Titre : La Vie algérienne, tunisienne et marocaine : revue illustrée du dimanche : lettres, arts, sports / de Pouvreau-Baldy, rédacteur en chef
Éditeur : J. Bringau (Alger)
Date d'édition : 1925-04-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328886457
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1864 Nombre total de vues : 1864
Description : 05 avril 1925 05 avril 1925
Description : 1925/04/05 (A2,N27). 1925/04/05 (A2,N27).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6325889j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-61229
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/01/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE du N° 27 de La Vie Algérienne, Tunisienne et Marocaine 5 Avril 1925.
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 2
- Contes et Nouvelles:
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 4
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 12
Deuxième Année. N* 27. 5 Avril 1925 Le Numéro : 80 Centimes.
y TUNISIENNE MAROCAINE
RKVI7TC ILLUSTRÉE DU DIMANCHE
LETTRES -6 ARTS. SPORTS
Organe Officiel du Cercle Littéraire Nord-Africain
M. J. BRINGAUt Directeur-administrateur, 7, Boulevard de France, ALGER - Tél. 12.73
Abonnements : Un an– 25 francs, Six mois. 13 francs. 1
R. C. Alger N* 3.124
L'Education de l'Epargne
.0$0.
On n'a pas oublié la grande crise des changes de
l'hiver 1923-24 et les répercussions qu'elle a exercées
sur le niveau de la Bourse.
A mesure que la livre et le dollar montaient, un dou-
ble courant se produisait sur les valeurs mobilières
sans parler bien entendu des valeurs étrangères qu'il
est normal de voir se conformer aux mouvements des
monnaies qu'elles représentent et qui suivront tou-
jours, en toute circonstance, les oscillations de ces
monnaies, Pour ce qui est des valeurs françaises, on vit
baisser sérieusement les valeurs à revenu fixe, rentes et
obligations, tandis que les actions bénéficiaient d'une
ascension rapide.
Nous avons, à l'époque, expliqué ce phénomène. Il
était normal que les valeurs à revenu fixe fléchissent,
puisque la monnaie usitée pour le service des intérêts
s'effritait progressivement. On ne pouvait raisonnable-
ment pas payer une obligation rapportant des francs
équivalant à quatre ou cinq sous or, aussi cher qu'on
payait la même obligation quand elle produisait des
francs équivalant à dix sous.
Quant aux actions, elles étaient au contraire plus re-
cherchées parce qu'une action ne représente pas de la
monnaie, mais la propriété d'une fraction d'entreprise.
Acheter des actions, c'était mettre ses disponibilités à
l'abri de la chute du franc. Les actions étaient donc très
demandées ; d'où leur hausse importante qui eut pour
contre-partie logique une baisse brutale lorsque l'opé-
ration du mois de mars fit, en quelques jours, rebondir
notre devise à un rang plus honorable.
Depuis un an, nous avons eu deux étapes de baisse
du franc, beaucoup moins accentuées, certes, que la
chute de l'hiver 1923-24, mais suffisantes cependant
pour que l'on ait pu s'attendre à voir la même cause
produire les mêmes effets. Or, il n'en a rien été, et nous
n'avons pas assisté à la même évolution divergente des
cours des valeurs à revenu fixe d'une part et des actions
d'autre part.
La première étape de baisse du franc a été accomplie
au lendemain des élections. Son amplitude a été d'un.:
douzaine de points environ par rapport à la livre ster-
ling, ce qui est évidemment peu de chose à côté de la
chute de l'hiver précédent. Les changes sont ensuite
restés sensiblement en palier pendant la fin de l'été et
l'automne, et déjà il se trouvait des gens pour croira
réalisée la fameuse chimère de la stabilisation.
La seconde étape de baisse de notre devise a été éga-
lement d'une douzaine de points par rapport à la livre.
Elle a débuté à peu près au lendemain de la panthéoni-
sation révolutionnaire de Jaurès et s'est poursuivie jus-
qu'à ces jours derniers. Nous ignorons encore si elle est
parvenue à son terme.
Quelle a été l'impression produite sur la Bourse par
cette crise en deux temps ?
Il semble que l'on aurait dû constater des mouve-
ments identiques à ceux qui avaient caractérisé la crise
précédente quoique moins accentués, puisque la
baisse du franc était moins forte et surtout moins ra-
pide à savoir : baisse des valeurs à revenu fixe et
hausse des actions.
Or, les valeurs à revenu fixe ont bien baissé ; elles
sont aujourd'hui à un niveau malheureusement infé-
rieur à celui du printemps de 1924. Mais, par contre,
les actions ont baissé elles aussi au lieu de monter
comme elles l'avaient fait pendant la crise antérieure.
Si nous cherchons la cause de cette anomalie appa-
rente, nous la trouverons d'abord dans les motifs pour
lesquels le franc a baissé, ensuite et surtout dans les
leçons qu'a tirées le public des événements boursiers de
l'hiver 1923-24.
Les actions ont cédé du terrain depuis un an pour des
raisons politiques ; parce que les intérêts ont été alar-
més par l'arrivée au pouvoir d'une majorité dominée
par les socialistes ennemis de la propriété individuelle,
1
y TUNISIENNE MAROCAINE
RKVI7TC ILLUSTRÉE DU DIMANCHE
LETTRES -6 ARTS. SPORTS
Organe Officiel du Cercle Littéraire Nord-Africain
M. J. BRINGAUt Directeur-administrateur, 7, Boulevard de France, ALGER - Tél. 12.73
Abonnements : Un an– 25 francs, Six mois. 13 francs. 1
R. C. Alger N* 3.124
L'Education de l'Epargne
.0$0.
On n'a pas oublié la grande crise des changes de
l'hiver 1923-24 et les répercussions qu'elle a exercées
sur le niveau de la Bourse.
A mesure que la livre et le dollar montaient, un dou-
ble courant se produisait sur les valeurs mobilières
sans parler bien entendu des valeurs étrangères qu'il
est normal de voir se conformer aux mouvements des
monnaies qu'elles représentent et qui suivront tou-
jours, en toute circonstance, les oscillations de ces
monnaies, Pour ce qui est des valeurs françaises, on vit
baisser sérieusement les valeurs à revenu fixe, rentes et
obligations, tandis que les actions bénéficiaient d'une
ascension rapide.
Nous avons, à l'époque, expliqué ce phénomène. Il
était normal que les valeurs à revenu fixe fléchissent,
puisque la monnaie usitée pour le service des intérêts
s'effritait progressivement. On ne pouvait raisonnable-
ment pas payer une obligation rapportant des francs
équivalant à quatre ou cinq sous or, aussi cher qu'on
payait la même obligation quand elle produisait des
francs équivalant à dix sous.
Quant aux actions, elles étaient au contraire plus re-
cherchées parce qu'une action ne représente pas de la
monnaie, mais la propriété d'une fraction d'entreprise.
Acheter des actions, c'était mettre ses disponibilités à
l'abri de la chute du franc. Les actions étaient donc très
demandées ; d'où leur hausse importante qui eut pour
contre-partie logique une baisse brutale lorsque l'opé-
ration du mois de mars fit, en quelques jours, rebondir
notre devise à un rang plus honorable.
Depuis un an, nous avons eu deux étapes de baisse
du franc, beaucoup moins accentuées, certes, que la
chute de l'hiver 1923-24, mais suffisantes cependant
pour que l'on ait pu s'attendre à voir la même cause
produire les mêmes effets. Or, il n'en a rien été, et nous
n'avons pas assisté à la même évolution divergente des
cours des valeurs à revenu fixe d'une part et des actions
d'autre part.
La première étape de baisse du franc a été accomplie
au lendemain des élections. Son amplitude a été d'un.:
douzaine de points environ par rapport à la livre ster-
ling, ce qui est évidemment peu de chose à côté de la
chute de l'hiver précédent. Les changes sont ensuite
restés sensiblement en palier pendant la fin de l'été et
l'automne, et déjà il se trouvait des gens pour croira
réalisée la fameuse chimère de la stabilisation.
La seconde étape de baisse de notre devise a été éga-
lement d'une douzaine de points par rapport à la livre.
Elle a débuté à peu près au lendemain de la panthéoni-
sation révolutionnaire de Jaurès et s'est poursuivie jus-
qu'à ces jours derniers. Nous ignorons encore si elle est
parvenue à son terme.
Quelle a été l'impression produite sur la Bourse par
cette crise en deux temps ?
Il semble que l'on aurait dû constater des mouve-
ments identiques à ceux qui avaient caractérisé la crise
précédente quoique moins accentués, puisque la
baisse du franc était moins forte et surtout moins ra-
pide à savoir : baisse des valeurs à revenu fixe et
hausse des actions.
Or, les valeurs à revenu fixe ont bien baissé ; elles
sont aujourd'hui à un niveau malheureusement infé-
rieur à celui du printemps de 1924. Mais, par contre,
les actions ont baissé elles aussi au lieu de monter
comme elles l'avaient fait pendant la crise antérieure.
Si nous cherchons la cause de cette anomalie appa-
rente, nous la trouverons d'abord dans les motifs pour
lesquels le franc a baissé, ensuite et surtout dans les
leçons qu'a tirées le public des événements boursiers de
l'hiver 1923-24.
Les actions ont cédé du terrain depuis un an pour des
raisons politiques ; parce que les intérêts ont été alar-
més par l'arrivée au pouvoir d'une majorité dominée
par les socialistes ennemis de la propriété individuelle,
1
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.63%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.63%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/20
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6325889j/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6325889j/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6325889j/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6325889j/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6325889j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6325889j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6325889j/f5.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest