Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1932-06-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 juin 1932 11 juin 1932
Description : 1932/06/11 (Numéro 25349). 1932/06/11 (Numéro 25349).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k632909p
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2008
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DERNIERE HEURE
SERVICES SPECIAUX rBLËGRAPHIQUES, TELEPHONIQUES ET1AF. d» « Pw* J—wi >
LE CONFLIT ANGLQ-1RLAN0AIS
La iutte contre
la centralisation
de l'Allemagne
Hindenburg recevra demain
les premiers ministres
de Bavière, du Wurtemberg
et de Bade
Berlin, 10 Juin. — Le président d'Em
pirer a fait répondre télégraphiquement
. aux présidents du Conseil des Etats de
Bavière, du Wurtemberg et de Bade qu'il
les recevrait dimanche prochain à XI
heures du matin, en présence du chan
celier von Papen pour avoir avec eux
l'entrevue sollicitée.
Ils seront reçus de même par le chan
celieir von Papen.
< On sait que ces voyages à Berlin des
, premiers ministres des Etats allemands
sont la conséquence de l'émotion susci-
- tée^ dans ces pays par l'allusion faite
" hier par M. von Gayl à'une éventuelle
réforme constitutionnelle du Reich.
La Saxe proteste
contre la nomination en Prusse
d'un commissaire du Reich
M. Schieck, ministre-président de Saxe
a prononcé hier devant le Landtag
saxon un discours au cours 'duquel 11
s'est élevé vivement contre l'éventualité
de la nomination pour la Prusse d'un
. commissaire du Reich.
D'une façon générale, le cabinet von
Papen continue à être très peu populaire
dans les pays de l'Allemagne du Sud
.parmi lesquels la Bavière est celui qui
. de plus en plus observe une attitude me'
naçante.
; Mi von Papen prononce
ce matin un discours
Le chancelier von Papen prononcera
un discours demain matin devant les
commissions réunies du Conseil d'Em
pire.
B prendra également la parole à une
réunion du Conseil de l'Agriculture de
vant lequel le ministre de l'Agriculture,
M. von Braun, exposera le programme
agraire du gouvernement.
La Diète de Prusse se réunira
le 15 juin
Le Conseil des doyens a fixé la pro
chaine séance de la Diète de Prusse au
mecredi 15 juin. Il est probable que la
deuxième séance aura lieu le lendemain,
et que la Diète ne siégera ensuite que
le 22 juin, date à laquelle on procédera
à l'élection tiu président du Conseil. *
D'autre part, la commission juridique
de la Diète, qui .s'est réunie aujourd'hui
a adopté un projet de loi déposé par les
nationaux socialistes et tendant à am
nistier certains condamnés politiques.
Parmi ceux-ci se trouvent certains chefs
paysans.
La Chambre des Communes
a voté le projet de budget
Londres, 10 Juin. — Par 409 voix con
tre 34, la Chambre des Communes ft
adopté aujourd'hui le projet de budget.
Au cours du débat, le chancelier de
l'Eclhiquier répéta que seule; une coopé
ration internationale permettrait de
trouver une solution à la crise économi
que.
— Je suis heureux, ajouta M. Novllle
Chamberlain, de constater que les pays
européens semblent vouloir se mettre
. d'accord sur les méthodes les plus prati
ques à adopter pour rétablir la prospé-
. rité. Il se pourrait que la Conférence de
Lau-sanne se révélât comme un tournant
dans l'histoire de l'Europe.
-Cependant, si nos espoirs sont déçus,
il ne faut pas en conclure que de nou-
' veaux impôts sont inévitables, car je me
' refuse à croire que nous sommes arrivés
. à la fin des possibilités de réduction de
nos dépenses. Quoi qu'il en soit, envlsa-
, geons l'avenir avec confiance.
Cette séance fut la première à la
quelle-M. Lloyd George ait assisté de
puis les dernières élections.
LA RE VOLUTION CH ILIENNE
. ILes gouvernements protestent contre
la confiscation des devises étrangères
Londres, 10 Juin. — On mande de
Santiago-du-Ohili :
Les représentants des gouvernements
étrangers ont protesté auprès du nou
veau gouvernement révolutionnaire chi
lien oantre la confiscation des sommes
• en devises étrangères déposées dans les
banques chiliennes, dont le rembourse
ment doit être effectué en pesos, au
- cours actuel de cette monnaie qui est
très" dépréciée.
Lie gouvernement révolutionnaire se
rait décidé à faire une exception en
faveur des, déposants étrangers.
Une explosion à la pyrotechnie
de Bourges, fait un mort
et nuit blessés
Bourges, 10 Juin.- — Un grave acci
dent s'est produit cet après-midi à l'Eco
le centrale de pyrotechnie de Bourges.
Un obus de 155 qu'on chargeait de pou
dre a éclaté, tuant un ouvrier et en bles
sant huit autres, dont trois grièvement.
C'est à 14.h. 50 que s'est produit l'ac
cidenté Deux ouvriers procédaient au
Chargement d'un obus, lorsque, pour des
causes indéterminées, il fit explosion.
L'ouvrier Joseph Sfcolle, âgé de *43 ans,
marié, père de quatre enfants, fut tué
sur le coup ; un autre ouvrier, Gaston
André, 32 ans, marié, père de trois en
fants, fut grièvement blessé.
Aussitôt après l'explosion, le person
nel des ateliers- voisins se porta ail se
cours des victimes. Ma:s, à ce moment,
: une seconde explosion se produisit. Les
cloisons - de l'atelier volèrent en éclats
et MM. Giraud, 32 ans, marié, père de
deux enfants ; Dubois, 41 ans, contre
maître ; Bonnard, 56 ans ; Bail-ly, 52
ans ; Moulqn, 33 ans.; Leclerc, 56 ans,
et Bernardin; 57 ans," furent blessés.
Elle se fait conduire en taxi
de Tours à Beauvais et refuse
(le payer, faute d'argent, dit-elle
Mais on découvre dans son sac •
50.000 francs de titres
Beauvais, 10 Juin. — Rééditant en
partie l'exploit d'une Anglaise qui, dé
munie d'agent, voulut se.faire véhicu
ler en taxi de Boulogne à Paris, mais
échoua à la prison de Beauvais, une
dame Marie Goulagas, de Golfè-Juan
(Alpes-Maritimes), descendue/dans un
hôtel de Tours, demanda au chauffeur
de taxi Alfred Beaugel de la conduire
à Beauvais.
Dans cette ville, quand le chauffeur'
lui demanda 1.500 francs pour le prix
de sa course, elle déclara tout' net,
qu'elle n'avait pas d'argent pour le
payer. Conduite au oommissariat, Mme
Goulagas refusa à nouveau de s'acquit
ter, et on allait la mettre en état d'ar-
. restation pour filouterie quand, inven
toriant son sac à main, on y trouva
une liasse de titres représentant une
valeur de plus de 50.000 francs. La
dame Goulagas a été remise en liberté,
après avoir signé une reconnaissance de
Uîtte.
PREPARATIFS
POU R LAUS ANNE
M. MacDonald reviendra peut-être
à Londres avant de partir
pour la Suisse
Londres, 10 Juin. — On considère ce
matin à. Londres 'qu'il n'est pas impos
sible qu'après s'être entretenu avec ses
collègues français, M. MacDonald juge
nécessaire de revenir dans la capitale
anglaise afin de conférer avec les autres
membres du cabinet avant de partir
pour Lausanne.
Cette éventualité est subordonnée,
dit-on, à l'orientation et au-résultat des
conversations de Paris. Si elle se realise
il va de soi que le premier ministre n-a
passerait pas par Genève avant de sa
rendre à la Conférence des réparations,
Pour le moment, la seule constatation
sur laquelle on revienne, en haut lieu,
est qu'il se manifeste un esprit de conci
liation qui permet de bien augurer du
résultat des prochains pourparlers
franco-britanniques. Toutefois, on ns
dissimule pas que l'avertissement donné
par M. Stimson aux débiteurs des Etats-
Unis est un élément de dernière heure
qui peut avoir modifié les termes du
problème des réparations.
Il est certain que l'on demeure ici
toujours convaincu, par principe; de la
nécessité d'une annulation totaâe dos
engagements financiers résultant de la
guerre, mais ce qu'on désire par-dessus
tout, afflrme-t-on ce soir, c'est arriver
à un règlement définitif de la question
des réparations.
H n'est donc pas impossible, dit-on,
que pour atteindre ce but, et étant don
né la situation créée par les déclarations
américaines, les négociateurs qui se ren
dent à Paris soient amenés à envisager
l'adoption d'une mesure telle que le ver
sement final de la part du Reich, à ses
créanciers, d'une somme globale repré
sentée par des bons gagés sur les che
mins de fer allemands, ainsi que l'avait
recommandé le comité financier de Bâle.
Qu'une telle solution soit préconisée ou
que d'autres soient mises en avant,
elles se rattacheront, en tout cas, très
certainement au désir unanimement
exprimé aujourd'hui, dans les cercles
politiques, qu'il faut régler le problème
des réparations définitivement et avant
l'échéance des prochains versements à
faire aux Etats-tJnis.
Tel est probablement le cadre dans
lequel le cabinet britannique a laissé les
mains libres aux représentants de la
Grande-Bretagne à Paris et à Lausanne.
Il est à noter, d'autre part, que ce® der
niers ne seront pas accompagnés d'ex
perts, ce qui donne à penser que les
représentants anglais désirent envisager
le problème sur un plan essentiellement
politique.
M. von Papen
quittera Berlin mardi
Berlin 10 Juin. — Le chancelier von
Papen quittera Berlin mardi prochain
pour se rendre à Lausanne. Il sera ac
compagné du nouveau chef du bureau
de presse du gouvernement d'Empire, M.
von Kauffmann.
Vers la solution du problème
autrichien ?
Genève, 10 Juin. Le comité mixte,
composé de représentants du comité fi
nancier de la S. D. N. et d'experts gou
vernementaux, pour étudier la situation
financière et économique des pays danu
biens et; surtout de l'Autriche, a pour
suivi dans sa séance de oet après-midi,
sous la présidence de M. Musy (Suisse)
l'échange de vues sur les mesures à pren
dre pour venir en aide à l'Autriche. (Oc
troi de crédits se montant à 270-300 mil
lions.) La plupart des membres du comité
ont pris successivement la parole. L'im
pression qui se dégage de cette séance
est que l'on peut espérer arriver à une
solution que l'on considère.comme néces
saire, mais, il reste encore à surmonter
de grosses difficultés.
On ne croit pas que le comité puisse
terminer ses travaux avant la semaine
prochaine.
M. MacDonald suggérerait
des « vacances » d'armements
Londres, 10 Juin. — D'après le Daily
Mail , M. MacDonald suggérerait des
« vacances » en matière d'armements,
qui varieraient de 10 à 12 ou 15 ans.
Il discuterait cette question avec M.
Herriot à Paris, convaincu que sa pro
position est vraiment pratique puis-
qu'en ce moment la nécessité de faire
des économies s'impose à tous les pays.
INFORMATIONS POLITIQUES
Au groupe interparlementaire des Ré
gions dévastées. — Le groupe interparle
mentaire des Régions dévastées s'est réu
ni, sous la présidence de M. Hayee. Ce
lui-ci a rappelé avec émotion le souvenir
de M. de Lubersac, sénateur de l'Aisne,
« qui a servi son pays aussi bien pendant
la guerre qu'après la guerre et qui a joué
un rôle de premier plan dans la recons
truction des Régions dévastées ».
Le groupe a chargé son bureau de de
mander au gouvernement le rattachement
& la présidence du Conseil des services des
régions 'libérées afin d'assurer la conti
nuité nécessaire aux travaux qu'ils entre»
prennent. Le groupe a chargé également
son bureau de demander au gouvernement
qu'en raison de la crise actuelle et de la
situation de l'industrie dans les régions
dévastées, on retarde la prise d'hypothé
qués sur les biens des anciens attribu
taires d'indemnités pour produits finis,
qui se.trouvent dans l'impossibilité de re
verser à la caisse de compensation, les
sommes qui leur sont réclamées aux ter
mes de la loi du 31 mars 1932.
Le président a ensuite informé le groupe
qu'une souscription avait été ouverte en
vue de l'érection d'un monument à la mé
moire de MM. Briquet et Taillandier, dé
putés mores au champ d'honneur. Le
upe à l'unanimité a décidé de partici
per a cette souscription pour la somme de
>00 francs.
Le groupe a chargé son président de
saisir le ministre des Finances du vœu,
émis par le Conseil général du Nord, en
l'appuyant avec énergie, vœu qui a trait
à la titularisation du personnel auxi
liaire.
Enfin, le groupe a décidé de signaler
au ministre les réclamations des agricul
teurs habitant les communes du Pas-de-
Calais, du Nord et de la Somme, qui sont
l'objet, de la part du ministère des Fi
nances, de pression, en vue du rembour
sement.du montant des travaux effectués
aussitôt après l'armistice, par les services
de la motoculture.
A la commission sénatoriale des Affaires
étrangères. — La commission sénatoriale des
ASaires étrangères, réunie sous la présiden
ce de M. Henry Bérenger, a entendu un
exposé de M. Pernand David sur les condi
tions dans lesquelles a été rendu l'arrêt de
la Cour do la Haye, dans l'affaire des
zones franches entre la France et la Suisse.
Communication du dossier' sera demandée
au Quai d'Orsay et M. Raynaldy, qui en a
été chargé, présentera • à ses collègues un
rapport sur les conséquences à prévoir de
l'exécution de cet arrêt.
Une fillette de quâtre ans
sauve son père
Poitiers, 10 Juin. — M. Mousse, domi
cilié & Bel-Air, en se promenant dans
son jardin, tomba accidentellement dans
un bassin rempli d'eau, profond de deux
mètres. Sa fillette, âgée de quatre ans,
qui raccompagnait, eut la présence d'es
prit d'aller chercher urie échelle dans
le poulailler voisin, et réussit à la traî
ner jusqu'au bassin, permettant ainsi à
M. Mousse de sortir de sa périlleuse si"
Umtioa.
Lès négociations
MacDonald-de Valera
n'ont pas abouti
Londres, 10 Juin. — A 8 heures ce
matin, M. Thomas, ministre des Domi
nions, accompagné de M. Malcolm Mac-
Donald, de sir Thomas ïïardmg, tous
deux sous-se-crétaires d'Etat au même
ministère et de M. Dulanty, haut-com->
missaire de l'Irlande, se sont rendus à
la gare ou M. de Valera était arrivé de
puis 5 h. .50.
Les entretiens anglo-irlandais ont com
mencé à Downing Street, à 11 h. 30. Le
premier ministre britannique était*assisté
de MM. Baidwin, lord président du Con
seil, Thomas, ministre des Dominions,
lord Hailsham, ministre de la Guerre,
et de sir Herbert Samuel, - ministre de
l'Intérieur.
La conférence s'est terminée peu après
17 heures.
A l'issue de la réunion, le communiqué
officiel suivant a été publié :
« Une réunion a eu lieu aujourd'hui
entre le président et ie vice-président dé
l'Etat libre d'Irlande, M. de valera et M.
O'CaillaigU ; le premier ministre, M. Itam-
say MacDonald ; le lord président, M.
Baidwin ; le ministre de ^Intérieur, sir
Herbert Samuel et le ministre des Domi
nions, M. Thomas, au numéro 10 Downing
Street, à 11 h.- 30.
La réunion a été ajournée à 1 h. 30 et
reprise une heure plus tartf.
Les ministres ont eu ung discussion pro
longée sur les points en litige, niais il n'a
pas été possible d'arriver à un accord.
M. de Valera a quitté Londres à 17
heures 55.
Les propositions de M. de Valera
Ce communiqué officiel est bien laco
nique, et ne dévoile aucune des propo
sitions du chef irlandais. Toutefois, il
est vraisemblable que, en échange d'une
Irlande unifiée et de l'acceptation par
l'Angleterre de l'abolition du serment de
fidélité, M. de Valera a offert des avan
tages économiques assez substantiels.
Mais, outre que le cabinet anglais se
montre formel et catégorique sur la ques
tion du serment, outre, qu'il ne peut et
sans doute ne veut prendre aucune dé
cision quant à l'Irlande du Nord, il sait
trop bien que, du fait même des condi
tions géographiques, le marché irlandais
lui est acquis, puisque l'Irlande, par con
tre, a tous avantages à exporter en Gran
de-Bretagne. Dé sorte que ces . offres
n'ont pu être retenues sérieusement.
:
DEUX BANDITS MASQUES
attaquent et dévalisent
le directeur d'une exploitation
qui était porteur
de 30.000 francs
Grenoble, lo Juin. — Un attentat a
été commis en plein midi dans un sen
tier désert voisin des oa-rrières de la
Société des Ciments de la Porte de
France, à Saînt-Marfcin-Ie-Vinoux (Isè
re), contre M. Divol, âgé de 50 ans, di
recteur dé l'exploitation.
M. Divol revenait de Grenoble, por
teur d'une serviette de cuir, contenant
30.000 francs, qu'il venait de chercher
au siège central de la Société des Ci
ments et destinés à la payé du person
nel.
Soudain, deux bandits masqués cha
cun d'un loup de velours noir surgirent
d"un buisson et tandis que l"un assom
mait M. Divod d'un-coup de pierre der
rière la nuque, l'autre, armé d'un brow
ning, s'emparait de la serviette,
M. Divol eut la présence d'esprit de
faire le mort. Croyant l'avoir tué, les
bandits lancèrent le corps de leur victi
me dans le ravin où par bonheur il resta
accroché contre un arbuste.
. Ce n'est que lorsque les bandits eurent
disparu que M. Divol, couvert de sang,
put rentrer ohez lui d'où il fut ensuite
transporté dans une clinique. Son état
est grave-mais non désespéré. ,
De nombreux gendarmes et gardes ré
publicains envoyés de Grenoble battent
la montagne pour rechercher les agres
seurs, mais ils n'ont réussi jusqu'à pré
sent qu'à retrouver la serviette vidé vo
lée à M. Divol.
Les soupçons se portent sur d'anciens
ouvriers congédiés.
Mrs Earhart est reçue
par M. Musso lini
Rome, 10 Juin. — L'aviatrice améri
caine Amelia Earhart a été reçus au
jourd'hui par le chef du gouvernement.
Ce matin, elle, a visité, le ministère de
l'Aéronautique, sous la conduite de M.
Baibov ministre de l'Air.
Dix minutes de séance
hier à la Chambre
Validations
La Chambre a tenu hier, sous la pré
sidence de M. Bouisson, une courte
séance au début de laquelle elle a valide
les élections de MM. Baudouin-Bugnet,
Le Mire, Coinireau, Burrus, Chateneî,
Coache, aBsquin, Brièie, Pierre Dupuy
et Monnerville. •
Elle a ensuite adopté la proposition
de M. Barfche tendant à reconstituer
la commission des boissons et la propo
sition de résolution de ■ M. Renaudel.
obligeant tous les députés à se faire ins
crire à un groupe et à signer une dé
claration politique.
La séance était levée au bout de dix
minutes.
La prochaine séance est fixée au mar
di 21 juin seulement, pour la nomina
tion des commissions.
UNE FETE ARTISTIQUE
AU PROFIT DE LA BIBLIOTHEQUE
D E VERSAILLE S
C'est le 13 Juin après-midi, à 16 h. 45,
qu'aura lieu dans la galerie, des Glaces
au, ohâteau de Versailles une des plus
belles manifestations d'art et de bienfai
sance de la saison, dont le bénéfice per
mettra d'entreprendre des travaux néces
saires à la bibliothèque de Versailles.
Après une causerie où M. P. Leaourd
Earlera du « Secret de la Grandeur de
ouis XIV », se déroulera un programme
de musique et de danse de qualité ex
ceptionnelle, au cours duquel on enten
dra le maître Adolphe Borchard dan3 des
Sages de Chopin, Liszt et Mozart ; la
rillante cantatrice Mme Bécheau La Pon-
ta dévouée organisatrice de cette tête,
dans 'des œuvres et costumes de l'époque
Louis XIV ; la réputée harpiste Lily tas-
kine et M. L. Ruyssen, viole de. gambe ;
Mona Païva, de l'Opéra-Comique, et P.
Raymond, de l'Opéra danseront la Gavotte
du Boy de Lully.
Çe gala sera placé tous le haut patro
nage de M. le ministre de l'Instruction
publique et des Beaux-Arts; M. Paul Léon,
de l'Institut, directeur général des Beaxzx-
Arts ; M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Sei
ne-et-Oise ; M. Le Coz, maire de Ver
sailles ; S. Exc. Mgr. Baudrillart, de l'Aca
démie française ; M. Louis Bertrand, de
l'Académie française ; M. Patrice Bonnet
conservateur des Palais et du domaine de
Versailles et tje Trianon ,- M. Heml Bor
deaux, de l'Académie française ; M. faut
Bourget, de l'Académie française ; M.'Gas
ton Briére, conservateur adjoint au musée
de Versailles ; M. Julien Càin, administra
teur général de la -Bibliothèque nationale ;
M. François Carnot, président de l'Union
centrale des arts décoratifs ; M. André
Chaumeix, de l'Académie française ; M".
Davld-Welll, président du conseil des Mu
sées nationaux ; le comte dé Fels, S. Exc.
le vicomte de Fontenay, ambassadeur de
France, président de la Société des amis de
la Bibliothèque de Versailles ; M. Georges
Goyau, de l'Aca'démie française ; M. Ga
briel Hanotaux de l'Académie française-;
M. Abel Hermant, de l'Académie française;
général Hirschauer, sénateur de la Moselle;
M. le maréchal Lyautey, de l'Académia
française ; M. Louis Madelin, de l'Acadé
mie française ; M. Alexandre Millerand,
président des Amis de Versailles ; M. Pol
Neveux, de l'Académie GonCourt, inspec
teur général dçs bibliothèques ; M. Pierre
de Nolhac, de l'Académie française ; M.
Pératé,'conservateur du musée national de
Versailles et des Trianons ; M. le duc de
Pollgnac, M. Henri de Régnier, de l'Acadé
mie française ; M. Jacques Bouché de
l'Institut, directeur de l'Opéra ; M. Henri
Verne, directeur des musées nationaux, et
d'autres éminentes personnalités, s'annonce
comme l'un des plus sensationnels événe
ments artistiques et mondains de la saison;
Location comme d'usage et au château
de Versailles.
— Les anciens du 8' J. M. A. du 348» R.
A. C. de la 58« D, I. se réuniront demain
dimanche salle Bonvallet, 29, boulevard du
Tample, de 14 heures i 1T ï. 90,
Sur la proposition de son rapporteur,
le premier bureau a décidé de proposer
à la Chambre la validation de M. Pierre
Vidal dans la circonscription de Saint-
Girons.
Le septième bureau a décidé de pro
poser à la Chambre la validation de
M. Roulleau-Dugage et Dupray, de la
Maherie (Orne) ; Georges Moutet (Bas
ses-Pyrénées). Il a décidé de soumettre à
une enquête les élections de MM, Tail
landier et Laohal,
LA PREMIÈRE REUNIOiN
du "Centre républicain"
constitué par M. Tardieu
On sait qu'aux termes de la résolu
tion adoptée par la Chambre, sur la,
proposition de la commission des Rè
glements, chaque groupe politique, ré
gulièrement constitué, doit remettre une
déclaration, signée de tous ses mem
bres et faisant connaître sa ligne poli
tique.
Voici le texte de la déclaration qui a
été adoptée hier matin par ce nouveau
groupe :
— Le centre républicain (groupe d'ac
tion sociale, commerciale et paysanne), en
se constituant déclare que :
1» Son but est de réaliser en vue des
grands problèmes actuellement posés, —-
en particulier ceux de la réduction des ar
mements et les réparations, — le maximum
d'unité et de discipline au service de la
politique qui a été soutenue par ses mem
bres au cours de la dernière campagne
él^ctor&ls
8° Attaché à l'union des républicains, il
met à la base de son programme l'organi
sation de la paix par la sécurité, le respect
des traités la laïcité de l'Etat, la liberté dé
conscience et de l'enseignement, la défense
des finances publiques de l'agriculture et
du commerce.
La déclaration du groupe
républicain des Indépendants
de Gauche
Les députés qui ont formé, en dehors
des éléments ayant appartenu à l'an
cienne majorité, le groupe Républicain
des Indépendant de Gauche, oiit voté
pour sanctionner leur constitution, un
ordre du jour par lequel il s'engage à
soutenir, sans équivoque :
1° A l'intérieur, une politique hardiment
démocratique de réformes économiques
fiscales et sociales ;
2° A l'extérieur une politique d'entente
et de collaboration internationale en vue
de la défense et de l'organisation de la
paix. .
Le groupe républicain des Indépen
dants de Gauche comprend quinze mem
bres : -MM, Torrès, Renaitour, Guy La
Chambre, Mourer, Georges Moutet,
Chastenet, Thébauit, S&biani, Doeblé,
Dahlet, Deudon, Delomb-Sorbet, Pran-
tout, Rimbert, Chuvel.
. La déclaration du groupe f
Républicain et Social
Voici le texte de la déclaration du
Groupe républicain et social, récemment
fonde par M. Georges Pernot, député du
Doubs, et qui se situe à la droite du
Centre républicain et à la gauche de
l'Union républicaine démocratique.
« Fidèlement attaché à la politique de
concorde républicaine inaugurée en 1926
par Raymond Poinearé, et poursuivie au
cours de la dernière législature par les
gouvernements de MM. André Tardieu et
Pierre Laval, les membres du groupe Ré
publicain et Social affirment leur volonté
d'assurer : -
1» La paix extérieure par la collabora
tion internationale dans le respect des
traités et la sécurité des frontières ;
3° La paix intérieure par la sauvegarde
de toutes les libertés publiques et notam
ment de la liberté de conspience et de la
liberté d'enseignement ;
3« La pa-ix sociale par l'amélioration
progressive du sort des travailleurs et spé
cialement de ceux qui ont des charges de
famille ;
4» L'équilibre budgétaire -par la réalisa
tion de toutes le® économies compatibles
avec les exigences de la Défense nationale
et la bonne marche des services publics ;
5» Enfin, la prospérité économique par
la lutte contre le chômage et l'exécution
des grands travaux d'intérêt général. »
Chez les Républicains de gauche
Par ailleurs, le -groupe des Républi
cains de gauche que viennent de quitter
M. Tardieu et ses amis s'est réuni sous
la présidence de M. Boissel-Dombreval
doyen d'âge. Il a procédé à la constitu
tion de son bureau. Il a élu un comité
directeur composé de MM. Léon Baréty,
Laurent Bonnevay et René Coty. H a
désigné M. Camille Amet, comme secré
taire général. Le groupe a décidé de
procéder mercredi à la désignation de
ses représentants aux grandes commis
sions.
Interpellations "
M. Midol, député communiste de
Seine-et-Oise, demande à interpeller,
sur « les décisions de la commission
générale de classement relative aux pos
tiers. »
M. Henri Tasso, député socialiste de
Marseille, a fait connaître son inten
tion d'interpeller le gouvernement « sur
l'incendie qui en quelques heures a dé
truit le Georges-Philippar, et les mesu
res qu'il compte impeser aux chantiers
de constructions navales et aux éom-
pagnies maritimes pour éviter de sem
blables catastrophes et obtenir une plus
grande sécurité en cas' d'incendie. > *
Lazare Bloch est en traitement
dans une clinique de GourMe
On sait qu'à la suite du mandat d'a
mener lancé contre Lazare Bloch, des po
liciers s'étaient, présentés dans la jour
née de jeudi au domicile de ce dernier
109 bis avenue de Néuilly, à Neuilly-sur-
Seine, afin d'inviter ,1'ex-mari de Mme
Marthe. Hanau à les suivre.
Lazare Bloch n'étant pas chez lui, on
devait apprendre, dès la première heure,
hier matin, que Lazare Bloch n'avait
point fui devant les policiers, comme on
le supposa tout d'abord, mais qu'il était
entré dans une maison de santé 40 bis,
rue de Bezons, à Courbevoie. Souffrant
d'une évfentration, il était opéré jeudi
dans cette clinique. Quelques heures plus
tôt M. Ordonneau, juge d'instruction,
avait délivré contre lui un mandat
d'amener.
M* Dominique nous a déclaré hier que
Lazare Bloch n'a nullement eu l'inten
tion de se dérober aux poursuites dont il
était l'objet.
Son état est aussi satisfaisant que
possible. On pense que dans quelques
jours Lazare Bloah pourra quitter la
clinique et se présenter devant le ma
gistrat, qui lui notifiera l'inculpation
d'escroquerie relevée contre lui. M. Or
donneau a, d'autre-part, chargé le doc
teur Paul, médecin légiste, d'alleir l'exa
miner & Oouxfeevote.
Un jeune homme avait tiré
sur celle qui, depuis
est devenue sa femme
Il est condamné avec sursis
Le drame passionnel qui se déroula
l'hiver dernier, place Rabelais, à Meu-
don, a eu son épilogue hier devant le tri
bunal correctionnel de Versailles présidé
par M. Dumontier. Rappelons les faits :
Mlle Gaëtane Plantée, 27 ans, secré
taire à la Grande Chancellerie, habitait
dans une pension de famille dénommée
« La Rudhe » située avenue Le Corbeil-
Jer à Meudon.
Depuis quelques mois elle fréquentait
un jeune électricien, Raymond Roudiè-
re, 20 ans, dont les parents demeurent
8, chemin Latéral à Meudon. Un projet
de mariage -fut vite ébauché, mais- au
début de novembre dernier, Mlle Plan
tée manifesta l'intention de rompre.
Raymond Roudière en'conçut un vif
ressentiment et le 13 novembre, à son
retour de Paris, Mlle Plantée rejoignit
son domicile en compagnie d'un jeune
homme, M. Bordawe. Arrivés place Ra
belais, Roudière voulut demander une
explication à son ex-amie ! , ■
— Je n'ai qu'une parole, lui ré'pondlt-
elle, je ne reviendrai pas sur ma décision.
C'est alors que Roudière tira ds sa po
che un revolver et fit feu dans la direc
tion de la jeune fille qui atteinte d'une
balle en pleine poitrine, s'affaissa sur un
banc.
Roudière tenta à se suicider en se ti
rant une balle revolver dans la ré
gion du cœur. Témoin de ce drame,
Bordawe alla prévenir le commissaire de
police qui fit transporter immédiatement
les deux blessés à l'hôpital de Versailles.
Mlle Plantée refusa de porter plainte :
— Je m'étais, montrée assez nerveuse,
dit-elle au père du meurtrier, mais ce
que je désire, c'est que Raymond guérisse;
je ne comprends pas pourquoi il a voulu
me tuer, d'autant que j'avais demandé à
mes parents la permission de l'épouser.
En fait, lorsqu'ils furent' guéris tous
les deux, ils se marièrent à la mairie de
Meudon le 5 janvier ; depuis lors, l'ac
cord le plus parfait règne dans le jeune
ménage.
L'audience
Questionné par le président, M. Du
montier, Raymond Roudière, qui était
élégamment vêtu, 3, manifesté des re
grets. Mme Roudière, qui fut blessée,
est une jeune personne fort élégante,
coiffée d'un large chapeau blanc, vêtue
d'un tailleur beige ; elle s'est exprimée
avec timidité devant le président.
— J'avais nargué Raymond, dit-elle ; je
l'avais provoqué, c'est alors, qu'il m'a tiré
dessus.
— Combien de fois ? demanda le pré
sident.
— Une fois suffit, répliqua la jeune
femme ,
— Ebes-vous heureux en ménage ?
— Très heureux, répondirent les té
moins.
M* Jean-Charles Legrand, dans une
belle plaidoirie, demanda au tribunal de
rendre un jugement de pardon pour ce
drame passionnel. Finalement, Raymond
Roudière a été condamné à .un mois de
prison avec sursis.
Le Congrès du syndicat autonoms
des agents des contributions
indirectes a poursuivi ses travaux
La séance du matin est présidée par
M. Aussidal.
Le rapport sur les revendications mo
rales et -la liberté d'opinion, présenté par
M. Hayet, est adopté à l'unanimité, ainsi
que celui de M. Charbonnier sur la
situation du personnel..
Une délégation de divers syndicats
autonomes vient assurer le congrès de
son entière solidarité.
Dans la séance de l'après-midi, pré
sidée par M." Ducosimeau, le congrès
adopte tout d'abord, après une inter
vention de M. Grison, le rapport sur
les lois économiques présenté par M.
Gaillot.
M. Marti rapporte, ensuite sur l'unité
syndicale.
Le Congrès des Ports et Docks
Le Congrès des Ports et Docks est
présidé par M. Filhol, 28 syndicat» y
sont représentés.
Les rapports moral et financier sont
adoptés. M. Lorriot est élu secrétaire
en remplacement de M. Vignaud, dé-
cédé.
Le congrès décide l'institution d'une
carte professionnelle pour les dockers et
demande que les secours de chômage
leur soient distribués comme aux autres
• chômeurs.
Le Congrès dn Syndicat national
des personnels du Trésor de France
et des Colonies
C'est dans la mairie du X* arrondis
sement que, sous la présidence de M.
Cabussat, s'est ouvert hier le Congrès
du Syndicat national des personnels du
Trésor de France et des Colonies.
Le rapport moral, présenté par M. Ba-
range, secrétaire général, et le rapport
financier, par M. Péricat, sont adoptés
à l'unanimité.
Le congrès vote ensuite, après un ex
posé de M. Germic, un ordre du jour où
il s'élève contre toute tentative de ré
duction de traitements et de salaires.
Le Congrès des Agents du cadre
.principal des P. T. X.
lie congrès tient ses assises dans la
salle de la Mutualité, sous la présidence
de M. Lair. -
Le congrès décide tout d'abord
de prendre le nom dç, Syndicat
national des Agents du cadre prin
cipal des P. T.- T., au lieu de.
Comité de défense syndicaliste du cadre
principal des agents des P.T.T. Ce syn
dicat comprend les surnuméraires, les
commis, les commis principaux, les con
trôleurs adjoints, les contrôleurs, les
chefs de brigade et les contrôleurs prin
cipaux.
Les rapports financier et moral, pré
sentés par MM. Larcher, secrétaire ad
ministratif, et Collet, secrétaire général,
sont > adoptés.
Le congrès a, ensuite fixé les statuts
du syndicat.
M. Brousse, du syndicat des rédac
teurs, Bréjean, des agents du cadre se
condaire, Rey, des techniciens, Dubernet,
des receveurs, Chemineau, sent venus
apporter les points de vue de leur syn
dicat. •
Le congrès poiirsuivra ses travaux au
jourd'hui.
A la Fédération générale
des anciens combattants
et mutilés des chemins de fer
(De notre envoyé spécial)
Troyes, 10 Juin- — lia Fédération gé
nérale des Anciens combattants mutilés
des chemins de fer de France et des co
lonies tient demain, à TJoyes, son con
grès annuel. La Fédération, l'une des
plus puissantes organisations d'anciens
combattants, rassemble en son sein
l'Union des mutilés et veuves de guerre
des Chemins de fer de l'Etat, l'Amicale
des A.C. des Chemins de fer de l'Etat,
l'Union des A.C. des Chemins de fer de
é'Est, l'Union des A.C. des Chemins de
fer du Midi, l'Union des victimes de la
guerre et A.C. de la Compagnie du Nord,
l'Union des cheminots mutilés et A,C.
du P.-P.-O., l'Union des A-C, des Chemins de
fer de Ceinture et des organismes com
muns.
C'est dire qu'à une exception près, la
Fédération groupe en son sein tous les
anciens combattants des chemins de fer
de France : 80.000 membres environ.
Déjà sont arrivés à Troyes plusieurs
délégations, notamment de Normandie,
REPRÉSENTANT EN VINS,
IL ÉTAIT CONDAMNÉ A
BOIR E DE L 'f AU I ' ;
Il avait des Rhumatismes
Deux mois de Kruschen
Vont complètement
rétabli
''IL suffisait de se priver de vin
pour remédier aux rhumatis
mes, tout le momie feniil
volontiers ce sacrifice. Malheu
reusement, cela ne suffit pas et ce
représentant n'a dû son rétablisse
ment qu'à l'emploi régulier cies Sels
Kruschen. Voici ce qu'il écrit :
"Je nie lais un plaisir de vous
dire que mes rhumatismes ont
complètement disparu grâce aux
Sels Kruschen.
"J'étais si bien pris qu'il fallait
qu'on m'aide pour me soulever de
ma chaise. Il me fallait deux cannes-
pour marcher. Je ne pouvais pas
visiter mes clients et, comble d'in
fortune, étant représentant en vins,
j'étais condamné à boire de l'eau!
"Aujourd'hui, a{>rès deux mois.de
traitement, je suis complètement
rétabli, mes amis n'en croient pas
leurs yeux. Merci pour vos mer
veilleux sels".
V. M..., Vincennes.
Si vous souffrez de rhumatismes,
dégoutté, de sciatique, de maux de
reins,' c'est tout simplement parce
que vous accumulez dans votre
corps toutes sortes de déchets et
d'impuretés et notamment le fameux
acide urique, cause reconnue de
toutes les affections arthritiques.
Chargé de ce dangereux poison,
votre sans vous intoxique au lieu de
vous vivifier. Il faut à tout prix en
débarrasser votre organisme.
C'est ce que font à merveille les
Sels Kruschen. Leur mode d'action
très simple : ils rendent une
nouvelle activité à vos reins, à voire
l'oie, à votre intestin ; ils obligent
ces organes, doucement mais sûre
ment, à accomplir leur mission qui
est d'éliminer tous les résidus de la
nutrition, La petiledose deKruschen
que vous prenez chaque matin dans
votre café l'ait l'office de "nettoyeur".
Tous les déchets sont expulsés, votre
sang est purifié et forliiié : la causa
en étant disparue, vos douleurs ne
tardent pas alors à s'envoler.
Les Sels Kruschen ont en même
temps une action tonique; ils vous
remplissent de cette sensation de
force et d'entrain qui résulte d'une
bonne harmonie dans le jeu des
organes. Grâce à Kruschen, vous
vous débarrassez de vos îunnx et
vous retrouvez la joie de vivre pour
trois sous par jour. Ne tardez pas
davantage : commencez à en prendre
dès demain.
Sels Kruschen, t" s pli 01 " : 9 fr. 75
le flacon; 16fr.80 le grand flacon
(suffisant pour plusieurs mois)., .
POUCE
^Portage de
Le plus Sain des Apéritifs
Coup conserver au Clacqnesin
sa fraîcheur et sa finesse,
prenez-le sans aucun mélange
sans sirop, ni eau de seltz.
II se boit en été
à l'Eau ordinaire
très fraîche on glacée
LA CONDAMNATION
DES VOLEURS
de Valentine Tessier
[SUITE DE LA PREMIERE PAGE]
Mlle Valentine Tessier pardonne
De sa belle voix, bien rythmée, bien
tombrée, Mlle Valentine Tessief a ra
conté, à la barre, sa mésaventure, ajou
tant :
— J'avoue bien volontiers que J'ai été
bien Imprudente en laissant mon man
teau, ma barrette et mon argent dans uno
loge non fermée.
Mlle' Valentine Tessier, qui a récupéré
son bien — à part deux petits diamants
— dit encore gentiment :
— Je leur pardonne !
— Mais moi, je ne leur pardonne pas,
riposte le substitut.
Aussi faut-il plaider. C'est ce que font
avec humour M" J.-L. Thaon, Yves
Charpentier, Jean-Charles Legrand, Gi
ron, Rozeiaar et Sarrut.
- Finalement, Parreau a été condamné
à 13 mois de v prison ; Fratani. Dubou-
loz et Bron à 8 mois. Le mineur Z... a
été acquitté comme ayant agi sans dis
cernement et sera .envoyé dans une co
lonie pénitentiaire. •
du Nord, du Pas-de-Calais, d'Eure-et-
Loir, de Seine-et-Oise. Comme 200 dé
légués sont déjà annoncés, l'expérience
des années précédentes permet de pré
voir que le nombre total des délégués qui
arriveront demain ne sera pas inférieur
à 400. Le gouvernement a désigné M.
Alexandre Israël, ■ sous-secrétaire d'Etat
à l'Intérieur, pour le représenter au con
grès. • :
. Le rapport moral sera lu par M. Fa-
gart CEt&t). — J. P.
ullllllillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllli
Les fruits et les
primeurs maro
cains de qualité
s ' offrent à vous
sous cette marque
Office Chérlflen d» Coritrdl*
et-d'Exportation
DES CAMBRIOLEURS A LA MAIRIE
DE MAIS O-NS -ALFORT
Le concierge de la mairie de Maisona-
Àllcrt a constaté, hier matin, que des mal»
îaiteurs étaient entrés la nuit dans la
grande salle commune, en escaladant un
petit mur et en brisant une tenêtre don
nant sur le jardin p.ublic.
' Us ont fracturé les tiroirs des tables d*
service et ont pris diverses recettes des
employés, environ 1.300 francs. Passant en
suite dans le bureau du .secrétaire gé
néral, M. Picard, lis ont pris un trousseau
de clés et ont ouvert, puis refermé le
coffre-fort dans lequel ils n'ont trouvé
qu'une somme insignifiante.,
M. Denoix. commissaire de police de Cha-
renton, de concert avec le service de l'iden
tité Judiciaire, a ouvert une enquête. •
f
Le Petit Journal s
an»
O ™
DERNIERE HEURE
SERVICES SPECIAUX rBLËGRAPHIQUES, TELEPHONIQUES ET1AF. d» « Pw* J—wi >
LE CONFLIT ANGLQ-1RLAN0AIS
La iutte contre
la centralisation
de l'Allemagne
Hindenburg recevra demain
les premiers ministres
de Bavière, du Wurtemberg
et de Bade
Berlin, 10 Juin. — Le président d'Em
pirer a fait répondre télégraphiquement
. aux présidents du Conseil des Etats de
Bavière, du Wurtemberg et de Bade qu'il
les recevrait dimanche prochain à XI
heures du matin, en présence du chan
celier von Papen pour avoir avec eux
l'entrevue sollicitée.
Ils seront reçus de même par le chan
celieir von Papen.
< On sait que ces voyages à Berlin des
, premiers ministres des Etats allemands
sont la conséquence de l'émotion susci-
- tée^ dans ces pays par l'allusion faite
" hier par M. von Gayl à'une éventuelle
réforme constitutionnelle du Reich.
La Saxe proteste
contre la nomination en Prusse
d'un commissaire du Reich
M. Schieck, ministre-président de Saxe
a prononcé hier devant le Landtag
saxon un discours au cours 'duquel 11
s'est élevé vivement contre l'éventualité
de la nomination pour la Prusse d'un
. commissaire du Reich.
D'une façon générale, le cabinet von
Papen continue à être très peu populaire
dans les pays de l'Allemagne du Sud
.parmi lesquels la Bavière est celui qui
. de plus en plus observe une attitude me'
naçante.
; Mi von Papen prononce
ce matin un discours
Le chancelier von Papen prononcera
un discours demain matin devant les
commissions réunies du Conseil d'Em
pire.
B prendra également la parole à une
réunion du Conseil de l'Agriculture de
vant lequel le ministre de l'Agriculture,
M. von Braun, exposera le programme
agraire du gouvernement.
La Diète de Prusse se réunira
le 15 juin
Le Conseil des doyens a fixé la pro
chaine séance de la Diète de Prusse au
mecredi 15 juin. Il est probable que la
deuxième séance aura lieu le lendemain,
et que la Diète ne siégera ensuite que
le 22 juin, date à laquelle on procédera
à l'élection tiu président du Conseil. *
D'autre part, la commission juridique
de la Diète, qui .s'est réunie aujourd'hui
a adopté un projet de loi déposé par les
nationaux socialistes et tendant à am
nistier certains condamnés politiques.
Parmi ceux-ci se trouvent certains chefs
paysans.
La Chambre des Communes
a voté le projet de budget
Londres, 10 Juin. — Par 409 voix con
tre 34, la Chambre des Communes ft
adopté aujourd'hui le projet de budget.
Au cours du débat, le chancelier de
l'Eclhiquier répéta que seule; une coopé
ration internationale permettrait de
trouver une solution à la crise économi
que.
— Je suis heureux, ajouta M. Novllle
Chamberlain, de constater que les pays
européens semblent vouloir se mettre
. d'accord sur les méthodes les plus prati
ques à adopter pour rétablir la prospé-
. rité. Il se pourrait que la Conférence de
Lau-sanne se révélât comme un tournant
dans l'histoire de l'Europe.
-Cependant, si nos espoirs sont déçus,
il ne faut pas en conclure que de nou-
' veaux impôts sont inévitables, car je me
' refuse à croire que nous sommes arrivés
. à la fin des possibilités de réduction de
nos dépenses. Quoi qu'il en soit, envlsa-
, geons l'avenir avec confiance.
Cette séance fut la première à la
quelle-M. Lloyd George ait assisté de
puis les dernières élections.
LA RE VOLUTION CH ILIENNE
. ILes gouvernements protestent contre
la confiscation des devises étrangères
Londres, 10 Juin. — On mande de
Santiago-du-Ohili :
Les représentants des gouvernements
étrangers ont protesté auprès du nou
veau gouvernement révolutionnaire chi
lien oantre la confiscation des sommes
• en devises étrangères déposées dans les
banques chiliennes, dont le rembourse
ment doit être effectué en pesos, au
- cours actuel de cette monnaie qui est
très" dépréciée.
Lie gouvernement révolutionnaire se
rait décidé à faire une exception en
faveur des, déposants étrangers.
Une explosion à la pyrotechnie
de Bourges, fait un mort
et nuit blessés
Bourges, 10 Juin.- — Un grave acci
dent s'est produit cet après-midi à l'Eco
le centrale de pyrotechnie de Bourges.
Un obus de 155 qu'on chargeait de pou
dre a éclaté, tuant un ouvrier et en bles
sant huit autres, dont trois grièvement.
C'est à 14.h. 50 que s'est produit l'ac
cidenté Deux ouvriers procédaient au
Chargement d'un obus, lorsque, pour des
causes indéterminées, il fit explosion.
L'ouvrier Joseph Sfcolle, âgé de *43 ans,
marié, père de quatre enfants, fut tué
sur le coup ; un autre ouvrier, Gaston
André, 32 ans, marié, père de trois en
fants, fut grièvement blessé.
Aussitôt après l'explosion, le person
nel des ateliers- voisins se porta ail se
cours des victimes. Ma:s, à ce moment,
: une seconde explosion se produisit. Les
cloisons - de l'atelier volèrent en éclats
et MM. Giraud, 32 ans, marié, père de
deux enfants ; Dubois, 41 ans, contre
maître ; Bonnard, 56 ans ; Bail-ly, 52
ans ; Moulqn, 33 ans.; Leclerc, 56 ans,
et Bernardin; 57 ans," furent blessés.
Elle se fait conduire en taxi
de Tours à Beauvais et refuse
(le payer, faute d'argent, dit-elle
Mais on découvre dans son sac •
50.000 francs de titres
Beauvais, 10 Juin. — Rééditant en
partie l'exploit d'une Anglaise qui, dé
munie d'agent, voulut se.faire véhicu
ler en taxi de Boulogne à Paris, mais
échoua à la prison de Beauvais, une
dame Marie Goulagas, de Golfè-Juan
(Alpes-Maritimes), descendue/dans un
hôtel de Tours, demanda au chauffeur
de taxi Alfred Beaugel de la conduire
à Beauvais.
Dans cette ville, quand le chauffeur'
lui demanda 1.500 francs pour le prix
de sa course, elle déclara tout' net,
qu'elle n'avait pas d'argent pour le
payer. Conduite au oommissariat, Mme
Goulagas refusa à nouveau de s'acquit
ter, et on allait la mettre en état d'ar-
. restation pour filouterie quand, inven
toriant son sac à main, on y trouva
une liasse de titres représentant une
valeur de plus de 50.000 francs. La
dame Goulagas a été remise en liberté,
après avoir signé une reconnaissance de
Uîtte.
PREPARATIFS
POU R LAUS ANNE
M. MacDonald reviendra peut-être
à Londres avant de partir
pour la Suisse
Londres, 10 Juin. — On considère ce
matin à. Londres 'qu'il n'est pas impos
sible qu'après s'être entretenu avec ses
collègues français, M. MacDonald juge
nécessaire de revenir dans la capitale
anglaise afin de conférer avec les autres
membres du cabinet avant de partir
pour Lausanne.
Cette éventualité est subordonnée,
dit-on, à l'orientation et au-résultat des
conversations de Paris. Si elle se realise
il va de soi que le premier ministre n-a
passerait pas par Genève avant de sa
rendre à la Conférence des réparations,
Pour le moment, la seule constatation
sur laquelle on revienne, en haut lieu,
est qu'il se manifeste un esprit de conci
liation qui permet de bien augurer du
résultat des prochains pourparlers
franco-britanniques. Toutefois, on ns
dissimule pas que l'avertissement donné
par M. Stimson aux débiteurs des Etats-
Unis est un élément de dernière heure
qui peut avoir modifié les termes du
problème des réparations.
Il est certain que l'on demeure ici
toujours convaincu, par principe; de la
nécessité d'une annulation totaâe dos
engagements financiers résultant de la
guerre, mais ce qu'on désire par-dessus
tout, afflrme-t-on ce soir, c'est arriver
à un règlement définitif de la question
des réparations.
H n'est donc pas impossible, dit-on,
que pour atteindre ce but, et étant don
né la situation créée par les déclarations
américaines, les négociateurs qui se ren
dent à Paris soient amenés à envisager
l'adoption d'une mesure telle que le ver
sement final de la part du Reich, à ses
créanciers, d'une somme globale repré
sentée par des bons gagés sur les che
mins de fer allemands, ainsi que l'avait
recommandé le comité financier de Bâle.
Qu'une telle solution soit préconisée ou
que d'autres soient mises en avant,
elles se rattacheront, en tout cas, très
certainement au désir unanimement
exprimé aujourd'hui, dans les cercles
politiques, qu'il faut régler le problème
des réparations définitivement et avant
l'échéance des prochains versements à
faire aux Etats-tJnis.
Tel est probablement le cadre dans
lequel le cabinet britannique a laissé les
mains libres aux représentants de la
Grande-Bretagne à Paris et à Lausanne.
Il est à noter, d'autre part, que ce® der
niers ne seront pas accompagnés d'ex
perts, ce qui donne à penser que les
représentants anglais désirent envisager
le problème sur un plan essentiellement
politique.
M. von Papen
quittera Berlin mardi
Berlin 10 Juin. — Le chancelier von
Papen quittera Berlin mardi prochain
pour se rendre à Lausanne. Il sera ac
compagné du nouveau chef du bureau
de presse du gouvernement d'Empire, M.
von Kauffmann.
Vers la solution du problème
autrichien ?
Genève, 10 Juin. Le comité mixte,
composé de représentants du comité fi
nancier de la S. D. N. et d'experts gou
vernementaux, pour étudier la situation
financière et économique des pays danu
biens et; surtout de l'Autriche, a pour
suivi dans sa séance de oet après-midi,
sous la présidence de M. Musy (Suisse)
l'échange de vues sur les mesures à pren
dre pour venir en aide à l'Autriche. (Oc
troi de crédits se montant à 270-300 mil
lions.) La plupart des membres du comité
ont pris successivement la parole. L'im
pression qui se dégage de cette séance
est que l'on peut espérer arriver à une
solution que l'on considère.comme néces
saire, mais, il reste encore à surmonter
de grosses difficultés.
On ne croit pas que le comité puisse
terminer ses travaux avant la semaine
prochaine.
M. MacDonald suggérerait
des « vacances » d'armements
Londres, 10 Juin. — D'après le Daily
Mail , M. MacDonald suggérerait des
« vacances » en matière d'armements,
qui varieraient de 10 à 12 ou 15 ans.
Il discuterait cette question avec M.
Herriot à Paris, convaincu que sa pro
position est vraiment pratique puis-
qu'en ce moment la nécessité de faire
des économies s'impose à tous les pays.
INFORMATIONS POLITIQUES
Au groupe interparlementaire des Ré
gions dévastées. — Le groupe interparle
mentaire des Régions dévastées s'est réu
ni, sous la présidence de M. Hayee. Ce
lui-ci a rappelé avec émotion le souvenir
de M. de Lubersac, sénateur de l'Aisne,
« qui a servi son pays aussi bien pendant
la guerre qu'après la guerre et qui a joué
un rôle de premier plan dans la recons
truction des Régions dévastées ».
Le groupe a chargé son bureau de de
mander au gouvernement le rattachement
& la présidence du Conseil des services des
régions 'libérées afin d'assurer la conti
nuité nécessaire aux travaux qu'ils entre»
prennent. Le groupe a chargé également
son bureau de demander au gouvernement
qu'en raison de la crise actuelle et de la
situation de l'industrie dans les régions
dévastées, on retarde la prise d'hypothé
qués sur les biens des anciens attribu
taires d'indemnités pour produits finis,
qui se.trouvent dans l'impossibilité de re
verser à la caisse de compensation, les
sommes qui leur sont réclamées aux ter
mes de la loi du 31 mars 1932.
Le président a ensuite informé le groupe
qu'une souscription avait été ouverte en
vue de l'érection d'un monument à la mé
moire de MM. Briquet et Taillandier, dé
putés mores au champ d'honneur. Le
upe à l'unanimité a décidé de partici
per a cette souscription pour la somme de
>00 francs.
Le groupe a chargé son président de
saisir le ministre des Finances du vœu,
émis par le Conseil général du Nord, en
l'appuyant avec énergie, vœu qui a trait
à la titularisation du personnel auxi
liaire.
Enfin, le groupe a décidé de signaler
au ministre les réclamations des agricul
teurs habitant les communes du Pas-de-
Calais, du Nord et de la Somme, qui sont
l'objet, de la part du ministère des Fi
nances, de pression, en vue du rembour
sement.du montant des travaux effectués
aussitôt après l'armistice, par les services
de la motoculture.
A la commission sénatoriale des Affaires
étrangères. — La commission sénatoriale des
ASaires étrangères, réunie sous la présiden
ce de M. Henry Bérenger, a entendu un
exposé de M. Pernand David sur les condi
tions dans lesquelles a été rendu l'arrêt de
la Cour do la Haye, dans l'affaire des
zones franches entre la France et la Suisse.
Communication du dossier' sera demandée
au Quai d'Orsay et M. Raynaldy, qui en a
été chargé, présentera • à ses collègues un
rapport sur les conséquences à prévoir de
l'exécution de cet arrêt.
Une fillette de quâtre ans
sauve son père
Poitiers, 10 Juin. — M. Mousse, domi
cilié & Bel-Air, en se promenant dans
son jardin, tomba accidentellement dans
un bassin rempli d'eau, profond de deux
mètres. Sa fillette, âgée de quatre ans,
qui raccompagnait, eut la présence d'es
prit d'aller chercher urie échelle dans
le poulailler voisin, et réussit à la traî
ner jusqu'au bassin, permettant ainsi à
M. Mousse de sortir de sa périlleuse si"
Umtioa.
Lès négociations
MacDonald-de Valera
n'ont pas abouti
Londres, 10 Juin. — A 8 heures ce
matin, M. Thomas, ministre des Domi
nions, accompagné de M. Malcolm Mac-
Donald, de sir Thomas ïïardmg, tous
deux sous-se-crétaires d'Etat au même
ministère et de M. Dulanty, haut-com->
missaire de l'Irlande, se sont rendus à
la gare ou M. de Valera était arrivé de
puis 5 h. .50.
Les entretiens anglo-irlandais ont com
mencé à Downing Street, à 11 h. 30. Le
premier ministre britannique était*assisté
de MM. Baidwin, lord président du Con
seil, Thomas, ministre des Dominions,
lord Hailsham, ministre de la Guerre,
et de sir Herbert Samuel, - ministre de
l'Intérieur.
La conférence s'est terminée peu après
17 heures.
A l'issue de la réunion, le communiqué
officiel suivant a été publié :
« Une réunion a eu lieu aujourd'hui
entre le président et ie vice-président dé
l'Etat libre d'Irlande, M. de valera et M.
O'CaillaigU ; le premier ministre, M. Itam-
say MacDonald ; le lord président, M.
Baidwin ; le ministre de ^Intérieur, sir
Herbert Samuel et le ministre des Domi
nions, M. Thomas, au numéro 10 Downing
Street, à 11 h.- 30.
La réunion a été ajournée à 1 h. 30 et
reprise une heure plus tartf.
Les ministres ont eu ung discussion pro
longée sur les points en litige, niais il n'a
pas été possible d'arriver à un accord.
M. de Valera a quitté Londres à 17
heures 55.
Les propositions de M. de Valera
Ce communiqué officiel est bien laco
nique, et ne dévoile aucune des propo
sitions du chef irlandais. Toutefois, il
est vraisemblable que, en échange d'une
Irlande unifiée et de l'acceptation par
l'Angleterre de l'abolition du serment de
fidélité, M. de Valera a offert des avan
tages économiques assez substantiels.
Mais, outre que le cabinet anglais se
montre formel et catégorique sur la ques
tion du serment, outre, qu'il ne peut et
sans doute ne veut prendre aucune dé
cision quant à l'Irlande du Nord, il sait
trop bien que, du fait même des condi
tions géographiques, le marché irlandais
lui est acquis, puisque l'Irlande, par con
tre, a tous avantages à exporter en Gran
de-Bretagne. Dé sorte que ces . offres
n'ont pu être retenues sérieusement.
:
DEUX BANDITS MASQUES
attaquent et dévalisent
le directeur d'une exploitation
qui était porteur
de 30.000 francs
Grenoble, lo Juin. — Un attentat a
été commis en plein midi dans un sen
tier désert voisin des oa-rrières de la
Société des Ciments de la Porte de
France, à Saînt-Marfcin-Ie-Vinoux (Isè
re), contre M. Divol, âgé de 50 ans, di
recteur dé l'exploitation.
M. Divol revenait de Grenoble, por
teur d'une serviette de cuir, contenant
30.000 francs, qu'il venait de chercher
au siège central de la Société des Ci
ments et destinés à la payé du person
nel.
Soudain, deux bandits masqués cha
cun d'un loup de velours noir surgirent
d"un buisson et tandis que l"un assom
mait M. Divod d'un-coup de pierre der
rière la nuque, l'autre, armé d'un brow
ning, s'emparait de la serviette,
M. Divol eut la présence d'esprit de
faire le mort. Croyant l'avoir tué, les
bandits lancèrent le corps de leur victi
me dans le ravin où par bonheur il resta
accroché contre un arbuste.
. Ce n'est que lorsque les bandits eurent
disparu que M. Divol, couvert de sang,
put rentrer ohez lui d'où il fut ensuite
transporté dans une clinique. Son état
est grave-mais non désespéré. ,
De nombreux gendarmes et gardes ré
publicains envoyés de Grenoble battent
la montagne pour rechercher les agres
seurs, mais ils n'ont réussi jusqu'à pré
sent qu'à retrouver la serviette vidé vo
lée à M. Divol.
Les soupçons se portent sur d'anciens
ouvriers congédiés.
Mrs Earhart est reçue
par M. Musso lini
Rome, 10 Juin. — L'aviatrice améri
caine Amelia Earhart a été reçus au
jourd'hui par le chef du gouvernement.
Ce matin, elle, a visité, le ministère de
l'Aéronautique, sous la conduite de M.
Baibov ministre de l'Air.
Dix minutes de séance
hier à la Chambre
Validations
La Chambre a tenu hier, sous la pré
sidence de M. Bouisson, une courte
séance au début de laquelle elle a valide
les élections de MM. Baudouin-Bugnet,
Le Mire, Coinireau, Burrus, Chateneî,
Coache, aBsquin, Brièie, Pierre Dupuy
et Monnerville. •
Elle a ensuite adopté la proposition
de M. Barfche tendant à reconstituer
la commission des boissons et la propo
sition de résolution de ■ M. Renaudel.
obligeant tous les députés à se faire ins
crire à un groupe et à signer une dé
claration politique.
La séance était levée au bout de dix
minutes.
La prochaine séance est fixée au mar
di 21 juin seulement, pour la nomina
tion des commissions.
UNE FETE ARTISTIQUE
AU PROFIT DE LA BIBLIOTHEQUE
D E VERSAILLE S
C'est le 13 Juin après-midi, à 16 h. 45,
qu'aura lieu dans la galerie, des Glaces
au, ohâteau de Versailles une des plus
belles manifestations d'art et de bienfai
sance de la saison, dont le bénéfice per
mettra d'entreprendre des travaux néces
saires à la bibliothèque de Versailles.
Après une causerie où M. P. Leaourd
Earlera du « Secret de la Grandeur de
ouis XIV », se déroulera un programme
de musique et de danse de qualité ex
ceptionnelle, au cours duquel on enten
dra le maître Adolphe Borchard dan3 des
Sages de Chopin, Liszt et Mozart ; la
rillante cantatrice Mme Bécheau La Pon-
ta dévouée organisatrice de cette tête,
dans 'des œuvres et costumes de l'époque
Louis XIV ; la réputée harpiste Lily tas-
kine et M. L. Ruyssen, viole de. gambe ;
Mona Païva, de l'Opéra-Comique, et P.
Raymond, de l'Opéra danseront la Gavotte
du Boy de Lully.
Çe gala sera placé tous le haut patro
nage de M. le ministre de l'Instruction
publique et des Beaux-Arts; M. Paul Léon,
de l'Institut, directeur général des Beaxzx-
Arts ; M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Sei
ne-et-Oise ; M. Le Coz, maire de Ver
sailles ; S. Exc. Mgr. Baudrillart, de l'Aca
démie française ; M. Louis Bertrand, de
l'Académie française ; M. Patrice Bonnet
conservateur des Palais et du domaine de
Versailles et tje Trianon ,- M. Heml Bor
deaux, de l'Académie française ; M. faut
Bourget, de l'Académie française ; M.'Gas
ton Briére, conservateur adjoint au musée
de Versailles ; M. Julien Càin, administra
teur général de la -Bibliothèque nationale ;
M. François Carnot, président de l'Union
centrale des arts décoratifs ; M. André
Chaumeix, de l'Académie française ; M".
Davld-Welll, président du conseil des Mu
sées nationaux ; le comte dé Fels, S. Exc.
le vicomte de Fontenay, ambassadeur de
France, président de la Société des amis de
la Bibliothèque de Versailles ; M. Georges
Goyau, de l'Aca'démie française ; M. Ga
briel Hanotaux de l'Académie française-;
M. Abel Hermant, de l'Académie française;
général Hirschauer, sénateur de la Moselle;
M. le maréchal Lyautey, de l'Académia
française ; M. Louis Madelin, de l'Acadé
mie française ; M. Alexandre Millerand,
président des Amis de Versailles ; M. Pol
Neveux, de l'Académie GonCourt, inspec
teur général dçs bibliothèques ; M. Pierre
de Nolhac, de l'Académie française ; M.
Pératé,'conservateur du musée national de
Versailles et des Trianons ; M. le duc de
Pollgnac, M. Henri de Régnier, de l'Acadé
mie française ; M. Jacques Bouché de
l'Institut, directeur de l'Opéra ; M. Henri
Verne, directeur des musées nationaux, et
d'autres éminentes personnalités, s'annonce
comme l'un des plus sensationnels événe
ments artistiques et mondains de la saison;
Location comme d'usage et au château
de Versailles.
— Les anciens du 8' J. M. A. du 348» R.
A. C. de la 58« D, I. se réuniront demain
dimanche salle Bonvallet, 29, boulevard du
Tample, de 14 heures i 1T ï. 90,
Sur la proposition de son rapporteur,
le premier bureau a décidé de proposer
à la Chambre la validation de M. Pierre
Vidal dans la circonscription de Saint-
Girons.
Le septième bureau a décidé de pro
poser à la Chambre la validation de
M. Roulleau-Dugage et Dupray, de la
Maherie (Orne) ; Georges Moutet (Bas
ses-Pyrénées). Il a décidé de soumettre à
une enquête les élections de MM, Tail
landier et Laohal,
LA PREMIÈRE REUNIOiN
du "Centre républicain"
constitué par M. Tardieu
On sait qu'aux termes de la résolu
tion adoptée par la Chambre, sur la,
proposition de la commission des Rè
glements, chaque groupe politique, ré
gulièrement constitué, doit remettre une
déclaration, signée de tous ses mem
bres et faisant connaître sa ligne poli
tique.
Voici le texte de la déclaration qui a
été adoptée hier matin par ce nouveau
groupe :
— Le centre républicain (groupe d'ac
tion sociale, commerciale et paysanne), en
se constituant déclare que :
1» Son but est de réaliser en vue des
grands problèmes actuellement posés, —-
en particulier ceux de la réduction des ar
mements et les réparations, — le maximum
d'unité et de discipline au service de la
politique qui a été soutenue par ses mem
bres au cours de la dernière campagne
él^ctor&ls
8° Attaché à l'union des républicains, il
met à la base de son programme l'organi
sation de la paix par la sécurité, le respect
des traités la laïcité de l'Etat, la liberté dé
conscience et de l'enseignement, la défense
des finances publiques de l'agriculture et
du commerce.
La déclaration du groupe
républicain des Indépendants
de Gauche
Les députés qui ont formé, en dehors
des éléments ayant appartenu à l'an
cienne majorité, le groupe Républicain
des Indépendant de Gauche, oiit voté
pour sanctionner leur constitution, un
ordre du jour par lequel il s'engage à
soutenir, sans équivoque :
1° A l'intérieur, une politique hardiment
démocratique de réformes économiques
fiscales et sociales ;
2° A l'extérieur une politique d'entente
et de collaboration internationale en vue
de la défense et de l'organisation de la
paix. .
Le groupe républicain des Indépen
dants de Gauche comprend quinze mem
bres : -MM, Torrès, Renaitour, Guy La
Chambre, Mourer, Georges Moutet,
Chastenet, Thébauit, S&biani, Doeblé,
Dahlet, Deudon, Delomb-Sorbet, Pran-
tout, Rimbert, Chuvel.
. La déclaration du groupe f
Républicain et Social
Voici le texte de la déclaration du
Groupe républicain et social, récemment
fonde par M. Georges Pernot, député du
Doubs, et qui se situe à la droite du
Centre républicain et à la gauche de
l'Union républicaine démocratique.
« Fidèlement attaché à la politique de
concorde républicaine inaugurée en 1926
par Raymond Poinearé, et poursuivie au
cours de la dernière législature par les
gouvernements de MM. André Tardieu et
Pierre Laval, les membres du groupe Ré
publicain et Social affirment leur volonté
d'assurer : -
1» La paix extérieure par la collabora
tion internationale dans le respect des
traités et la sécurité des frontières ;
3° La paix intérieure par la sauvegarde
de toutes les libertés publiques et notam
ment de la liberté de conspience et de la
liberté d'enseignement ;
3« La pa-ix sociale par l'amélioration
progressive du sort des travailleurs et spé
cialement de ceux qui ont des charges de
famille ;
4» L'équilibre budgétaire -par la réalisa
tion de toutes le® économies compatibles
avec les exigences de la Défense nationale
et la bonne marche des services publics ;
5» Enfin, la prospérité économique par
la lutte contre le chômage et l'exécution
des grands travaux d'intérêt général. »
Chez les Républicains de gauche
Par ailleurs, le -groupe des Républi
cains de gauche que viennent de quitter
M. Tardieu et ses amis s'est réuni sous
la présidence de M. Boissel-Dombreval
doyen d'âge. Il a procédé à la constitu
tion de son bureau. Il a élu un comité
directeur composé de MM. Léon Baréty,
Laurent Bonnevay et René Coty. H a
désigné M. Camille Amet, comme secré
taire général. Le groupe a décidé de
procéder mercredi à la désignation de
ses représentants aux grandes commis
sions.
Interpellations "
M. Midol, député communiste de
Seine-et-Oise, demande à interpeller,
sur « les décisions de la commission
générale de classement relative aux pos
tiers. »
M. Henri Tasso, député socialiste de
Marseille, a fait connaître son inten
tion d'interpeller le gouvernement « sur
l'incendie qui en quelques heures a dé
truit le Georges-Philippar, et les mesu
res qu'il compte impeser aux chantiers
de constructions navales et aux éom-
pagnies maritimes pour éviter de sem
blables catastrophes et obtenir une plus
grande sécurité en cas' d'incendie. > *
Lazare Bloch est en traitement
dans une clinique de GourMe
On sait qu'à la suite du mandat d'a
mener lancé contre Lazare Bloch, des po
liciers s'étaient, présentés dans la jour
née de jeudi au domicile de ce dernier
109 bis avenue de Néuilly, à Neuilly-sur-
Seine, afin d'inviter ,1'ex-mari de Mme
Marthe. Hanau à les suivre.
Lazare Bloch n'étant pas chez lui, on
devait apprendre, dès la première heure,
hier matin, que Lazare Bloch n'avait
point fui devant les policiers, comme on
le supposa tout d'abord, mais qu'il était
entré dans une maison de santé 40 bis,
rue de Bezons, à Courbevoie. Souffrant
d'une évfentration, il était opéré jeudi
dans cette clinique. Quelques heures plus
tôt M. Ordonneau, juge d'instruction,
avait délivré contre lui un mandat
d'amener.
M* Dominique nous a déclaré hier que
Lazare Bloch n'a nullement eu l'inten
tion de se dérober aux poursuites dont il
était l'objet.
Son état est aussi satisfaisant que
possible. On pense que dans quelques
jours Lazare Bloah pourra quitter la
clinique et se présenter devant le ma
gistrat, qui lui notifiera l'inculpation
d'escroquerie relevée contre lui. M. Or
donneau a, d'autre-part, chargé le doc
teur Paul, médecin légiste, d'alleir l'exa
miner & Oouxfeevote.
Un jeune homme avait tiré
sur celle qui, depuis
est devenue sa femme
Il est condamné avec sursis
Le drame passionnel qui se déroula
l'hiver dernier, place Rabelais, à Meu-
don, a eu son épilogue hier devant le tri
bunal correctionnel de Versailles présidé
par M. Dumontier. Rappelons les faits :
Mlle Gaëtane Plantée, 27 ans, secré
taire à la Grande Chancellerie, habitait
dans une pension de famille dénommée
« La Rudhe » située avenue Le Corbeil-
Jer à Meudon.
Depuis quelques mois elle fréquentait
un jeune électricien, Raymond Roudiè-
re, 20 ans, dont les parents demeurent
8, chemin Latéral à Meudon. Un projet
de mariage -fut vite ébauché, mais- au
début de novembre dernier, Mlle Plan
tée manifesta l'intention de rompre.
Raymond Roudière en'conçut un vif
ressentiment et le 13 novembre, à son
retour de Paris, Mlle Plantée rejoignit
son domicile en compagnie d'un jeune
homme, M. Bordawe. Arrivés place Ra
belais, Roudière voulut demander une
explication à son ex-amie ! , ■
— Je n'ai qu'une parole, lui ré'pondlt-
elle, je ne reviendrai pas sur ma décision.
C'est alors que Roudière tira ds sa po
che un revolver et fit feu dans la direc
tion de la jeune fille qui atteinte d'une
balle en pleine poitrine, s'affaissa sur un
banc.
Roudière tenta à se suicider en se ti
rant une balle revolver dans la ré
gion du cœur. Témoin de ce drame,
Bordawe alla prévenir le commissaire de
police qui fit transporter immédiatement
les deux blessés à l'hôpital de Versailles.
Mlle Plantée refusa de porter plainte :
— Je m'étais, montrée assez nerveuse,
dit-elle au père du meurtrier, mais ce
que je désire, c'est que Raymond guérisse;
je ne comprends pas pourquoi il a voulu
me tuer, d'autant que j'avais demandé à
mes parents la permission de l'épouser.
En fait, lorsqu'ils furent' guéris tous
les deux, ils se marièrent à la mairie de
Meudon le 5 janvier ; depuis lors, l'ac
cord le plus parfait règne dans le jeune
ménage.
L'audience
Questionné par le président, M. Du
montier, Raymond Roudière, qui était
élégamment vêtu, 3, manifesté des re
grets. Mme Roudière, qui fut blessée,
est une jeune personne fort élégante,
coiffée d'un large chapeau blanc, vêtue
d'un tailleur beige ; elle s'est exprimée
avec timidité devant le président.
— J'avais nargué Raymond, dit-elle ; je
l'avais provoqué, c'est alors, qu'il m'a tiré
dessus.
— Combien de fois ? demanda le pré
sident.
— Une fois suffit, répliqua la jeune
femme ,
— Ebes-vous heureux en ménage ?
— Très heureux, répondirent les té
moins.
M* Jean-Charles Legrand, dans une
belle plaidoirie, demanda au tribunal de
rendre un jugement de pardon pour ce
drame passionnel. Finalement, Raymond
Roudière a été condamné à .un mois de
prison avec sursis.
Le Congrès du syndicat autonoms
des agents des contributions
indirectes a poursuivi ses travaux
La séance du matin est présidée par
M. Aussidal.
Le rapport sur les revendications mo
rales et -la liberté d'opinion, présenté par
M. Hayet, est adopté à l'unanimité, ainsi
que celui de M. Charbonnier sur la
situation du personnel..
Une délégation de divers syndicats
autonomes vient assurer le congrès de
son entière solidarité.
Dans la séance de l'après-midi, pré
sidée par M." Ducosimeau, le congrès
adopte tout d'abord, après une inter
vention de M. Grison, le rapport sur
les lois économiques présenté par M.
Gaillot.
M. Marti rapporte, ensuite sur l'unité
syndicale.
Le Congrès des Ports et Docks
Le Congrès des Ports et Docks est
présidé par M. Filhol, 28 syndicat» y
sont représentés.
Les rapports moral et financier sont
adoptés. M. Lorriot est élu secrétaire
en remplacement de M. Vignaud, dé-
cédé.
Le congrès décide l'institution d'une
carte professionnelle pour les dockers et
demande que les secours de chômage
leur soient distribués comme aux autres
• chômeurs.
Le Congrès dn Syndicat national
des personnels du Trésor de France
et des Colonies
C'est dans la mairie du X* arrondis
sement que, sous la présidence de M.
Cabussat, s'est ouvert hier le Congrès
du Syndicat national des personnels du
Trésor de France et des Colonies.
Le rapport moral, présenté par M. Ba-
range, secrétaire général, et le rapport
financier, par M. Péricat, sont adoptés
à l'unanimité.
Le congrès vote ensuite, après un ex
posé de M. Germic, un ordre du jour où
il s'élève contre toute tentative de ré
duction de traitements et de salaires.
Le Congrès des Agents du cadre
.principal des P. T. X.
lie congrès tient ses assises dans la
salle de la Mutualité, sous la présidence
de M. Lair. -
Le congrès décide tout d'abord
de prendre le nom dç, Syndicat
national des Agents du cadre prin
cipal des P. T.- T., au lieu de.
Comité de défense syndicaliste du cadre
principal des agents des P.T.T. Ce syn
dicat comprend les surnuméraires, les
commis, les commis principaux, les con
trôleurs adjoints, les contrôleurs, les
chefs de brigade et les contrôleurs prin
cipaux.
Les rapports financier et moral, pré
sentés par MM. Larcher, secrétaire ad
ministratif, et Collet, secrétaire général,
sont > adoptés.
Le congrès a, ensuite fixé les statuts
du syndicat.
M. Brousse, du syndicat des rédac
teurs, Bréjean, des agents du cadre se
condaire, Rey, des techniciens, Dubernet,
des receveurs, Chemineau, sent venus
apporter les points de vue de leur syn
dicat. •
Le congrès poiirsuivra ses travaux au
jourd'hui.
A la Fédération générale
des anciens combattants
et mutilés des chemins de fer
(De notre envoyé spécial)
Troyes, 10 Juin- — lia Fédération gé
nérale des Anciens combattants mutilés
des chemins de fer de France et des co
lonies tient demain, à TJoyes, son con
grès annuel. La Fédération, l'une des
plus puissantes organisations d'anciens
combattants, rassemble en son sein
l'Union des mutilés et veuves de guerre
des Chemins de fer de l'Etat, l'Amicale
des A.C. des Chemins de fer de l'Etat,
l'Union des A.C. des Chemins de fer de
é'Est, l'Union des A.C. des Chemins de
fer du Midi, l'Union des victimes de la
guerre et A.C. de la Compagnie du Nord,
l'Union des cheminots mutilés et A,C.
du P.-
fer de Ceinture et des organismes com
muns.
C'est dire qu'à une exception près, la
Fédération groupe en son sein tous les
anciens combattants des chemins de fer
de France : 80.000 membres environ.
Déjà sont arrivés à Troyes plusieurs
délégations, notamment de Normandie,
REPRÉSENTANT EN VINS,
IL ÉTAIT CONDAMNÉ A
BOIR E DE L 'f AU I ' ;
Il avait des Rhumatismes
Deux mois de Kruschen
Vont complètement
rétabli
''IL suffisait de se priver de vin
pour remédier aux rhumatis
mes, tout le momie feniil
volontiers ce sacrifice. Malheu
reusement, cela ne suffit pas et ce
représentant n'a dû son rétablisse
ment qu'à l'emploi régulier cies Sels
Kruschen. Voici ce qu'il écrit :
"Je nie lais un plaisir de vous
dire que mes rhumatismes ont
complètement disparu grâce aux
Sels Kruschen.
"J'étais si bien pris qu'il fallait
qu'on m'aide pour me soulever de
ma chaise. Il me fallait deux cannes-
pour marcher. Je ne pouvais pas
visiter mes clients et, comble d'in
fortune, étant représentant en vins,
j'étais condamné à boire de l'eau!
"Aujourd'hui, a{>rès deux mois.de
traitement, je suis complètement
rétabli, mes amis n'en croient pas
leurs yeux. Merci pour vos mer
veilleux sels".
V. M..., Vincennes.
Si vous souffrez de rhumatismes,
dégoutté, de sciatique, de maux de
reins,' c'est tout simplement parce
que vous accumulez dans votre
corps toutes sortes de déchets et
d'impuretés et notamment le fameux
acide urique, cause reconnue de
toutes les affections arthritiques.
Chargé de ce dangereux poison,
votre sans vous intoxique au lieu de
vous vivifier. Il faut à tout prix en
débarrasser votre organisme.
C'est ce que font à merveille les
Sels Kruschen. Leur mode d'action
très simple : ils rendent une
nouvelle activité à vos reins, à voire
l'oie, à votre intestin ; ils obligent
ces organes, doucement mais sûre
ment, à accomplir leur mission qui
est d'éliminer tous les résidus de la
nutrition, La petiledose deKruschen
que vous prenez chaque matin dans
votre café l'ait l'office de "nettoyeur".
Tous les déchets sont expulsés, votre
sang est purifié et forliiié : la causa
en étant disparue, vos douleurs ne
tardent pas alors à s'envoler.
Les Sels Kruschen ont en même
temps une action tonique; ils vous
remplissent de cette sensation de
force et d'entrain qui résulte d'une
bonne harmonie dans le jeu des
organes. Grâce à Kruschen, vous
vous débarrassez de vos îunnx et
vous retrouvez la joie de vivre pour
trois sous par jour. Ne tardez pas
davantage : commencez à en prendre
dès demain.
Sels Kruschen, t" s pli 01 " : 9 fr. 75
le flacon; 16fr.80 le grand flacon
(suffisant pour plusieurs mois)., .
POUCE
^Portage de
Le plus Sain des Apéritifs
Coup conserver au Clacqnesin
sa fraîcheur et sa finesse,
prenez-le sans aucun mélange
sans sirop, ni eau de seltz.
II se boit en été
à l'Eau ordinaire
très fraîche on glacée
LA CONDAMNATION
DES VOLEURS
de Valentine Tessier
[SUITE DE LA PREMIERE PAGE]
Mlle Valentine Tessier pardonne
De sa belle voix, bien rythmée, bien
tombrée, Mlle Valentine Tessief a ra
conté, à la barre, sa mésaventure, ajou
tant :
— J'avoue bien volontiers que J'ai été
bien Imprudente en laissant mon man
teau, ma barrette et mon argent dans uno
loge non fermée.
Mlle' Valentine Tessier, qui a récupéré
son bien — à part deux petits diamants
— dit encore gentiment :
— Je leur pardonne !
— Mais moi, je ne leur pardonne pas,
riposte le substitut.
Aussi faut-il plaider. C'est ce que font
avec humour M" J.-L. Thaon, Yves
Charpentier, Jean-Charles Legrand, Gi
ron, Rozeiaar et Sarrut.
- Finalement, Parreau a été condamné
à 13 mois de v prison ; Fratani. Dubou-
loz et Bron à 8 mois. Le mineur Z... a
été acquitté comme ayant agi sans dis
cernement et sera .envoyé dans une co
lonie pénitentiaire. •
du Nord, du Pas-de-Calais, d'Eure-et-
Loir, de Seine-et-Oise. Comme 200 dé
légués sont déjà annoncés, l'expérience
des années précédentes permet de pré
voir que le nombre total des délégués qui
arriveront demain ne sera pas inférieur
à 400. Le gouvernement a désigné M.
Alexandre Israël, ■ sous-secrétaire d'Etat
à l'Intérieur, pour le représenter au con
grès. • :
. Le rapport moral sera lu par M. Fa-
gart CEt&t). — J. P.
ullllllillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllli
Les fruits et les
primeurs maro
cains de qualité
s ' offrent à vous
sous cette marque
Office Chérlflen d» Coritrdl*
et-d'Exportation
DES CAMBRIOLEURS A LA MAIRIE
DE MAIS O-NS -ALFORT
Le concierge de la mairie de Maisona-
Àllcrt a constaté, hier matin, que des mal»
îaiteurs étaient entrés la nuit dans la
grande salle commune, en escaladant un
petit mur et en brisant une tenêtre don
nant sur le jardin p.ublic.
' Us ont fracturé les tiroirs des tables d*
service et ont pris diverses recettes des
employés, environ 1.300 francs. Passant en
suite dans le bureau du .secrétaire gé
néral, M. Picard, lis ont pris un trousseau
de clés et ont ouvert, puis refermé le
coffre-fort dans lequel ils n'ont trouvé
qu'une somme insignifiante.,
M. Denoix. commissaire de police de Cha-
renton, de concert avec le service de l'iden
tité Judiciaire, a ouvert une enquête. •
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