Presse et revues
4 pages
Titre : Le Nouvelliste : quotidien politique, littéraire, industriel et commercial / [gérant : A. Thiboust]
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1854-02-08
Contributeur : Thiboust, A.. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826965z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 février 1854 08 février 1854
Description : 1854/02/08. 1854/02/08.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6343561c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-2176
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/04/2013
Journal-P.;.
et C onfta les principaux rôles à l'élite de ses
artistes. : - - T
La Vie en rose sera donc interprétée par
Fechtcr, Félix, Aubrée, Mmcs Docha, Far-
gllPiI, Saint-Marc etChambrrv. Avec une pa-
reille distribution, un grand succès est pro-
mis à cette œuvre qui, dit-on, est originale
et charmante.
Le théâtre des Variétés répète activement
te Carnaval partout, vatidevRle en quatre ac-
l;es, à grand spectacle, de MM. Clairville et
ttt'rnard Lopez. Tous les principaux comi-
ques de la troupe, Kopp„ Ch. Pérey, Lassa-
gne, Dantcrny, et MlltiS Scriwaneck, Virginie
Duclay, Potel, joueront dans cette joyeuseté
carnavalesque dont une mise en scène inu-
sitée sur les théâtres de genre va encore re-
hausser l'éclat. On cite surtout comme ta-
hil'aux pittoresques une Descente de la Cour-
lille et le Carnaval de Rome.
Un acteur de talent, M. Dubouchet, vient
de débuter avec beaucoup de succès au théâ-
tre des Vartètés. Il s'est produit d'abord,
foute de mieux, dans là chansonnetté comi-
*1"®» et il a été accepté dès là première soirée
P&é lé public qui l'a vivement applaudi. M.
'^bouchet a dit en effet avec beaucoup de
naturel, de gaîté et d'entrain, la Reine des
~lfl. Parizot.
M. Bourget est un des maîtres de la chan-
IOhneuu comiqiie ; il sait, à l'aide d'un re-
frain, très gatment détailler une scène bouf-
[onne ou grotesque. Sa Reine des halles est
Un croquis grotesque fort amusant, et la mu-
Ilqué de M. Parizot a tout l'entrain néces-
"ire pour établir les repos dans le joyeux
Œnologue.
M, Dubouchet â très bien chanté cette
ansonnette; cet acteur a un excellént mas-
e, une physionomie joyeuse et communl-
6 es classe, dès son éppahtiori, à
té dè^t ïJoflïtfàHn et dès LevfriBûh pu reste,
latine acteur tfest pas un commençant; il
Joué déjà depuis plusieurs années en pro-
flricc awcc succès les pièces des Variétés It
td Palais-Royal.
La salle Bonne-Nouvelle vient de donner
une RmImir la Somnambule, qui
a éfé parfaitement accueillie. M. Harc, l'ha-
Mie directeur de cette scène, compte un bril-
lant succès de plus. Le pièce est charmante,
pleine de situations à effet et très habilement
faite.
Mme Page y a joué un rôle en dehors de
l'emploi où elle avait paru jusqu'à présent
avec tant d'avantages. Le public avait pu
apprécier son talent dans ses précédentes
créations : elle s'était montrée femme du
monde élégante dans Entre deux feux, pay-
sanne naïve dans Pierrette, soubrette pi-
quante et fort éveillée dans les Deux Pierrots,
sémillante grisette dans Pierrot qui a perdu
sa clé, et nous lui avons vu déployer dans la
Somnambule des qualités dramatiques qui
font de cette création un des rôles les plus
heureux de son répertoire.
Kalpestri a été ce qu'il est toujours,.intel-
ligent et acteur qui a une véritable action sur
le public, soit qu'il porte la casaque de Pier-
rot, l'habit à la française ou la veste du Bas-
Breton.
--- , "iv l
Toutes les pièces jotiées sur tous les théâ-
tres de France se vendent à la librairie de
Michel Léry frères, rue Vivicnno. 2 bis, à
Paris.
CAUSERIES.
L'Académie impériale de Musique donne au-
jourd'hui la 3i98 représentation de Rubert-le-
Diable. Gueymard, Depassio, Mlles Nau et Poinsot
rempliront les principaux rôles.
.-. Les bals de l'Opéra ont décidémeut retrouvé
les beaux jours du temps passé. L'intrigue est
ressuscitée et les piquantes aventures qui s'en-
gagent au foyer défiaient tes loisirs des saldfis
parisiens. tbsatl à fait m6f vaille samedi dernlër
avec sun nouveau quadrffTe, qui surpasse enedre
les meilleure et i4 'plus célèbres. Aussi quétte
gattë et quel enimin dans la salle! Samedi pré-
chain, septième bal.
- t i i ■ -v o. •. i <-
ae soir, aù Théâtre-Français, les Femmes
sauaides et Mon étoïtb, 'àv-Jé Uressàht datis tes
fleu* pièces.
.1 AujEJarilTtai, à lX5fJéra-Cotui<|u*-, 1*17® re-
présentation des Pàpilloites de M. Benoist, opéra-
comique en un acte; musique de M. J. Reber,
paroles de MM. J. Barbier et Michel Carré. Cet OU"
vrage sera joué par Couderc, Sainte-Fov et Mœ#
Miolan-Carvalho. Le spectacle se composera, en
outre, des Noces de Jeannette, par Couderc et M11*
Boulard, et du Chdlet.
.-. Aujourd'hui, à l'Odéon, l'Honneur et l'ar-
gent, avec ses brillans interprètes, Laferrière,
TIsserant, Kime, Miles Grangé et Roqueville. La
salle s«>ra trop petite.
A.;purd'hui, au Théâtre-Lyrique, Elisabeth
et U'2C représentation des Etoiles.
.-. Louise de Nanteuil, qui voit chaque jour
grandir son succès au théâtre du Vaudeville,
vient y puiser encore une nouvelle force avec la
rentrée d'Hoffmann dans son joyeux répertoire et
ses gaies chansonnettes.
Au thèàtre des Variétés, ce soir, Arnal dans
deux pièces : Riche d'amour et un Monsieur qui
prend la mouche, par Arnal, Leclère et Mlle Alice
Ozy ; l'Anglais au bal et la Reine des halles, chan
sonnettes par Du houchet ; le Cousin durai, par
Deshayes et Kopp, et Théodore, par Danterny. —
Incessamment, le Bois de Boulogne, retardé par
indisposition de Mlle Scriwaneck.
.-. Chaque soir, à la Porte-Saint-Martin, deux
mille spectateurs applaudissent d'Arlagnan Mé-
lingue et ses valeureur acolytes dans la Jeunesse
des Mousquetaires. Aujourd'hui, la 12e représen-
tation.
Le théâtre de la Gaité donue aujourd'hu i
les Cosaques.
Aujourd'hui, -à l'Ambigu-.Comique, la 27e
représentation du Juif de. Venise, :hame en eiftty
actes et sept lahleaux, de M. Ferdinand Dugllê,
juué par Chilly, Dumaine, Maurice Coste, dm$
Thuillier et Person. La pièce commence à btlit
heures précises-; à neuf heures et demie, le tableau
du Collier; à dix heures un quart, celui du
Dbel, si merveilleusement réglé par M. Desba-
rolles.
.-. Le Théàtre impérial du Cirque éblouit le
public avfec sa Poudre de Perlinpinpin, qui attire
tous lelsoirs une foule compacte et heureuse de
venir applaudir la charmante et spirituelle féerie
de MM. Cogniard.
Tous les soirs, aux Délassemens-Comiques,
les Orphelines du faubourg, vàudeville en trois ac-
tes, de MM. Thiriou et Bedeau ; Vile de Calypso,
un Gendre en mi-bémol et le Droit de visite forment
le spectacle le plus attrayant.
Le théâtre Beaumarchais joue tous les soirs
avec succès les Rôdeurs du Pont-Neuf en 1730.
Cette fiiètte, dâ M- Paul Foucher, est interprétée
par tous les artistes avec non moins de talent que
de distinction.
.*. L'hiver est la belle saison de Paris, et les
fêtes de nuit sont les plus belles fêtes de l'hivet.
Il en est une qui est toujours attendue avec impa-
tience : c'est le bal que l'Association dès artistes
dramatiques donne tous les ans au profit de sa
caisse. Le samedi 18 février prochain, à onze
heures du soir, l'élégante salle de l'Opéra-Comi-
que ouvrira ses portes à la foule qui n'a jamais
fait défaut à cette riante solennité que les actrices
de tous nos théâtres viennent embellir de leurs
charmes et de leurs plus gracieuses toilettes. On
sait au soulagement de quelles misères est con-
sacré le produit de cette soirée. Plaisir et bienfai-
sance ; il y a là un double attrait auquel le public
parisien n'a jamais pu résister.
.*. Les dames du monde élégant continuent à
se porter en foule aux magasins de nouveautés
A LA CHAUSSÉE-D'ANTlN, rue du même nom,
n* 9, attirées par le bon marché exceptionnel et
le bon goût de leurs immenses assortimens d'hi.
ver, surtout pour la soierie, les velours et les
rubans.
Une dame qui veut acheter un châle ne doit
pas s'adresser ailleurs si elle veut trouver réunis
la belle qualité et la garantie que l'on rencontre
dans toutes les maisons honorables à l'extrême
modération du prix qui est infiniment moins com-
mune.
•. A cette époque des soirées et des fêtes,
le monde élégant s'approvisionne chez Guer->
lain de toutes ces jolies fantaisies qui sont du
domaine de sa spécialité; en première ligne le
sachet, non pas seulement le petit coussin qui se
met dans la boîte contenant les gants et l'éven-
tail, mais les sachets à mouchoirs, les sachets à
iinge, grands, importans comme un meuble: Les
riches senteurs db Caprifolium, de Chantilly, de
violette, 4e bouquet de l'Impératrice, etc., que
Guerlain répand sous la doublure de ces sachets
élégans, ou tout simplement confortables, leur
donne une exquise recherche. La ào<& a placé
dans ce cadeau une de ses prédilections. Rue de la
Paix, 15.
Rabase.
La P&te Aubril, pour faire couper les rasoirs, se
vend chez l'inv., Palais-Royal, î39M 'fr.1ebâ"k)n.
utlDIT& DLE UTILlT£ Eau et Poudre LÉ6N.
VÉRITABLE UTILITÉ ■dentiste, s, rue de la
Chaussée-d'Antln. Blanchir les dents, prévenir et arrê-
ter la carie, flatter agréablement le goût et l'odorat,
telles sont les qualités de ces excellons dentifrices. 3 Ir.
f , : 'n =
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^"8 à, arie
LIhi ORiJq:LJNÉS DU FAU-
uoïad, v. â à. ---
r Thirion, Bedeau.
r. ÏPtien Rlaïkais
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1111 80 at AlWvtt
,",Ose te mead Adèle
jïdalyse Valérie
ulle Esler
UN GENDRE EN MI-BÉMOL,
v. I a.
Guénéë, Flan.
Galoubet E. Viltard
jfcwatris P,um
rpaelurette mesd Rose Mayer
",Id Bougival Val m y
^8. DU LUXEMBOURG
On commencera à 7 h 00
L'U.RltlTAGE DU GASCON,
Ji' v. 1 a.
rlOlet Formose
lillblnet Tallin
^missionnaire E. Blondin
MulIe mesd Adèle
"Houstiel Jeanne
Amour ET mystère, V. 1 a
b .,
Je£ Li x Carrat -
Vlctor St-Georges
Angelina mad Amélie
LA VIE AU QUARTIER LATIN.
- - c. 3 a.
Waar A. ColleulUe
J ullen St-Georges
Chirlemagne Gautier
Dutuqhon Formose
hapttAe Chenest
Amanda mesd Alice
Séraphine Aimée
Marielle Blanche
Mme Sorel Elise
1
_.- .- - !
TH. fiSAaOMLflQiâAIfi.
Aonflfaaneeri I 6 h. 1 f4. ]
LES DEUX ORPHELINS,
dr.-v. 2 a.
LES ROUÈURS DU POST-NEUF
EN 1730, dr -v. 5. a.
P. Foucher.
de B;illagny Peltit
d'Argtnlal Dubicf
de (irundpré Détroges
l'oulaittef viaspari
IlaqJtn Barlin
Gripaud Lassoaclie
Pataud Cumbe
le régisseur Hotrfa
Dufrèno Levy
Sarrazin Buckler
Adi ienne mesd Gaspari
l'aura Cavullier
Marianne Deschampi
Mme deRocheval LauretU
Zerline Lévv
la Jouvenot Nathalie
Gervaise Cuvillior
L) or lue Reloue
NicQ,e Etia'
Madeleine Julia
Au b, aett, :
PaS de deux, par Négrier et
Mlle Marie.
THÉATBB COMTm.
Un oiiinnaMw'r®* b.OjO.
hicco, v. 2 a.
le baron maximilien
le chevalier Henri T. 1
de Germancey Il-ugosti
liieco Hubel
Français fil-Albin 1
un sergent Avrain
Constance mad Adèle
cexdrillox, féerie 3 a. 20 t.
JJplidor Hovcr
Bâmbtni RubBl
de la Trulfardière Haï roux
Fldreswir Tcrarâcur
Tournesol Dériaz
Bilboquet Arquet
Tremblino lnyréniy
Corieande EKen
Charmaut mesd Mowe
Dorothée I-éo
Cemirillon Leroy
Théolinde Léuntine
Aspasie Fannv
Poupunnette Amélie
Brimborion Oly mpll
Le Globe du Jocko,
par Sorret.
I. l B4,;. ':'
''BMnam'iBoprBt 6 h 0|0
MA POLITIQUE, V. 1 n.,
Poiosol - l'elliiier
Dupa'uto Vietor
Lucien Ernest
Claire Mesd lklphiue
J uliL'Dnc Mancini
UNE NIECE, V. 2 a.
Verneuit Victor
Edmond Ernest
Lavitjne Labianche
Simon Alexandre
Ernestine mesd Valcntine
; Julienne Tbiéry
Rose Gilorme
l'étoile de PIERROT,
.Mit.u4 tàfcl. <. 1
Pierrot "'--- - - Deburau 1
r.â89aiT(l»e Lapiocè
Arlequin Derudder
Poî-dhlfiêHè Vàuttèr
fcpedesMt - AMkiiâfe
Polichinelle père
— moissonneur Philippe
tfn tiotiiréiw Une 'lt{
gouvernante Antoine
sosie de Ticlrot Almalrte
nia tre d'hôtel l.ablanche
2 Arlequins fr. WfHiam
M. Denis Lombardi
Pro.-eipine mosd Lefebvre
Isabelle Tbérese
sœur de Polichi-
i nelle Geor^ina
Etuilettvî Amclie
t Ondine Valeniine
inud Detiis-inère
Polichinelle Augusta
"i lis aâl 'âTaïTtl&B
■ i. c»fijjïac.,«o€7* s 6 h, OlO
LA CHAMBRE A DEUX LITS,
t v. l a.
Etienne Lucien
Isidore Tarade
LES COSAQUES, dr. 5 a.
Jacqucmin Brintz
Panel Parade
Du: iveuu Dellombe
Mauricç Léon
iMamarofï w AlIlàDlin
Fédérq,Wick Jehan
de-fieaofeu Gustave H.
Husko Belahaye
GeorjfW Jules
un oflleier Henry
Moutonaet' Clause
Plantureux Alexandre
Kfokalchoff Puiier
jeune bomme Paul.
"-. -
Ralanief Emile
MI clarté Alexandre
garçon de café Denis
un marchand François
Louise mesd Angèle
Marion Fëliéié
Olga Féraudy
mini Blanchard Ilortensé
Rosalba Victorine
tint Variée Mathilde
fem. du peuple Monlbenollea
un enfant Nounousse
TW). E-&.:\ MiA'iS'WfSîCstïiffiB
On oomoieneert à a h. 010.
L'AMI FRANÇOIS, V. 1 a.
François nemona
Léon Léon
Emilie mad Camille
LE mauvais GAS, dr.-v. 5 a.
Henri de Kock.
Mathurin Davoust
Bruno Gibeau
Marcel Sosthènes
Couieux Tallchet
Robin Chotel
Cloud Alfred
Jérôme Labatie
Pierre Augustin
Jacques Suslène
Catherine mesd Celinâ
Geueviève Léopold
femme voilée Léona
- '-',~- .--..--., ..-,..--..
.EN VJBÎÏXE,
CîfEZ LES EDITEURS,
Rue Grange-Batelière, 13,
BÉPBBTOIBB
DU
telTim-IT la
CIRQUE NAPOLEON.
BOULEVARD DES FILLES-DU-CALVAIRE
VËGQXAMM DSW OBBOUnRi
Pramïèrê partie.
travail par le jeune Jules Léonard.
t'as de châle, dansé par Mlle Laurence.
Giaour, cheval dressé en liberté, par A. Fraconl.
Le Jugement de Myda, par Adams.
Les Oritlammes, par Mil. Emélina Loyal.
L'Ours et la ScnLinclle. — un conscrit, Kemp — un caporal
Henri — un soldat, Mariano - l'ours, Leroy - un domp-
leur, Klatt — 2 cosaques, Th. Loyal et Willing.
La Séduction (scène tirée de iRobert-le-Diable), par Sélim et
Mlle Coralie Ducos.
Deuœième partit»
Début de Mlle Chra Aussudesur la corde.
La Fille de l'air, par Mme Monjauze-Lejars.
Barbarina, jument d'école, montée par Mlle Maria d'Embrun.
Tète en bas ou la Promenade au plafond, par Laristi.
Les Bannières en carrière, par Mllefourniaire.
Débuts des douze Maures du Mont Atlas.'
Course numide parle jeune Sébaatiano.
Intermèdes comiques, par Auriol, B. Auriol, CaDdJer,
Laristi et Kemp. -
On commencera à huit heures.
SALLE BONNE-NOUVELLE.
PANTOMIMES,'- DANSES, - TABLEAUX VIVANS
Tous lei lqnirs à buit heurres
FOLIES - CONCERTANTES.
PANTOMIMES, CHANSONNETTES, QUADRILLES, etc.
Tous les soirs à sept heures et demie.
et C onfta les principaux rôles à l'élite de ses
artistes. : - - T
La Vie en rose sera donc interprétée par
Fechtcr, Félix, Aubrée, Mmcs Docha, Far-
gllPiI, Saint-Marc etChambrrv. Avec une pa-
reille distribution, un grand succès est pro-
mis à cette œuvre qui, dit-on, est originale
et charmante.
Le théâtre des Variétés répète activement
te Carnaval partout, vatidevRle en quatre ac-
l;es, à grand spectacle, de MM. Clairville et
ttt'rnard Lopez. Tous les principaux comi-
ques de la troupe, Kopp„ Ch. Pérey, Lassa-
gne, Dantcrny, et MlltiS Scriwaneck, Virginie
Duclay, Potel, joueront dans cette joyeuseté
carnavalesque dont une mise en scène inu-
sitée sur les théâtres de genre va encore re-
hausser l'éclat. On cite surtout comme ta-
hil'aux pittoresques une Descente de la Cour-
lille et le Carnaval de Rome.
Un acteur de talent, M. Dubouchet, vient
de débuter avec beaucoup de succès au théâ-
tre des Vartètés. Il s'est produit d'abord,
foute de mieux, dans là chansonnetté comi-
*1"®» et il a été accepté dès là première soirée
P&é lé public qui l'a vivement applaudi. M.
'^bouchet a dit en effet avec beaucoup de
naturel, de gaîté et d'entrain, la Reine des
~
M. Bourget est un des maîtres de la chan-
IOhneuu comiqiie ; il sait, à l'aide d'un re-
frain, très gatment détailler une scène bouf-
[onne ou grotesque. Sa Reine des halles est
Un croquis grotesque fort amusant, et la mu-
Ilqué de M. Parizot a tout l'entrain néces-
"ire pour établir les repos dans le joyeux
Œnologue.
M, Dubouchet â très bien chanté cette
ansonnette; cet acteur a un excellént mas-
e, une physionomie joyeuse et communl-
6 es classe, dès son éppahtiori, à
té dè^t ïJoflïtfàHn et dès LevfriBûh pu reste,
latine acteur tfest pas un commençant; il
Joué déjà depuis plusieurs années en pro-
flricc awcc succès les pièces des Variétés It
td Palais-Royal.
La salle Bonne-Nouvelle vient de donner
une RmImir la Somnambule, qui
a éfé parfaitement accueillie. M. Harc, l'ha-
Mie directeur de cette scène, compte un bril-
lant succès de plus. Le pièce est charmante,
pleine de situations à effet et très habilement
faite.
Mme Page y a joué un rôle en dehors de
l'emploi où elle avait paru jusqu'à présent
avec tant d'avantages. Le public avait pu
apprécier son talent dans ses précédentes
créations : elle s'était montrée femme du
monde élégante dans Entre deux feux, pay-
sanne naïve dans Pierrette, soubrette pi-
quante et fort éveillée dans les Deux Pierrots,
sémillante grisette dans Pierrot qui a perdu
sa clé, et nous lui avons vu déployer dans la
Somnambule des qualités dramatiques qui
font de cette création un des rôles les plus
heureux de son répertoire.
Kalpestri a été ce qu'il est toujours,.intel-
ligent et acteur qui a une véritable action sur
le public, soit qu'il porte la casaque de Pier-
rot, l'habit à la française ou la veste du Bas-
Breton.
--- , "iv l
Toutes les pièces jotiées sur tous les théâ-
tres de France se vendent à la librairie de
Michel Léry frères, rue Vivicnno. 2 bis, à
Paris.
CAUSERIES.
L'Académie impériale de Musique donne au-
jourd'hui la 3i98 représentation de Rubert-le-
Diable. Gueymard, Depassio, Mlles Nau et Poinsot
rempliront les principaux rôles.
.-. Les bals de l'Opéra ont décidémeut retrouvé
les beaux jours du temps passé. L'intrigue est
ressuscitée et les piquantes aventures qui s'en-
gagent au foyer défiaient tes loisirs des saldfis
parisiens. tbsatl à fait m6f vaille samedi dernlër
avec sun nouveau quadrffTe, qui surpasse enedre
les meilleure et i4 'plus célèbres. Aussi quétte
gattë et quel enimin dans la salle! Samedi pré-
chain, septième bal.
- t i i ■ -v o. •. i <-
ae soir, aù Théâtre-Français, les Femmes
sauaides et Mon étoïtb, 'àv-Jé Uressàht datis tes
fleu* pièces.
.1 AujEJarilTtai, à lX5fJéra-Cotui<|u*-, 1*17® re-
présentation des Pàpilloites de M. Benoist, opéra-
comique en un acte; musique de M. J. Reber,
paroles de MM. J. Barbier et Michel Carré. Cet OU"
vrage sera joué par Couderc, Sainte-Fov et Mœ#
Miolan-Carvalho. Le spectacle se composera, en
outre, des Noces de Jeannette, par Couderc et M11*
Boulard, et du Chdlet.
.-. Aujourd'hui, à l'Odéon, l'Honneur et l'ar-
gent, avec ses brillans interprètes, Laferrière,
TIsserant, Kime, Miles Grangé et Roqueville. La
salle s«>ra trop petite.
A.;purd'hui, au Théâtre-Lyrique, Elisabeth
et U'2C représentation des Etoiles.
.-. Louise de Nanteuil, qui voit chaque jour
grandir son succès au théâtre du Vaudeville,
vient y puiser encore une nouvelle force avec la
rentrée d'Hoffmann dans son joyeux répertoire et
ses gaies chansonnettes.
Au thèàtre des Variétés, ce soir, Arnal dans
deux pièces : Riche d'amour et un Monsieur qui
prend la mouche, par Arnal, Leclère et Mlle Alice
Ozy ; l'Anglais au bal et la Reine des halles, chan
sonnettes par Du houchet ; le Cousin durai, par
Deshayes et Kopp, et Théodore, par Danterny. —
Incessamment, le Bois de Boulogne, retardé par
indisposition de Mlle Scriwaneck.
.-. Chaque soir, à la Porte-Saint-Martin, deux
mille spectateurs applaudissent d'Arlagnan Mé-
lingue et ses valeureur acolytes dans la Jeunesse
des Mousquetaires. Aujourd'hui, la 12e représen-
tation.
Le théâtre de la Gaité donue aujourd'hu i
les Cosaques.
Aujourd'hui, -à l'Ambigu-.Comique, la 27e
représentation du Juif de. Venise, :hame en eiftty
actes et sept lahleaux, de M. Ferdinand Dugllê,
juué par Chilly, Dumaine, Maurice Coste, dm$
Thuillier et Person. La pièce commence à btlit
heures précises-; à neuf heures et demie, le tableau
du Collier; à dix heures un quart, celui du
Dbel, si merveilleusement réglé par M. Desba-
rolles.
.-. Le Théàtre impérial du Cirque éblouit le
public avfec sa Poudre de Perlinpinpin, qui attire
tous lelsoirs une foule compacte et heureuse de
venir applaudir la charmante et spirituelle féerie
de MM. Cogniard.
Tous les soirs, aux Délassemens-Comiques,
les Orphelines du faubourg, vàudeville en trois ac-
tes, de MM. Thiriou et Bedeau ; Vile de Calypso,
un Gendre en mi-bémol et le Droit de visite forment
le spectacle le plus attrayant.
Le théâtre Beaumarchais joue tous les soirs
avec succès les Rôdeurs du Pont-Neuf en 1730.
Cette fiiètte, dâ M- Paul Foucher, est interprétée
par tous les artistes avec non moins de talent que
de distinction.
.*. L'hiver est la belle saison de Paris, et les
fêtes de nuit sont les plus belles fêtes de l'hivet.
Il en est une qui est toujours attendue avec impa-
tience : c'est le bal que l'Association dès artistes
dramatiques donne tous les ans au profit de sa
caisse. Le samedi 18 février prochain, à onze
heures du soir, l'élégante salle de l'Opéra-Comi-
que ouvrira ses portes à la foule qui n'a jamais
fait défaut à cette riante solennité que les actrices
de tous nos théâtres viennent embellir de leurs
charmes et de leurs plus gracieuses toilettes. On
sait au soulagement de quelles misères est con-
sacré le produit de cette soirée. Plaisir et bienfai-
sance ; il y a là un double attrait auquel le public
parisien n'a jamais pu résister.
.*. Les dames du monde élégant continuent à
se porter en foule aux magasins de nouveautés
A LA CHAUSSÉE-D'ANTlN, rue du même nom,
n* 9, attirées par le bon marché exceptionnel et
le bon goût de leurs immenses assortimens d'hi.
ver, surtout pour la soierie, les velours et les
rubans.
Une dame qui veut acheter un châle ne doit
pas s'adresser ailleurs si elle veut trouver réunis
la belle qualité et la garantie que l'on rencontre
dans toutes les maisons honorables à l'extrême
modération du prix qui est infiniment moins com-
mune.
•. A cette époque des soirées et des fêtes,
le monde élégant s'approvisionne chez Guer->
lain de toutes ces jolies fantaisies qui sont du
domaine de sa spécialité; en première ligne le
sachet, non pas seulement le petit coussin qui se
met dans la boîte contenant les gants et l'éven-
tail, mais les sachets à mouchoirs, les sachets à
iinge, grands, importans comme un meuble: Les
riches senteurs db Caprifolium, de Chantilly, de
violette, 4e bouquet de l'Impératrice, etc., que
Guerlain répand sous la doublure de ces sachets
élégans, ou tout simplement confortables, leur
donne une exquise recherche. La ào<& a placé
dans ce cadeau une de ses prédilections. Rue de la
Paix, 15.
Rabase.
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