Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2012-166896
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/10/2012
574 SOCIÉTÉ DES së., ARTS & B.-LETTRES DU TARN
indisposé, les vicaires généraux sont absents. Les consuls -sortanfs lui font observer que la maison est « comme remplie de diverses autres personnes paroissant aux fenes- tres », que par suite « sa response estoit captieuse » et qu'ils la prennent pour un refus. Tous se retirent et se rendent à l'église Ste-Martiane où se trouvent de Rességuier, Laurency et d'autres avocats. Les consuls leur demandent de requérir contre le refus de l'évêqne de les recevoir et de protester « de tous dépans, domages et intérests ».
Quelques jours après, le 22 octobre, les consuls apprennent que Daillon du Lude, quittant le château de Combefa, a réintégré son palais épiscopal. Revêtus de la robe et du cha- peron consulaires, accompagnés des consuls sortis de charge, des officiers de la commune, ils risquent une nouvelle tenta- tive auprès du prélat. Elle est aussi vaine que les précédentes.
Maître Jean leur répond que « le seigneur évesque n'est pas en estât, que personne ne lui peult parler ». Le notaire Rouzières enregistre ce dernier refus.
Cette communication sera complétée par une nouvelle lecture de M. Vidal à une séance ultérieure.
La parole est donnée à M. A. Grimai, professeur honoraire de l'Université, pour la lecture de quelques sonnets albi- geois dont il est l'auteur.
L'assemblée écoute avec le plus vif intérêt cette lecture et, après avoir avoir applaudi chaleureusement M. Grimai, de- - mande à ce dernier de vouloir bien autoriser l'insertion de ses sonnets dans le procès-verbal de la séance.
ALBI !
A tes amants Albi ! tu rappelles Florence.
Comme elle, tu jaillis du milieu des côteaux Ton ciel si léger du sien a la transparence Et la Drêche serait ton San-Miniato, Le Tarn et l'Arno. sont égaux en violence Surtout quand les limons ensanglantent leurs eaux;
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