Titre : Bulletin de la Société des sciences, arts et belles-lettres du Tarn
Auteur : Société des sciences, arts et belles-lettres du Tarn. Auteur du texte
Éditeur : Société des sciences, arts et belles-lettres du Tarn (Albi)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34424028c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1218 Nombre total de vues : 1218
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (N23)-1927/06/30 (N24). 1927/01/01 (N23)-1927/06/30 (N24).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6325747v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2012-166896
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/10/2012
SÉANCE DU 14 JANVIER 1927 607
de Montcalm-Gozon, enseigne des vaisseaux du roi, seigneur
de Saint-Victor (diocèse de Vabres), Gozon, Melac etCastelet,
fils de feu messire Louis-Jean-Pierre-Joseph de Montcalm et
de dame Elisabeth Delpech, mariés.
Messire Jean-Paul-Joseph de Montcalm, marquis de Saint-
Véran, oncle du fiancé, se fait représenter (i) au contrat de
mariage par Jean-Joseph-Louis de Garrigues de Najac-Lade-
vèze, seigneur de Rosières, ancien officier de la marine. Au
nom du constituant, Garrigues promet une dot de soixante
mille livres a prendre sur les biens libres « que le marquis de
Saint-Véran s'était réservés dans la donation par lui faite à
feu messire Jean-Pierre- Joseph de Montcalm de Saint-Victor.»
Ceci, sous la réserve que messire Clément de Taffanel donnera
à sa fille une dot de 100000 livres « qui sera comptée le jour
du mariage » (2).
Le seigneur de Guitalens ne se laisse pas vaincre en généro-
sité. Sa fille recevra 101 500 1., « scavoir 75000 1. pour le tiers
de la succession de Josèphe-Catherine de Thomas, sa mère,
1500 1. pour le prix du diamant à elle légué par son oncle,
ancien doyen de Québec, et 25000 1. sur la future succession
paternelle ». Après avoir fait divers placements, la jeune fille
réserve 1500 1. « pour les frais des noces ».
Dans le contrat de mariage, ii avait était stipulé que Renée-
Marguerite-Sophie de Taffanel pourrait partager avec ses
frères les biens maternels « en rapportant à la masse de la
succession les 75 000 livres qu'elle avait déjà reçues ». Comme
les biens de feue Catherine Josèphe de Thomas se trouvent
à Saint-Domingue, la demoiselle estime « que ce partage à
trois serait trop onéreux pour elle et pour ses frères ». Elle
renonce donc à tous ses droits sur la succession maternelle
, et se contentera des 75000 livres qu'elle tient déjà, mais à la
(1) Procuration retenue le 17 août 1775 par M. Rousty, notaire de
Tarascon en Provence.
(2) Louis Corbière, not. Année 1775 au 17 août.
de Montcalm-Gozon, enseigne des vaisseaux du roi, seigneur
de Saint-Victor (diocèse de Vabres), Gozon, Melac etCastelet,
fils de feu messire Louis-Jean-Pierre-Joseph de Montcalm et
de dame Elisabeth Delpech, mariés.
Messire Jean-Paul-Joseph de Montcalm, marquis de Saint-
Véran, oncle du fiancé, se fait représenter (i) au contrat de
mariage par Jean-Joseph-Louis de Garrigues de Najac-Lade-
vèze, seigneur de Rosières, ancien officier de la marine. Au
nom du constituant, Garrigues promet une dot de soixante
mille livres a prendre sur les biens libres « que le marquis de
Saint-Véran s'était réservés dans la donation par lui faite à
feu messire Jean-Pierre- Joseph de Montcalm de Saint-Victor.»
Ceci, sous la réserve que messire Clément de Taffanel donnera
à sa fille une dot de 100000 livres « qui sera comptée le jour
du mariage » (2).
Le seigneur de Guitalens ne se laisse pas vaincre en généro-
sité. Sa fille recevra 101 500 1., « scavoir 75000 1. pour le tiers
de la succession de Josèphe-Catherine de Thomas, sa mère,
1500 1. pour le prix du diamant à elle légué par son oncle,
ancien doyen de Québec, et 25000 1. sur la future succession
paternelle ». Après avoir fait divers placements, la jeune fille
réserve 1500 1. « pour les frais des noces ».
Dans le contrat de mariage, ii avait était stipulé que Renée-
Marguerite-Sophie de Taffanel pourrait partager avec ses
frères les biens maternels « en rapportant à la masse de la
succession les 75 000 livres qu'elle avait déjà reçues ». Comme
les biens de feue Catherine Josèphe de Thomas se trouvent
à Saint-Domingue, la demoiselle estime « que ce partage à
trois serait trop onéreux pour elle et pour ses frères ». Elle
renonce donc à tous ses droits sur la succession maternelle
, et se contentera des 75000 livres qu'elle tient déjà, mais à la
(1) Procuration retenue le 17 août 1775 par M. Rousty, notaire de
Tarascon en Provence.
(2) Louis Corbière, not. Année 1775 au 17 août.
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