignominie.
« L'Armistice du 11 Novembre 1918
met une fin à ce terrible cauchemar.
La paix vient, touchant le fond des
abîmes du mal. Mais, des millions
de morts attestent la bêtise humaine.
Pourtant, ceux qui ont échappé au
carnage retrouvent les êtres chers,
heureux de reprendre leur place au
foyer., qu'ils soient sortis de la tour-
mente sains et saufs, mutilés ou ma-
lades.
« Hélas d'autres n'ont pu goûter
ces joies : ils ont été fauchés à l'âge
où toutes les espérances leur étaient
permises, laissant dans le deuil et la
désolation ceux qui les aimaient.
« Ils sont morts en martyrs ; pen-
sons à leur sacrifice. -
« Recueillons-nous un instant en
songeant combien le sort leur fut
cruel Il.
Là, une minute de recueillement fut
observée ; les clairons du 91* sonnè-
rent Aux Champs et une superbe gerbe
de fleurs, offerte par M. Paul Sou-
dant, fut déposée au pied du monu-
ment. Puis M. Léon Jacob acheva son
allocution au milieu d'un silence im-
pressionnant :
« Oui, chers morts, anciens frères
d'armes, en déposant ces fleurs au bas
de ce granit ou sont gravés vos noms,
nous vous renouvelons l'assurance
que votre souvenir restera impérissa-
ble en nos cœurs.
« Et nous, mes ohers amis, formons
des vœux pour la réalisation d'Une
paix durable. La paix ! Combien ce
mot renferme d'espoirs ! Vaincre l'es-
prit de guerre, tel devrait être le mot
d'ordre de l'humanité.
« Nous avons des hommes qui tra-
vaillent au maintien de la paix et cher-
chent à supprimer le retour de pa-
reils cataclysmes ; admirons-les, ho-
norons-les, sachons qu'ils veulent que
les peuples répudient t'orgueil barbaré
de la guerre «n empruntante à notre
belle devise républicaine ces mots si
doux ; Liberté, Fraternité ».
Les clairons résonnèrent, le cor-
tège se reforma pour monter vers la
mairie où eut lieu la remise du dra-
peau, puis un vin d'honneur fut offert
au Café Pourradier. Là, une franche
gaieté et une bonne camaraderie ne
cessèrent de régner, et à ce point que,
conquis par l'atmosphère, M. Aimé
Martinet, maire de Mouzay, et M. Eu-
srène Lea-rand, secrétaire de mairie,
gCliC AJCgiaiiu, V .-. --,
y allèrent de leur petite chanson. On
pense si les bravos ne leur furent pas
ménagés I
A 18 heures, un banquet bien servi
réunit à nouveau les Anciens Combat-
tants au Café Schmith, et un grand
bal, qui dura jusque fort tard dans
la nuit, clôtura cette belle journée du
11 Novembre, douzième anniversaire
du jour de la Victoire !
MUZERAY. Chez les A. C. -
La Section des A. C. vient d'être orga-
nisée. M* Durruty, président des A.
C. de Montmédy, avait bien voulu ve-
nir présider la journée du 23 Novem-
bre, et apporter le salut de la Fédé-
ration Meusienne aux nouveaux cama-
rades adhérents.
Le matin, à la mairie, remise du
drapeau, et à l'église, bénédiction so-
lennelle de ce drapeau. M. l'abbé Pe-
tit, curé de Rouvres, à l'issue de la
messe, prononça le discours de cir-
constance, apprécié et goûté par toute
l'assistance. ,
Tous les A. C., réunis'd'abord à 1
la Mairie l'après-midi pour écouter
une conférence fort documentée sur
toutes les questions les intéressant et
donnée par le dévoué Président de
Montmédy, se retrouvèrent ensuite au
vin d'honneur qui termina ainsi, dans
la plus franche cordialité, cette jour-
née d'union qui aura d'heureux lende-'
mains. On peut dire que pour la pré-
parer, tous, sans distinction, avaient
payé généreusement de leur personne.
Le bureau est ainsi formé : Prési-
dent. : M. H. Beaudier ; vice-prési-
dent : A. Charpentier ; secrétaire :
Abbé Chevalier ; trésorier : A. Crasse.
t
VILLER8-LE8-MANOIENNE8.
Génlsae perdue. Le 10 Novembre
dernier, M. Antoine Charles, maire de
Villers-les-Mangiennes, rentrait trois
génisses à l'étable. L'une d'elle prit
peur et se sauva. Le propriétaire fit
des recherches pour retrouver sa bête
mais, jusqu'à ce jour, elles sont res-
tées vaines, malgré des battues orga-
nisées dans les bois avoisinants.
De guerre lasse, M. Antoine a fait sa
déclaration à la gendarmerie de Mar-
ville en vue de continuer les recher-
ches de sa génisse de race mayennaise,
taille moyenne, couleur jaune-rouge,
âgée de quinze mois.
VERDUN
Pannes d'électricité
Les pannes, de très fâcheuse mé-
moire, exécutent un sérieux retour of-
fensif.
Sans doute, les pluies, les inonda-
tions. Mais on sait ce que nous pen-
sons là-dessus : une organisation sé-
rieuse et nous ne parlons pas spé-
cialement de notre réseau de la ville
devrait avoir prévu les pluies,
les inondations et le reste. Ce sont, à
très peu de choses près, les mauvaises
raisons de Sociétés qui n'en ont pas
toujours de bonnes à fournir.
Citons quelques-unes des pannes
dont nous venons de souffrir.
La semaine dernière, nos deux ci-
nés, surpris par un arrêt intermina-
ble de lumière, durent rendre l'argent,
d'où perte sèche et élevée pour eux.
Dimanche matin, et de bonne heure.
autre panne qui se prolongea, pour
certains quartiers de la ville, jusqu'à
dix heures du matin.
Jeudi matin, heure à laquelle nous
écrivons: panne à cinq heures du ma-
tin, nouvelle panne à huit heures.
Pannes peu considérables celles-ci,
mais presque aussi désagréables lors-
qu'elles viennent vous surprendre
dans un travail pressé.
Nous n'avons assurément pas grand
besoin de rappeler ces faits à M. Mo-
lard dont l'activité, tout autant .que
l'ennui, sont visibles.
Mais nous avons aussi le devoir de
signaler une autre activité et un au-
tre gros embarras : ceux du public.
La fête du 51 R. A. P.
Les Anciens du 5" R. A. P. fêteront
dimanche 7 Décembre prochain la fête
de la Sainte-Barbe. Cette fête sera
présidée par M. Albert Lebrun, séna-
teur, ancien commandant du 5" R. A.
P.
En voici le programme : :
Cérémonies religieuses pour les
Morts du 5" R. A. P.
A 10 heures, au Temple Protestant.
A 11 heures, à l'Eglise Saint-Sau-
veur.
Allocution par M. l'abbé Henry, an-
cien du 5" R. A. P.
Après la cérémonie de Saint-Sau-
veur, réception par M. le Maire, à
l'Hôtel de Ville, de M. Albert Lebrun
et des Anciens du 5e R. A. P. Remise
de médailles de Verdun.
A 12 h. 30, banquet à l'Hôtel Ter-
minus, présidé par M. Lebrun, assisté
de M. Schlejfpr, maire de Verdun.
Propreté des rues --
Le Maire rappelle à ses concitoyens
quelques dispositions du règlement
munioipal de police relatives à la pro-
preté des rues:
1" Chaque jour, avant 7 h. H du
matin, les trottoirs et caniveaux doi-
vent être balayés convenablement par
les propriétaires ou locataires intéres-
sés, au droit des maisons, magasins,
cours, jardins ou autres emplacements.
2° Il est interdit de déposer les or-
dures ménagères directement sur la
chaussée ; elles doivent être placées
dans des caisses en bois ou en métal
qui ne peuvent être déposées sur la
voie publique qu'après le lever du so-
leil et doivent être rentrées aussitôt
après le passage du boueur. il est rap-
pelé à ce sujet que les propriétaires
de chiens sont expressément tenus de
veiller à ce que leurs animaux ne ren-
versent pas les poubelles et n'épar-
pillent pas les ordures.
Ces dispositions sont, à l'heure ac-
tuelle, perdues de vue par beaucoup
de personnes et la propreté, la belle
tenue de nos rues, de même que l'hy-
giène, ne sont pas sans en souffrir.
La police municipale a reçu des
instructions pour tenir la main à ce,
qu'il soit remédié à cette situation.
Amicale .dw Anolena des 61* et 281*
R. A. C.
Une assemblée générale pour la
constitution définitive du groupe lor-
rain des" Diables Noirs » aura lieu
prochainement à Verdun, sous la pré-
sidence du lieutenant-colonel Walter,
qui appartint au 61*.
Tous les camarades de la région
lorraine qui ont servi avant, pendant
et après la guerre dans ces deux ré-
giments d'élites sont priés d'envoyer
leurs adhésions aux camarades Ch.
Ragot, à Valleroy (M.-et-M.), A, Pi-
lant, à Jœuf (M.-et-M.), 12, rue
Flacon.
La date de là première réunion sera
communiquée aux adhérents par les
soins du Comité d'Organisation.
Carnet blanc
Nous avons appris avec plaisir le
mariage de Mlle Paulette Grégoire
avec M. Albert Papillon, d'Angers.
Mlle Paulette Grégoire est la fille
de M. J. Grégoire, ancien commissaire
de police de notre ville et, aujour-
(t'tiui, commissaire spécial à Angers.
Le mariage a eu lieu le 30 Octobre
dernier et, seul, le défaut de place
nous avait empêchés de porter cette
aimable nouvelle a la connaissance aes
amis de notre ancien commissaire de
police. Ils nous excuseront, comme
nous excuseront encore les nouveaux
époux, ainsi que M. et Mme Grégbire,
nos amis, et le docteur Rousseaux,
oncle de la jeune mariée.
Aussi bien, ce retard involontaire
n'enlève-t-il rien à nos compliments
pour les parents et à la sincérité de
nos vœux de bonheur pour les nou-
veaux époux.
Négligence de charretier
Le charretier Justin Raguet, au
service de M. Peffenne, de Jardin-
Fontaine, a été l'objet d'une contra-
vention pour avoir laissé tomber du
fumier de la voiture qu'il conduisait
dans la rue Saint-Louis.
Depuis longtemps, en effet, les ha-
bitants de ce quartier se plaignaient
de la négligence apportée par les char-
retiers chargés de l'enlèvement des
fumiers de la caserne d'Anthouard.
Permis de construction
Le Maire de Verdun rappelle à ses
concitoyens les termes de l'article 750
du Règlement Municipal de Police qui
impose aux propriétaires l'obligation
J'obtenir l'autorisation de construire
ivant de réaliser la construction d'un
immeuble d'habitation -
« Art. 750. Aucun immeuble, des-
tiné à l'habitation de jour ou de nuit,
ne pourra être construit s'il ne satis-
fait aux prescriptions qui suivent (art.
751 à 804).
« Les mêmes dispositions seront ap-
plicables pour les grosses réparations.
« A cet effet, les propriétaires ou
architectes présenteront à la Mairie, et
avant tout commencement des travaux,
un ou plusieurs plans en double exem-
plaire : il en sera donné récépissé.
« Si les prescriptions réglementai-
res sont observées, l'autorisation sera
délivrée dans le plus bref délai pos-
sible ; un double du permis et des
plans sera conservé à la Mairie.
« Si des modifications sont recon-
nues nécessaires ou s'il y a lieu de
refuser l'autorisation, la décision sera
notifiée dans un délai de vingt jours Il,
m * »
Jusqu'à présent, du fait que toutes
les constructions édifiées à Verdun
l'étaient par dommages de guerre et
que les projets étaient examinés au
point de vue hygiène par les services
techniques d'architecture de la Pré-
fecture de la Meuse, la municipalité,
par pure tolérance, n'avait pas voulu
imposer un contrôle municipal qui se
serait superposé au contrôle préfec-
toral et aurait constitué une difficulté
de plus pour les sinistrés.
Aujourd'hui que l'œuvre de recons-
titution directe est virtuellement ter-
minée, il conviendrait, à tous points de
vue, de revenir à 1 application pure et
simple du règlement municipal.
Dans ces conditions, MM. les Pro-
priétaires et Architectes devront, do-
rénavant, avant tout commencement
de travaux et comme cela se pratique
dans toutes les villes, présenter à la
Mairie une demande d'autorisation de
construire appuyée de deux exemplai-
res des plans et dessins. Ceux-ci de-
vront comporter toutes indications et
cotes permettant de se rendre aisé-
ment compte si l'immeuble projeté
répond bien aux conditions d'hygiène
et de salubrité imposées par les lois
et règlements en vigueur.
Réflexions sur l'excellence relative
de certaines solutions mécaniques en
matière automobile.
A tout problème, l'ingéniosité
humaine trouve souvent des
solutions diverses qui ont cha-
cune leurs avantages. Ces solu-
tions ne naissent pas toutes
simultanément et la première
en date, malgré qu'elle ne soit
pas la plus moderne, conserve
parfois une certaine faveur
grâce à des perfectionnements
successifs.
En matière automobile, c'est
le cas du moteur à quatre cy-
lindres, surtout quand il est
parvenu au degré de mise au
point auquel Renault l'a amené.
La 10 CV Renault, a été conçue
pour rendre le maximum de
services avec le minimum d'en-
tretien ; c'est un véhicule de
famille, au premier chef, grâce 1
à ses cinq ou sept places très
confortables face à la route.
- a- - - - - - -- -
Dans le modèle 1931, un allé-
gement sensible du châssis (100
kilos environ) a permis a
robustesse égale d'augmen-
ter considérablement le rende-
ment au point de vue accéléra-
tion, reprises, vitesse maximum
(95 kilomètres à l'heure). D'autre
part, les dimensions Intérieures
ont encore été accrues.
Les lignes de la nouvelle 10 CV
Renault, plus basses, sont par-
ticulièrement élégantes; la te-
nue de route déjà excellente,
a encore bénéficié de l'abais-
sement du centre de gravité.
Signalons aussi les nouveaux
freins plus puissants, plus effi-
caces et plus simples à régler.
Essayez cette voiture : vous
apprécierez sa conduite facile,
grâce à une direction très démul-
tipliée. au arand anale de bra-
quage des roues qui rendent
la circulation aussi aisée qu'avec
la plus petite voiture
La 10 CV, absolument remar-
quable par la modicité de ses
frais de consommation et d'en-
tretien, l'est également par son
prix d'achat. Elle est livrée
carrossée à partir de:
23.300 francs.
Renault Meuse Servi oe
Société ROCHETTE Frères,
Verdun Bar-le-Duc
Lea reMrwittM à nos morte
Vendredi 22 courant, les réservis-
tes du 163* Régiment d'Artillerie, qui
terminaient leur période, sont allés
déposer june superbe palme au cime-
Lière militaire du Faubourg-Pavé.
Le même geste patriotique a été ac-
compli par tes réservistes du 150*
Régiment d'Infanterie au monument
des Enfants de Verdun.
Un pochard
Procès-verbal a été dressé au nom-
mé Joseph Parmentied, de Belrupt,
qui fut trouvé, dans la nuit de lundi
à mardi, étendu Ivre-mort dans l'uri-
noir de la rue Saint-Lambert.
Ecol6 de Perfectionnement
des Officiers de Réserve de Cavalerie
Une E. P. 0. R. de Cavalerie a été
créée à Verdun, sous la direction du
chef d'escadrons Emonet du 60 Cui-
rassiers. Une première séance d'ins-
truction a été faite le 22 Novembre
au Cercle Militaire.
Les séances de Décembre auront
lieu les 6 et 13, à 14 h. 30, au Cercle
Militaire de Verdun : Exercices sur
la carte.
Accident de la circulation
Dans la soirée de lundi dernier,
vers 19 h. î5, une voiture automobile
pilotée par M. Fauconnier, représen-
tant de la maison Meyer-Delaire, a
heurté, près du pont de la Galavau-
de, le Russe Max Meyer, demeurant
rue du Général-Lemaire, qui poussait
une voiture à bras.
Si l'obscurité et la pluie violente
qui tombait sont les causes essentiel-
les de l'accident, il faut aussi signaler
que la voiture à bras n'était pas
éclairée.
Projeté sur la chaussée, Max Meyer
se fit de multiples contusions, mais
son état est loin d'être grave. Il a été
admis néanmoins à l'Hospice Sainte-
Catherine.
Il a été trouvé.
Un chien fox noir et blanc, avec
collier sans plaque ; une manivelle de
mise en marche d'auto ; un billet de
banque ; quatre mouchoirs blancs ;
une paire de lunettes avec monture
écaille ; un sac à main d'enfant, en
cuir jaune ; un parapluie d'enfant ;
une paire de gants en laine grise :
un pardessus drap brun renfermant
des papiers au nom de Léon Imescli,
à Dannevoux,
Pour tous renseignements, s'adres-
ser au commissariat de police.
Exceliior donne ce soir et demain
Un film d'esprit
Les Deux Timides
Un film d'action
La Belle Captive
LA SAINTE-CECILE
La journée consacrée à la patronne
des musiciens a été célébrée, diman-
ch-e dernier, par l'ensemble de nos
sociétés locales de musique et d'har-
monie.
Comme prélude à la fête, l'Harmo-
nie Municipale avait organisé un bal
à l'Hôtel des Sociétés. Le bal eut de
l'entrain et fut bien conduit. Et la
soirée ne manqua point d'imprévu
puisque, vers minuit, une panne de
lumière de longue durée obligea les
couples nombreux à évoluer à la pâle
clarté des lanternes vénitiennes. C'é-
tait, pour une fois, de la part des élé-
ments déchaînés, une farce plus amu-
sante que méchante.
Dimanche matin, à 11 heures, à la
Cathédrale, avait lieu un offlce solen-
nel, au cours duquel nos sociétés se
tirent entendre.
La messe fut dite par M. le cha-
noine Basinet, et Mgr Gattinois,. dans
une très heureuse allocution, parla de
la sainte du jour.
A l'issue de la cérémonie religieu-
se, chaque société gagna le lieu de
son banquet.
A l'Harmonie Municipale
Nos musiciens - se sont réunis à
l'Hôtel de Metz. M. Schleiter assurait
la présidence du banquet, ayant à ses
côtés MM. Delangle, président de la
société, Richelet, vice-président, Des-
hayes, directeur, ainsi que MM. Hu-
bert et Poirier, président et vice-pré-
sident de la musique de Sommedieue.
Le repas fut bien servi et ne man-
qua int de gaieté.
Au dessert, M. Delangle prononça
une allocution simple et très juste sur
la vulgarisation de la musique. Il ne
(».n»ha nac rrn*f»n 17 pan p. f» nln«
V" Y" '1. V.t .u .1" t'
cialement la musique populaire, n'est
pas encouragée comme il convient.
Mais l'excellent président de l'Harmo-
nie Municipale s'empressa d'ajouter
qu'à Verdun il en est autrement et
remercia tous ceux qui travaillent à
la faire mieux connaître et aimer.
M. Schleiter répondit par une cour-
te et très aimable improvisation.
Et la parole fut aux chanteurs.
A la Philharmonique
A l'Hôtel Terminus, ce fut M. Pa-
nau, premier adjoint, qui présida le
banquet de cette excellente société.
A ses côtés avaient pris place MM.
Mirthil Daltroff et Calley, président
d'honneur et président actif, Mme
Berthemy, présidente adjointe, ainsi
que les membres du bureau.
Il y avait des dames et ce fut, en
un mot, élégant et charmant.
Il y eut aussi, au dessert, quelques
paroles aimables de MM. Calley et
Panau.
Mais la salle du banquet devait très
vite se transformer en salle de danse
et la jeunesse s'élança. ,--
quelques intermèdes du meilleur
goût, ainsi qu'une projection cinéma-
tographique furent fort appréciés
au cours de la sauterie.
EL cette matinée joyeuse, et tout à
fait dans la note de la Philharmonique,
prit fin vers 20 heures.
La soirée de gala, organisée
avec un sens artistique parfait, obtint
mercredi soir, au Théâtre Municipal,
le juste succès qu'en pouvaient at-
tendre les organisateurs et exécutants.
Il est de l'avis général que notre belle
Société a fait un bon pas vers le pro-
grès et son directeur a tout lieu de
s'en réjouir.
Les concours de Mlle Dartignac,
première chanteuse du Grand Théâtre
de Nice, de M. Cambon, baryton de
l'opéra et de M. Pol Bar, comique
musical de l'Olympia furent goûtés
comme il convient. Les applaudisse-
ments nourris d'une salle aussi nom-
breuse qu'élégante sont une jUstifica-
tion éclatante de ce succès.
Et pour clore, félicitons sans réser-
ve MM. Calley et Kiffel, non seule-
ment pour ces quelques heures qui
nous ont charmés, mais pour leurs
efforts à maintenir le juste renom de
ce noyau artistique, pour le grand
bien de nos hivernales soirées verdu-
noises.
De plm d'une audace et d'une puissance
incomparables
La Femme
sur la Lune
de FRITZ LANG
l'auteur de « Métropolls Il
Jeudi 4 déc. à EXCELSIOS
.1
Économises vos vêtements I
en les confiant à teindre, nettoyer ̃
ou stopper I
A la Tiiitariria laïaud I
23, rue Mazel, VERDUN I
A la Salle Lorraine
Les dimanches 30 Novembre et 7
Décembre, l'Amicale des Anciens Elè-
ves des Frères et des Ecoles Libres
donnera ses séances récréatives à 16
heures précises.
Au programme :
« Le Voyage à Boulogne-sur-Mer »,
comédie en deux actes.
« Les bandeaux tombent », drame
en trois actes.
Les membres honoraires, actifs,
leurs familles et tous les amis de nos
écoles sont invités à honorer de leur
présence ces séances théâtrales tou-
jours si appréciées.
Rotra Théâtre et nos Cinés
Me voici bien en retard dans mes
comptes-rendus. La faute en revient
aux paquets d'annonces de dernière
heure qui arrivent soit dit pour ne
pas répéter le mot à la dernière
minute et qui obligent le metteur en
pages du B. M. a pratiquer ensuite
des coupes sombres dans les articles
et informations.
Nous n'arriverons pas à rattraper le
temps perdu, mais résumons les re-
présentations passées.
1
Au théâtre, la saison 1930-1931
continue à fournir une honorable car-
rière.
La tournée Damien. il y a quinze
jours, nous a donné une amusante
comédie, en matinée et en soirée. La
matinée fut maigre, mais la soirée ex-
cellente.
Il y avait dans la pièce quelque cho-
se de cocasse et d'inattendu. Les pre-
miers rôles de la pièce s'appelaient
M. Robert Frémont et sa femme De-
nise.
Ce Robert Frémont était un homme
extrêmement occupé, ployant littérale-
ment sous le poids des affaires. A un
moment, il fait le cordial reproche
suivant à quelqu'un de la pièce :
Foi de Frémont, st tu m'ava:s
dit que tu avais besoin de capitaux,
je t'aurais présenté à mon excellent
ami le banquier Marchai 1
Cette évocation et ce rapprochement
de deux noms bien connus à Verdun
firent rire quelques amis des deux li-
braires de Verdun.
L'autre dimanche, nous avons eu à
applaudir la « Fille de Mme Angot ».
Cette opérette, pas très jeune il est
vrai, a encore beaucoup de saveur et
obtint un franc succès.
La salle était pleine mais la loge
municipale resta vide.
L'orchestre était un pe.u maigre et
son chef eut un certain mérite à le
faire vibrer.
Au deuxième acte, le bal chez la
maîtresse de Barras, qui se faisait ap-
peler Mme Barras gros comme le bras,
parut bien réglé. Mais il y avait peut-
être, du côté dames, un peu trop de
décolletage parce que un peu de trop
de maturité. Passé un certain âge,
mettons un voile 1
Au deuxième acte encore, et à la
même scène, curieux effet de la loi
des contrastes.
La maltresse de Barras Mme Bar-
ras ! qui était une femme grande
et solide, valsait avec un conspirateur
maigriot et beaucoup plus petit qu'elle.
C'était très apparent et, me semble-t-
il, ça mettait un rien de gaieté supplé-
mentaire dans la satisfaction générale
du public 1
Au résumé, bonne soirée et, sans
doute, recette aussi satisfaisante.
* w *
Dimanche dernier, l'opûretta "'J!'6¡-
zelle Nitouche.
Très suffisante soirée, m**'– -. -t-a
faible pourtant.
Seule Mlle Reybel chantait, mm Mi-
tres rôles parlaient. Le comique eult
bon mais faisait semblant de ebaater.
Attention 1 Nous pouvons faire
mieux. Ne laissons pas choir une
moyenne bien au-dessus de celle de
la maison dernière.
II
Dans nos cinés, on s'attend à du
rmnvpaïf
D'après certaine bruits qui circu-
lent, il y aurait fusion prochaine de
nos deux cinés verdunois dans les
mains d'une seule et même direction.
Cette concentration de deux maisons
en une seule est la loi du jour. On
la voit de plus en plus et partout. a
est vrai qu'elle n'empêche pas l'éclo-
sion d'une troisième, mais cette der-
nière a toujours du retard et elle a
le plus souvent affaire à forte partie.
Au résumé, il paraîtrait ( ? ) que
MM. Beau disparaîtraient et passe-
raient la main à M. Chèze, lequel s'ad-
joindrait M. B. comme co-directeur.
Si cela se vérifie, nous regretterons
MM. Beau qui étaient l'obligeance
même. Nous souhaiterons bonne chan-
ce à M. Chèze dont l'activité inlassa-
ble n'est plus à démontrer. Et nous
attendrons de M. B. qui, hier, savait
réjouir nos palais, qu'il sache aussi,
demain, émerveiller nos yeux et satis-
faire nos esprits. Qui sait ?. Peut-
être que les touristes eux-mêmes
dans lesquels ils ne croient guère
iront applaudir ses efforts.
4 0 0
Bref, il y a quinze jours, l'Excel-
sior nous a donné « Maman Colibri »,
d'Henry Bataille. On disait grand bien
de ce film. Je l'ai vu et il ne m'a
pas enthousiasmé. Je parle de l'agen-
cement. Il est bien et non très bien.
Dimanche dernier et toujours à l'Ex-
celsior, nous avons eu la Piste de 98.
Film curieux, et superbe mise en
scène surtout. Les avalanches de nei-
ge et les bateaux sur un fleuve dé-
monté étaient tout ce qu'il y avait de
jilus extraordinaire. On se demande.
comment cela peut être réalisé 1 Le
scénario, à mon goût, valait moins.
< < <
A Majestic. et après les deux soi-
rées du « Juif Errant » que je n'ai
pas pu me décider à aller voir, nous
avons eu le « Pilote de la Mort ».
Beau film. Il reposait sur une
donnée très curieuse, l'escadrille
des jeunes aviateurs qui, pendant la
guerre, étaient décidés à mourir pour
raisons diverses.
Le scénario était excellent.
Vendredi dernier, Majestic » nous
donna une audition de film parlant.
C'est la maison Nalpas. de Paris,
qui, par l'intermédiaire du directeur
du Majestic, voulut faire cjpnnaltre
son appareil réputé.
Dois- je le dire ? Après la représen-
tation. les avis se sont trouvés parta-
gés : Si chacun s'accordait à recon-
naître la toute beauté des films en
couleurs, l'unanimité était loin de se
retrouver pour affirmer l'identité ab-
solue de la voix entendue et de la pa-
role humaine. Un certain nombre de
spectateurs se disaient déçus.
Mais je suis sûr de refaire l'unani-
mité sur ce point spécial : l'effort réa-
lisé est méritoire et M. Chèze peut
être loué de son esprit d'initiative et
de son activité.
Et toujours à Majestic. je ntlte en-
core un hors-d'œuvre très réussi. Ce
fut la soirée de lundi 24. Il s'agissait
de l'audition du célèbre pianiste EU-
gène Reuschel. A l'âge de quinze ans,
Reuschel avait un prix d'excellence au
Conservatoire de Paris. Comme Il a
aujourd'hui trente ans, et qu'il n'a pas
déserté son Art, vous voyez de quelle
force il peut être. Et la salle, d'ail-
leurs assez bien garnie, applaudissait
à tout rompre et ce fut justement. -
Le fauteuil O.
!CK BULUrTM ̃Mm
ITMMêlM pifll
MCNTMEDY
A prix la jarretière !
Pendant le repas du lendemain
de la noce, vers quatre heures de
relevée, au moment précis ou les
servants apportaient d'immenses
aalettes à cerises de conserve et
quelques superbes gâteaux mollets,
dorés à point, un grand cri d épou-
vante, dominant soudain la joyeuse
rumeur des conversations, fit sur-
sauter tous les convives !.
Le Totor, un des garçons d'hon-
neur, s'était coulevine, sans être vu,
dans la salle des mariés. Alors que
les deux tourtereaux, amoureuse-
ment, roucoulaient en attendant le
dessert, indifférents à ce qui se pas-
sait dans la salle, notre bougre d
Totor avait glissé une main preste
jusqu'à la jarretière de la Fifine qui,
aucunement, ne s'attendait à cette.
attaque brusquée 1 1
Mais, déjà, le Totor s'était redres-
sé, montrant à tous un long ruban
rose, cependant que les mains, à la
ronde, claquaient avec force I
Pour se conformer à une moult
vieille coutume de chez nous, la
Fifine fit glisser son alliance le long
du - ruban mis - ensuite aux enchères.
A prix la jarretière de la ma-
riée ! cria le garçon d'honneur.
Rapidement les mises se succé-
daient.
A dix sous 1. A quinze 1.
.1 vingt !. A trente !.
Adjugé 1.
Et le Totor, muni de- ciseaux, cou-
pait un petit bout du ruban et le
remettait à l'acquéreur. La mère
Bertrand et la Flavie Husson, qui
étaient un peu jalouses l'une de
l'autre, ne voulaient point. cesser
le feu 1. Dés que la première lançait
une mise, la seconde « montait »
aUlSiMt. à la haute joie de la ga-
lerie !.
Chaque famille invitée tint à pos-
séder, au moins, une parcelle de
la jarretière de la mariée.
Enfin, le dernier bout de ruban
est adjugé !.
Une somme assez rondelette fut
réunie et aussitôt offerte à la ma-
riée qui remercia d'un timide sou-
Le bougre d'Médé Brfllot, boute-
en-train de cette gaillarde noce rus-
tique, ne manqua pas une si belle
occasion de placer ce mot :
Hé !. Bâtisse !. Avec cette
poignée-là, t'vas au moins comman-
der un héritier à la fabrique, pas
pu tard que tantôt ?.
Le Paysan Sibérien.
Bal des Catherlnettes
.Nos Catherinrtt.rs ont, cette année,
donné leur bal en semaine puisque la
Salle des Fêtes sera prise samedi et
dimanche par les Anciens Combattants
pour leur séance cinématographique.
Malgré cela, il y avait foule, le 25
dU suir, au mu lies oamenneues.
Les" pépères" étaient également
nombreux et essayaient de se repor-
ter quelque vingt ou trente années en
arrière, mais hélas !.
Ce. n'est qu'à l'aube que nos jeunes
Catherinettes et jeunes gens réinté-
grèrent à regret, qui le domicile pa-
ternel, qui sa garçonnière.
Noces d'or
Samedi dernier, les époux Constant-
Migeon ont. célébré leurs noces d'or
entourés de leurs enfants et petits-
enfants.
Après une messe chantée en leur
honneur en l'église de la Ville-Basse,
un banquet réunissait toute la famille
au restaurant Corneroute.
A 16 heures, M. Roussel, maire, en-
touré du Conseil Municipal, recevait
dans la grande salle de la mairie les
époux Constant et leurs invités.
Après avoir félicité les jubilaires et
rappelé les étapes d'une vie bien rem-
plie, il leur a offert une coupe de
champagne et a remis à Mme Cons-
tant un joli bouquet.
Rappelons que les époux Constant
ont eu cinq enfants, un est décédé
il y a quelques années des suites des
blessures qu'il avait contractées à la
guerre.
M. Constant est titulaire de la mé-
daille des Sapeurs-Pompiers et des
médailles de la musique dont il a fait
partie pendant de longues années.
Nous adressons aux deux vénérables
jubilaires nos meilleurs vœux de
longue vie et souhaitons de les voir
célébrer leurs noces de diamant.
La Grande Parade
C'est aujourd'hui samedi 29 et di-
manche 30, en soirée, que les Anciens
Combattants présenteront à la Salle
des Fêtes le célèbre tllm : La Grande
Parade.
Les différentes scènes de ce film
feront tressaillir d'enthousiasme les
spectateurs, qui ne manqueront pas de
venir nombreux admirer cette belle
projection qui a le charme d'un roman
d'amour.
BOULIGNY
Remise de Légion d'Honneur
La croix de chevalier de la Légion
d'Honneur sera officiellement remise
rtf.m.in iiimanHie 30 Novembre, à
--.,.-----.-.- - - - -
l'Hôtel de Ville, à M. G. Dufermont,
chef-comptable aux mines d'Amer-
mont-Dommary, ancien maire de la
ville.
Rappelons que cette distribution lui
a été décernée au litre des régions li-
bérées.
STENAY
Réunion du Conseil Municipal
du 8 Novembre 1930 1
Le conseil municipal de Stenay s'est
réuni le 8 Novembre 1930.
Le conseil prend connaissance :
D'un accusé de réception avec remer-
ciements de l'office départemental des
mutilés de la Meuse ;
D'une circulaire du Préfet au sujet
du tarif des honoraires des sages-fem-
mes :
D'un accusé de réception avec remer-
ciements de l'office régional d'enseigne-
ment cinématographique ;
D'une communication du Préfet au
sujet du statut du personnel commu-
nal ;
D'une dépêche ministérielle relative
à une demande de subvention de l'Etat
pour le terrain des sports ;
D'une lettre du Préfet au sujet de
l'organisation d'une fête de l'arbre ;
D'une lettre de l'Est Electrique, an-
nonçant l'exécution prochaine du bran-
chement des jardins et du barrage ;
Du testament de Mlle Malot qui ins-
titue l'Hôpital de Stenay comme, son
légataire ;
D'une communication des héritiers
Sauce.
Le conseil, après délibération et dis-
cussion, règle ensuite les affaires ci-
après :
1° Vote, à la demande du Préfet, une
somme de 300 francs pour secours à
d'anciens agents forestiers retraités avec
une pension insuffisante ;
2° Emet un avis favorable à la pro-
position de fixation du nouveau traite-
ment du Receveur Municipal ;
3° Aprouve la proposition du maire
pour l'aménagement d'une nouvelle
salle de classe à l'école maternelle ;
4° Décide de faire procéder à l'ins-
tallation du chauffage central à l'école
maternelle ; .t. -----u__u -.<
5° Rejette, faute de ressources né-
cessaires, 'la proposition de création d'un
terrain d'aviation à Stenay formulée par
le Comité Français de propagande aéro-
nautique ;
6° Accepte la proposition du maire
au sujet de l'acquisition de plaques In-
dicatrices de rue, et décide que les mai-
sons devront être numérotées par leurs
propriétaires avec des plaques d'un type
déterminé ; -
7° Approuve le cahier des charges
pour l'adjudication du service des pom-
pes funèbres ;
8° Décide l'acquisition de boites en
fer blanc pour l'école maternelle ;
9° Accepte, sous certaines réserves, le
projet de décret pour la modification des
droits de stationnement sur le port ;
10° Autorise, en raison de leur carac-
tère historique, le maintien des arcades
situées à l'extrémité de la Place Ray-
mond Poincaré ;
11° Arrête les comptes de la coopé-
rative des mairies-écoles en ce qui con-
cerne les travaux intéressant la ville
de Stenay ;
12° Approuve le projet de construc-
tion du lavoir Millot, et décide de pro-
céder à l'adjudication dans le plus court
délai possible ;
130 Renvoie, pour complément d'étu-
des, la question des habitations à bon
marché pour militaires, à une séance
ultérieure ;
14° Autorise le maire à faire pro-
céder à l'établissement d'une clôture
autour du captage des sources de Se-
rinval avec imputation de la dépense
sur les dommages de guerre acquis par
la vuie ;
150 Donne tous pouvoirs au maire
pour signer les marchés préparés par
e service vicinal pour la fourniture de
matériaux durs destinés à la réfection
du chemin V. O. n. 4 ;
16° Décide l'acquisition d'une chau-
dière à eau chaude pour l'abattoir et
de tables pour l'école des garçons ;
17° Décide de modifier, à partir du
1er Janvier 1931, les tarifs de livraison
de l'eau potable pour les mettre plus
en concordance avec les prix actuels des
matières et de la main-d'œuvre, la ville
se trouvant en déficit en ce qui concerne
ce service ; i
18° Autorise le prolongement de la
conduite d'eau de la rue Porte de Fran-
ce vers l'avenue de la Gare : la dépense
étant imputée sur les dommages de
guerre acquis par la ville ;
19° Demande l'exonération des taxes
d'Etat sur le contrat d'acquisition du
terrain des sports ;
20° Nomme une commission spéciale
composée du maire, de MM. Emile Pier-
rot, Lévy et Pèthe, pour examiner les
réparations et améliorations à apporter
à l'abattoir ;
21° Autorise l'acquisition sur les
dommages mobiliers de l'église d'une
garniture de chandeliers en remplace-
ment de ceux enlevés par les alle-
mands ;
22° Désigne le maire et le 2e adjoint
comme délégués au Conseil de disci-
pline des agents communaux ; M. Bou-
Ihaut pour faire partie de la commission
de révision des listes électorales et MM.
Pleutin et Semence pour faire partie de
la commission chargée d'examiner les
réparations;
23° Décide de donner à la Rue Neuve
le nom du Docteur Sauce.
La séance est levée à 1 h. 30.
Acte de probité
M. Roger Cousin, rue de la Citadelle,
à Stenay, de passage à Montmédy, a
trouvé un superbe collier or et platine
avec Initiales et date anniversaire. Il
serait heureux de pouvoir le rendre à
sa légitime propriétaire.
En défaut
MM. Fourson, de Beaufort et Moris,
de Luzy, qui circulaient en motocyclette
sans être munis du feu rouge arrière,
se sont vus gratifier d'une contravention
ainsi que M. Renato Zunatto qui circu-
lait en bicyclette sur le cllemm de ha-
lage.
Des coups
Plainte a été déposée à la gendar-
merie par M. Laurent Gène, manœu-
vre à Stenay, pour coups et blessures,
contre le nommé Ignacio Kumacha,
demeurant au même lieu. Ce dernier,
furieux des observations quiAlui
étaient faites par Gène, frappa cwîui-
ci avec une barre de fer, lui occasion-
nant une blessure à la tête de 5 à 6
centimètres de longueur.
La gendarmerie a procédé à une en-
quête.
matinée récréative
Elle a eu lieu le dimanche 16 No-
vembre, à 15 heures, dans la grande
salle des fêtes, sous la présidence de
M. Eugène Martinot, maire, organisée
par les élèves et anciennes élèves de
l'Ecole des Filles, au profit de leur coo-
pérative scolaire. Mlle Adrienne Colson,
directrice de l'Ecole des Filles et du
Cours complémentaire, en était la char-
mante animatrice.
Au cours de cette séance récréative,
une distribution de prix a eu lieu aux
élèves des écoles publiques de garçons
et de filles de Stenay ayant obtenu le
brevet élémentaire et le certificat d'étu-
des primaires en 1930, ainsi qu'aux jeu-
nes filles reçues au concours d'enseigne-
ment post-scolaire.
La salle était comble. A 15 heures,
après un chœur « Marche Lorraine »
lia I finie Ciniu «un 1aB
-.V., vuuuv, po.1 IVUK3 ICO
élèves, le rideau se leva sur « La Ronde
de la Mariée », chants et évolutions ;
puis « Le petit Chemin de Fer » de
Zimmerman, chanté par les petites Ma-
thieu et Henrion avec beaucoup de gen-
tillesse. Ensuite « Le Souper Blanc »,
acte d'Edmond Rostand, interprété par
Mlles Lucette Gérault, Rolande Parmen-
tier, Anne-Marie Gorrex .et Espérance
Fassi. Au piano, Mlles Lucette Gérault
et Suzanne Stévenot jouèrent : Poète et
Paysan ». de Suppé, et « Aimons-
nous ! », valse, de Ch. Albert et furent
très applaudies. Le premier acte des
« Romanesques d edmond Rostand.
fut ensuite donné et cet acte, ainsi
que celui du « Souper Blanc » fut très
bien joué et longuement applaudi.
Ensuite, sur la scene éblouissante, les
petites mimèrent « Le Bal des Fleurs »
de Mendelshon, avec beaucoup de grâce,
puis exécutèrent des mouvements
rythmiques, avec des effets de lumière
variés, d'une façon parfaite et fort ap-
préciée. Parmi les exécutantes, on re-
connaissait Mlles Andrée Weil, Jeanne
Balon et Solange Jacob de Mouzay.
M. Chariot, conseiller général et dé-
légué cantonal, prononça un discours
qui fut chaleureusement applaudi et
dans lequel il rendait un nommage,
sincèrement mérité, à Mlle Colson.
Pour elle, dit-il, la carrière d'ins-
titutrice n'est pas un métier, mais une
vocation. Aussi ne se contente-t-elle pas
d'apporter à ses cours un travail loyal
qui suffirait à son devoir professionnel :
elle entend que les enfants confiés à ses
soins comprennent et retiennent.
« Pour atteindre ce but, aucun re-
cueil ne la rebute, et elle y utilise les
ressources d'une intelligence qui peut
s'assouplir à l'infini pour arriver a la
portée des capacités intellectuelles ».
Nous sommes heureux de savoir com-
bien sont vraies et profondément justes
ces paroles qui témoignent de l'effort
d'une femme, et nous ne voudrions pas
clore cet article sans dire bien sincè-
rement aux jeunes artistes qui ont si
bien su nous charmer par leur talent
qui, pour n'être que naissant, n'en est
pas moins prometteur, et surtout & Mue
Adrienne Colson, animatrice aimable et
organisatrice infatigable de ce spectacle
si frais et de si fine qualité : merci,
merci de tout cœur I
, M. S.
Dans l'Arrondissement
BRIEULLES-SUR-MEU8E. Trois
arrestations. Les trois étrangers
Tracanelli, Sebben et Spranglewski
vont être arrêtés pour agression à
main armée, coups et blessures et vol
commis sur la personne de M. Julien
Rémy, cultivateur à Thierville.
Cette scène se passait vers 21 heu-
res, près de la gare de Brieulles, au
moment où M. Rémy se disposait à
prendre le train qui devait le ramener
à Verdun.
DOMMARY-BARONCOURT. Vol.
- Le nommé Jean Suplich, mineur à
Dommary-Baroncourt, a soustrait, au
préjudice de l'entreprise France, La-
nard et Bichaton, des planches qui se
trouvaient sur le chantier où il tra-
vaille.
Le préjudice causé est évalué à 70
francs. Plainte a été déposée à la gen-
darmerie.
DUN-SUR-MEU8E. Un vol. -
Mme Hamm, de Lion-devant-Dun, qui
avait des achats à faire dans un ma-
gasin, avait laissé sa bicyclette ap-
puyée au trottoir. Après le guidon se
trouvait attaché un paquet renfermant
un manteau de femme, d'une valeur
de 150 francs.
A sa sortie du magasin, Mme Hamm
s'aperçut avec stupéfaction de la dis-
parition du paquet.
Sa seule ressource fut de porter
plainte contre inconnu à la gendarme-
rie.
INOR. Des cambrioleurs.
Le 18 Novembre, M. le curé d'Inor s'est
aperçu que des cambrioleurs avaient
fracturé trois troncs de l'église.
Plainte a été déposée contre inconnu
et la gendarmerie procède à une en-
quête pour découvrir le ou les coupa-
bles.
ECUREY. La Sainte-Cécile. -
Dimanche dernier, la fanfare de la
commune, la « Vigneronne n, a fêté
la patronne de la belle harmonie, Ste-
Cécile.
Après avoir rehaussé la messe de
11 heures de quelques morceaux de
choix, sous la direction de son chef,
M. G. Capart, ce fut dans l'après-
midi, avec le concours apprécié de
quelques amis de Damvillers, une pe-
tite séance théâtrale rie saine traité
et de fort bon ton où se révélèrent et
se firent chaleureusement applaudir
des artistes recrutés dans le groupe
même.
Enfin, le soir, banquet fraternel réu-
nissant au restaurant Duvernier, sous
la présidence du vénérable M. Wille-
min (84 ans) et de M. A. Henry,.mai-
re, avec la présence de M. l'abbé Si-
mon, curé d'Ecurey, de l'adjoint et des
membres du bureau, une cinquantaine
de joyeux convives dans une remar-
quable union.
Menu choisi, agrémenté de toasts
aimables et de chansons aussi agréa-
bles que variées.
On dit que les permissions de mi-
nuit signées par les épouses ont été,
pour un bon nombre, largement dépas-
sées.
Pourquoi pas ? Des heures de bon-
ne entente comme celles-la sont si
hiftn faites nmir la hnnnp. marr.he
jjicia .lQ.JL¡1;:,! yuui i et isuimt; umiuiic
d'une commune et contribuent si heu-
reusement à son bon renom, qu'on les
écourte comme à regret.
HALLES. Des coups. M. Al-
bert Choisy, menuisier, a porté plainte
pour coups contre les frères Jullion
et le nommé Jean Collet qui le frap-
pèrent sauvagement au café Lamou-
reux.
MOUZAY. Dissolution de la So-
ciété Coopérative. Lors de la dis-
solution de la Société coopérative de
Mouzay, qui a eu lieu le 20 Novembre
courant, la répartition du fonds com-
mun a été faite de la façon suivante :
Pour achat et entretien du matériel
d'incendie : 10.000 francs ;
Bureau de bienfaisance : 1.500 frs;
Caisse des écoles : 1.000 francs ;
Consultation des nourrissons : 1.500
francs ;
Société de Secours Mutuels : 2.000
irancs ;
Dispensaire d'hygiène anti-tubercu-
leux (Section de Stenay) : 4.000 francs.
MOUZAY. Journée du 11 No-
vembre. La journée du 12e an-
niversaire de la Victoire permit, une
fois de plus, à Mouzay, de rendre un
hommage mérité et respectueux à ses
morts de la grande guerre.
A 15 heures, il y eut une réunion
des A. C. à la maicie, puis un cortège
se forma, drapeau et clairons du 91*
R. I. (si complaisamment prêtés par
M. le Commandant d'Armes de Stenay)
suivi de la foule qui se dirigea vers
le monument aux Morts. Là, M. Léon
Jacob, président de l'Amicale des An-
ciens Combattants de Mouzay. pronon-
ça, d'une voix forte, un très beau dis-
cours, duquel nous donnons quelques
extraits :
« Mesdames,
« Messieurs,
« Chers camarades,
« Comme d'usage et selon notre
(\œur, nous n'avons pas voulu fêter
cet anniversaire sans venir nous incli-
ner devant ce monument qui nous rap-
pelle le dévouement et le sacrifice de
nos vaillants camarades morts pour la
Patrie.
Nous ne pouvons, nous ne devons
pas les oublier.
« Vous m'égargnerez, chers amis,
de retracer ici les péripéties de l'hor-
rible guerre qui prit fin il y a douze
ans après avoir duré si longtemps.
« Guerre continentale et affreuse
« Le monde entier ébranlé. Des mil-
lions d'hommes précipités les uns
contre les autres, contraints à s'en-
tretuer.
« Villes incendiées, villages rasés ;
l'œuvre de haine ou d'orgueil de
grands criminels.
« L'obus anonyme éventre une égli-
se, un vendredi saint, à l'heure où
celui qui avait prêché l'amour, il y a
vingt siècles, succombait une fois de
plus.
.« Des enfants et des vieillards, des
malades et des blessés voient leur re-
fuge violé par une barbarie qui ne con-
naît plus de frontières.
« Des cris, des plaintes, l'épouvante
partout et, pour compléter ce tableau
d'horreur, le sifflement des obus in-
cessant, continuel, portant l'incendie
et la ruine où la mort fatiguée se re-
fuse d'agir.
» En proie au vertige de tuer, on
tue, on tue
« L'horreur et la honte se couvrent
d'un manteau de gloire.
« La voix des sages s'est tue et, au
fond de tous les sanctuaires du monde,
les dieux que l'homme se donna, con-
templent avec stupeur ce chaos de
mort, désespérant défi à l'humanité. 1
« Partout, et surtout dans nos ré-
gions. à Mouzay comme dans les villes
et villages occupés, les parents, les
épouses, les enfants de ceux que la
mobilisation a appelés, vivent dans les
plus cruelles angoisses et attendent
anxieusement le terme de l'ignominie.
« L'Armistice du 11 Novembre 1918
met une fin à ce terrible cauchemar.
La paix vient, touchant le fond des
abîmes du mal. Mais, des millions
de morts attestent la bêtise humaine.
Pourtant, ceux qui ont échappé au
carnage retrouvent les êtres chers,
heureux de reprendre leur place au
foyer., qu'ils soient sortis de la tour-
mente sains et saufs, mutilés ou ma-
lades.
« Hélas d'autres n'ont pu goûter
ces joies : ils ont été fauchés à l'âge
où toutes les espérances leur étaient
permises, laissant dans le deuil et la
désolation ceux qui les aimaient.
« Ils sont morts en martyrs ; pen-
sons à leur sacrifice. -
« Recueillons-nous un instant en
songeant combien le sort leur fut
cruel Il.
Là, une minute de recueillement fut
observée ; les clairons du 91* sonnè-
rent Aux Champs et une superbe gerbe
de fleurs, offerte par M. Paul Sou-
dant, fut déposée au pied du monu-
ment. Puis M. Léon Jacob acheva son
allocution au milieu d'un silence im-
pressionnant :
« Oui, chers morts, anciens frères
d'armes, en déposant ces fleurs au bas
de ce granit ou sont gravés vos noms,
nous vous renouvelons l'assurance
que votre souvenir restera impérissa-
ble en nos cœurs.
« Et nous, mes ohers amis, formons
des vœux pour la réalisation d'Une
paix durable. La paix ! Combien ce
mot renferme d'espoirs ! Vaincre l'es-
prit de guerre, tel devrait être le mot
d'ordre de l'humanité.
« Nous avons des hommes qui tra-
vaillent au maintien de la paix et cher-
chent à supprimer le retour de pa-
reils cataclysmes ; admirons-les, ho-
norons-les, sachons qu'ils veulent que
les peuples répudient t'orgueil barbaré
de la guerre «n empruntante à notre
belle devise républicaine ces mots si
doux ; Liberté, Fraternité ».
Les clairons résonnèrent, le cor-
tège se reforma pour monter vers la
mairie où eut lieu la remise du dra-
peau, puis un vin d'honneur fut offert
au Café Pourradier. Là, une franche
gaieté et une bonne camaraderie ne
cessèrent de régner, et à ce point que,
conquis par l'atmosphère, M. Aimé
Martinet, maire de Mouzay, et M. Eu-
srène Lea-rand, secrétaire de mairie,
gCliC AJCgiaiiu, V .-. --,
y allèrent de leur petite chanson. On
pense si les bravos ne leur furent pas
ménagés I
A 18 heures, un banquet bien servi
réunit à nouveau les Anciens Combat-
tants au Café Schmith, et un grand
bal, qui dura jusque fort tard dans
la nuit, clôtura cette belle journée du
11 Novembre, douzième anniversaire
du jour de la Victoire !
MUZERAY. Chez les A. C. -
La Section des A. C. vient d'être orga-
nisée. M* Durruty, président des A.
C. de Montmédy, avait bien voulu ve-
nir présider la journée du 23 Novem-
bre, et apporter le salut de la Fédé-
ration Meusienne aux nouveaux cama-
rades adhérents.
Le matin, à la mairie, remise du
drapeau, et à l'église, bénédiction so-
lennelle de ce drapeau. M. l'abbé Pe-
tit, curé de Rouvres, à l'issue de la
messe, prononça le discours de cir-
constance, apprécié et goûté par toute
l'assistance. ,
Tous les A. C., réunis'd'abord à 1
la Mairie l'après-midi pour écouter
une conférence fort documentée sur
toutes les questions les intéressant et
donnée par le dévoué Président de
Montmédy, se retrouvèrent ensuite au
vin d'honneur qui termina ainsi, dans
la plus franche cordialité, cette jour-
née d'union qui aura d'heureux lende-'
mains. On peut dire que pour la pré-
parer, tous, sans distinction, avaient
payé généreusement de leur personne.
Le bureau est ainsi formé : Prési-
dent. : M. H. Beaudier ; vice-prési-
dent : A. Charpentier ; secrétaire :
Abbé Chevalier ; trésorier : A. Crasse.
t
VILLER8-LE8-MANOIENNE8.
Génlsae perdue. Le 10 Novembre
dernier, M. Antoine Charles, maire de
Villers-les-Mangiennes, rentrait trois
génisses à l'étable. L'une d'elle prit
peur et se sauva. Le propriétaire fit
des recherches pour retrouver sa bête
mais, jusqu'à ce jour, elles sont res-
tées vaines, malgré des battues orga-
nisées dans les bois avoisinants.
De guerre lasse, M. Antoine a fait sa
déclaration à la gendarmerie de Mar-
ville en vue de continuer les recher-
ches de sa génisse de race mayennaise,
taille moyenne, couleur jaune-rouge,
âgée de quinze mois.
VERDUN
Pannes d'électricité
Les pannes, de très fâcheuse mé-
moire, exécutent un sérieux retour of-
fensif.
Sans doute, les pluies, les inonda-
tions. Mais on sait ce que nous pen-
sons là-dessus : une organisation sé-
rieuse et nous ne parlons pas spé-
cialement de notre réseau de la ville
devrait avoir prévu les pluies,
les inondations et le reste. Ce sont, à
très peu de choses près, les mauvaises
raisons de Sociétés qui n'en ont pas
toujours de bonnes à fournir.
Citons quelques-unes des pannes
dont nous venons de souffrir.
La semaine dernière, nos deux ci-
nés, surpris par un arrêt intermina-
ble de lumière, durent rendre l'argent,
d'où perte sèche et élevée pour eux.
Dimanche matin, et de bonne heure.
autre panne qui se prolongea, pour
certains quartiers de la ville, jusqu'à
dix heures du matin.
Jeudi matin, heure à laquelle nous
écrivons: panne à cinq heures du ma-
tin, nouvelle panne à huit heures.
Pannes peu considérables celles-ci,
mais presque aussi désagréables lors-
qu'elles viennent vous surprendre
dans un travail pressé.
Nous n'avons assurément pas grand
besoin de rappeler ces faits à M. Mo-
lard dont l'activité, tout autant .que
l'ennui, sont visibles.
Mais nous avons aussi le devoir de
signaler une autre activité et un au-
tre gros embarras : ceux du public.
La fête du 51 R. A. P.
Les Anciens du 5" R. A. P. fêteront
dimanche 7 Décembre prochain la fête
de la Sainte-Barbe. Cette fête sera
présidée par M. Albert Lebrun, séna-
teur, ancien commandant du 5" R. A.
P.
En voici le programme : :
Cérémonies religieuses pour les
Morts du 5" R. A. P.
A 10 heures, au Temple Protestant.
A 11 heures, à l'Eglise Saint-Sau-
veur.
Allocution par M. l'abbé Henry, an-
cien du 5" R. A. P.
Après la cérémonie de Saint-Sau-
veur, réception par M. le Maire, à
l'Hôtel de Ville, de M. Albert Lebrun
et des Anciens du 5e R. A. P. Remise
de médailles de Verdun.
A 12 h. 30, banquet à l'Hôtel Ter-
minus, présidé par M. Lebrun, assisté
de M. Schlejfpr, maire de Verdun.
Propreté des rues --
Le Maire rappelle à ses concitoyens
quelques dispositions du règlement
munioipal de police relatives à la pro-
preté des rues:
1" Chaque jour, avant 7 h. H du
matin, les trottoirs et caniveaux doi-
vent être balayés convenablement par
les propriétaires ou locataires intéres-
sés, au droit des maisons, magasins,
cours, jardins ou autres emplacements.
2° Il est interdit de déposer les or-
dures ménagères directement sur la
chaussée ; elles doivent être placées
dans des caisses en bois ou en métal
qui ne peuvent être déposées sur la
voie publique qu'après le lever du so-
leil et doivent être rentrées aussitôt
après le passage du boueur. il est rap-
pelé à ce sujet que les propriétaires
de chiens sont expressément tenus de
veiller à ce que leurs animaux ne ren-
versent pas les poubelles et n'épar-
pillent pas les ordures.
Ces dispositions sont, à l'heure ac-
tuelle, perdues de vue par beaucoup
de personnes et la propreté, la belle
tenue de nos rues, de même que l'hy-
giène, ne sont pas sans en souffrir.
La police municipale a reçu des
instructions pour tenir la main à ce,
qu'il soit remédié à cette situation.
Amicale .dw Anolena des 61* et 281*
R. A. C.
Une assemblée générale pour la
constitution définitive du groupe lor-
rain des" Diables Noirs » aura lieu
prochainement à Verdun, sous la pré-
sidence du lieutenant-colonel Walter,
qui appartint au 61*.
Tous les camarades de la région
lorraine qui ont servi avant, pendant
et après la guerre dans ces deux ré-
giments d'élites sont priés d'envoyer
leurs adhésions aux camarades Ch.
Ragot, à Valleroy (M.-et-M.), A, Pi-
lant, à Jœuf (M.-et-M.), 12, rue
Flacon.
La date de là première réunion sera
communiquée aux adhérents par les
soins du Comité d'Organisation.
Carnet blanc
Nous avons appris avec plaisir le
mariage de Mlle Paulette Grégoire
avec M. Albert Papillon, d'Angers.
Mlle Paulette Grégoire est la fille
de M. J. Grégoire, ancien commissaire
de police de notre ville et, aujour-
(t'tiui, commissaire spécial à Angers.
Le mariage a eu lieu le 30 Octobre
dernier et, seul, le défaut de place
nous avait empêchés de porter cette
aimable nouvelle a la connaissance aes
amis de notre ancien commissaire de
police. Ils nous excuseront, comme
nous excuseront encore les nouveaux
époux, ainsi que M. et Mme Grégbire,
nos amis, et le docteur Rousseaux,
oncle de la jeune mariée.
Aussi bien, ce retard involontaire
n'enlève-t-il rien à nos compliments
pour les parents et à la sincérité de
nos vœux de bonheur pour les nou-
veaux époux.
Négligence de charretier
Le charretier Justin Raguet, au
service de M. Peffenne, de Jardin-
Fontaine, a été l'objet d'une contra-
vention pour avoir laissé tomber du
fumier de la voiture qu'il conduisait
dans la rue Saint-Louis.
Depuis longtemps, en effet, les ha-
bitants de ce quartier se plaignaient
de la négligence apportée par les char-
retiers chargés de l'enlèvement des
fumiers de la caserne d'Anthouard.
Permis de construction
Le Maire de Verdun rappelle à ses
concitoyens les termes de l'article 750
du Règlement Municipal de Police qui
impose aux propriétaires l'obligation
J'obtenir l'autorisation de construire
ivant de réaliser la construction d'un
immeuble d'habitation -
« Art. 750. Aucun immeuble, des-
tiné à l'habitation de jour ou de nuit,
ne pourra être construit s'il ne satis-
fait aux prescriptions qui suivent (art.
751 à 804).
« Les mêmes dispositions seront ap-
plicables pour les grosses réparations.
« A cet effet, les propriétaires ou
architectes présenteront à la Mairie, et
avant tout commencement des travaux,
un ou plusieurs plans en double exem-
plaire : il en sera donné récépissé.
« Si les prescriptions réglementai-
res sont observées, l'autorisation sera
délivrée dans le plus bref délai pos-
sible ; un double du permis et des
plans sera conservé à la Mairie.
« Si des modifications sont recon-
nues nécessaires ou s'il y a lieu de
refuser l'autorisation, la décision sera
notifiée dans un délai de vingt jours Il,
m * »
Jusqu'à présent, du fait que toutes
les constructions édifiées à Verdun
l'étaient par dommages de guerre et
que les projets étaient examinés au
point de vue hygiène par les services
techniques d'architecture de la Pré-
fecture de la Meuse, la municipalité,
par pure tolérance, n'avait pas voulu
imposer un contrôle municipal qui se
serait superposé au contrôle préfec-
toral et aurait constitué une difficulté
de plus pour les sinistrés.
Aujourd'hui que l'œuvre de recons-
titution directe est virtuellement ter-
minée, il conviendrait, à tous points de
vue, de revenir à 1 application pure et
simple du règlement municipal.
Dans ces conditions, MM. les Pro-
priétaires et Architectes devront, do-
rénavant, avant tout commencement
de travaux et comme cela se pratique
dans toutes les villes, présenter à la
Mairie une demande d'autorisation de
construire appuyée de deux exemplai-
res des plans et dessins. Ceux-ci de-
vront comporter toutes indications et
cotes permettant de se rendre aisé-
ment compte si l'immeuble projeté
répond bien aux conditions d'hygiène
et de salubrité imposées par les lois
et règlements en vigueur.
Réflexions sur l'excellence relative
de certaines solutions mécaniques en
matière automobile.
A tout problème, l'ingéniosité
humaine trouve souvent des
solutions diverses qui ont cha-
cune leurs avantages. Ces solu-
tions ne naissent pas toutes
simultanément et la première
en date, malgré qu'elle ne soit
pas la plus moderne, conserve
parfois une certaine faveur
grâce à des perfectionnements
successifs.
En matière automobile, c'est
le cas du moteur à quatre cy-
lindres, surtout quand il est
parvenu au degré de mise au
point auquel Renault l'a amené.
La 10 CV Renault, a été conçue
pour rendre le maximum de
services avec le minimum d'en-
tretien ; c'est un véhicule de
famille, au premier chef, grâce 1
à ses cinq ou sept places très
confortables face à la route.
- a- - - - - - -- -
Dans le modèle 1931, un allé-
gement sensible du châssis (100
kilos environ) a permis a
robustesse égale d'augmen-
ter considérablement le rende-
ment au point de vue accéléra-
tion, reprises, vitesse maximum
(95 kilomètres à l'heure). D'autre
part, les dimensions Intérieures
ont encore été accrues.
Les lignes de la nouvelle 10 CV
Renault, plus basses, sont par-
ticulièrement élégantes; la te-
nue de route déjà excellente,
a encore bénéficié de l'abais-
sement du centre de gravité.
Signalons aussi les nouveaux
freins plus puissants, plus effi-
caces et plus simples à régler.
Essayez cette voiture : vous
apprécierez sa conduite facile,
grâce à une direction très démul-
tipliée. au arand anale de bra-
quage des roues qui rendent
la circulation aussi aisée qu'avec
la plus petite voiture
La 10 CV, absolument remar-
quable par la modicité de ses
frais de consommation et d'en-
tretien, l'est également par son
prix d'achat. Elle est livrée
carrossée à partir de:
23.300 francs.
Renault Meuse Servi oe
Société ROCHETTE Frères,
Verdun Bar-le-Duc
Lea reMrwittM à nos morte
Vendredi 22 courant, les réservis-
tes du 163* Régiment d'Artillerie, qui
terminaient leur période, sont allés
déposer june superbe palme au cime-
Lière militaire du Faubourg-Pavé.
Le même geste patriotique a été ac-
compli par tes réservistes du 150*
Régiment d'Infanterie au monument
des Enfants de Verdun.
Un pochard
Procès-verbal a été dressé au nom-
mé Joseph Parmentied, de Belrupt,
qui fut trouvé, dans la nuit de lundi
à mardi, étendu Ivre-mort dans l'uri-
noir de la rue Saint-Lambert.
Ecol6 de Perfectionnement
des Officiers de Réserve de Cavalerie
Une E. P. 0. R. de Cavalerie a été
créée à Verdun, sous la direction du
chef d'escadrons Emonet du 60 Cui-
rassiers. Une première séance d'ins-
truction a été faite le 22 Novembre
au Cercle Militaire.
Les séances de Décembre auront
lieu les 6 et 13, à 14 h. 30, au Cercle
Militaire de Verdun : Exercices sur
la carte.
Accident de la circulation
Dans la soirée de lundi dernier,
vers 19 h. î5, une voiture automobile
pilotée par M. Fauconnier, représen-
tant de la maison Meyer-Delaire, a
heurté, près du pont de la Galavau-
de, le Russe Max Meyer, demeurant
rue du Général-Lemaire, qui poussait
une voiture à bras.
Si l'obscurité et la pluie violente
qui tombait sont les causes essentiel-
les de l'accident, il faut aussi signaler
que la voiture à bras n'était pas
éclairée.
Projeté sur la chaussée, Max Meyer
se fit de multiples contusions, mais
son état est loin d'être grave. Il a été
admis néanmoins à l'Hospice Sainte-
Catherine.
Il a été trouvé.
Un chien fox noir et blanc, avec
collier sans plaque ; une manivelle de
mise en marche d'auto ; un billet de
banque ; quatre mouchoirs blancs ;
une paire de lunettes avec monture
écaille ; un sac à main d'enfant, en
cuir jaune ; un parapluie d'enfant ;
une paire de gants en laine grise :
un pardessus drap brun renfermant
des papiers au nom de Léon Imescli,
à Dannevoux,
Pour tous renseignements, s'adres-
ser au commissariat de police.
Exceliior donne ce soir et demain
Un film d'esprit
Les Deux Timides
Un film d'action
La Belle Captive
LA SAINTE-CECILE
La journée consacrée à la patronne
des musiciens a été célébrée, diman-
ch-e dernier, par l'ensemble de nos
sociétés locales de musique et d'har-
monie.
Comme prélude à la fête, l'Harmo-
nie Municipale avait organisé un bal
à l'Hôtel des Sociétés. Le bal eut de
l'entrain et fut bien conduit. Et la
soirée ne manqua point d'imprévu
puisque, vers minuit, une panne de
lumière de longue durée obligea les
couples nombreux à évoluer à la pâle
clarté des lanternes vénitiennes. C'é-
tait, pour une fois, de la part des élé-
ments déchaînés, une farce plus amu-
sante que méchante.
Dimanche matin, à 11 heures, à la
Cathédrale, avait lieu un offlce solen-
nel, au cours duquel nos sociétés se
tirent entendre.
La messe fut dite par M. le cha-
noine Basinet, et Mgr Gattinois,. dans
une très heureuse allocution, parla de
la sainte du jour.
A l'issue de la cérémonie religieu-
se, chaque société gagna le lieu de
son banquet.
A l'Harmonie Municipale
Nos musiciens - se sont réunis à
l'Hôtel de Metz. M. Schleiter assurait
la présidence du banquet, ayant à ses
côtés MM. Delangle, président de la
société, Richelet, vice-président, Des-
hayes, directeur, ainsi que MM. Hu-
bert et Poirier, président et vice-pré-
sident de la musique de Sommedieue.
Le repas fut bien servi et ne man-
qua int de gaieté.
Au dessert, M. Delangle prononça
une allocution simple et très juste sur
la vulgarisation de la musique. Il ne
(».n»ha nac rrn*f»n 17 pan p. f» nln«
V" Y" '1. V.t .u .1" t'
cialement la musique populaire, n'est
pas encouragée comme il convient.
Mais l'excellent président de l'Harmo-
nie Municipale s'empressa d'ajouter
qu'à Verdun il en est autrement et
remercia tous ceux qui travaillent à
la faire mieux connaître et aimer.
M. Schleiter répondit par une cour-
te et très aimable improvisation.
Et la parole fut aux chanteurs.
A la Philharmonique
A l'Hôtel Terminus, ce fut M. Pa-
nau, premier adjoint, qui présida le
banquet de cette excellente société.
A ses côtés avaient pris place MM.
Mirthil Daltroff et Calley, président
d'honneur et président actif, Mme
Berthemy, présidente adjointe, ainsi
que les membres du bureau.
Il y avait des dames et ce fut, en
un mot, élégant et charmant.
Il y eut aussi, au dessert, quelques
paroles aimables de MM. Calley et
Panau.
Mais la salle du banquet devait très
vite se transformer en salle de danse
et la jeunesse s'élança. ,--
quelques intermèdes du meilleur
goût, ainsi qu'une projection cinéma-
tographique furent fort appréciés
au cours de la sauterie.
EL cette matinée joyeuse, et tout à
fait dans la note de la Philharmonique,
prit fin vers 20 heures.
La soirée de gala, organisée
avec un sens artistique parfait, obtint
mercredi soir, au Théâtre Municipal,
le juste succès qu'en pouvaient at-
tendre les organisateurs et exécutants.
Il est de l'avis général que notre belle
Société a fait un bon pas vers le pro-
grès et son directeur a tout lieu de
s'en réjouir.
Les concours de Mlle Dartignac,
première chanteuse du Grand Théâtre
de Nice, de M. Cambon, baryton de
l'opéra et de M. Pol Bar, comique
musical de l'Olympia furent goûtés
comme il convient. Les applaudisse-
ments nourris d'une salle aussi nom-
breuse qu'élégante sont une jUstifica-
tion éclatante de ce succès.
Et pour clore, félicitons sans réser-
ve MM. Calley et Kiffel, non seule-
ment pour ces quelques heures qui
nous ont charmés, mais pour leurs
efforts à maintenir le juste renom de
ce noyau artistique, pour le grand
bien de nos hivernales soirées verdu-
noises.
De plm d'une audace et d'une puissance
incomparables
La Femme
sur la Lune
de FRITZ LANG
l'auteur de « Métropolls Il
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23, rue Mazel, VERDUN I
A la Salle Lorraine
Les dimanches 30 Novembre et 7
Décembre, l'Amicale des Anciens Elè-
ves des Frères et des Ecoles Libres
donnera ses séances récréatives à 16
heures précises.
Au programme :
« Le Voyage à Boulogne-sur-Mer »,
comédie en deux actes.
« Les bandeaux tombent », drame
en trois actes.
Les membres honoraires, actifs,
leurs familles et tous les amis de nos
écoles sont invités à honorer de leur
présence ces séances théâtrales tou-
jours si appréciées.
Rotra Théâtre et nos Cinés
Me voici bien en retard dans mes
comptes-rendus. La faute en revient
aux paquets d'annonces de dernière
heure qui arrivent soit dit pour ne
pas répéter le mot à la dernière
minute et qui obligent le metteur en
pages du B. M. a pratiquer ensuite
des coupes sombres dans les articles
et informations.
Nous n'arriverons pas à rattraper le
temps perdu, mais résumons les re-
présentations passées.
1
Au théâtre, la saison 1930-1931
continue à fournir une honorable car-
rière.
La tournée Damien. il y a quinze
jours, nous a donné une amusante
comédie, en matinée et en soirée. La
matinée fut maigre, mais la soirée ex-
cellente.
Il y avait dans la pièce quelque cho-
se de cocasse et d'inattendu. Les pre-
miers rôles de la pièce s'appelaient
M. Robert Frémont et sa femme De-
nise.
Ce Robert Frémont était un homme
extrêmement occupé, ployant littérale-
ment sous le poids des affaires. A un
moment, il fait le cordial reproche
suivant à quelqu'un de la pièce :
Foi de Frémont, st tu m'ava:s
dit que tu avais besoin de capitaux,
je t'aurais présenté à mon excellent
ami le banquier Marchai 1
Cette évocation et ce rapprochement
de deux noms bien connus à Verdun
firent rire quelques amis des deux li-
braires de Verdun.
L'autre dimanche, nous avons eu à
applaudir la « Fille de Mme Angot ».
Cette opérette, pas très jeune il est
vrai, a encore beaucoup de saveur et
obtint un franc succès.
La salle était pleine mais la loge
municipale resta vide.
L'orchestre était un pe.u maigre et
son chef eut un certain mérite à le
faire vibrer.
Au deuxième acte, le bal chez la
maîtresse de Barras, qui se faisait ap-
peler Mme Barras gros comme le bras,
parut bien réglé. Mais il y avait peut-
être, du côté dames, un peu trop de
décolletage parce que un peu de trop
de maturité. Passé un certain âge,
mettons un voile 1
Au deuxième acte encore, et à la
même scène, curieux effet de la loi
des contrastes.
La maltresse de Barras Mme Bar-
ras ! qui était une femme grande
et solide, valsait avec un conspirateur
maigriot et beaucoup plus petit qu'elle.
C'était très apparent et, me semble-t-
il, ça mettait un rien de gaieté supplé-
mentaire dans la satisfaction générale
du public 1
Au résumé, bonne soirée et, sans
doute, recette aussi satisfaisante.
* w *
Dimanche dernier, l'opûretta "'J!'6¡-
zelle Nitouche.
Très suffisante soirée, m**'– -. -t-a
faible pourtant.
Seule Mlle Reybel chantait, mm Mi-
tres rôles parlaient. Le comique eult
bon mais faisait semblant de ebaater.
Attention 1 Nous pouvons faire
mieux. Ne laissons pas choir une
moyenne bien au-dessus de celle de
la maison dernière.
II
Dans nos cinés, on s'attend à du
rmnvpaïf
D'après certaine bruits qui circu-
lent, il y aurait fusion prochaine de
nos deux cinés verdunois dans les
mains d'une seule et même direction.
Cette concentration de deux maisons
en une seule est la loi du jour. On
la voit de plus en plus et partout. a
est vrai qu'elle n'empêche pas l'éclo-
sion d'une troisième, mais cette der-
nière a toujours du retard et elle a
le plus souvent affaire à forte partie.
Au résumé, il paraîtrait ( ? ) que
MM. Beau disparaîtraient et passe-
raient la main à M. Chèze, lequel s'ad-
joindrait M. B. comme co-directeur.
Si cela se vérifie, nous regretterons
MM. Beau qui étaient l'obligeance
même. Nous souhaiterons bonne chan-
ce à M. Chèze dont l'activité inlassa-
ble n'est plus à démontrer. Et nous
attendrons de M. B. qui, hier, savait
réjouir nos palais, qu'il sache aussi,
demain, émerveiller nos yeux et satis-
faire nos esprits. Qui sait ?. Peut-
être que les touristes eux-mêmes
dans lesquels ils ne croient guère
iront applaudir ses efforts.
4 0 0
Bref, il y a quinze jours, l'Excel-
sior nous a donné « Maman Colibri »,
d'Henry Bataille. On disait grand bien
de ce film. Je l'ai vu et il ne m'a
pas enthousiasmé. Je parle de l'agen-
cement. Il est bien et non très bien.
Dimanche dernier et toujours à l'Ex-
celsior, nous avons eu la Piste de 98.
Film curieux, et superbe mise en
scène surtout. Les avalanches de nei-
ge et les bateaux sur un fleuve dé-
monté étaient tout ce qu'il y avait de
jilus extraordinaire. On se demande.
comment cela peut être réalisé 1 Le
scénario, à mon goût, valait moins.
< < <
A Majestic. et après les deux soi-
rées du « Juif Errant » que je n'ai
pas pu me décider à aller voir, nous
avons eu le « Pilote de la Mort ».
Beau film. Il reposait sur une
donnée très curieuse, l'escadrille
des jeunes aviateurs qui, pendant la
guerre, étaient décidés à mourir pour
raisons diverses.
Le scénario était excellent.
Vendredi dernier, Majestic » nous
donna une audition de film parlant.
C'est la maison Nalpas. de Paris,
qui, par l'intermédiaire du directeur
du Majestic, voulut faire cjpnnaltre
son appareil réputé.
Dois- je le dire ? Après la représen-
tation. les avis se sont trouvés parta-
gés : Si chacun s'accordait à recon-
naître la toute beauté des films en
couleurs, l'unanimité était loin de se
retrouver pour affirmer l'identité ab-
solue de la voix entendue et de la pa-
role humaine. Un certain nombre de
spectateurs se disaient déçus.
Mais je suis sûr de refaire l'unani-
mité sur ce point spécial : l'effort réa-
lisé est méritoire et M. Chèze peut
être loué de son esprit d'initiative et
de son activité.
Et toujours à Majestic. je ntlte en-
core un hors-d'œuvre très réussi. Ce
fut la soirée de lundi 24. Il s'agissait
de l'audition du célèbre pianiste EU-
gène Reuschel. A l'âge de quinze ans,
Reuschel avait un prix d'excellence au
Conservatoire de Paris. Comme Il a
aujourd'hui trente ans, et qu'il n'a pas
déserté son Art, vous voyez de quelle
force il peut être. Et la salle, d'ail-
leurs assez bien garnie, applaudissait
à tout rompre et ce fut justement. -
Le fauteuil O.
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