Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2012-166896
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/10/2012
510 SOCIÉTÉ DES SC., ARTS & B.-LETTRES DU TARN
La parole est donnée à M. G. Borrel qui donne lecture du mémoire ci-après inséré sur Le village de Venès au XVIe siècle :
Un volumineux registre, contenant les reconnaissances consenties au seigneur de Venès par les habitants de la baronnie et datant de la fin du XVIe siècle, nousa permis, grâce à la désignation très détaillée des confronts et à la mention des noms des habitants, de reconstituer l'état de l'aggloméra- tion à cette époque.
Au XVIe siècle, ie chef-lieu de la commune de Venès avait, à peu de chose près,.l'étendue qu'il couvre de nos jours. Il formait une sorte de quadrilatère régulier dont la face Nord- Est ne dépassait pas le prolongement de l'enceinte du château, et dont le côté Sud-Est longeait l'emplacement occupé aujourd'hui par le mur Nord du presbytère actuel et du jardin qui en fait la suite.. La fontaine publique qui dessert aujourd'hui le village se trouvait par conséquent en dehors de l'enceinte. La fontaine commune, qui servait aux habitants à cette époque et probablement -depuis fort longtemps, existait près de la rue droite, ancienne route de Réalmont à Castres, traversant le village, à la hauteur d'une très courte venelle qui s'ouvre encore de nos jours entre la vieille maison Claveire et la maison Viguier. Sur cet emplacement se trouve d'ailleurs encore un ancien puits d'un débit abondant. La lace Est de l'agglomération suivait le fossé- qui sert encore aujourd'hui de collecteur à toutes les eaux du village et le côté Ouest avait pour limites l'allée en contre-bas qui longe actuellement la route nationale - Ilo 118. Les constructions qui se dressent aujourd'hui de l'autre côté de cette route n'existaient point au xvie siècle.
Inutile de dire que la route nationale dont nous venons de parler n'était point construite non plus, ni par conséquent le terrassement qui la supporte. L'emplacement sur lequel cette route est établie faisait partie d'un champ dépendant de la métairie de La Roquette et le chemin actuel, partant de cette même route et menant de Venès à Lautrec, suit le même tracé que l'ancien. Sur le côté Sud de ce dernier chemin,
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