Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1932-10-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 17 octobre 1932 17 octobre 1932
Description : 1932/10/17 (Numéro 25477). 1932/10/17 (Numéro 25477).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k633037f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2008
Le
: MM. PoincareV Boncour,
Abel Gardey, réélus au r tour.
M. Lucien Saint est élu dans
ia Haiite-Garonne. M. Jeiiouvrier
est battu ainsi que M. Pierre
Marraud, ancien ministre
M.. II. l'oincaré .M. Serlin
M. -Lucien Suint
M. lté né Bfsiiiiid
Les élections sénatoriales ont eu lieu
hier avec le plus -grand calme dans les
trente> departev.ents intéressés, ainsi
qu'à Constantine et à la Martinique.
Les délégués sénatoriaux de la Meu
se ont donné à. la réélection de M.
Poincaré le caractère d'un hommage
qui dépasse les frontières des partis.
Ceux du Loir-et-Cher ont renouvelé
leur confiance a M. Paul-Boncour dans
des conditions particulièrement flat
teuses pour le ministre de la Guerre qui,
retenu à Genève, n'avait pas fait une
sevle visite.
M. Abel Gardey. ministre de l'Agricul
ture et M. Charles Dumont, ancien mi
nistre ont obtenu dans le Gers et le
Jura des majorités impressionnantes.
Citons parmi les autres personnalités
qui ,ont été reélues, MM. Rabier, vice-
srçsident du Sénat, Muhieu, Daniel-
Vincent, Capus, "Léon Terrier' et Be's-
nard, anciens ministres ; Rio, ancien
sous+seerétaire d'Etat; Roy, rapporteur
général du budget.
Parmi fâs nouveaux élus, M. Lucien
Sainf, qui, seul de sa liste a passé au
premier tour dans la Haute-Garonne
trouve dans cette manifestation de sym
pathie la récompense des éclatants servi
ces rendus par lui dans l'Afrique du
Nord.
Le succès de M. Serlin dans l'Isère où
il bat un socialiste sortant comporte un
hommage au président du Conseil dont
il est depuis de longues années à la
mairie de Lyon, le dévoué collaborateur.
Le suffrage restreint est généralement
plus fidèle que le- suffrage universel :
-c'est ainsi que les listes de sortants ont
'été réélues dans le Gers, l'Hérault, l'In
dre-et-Loire, la Loire-Inférieure, le Loi
ret, le Lot, le Maine-et-Loire, la Man
che, la Mayenne et la Meuse.
Qn peut ajouter à cette liste le Nord,
où tous les sortants sont réélus, à l'ex
ception de M. Davaine (gauche démo
cratique), qui ne se représentait' pas et
qui est remplacé par M. Demesmery, ra
dical-socialiste.
Parmi les sortants battus, citons M.
Marraud, ancien ministre, remplacé par
M: ArtXtré FaLlieres (.qui avait perdu son
siège de député ère 1928 alors qu'il était
ministre du Travail dans le cabinet
Poincaré) ; M.-Jenouvrier, aoyen d'âge
du Sénat et M. Soulie, ancien maire de
/ SaintrEtienne.
... Plusieurs députés et anciens députés
se présentaient au Sénat. Ont été élus
au premier tour : MM. Wolff et François
de Wendel, U. R. D. ; au second tour :
MM. Lefas, U.R.D., et de Chambrun,
rép. de g. ; Taurines, indépendant; Bel-
langer, indépendant de gauche ; Mau-
lion, rad.-soc. ; Odin, rad. ind. Bena-
zet, rép. soc. ; au troisième tour : MM
Fayolle et Vasseur, rad.-soc. ; Jacquy,
Lebceuf.et Neyret, U. R.
■ Dans lat.Mame et dans l'Oise tes can
didats agricoles, MM. Patizel, Jacquy et
Gore se sont classés d'une façon qu'on
peut expliquer par ' la crise actuelle du
blé.
.M: Edouard 'Néron'
LA STATISTIQUE OFFICIELLE
AVANT LES ÉLECTiONS
Droite
3auctie
Këpub.
U. r.
u. r . n.
G. D.
Soc.
Aucun
groupe
Total
5
10
27
15
48
2
4 ;
111
APRÈS LES ÉLECTIONS
REELUS
4
5
17
9
37
1
8
76
NOUVEAUX
• 0
3
8
4
20
0
0
35
GAINS
+ 9
9-
PERTES
— 1
— 2
— 2
— 2
— 1
— 1
9
N. B. — Ajoutons
et radicale, a déclaré i
et radicale-socialiste.
que M. Brard, réélu et inscrit à l'Union démocratique
•inscrire au groupe de la Gauche démocratique radicale
On s'attendait, en général, à un
gain radical de quelques sièges, aux
élections sénatoriales. Le scrutin
d'hier a confirmé ces prévisions ;
peut-être les a-t-il même légèrement
dépassées, puisque, dans l'ensemble,
la Gauche Démocratique enregistre
neuf victoires.
Les gains radicaux de la Haule-
Garonne, de TUle-et-Vilaine et de
l'Oise étaient escomptés depuis les
élections partielles qui avaient assu
ré le succès de MM. Savignol, Gas-
nier-Duparc et Decroze.
Dans le Morbihan, un déplace
ment de quelques voix a permis d'as
surer la victoire de la liste de gau
che.
Les résultats de l'Isère étaient at*
tendus avec intérêt : on sait que la
Fédération radicale du département
avait tenu à présenter une liste de
Cartel, sur laquelle figurait M. Bre-
nier, sénateur socialiste sortant.
Le Comité exécutif du parti avait
refusé de ratifier ce choix ; il avait
donné l'investilure à une liste homo
gène comprenant M. Serlin, secrétai
re général de la mairie de Lyon el
collaborateur du président Herriot.
La Fédération de l'Isère ayant
maintenu sa décision ' de'présenter
une liste de Cartel, le conflit avait
pris un caractère politique : il s'est
terminé à l'avantage du Comité exe
cutif : les quatre candidats radicaux
ont élé élus, M. Serlin dislançant M.
Brenier de plus de 200 voix.'
Dans l'ensemble, les indications
politiques données par le scrutin
d'hier ont conTirmé celles des 1 er et
8 m'ai dernier.
Les partis de droite gagnent des
voix dans la. Loire-Inférieure et
dans la Manche ; les modérés enlè
vent deux sièges dans la Loire, deux
dans la Nièvre où ils avaient enre
gistré des progrès en. mai dernier,
mais les uns et les autres sont en re
cul sensible dans la majorité des dé
partements. ;
Les partis de gauche, qui. ne comp
taient que 52 élus sur 111 de la sé
rie renouvelable, en auront mainte
nant 60, et ils détiendront la majo
rité absolue dans les trois séries-du
Sénat.
La plupart des nouveaux élus re
présenteront à la Haute-Asserhblée
des tendances identiques à celles d il
président Herriot. Ils s'opposeront à
tout extrémisme, de droite ou de
gauche, continuant ainsi une ancien
ne tradition du Sénat.
Et,, le gouvernement pourra sans
doute compter, sur la très grande
majorité des élus d'hier pour "l'ap
puyer dans ses efforts en vue de
réaliser l'équilibre budgétaire.
Aussi :les élections semblent-elles consolider la situation
du ministère auquel les électeurs du
second degré viennent: d'accorder
leur confiance, et la position du pré
sident Herriot- à l'intérieur de son
parti se-trouvera encore fortifiée
lorsque les radicaux-tiendront, dans
quinze jours, leurs assises à Tou
louse.. ■
Edouard Pfeiffer.
M. Loubet
La répartition des sièges dans le Sénat actuel
La répartition probable des sièges dans le Sénat qui se réunira, én janvier 1933
"Mon élection est un hommage
au Gouvernement dont je fais partie"
nous ciéoletre Is/L. Paul-Bonoour
M. Paul-Boncour, ministre de la
Guerre, qui vient d'être réélu sénateur
du Loir-et-Cher, a bien vo-'lu dégager
pour nous la signification de ce scru
tin ;
— Vous voilà, monsieur le ministre,
réélu brillamment par la volonté de la
masse des électeurs sénatoriaux. Voulez-
vous nous confier, pour les lecteurs du
Petit Journal, les Impressions que vous
gardez de cette journée ?
— Dans la joie très profonde où vous
me voyez, ne me demandez pas de décla
rations d'ordre politique. J'en suis inca
pable, au soir d'une journée qui a vu se
réaliser autour de ma candidature la
quasi-unanimité du collège sénatorial.
Cette marque d attachement s 'adresse
d'ailleurs en même temps au Loir-et-
Chérien solidement enraciné dans sa pe
tite patrie, que je suis, et à l'oeuvre que
je poursuis, dans une position toute ré
publicaine, mais tout de même indépen
dante des partis. J'y vois la confirmation
amplifiée de l'élection de l'année derniè
re, et si cette belle élection est un hom
mage, il s'adresse également au gouver
nement dont je fais partie.
— 'Que vous ont dit à ce sujet les dé
légués sénatoriaux avec qui vous avez pu
vous entretenir aujourd'hui ?
— Toujours revenaient les mêmes
phrasés : « Nous suivons votre tâche, —
de graves choses se débattent en, ce mo
ment pour la France, à Genève et ail
leurs ... » Jamais je n'ai senti comme au
jourd'hui à quel point les meilleurs hom
mes de tous les partis font confiance aux
eftorts que nous faisons pour assurer la
paix en collaboration avec mon ami Her
riot. Jamais je n'ai eu autaht qu'auj'our-
dhui l'absolue conviction que. le gouver
nement dont je fais partie était dans
l'axe même des intérêts de la France.
Dites cela, et ne manquez pas d'ajouter
l'expression de ma profonde gratitude à
l'adresse de mes chers compatriotes, mes
électeurs, d'aujourd'hui.
au Sénat
Le groupe de la gauche
démocratique gagne neuf sièges,
le groupe socialiste en perd un,
celui de M. Brenier, dans l'Isère
qui est remplacé par M. Serlin
collaborateur de M. Herriot
M./'Puul-Kmicour M.-AbelGarcley
M. Rabier
M. Léon Perrler
Voir en cinquième page les résultats complets
L'élection au Sénat de M. Lucien
Saint- va .poser la question- de sa suc
cession à-la résidence générale du Ma
roc. Mais y aura-t-il vraiment succes
sion, au moins immédiatement ?
C'est la question que nous: avons po
sée hier au ministère des Affaires étran
gères, où l'on nous a exactement défini
la position du-nouveau sénateur de la
Haute-Garonne. M. Lucien Saint n'e; sera
pourvu de son titre. de sénateur qu'à
la rentrée de la Haute Assemblée, le
deuxième mardi du mois de; janvier 19.33
D'ici là. c'est ■ toujours le sénateur sor
tant qui est en fonctions. Rien ne. s'op
pose donc à ce que M. Lucien Saint
conserve jusqu'en janvier ptochaiji le
poste éminent où il a su déployer ses
qualités - d'administrateur, de grande
classe. -
Que peut-il. se passer à la rentrée du
Sénat, en janvier ? Deux hypothèses
sont possibles. Le résident général au
Maroc peut donner lui-même sa démis
sion afin de se consacrer uniquement
l'accomplissement -• du mandat dont l'a
Investi la confiance des électeurs séna
toriaux de la Haute-Garonne.
M. Lucien Saint, bien. que sénateur,
peut ehcore être confirmé, en janvier
dans- ses fonctions de -résident général
pour une période de six mois, non re
nouvelable.
Une loi sur les incompatibilités parle
mentaires a en effet été votée en 1928,
qui ne permet-au gouvernement de con
fier des missions spéciales et ■ rétribuées à
des élus, que pour six mois seulement,
alors qu'auparavant, cette mission 'pou
vait être renouvelée plusieurs fois à son
expiration. Dans cette seconde hypothè
se, M. Lucien Saint abandonnerait dé
finitivement le Maroc au mois de juil
let 1933.
Si le résident général quittait pré
maturément ses hautes fonctions, on
peut citer sans trop courir le risque de
se tromper, les noms des quelques per
sonnalités parmi lesquelles s'exercerait
vraisemblablement le choix du gouver
nement. C'est ainsi que l'on a déjà pro
noncé les noms de MM. Henry Paté, vice-
président de la Chambre, qui rencontre
dans les divers partis d'unanimes sym
pathies; Tnomé, directeur de la Sûreté
générale, et qui a rempli une carrière-de
grand préfet ; Bonnefoy-Sibour, pré
fet de Seine-et-Oise, apprécié autant
pour ses mérites que pour sa compétence
administrative.
Le-dernier mot reste au gouvernement
qui a> on vient de le voir, tout le temps
d'arrêter son choix.
La succession de M. Saint peut donc;
éventuellement,.être le point de départ
d'un grand mouvement préfectoral, qui
fera suite à celui que nous avons déjà
annoncé et qui; paraîtra à l'Officiel de
mardi matin. Les nominations vont por
ter sur trois mouvements : le premier
s'effectue sur le département du Rhône;
le second sur la direction départemen
tale au-ministère de l'Intérieur ; le troi
sième sur le département du Finistère.
M. Labussière, directeur des affaires
départementales; est nommé administra
teur de la Banque de l'Indochine et son
successeur sera M. Mouchet, préfet de
Maine-et-Loire. Au -poste de ce- dernier,
sera nommé, pour ordre, M.: Bollaert,
préfet des Vosges, et qui remplit avec
tant d'autorité les fonctions- 1 de directeur
du cabinet du président du Conseil. Dans
les Vosges, M. Mathieu succédera à M.
Bollaert.- - -
Marius Alix.
(Voir la suite en troisième page.)
PRES DE DIEPPE
Générai Stuhl SI. Gaston ' Roj<é
M*. Mario.. Bous tan
M. Hlrseliauer
M. Bellanger
M.. De Blois
AI. Capus
M. paul-R. Cuttoll M de .Montl de Kezé M. F. de St-Maur
Deux ivrognes
assomment leur père
à coups de bouteille
Rouen, 16 Oct. (Dép. P. J.). — De
puis quelques jours, M. Anthime Beau-
pere, ouvrier agricole à Notre-Dame-du-
Parc, près de Dieppe, se trouvait a son
domicile, gravement malade, ,croyait-on,
au point que l'on dut faire appel au
médecin. Celui-ci constata que son état
était particulièrement grave et, devant
une blessure suspecte que l'ouvrier agri
cole portait au crâne, avisa la gendar
merie.
Celle-ci, après une longue enquête,- et
malgré les réticences et les versions dif
férentes données par les fils de la vic
time, Marcel et Anthime, est parvenue
à établir que le malheureux avait été
assommé à coups de bouteilles par ceux-
ci. Tous trois avaient passé une partie
de l'après-midi et de la soirée dans un
débit et y avaient absorbé une grande
quantité d'alcool. Ils r étaient donc très
surexcités. Soudain, une discussion s'ele-
va, qui dégénéra bien vite en dispute,
puis en bataile. Enfin, les deux fils de
l'ouvrier, s'emparant chacun d'une bou
teille, et avant que les-témoins aient pu
intervenir, en frappèrent leur père a la
tête. M. Beaupère s'écroula, assomme,
fut transporté à son domicile par ses en
fants qui s'efforcèrent de cacher à tout
le monde ce qui s'était passé.
Mais les témoignages que les gendar
mes sont parvenus à recueillir ont per
mis de rétablir les faits. Les deux fils
indignes ont été déférés au Parquet de
Dieppe.
LA BELGIQUE
est-elle à la veille
de nouvelles élections ?
Bruxelles, 16 Oct. — La Belgique est-
elle à la veille de connaître une disso
lution des Chambres et de nouvelles élec
tions législatives ? La chose est certaine,
déclarent unanimement ce matin les
journaux libéraux et socialistes qui révè
lent qu'une importante réunion des mi
nistres libéraux a eu lieu hier soir à l'hô
tel particulier de M. Paul Hymans, mi
nistre des Affaires étrangères. Au cours
de cette réunion, dont les décisions ont
reçu l'approbation de M. Dewez, chef de
la gauche: libérale, les ministres furent
unanimes à reconnaître que, pour réali
ser le plan de redressement financier de
M. Renkin, il importerait d'avoir un
gouvernement issu d'une nouvelle con
sultation générale du pays. Dans ces
conditions, il a été décidé que M. Hy
mans, ferait, lundi soir, au conseil de
cabinet, une déclaration.au nom de ses
collègues réclamant la dissolution immé
diate des Chambres et des nouvelles élec
tions qui auraient lieu dans les 40 jours
sans que le gouvernement fût démis
sionnaire.
Les/résultats des .élections communa
les de la semaine dernière ne sont évi
demment pas étrangères à la décision
importante que viennent de prendre les
ministres libéraux. Ces résultats ont,
on le sait, marqué une avance sérieuse
des partis de gauche qui condamnent la
politique de vie chère résultant des
contingentements adoptés à la demande
de la droite.
La droite catholique craint de voir se
constituer, dans l'ensemble du pays, un
bloc des gauches.
Un palace de la Côte d'Azur
est la proie des flammes
Quinze millions de dégâts
Nice, 16 Oct. — Un des plus somp
tueux et des plus grands palaces de "la
Côte d'Azur, le « Grand Hôtel » du Cap
Martin, près de Menton, où descendi
rent des têtes couronnées et de nom
breux hommes d'Etat illustres, tels que
Stresemann, a été ce soir la proie des
flammes.
Le feu a pris naissance dans la cage
de l'ascenseur et s'est rapidement pro
pagé aux étages supérieurs.
Les pompiers de Menton, Monaco et
Nice sont sur les lieux et continuent à
combattre le sinistre.
Lies dégâts s'élèveront à plus de quin
ze millions.
M" 0 Paul Bourget
est morte
Dans la maison de santé où sa longue
m. " lie la retenait depuis longtemps
déjà, Mme Paul Bourget, épouse du célè
bre écrivain, est morte hier, âgée de 58
ans. ,
Durant 32 ans, elle vécut aux côtés de
son mari qu'elle accompagnait jjians tous
ses voyages et elle fut pour lui une col
laboratrice dévouée -et avertie, au juge
ment éclairé de laquelle il avait souvent
recours.
Aux Vérités
^ de La Palisse
Rien-de plus net, de plus décisif, que
l'exposé de M. Massigli sur la Schupo.
Il démontre, clair comme le jour, que
l'Allemagne, méprisant lés traités, s'est
constitué une force militaire interdite
avec une force de police autorisée.
On voudrait qu'une telle démonstra
tion ne fût pas vaine et, qu'après le ré
quisitoire, il y eût un arrêt.
Mais on n'ose pas l'espérer. Parce que
depuis quelques années il est inutile
d'avoir raison.
Si l'Allemagne manque à ses engage
ments et si nous ouvrons la bouche pour
le signaler, nos meilleurs amis nous la
ferment en nous rappelant au devoir in
ternational qui est de taire la vérité quand
elle gêne l'Allemagne.
Au temps de Stresemann et de Brii-
ning, la consigne était d'éditer le moin
dre mot qui pût réveiller le nationalisme
allemand. Le voici réveillé et comment !
La consigne reste la même. Après avoir
ménagé le chou démocrate, elle enjoint
de ménager la chèvre aristocrate.
Je ne discute pas les mobiles de cette
politique. Je la crois dictée par d'excel
lentes intentions. Mais une politique ne
se juge pas aux intentions, ,elle se juge
aux résultats. Ft s'il arrive qu'elle n'en
donne pas de bons, plus elle a inspiré
d'illusions, plus elle inspire de dégoûts.
Monsieur de La Palisse.
LA CAMPAGNE POUR LA PRÉSIDENCE
BAT SON PLEIN AUX ÉTATS-UNIS
ssiàsIMiÉÉféÉiÉ &iK
A art*.
Dans l'Etat de l'Uiinois, à Flock-Island, le président Iloover, du balcon de son
wagon spécial, harangue une grande assemblée-de fermiers
HUIT MORTS ET VINGT BLESSÉS
DANS UN TAMPONNEMENT
sur la ligne de Coutances à Follignj
Coutances, 16 Oct. — Un très grave
accident, de chemin de fer, dans lequel
huit voyageurs ont trouvé la mort et une
vingtaine ont été - grièvement 'blessés,
s'est produit ce soir, dans la gare de Cé-
rence, sur la ligne de Coutances à Fol-
ligiiy.
Un £rain de marchandises devait se
garer dans cette ga-re afin, de laisser
passer le train de voyageurs n° 3.426, qui
y arrive à 17 h. 47. Ce dernier train
avait un léger retard, et le chef de gare
de Cérence crut avoir le temps de faire
faire au train de marchandises une ma
nœuvre avant son arrivée. Il fit donc
engager le' convoi sur la ligne principale ;
et le train la remonta jusqu'à environ
500 mètres de la gare. Mais, à ce mo
ment, survint le train de voyageurs.
Ce train, l'omnibus 3426, partant de
DOl à 14 h. 50, pour arriver à Lison, sur
la grande ligne Cherbourg-Paris, à 20
heures, s'était arrêté à son heure nor
male, 17 h. 28, en gare de Folligny. U
avait, quitté cette station pour gagner
celle de Cérence ,et s'était engagé dans
la descente en courbé où là voie a une
forte déclivité. Entraîné par la pente, lè-
convoi marchait alors à une vitesse éva
luée à une soixantaine de kilomètres à
l'heure. Brusquement, le mécanicien
aperçut devant lui les. feux avaçt d'une,
locomotive. C'était celle du train dé"
marchandises qui manœuvrait sur la
voie, unique en cet endroit. Le train de
marchandises avançait lentement, il est
vrai, mai^ ayançàit tout de. même, vers,
le train de voyâjgfeùrs. Le mécanicien de
ce dernier convoi bloqua ses freins,' ren
versa la vapeur, mais rien n'y fit, rien
ne pouvait empêcher le choc.
Dans un fracas effroyable, la locomo
tive du 3426 se jeta sur la puissante
machine du train de marchandises qui
fit butoir. Le fourgon de tête du train
de voyageurs, poussé, avec quelle violen
ce, par tous les wagons qui venaient der
rière, se cabra et monta presque com
plètement sur la locomotive. Les deux
wagons de , troisièmes classes qui sui
vaient, dans lesquels se trouvaient d-
nombreux voyageurs, vinrent à leu:.
tour, s'écraser sur le tender de la loco
motive. Serrés comme dans un. étai ■
par tout le reste du train, ils furent i,
peu près complètement broyés. Les au '
très voitures furent plus ou moins en.
dômmàgées, mais cepéndant résistèrent -
ce qui limita fort heureusement le nom-
bre des victimes.
De toutes parts, on accourut au se
cours des blessés qui, pris dans l'amon
cellement des débris des carrosseries. d(
boîs, hurlaient de douleur. Les employé;
de la gare de Cérence, le personnel di
train de marchandises et des habitant.'
de la localité se portèrent tous sur lér-
lieux du télescopage et commencèrent r.,
dégager les victimes.
Sept cadavres dans les décombres
Il y avait, hélas ! sept cadavres dan?
les décombres. Sept morts dont les corps
affreusement. mutilés gisaient sous le>
décombres, et plus de vingt blessés doni.
plusieurs étaient très grièvement at
teints. -Par tous les moyens de trans-.
port que l'on put rassembler dans la lo
calité qui ne compte que 700 habitants
on dirigea les victimes sur les hôpitau?
de, la région, les unes à Coutances, les
autres à Granville. Peu après leur arri
vée à l'hospice de Coutances, l'un des
blessés succomba, portant ainsi à huit
le ripmbre.des morts faits par cette col
lision.
Les gendarmes de Déhal, prévenus,
arrivèrent bientôt sur place, suivis de
peu d'ailleurs par MM. Chauveau, pro
cureur ds la République et Duhamel,
juge d'instruction du parquet de Cou
tances, qui commencèrent immédiate
ment l'enquête afin d'établir les respon
sabilités.
(Voir la suite en troisième page.)
EN PLEINE CRISE MONDIALE
LES B ATAILLES FOUR L'OB
IV. — La comptabilité de deux siècles
d'aventures sur les mers
par Maurice Verne
Seule la conquête
du « blue ribbon »
donne la domina
tion!... L'homme qui
parle, travaille sur
les pistes liquides du
globe, ses millions
garantissent les stea
mers, les cargos, les
malles, lui en rap
portent d'autres. Il
ne vend pas du fret.
Je suis au foyer de
son association ou
d'autres comme lui,
les six cents omni
potents Seigneurs de
l'Assurance Mariti
me, les undérwriters,
participent au servi
ce, sacré de la Vieille
Angleterre qui a
mission de planter
sur les mers les
croix flottantes de
Sain t-Georges, de
Saint-André, de
Saint-Patrice.
Rien de plus exal
tant — et quelle
gymnastique excel
lente pour l'imagi
nation — que la sta
tion aux Lloyd's
Subcription rooms.
C'est en quelque sor
te la bibliothèque de
la Mer, devenue humaine.
Sur l'ordre du Yunderwïiter des com-
gXXXXXXXTXTTXIXXXIXIIX llXXI
Une extraordinaire
aventure policière...
Du sang... des larmes...
De la joie... du mystère...
Voilà de quoi intriguer les lecteurs
de notre nouveau roman
TROUBLANTE ENIGME
par Robert FLO-KIGNI
dont nous commencerons
la publication
DEMAIN MARDI
TtTXIXXXÏÏIXIIÏXmîtTIlrt
Le déchargement des denrées du monde
sur les quais de la Tamise <
|mis graves comme des chambellans dê«
posent devant moi, sur la table de 14
chambre, les énormes volumes formant
la Lloyd's List, dont la collection re»
monte à 1721, et les registres comptable*
du trafic. Deux siècles de l'immèmorialÉ
aventure des bateaux anglais. ;
Le lacis de l'a ssurance maritimë.
Le grand assureur s'excuse. *
— U né s'agit ici que de «flottant
commerce», un chronométraga des flot
tes' et des escales... Mais vous pouvea
pour le vieux temps suivre la lento
course du voilier ou plus près de nous,
le bateau faisant l'interminable cir
cuit du Cap, puisqu'on n'avait pas in
venté le Canal de Suez, qui est bien Ta
plus belle et la plus.'vite des inventions
du . temps moderne!... One date voua
dira la fin d'un bateau qui coule. , corps
et biens ou finit lamentablement, sp. car*
: MM. PoincareV Boncour,
Abel Gardey, réélus au r tour.
M. Lucien Saint est élu dans
ia Haiite-Garonne. M. Jeiiouvrier
est battu ainsi que M. Pierre
Marraud, ancien ministre
M.. II. l'oincaré .M. Serlin
M. -Lucien Suint
M. lté né Bfsiiiiid
Les élections sénatoriales ont eu lieu
hier avec le plus -grand calme dans les
trente> departev.ents intéressés, ainsi
qu'à Constantine et à la Martinique.
Les délégués sénatoriaux de la Meu
se ont donné à. la réélection de M.
Poincaré le caractère d'un hommage
qui dépasse les frontières des partis.
Ceux du Loir-et-Cher ont renouvelé
leur confiance a M. Paul-Boncour dans
des conditions particulièrement flat
teuses pour le ministre de la Guerre qui,
retenu à Genève, n'avait pas fait une
sevle visite.
M. Abel Gardey. ministre de l'Agricul
ture et M. Charles Dumont, ancien mi
nistre ont obtenu dans le Gers et le
Jura des majorités impressionnantes.
Citons parmi les autres personnalités
qui ,ont été reélues, MM. Rabier, vice-
srçsident du Sénat, Muhieu, Daniel-
Vincent, Capus, "Léon Terrier' et Be's-
nard, anciens ministres ; Rio, ancien
sous+seerétaire d'Etat; Roy, rapporteur
général du budget.
Parmi fâs nouveaux élus, M. Lucien
Sainf, qui, seul de sa liste a passé au
premier tour dans la Haute-Garonne
trouve dans cette manifestation de sym
pathie la récompense des éclatants servi
ces rendus par lui dans l'Afrique du
Nord.
Le succès de M. Serlin dans l'Isère où
il bat un socialiste sortant comporte un
hommage au président du Conseil dont
il est depuis de longues années à la
mairie de Lyon, le dévoué collaborateur.
Le suffrage restreint est généralement
plus fidèle que le- suffrage universel :
-c'est ainsi que les listes de sortants ont
'été réélues dans le Gers, l'Hérault, l'In
dre-et-Loire, la Loire-Inférieure, le Loi
ret, le Lot, le Maine-et-Loire, la Man
che, la Mayenne et la Meuse.
Qn peut ajouter à cette liste le Nord,
où tous les sortants sont réélus, à l'ex
ception de M. Davaine (gauche démo
cratique), qui ne se représentait' pas et
qui est remplacé par M. Demesmery, ra
dical-socialiste.
Parmi les sortants battus, citons M.
Marraud, ancien ministre, remplacé par
M: ArtXtré FaLlieres (.qui avait perdu son
siège de député ère 1928 alors qu'il était
ministre du Travail dans le cabinet
Poincaré) ; M.-Jenouvrier, aoyen d'âge
du Sénat et M. Soulie, ancien maire de
/ SaintrEtienne.
... Plusieurs députés et anciens députés
se présentaient au Sénat. Ont été élus
au premier tour : MM. Wolff et François
de Wendel, U. R. D. ; au second tour :
MM. Lefas, U.R.D., et de Chambrun,
rép. de g. ; Taurines, indépendant; Bel-
langer, indépendant de gauche ; Mau-
lion, rad.-soc. ; Odin, rad. ind. Bena-
zet, rép. soc. ; au troisième tour : MM
Fayolle et Vasseur, rad.-soc. ; Jacquy,
Lebceuf.et Neyret, U. R.
■ Dans lat.Mame et dans l'Oise tes can
didats agricoles, MM. Patizel, Jacquy et
Gore se sont classés d'une façon qu'on
peut expliquer par ' la crise actuelle du
blé.
.M: Edouard 'Néron'
LA STATISTIQUE OFFICIELLE
AVANT LES ÉLECTiONS
Droite
3auctie
Këpub.
U. r.
u. r . n.
G. D.
Soc.
Aucun
groupe
Total
5
10
27
15
48
2
4 ;
111
APRÈS LES ÉLECTIONS
REELUS
4
5
17
9
37
1
8
76
NOUVEAUX
• 0
3
8
4
20
0
0
35
GAINS
+ 9
9-
PERTES
— 1
— 2
— 2
— 2
— 1
— 1
9
N. B. — Ajoutons
et radicale, a déclaré i
et radicale-socialiste.
que M. Brard, réélu et inscrit à l'Union démocratique
•inscrire au groupe de la Gauche démocratique radicale
On s'attendait, en général, à un
gain radical de quelques sièges, aux
élections sénatoriales. Le scrutin
d'hier a confirmé ces prévisions ;
peut-être les a-t-il même légèrement
dépassées, puisque, dans l'ensemble,
la Gauche Démocratique enregistre
neuf victoires.
Les gains radicaux de la Haule-
Garonne, de TUle-et-Vilaine et de
l'Oise étaient escomptés depuis les
élections partielles qui avaient assu
ré le succès de MM. Savignol, Gas-
nier-Duparc et Decroze.
Dans le Morbihan, un déplace
ment de quelques voix a permis d'as
surer la victoire de la liste de gau
che.
Les résultats de l'Isère étaient at*
tendus avec intérêt : on sait que la
Fédération radicale du département
avait tenu à présenter une liste de
Cartel, sur laquelle figurait M. Bre-
nier, sénateur socialiste sortant.
Le Comité exécutif du parti avait
refusé de ratifier ce choix ; il avait
donné l'investilure à une liste homo
gène comprenant M. Serlin, secrétai
re général de la mairie de Lyon el
collaborateur du président Herriot.
La Fédération de l'Isère ayant
maintenu sa décision ' de'présenter
une liste de Cartel, le conflit avait
pris un caractère politique : il s'est
terminé à l'avantage du Comité exe
cutif : les quatre candidats radicaux
ont élé élus, M. Serlin dislançant M.
Brenier de plus de 200 voix.'
Dans l'ensemble, les indications
politiques données par le scrutin
d'hier ont conTirmé celles des 1 er et
8 m'ai dernier.
Les partis de droite gagnent des
voix dans la. Loire-Inférieure et
dans la Manche ; les modérés enlè
vent deux sièges dans la Loire, deux
dans la Nièvre où ils avaient enre
gistré des progrès en. mai dernier,
mais les uns et les autres sont en re
cul sensible dans la majorité des dé
partements. ;
Les partis de gauche, qui. ne comp
taient que 52 élus sur 111 de la sé
rie renouvelable, en auront mainte
nant 60, et ils détiendront la majo
rité absolue dans les trois séries-du
Sénat.
La plupart des nouveaux élus re
présenteront à la Haute-Asserhblée
des tendances identiques à celles d il
président Herriot. Ils s'opposeront à
tout extrémisme, de droite ou de
gauche, continuant ainsi une ancien
ne tradition du Sénat.
Et,, le gouvernement pourra sans
doute compter, sur la très grande
majorité des élus d'hier pour "l'ap
puyer dans ses efforts en vue de
réaliser l'équilibre budgétaire.
Aussi :les élections
du ministère auquel les électeurs du
second degré viennent: d'accorder
leur confiance, et la position du pré
sident Herriot- à l'intérieur de son
parti se-trouvera encore fortifiée
lorsque les radicaux-tiendront, dans
quinze jours, leurs assises à Tou
louse.. ■
Edouard Pfeiffer.
M. Loubet
La répartition des sièges dans le Sénat actuel
La répartition probable des sièges dans le Sénat qui se réunira, én janvier 1933
"Mon élection est un hommage
au Gouvernement dont je fais partie"
nous ciéoletre Is/L. Paul-Bonoour
M. Paul-Boncour, ministre de la
Guerre, qui vient d'être réélu sénateur
du Loir-et-Cher, a bien vo-'lu dégager
pour nous la signification de ce scru
tin ;
— Vous voilà, monsieur le ministre,
réélu brillamment par la volonté de la
masse des électeurs sénatoriaux. Voulez-
vous nous confier, pour les lecteurs du
Petit Journal, les Impressions que vous
gardez de cette journée ?
— Dans la joie très profonde où vous
me voyez, ne me demandez pas de décla
rations d'ordre politique. J'en suis inca
pable, au soir d'une journée qui a vu se
réaliser autour de ma candidature la
quasi-unanimité du collège sénatorial.
Cette marque d attachement s 'adresse
d'ailleurs en même temps au Loir-et-
Chérien solidement enraciné dans sa pe
tite patrie, que je suis, et à l'oeuvre que
je poursuis, dans une position toute ré
publicaine, mais tout de même indépen
dante des partis. J'y vois la confirmation
amplifiée de l'élection de l'année derniè
re, et si cette belle élection est un hom
mage, il s'adresse également au gouver
nement dont je fais partie.
— 'Que vous ont dit à ce sujet les dé
légués sénatoriaux avec qui vous avez pu
vous entretenir aujourd'hui ?
— Toujours revenaient les mêmes
phrasés : « Nous suivons votre tâche, —
de graves choses se débattent en, ce mo
ment pour la France, à Genève et ail
leurs ... » Jamais je n'ai senti comme au
jourd'hui à quel point les meilleurs hom
mes de tous les partis font confiance aux
eftorts que nous faisons pour assurer la
paix en collaboration avec mon ami Her
riot. Jamais je n'ai eu autaht qu'auj'our-
dhui l'absolue conviction que. le gouver
nement dont je fais partie était dans
l'axe même des intérêts de la France.
Dites cela, et ne manquez pas d'ajouter
l'expression de ma profonde gratitude à
l'adresse de mes chers compatriotes, mes
électeurs, d'aujourd'hui.
au Sénat
Le groupe de la gauche
démocratique gagne neuf sièges,
le groupe socialiste en perd un,
celui de M. Brenier, dans l'Isère
qui est remplacé par M. Serlin
collaborateur de M. Herriot
M./'Puul-Kmicour M.-AbelGarcley
M. Rabier
M. Léon Perrler
Voir en cinquième page les résultats complets
L'élection au Sénat de M. Lucien
Saint- va .poser la question- de sa suc
cession à-la résidence générale du Ma
roc. Mais y aura-t-il vraiment succes
sion, au moins immédiatement ?
C'est la question que nous: avons po
sée hier au ministère des Affaires étran
gères, où l'on nous a exactement défini
la position du-nouveau sénateur de la
Haute-Garonne. M. Lucien Saint n'e; sera
pourvu de son titre. de sénateur qu'à
la rentrée de la Haute Assemblée, le
deuxième mardi du mois de; janvier 19.33
D'ici là. c'est ■ toujours le sénateur sor
tant qui est en fonctions. Rien ne. s'op
pose donc à ce que M. Lucien Saint
conserve jusqu'en janvier ptochaiji le
poste éminent où il a su déployer ses
qualités - d'administrateur, de grande
classe. -
Que peut-il. se passer à la rentrée du
Sénat, en janvier ? Deux hypothèses
sont possibles. Le résident général au
Maroc peut donner lui-même sa démis
sion afin de se consacrer uniquement
l'accomplissement -• du mandat dont l'a
Investi la confiance des électeurs séna
toriaux de la Haute-Garonne.
M. Lucien Saint, bien. que sénateur,
peut ehcore être confirmé, en janvier
dans- ses fonctions de -résident général
pour une période de six mois, non re
nouvelable.
Une loi sur les incompatibilités parle
mentaires a en effet été votée en 1928,
qui ne permet-au gouvernement de con
fier des missions spéciales et ■ rétribuées à
des élus, que pour six mois seulement,
alors qu'auparavant, cette mission 'pou
vait être renouvelée plusieurs fois à son
expiration. Dans cette seconde hypothè
se, M. Lucien Saint abandonnerait dé
finitivement le Maroc au mois de juil
let 1933.
Si le résident général quittait pré
maturément ses hautes fonctions, on
peut citer sans trop courir le risque de
se tromper, les noms des quelques per
sonnalités parmi lesquelles s'exercerait
vraisemblablement le choix du gouver
nement. C'est ainsi que l'on a déjà pro
noncé les noms de MM. Henry Paté, vice-
président de la Chambre, qui rencontre
dans les divers partis d'unanimes sym
pathies; Tnomé, directeur de la Sûreté
générale, et qui a rempli une carrière-de
grand préfet ; Bonnefoy-Sibour, pré
fet de Seine-et-Oise, apprécié autant
pour ses mérites que pour sa compétence
administrative.
Le-dernier mot reste au gouvernement
qui a> on vient de le voir, tout le temps
d'arrêter son choix.
La succession de M. Saint peut donc;
éventuellement,.être le point de départ
d'un grand mouvement préfectoral, qui
fera suite à celui que nous avons déjà
annoncé et qui; paraîtra à l'Officiel de
mardi matin. Les nominations vont por
ter sur trois mouvements : le premier
s'effectue sur le département du Rhône;
le second sur la direction départemen
tale au-ministère de l'Intérieur ; le troi
sième sur le département du Finistère.
M. Labussière, directeur des affaires
départementales; est nommé administra
teur de la Banque de l'Indochine et son
successeur sera M. Mouchet, préfet de
Maine-et-Loire. Au -poste de ce- dernier,
sera nommé, pour ordre, M.: Bollaert,
préfet des Vosges, et qui remplit avec
tant d'autorité les fonctions- 1 de directeur
du cabinet du président du Conseil. Dans
les Vosges, M. Mathieu succédera à M.
Bollaert.- - -
Marius Alix.
(Voir la suite en troisième page.)
PRES DE DIEPPE
Générai Stuhl SI. Gaston ' Roj<é
M*. Mario.. Bous tan
M. Hlrseliauer
M. Bellanger
M.. De Blois
AI. Capus
M. paul-R. Cuttoll M de .Montl de Kezé M. F. de St-Maur
Deux ivrognes
assomment leur père
à coups de bouteille
Rouen, 16 Oct. (Dép. P. J.). — De
puis quelques jours, M. Anthime Beau-
pere, ouvrier agricole à Notre-Dame-du-
Parc, près de Dieppe, se trouvait a son
domicile, gravement malade, ,croyait-on,
au point que l'on dut faire appel au
médecin. Celui-ci constata que son état
était particulièrement grave et, devant
une blessure suspecte que l'ouvrier agri
cole portait au crâne, avisa la gendar
merie.
Celle-ci, après une longue enquête,- et
malgré les réticences et les versions dif
férentes données par les fils de la vic
time, Marcel et Anthime, est parvenue
à établir que le malheureux avait été
assommé à coups de bouteilles par ceux-
ci. Tous trois avaient passé une partie
de l'après-midi et de la soirée dans un
débit et y avaient absorbé une grande
quantité d'alcool. Ils r étaient donc très
surexcités. Soudain, une discussion s'ele-
va, qui dégénéra bien vite en dispute,
puis en bataile. Enfin, les deux fils de
l'ouvrier, s'emparant chacun d'une bou
teille, et avant que les-témoins aient pu
intervenir, en frappèrent leur père a la
tête. M. Beaupère s'écroula, assomme,
fut transporté à son domicile par ses en
fants qui s'efforcèrent de cacher à tout
le monde ce qui s'était passé.
Mais les témoignages que les gendar
mes sont parvenus à recueillir ont per
mis de rétablir les faits. Les deux fils
indignes ont été déférés au Parquet de
Dieppe.
LA BELGIQUE
est-elle à la veille
de nouvelles élections ?
Bruxelles, 16 Oct. — La Belgique est-
elle à la veille de connaître une disso
lution des Chambres et de nouvelles élec
tions législatives ? La chose est certaine,
déclarent unanimement ce matin les
journaux libéraux et socialistes qui révè
lent qu'une importante réunion des mi
nistres libéraux a eu lieu hier soir à l'hô
tel particulier de M. Paul Hymans, mi
nistre des Affaires étrangères. Au cours
de cette réunion, dont les décisions ont
reçu l'approbation de M. Dewez, chef de
la gauche: libérale, les ministres furent
unanimes à reconnaître que, pour réali
ser le plan de redressement financier de
M. Renkin, il importerait d'avoir un
gouvernement issu d'une nouvelle con
sultation générale du pays. Dans ces
conditions, il a été décidé que M. Hy
mans, ferait, lundi soir, au conseil de
cabinet, une déclaration.au nom de ses
collègues réclamant la dissolution immé
diate des Chambres et des nouvelles élec
tions qui auraient lieu dans les 40 jours
sans que le gouvernement fût démis
sionnaire.
Les/résultats des .élections communa
les de la semaine dernière ne sont évi
demment pas étrangères à la décision
importante que viennent de prendre les
ministres libéraux. Ces résultats ont,
on le sait, marqué une avance sérieuse
des partis de gauche qui condamnent la
politique de vie chère résultant des
contingentements adoptés à la demande
de la droite.
La droite catholique craint de voir se
constituer, dans l'ensemble du pays, un
bloc des gauches.
Un palace de la Côte d'Azur
est la proie des flammes
Quinze millions de dégâts
Nice, 16 Oct. — Un des plus somp
tueux et des plus grands palaces de "la
Côte d'Azur, le « Grand Hôtel » du Cap
Martin, près de Menton, où descendi
rent des têtes couronnées et de nom
breux hommes d'Etat illustres, tels que
Stresemann, a été ce soir la proie des
flammes.
Le feu a pris naissance dans la cage
de l'ascenseur et s'est rapidement pro
pagé aux étages supérieurs.
Les pompiers de Menton, Monaco et
Nice sont sur les lieux et continuent à
combattre le sinistre.
Lies dégâts s'élèveront à plus de quin
ze millions.
M" 0 Paul Bourget
est morte
Dans la maison de santé où sa longue
m. " lie la retenait depuis longtemps
déjà, Mme Paul Bourget, épouse du célè
bre écrivain, est morte hier, âgée de 58
ans. ,
Durant 32 ans, elle vécut aux côtés de
son mari qu'elle accompagnait jjians tous
ses voyages et elle fut pour lui une col
laboratrice dévouée -et avertie, au juge
ment éclairé de laquelle il avait souvent
recours.
Aux Vérités
^ de La Palisse
Rien-de plus net, de plus décisif, que
l'exposé de M. Massigli sur la Schupo.
Il démontre, clair comme le jour, que
l'Allemagne, méprisant lés traités, s'est
constitué une force militaire interdite
avec une force de police autorisée.
On voudrait qu'une telle démonstra
tion ne fût pas vaine et, qu'après le ré
quisitoire, il y eût un arrêt.
Mais on n'ose pas l'espérer. Parce que
depuis quelques années il est inutile
d'avoir raison.
Si l'Allemagne manque à ses engage
ments et si nous ouvrons la bouche pour
le signaler, nos meilleurs amis nous la
ferment en nous rappelant au devoir in
ternational qui est de taire la vérité quand
elle gêne l'Allemagne.
Au temps de Stresemann et de Brii-
ning, la consigne était d'éditer le moin
dre mot qui pût réveiller le nationalisme
allemand. Le voici réveillé et comment !
La consigne reste la même. Après avoir
ménagé le chou démocrate, elle enjoint
de ménager la chèvre aristocrate.
Je ne discute pas les mobiles de cette
politique. Je la crois dictée par d'excel
lentes intentions. Mais une politique ne
se juge pas aux intentions, ,elle se juge
aux résultats. Ft s'il arrive qu'elle n'en
donne pas de bons, plus elle a inspiré
d'illusions, plus elle inspire de dégoûts.
Monsieur de La Palisse.
LA CAMPAGNE POUR LA PRÉSIDENCE
BAT SON PLEIN AUX ÉTATS-UNIS
ssiàsIMiÉÉféÉiÉ &iK
A art*.
Dans l'Etat de l'Uiinois, à Flock-Island, le président Iloover, du balcon de son
wagon spécial, harangue une grande assemblée-de fermiers
HUIT MORTS ET VINGT BLESSÉS
DANS UN TAMPONNEMENT
sur la ligne de Coutances à Follignj
Coutances, 16 Oct. — Un très grave
accident, de chemin de fer, dans lequel
huit voyageurs ont trouvé la mort et une
vingtaine ont été - grièvement 'blessés,
s'est produit ce soir, dans la gare de Cé-
rence, sur la ligne de Coutances à Fol-
ligiiy.
Un £rain de marchandises devait se
garer dans cette ga-re afin, de laisser
passer le train de voyageurs n° 3.426, qui
y arrive à 17 h. 47. Ce dernier train
avait un léger retard, et le chef de gare
de Cérence crut avoir le temps de faire
faire au train de marchandises une ma
nœuvre avant son arrivée. Il fit donc
engager le' convoi sur la ligne principale ;
et le train la remonta jusqu'à environ
500 mètres de la gare. Mais, à ce mo
ment, survint le train de voyageurs.
Ce train, l'omnibus 3426, partant de
DOl à 14 h. 50, pour arriver à Lison, sur
la grande ligne Cherbourg-Paris, à 20
heures, s'était arrêté à son heure nor
male, 17 h. 28, en gare de Folligny. U
avait, quitté cette station pour gagner
celle de Cérence ,et s'était engagé dans
la descente en courbé où là voie a une
forte déclivité. Entraîné par la pente, lè-
convoi marchait alors à une vitesse éva
luée à une soixantaine de kilomètres à
l'heure. Brusquement, le mécanicien
aperçut devant lui les. feux avaçt d'une,
locomotive. C'était celle du train dé"
marchandises qui manœuvrait sur la
voie, unique en cet endroit. Le train de
marchandises avançait lentement, il est
vrai, mai^ ayançàit tout de. même, vers,
le train de voyâjgfeùrs. Le mécanicien de
ce dernier convoi bloqua ses freins,' ren
versa la vapeur, mais rien n'y fit, rien
ne pouvait empêcher le choc.
Dans un fracas effroyable, la locomo
tive du 3426 se jeta sur la puissante
machine du train de marchandises qui
fit butoir. Le fourgon de tête du train
de voyageurs, poussé, avec quelle violen
ce, par tous les wagons qui venaient der
rière, se cabra et monta presque com
plètement sur la locomotive. Les deux
wagons de , troisièmes classes qui sui
vaient, dans lesquels se trouvaient d-
nombreux voyageurs, vinrent à leu:.
tour, s'écraser sur le tender de la loco
motive. Serrés comme dans un. étai ■
par tout le reste du train, ils furent i,
peu près complètement broyés. Les au '
très voitures furent plus ou moins en.
dômmàgées, mais cepéndant résistèrent -
ce qui limita fort heureusement le nom-
bre des victimes.
De toutes parts, on accourut au se
cours des blessés qui, pris dans l'amon
cellement des débris des carrosseries. d(
boîs, hurlaient de douleur. Les employé;
de la gare de Cérence, le personnel di
train de marchandises et des habitant.'
de la localité se portèrent tous sur lér-
lieux du télescopage et commencèrent r.,
dégager les victimes.
Sept cadavres dans les décombres
Il y avait, hélas ! sept cadavres dan?
les décombres. Sept morts dont les corps
affreusement. mutilés gisaient sous le>
décombres, et plus de vingt blessés doni.
plusieurs étaient très grièvement at
teints. -Par tous les moyens de trans-.
port que l'on put rassembler dans la lo
calité qui ne compte que 700 habitants
on dirigea les victimes sur les hôpitau?
de, la région, les unes à Coutances, les
autres à Granville. Peu après leur arri
vée à l'hospice de Coutances, l'un des
blessés succomba, portant ainsi à huit
le ripmbre.des morts faits par cette col
lision.
Les gendarmes de Déhal, prévenus,
arrivèrent bientôt sur place, suivis de
peu d'ailleurs par MM. Chauveau, pro
cureur ds la République et Duhamel,
juge d'instruction du parquet de Cou
tances, qui commencèrent immédiate
ment l'enquête afin d'établir les respon
sabilités.
(Voir la suite en troisième page.)
EN PLEINE CRISE MONDIALE
LES B ATAILLES FOUR L'OB
IV. — La comptabilité de deux siècles
d'aventures sur les mers
par Maurice Verne
Seule la conquête
du « blue ribbon »
donne la domina
tion!... L'homme qui
parle, travaille sur
les pistes liquides du
globe, ses millions
garantissent les stea
mers, les cargos, les
malles, lui en rap
portent d'autres. Il
ne vend pas du fret.
Je suis au foyer de
son association ou
d'autres comme lui,
les six cents omni
potents Seigneurs de
l'Assurance Mariti
me, les undérwriters,
participent au servi
ce, sacré de la Vieille
Angleterre qui a
mission de planter
sur les mers les
croix flottantes de
Sain t-Georges, de
Saint-André, de
Saint-Patrice.
Rien de plus exal
tant — et quelle
gymnastique excel
lente pour l'imagi
nation — que la sta
tion aux Lloyd's
Subcription rooms.
C'est en quelque sor
te la bibliothèque de
la Mer, devenue humaine.
Sur l'ordre du Yunderwïiter des com-
gXXXXXXXTXTTXIXXXIXIIX llXXI
Une extraordinaire
aventure policière...
Du sang... des larmes...
De la joie... du mystère...
Voilà de quoi intriguer les lecteurs
de notre nouveau roman
TROUBLANTE ENIGME
par Robert FLO-KIGNI
dont nous commencerons
la publication
DEMAIN MARDI
TtTXIXXXÏÏIXIIÏXmîtTIlrt
Le déchargement des denrées du monde
sur les quais de la Tamise <
|mis graves comme des chambellans dê«
posent devant moi, sur la table de 14
chambre, les énormes volumes formant
la Lloyd's List, dont la collection re»
monte à 1721, et les registres comptable*
du trafic. Deux siècles de l'immèmorialÉ
aventure des bateaux anglais. ;
Le lacis de l'a ssurance maritimë.
Le grand assureur s'excuse. *
— U né s'agit ici que de «flottant
commerce», un chronométraga des flot
tes' et des escales... Mais vous pouvea
pour le vieux temps suivre la lento
course du voilier ou plus près de nous,
le bateau faisant l'interminable cir
cuit du Cap, puisqu'on n'avait pas in
venté le Canal de Suez, qui est bien Ta
plus belle et la plus.'vite des inventions
du . temps moderne!... One date voua
dira la fin d'un bateau qui coule. , corps
et biens ou finit lamentablement, sp. car*
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