Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1923-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1923 01 juillet 1923
Description : 1923/07/01 (Numéro 22081). 1923/07/01 (Numéro 22081).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k628505b
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2008
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Juillet 1923
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ÉDITION DEPARIS
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Une réponse allemand•& g
au Vatican.
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LF 'RIMES DES SABOTEURS ALLEMANDS
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; .] )m BO^IBE ÉCLATE . ;. •
dans un train de permissionnaires
^ r {ti I" * " ^ f ^ " M £ ,S >
DIX SOLDATS BEIGES TUES. — QUARANTE. BLESSES
1 ' 'Au moment môme ou le Pape Pie XX
: faisait appel, poux- la pacification cln mon-
>■ de, à la charité sociale des vainqueurs et
, â la bonne volonté des-,vaincus,. M. Ouno,
chancelier du Reich, allait do ville en
; Tille, prêchant partout la continuation do
1 la « résistance passive ». Ce ne sont pas
les exhortations du'pontife, c'est -l'aopel
f du chancelier allemand qui a -été entendu.
Il y a quelques jours, une bombe i'ai-
l : «ait explosion dans la gare de Wiosba-
» den, blessant grièvement quelques Alle-
f maûds qui s'y trouvaient à l'heurematï-
b nale où l'engin venait d'être déposé.
5 L'enquête a démontré que, "dans l'in-
t tçntion des. criminels, cette bombe devait
f éclater beaucoup plus tard, et faire beau-
&■ coup plus de victimes. D'autres disciples
1 de M. Cuno viennent' de renouveler cet
h exploit. et ont ' malheureusement mieux
• réussi. Une nouvelle bombe, déposée darçs
i un.train qui transportait surtout des per
missionnaires belges, a fait, dans la nuit
de vendredi à samedi, une eîuquantaine
de victimes, dont quarante^ soldats bel
ges. Dix de ces derniers ont été'ïués. Tou
te la France s'associera au deuil de nos
Alliés et s'inclinera devant ces morts,
çp;d, vi times d'une agression sauvage,
- eux aussi, au champ d'hon-
jitat abominable readra néces-
taa. ; mesuit:» lt- #{&<>» pt des
sancv, » d'une rigueur ex^eptionâcl^.
Nous sumines plus éloignés que jamais ,'de
cette pacification que le Pape n'est pas
seul à désirer, mais que rendent impossi
ble les assassins de la llukr et les politi
ciens allemands qui, sans scrupules, ar
ment leur bras et encouragent leurs cri
mes. Comment pourrait-il être questibn,
pour les Alliés, de négocier avec un gou
vernement qui se charge d'une telle res
ponsabilité, et avec l'Allemagne, tant
qu'elle n'aura pas clairement désavoué
les hommes qui la gouvernent ?
tes circonstances de l'attentat
'■ T)ui&bourg t 30 Juin. — A X~ heure' 30 du
matin,, sut In Kiina de J )'m $bourg à F-fienters*
heim, en zaic belge,"une bombe a éàlaté i'Vin»
térièur d'%m '•train belge de permissionnaires
à la sortie 'de 'Dtûsbourg, sur 7e' pont' qui tra-
pérse'lé Itjim à Hoohfeld.. , —
Un : ivagon a été entièrement pulvérisé.
Il y' a eu 10 soldats belges tmêsetune qua
rantaine de blessés, dont une dizaine de voya-.
géurs allemands. . - ' :
• Là voie a été endommagée, mais la circula-;
iion reste assurée .par voie'unique. ' ■
1 Une sentinelle ■ belge qui gardait le pont'} a
été tuée par une pièce dè fer qu'elle a reçue
9ur la tête au moment de l'explosion.
Le parquet s'est immédiatement transporté,
sur "les lieux. Aucune arrestation n'a encore
été opérée.. On a procédé à l'interrogatoire des-'
voyageurs civils. , . .
"Suivant les premiers résultats de l'enquete,
, la bombe a dû être déposée dans^le water-clo-
set d'un wagon. Quant aux dégâts matériels,
tin wagon a été totalement démoli,' d'autres en-'
dommages. Un mètre de rail a été arraché.
Le général Rucquoy envoyéete, Bruxelles
.Bruxelles, 30 Juin. ■*- Dès qu'il fut avisé
de l'attentat de cette nuit à Duisbourg, IL
Devèze, minishc belge de la Défense Nationale
ft envoyé immédiatement* sur place le général'
. Eucquoy, avec instruction de prendre les me
sures de répression les plus sévères.
Aussitôt après son airivée h Dusseldorf, Je
général Kucquoy a conféré longuement avec le
' général Beaurain, commandant la tête de pont
de Dnisbourg, qni a publié un arrêté compor
tant' : _ "
i 1* La piise de 20 otages ; ^
, ' 2' La fermeture jusqu'à nouvel.ordre des
• cafés, théâtres et établissements publics ;
! 3" Interdiction jusqu'à nouvel ordre de tou-
■ te circulation de. tramways ;
•i" Interdiction jusqu'à nouvel, ordj.-© do la
circulntion-des automobiles et njotpcyclettes ;
5° Irtlerdiction de 22 heures à 5 heures du
' matin de la circulation des piétons ;
6' Jusqu'à nouvel ordre, il ne sera' plus dé
livré de laissez-passer ni de permis de circu-
' lation.
Les'délinquants seront passibles des .peines
, .' prévues par les arrêtés existants. Ils s'expo
sent en outre à l'arrestation immédiate et à
la confiscation des véhicules. ■ ■'
' ' Un deuxième arrêté supplémentaire siira
pria incessamment pour déterminer les autres
interdictions autour des ponts' et ouvrages
d'art.
* Le général Eucquo.y a eu une conférence
avec te haut, commissaire des^ territoires rhé
nans pour détermiuer un a-rrété définitif des
sanctions à prendre. ' •
Le général Rucquoy se rendra demain ma
tin sur place ]>our les mesures complémentai
res qu'il y aura lieu de prendre.' - . '
Autre explosion au passage et un train ^
dans la zone anglaise
Dusseldorf, SO -Juin. — Lé -9 -juin, - à 21
heures, sur la ligue de Duren à Treves^ dans
îa zone occupée par les troupes britanniques,
è. 500 mètres de la zone française, une explo
sion s'est produite au passage d"nn train". Un-
mètre de rail a été arraché. Le train n'a pas
déraillé.
. La police anglaise a arrêté deus individus
- vepant.de Bavière qui ont été trouvés porteurs
•' de paquets de dynamite. Ces individus ne pa
raissent cependant pas être les auteurs du sa
botage. , - . , ,
i Une note officieuse de Berlin rejette
sur le gouvernement français -
\ la responsabilité des attentats '!
Berlin, 30 Juin. — Une note officieuse
ïommente en termes extrêmement violents le
discours prononcé hier par M. Poinearé au
^énat. Après avoir déclaré que ce diseows
eprésente « une nouvelle tentative d'une bru-
Tité oans égale pour intimider les milieu^
Vais qui douteraient encore du bien-fondé
intreprise de la Ruhr », la note conclut :
verdicts contraires au droit rendus par
lee militaire française démontrent â non
ne ,1a. politique de M. Poincsiré $ ci-éé
• choses illégal nui ne peut Curer. M-
Une, scène pathétique |
au procès Judet
Sanglotant et pleurant,
l'accusé affirme son innocence
^loincaré déclare,qu'il veut inaintenir cet état
de chpses pendant une période Indéterminée. Il
refuse de répondra aux propositions soumises
par l'Allemagne en vue de terminer , le conflit.
I| ferme consciemment toute voie, qui amène
rait un rapprochement,' çar -Jl veut uniquement
une capitulation ; la, langage Qu'il emploi© dans
ce but est clair, malgré toute son hypocrisie
nous n'avons qu'une réponse .à faire à çela
persévérer dans la lutte défensive. »
L'émotion à Bruxellës
Bruxelles, 30 Juin. — La nouvelle de l'at
tentat de Duisbourg a causé une vive émotion
da'nà les milieux officiels. On ^annonce que le
conseil de Cabinet qui se tiendra lundi aura à
examiner les mesures qui' s'imposent.'^ M.- De-
vèze rendra solennellement hommage à la mé
moire des soldats triés, au cours dè la séance
de la Chambre de. mardi. .
Les journaux rendent hoiùmago eux vic(U
M. QUEMENEUR
fut victime d'un g^iet-àperis]
^C'esi aux environs de Hbudan qu'il a disparu
Seznec, son compagnon de route, est arrêté
., v _ ï'une savanî
mes, pétrissent les assassins ^et demandent
sanctions sévères.- ''
' ' - * . , vv* '
' ' Une partie',t l> uiiidienoe<~&Irier prilX^'atlikè
Ï 'hmf. savant ... K 'tcférence lorsque M.' Juckt
'frii
,'teférence lorsque M. ~ Juàfet
is de son action politique ojr
mesures ont été prises pour protéger la léga
tion d'Allemagne a Bruxelles;
Le Cabinet britannique
envisagerait la convocation
d'nne carence internationale
v$DF':..|eï:::Ré])aratioiiS' i
IDfi NOÏKE CORHESPONPANT PARTICDLIEKJ
Londres, 30, Juin. — Une semaine de plus
se termine sans que lo problème, des répara
tions soit soumis de nouveau à l'ensemble des
Alliés et'l'on"craint,'' dans les milieux gouver
nementaux, que la semaine prochaine ne don
ne pas de meilleurs-résultats. j '
L'Observer, répète, ce soir, l'information, que
je vous, ai. donnée" do'source^ officielle que le
gouvernement britannique n'est pas disposé
à envisager un entretien entre tes. chefs des
gouvernements comme.pouvant remplacer une
réponse écrite pu questionnaire^britannique.
., On donne à: entendre qiie,-sd cette'réponse
écrite ne parvient":pas au Foréign.Office dans
les* jours tout prochains, le gouvernement-bri
tannique demandera aù gouvernement frpn-,
çaïs vie lui indiquer une date ; su cm où la
réponse ne,serait .pas .envoyée, le cabinet de
Londres publierait çort questionnaire et le
premier ministre ferait < une déela ration aux
Communes,-
Je crois savoir de bouue source que le plan
du cabinet anglais, en cas d'insuccès des con
versations avec Paris; serait-de proposer^ d'ac
cord avec'l'Italie, une conférence interhatio-:
nale'à laquelle. la .France et là .Belgique se-
raient conviées, ainsi que les Etâts-Uflis. —
H. -D, D. •
Paris, le
yioiiii, qve M. Judet invoqua pour la défense
de ce qu'il appelle « sa triste ave iture
—. Je- me suis mêlé peut-être , le ce qui ne
m» regardait pas, j'ai eu tortS Peut-être^ f
Mais j'ai cru bien faire pmir" le bien mon
pays qui avait refusé le' service de mon epêe J
Mes intentions étaient bien françaises, mats
on a jeté à la,circulation universelle' des (irti-
cles OÙ. won nom était accolé à eelvi de traî
tre. »
• /?4 M. Judet avec une fougue mal,contenue,
révéla enfin l'êniqyie de son silence.
Deux femmes'ont'été lus instruntenk de
mon déshonneur; Elles m'ont diffame. Cessant
Mme Bossàrd et sa cuisinière. Sa .cuisinière,
hélas l car il n a beaucoup de cuisinières - :
cette affaire comme de valets de chambre et
dé garçons de bureaux 7 C'est là < la cuisine\
dè l'affaire » (sic\ Eh bien, je ne-pouvais
revenir en France m'ç laver des souillures dont
je suis couvert avant que je n'aie-obtenu jus
tice contre ces deux • femmes. Maintenant
c'est fait, et 'vous me .'comprenez,..messieurs
les jurés..,.* Mais ce fut un moment-de watlié*.
tique intense lorsque M. Judet. apprit par un
télégramme, en pleine péroraison, 'des nouvel<
do son fils qui vient' d'être opére.<.
■ C'est alors .que, soùs l'impulsion de l'an
goisse paternelle enfin'rassurée, il se tpuma,
secoué'3^ sanglots, vers le président et bah
buti# !< 4to>i,ffé par les phj'W ..f/ji. 'mi^ajent
sur Son' visage ravagé :
— Après les jurés,, c'est à vous, monsieur le.
président, K que je m'adresse eij, particulier. >
. Et secoué de sanglots;' fa. ilongue taille dr
demi ployée, prêt à s'effOiidrey sur soik.b^hc,
il haleta,'défaillant prews/uç . < > .
. ^ Si vous croyef 0n .Piéa,4ian^iei/ir U pré 1
sideht, ■ rendez-lui 'grâce dcXy'gvoîr d.-p,nê. la
fpree. de venir. ju$qt*\;~vtri.is' »itdresiier
une erreur judiciàrè «i aurait p - devenir >té-
'finitive par nton absence ou par mot?... >
I/itupvsssioiy^ fïtiaïc çst qu'il sciublfi v.t,. re-
• ••
La journée d'hier débuté jmr une nou- 1
veille importante : Seznec,; l'ami de ; M. Que-
meneur et son compagnon de route dans,son
'voyage véra Paris, est arrêté. ■ Bien que jl'on
eût pu prévoir cet événement' en ; raisoh;des.
premiers résultats de l'ertjqnôfè, elle, n'en a.pas
moins produit; une certaine sensation.-; î i
Cette'arrestation est. la conséquence dés ve-,
rifîeations entreprises vendredi,' ainsi que noué
l'avons dit,""par M^Vidal," commissaire^dejpo.-;
line'à la' Sûreté générale,- sur les. lieux mêmes
où Seznec ' affirmait avoir quitté le conseiller
général du Finistère en-ra-ison d'une panne de
spii auto. ' I . .
■: ; Ces opérations ont tourné à la contusion de
Sezuec qui, on le sait, accompagnait IL \ 1-
dsl.
1A • Dreux, M. Vidal recueillit des renseigne
ments précieux d'agents qui avaient, la veille;
refaV, pas- à pas l'itinéraire du 25 mai. U|
avaient établi "que Sezuec était, arrive le 20
au, maiiu, vers 7 heures, à I^n Qneue-lcs-Yve-
u "£ v - était seul, qu'il avait. cSim.p/ 1 ses
p;". v j,niatiques chez un mécanicien local, J.L
CfÀtlon, et qu'il ,v avait pris onze bidons d'ej-
spnîe. C'est donc sûrement aux environs ds
Houdan que AL Queàaeneur a .dispani. ,
A ,quel endroit précis était tendu le .guet-'
apenfe •? Par qui fut perpétré le crime*,? Des
recherches sont faites aujourd'hui même pour
l'établir. ,
j L'impression à Brest
.pis A r OXRB ENVOYE SPEC1.VL]*
Brest, 30 Juin. —'Voilà donc le fait du jour':
Guillaume Seznec est arrêté et inculpé d'assas
sinat , jet de faux par M. Binct, juge d'instruçj
tiôn. V- Brest. C'est en recevant, dans le courant;
de la n,uit, un télégramme de^tâ'Sûreté'général^:
le mettant au courant des opérations auxquelles
il fut procédé .dans le courant, dé la jou^néq. a
Dreux, que M, Binet a pris cette décision. ",
, Ij6 juge fait également continuer lçs recher
ches'en ce qui concerne Sherdin d'abord appe
lé Scherdly le complice., qui très certainotnent
expédia les télégrammes de Paris et du Havre.*
Lè juge -croit qne la Sûreté générale qui po|n!
sède le signalement précis et la^ photographie
de ciet individu, ne tardera pas à le retrouver.;
Sèzftec qui, dès maintenant, est accusé d'avoir,
--—'—line sur la route, entre Dreux_ et La
i-les-Yvelincs daus la-nuit du 25 au 23
dernier,' M. Quemeneur,, a un. passe ex
trêmement chargé. . 1 .
) .Le 0assé de-l'inculpé,
.w>î&. déjà,-à-plusieurs reprises, la jus
tice brestoise ■ ont à s'occuper de lui. Deux
fois, on dut ouvrir- des informations pour des
vols : d'automobiles .dont il- -était soupçonné,
malheureusement on' ne prit- jamais recueillir
de preuves suffisantes et. chaque fois, il béné-,
ficia d'un non-lieu. De plus, il fut accusé par
la: rumeur publique îles diverses régions^ dans
lesquelles .il tint des commerces différents
d'avoir,,- à -'trois; Reprises, ■ mis volontairement
16 feu chez luj., poùr toucher- une prime d'as
surance; C'est;lin cours, de l'un de. ces incen
dies, alors«cm'e,Seznec. tenait, en i-1908, à Plo-
mo/îiurn,. près de 1 Qhâteauliri, un maga^'1»'*' 1 -:.
parquet de Brest qu'il a de suite exécuté. Sez
nec, maintenant, est accusé d'avoir assassiné
son. any, ; Quemeneur. ! H a été envoyé au dépôt.
. Une perquisition chez Seznec ■
.i [DE NOTRE ENVOYE SPECIAL], ,
iLauderneau, 30 Juin. — Aussitôt, après
avoir envoyé à Pàris un mandat d'arrêt contre
Seznec; if. BinGt, j|uge. , d'instruction, signa
• unei nouvelle 1 -, commission rogatoire qui fut
■iifimédiatèment "expédiée à'Morlaix à . jl; Cu-
nart, commissaire de. là police mobile de Ren
nes. Elle avait pour objet de faire procéder
dans la maison occupée par Seznec et située à
la sortie de Morlaix^ au carrefouT des -routes
de Brest et de Carhaix, à une perquisition mi- ,
nutieuse. '. ■ •
Le juge voulait tout d'abord faire saisir les
vêtements que Seznec portait lorsqu'il fit le
voyage de Dreux avec M.' Quemeneur. Il dé--
eirait aussi "qu'on recherchât si, dans la mai
son. ne se trouvait pas encore un objet ou unes
ui'T.n avarif-pit Sopvr.; -T-crime, . ~„
Ou ùe trouva ni pajSieys ayant trait à l'al
fa ire, ni arme, ni «dollars, ni vêtements macu-;
lés de sang. -, -
Malgré cela, les magistrats ont-saisi un par
dessus et -un complet veston que Seznec por
tait,. croit-on, lors de la tragique équipée. 1 s
Mme Seznec jure qué son mari
est innocent
Dès la fin de la perquisition, j'ai pu voir
Mme Seznec qui venait d'apprendre l'arresta
tion de son mari et qui a aussitôt protesté, de
son innocence. ■ ,
— Guillaume, m'a-t-elle dit, est' incapable
twn: maloré ; meypl^, m, if m- 'M
^9^ ' ' ■
Dix soldats belges .
permissionnaires
sont massacrés
dans un train
par une bombe.
■ ■ ■ ■■m ■■■■■■■■ à 1 ■ ■
Aaionrd'linl à Saint-Clond
. le Prix du Président i
de la Répu blique ]
200.000 francs — 2.500 mètres •
et un objet 1 d'art offert 1
par M. le Président de,la République,'
Autrefois tout était fini avec lé Grand .'Prix
à Longchamp,4e lendemain c'était l'exode du
Tout-Paris pour la mer et la ihontagne^ Au
jourd'hui la campagne hippique parisienne
se. prolonge, jusqu'à fin juillet- dont le premier
dimanche est consacré au Prix du rr^.Me^t • "
la République, la plus grande ép;<;;rv ii;
Société Sportive d'Encouragement.
fondée en 190-1, et dont les vair-iiii^r 5 i>i,t •
porté les noms famèux de : Gouuv-iiiri, ^ 8
nàsseur, Maintenon, Quérido, Séa-^'v'i-., v e--.
dun, Oversight, Ossian, De Viris,
Sardanapale, Radamès, Eugène • rJy .iavoi' 1 .
PomiiK do^Texre et Kircubbin.
Cf •• épreuve internationale la plus
grai!,.i- importance, technique réuii:.~a cette
année dix partants se réclamant chacun de ;
quelques victoires fameuses ; en voici, la-liste : i
62 kil. Binic
Harpocrate .
Kéfalin
-Balladur ..
Rubao .... ..
Relapse . ....
! Sir Gallahatl
Le Capucin
Nicéa* „ ..
A
1
:r T
62 * —
61 —
6) -r.
61 —
59 fc. i
59 k. i
54 kil.
54 —
54'. —
A.' Sharpe
M.) Allemand ?.., '
Garner
;WHikKeld.- : r rvy
l^yne
Ch. Child»
:F. ; 0 , N4Î^ : -»V
F. William*
,J., JennifJg*
L'intérêt primordial du Prix du Président
de la 'République'réside en ceci qu'il^ met
en présence des représentants autorisés de
plusieurs générations. C'est dire qu'il a une
'utilité indiscutable, et il n'y n pas à douter du
sueeès de cette réunion qui a pour elle tous
les éléments .capables d'attirer la foule des
grandes solennités hippiques. ■
, Du fait de la présence de Ruban, le carac
tère international de l'épreuve est sauvegardé.
n... j»- rn-i>. .i. • ■ ..£.T s.
,d'avoir fait un,coup pareil.Il .n'avait, du-reste Ruban, au duc de Tolcdo, se. rcclîimc do J
aucune raison pour commettre.un crime. Quoi- t victoire imnrévm» dp l'an dpvnipr-nfi il avait ;
pour commettre, un crime. Quoi
ique nous ayons quatre enfants,' noU$,^&.gom
mes pas.'dfins le besoin ; vuous' avons -pour plus
do six cent mille francs de biens et -on' uoiis
doit, d'autre; part, 25.000 francs. Pourquoi dono
,Guillaume auriiitril ; tué ï et avec quoi . ? v Mon
mari..n'a jamais ou aucune amie, ni couteau,
ni revolver. On'm'a dit que si'je ne retrouvais
pas :' les- dollars de Guillaume a donnés à M.
Quemeneur. on m'arrêterait, ' Eh bien ! qû'on
7 1 J" Vivisection
.. Voilà donc rouoerle, far mç 'discussion! gai'
a occupé'pendant cinq' heures >îe Conséil ma-
nicipalj la Vieille., querellé des vivisecteurs èt
des anliciciscctiomistes. ■
Les partisans d'une intpdic&on absùtue cfe
la Vivisection ne sonl '-à vrai dire pas'très non}-,
brèax. Etre antîçivisectionnîstc, ' Ce n'est, pas.
demande* que ha animaux soient 'rigoureuse-
ment exclus des laboratoifei dè médecine et de:
physiologie, c'est protester contfe.'les îibus aux
quels la. vivisection scientifique, entraîne- ■ trop
souvent çeax tjtà- la'pratiquent et qui Jinissent
par faire de là vivisection... pour a'amusa, à
la façon, des enfants dont'le plaisir est d'orra*
cher les ailes d'une môache, ou de gonfler d'air
le corps 'd'une grénpmlle...; Notis avons tous
plus ou moins fait ça,-hélas ! Seulement, itqus
avions une' excusé qui était notre '6ge,\v r l'âge
sans pitié », - excuse que -les auteurs des pra
tiqués ignobles dénoncées'pat M. Emile Des*
vaux n'ont pas.
' Je sais bien qu'ils fin ont nne attire qui est
l'insensibilité professionnelle. Mais est-ce bien
ce. pas , plutôt de perversion mentale ? N'est-ce
pas'plutôt de sadisme '?■Le sadisire est un mal
assez répandu chez les. médecins, si l'ai en
juge.par le-caractère jsî peu bizarre de cer r
taines publications, médicales... 0}t, te ne oeax
offenser personne. J'ai, le filas profond respect
pour le corps médical en général, maxs quoi,
chaque profession a ses tares...
i Le vœu adopté par le Conseil .mtmiçipal a
malheureusement toutes les chances 'de demeu
rer, platonique. On ne peut pourtant pas meltre
de faction dans joqs les laboratoires,, de physio
logie un sergent , ie Ville ou un représentant. Je
la Société protectrice, des animaux, pour dresser
contravention chaque fois que l'utilité >'d'une
expérience de vivisection apparaîtra douteuse J
Qui, d'ailleurs, décidera de l'utilité 'ou de
l'inutilité de l'opéràiion ? .
Bref, la questibn de la vivisection,'ne me:
paraît pas-près d'être résolue. El, l'on conti
nuera à remplir l'estomac des pauvres ;chiens
avec des pierres,"à-faire avaler de -l'eau bouil
lante à . des lapins, à ahoset des chats d'es-,
sence de térébenthine 'enflammée, à. gela des
cochons d'Inde et à en, faire cuire d'autre$,
tout vifs à petit feu — jièn que pout çair la
tête que lont ces malheureusebêtes pendant
ce temps-là.... - - - ' . ,
Malgré le vœu''du Conseil municipal et la'
campagne du sympathique M. Dcsoanx, Vhu
manité continuera longtemps encore à être ce
Qu 'elle est depuis l'origine mais surtout-depuis
qu'elle a- inventé celle belle chose qul-.sap-,
t>:Ue la religion clo lé,science... 1
' '. •; ■ ' André Çilly.
i'A .* ■ . > . >■''•' '
v. 'T 1 ' SvV^V:' . -,
En V page: Sûi,t^'4ëjfa liste des L^i^réats
. -^ de notre Concours des Annonces •
En-5* page : Nçç Trophées cycliàea' i •
tionv,malgré.^, ......
>. d# oetfc iûvolûfir."ïiï*quelle il affirma- être: habititetteomi réfruc-
* me " ; L'AUDkNCEn';
Au début, de .l'aVdieuée d'hier, lé- .président;
a'invité M. Judet i.faire les déclarations, an
noncées la.veille' spr ses TelatibuS enfuisse.
'. Avant de-sîexphquer .sur. le pkractèVe et les
phases de sou activité en Suisse' )&. Judet
tient à déclarer-que cetteraetioii à été. mal in
terprétée, . . - - , .
' — -On feu- a' tiré, l'accusation épouvantable - 1
retenu0 'contre", moi# *
Puis après un. bref exposé dè.ses conceptions
générales' politiques.qu'il avait adoptées dit-il,
selon an plan patriotique destiné à (servir uni
quement la France M.'Judçt develôppe .ses ar
guments. - . :
— SI j'ai fait de fréquents voyages on Suis
se, d'est que J'y aval? de noifabreux amis ap^
prochant 1er gouvernement et qui étaient sus
ceptibles de me renseigner Indirectement s suï
los. intentions de l'Allemagne 'vis-à-vis de ce
pays.." '
t II; rappelle qu'eu : 191.5, la-question se posait
de savoir si,l'Allemagne pour.arriver à son but
n'«nv"ahirait ,pas -Ir Suisse, de prendre
l'armée française s revers; , f
— Or, elv'cas dé. pareiVe tentatl^e,) je
vais que la Suisse eût 'été.poir nous « -«e al
liée loyale' qiii, avec son -année, aurait pu
empêcher' lé -passage ' ea Misi«seurs. .
■ C'est "ce", que -.je (l'.établjr .au
cours de-c.es,voyagres en .Suisse qu'ôn -m'a tant
reprochés. 1 j
Dés renseignements': '\
sut la' « fatigué allemande »
Expliquant, qu'en dépit de'tout ce qu'on i
dit à ce sujet, son.action personnelle'en.Suiss^
s'exerça absolument'en dehors'de Hans ,B,o»|
sard, qui n'avait .'dit-il,-sur ,1a politique euro-r
péenne, que des idées. eonfuses, èt, qui croyait "
aveuglément à la victoire .ailçnyiudij, il expli
que- : - - - V - - ï '
— C'eit dans ces conditions que jo recueil
lis d'importants renséignémerita moraus sur
oe qu'on- appela « la - fatig*ie- allemande ; ». tes*
Suisses chez lesquels, malgré ce '.que.lon ptn-
se, ne dominent pas les sympathies germani
ques", et qui -tiennent avant -tout A leur auto-,
.nornie, étdient admirablement renseignés à'ce
sujet, comme à l'égard des tendances germa-,
nophiles de certains. , -r' «■ à
M Judet explique que" d'autre, part îJ /jut
à ■ intervenir à atre officieux dans la pohti.c(uë
helvéticrue en s'efforçant «J'uplanir des -matenTs!
tendus nés entre les deux pays du fait aa. la
guerre" comme par-exemple celles provenant;
des questions de raVitailelmoiit. , ,
Il entame à ce-sujet un véritable cours de-»,
conoraie politique en -temps de gtierje.; i ^
- n'explique comment par ses^observations-et
ses démarches il mit fin, à certaines légendes,
par exemple, celle .qui représentait la Sui^e^
comme nourrissant I Allemagne^ 41 -* *
trafics ' ^ |
'■ Alors-ii ùo.lio- pcçaitiilt- crwioré-adr. Seçofec que)
te/ grévès .'aOup.ôoiis -qui viennent, de se -trans-i
fornjer-en une - •àccitsatioiî-fortiiellc,. J'étaisj
allé'voir, le-', beau-pi-re de l'iuduâtru'î , morlai-;
sien, îhafàlj'ë. .courtier d'assùratiees,-! 62,',' jtiièl
Loùjs-Pasteur' 5., Brest, IL. Marc,'. à^qjir-jeJ
'. demabdai 'son ira pression, sur" l'affairé: il-mjj
! répondit : ' ■ , 1 "' " • -, ' ■ 1.
J- Ih"est 'des'"homme.".,qui/sout capabi&s de
tout, Sèznec'eft dQ J 'c'eûx>1à. ' -. ^ :
• i -f "Le croyez,-vous donc coupable. ?.... -> 1''
-i .jà-ne' (lis' pas cela^'mais seulement qu'il;
est'capable voir'fait le' cotff>.' ti ,e?t-:âé's..geaa 1
que rien n'arrête' lorsqu'ils yeuWntt s'«mpaiér;
d'une, auto joii,'d'une sonlipe ct'argwfit - ? ul> pe}
leur appartleitt pas. S'ils trouvent sur • îsur:
uii • obstacle^ ils.' le suppriment; Seztie^
" , ï u'U'bon! à\rien, incapable , dé sxritnn/tmt/t nunllÀ r*u'alla Blhlt ' TI O nVi&ta linfi .
. ' (JPhoto Petit
Seznec -'. • -. -
victoire imprévue de- 1 l'an dernier-où il avait
facilement raison de Raniboury Le Pj-odigt.
et-notamment. d'LTnrpocnrterdont :il recevait
vingt-quatre livres alors qu'aujourd'hui il
n'er. reçoit, .plus que : deus. Balladur a déjà
couru cette épreuve {'an dernier. Dans le Pri*
Boïard, Kéfalin et Zariba précédaient aussi
Harpocrate. Relapse vient de se placer par
deux fois ï d'abord- derrière. Jort à Chantilly
et précédemment à.Longchamp. dans le Prix,'
du Cadran où elle laissait derrière ' elle Ké
falin et Bahadur, L'année dernière Relapse
u figuré dans d*. bous lots et sà' première vic
toire à S ans, fut gagnée à Saint-Cloud dans
le Prix. Sornette. Kéfalin et Zariba semblent
inséparables cependant je donnerai la pré
férence à Kéfalin après Relapse. Des deux
3 ans,-Sir Gallahad et Le Capucin, je verrais
Sir Gallahad qui a paai«Lui Sii-SÂPttiiE£ du Prix
Edgard -do La Charme à -Srint-CJoud-sur. j£i-*
céas, yietoire «Jnontant, il est vrai,- à près
do 3 mois. - ■ '
' Nous nous résumons ainsi : , „
RELAPSE poux gagner -'
Kéfalin et Sir Gallahad pout les places. '•
Les Grands Prix
, de l'A. C. F. ' "
v>-^£ V- '• -, ^ , V.. 1
.rhe râetjttj -ou. priâon, ' cèlji; pi;eui^iêûJiQi% pau.*
jie ■■jurer.;qÙ9 »ign r mari .eatf Mnocejitï *; ' ; ./.
' EtTMme 1 Sezuéc„érauej l mais-g^u:dant cepe'â;.
Wnt tout son 'sang-froid, adjvtre nncoiiriu qui
'tajJa' î;.la l'nachiiie- le contrat "de vente de'se
faire connaître,, ce' qui, dit-elle, 'disculperait'
enfin'sort maïi de lia terrible accusation -tfuij!
pèse snr'Jui.", . ■ ' ■ '
.-J.tfVair A ::Ia-, suiteien, 3' yatifi) "ï ■"
jle '.biiâ^eit^bîennàl
I 1
Sur le circuit de Tours,
aujourd'hui,,
les vov&fcres. de tourisme
lôurs-c'est* ainsi «qti'U m'a ruiri& - ' J t ' la discussion de la Mi*-
■- v » w* ' . * x i ' »•"/ ^ ^ >-•-Les dernières coiistàtations .T-- , '? ■ . 'irr , pincaré'fièttiande ; que la discussion -cqm-
. sur la, route'de Dretix Vy , , ; i-môtiçe" par.^l'exameri xle : l'article» 216,.disposi-'
rvnrrttYiivn dp\^îpVnpf> - a' p » C Y-i^^jivtîon reiidâiit applicable à> 19*24 le budget 4^
L 'intcrrofràtoiré' de^e'zncc^ ;s'e^ poursuivi
eu-. commissariat, 'de Dreux ht'f", jiïbqu'à ._tr0is<
heures du .matin.--Plus tai'4* dans [g. matinée^
;M. Vidal a entendu la' déposition du garagiste
dfc Houdan'chez"qui §eènec-'a 1 fâit" repârer,'sa
.*uiî^.>J25r£6*«.«i' N . ..• : ; ,a- • , ...,,
t 'L'aprfc'yniidi; Seznec a été amené ' à . {'en
droit oi. "il/ prétend.avoir eu sa'première
panne, dans "Ib.'; foièt des Cjiirfi'fc-PUiers,' sut
la grandè ,routé" dé Dreux a -Paris, ;h.neuf'Jkii '
Jômètrcsitle Dreux. A cet endroit, la route est
bordée 'dé' bois de- chaque côt^. Dans ces bois,,
des inspecteurs, accompagnés de cliiens *polîe
eiers, ont fait, des recherches.^ On a trouve des
papiers 'maculés de' cambouis"et -un, chiffon
taché "être exaniiné^si ; - — - -i - ■
' Seznèc a ensuite' indiqué» le Jieu "de condé panne,. qui est.-à dçux kilomètres- au-,
delà* de» La- Queue-les-Yvelines." C'est à cet en-;
droit, .reconuaissable ù-'un chemin de traverse
;qui> coupe5la. route et eonduit à-,d^s- b.àtjnjeiits'
distants; de. .500'mètres envirpri, Que Seznec,
prétend' avoir-fait demi-tour Vers-,six-heures'
du' matin, pour rentrer à La-, Queue .deux heu-f
ît, •F^i«arq4ï«i;-l : acc^i^^sete Uœ-,
wiS'peut-Jtrè' tinjçeU^'nêié de
ce giiL •'»« -me, î-egardait -,
bufe'/^ui d'êtreï
— Evideinment,
lancoJie, jë'me
eu:-Ûlrt tout eil ,D'aj>ant cW „
utïlè :à ma -patrie. Mais jîavais
••'loisirs for-
V
'jfaçon,- aIor3iqueâ^nt dé > fo"p'ctio8ijal *
,ag« faisaient Pt7fuj;e d'qnfif-1 08 ** 4 é
plaire. » * ' 'V'"
je ^ {Voir la sisite en' 3
LiC?' :
%e tout
pplicablé
1C23. JL Henty'Bérengèr annonce que la com
mission des'iFiûatiees n'ayant pa$ les éléments,
.pour se ^prononcer demander la disjonction, Lé
'-président,' du, .Corjseil rétorque qfi.e le gouver-;
.némeiit'ne .peut, accepter- cette' proposition "et
il envase,.sur ce point sa responsabilité - ..il
.jeù' donhera ; iatuièllement .les, raisons.. À |
' De son,côté' M. Jeaimeney, après,.s'être ast
^socié à proposition' de'la commission..des
i Finances, r^ ettè que ' le ^ouvemément ' pose
la question de confiance.' ti ssure que le Se-
.'nat veut comprendre avant de votér.' .1 ;
• ' Le président du Conseil répond que les eom-
missionè des Finances dés 'deux assemblées
avaient été saisies depuis plusieurs jours dé;
la proposition. -D'aiitre part, il ne pouvait pas
en causer devant le Sénat» ; avant qu'un texte
ait été voté à la Chambre.
De-son'côté,- le ministre des Financés as$u>.
- triompher;'lés iiôtn'.s •: il rf'v J , y ^étran-'' ■
geri «dansitâ» Grand',demain, la- lutto intct:nâti«y*,T & "«jiwijc,*!- !
r^, plus ,Kde(ito' euCMÇ > .d^ S?rix-> ,
r 1 * vitesse où se heuritéroîît. ^->k ■
les, Sunbeani .tfhglaîse^v .i-ji^in.d-
Pilairi, lçs, .Bugatti, leô îa Dc'I^sb .;
-v Trois: catëgQrieTeri- tavT>sra,ç w. ^ ■■■,
. Le .Grand " Prix do 'Tourisme' qoî'ï.t! 'disp^v. ■ ^'
tera'aujourd'hui,parti^ de-8 heures, : com->. j
'ré- plus tard. Il résulte.que pour.parcourir
les '20 kilomètres qui séparent Hpudàn ^droit, il lui a-fallu de" huit à neuf heures.
", De.'-..retour à -Hoùdan, le. commissaiî'e 'Vidal
a tenu" à'reconstituer la scène du passage à la.
gare de cette localité atee le' témoignage de'
l'homme d'équipe' Maurice Oai'nier, "qui a ate
kilos 910 d'essence et plus de 10 % de telle»
'quantité'en lubrifiant:'(huilo'- "et ■' graissa)-;
L-'essençe.. sera ( la ..même, .pour tous, les, con-
1 "eur ronts.. i; Uno 'huile pplé weïi «
taire' sera' allouée aux véhicules de.chaque ^
.catégorie* comme, constant&rdc 'reiuplissa^ûi-
en plus des- lOi % (.prévus,-. 2 kilos ^pour la
' première catégorie, 2 ; kll ..500j / t»ur. , -la ^econ- 1
de et 3 kilos pour la troisième.^ ' r, f
\Les voitures seront sorties,, à la maîti, du
parc fermé, -ànenées- sur-' la ligue de*'départ, . T
le-c.ondncteivr [ restatit-à teiTe, L® moteur, ne „■
sera-mis etf. marche .qu^près lej cbnmaùoe-
eneq^è'iafiscurs. '
•' Tl ^ri^-f^itré le soir à. Pa-ris et'a' tronvé -le
mandat" d'arrêt contre Sesmec émansijt du
(lient"vies -douzièmes 1 ;-. enfin, si.,le .gouverne-
pient Rêvait, déposer iin.nou veau budgçt, celui-
ci'ressemblerait .comme. un fi.ère,a' celui-de
102a ' ,
M.. Paul' Dpumer estime iautrereus .pour le
Parlement d'abandonner le-,'contrôle, financier
. qui est son principal, rôle ; il refuse de ,voter
le budget,biennal.', ' , i,
, Poincai'é, répondant aux orateiuè, "atfir-,
me que'Je gouvernement.; ne .propose<..paa| le
budget biennal., fâr "il.-y 'e?t personhellerrient
opposé: Al'héuré actuelle,il's'agit d'avoir l'ag-
suràiïc'e qn'aïu/n - 'eriîdit'ivoté-'iiiqur 1923.. ne,
-eia dépassé en * * 1
Après une nouvelle mterveiitlon.de M, Pftù!
Dou'itior' et uue déclaration 'de M. -René R#-';
noult, affirmant qu'il ne voyait nullement ap-f
paro'îtreile profit q«p lp «roiiveiT.ement atteiid
d? co^te-mesure, surtout qn'en 1924 lç budget
'de lu J5ûeïre.'^i?rci. fortehient ;influï'Jwfé l par Ja
nouvelle loi - : d'orgSuisatiou\ de^'armee,-Si.
Poiiù^ré.'a répliqué qu'il fallait vofpr la pro-
positièn justement poun cette raison.'
' 'FoihiielletaeiTt, ,1e:.-président du'Conseil, ce*
poussaiit, la' disjonction, pose la'.question de
côufianee. J ' - * v •<
. .On passe au Vote, la disjonctioff est repovfer
sée par 176 voix contre 112 sur:,288. votants
et l'article 210 est adopté'.
I • * l * À t i H j > , *** » a
Le trait-noir porté sur cette cartû j
est l'itinéraire du circuit I
' 1 - ' '
"iiient « Partez »' donrié pâri.le chronométreur, i
Toutes les voitures recevront l'ordre'de dé-|
parf en même-.tempè. : Elles, devront ^avoir par
couru,' avant la. fermeture du contrôle lés dis^
tances suivantes r ,
„ 1" catégorie : 296 kil. 790, soit 13 tours. S
2* catégorie, : 388 kil. 110, soit 17 tours.
' 3' catégorie ■: 502 -kil.' 260, soit 22 tours, w
Les voiture? de la seconde catégorie pçût |
»
'n
Boléi
Le
Adrfr
Trnfi
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I 1 8 .
■ Martial, év.
/■ ■ 11 : 7— 1 * 1 ' :
4' jj. 6$ ; -Couch. S h &«
-••IU te 88 ; P. Q, te t
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Juillet 1923
u,
»wa» a»!
ÉDITION DEPARIS
S «*,JP * Aa
Une réponse allemand•& g
au Vatican.
■Jk
LF 'RIMES DES SABOTEURS ALLEMANDS
*T^
; .] )m BO^IBE ÉCLATE . ;. •
dans un train de permissionnaires
^ r {ti I" * " ^ f ^ " M £ ,S >
DIX SOLDATS BEIGES TUES. — QUARANTE. BLESSES
1 ' 'Au moment môme ou le Pape Pie XX
: faisait appel, poux- la pacification cln mon-
>■ de, à la charité sociale des vainqueurs et
, â la bonne volonté des-,vaincus,. M. Ouno,
chancelier du Reich, allait do ville en
; Tille, prêchant partout la continuation do
1 la « résistance passive ». Ce ne sont pas
les exhortations du'pontife, c'est -l'aopel
f du chancelier allemand qui a -été entendu.
Il y a quelques jours, une bombe i'ai-
l : «ait explosion dans la gare de Wiosba-
» den, blessant grièvement quelques Alle-
f maûds qui s'y trouvaient à l'heurematï-
b nale où l'engin venait d'être déposé.
5 L'enquête a démontré que, "dans l'in-
t tçntion des. criminels, cette bombe devait
f éclater beaucoup plus tard, et faire beau-
&■ coup plus de victimes. D'autres disciples
1 de M. Cuno viennent' de renouveler cet
h exploit. et ont ' malheureusement mieux
• réussi. Une nouvelle bombe, déposée darçs
i un.train qui transportait surtout des per
missionnaires belges, a fait, dans la nuit
de vendredi à samedi, une eîuquantaine
de victimes, dont quarante^ soldats bel
ges. Dix de ces derniers ont été'ïués. Tou
te la France s'associera au deuil de nos
Alliés et s'inclinera devant ces morts,
çp;d, vi times d'une agression sauvage,
- eux aussi, au champ d'hon-
jitat abominable readra néces-
taa. ; mesuit:» lt- #{&<>» pt des
sancv, » d'une rigueur ex^eptionâcl^.
Nous sumines plus éloignés que jamais ,'de
cette pacification que le Pape n'est pas
seul à désirer, mais que rendent impossi
ble les assassins de la llukr et les politi
ciens allemands qui, sans scrupules, ar
ment leur bras et encouragent leurs cri
mes. Comment pourrait-il être questibn,
pour les Alliés, de négocier avec un gou
vernement qui se charge d'une telle res
ponsabilité, et avec l'Allemagne, tant
qu'elle n'aura pas clairement désavoué
les hommes qui la gouvernent ?
tes circonstances de l'attentat
'■ T)ui&bourg t 30 Juin. — A X~ heure' 30 du
matin,, sut In Kiina de J )'m $bourg à F-fienters*
heim, en zaic belge,"une bombe a éàlaté i'Vin»
térièur d'%m '•train belge de permissionnaires
à la sortie 'de 'Dtûsbourg, sur 7e' pont' qui tra-
pérse'lé Itjim à Hoohfeld.. , —
Un : ivagon a été entièrement pulvérisé.
Il y' a eu 10 soldats belges tmêsetune qua
rantaine de blessés, dont une dizaine de voya-.
géurs allemands. . - ' :
• Là voie a été endommagée, mais la circula-;
iion reste assurée .par voie'unique. ' ■
1 Une sentinelle ■ belge qui gardait le pont'} a
été tuée par une pièce dè fer qu'elle a reçue
9ur la tête au moment de l'explosion.
Le parquet s'est immédiatement transporté,
sur "les lieux. Aucune arrestation n'a encore
été opérée.. On a procédé à l'interrogatoire des-'
voyageurs civils. , . .
"Suivant les premiers résultats de l'enquete,
, la bombe a dû être déposée dans^le water-clo-
set d'un wagon. Quant aux dégâts matériels,
tin wagon a été totalement démoli,' d'autres en-'
dommages. Un mètre de rail a été arraché.
Le général Rucquoy envoyéete, Bruxelles
.Bruxelles, 30 Juin. ■*- Dès qu'il fut avisé
de l'attentat de cette nuit à Duisbourg, IL
Devèze, minishc belge de la Défense Nationale
ft envoyé immédiatement* sur place le général'
. Eucquoy, avec instruction de prendre les me
sures de répression les plus sévères.
Aussitôt après son airivée h Dusseldorf, Je
général Kucquoy a conféré longuement avec le
' général Beaurain, commandant la tête de pont
de Dnisbourg, qni a publié un arrêté compor
tant' : _ "
i 1* La piise de 20 otages ; ^
, ' 2' La fermeture jusqu'à nouvel.ordre des
• cafés, théâtres et établissements publics ;
! 3" Interdiction jusqu'à nouvel ordre de tou-
■ te circulation de. tramways ;
•i" Interdiction jusqu'à nouvel, ordj.-© do la
circulntion-des automobiles et njotpcyclettes ;
5° Irtlerdiction de 22 heures à 5 heures du
' matin de la circulation des piétons ;
6' Jusqu'à nouvel ordre, il ne sera' plus dé
livré de laissez-passer ni de permis de circu-
' lation.
Les'délinquants seront passibles des .peines
, .' prévues par les arrêtés existants. Ils s'expo
sent en outre à l'arrestation immédiate et à
la confiscation des véhicules. ■ ■'
' ' Un deuxième arrêté supplémentaire siira
pria incessamment pour déterminer les autres
interdictions autour des ponts' et ouvrages
d'art.
* Le général Eucquo.y a eu une conférence
avec te haut, commissaire des^ territoires rhé
nans pour détermiuer un a-rrété définitif des
sanctions à prendre. ' •
Le général Rucquoy se rendra demain ma
tin sur place ]>our les mesures complémentai
res qu'il y aura lieu de prendre.' - . '
Autre explosion au passage et un train ^
dans la zone anglaise
Dusseldorf, SO -Juin. — Lé -9 -juin, - à 21
heures, sur la ligue de Duren à Treves^ dans
îa zone occupée par les troupes britanniques,
è. 500 mètres de la zone française, une explo
sion s'est produite au passage d"nn train". Un-
mètre de rail a été arraché. Le train n'a pas
déraillé.
. La police anglaise a arrêté deus individus
- vepant.de Bavière qui ont été trouvés porteurs
•' de paquets de dynamite. Ces individus ne pa
raissent cependant pas être les auteurs du sa
botage. , - . , ,
i Une note officieuse de Berlin rejette
sur le gouvernement français -
\ la responsabilité des attentats '!
Berlin, 30 Juin. — Une note officieuse
ïommente en termes extrêmement violents le
discours prononcé hier par M. Poinearé au
^énat. Après avoir déclaré que ce diseows
eprésente « une nouvelle tentative d'une bru-
Tité oans égale pour intimider les milieu^
Vais qui douteraient encore du bien-fondé
intreprise de la Ruhr », la note conclut :
verdicts contraires au droit rendus par
lee militaire française démontrent â non
ne ,1a. politique de M. Poincsiré $ ci-éé
• choses illégal nui ne peut Curer. M-
Une, scène pathétique |
au procès Judet
Sanglotant et pleurant,
l'accusé affirme son innocence
^loincaré déclare,qu'il veut inaintenir cet état
de chpses pendant une période Indéterminée. Il
refuse de répondra aux propositions soumises
par l'Allemagne en vue de terminer , le conflit.
I| ferme consciemment toute voie, qui amène
rait un rapprochement,' çar -Jl veut uniquement
une capitulation ; la, langage Qu'il emploi© dans
ce but est clair, malgré toute son hypocrisie
nous n'avons qu'une réponse .à faire à çela
persévérer dans la lutte défensive. »
L'émotion à Bruxellës
Bruxelles, 30 Juin. — La nouvelle de l'at
tentat de Duisbourg a causé une vive émotion
da'nà les milieux officiels. On ^annonce que le
conseil de Cabinet qui se tiendra lundi aura à
examiner les mesures qui' s'imposent.'^ M.- De-
vèze rendra solennellement hommage à la mé
moire des soldats triés, au cours dè la séance
de la Chambre de. mardi. .
Les journaux rendent hoiùmago eux vic(U
M. QUEMENEUR
fut victime d'un g^iet-àperis]
^C'esi aux environs de Hbudan qu'il a disparu
Seznec, son compagnon de route, est arrêté
., v _ ï'une savanî
mes, pétrissent les assassins ^et demandent
sanctions sévères.- ''
' ' - * . , vv* '
' ' Une partie',t l> uiiidienoe<~&Irier prilX^'atlikè
Ï 'hmf. savant ... K 'tcférence lorsque M.' Juckt
'frii
,'teférence lorsque M. ~ Juàfet
is de son action politique ojr
mesures ont été prises pour protéger la léga
tion d'Allemagne a Bruxelles;
Le Cabinet britannique
envisagerait la convocation
d'nne carence internationale
v$DF':..|eï:::Ré])aratioiiS' i
IDfi NOÏKE CORHESPONPANT PARTICDLIEKJ
Londres, 30, Juin. — Une semaine de plus
se termine sans que lo problème, des répara
tions soit soumis de nouveau à l'ensemble des
Alliés et'l'on"craint,'' dans les milieux gouver
nementaux, que la semaine prochaine ne don
ne pas de meilleurs-résultats. j '
L'Observer, répète, ce soir, l'information, que
je vous, ai. donnée" do'source^ officielle que le
gouvernement britannique n'est pas disposé
à envisager un entretien entre tes. chefs des
gouvernements comme.pouvant remplacer une
réponse écrite pu questionnaire^britannique.
., On donne à: entendre qiie,-sd cette'réponse
écrite ne parvient":pas au Foréign.Office dans
les* jours tout prochains, le gouvernement-bri
tannique demandera aù gouvernement frpn-,
çaïs vie lui indiquer une date ; su cm où la
réponse ne,serait .pas .envoyée, le cabinet de
Londres publierait çort questionnaire et le
premier ministre ferait < une déela ration aux
Communes,-
Je crois savoir de bouue source que le plan
du cabinet anglais, en cas d'insuccès des con
versations avec Paris; serait-de proposer^ d'ac
cord avec'l'Italie, une conférence interhatio-:
nale'à laquelle. la .France et là .Belgique se-
raient conviées, ainsi que les Etâts-Uflis. —
H. -D, D. •
Paris, le
yioiiii, qve M. Judet invoqua pour la défense
de ce qu'il appelle « sa triste ave iture
—. Je- me suis mêlé peut-être , le ce qui ne
m» regardait pas, j'ai eu tortS Peut-être^ f
Mais j'ai cru bien faire pmir" le bien mon
pays qui avait refusé le' service de mon epêe J
Mes intentions étaient bien françaises, mats
on a jeté à la,circulation universelle' des (irti-
cles OÙ. won nom était accolé à eelvi de traî
tre. »
• /?4 M. Judet avec une fougue mal,contenue,
révéla enfin l'êniqyie de son silence.
Deux femmes'ont'été lus instruntenk de
mon déshonneur; Elles m'ont diffame. Cessant
Mme Bossàrd et sa cuisinière. Sa .cuisinière,
hélas l car il n a beaucoup de cuisinières - :
cette affaire comme de valets de chambre et
dé garçons de bureaux 7 C'est là < la cuisine\
dè l'affaire » (sic\ Eh bien, je ne-pouvais
revenir en France m'ç laver des souillures dont
je suis couvert avant que je n'aie-obtenu jus
tice contre ces deux • femmes. Maintenant
c'est fait, et 'vous me .'comprenez,..messieurs
les jurés..,.* Mais ce fut un moment-de watlié*.
tique intense lorsque M. Judet. apprit par un
télégramme, en pleine péroraison, 'des nouvel<
do son fils qui vient' d'être opére.<.
■ C'est alors .que, soùs l'impulsion de l'an
goisse paternelle enfin'rassurée, il se tpuma,
secoué'3^ sanglots, vers le président et bah
buti# !< 4to>i,ffé par les phj'W ..f/ji. 'mi^ajent
sur Son' visage ravagé :
— Après les jurés,, c'est à vous, monsieur le.
président, K que je m'adresse eij, particulier. >
. Et secoué de sanglots;' fa. ilongue taille dr
demi ployée, prêt à s'effOiidrey sur soik.b^hc,
il haleta,'défaillant prews/uç . < > .
. ^ Si vous croyef 0n .Piéa,4ian^iei/ir U pré 1
sideht, ■ rendez-lui 'grâce dcXy'gvoîr d.-p,nê. la
fpree. de venir. ju$qt*\;~vtri.is' »itdresiier
une erreur judiciàrè «i aurait p - devenir >té-
'finitive par nton absence ou par mot?... >
I/itupvsssioiy^ fïtiaïc çst qu'il sciublfi v.t,. re-
• ••
La journée d'hier débuté jmr une nou- 1
veille importante : Seznec,; l'ami de ; M. Que-
meneur et son compagnon de route dans,son
'voyage véra Paris, est arrêté. ■ Bien que jl'on
eût pu prévoir cet événement' en ; raisoh;des.
premiers résultats de l'ertjqnôfè, elle, n'en a.pas
moins produit; une certaine sensation.-; î i
Cette'arrestation est. la conséquence dés ve-,
rifîeations entreprises vendredi,' ainsi que noué
l'avons dit,""par M^Vidal," commissaire^dejpo.-;
line'à la' Sûreté générale,- sur les. lieux mêmes
où Seznec ' affirmait avoir quitté le conseiller
général du Finistère en-ra-ison d'une panne de
spii auto. ' I . .
■: ; Ces opérations ont tourné à la contusion de
Sezuec qui, on le sait, accompagnait IL \ 1-
dsl.
1A • Dreux, M. Vidal recueillit des renseigne
ments précieux d'agents qui avaient, la veille;
refaV, pas- à pas l'itinéraire du 25 mai. U|
avaient établi "que Sezuec était, arrive le 20
au, maiiu, vers 7 heures, à I^n Qneue-lcs-Yve-
u "£ v - était seul, qu'il avait. cSim.p/ 1 ses
p;". v j,niatiques chez un mécanicien local, J.L
CfÀtlon, et qu'il ,v avait pris onze bidons d'ej-
spnîe. C'est donc sûrement aux environs ds
Houdan que AL Queàaeneur a .dispani. ,
A ,quel endroit précis était tendu le .guet-'
apenfe •? Par qui fut perpétré le crime*,? Des
recherches sont faites aujourd'hui même pour
l'établir. ,
j L'impression à Brest
.pis A r OXRB ENVOYE SPEC1.VL]*
Brest, 30 Juin. —'Voilà donc le fait du jour':
Guillaume Seznec est arrêté et inculpé d'assas
sinat , jet de faux par M. Binct, juge d'instruçj
tiôn. V- Brest. C'est en recevant, dans le courant;
de la n,uit, un télégramme de^tâ'Sûreté'général^:
le mettant au courant des opérations auxquelles
il fut procédé .dans le courant, dé la jou^néq. a
Dreux, que M, Binet a pris cette décision. ",
, Ij6 juge fait également continuer lçs recher
ches'en ce qui concerne Sherdin d'abord appe
lé Scherdly le complice., qui très certainotnent
expédia les télégrammes de Paris et du Havre.*
Lè juge -croit qne la Sûreté générale qui po|n!
sède le signalement précis et la^ photographie
de ciet individu, ne tardera pas à le retrouver.;
Sèzftec qui, dès maintenant, est accusé d'avoir,
--—'—line sur la route, entre Dreux_ et La
i-les-Yvelincs daus la-nuit du 25 au 23
dernier,' M. Quemeneur,, a un. passe ex
trêmement chargé. . 1 .
) .Le 0assé de-l'inculpé,
.w>î&. déjà,-à-plusieurs reprises, la jus
tice brestoise ■ ont à s'occuper de lui. Deux
fois, on dut ouvrir- des informations pour des
vols : d'automobiles .dont il- -était soupçonné,
malheureusement on' ne prit- jamais recueillir
de preuves suffisantes et. chaque fois, il béné-,
ficia d'un non-lieu. De plus, il fut accusé par
la: rumeur publique îles diverses régions^ dans
lesquelles .il tint des commerces différents
d'avoir,,- à -'trois; Reprises, ■ mis volontairement
16 feu chez luj., poùr toucher- une prime d'as
surance; C'est;lin cours, de l'un de. ces incen
dies, alors«cm'e,Seznec. tenait, en i-1908, à Plo-
mo/îiurn,. près de 1 Qhâteauliri, un maga^'1»'*' 1 -:.
parquet de Brest qu'il a de suite exécuté. Sez
nec, maintenant, est accusé d'avoir assassiné
son. any, ; Quemeneur. ! H a été envoyé au dépôt.
. Une perquisition chez Seznec ■
.i [DE NOTRE ENVOYE SPECIAL], ,
iLauderneau, 30 Juin. — Aussitôt, après
avoir envoyé à Pàris un mandat d'arrêt contre
Seznec; if. BinGt, j|uge. , d'instruction, signa
• unei nouvelle 1 -, commission rogatoire qui fut
■iifimédiatèment "expédiée à'Morlaix à . jl; Cu-
nart, commissaire de. là police mobile de Ren
nes. Elle avait pour objet de faire procéder
dans la maison occupée par Seznec et située à
la sortie de Morlaix^ au carrefouT des -routes
de Brest et de Carhaix, à une perquisition mi- ,
nutieuse. '. ■ •
Le juge voulait tout d'abord faire saisir les
vêtements que Seznec portait lorsqu'il fit le
voyage de Dreux avec M.' Quemeneur. Il dé--
eirait aussi "qu'on recherchât si, dans la mai
son. ne se trouvait pas encore un objet ou unes
ui'T.n avarif-pit Sopvr.; -T-crime, . ~„
Ou ùe trouva ni pajSieys ayant trait à l'al
fa ire, ni arme, ni «dollars, ni vêtements macu-;
lés de sang. -, -
Malgré cela, les magistrats ont-saisi un par
dessus et -un complet veston que Seznec por
tait,. croit-on, lors de la tragique équipée. 1 s
Mme Seznec jure qué son mari
est innocent
Dès la fin de la perquisition, j'ai pu voir
Mme Seznec qui venait d'apprendre l'arresta
tion de son mari et qui a aussitôt protesté, de
son innocence. ■ ,
— Guillaume, m'a-t-elle dit, est' incapable
twn: maloré ; meypl^, m, if m- 'M
^9^ ' ' ■
Dix soldats belges .
permissionnaires
sont massacrés
dans un train
par une bombe.
■ ■ ■ ■■m ■■■■■■■■ à 1 ■ ■
Aaionrd'linl à Saint-Clond
. le Prix du Président i
de la Répu blique ]
200.000 francs — 2.500 mètres •
et un objet 1 d'art offert 1
par M. le Président de,la République,'
Autrefois tout était fini avec lé Grand .'Prix
à Longchamp,4e lendemain c'était l'exode du
Tout-Paris pour la mer et la ihontagne^ Au
jourd'hui la campagne hippique parisienne
se. prolonge, jusqu'à fin juillet- dont le premier
dimanche est consacré au Prix du rr^.Me^t • "
la République, la plus grande ép;<;;rv ii;
Société Sportive d'Encouragement.
fondée en 190-1, et dont les vair-iiii^r 5 i>i,t •
porté les noms famèux de : Gouuv-iiiri, ^ 8
nàsseur, Maintenon, Quérido, Séa-^'v'i-., v e--.
dun, Oversight, Ossian, De Viris,
Sardanapale, Radamès, Eugène • rJy .iavoi' 1 .
PomiiK do^Texre et Kircubbin.
Cf •• épreuve internationale la plus
grai!,.i- importance, technique réuii:.~a cette
année dix partants se réclamant chacun de ;
quelques victoires fameuses ; en voici, la-liste : i
62 kil. Binic
Harpocrate .
Kéfalin
-Balladur ..
Rubao .... ..
Relapse . ....
! Sir Gallahatl
Le Capucin
Nicéa* „ ..
A
1
:r T
62 * —
61 —
6) -r.
61 —
59 fc. i
59 k. i
54 kil.
54 —
54'. —
A.' Sharpe
M.) Allemand ?.., '
Garner
;WHikKeld.- : r rvy
l^yne
Ch. Child»
:F. ; 0 , N4Î^ : -»V
F. William*
,J., JennifJg*
L'intérêt primordial du Prix du Président
de la 'République'réside en ceci qu'il^ met
en présence des représentants autorisés de
plusieurs générations. C'est dire qu'il a une
'utilité indiscutable, et il n'y n pas à douter du
sueeès de cette réunion qui a pour elle tous
les éléments .capables d'attirer la foule des
grandes solennités hippiques. ■
, Du fait de la présence de Ruban, le carac
tère international de l'épreuve est sauvegardé.
n... j»- rn-i>. .i. • ■ ..£.T s.
,d'avoir fait un,coup pareil.Il .n'avait, du-reste Ruban, au duc de Tolcdo, se. rcclîimc do J
aucune raison pour commettre.un crime. Quoi- t victoire imnrévm» dp l'an dpvnipr-nfi il avait ;
pour commettre, un crime. Quoi
ique nous ayons quatre enfants,' noU$,^&.gom
mes pas.'dfins le besoin ; vuous' avons -pour plus
do six cent mille francs de biens et -on' uoiis
doit, d'autre; part, 25.000 francs. Pourquoi dono
,Guillaume auriiitril ; tué ï et avec quoi . ? v Mon
mari..n'a jamais ou aucune amie, ni couteau,
ni revolver. On'm'a dit que si'je ne retrouvais
pas :' les- dollars de Guillaume a donnés à M.
Quemeneur. on m'arrêterait, ' Eh bien ! qû'on
7 1 J" Vivisection
.. Voilà donc rouoerle, far mç 'discussion! gai'
a occupé'pendant cinq' heures >îe Conséil ma-
nicipalj la Vieille., querellé des vivisecteurs èt
des anliciciscctiomistes. ■
Les partisans d'une intpdic&on absùtue cfe
la Vivisection ne sonl '-à vrai dire pas'très non}-,
brèax. Etre antîçivisectionnîstc, ' Ce n'est, pas.
demande* que ha animaux soient 'rigoureuse-
ment exclus des laboratoifei dè médecine et de:
physiologie, c'est protester contfe.'les îibus aux
quels la. vivisection scientifique, entraîne- ■ trop
souvent çeax tjtà- la'pratiquent et qui Jinissent
par faire de là vivisection... pour a'amusa, à
la façon, des enfants dont'le plaisir est d'orra*
cher les ailes d'une môache, ou de gonfler d'air
le corps 'd'une grénpmlle...; Notis avons tous
plus ou moins fait ça,-hélas ! Seulement, itqus
avions une' excusé qui était notre '6ge,\v r l'âge
sans pitié », - excuse que -les auteurs des pra
tiqués ignobles dénoncées'pat M. Emile Des*
vaux n'ont pas.
' Je sais bien qu'ils fin ont nne attire qui est
l'insensibilité professionnelle. Mais est-ce bien
pas'plutôt de sadisme '?■Le sadisire est un mal
assez répandu chez les. médecins, si l'ai en
juge.par le-caractère jsî peu bizarre de cer r
taines publications, médicales... 0}t, te ne oeax
offenser personne. J'ai, le filas profond respect
pour le corps médical en général, maxs quoi,
chaque profession a ses tares...
i Le vœu adopté par le Conseil .mtmiçipal a
malheureusement toutes les chances 'de demeu
rer, platonique. On ne peut pourtant pas meltre
de faction dans joqs les laboratoires,, de physio
logie un sergent , ie Ville ou un représentant. Je
la Société protectrice, des animaux, pour dresser
contravention chaque fois que l'utilité >'d'une
expérience de vivisection apparaîtra douteuse J
Qui, d'ailleurs, décidera de l'utilité 'ou de
l'inutilité de l'opéràiion ? .
Bref, la questibn de la vivisection,'ne me:
paraît pas-près d'être résolue. El, l'on conti
nuera à remplir l'estomac des pauvres ;chiens
avec des pierres,"à-faire avaler de -l'eau bouil
lante à . des lapins, à ahoset des chats d'es-,
sence de térébenthine 'enflammée, à. gela des
cochons d'Inde et à en, faire cuire d'autre$,
tout vifs à petit feu — jièn que pout çair la
tête que lont ces malheureusebêtes pendant
ce temps-là.... - - - ' . ,
Malgré le vœu''du Conseil municipal et la'
campagne du sympathique M. Dcsoanx, Vhu
manité continuera longtemps encore à être ce
Qu 'elle est depuis l'origine mais surtout-depuis
qu'elle a- inventé celle belle chose qul-.sap-,
t>:Ue la religion clo lé,science... 1
' '. •; ■ ' André Çilly.
i'A .* ■ . > . >■''•' '
v. 'T 1 ' SvV^V:' . -,
En V page: Sûi,t^'4ëjfa liste des L^i^réats
. -^ de notre Concours des Annonces •
En-5* page : Nçç Trophées cycliàea' i •
tionv,malgré.^, ......
>. d# oetfc iûvolûfir."ïiï*quelle il affirma- être: habititetteomi réfruc-
* me " ; L'AUDkNCEn';
Au début, de .l'aVdieuée d'hier, lé- .président;
a'invité M. Judet i.faire les déclarations, an
noncées la.veille' spr ses TelatibuS enfuisse.
'. Avant de-sîexphquer .sur. le pkractèVe et les
phases de sou activité en Suisse' )&. Judet
tient à déclarer-que cetteraetioii à été. mal in
terprétée, . . - - , .
' — -On feu- a' tiré, l'accusation épouvantable - 1
retenu0 'contre", moi# *
Puis après un. bref exposé dè.ses conceptions
générales' politiques.qu'il avait adoptées dit-il,
selon an plan patriotique destiné à (servir uni
quement la France M.'Judçt develôppe .ses ar
guments. - . :
— SI j'ai fait de fréquents voyages on Suis
se, d'est que J'y aval? de noifabreux amis ap^
prochant 1er gouvernement et qui étaient sus
ceptibles de me renseigner Indirectement s suï
los. intentions de l'Allemagne 'vis-à-vis de ce
pays.." '
t II; rappelle qu'eu : 191.5, la-question se posait
de savoir si,l'Allemagne pour.arriver à son but
n'«nv"ahirait ,pas -Ir Suisse, de prendre
l'armée française s revers; , f
— Or, elv'cas dé. pareiVe tentatl^e,) je
vais que la Suisse eût 'été.poir nous « -«e al
liée loyale' qiii, avec son -année, aurait pu
empêcher' lé -passage ' ea Misi«seurs. .
■ C'est "ce", que -.je (l'.établjr .au
cours de-c.es,voyagres en .Suisse qu'ôn -m'a tant
reprochés. 1 j
Dés renseignements': '\
sut la' « fatigué allemande »
Expliquant, qu'en dépit de'tout ce qu'on i
dit à ce sujet, son.action personnelle'en.Suiss^
s'exerça absolument'en dehors'de Hans ,B,o»|
sard, qui n'avait .'dit-il,-sur ,1a politique euro-r
péenne, que des idées. eonfuses, èt, qui croyait "
aveuglément à la victoire .ailçnyiudij, il expli
que- : - - - V - - ï '
— C'eit dans ces conditions que jo recueil
lis d'importants renséignémerita moraus sur
oe qu'on- appela « la - fatig*ie- allemande ; ». tes*
Suisses chez lesquels, malgré ce '.que.lon ptn-
se, ne dominent pas les sympathies germani
ques", et qui -tiennent avant -tout A leur auto-,
.nornie, étdient admirablement renseignés à'ce
sujet, comme à l'égard des tendances germa-,
nophiles de certains. , -r' «■ à
M Judet explique que" d'autre, part îJ /jut
à ■ intervenir à atre officieux dans la pohti.c(uë
helvéticrue en s'efforçant «J'uplanir des -matenTs!
tendus nés entre les deux pays du fait aa. la
guerre" comme par-exemple celles provenant;
des questions de raVitailelmoiit. , ,
Il entame à ce-sujet un véritable cours de-»,
conoraie politique en -temps de gtierje.; i ^
- n'explique comment par ses^observations-et
ses démarches il mit fin, à certaines légendes,
par exemple, celle .qui représentait la Sui^e^
comme nourrissant I Allemagne^ 41 -* *
trafics ' ^ |
'■ Alors-ii ùo.lio- pcçaitiilt- crwioré-adr. Seçofec que)
te/ grévès .'aOup.ôoiis -qui viennent, de se -trans-i
fornjer-en une - •àccitsatioiî-fortiiellc,. J'étaisj
allé'voir, le-', beau-pi-re de l'iuduâtru'î , morlai-;
sien, îhafàlj'ë. .courtier d'assùratiees,-! 62,',' jtiièl
Loùjs-Pasteur' 5., Brest, IL. Marc,'. à^qjir-jeJ
'. demabdai 'son ira pression, sur" l'affairé: il-mjj
! répondit : ' ■ , 1 "' " • -, ' ■ 1.
J- Ih"est 'des'"homme.".,qui/sout capabi&s de
tout, Sèznec'eft dQ J 'c'eûx>1à. ' -. ^ :
• i -f "Le croyez,-vous donc coupable. ?.... -> 1''
-i .jà-ne' (lis' pas cela^'mais seulement qu'il;
est'capable voir'fait le' cotff>.' ti ,e?t-:âé's..geaa 1
que rien n'arrête' lorsqu'ils yeuWntt s'«mpaiér;
d'une, auto joii,'d'une sonlipe ct'argwfit - ? ul> pe}
leur appartleitt pas. S'ils trouvent sur • îsur:
uii • obstacle^ ils.' le suppriment; Seztie^
" , ï u'U'bon! à\rien, incapable , dé s
. ' (JPhoto Petit
Seznec -'. • -. -
victoire imprévue de- 1 l'an dernier-où il avait
facilement raison de Raniboury Le Pj-odigt.
et-notamment. d'LTnrpocnrterdont :il recevait
vingt-quatre livres alors qu'aujourd'hui il
n'er. reçoit, .plus que : deus. Balladur a déjà
couru cette épreuve {'an dernier. Dans le Pri*
Boïard, Kéfalin et Zariba précédaient aussi
Harpocrate. Relapse vient de se placer par
deux fois ï d'abord- derrière. Jort à Chantilly
et précédemment à.Longchamp. dans le Prix,'
du Cadran où elle laissait derrière ' elle Ké
falin et Bahadur, L'année dernière Relapse
u figuré dans d*. bous lots et sà' première vic
toire à S ans, fut gagnée à Saint-Cloud dans
le Prix. Sornette. Kéfalin et Zariba semblent
inséparables cependant je donnerai la pré
férence à Kéfalin après Relapse. Des deux
3 ans,-Sir Gallahad et Le Capucin, je verrais
Sir Gallahad qui a paai«Lui Sii-SÂPttiiE£ du Prix
Edgard -do La Charme à -Srint-CJoud-sur. j£i-*
céas, yietoire «Jnontant, il est vrai,- à près
do 3 mois. - ■ '
' Nous nous résumons ainsi : , „
RELAPSE poux gagner -'
Kéfalin et Sir Gallahad pout les places. '•
Les Grands Prix
, de l'A. C. F. ' "
v>-^£ V- '• -, ^ , V.. 1
.rhe râetjttj -ou. priâon, ' cèlji; pi;eui^iêûJiQi% pau.*
jie ■■jurer.;qÙ9 »ign r mari .eatf Mnocejitï *; ' ; ./.
' EtTMme 1 Sezuéc„érauej l mais-g^u:dant cepe'â;.
Wnt tout son 'sang-froid, adjvtre nncoiiriu qui
'tajJa' î;.la l'nachiiie- le contrat "de vente de'se
faire connaître,, ce' qui, dit-elle, 'disculperait'
enfin'sort maïi de lia terrible accusation -tfuij!
pèse snr'Jui.", . ■ ' ■ '
.-J.tfVair A ::Ia-, suiteien, 3' yatifi) "ï ■"
jle '.biiâ^eit^bîennàl
I 1
Sur le circuit de Tours,
aujourd'hui,,
les vov&fcres. de tourisme
lôurs-c'est* ainsi «qti'U m'a ruiri& - ' J t ' la discussion de la Mi*-
■- v » w* ' . * x i ' »•"/ ^ ^ >-•
. sur la, route'de Dretix Vy , , ; i-môtiçe" par.^l'exameri xle : l'article» 216,.disposi-'
rvnrrttYiivn dp\^îpVnpf> - a' p » C Y-i^^jivtîon reiidâiit applicable à> 19*24 le budget 4^
L 'intcrrofràtoiré' de^e'zncc^ ;s'e^ poursuivi
eu-. commissariat, 'de Dreux ht'f", jiïbqu'à ._tr0is<
heures du .matin.--Plus tai'4* dans [g. matinée^
;M. Vidal a entendu la' déposition du garagiste
dfc Houdan'chez"qui §eènec-'a 1 fâit" repârer,'sa
.*uiî^.>J25r£6*«.«i' N . ..• : ; ,a- • , ...,,
t 'L'aprfc'yniidi; Seznec a été amené ' à . {'en
droit oi. "il/ prétend.avoir eu sa'première
panne, dans "Ib.'; foièt des Cjiirfi'fc-PUiers,' sut
la grandè ,routé" dé Dreux a -Paris, ;h.neuf'Jkii '
Jômètrcsitle Dreux. A cet endroit, la route est
bordée 'dé' bois de- chaque côt^. Dans ces bois,,
des inspecteurs, accompagnés de cliiens *polîe
eiers, ont fait, des recherches.^ On a trouve des
papiers 'maculés de' cambouis"et -un, chiffon
taché
' Seznèc a ensuite' indiqué» le Jieu "de
delà* de» La- Queue-les-Yvelines." C'est à cet en-;
droit, .reconuaissable ù-'un chemin de traverse
;qui> coupe5la. route et eonduit à-,d^s- b.àtjnjeiits'
distants; de. .500'mètres envirpri, Que Seznec,
prétend' avoir-fait demi-tour Vers-,six-heures'
du' matin, pour rentrer à La-, Queue .deux heu-f
ît, •F^i«arq4ï«i;-l : acc^i^^sete Uœ-,
wiS'peut-Jtrè' tinjçeU^'nêié de
ce giiL •'»« -me, î-egardait -,
bufe'/^ui d'êtreï
— Evideinment,
lancoJie, jë'me
eu:-Ûlrt tout eil ,D'aj>ant cW „
utïlè :à ma -patrie. Mais jîavais
••'loisirs for-
V
'jfaçon,- aIor3iqueâ^nt dé > fo"p'ctio8ijal *
,ag« faisaient Pt7fuj;e d'qnfif-1 08 ** 4 é
plaire. » * ' 'V'"
je ^ {Voir la sisite en' 3
LiC?' :
%e tout
pplicablé
1C23. JL Henty'Bérengèr annonce que la com
mission des'iFiûatiees n'ayant pa$ les éléments,
.pour se ^prononcer demander la disjonction, Lé
'-président,' du, .Corjseil rétorque qfi.e le gouver-;
.némeiit'ne .peut, accepter- cette' proposition "et
il envase,.sur ce point sa responsabilité - ..il
.jeù' donhera ; iatuièllement .les, raisons.. À |
' De son,côté' M. Jeaimeney, après,.s'être ast
^socié à proposition' de'la commission..des
i Finances, r^ ettè que ' le ^ouvemément ' pose
la question de confiance.' ti ssure que le Se-
.'nat veut comprendre avant de votér.' .1 ;
• ' Le président du Conseil répond que les eom-
missionè des Finances dés 'deux assemblées
avaient été saisies depuis plusieurs jours dé;
la proposition. -D'aiitre part, il ne pouvait pas
en causer devant le Sénat» ; avant qu'un texte
ait été voté à la Chambre.
De-son'côté,- le ministre des Financés as$u>.
- triompher;'lés iiôtn'.s •: il rf'v J , y ^étran-'' ■
geri «dansitâ» Grand',
r^, plus ,Kde(ito' euCMÇ > .d^ S?rix-> ,
r 1 * vitesse où se heuritéroîît. ^->k ■
les, Sunbeani .tfhglaîse^v .i-ji^in.d-
Pilairi, lçs, .Bugatti, leô îa Dc'I^sb .;
-v Trois: catëgQrieTeri- tavT>sra,ç w. ^ ■■■,
. Le .Grand " Prix do 'Tourisme' qoî'ï.t! 'disp^v. ■ ^'
tera'aujourd'hui,parti^ de-8 heures, : com->. j
'ré- plus tard. Il résulte.que pour.parcourir
les '20 kilomètres qui séparent Hpudàn
", De.'-..retour à -Hoùdan, le. commissaiî'e 'Vidal
a tenu" à'reconstituer la scène du passage à la.
gare de cette localité atee le' témoignage de'
l'homme d'équipe' Maurice Oai'nier, "qui a ate
kilos 910 d'essence et plus de 10 % de telle»
'quantité'en lubrifiant:'(huilo'- "et ■' graissa)-;
L-'essençe.. sera ( la ..même, .pour tous, les, con-
1 "eur ronts.. i; Uno 'huile pplé weïi «
taire' sera' allouée aux véhicules de.chaque ^
.catégorie* comme, constant&rdc 'reiuplissa^ûi-
en plus des- lOi % (.prévus,-. 2 kilos ^pour la
' première catégorie, 2 ; kll ..500j / t»ur. , -la ^econ- 1
de et 3 kilos pour la troisième.^ ' r, f
\Les voitures seront sorties,, à la maîti, du
parc fermé, -ànenées- sur-' la ligue de*'départ, . T
le-c.ondncteivr [ restatit-à teiTe, L® moteur, ne „■
sera-mis etf. marche .qu^près lej cbnmaùoe-
eneq^è'iafiscurs. '
•' Tl ^ri^-f^itré le soir à. Pa-ris et'a' tronvé -le
mandat" d'arrêt contre Sesmec émansijt du
(lient"vies -douzièmes 1 ;-. enfin, si.,le .gouverne-
pient Rêvait, déposer iin.nou veau budgçt, celui-
ci'ressemblerait .comme. un fi.ère,a' celui-de
102a ' ,
M.. Paul' Dpumer estime iautrereus .pour le
Parlement d'abandonner le-,'contrôle, financier
. qui est son principal, rôle ; il refuse de ,voter
le budget,biennal.', ' , i,
, Poincai'é, répondant aux orateiuè, "atfir-,
me que'Je gouvernement.; ne .propose<..paa| le
budget biennal., fâr "il.-y 'e?t personhellerrient
opposé: Al'héuré actuelle,il's'agit d'avoir l'ag-
suràiïc'e qn'aïu/n - 'eriîdit'ivoté-'iiiqur 1923.. ne,
-eia dépassé en * * 1
Après une nouvelle mterveiitlon.de M, Pftù!
Dou'itior' et uue déclaration 'de M. -René R#-';
noult, affirmant qu'il ne voyait nullement ap-f
paro'îtreile profit q«p lp «roiiveiT.ement atteiid
d? co^te-mesure, surtout qn'en 1924 lç budget
'de lu J5ûeïre.'^i?rci. fortehient ;influï'Jwfé l par Ja
nouvelle loi - : d'orgSuisatiou\ de^'armee,-Si.
Poiiù^ré.'a répliqué qu'il fallait vofpr la pro-
positièn justement poun cette raison.'
' 'FoihiielletaeiTt, ,1e:.-président du'Conseil, ce*
poussaiit, la' disjonction, pose la'.question de
côufianee. J ' - * v •<
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Toutes les voitures recevront l'ordre'de dé-|
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couru,' avant la. fermeture du contrôle lés dis^
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„ 1" catégorie : 296 kil. 790, soit 13 tours. S
2* catégorie, : 388 kil. 110, soit 17 tours.
' 3' catégorie ■: 502 -kil.' 260, soit 22 tours, w
Les voiture? de la seconde catégorie pçût |
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