Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1931-08-17
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 17 août 1931 17 août 1931
Description : 1931/08/17 (Numéro 19893). 1931/08/17 (Numéro 19893).
Description : Note : Dernière éd. de Paris. Note : Dernière éd. de Paris.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/11/2008
A-
LE PETIT PARISIEN
lî-8-31 ̃
LE GRAND PRIX
DE CYCLO-TOURISME
PÀRISJHEPPE
organisé par !'U. V. F.
avec le concours du « Petit Parisien
Dieppe, 16 août (dép. Petit Parisien.)
Le Grand Prix d'été de cyclotourisme,
organisé par l'Union Vélocipédique de
France, avec le concours du Petit
Parisien, sur l'itinéraire Paris à Dieppe,
a. pour la quatrième année, connu le
plus beau succès. Deux cent quatre
participants furent contrôlés à Dieppe
par le comité local, trouvant dans les
dirigeants du Véloce Club Dieppois le
concours le plus dévoué.
Dans la grande salle des conférences
eut lieu le tirage au sort des prix
car on sait qu'il n'est pas établi de
classement pour cette épreuve de tou-
risme, présidé par M. Richard, con-
seiller général, président d'honneur du
V. C. Dieppois, assisté des dirigeants
de ce club M. Lacoste, président
Bourgeais, sous-délégué Legrand, vice-
président Lemoine, secrétaire, sous-
délégué Cheville, du comité local d'or-
ganisation Ropiquet, trésorier, vice-
consul Poulain, secrétaire adjoint.
M. Daniel Gousseau, directeur du
journal officiel de fU. V. F., exprima
publiquement des remerciements au
Petit Parisien pour les superbes prix
offerts.
Le premier prix du classement géné-
ral, la motocyclette Gnome et Rhône.
éclairage électrique, offerte par la Petit
Parisien, fut gagné par Mme Henriette
Drouvois, 37, avenue d'Italie, Paris-
XIII', qui fait depuis deux ans du cyclo-
tourisme.
Vingt-trois dames participèrent au
tirage des prix spéciaux. le premier
prix, la bicyclette offerte par le Petit
Parisien, fut gagné par Mme Marcelle
Cottard, 36, rue Pastourelle, à Paris.
Les fervents du cyclo-tourlsme parti-
ciperont avec empressement aux excur-
sions organisées par le comité local
au phare d'Ailly, au manoir d'Ango,
aux châteaux d'Arques-la-Bataille et de
Miromesnil. Cette journée fut un beau
succès pour le cyclo-tourisme.
Speicher remporte
le « Critérium des Aiglons »
La seconde et dernière étape du 12'
Critérium des Aiglona, dont l'organisa-
tion était assurée par le Journal et
l'Echo des sports, a été disputée hier
sur le parcours de Bourges au Blanc
(272 kilomètres). Le Belge R. Gyssels en
fut le vainqueur sur la piste du vélo-
drome et battit au sprint Bonduel et
Moreels.
Au classement général, l'indépendant
Speicher, gagnant de la première étape
est classe premier devant le Troyen
Jean Bidot.
Résultats
1. R. Ghysseis, en 9 h. 2' 58" 2. Bon-
duel 3. Moreels 4. Aumerle, 9 h. 5'
6. Jean Bidot 6. Speicher 7. Godinat
8. Audenaert 9. Neuhard 10. Lapébie
11, Robache 12. Louviot 13. Vervaecke
14. Mithouard 15. Fichot 16. Butafoccht
17. Jolivet Molinard 19. Roux 20.
Santenao 21. Candelier 22. Boiteux 23.
Speicher
Thlétard 24, Rochefort 25. Labrun, etc.
Classement général. 1. Speicher 2.
Jean Bidot 3. R Gyssels 4. Godinat
5. Neuliard 6. Lapébie, etc.
A LA PISTE MUNICIPALE
La réunion organisée par Clignan-
court-Sportif à la piste municipale de
Vincennes s'est déroulée devant plu-
sieurs milliers de spectateurs.
Résultats
Prix Lutetia (vitesse, 1.000 m.).
Finale 1. Berson; 2. Chennevière; 3. Lu-
cien Weiss.
Omnium. par Aguipes. 1. Court-Des-
champs 2. Moret-Bonnin; 3. Gillberti-
Welss.
Individuelle (5 km., réservée aux ancê-
tres). 1. Rousselle; 2. Merle; 3. Hallo-
tel: 4. Delion.
Championnat de Clignancourt-Sporlif
(vitesse, 1.000 m.). 1. Brunet; 2. Casetti.
Individuelle interclubs (10 km.). 1.
Guayraud; 2. Kremer: 3. Aubry: 4. Sau-
veilan.
Course à l'américaine (40 km.). 1.
Piednoir-Vaus; 2. Roael-Agostlni 3. Des-
champs-Court 4. Moret-Diot.
FEIOTE-BAIXE. Le match Paris-
BruxellpH. Sur l'esplanade des Invalides
a été disputé hier, avec la concours du
Petit Parisien, le championnat international
de pelote-balle entre les équipes de Paris
et de Bruxelles Dans le premier match
Bruxelles-Uccle battit Paris, 8 jeux à 6
et dans le second l'équipe de Paris dut
s'incliner en face de Bruxelles-Riga par
8 jeux A3. 3.
Les championnats d'Europe à l'aviron
se sont terminés hier p ar les finales
ramées dans le bassiu de Suresnes
Sur sept épreuves, trois ont été gagnées par la Suisse,
deux par la France, une par l'Italie et une par la Hollande
I Le huit français, champion d'Europe. De gauche à droite I.eculrot, DevUllé, Cottez,
Luraud, Guilbert, Pernin, Tarcher et Bonzano
Les finales des championnats d'Eu-
rope à l'aviron, organisées par le
C. R. I. P. et le Journal et présidées
par M. Morinaud, sous-secrétaire d'Etat
à l'Education physique, ont remporté
hier un magnifique succès populaire.
Les finales comportaient sept épreu-
Blondian, le barreur de l'équipe de France
ves. La France fut représentée dans six
et gagna deux courses. Le « deux
barré p fut une nette victoire pour
l'équipe Brusa-Giriat, du Cercle Nauti-
que de Lyon, et le huit », la plus im-
portante épreuve de la journée, permit
à l'équipe mixte de la Société Nautique
de la Marne et du Cercle Nautique de
Paris, de remporter une brillante vic-
toire en battant l'équipe italienne,
grande favorite de cette course.
La Suisse gagna la Coupe Glandaz
remportant trois victoires le « skiff »
avec Candeveau, le « double scull s et
le « quatre sans barreur
L'Italie enleva le quatre barré
et la Hollande le « pair oar ».
Les Italiens se montrèrent en déclin
sur les derniers championnats d'Eu-
rope à. Liège par contre, les Suisses et
les Français firent preuve de nets pro-
grès. Résultats
Quatre barré 1. Halle, 6' 26" 2. Dane-
mark 3. Suisae 4. Hongrie.
La Hongrie prend la tête dès le début,
mais l'Italie passe aux cinq cents mètres
et mène jusqu'à l'arrivée. Le Danemark et
la Suisse réussissent également à remon-
ter. la Hongrie se classant quatrième.
Pair oar 1. Hollande, 7' 1" S/5 2. Ita-
lie 3. France.
Le Danemark déclare forfait. Aux cinq
cents mètres, l'Italls prend le commande-
ment. suivie de la Hollande et de la France
à une longueur.
Aux 1.000 mètres. t'Italle et la Hollande
sont bord à bord. La Hollande passe aux
1.200 mètres et gagne avec une longueur
et demie.
Skiff 1. Candeveau (Suisse), T 6"
2. Mariant (Italie) 3. Saurin (France)
4. Henricksen (Danemark).
Saurin prend la tête et mène aux cinq
cents mètres avec une longueur et demie
d'avance sur Candeveau Henrlcksen est
troisième devant Mariant Candeveau et
Mariant passent Saurin au 1.500 mètres. Le
Suisse gagne d'un nez de bateau.
Deu» barré L France (Brusa-Glrlat),
7' 26" 3/5 2. Italie 3. Suisse 1. Belgi-
que.
La France prend la tête dès le début,
suivie de l'Italie. Aux 1.000 mètres, la
France mène avec une demi-longueur
d'avance devant l'Italte, la Suisse et la
Belgique, dans l'ordre. La France aug-
mente son avance et gagne nettement.
Quatre sans barreur 1. Suisse. 6' 2i"
2. Pologne 8. Hollande 4. France.
La France prend la tête au début, suivie
par la Suisse, la Hollande et la Pologne,
dans l'ordre. La lutte est serrée. La Suisse
et la Pologne passent en tête aux 1.000 mè-
tres.
La Suisse mène aux 1.200 mètres, devant
la France qui fléchit. La Suisse est nette-
ment en tête aux 1.600 mètres, devant la
Hollande et la Pologne.
La Suisse dérivant sa ligne gêne quelque
peu la Pologne à l'arrivée
Double seuil 1. Suisse, 6' 30" 2. Hon-
gris 3. Italie 4. France.
La France prend le commandement dès
le départ. Aux 1.000 mètres, la Suisse passe
en tête. Aux 1.200 mètres, la Suisse a deux
longueurs d'avance. Dans les derniers 500
mètres la Hongrie passe l'Italie, prenant
la seconde place.
Huit de pointe. 1. France. 5' 59" 2/5;
2. Italie; 3. Hongrie; 4. Danemark.
Le départ de la course la plus Importante
de la journée fut donné sous la pluie.
Aux 600 mètres, l'Italie est en tête et les
trois équipes sont à une demi-longueur,
bord à bord. Aux 1000 mètres, l'Italie mène
toujours; la lutte est serrée. La Hongrie
et la France remontent.
La bataille devient acharnée dans la der-
nière partie de la course. Les quatre équi-
pes sont presque ensemble et luttent bord
à bord.
Aux 1.500 mètres, la France passe en tête
et, après une lutte émouvante, réussit à
battre l'Italie d'un quart de longueur.
Autre» épreuves
Courses inle'r-cl'ubs (1.000 mètres). huit
clames 1. Ruche Sportive, 3' 58" 2/S 2.
Femina Sport 3. Academia.
Huit débutants L R. C. de Parts, 2'
26" 3/5 2. C. 0. Billancourt 3. S. N. La-
gny 4. S. N. Marne 5. A. S. Bourse.
Huit toutes catégories L C. 0. Billan-
court (1). 2' 13" 3/5 2. C. N. Paris; 3
C 0. B. (2) 4. R. C. Paris 5. S. N,
Marne 6. S. Lagny 7. Encouragement,
Le soir, un banquet, servi à l'Exposition
coloniale, réunit officiels et rameurs pour
la distribution des prix.
Une épreuve de marche à Rennes
Sur un parcours de 54 km. 800 avec
départ et arrivée à Rennes a été dis-
putée, hier, une épreuve de marche
dont l'organisation avait été assurée
par TU. F. M. sous le patronage de
l'Ouest-Journal et avec le concours du
Petit Parisien. Soixante-douze concur-
rents prirent le départ de cette épreuve
éliminatoire du championnat des
champions qui sera disputé les 28 et
29 août sur le parcours Rennes-Lorient
Voici quels sont les concurrents bre-
tons qui ont été qualifiés hier
Godard (homonyme du vainqueur de
Paris-Strasbourg), du Club des Mar-
cheurs de Laval; Lemoigne, du Pont-
de-Buis Lassus, d'Avranches, et Loi-
selleux de Rennes.
Un rallye-ballon à Antony
Le comité des fêtes du Pont-d'Antony
organise, pour dimanche prochain, 23
août, avec le concours du Petit Pari-
sien et du Moto-Club d'Antony, un
grand rallye-ballon, doté de nombreux
prix.
Le départ du ballon sera donné à
15 heures, aux Morcellements des
Fleurs rassemblement à H heures.
76, avenue d'Orléans. Parcours maxi-
mum 40 kilomètres.
Engagements voitures 20 francs
motos 10 francs. Réduction de 50 0/0
aux membres de clubs.
Pour renseignements et engagements
s'adresser chez M. Richard, 31, avenue
d'Orléans, Antony.
LA FETE AERIENNE DE BRIOUDE
Brioude, 16 août (dép. Petit Parisien.)
La grande fête aérienne de Brioude,
donnée aujourd'hui à la mémoire des
aviateurs Eugène Gilbert et Jacques de
Lesseps, tombés dans l'accomplisse?
ment de leur devoir de pilotes, a rem-
porté un splendide succès.
Une quinzaine d'avions venant, dès
l'aube, de Paris, Vichy, Montluçon,
Nîmes. Clermont-Ferrand, survolaient
le ciel brivadois, allant se poser sur
l'aérodrome Eugène-Gilbert M. Lau-
rent Eynac, ancien ministre de l'Air,
président de cette manifestation, venant
de Paris, arriva à 8 heures. Il fut reçu
à la gare par les membres de l'Aéra-
Club de Brioude, dont le capitaine
aviateur Louis Plagne, officier de la
Légion d'honneur, est le président fon-
dateur, à 11 heures.
Jean Assollant, héros de la traversée
de l'Atlantique, est l'objet d'une ovation
indescriptible. Les aviateurs Dupoux,
Leduc, Léglise entre autres, sont chau-
dement acclamés. Gilbert Sardier, pré-
sident de l'Aéro-Club d'Auvergne, ré-
cemment promu commandeur de la
Légion d'honneur, est vigoureusement
applaudi.
LAWX-TEJiNIS. Le tournoi d'Hos-
«egor. Les finales des doubles du tournoi
organisé à Hossegor ont donné les résul-
tats suivants
Double messieurs Roche-Laurent bat-
tent comte de Salm-Blanehy, 6-2.
Double mixte Mme Speranza-Hilliard bat-
tent Mme Satterwhaite-Borotra, 0-6. 6-2,
6-2. Double dames Mmes Satterwhaite-
Speranza battent Mlles Cerf-Chavary, 7-5.
4-6, 6-1.
LE MATCH INTERNATIONAL
DE NATATION
FUCEJPQUE
Nos représentants sont vain-
queurs par 44 points à 19
Le 17' match de natation France-Bel-
gique s'est déroulé devant une nom-
breuse assistance.
L'équipe belge se présenta avec de
nombreux remplaçants. Cependant, la
réunion obtint un très gros succès.
Cartonnet battit le record de France
du 200 mètres à la brasse, effectuant
le temps de 2' 1/5 (record précé-
dent Talion. 2' 54" 3/5).
MATCH Francb-Beloiqui!. 100 mitres
nage tibre L Vandeplancke (F.). l' 5" 4/5;
2. Lesur iF.), l' 6" 1/5 3. Aerts (B.)
1. Van Gudtsoueoven (B.)
200 mètres à la brasse. 1. Cartonnet (F.),
2' 54" 1/5 (record), les 100 mètres en
1' 21" 3/5 2. Schœbel (F.) 3. de Combe
(B.) 4. Veryken (B.).
100 mètres nage sur le dos 1. Nouai (F.),
l' 17" 4/5 Page (F,) 3. GulUini (B.)
4. Gérard Blitz (B.).
800 mètres relais (4X200) 1. France (Bo-
rocco, Vallerey, Roig et Vandeplancke),
10' 2/5; 2. Belgique (Aerts, Doone, Gulllini
et Van Godtseneoven). 10' 51" 1/5.
Résultats des autres épreuves
200 mètres handicap (mesaieura). 1. Au-
dry (S. C. P.). 2' 50" 2/5; 2. Prallet (S. C.
U. F.) schratch, 2' 44" 3. Bouvier (C. A.
N. P.) 4. Dorance (S. C. U. F.).
200 mètres brasse handicap (dames)
L Colas (C. A. N. P.), hand. 16", 3' M":
2. Jeanne. 3'
Au cours de la réunion. Mlle Yvonne Go-
dard effectua une exhibition sur 400 mè-
tres, couvrant la distance en 5' 53 1/5.
Water-polo France bat Belgique par
4 buts (Cuvelier, 2 Padou, 1 Vande-
L'équipe de France de relais. De ganche
à droite Roig, Vandeplsncke, Vallerey
et Borrocco
plancke, 1) à 3 (Van Gehm, Mllardi et
Blitz). A la mi-temps, J'équipe belge menait
par 2 buts à 1.
Finalement, la France bat la Belgique
par pointa à 19.
LA TRAVERSEE DE NANCY
A LA NAGE
Nancy, 16 août (dép. Petit Parisien.)
La traversée de Nancy à la nage,
organisée par le Cercle des Nageurs de
Nancy, s'est disputée cet après-midi.
Dames 1. Mlle Humblot (C N. Nancy);
2. Mlle North (S. N. Strasbourg) 3. MUe
Peiffer (C. A. Messin)
Messieurs 1 Busch (U. S. Mulhouse)
2. Barbier '(C. "N. de' Nancy) î.'L6uby
'es. N.-aiu!house) • ̃
Autos et voitures
sur le circuit du Comminges
Le Grand Prix des motos
Le Grand Prix motocycliste du Com-
minges, disputé hier par quarante et
un concurrents, a donné lieu au clas-
sement suivaat
Catégorie 175 cmc (263 kms) 1. Bergallo
(sur Terrot, pneua Duntop), en 2 h. 59' 8"
1/5 (moyenne horaire 88 kma 2. Torrès, e
3 h. l' 6" 3. Jean Dubois, en 3 h. 26'
24" 2/5.
Catégorie 250 eme (289 kms 800) 1. To-
chefort (sur Dollar, pneus Duntop), en 3 h.
29' 48" 3/5 (moyenne horaire 82 kms 781);
2. Dedieu, en 3 h. 34' 5" 3/5: 3. Terrancle,
en 3 h. 40' 58" 2/5.
Motos 350 cmc. (315 km. 600) 1. Pisca-
glia (Vélocette. pneus Dunlop), en 2 h.
13" 1/5 (moyenne horaire 108 km. 690)
2. Naudon, en 3 h. 2' 28" 3. Rouquairol,
en 3 h. 33' 18".
Motos 500 cmc. (341 km. 900) 1. Bou-
tlllier. en 3 h. 12' 5" 2/5 (moyenne horaire
110 km. 793) 2. Langlois. en 3 h. 16' 38"
1/5 3. Bœtsch. en 3 h. 26' 53".
Le Grand Prix des voitures
L'épreuve réservée aux voitures a
permis à Etancelin de remporter une
nouvelle victoire. Dans la catégorie au-
dessus de 1.500 cmc., sur Alfa-Roméo,
pneus Dunlop, il a couvert les 344 km.
500 du parcours imposé en 2 h. 48' 55"
4/5, soit à une moyenne horaire de
142 kilomètres. Cçajkowsky s'est classé
deuxième et Lehoux troisième.
Dans la catégorie 1.500 cmc., Joly a
pris la première place, à la moyenne
horaire de 123 km. 416.
A PRES DE 150 KM. A L'HEURE
Le vainqueur du circuit de Com-
minges, Etancelin, a couvert le par-
cours imposé à plus de 150 kilomètres à
l'heure. Quel pneu montait-il ? Du Dun-
lop, évidemment. C'est le seul qui soit
capable de résister aux vitesses les plus
formidables, comme aussi de faire
l'usage le plus prolongé. Notons que
c'est encore du Dunlop qui équipait
Bergallo, Tochefort et Piscaglia, les
vainqueurs respectifs des catégories
175, 250 et 350 ce. motos sur ce même
circuit de Comminges.
LES BOUILLONNEMENTS
DE LA JEUNE CHINE
Cependant, dans les salles, à tra-
vers les avenues, l'allure malaisée,
minable, perdue des quelques étudiants
que je rencontrai me frappa. Pauvre-
ment nippés de pantalons trop courts,
en manches de chemise, leurs mèches
débordant sous la casquette, ils se
dépêchaient de filer, le cartable sous
le bras, pour rejoindre dans les allées
lointaines d'idylliques compagnes
échappées d'un voisin collège de filles.
C'était, si vous voulez, les Buttes-
Chaumont à Oxford, Vincennes à
Harvard.
Et au delà des grilles la grande
misère de la ville chinoise commen-
çait. C'était de là qu'ils venaient, ces
étudiants, là qu'ils rentreraient. Mon
enthousiasme baissait. Mon guide me
parla alors d'un projet d'extension ou
de reconstruction plus fastueux encore
auquel le gouvernement de Pékin
s'était opposé.
Trop de luxe, me dit ce favorisé
avec une visible gêne. On n'en veut
plus.
On ne donne pas de caviar à un
affamé, un habit à queue à un homme
nu. Tout au moins, à d'aussi somp-
tueuses aumônes, il ne faut pas atten-
dre de merci.
Dépaysés dans ce luxe scolaire, heur-
tés par les disciplines étrangères, tra-
vaillés du dehors par les partis, en-
couragés en sourdine par les diri-
geants, les bénéficiaires de ces prodi-
galités, les étudiants, se sont retour-
nés contre les donateurs trop magni-
fiques. Ils leur ont fait des grèves d'ou-
vriers. De 1925 à 1928, dans le temps
où les missionnaires protestants dé-
eertaient leurs écoles et leurs chapel-
les et, fuyant la tourmente, se réfu-
giaient à Changhal, les trois quarts de
ces grands établissements ont dû fer-
mer. En 1928, après la Conférence
d'Education nationale, ils ont dû, pour
rouvrir, se faire c enregistrer ». Une
majorité de directeurs chinois dans
les conseils, des présidents et des
doyens chinois élus, le contrôle étran-
ger à peu près éliminé, des program-
mes imposés comprenant, comme de
juste, l'enseignement des Trois Prin-
cipes telles sont les conditions aux-
quelles ils ont dû se soumettre pour
subsister.
c Enregistrer en bon chinois si-
gnifie récupérer
Les oeuvres françaises
Les œuvres françaises, hâtons-nous
de le dire, n'ont pas péché par les
mêmes excès que les oeuvres améri-
caines. Non pas qu'elles n'aient, elles
aussi, absorbé leur part de l'indemnité
Boxers. Mais les répartiteurs et les
destinataires des crédits leur ont mé-
nagé un emploi si judicieux que notre
influence ne court aucun risque de pas-
ser pour envaliissante. Notre façade
est modeste pas autant, toutefois,
que l'intérieur modique abrité jusqu'à
présent par cette façade. De cette mo-
destie, nos amitiés chinoises ont sans
doute bénéficié.
L'Université franco-chinoise à Pé-
kin, dont les destinées sont aux mains
de l'honorable M. Li Yu Yin, « le no-
ble instrument ». comme l'appellent
les diplomates, de l'amitié franco-
chinoise », combine avec ingéniosité le
goût de la face, la discrétion et le dé-
sir de ne point prodiguer prématuré-
ment les dangereux bienfaits de la
science et de la culture. Cette univer-
sité, qui loge dans une gentille maison
pékinoise en un quartier retiré, mais
fort boueux, ne comprend pas moins de
quatre instituts institut Voltaire, ins-
titut Curie, institut Lamarck. et en-
fin, pour complaire aux prédilections
philosophiques de M. Li Yu Yin qui a
passé par Lyon et qui est resté adepte
de Proudhon, institut Auguste-Comte.
A vrai dire, ces quatre instituts aux
noms imposants correspondent aux
classes de littérature, mathématiques,
sciences naturelles et philosophie d'un
petit collège de province.
Institut Lamarck, me dit M. Li
Shou Hoa, directeur par intérim de
l'établissement, en m'ouvrant la porte
d'un local que je pris sur le moment,
à cause du zinc et des robinets, sans
doute, pour les lavabos.
Et plus loin, au bout du joli jardi-
net qui sert de cours de récréation à
cette université miniature
Notre bibliothèque.
Pourquoi ce cabinet de lecture, où
deux étudiants compulsaient sans en-
train des journaux amusants, me pa-
rut-il devoir recéler d'importants en-
seignements ?
Quels sont les auteurs préférés
de ces jeunes gens ? demandais-je à
M. Li Shou Hoa. Parmi les auteurs
français, bien entendu.
Sans doute Rousseau, Montes-
quieu. Maupassant. et Dekobra.
M. Li Shou Hoa ne se compromet-
tait pas. A la question classique sur
les auteurs préférés, c'est, par tout
l'Extrême-Orient, la réponse mono-
type Rousseau, Maupassant, Deko-
bra. De Saïgon à Pékin, de Changhal
à Yokohama.
Puis-je voir le catalogue et le
registre des prêts, insistai-je, dans
l'espoir de trouver dans ces documents
frais un supplément d'information.
Registres et catalogues étant In-
trouvables, je me résignai à parcourir
les quelques dizaines de rayons où
s'alignait, non sans ordre, une litté-
rature un peu mêlée qui allait de Paul
Féval aux ouvrages de Flammarion.
Je compris alors l'inutilité d'un cata-
logue.
Sur une cinquantaine de volumes
que je dégageai tour à tour d'un léger
enduit de poussière, aucun mais
sans doute n'ai-je pas eu de chance
aucun ne se trouvait coupé.
Je dois ajouter que je fus rassuré
sur la propagation de la pensée fran-
çaise en apprenant que, chaque se-
maine, un cours était fait à l'institut
Voltaire, non pas sur la grammaire
française, comme vous l'eussiez pu
croire, mais sur les romantiques
secondaires français a. Homme de
haute culture, c'est un sinologue des
plus distingués qui en est chargé.
Quelques jours après cette visite,
je me trouvais, à un dîner donné en
cette université franco-chinoise, aux
côtés d'un jeune Pékinois, récemment
revenu de France, et titulaire depuis
peu, il. l'institut Voltaire, d'une chaire
de théâtre français Ce charmant
garçon m'avoua qu'il avait d'autres
cordes à son arc et m'invita à visiter
son magasin d'antiquités. Mes ques-
tions sur son cours l'embarrassaient
un peu.
Enfin, lui demandai-je, de. qui. de
quoi leur parlez-vous, à ces enfants ?
De Victor Hugo ? de Corneille ? de
Racine ?
Le jeune professeur de théâtre fran-
çais laissa flotter quelques instants ses
souvenirs.
Non, me dit-il enfin. Je leur
parle d'Edmond Rostand.
Il serait bien hors de propos de
tirer de si petits faits une conclusion
pessimiste. Trop d'intérêts sont liés
au succès des oeuvres franco-chinoises,
trop de zèles y sont engagés pour
qu'elles ne prennent point un jour un
essor digne d'elles. Nul n'en a plus
souci que notre actuel ministre en
Chine, M. Wilden, qui, dès son arrivée,
l'an dernier, a pris à cœur la tache du
rapprochement intellectuel franco-chi-
nois. Le service des œuvres françaises
à l'étranger s'est ému. Un plan est sur
pied envoi d'agrégés, fondation éven-
tuelle d'une Maison de France à
Pékin.
Mais de Paris à Pékin, il y a un
long, très long chemin. La tâche du
rapprochement est ardue. Et les
moindres dififcultés ne sont pas celles
qu'au passage nous avons touchées du
doigt. M. C.
EN ROUTE POUR LE BAGNE
La Rochelle, 16 août (dép. Petit Paris.)
En prévision du départ du bagne
flottant le La~Martinière, pour la
Guyane, départ fixé, comme nous
l'avons annoncé, au 9 septembre, les
embarquements de forçats provenant
des maisons centrales à destination du
pénitencier, de Saint-Martln-de-Ré vont,
pendant quelques jours, se succéder
dans le port de la Rochelle.
Le premier convoi, formé de prison-
niers de la prison centrale de Fonte-
vrault, a été embarqué ce matin, à
7 h. 30, sur le vapeur Coligny. Parmi
les futurs bagnards figuraient le Polo-
nais Plociennik Bejecik qui, habitant
Aubervilliers, avait tué un de ses
compatriotes un père indigne, Gaston
Paris, condamné aux travaux forcés à
perpétuité par la cour d assises de
Seine-et-Oise; René Thévenot, qui, dans
la Côte-d'Or, commit plusieurs cam-
briolages, dont un au préjudice de
Mo Bourgeon, conseiller à la cour de
cassation; Adrien Bertrand, qui. dans
l'Ardèche, tua sa femme; le bandit
corse Jean Giuseppl; l'Espagnol Daniel
Lhorente, qui, à Trouville, tua son
ancienne amie; les matelots Auguste
Moulb et Maurice Bidallier, condamnés
par le conseil de guerre du croiseur
Waldeck-Rousseau pour avoir, en In-
dochine, tué un Annamite et blessé un
agent de police; l'ancien gendarme
René Deher, de la brigade de Cousse-
grey (Aube), qui avait assassiné sa
femme à coups de revolver; Joseph
Frappesauce, qui, dans le Morbihan,
étouffa un vieillard; Kléber Bigot, qui,
près de Chambord, tua un vieux fac-
teur pour le dévaliser; René Bouillon,
qui. dans la Sarthe, assassina un jeune
domestique agricole; Georges Bonal,
fils d'un restaurateur de Paris, qui, il
y a plus de deux ans, a été condamné
par la cour d'assises du Dahomey pour
abus de confiance et incendie.
LE DESESPOIR D'UN MEDECIN
DE CHATELLERAULT
Châtellerault, 16 août (dép. Petit Par.)
Le docteur Lesguillon, âgé de
soixante-dix ans, s'est suicidé à son
domicile, 62, rue Alfred-Héroul, à Châ-
tellerault, où il vivait seul, en se pen-
dant à l'espagnolette de la fenêtre de
son salon. Le défunt, qui était neuras-
thénique, avait été médecin en chef de
l'hôpital de Châtellerault.
COMMENT J'AI GAGNÉ
LE TOURNE FRANCE
Un passionnant récit d'Antonin Magne
Voulez-vous suivre pas à pas, dans
ses préparatifs et dans son parcours
de l'étape capitale du Tour de France.
Pau-Luchon, le routier qui va être
le vainqueur de cette étape et du Tour
de France lui-même ?
Vous lirez, dans le numéro du Miroir
des Sports à paraître demain mardi,
la suite captivante, le moment capital
du récit intitulé Comment j'ai gagné
le Tour de France 1931 et signé Anto-
nin Maxne.
En lignes d'un texte serré, vi-
vant, franc comme l'or. le brave c To-
nin » nous fait vivre intensément sa
course, son va-tout. Voici, entre cin-
quante autres, son passage de la narra-
tion, alors que notre coureur vient de
franchir le sommet du Tourmalet
Un, de», trois, quatro. cinq il y
avait donc cinq coureurs devant moi
Il ne s'agisanit plus que d'essayer de les
rattraper. Pour arriver à cela, il n'V
avaôt qu'une ressource descendre très
vite, Moyen dangereux, certes, mais
plus sûr que tous les autres. Car, sur le
plat, il est bien difficile de reprendre
plusieurs minutes à un homme qui mar-
che.
J'entamai doxic la descente du Tour-
malet avec la volonté d'aller le plus
vite possibte. C'était ma fortune que
je jouais
Jamaia je n'avais dévalé pareillement
le Tourmalet. Aujourd'hut encore, je
n'arrive paa comprendre ce qui s'est
passé en moi. Après les premiers vira·
ges, abordés à une allure moyenne, je
me setttis pris d'une sorte de qriserie
et, lâchant les poianées de mea freins.
je me laissai entraîner vera le qouitrn.
Il y a certainement un Dieu pour les
audacieux. ou les fous, puisque je n'eu*
ni aocidetdt ni même une crevaison
Je dépassai d'abord Peaentt (et d'un
qui, pourtant, descendait très vite; puis,
comme une flèche, je « doublai » Buchi
et Dewaele (et de deux et de trois), puis
presque au baa de la descente, l'éton-
nant Schepers (et de quatre 1). « Si mes
calculs sont bien exacts, me dis-ie. il
ne doit donc plus y avoir devant moi
qu'un aeut coureur Demuysère.
Sans littérature, A. Mas'ne crée, dans
le Miroir, la véritable atmosphère du
Tour de France.
Mystérieux suicide au Havre
Le Havre, 16 août (dép. Petit Parisien.)
Cette nuit, le corps d'un inconnu a été
trouvé boulevard Foch, au Havre, la
tempe trouée d'une balle de revolver re-
trouvé à proximité du cadavre.
Le désespéré a environ trente-cinq
ans, 1 mètre 68, cheveux et moustache
châtains, cicatrice au poignet gauche,
complet de confection couleur violine
Esders, chapeau Initiales R. R^ prove-
nant d'un magasin de l'avenue d'Or-
léans mouchoir Initiale R. chrono-
mètre argent, chatne fine en or.
Un rentier du Kremlin-Bicêtre
retrouvé noyé à Châlons-sur-Marne
Châlons-sur-Marne, 16 août (dép. P. P.ï
Le 7 aoùt on découvrait, à Chàlons-
sur-Marne, dans le canal, le corps d'un
noyé. A quelque distance se trouvaient
des fragments d'une quittance de
loyer établie au nom de M. Chrétien
Steinger, demeurant au Kremlin-Bicê-
tre (Seine), dont on avait précisément
signalé la disparition depuis quelque
temps. Tout porte à croire que l'on se
trouve en présence du corps de
M. Steinger. qui, âgé de soixante-quinze
ans. était retraité de la S. T. C. R. P.
Son âge correspond à celui du noyé.
Un bon estomac
Un bon estomac est le sou-
tien de la santé. Tant qu'il
fonctionne à souhait l'orga-
nisme demeure résistant et
triomphe de toutes les atta-
ques des maladies. Conservez
donc un bon estomac. Ne le
laissez pas s'encrasser ni
s'infecter. Ayez souvent re-
cours à la Magnésie San
Pellegrino qui nettoie et
désinfecte le tube digestif
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Sa saveur agréable plaît au
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enfants la prennent avec plai-
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4'2. Feuilleton du Petit Parisien,
SANS NOIH
6BANB ROMAN INBDIT
par
MARCEL FRAGEB
XLl
Escamotage
Il était nuit encore quand üs par-
vinrent à l'hôpital. Il na leur fut pas
possible d'entrer. Formel, le règlement
s'opposait à toute visite avant huit
heures.
Ha durent attendre. Les hôtels de
cette petite ville étaient fermés. L'hu-
midité les pénétrait les nuits méridio-
nales, en novembre, deviennent fraîches.
et c'était une torpédo qui les avait ame
nés. Bien qu'ennuyé et ne comprenant
pas, le mécanicien Albert avait consenti
a rester.
Il y avait heureusement dans l'auto
une couverture. Elle n'était pas grande
et Hubert voulut la laisser entièrement
à Christiane mais elle exigea le par-
tage. Ils se rapprochèrent sur la ban-
quette, se resserrèrent l'un contre
l'autre, silencieusement.
Ils pensaient aux événements de la
nuit, mais n'osaient pas en parler. Us
devinaient en eux trop d'inquiétude mu-
tuelle et pas assez de confiance pour la
combattre par des mots.
Copyright ~by~MârcëTl''r»gS~iâ3TrTfïdiïc.
tiun et reproductloa interdites en tous pays.
Une lune tardive émergea; son disque
métallique tlt glisser des reflets, des re-
liefs qui accrochèrent leur songerie.
Faltier ne cessait de s'accuser, de dé-
plorer sa maladresse, ses impulsions,
ses naïvetés. Pourtant, dans les affaires
qu'il surveillait, il était réfléchi, pon-
déré, prévoyant Mais là, daas les dé·
mêlés de cette scandaleuse machina-
tion, il avait apporté trop de sentiment
D'où son erreur, ses erreurs.
Terrassée par cette succession de cha-
grins, d'espérances, de surprises, de
craintes, d'incompréhensions, engourdie
par le silence, la sensation nocturne de
fraicheur sur son visage brûlant, la
tiédeur du contact de Feltier contre le-
quel. Insensiblement. elle s'appuyait de
plus en plus. Chtistiane fini' par s'en-
dormir.
Hubert n'osait plus bouger de peur
de la réveiller. Il passa seulement son
bras derrière elle pour qu'elle reposât
mieux, l'enlaçant ainsi sans qu'elle en
eut conscience. La tête blonde glissa
bientôt jusqu'à sa Joue et 11 reçut sur
les lèvres le frisson de ses cheveux té-
gers.
Troublé tendrement, Il supporta l'an-
kylose de son Immobilité pour qu'elle
restât ainsi le plus longtemps possible,
et il oublia Aldeen, Cannes, Félicla, Gé-
lin Jusqu'à l'heure où l'aube, soulignant
l'horizon de sa lueur soufrée, les obli-
gea à réagir.
Ils se rendirent au buffet de la gare,
premier étabüssement ouvert, afin de
se réchauffer et de déjeuner.
Enfin, le moment arriva où ils pou-
vaient se présenter à l'hôpital.
Les explications furent brèves. M. de
Valonnes, mis au courant, affirma qu'il
ee sentait en état de supporter non seu-
lement le trajet, n'était-ce pas d'ail-
leurs le jour fixée pour l'emmener à la
clinique de Nice ? mais aussi le dé-
bat, si odieux fût-il, avec les abomi-
nables Imposteurs qu'il fallait faire em-
prisonner.
L'essai des vêtements qu'avait fait
envoyer Faltier, les formalités de sortie
des hospitalisés, l'attente encore de
l'ambulance commandée pour Nice et
dont Hubert avait réclamé par télé-
phone l'envol d'urgence, tout cela, mal.
gré leurs objurgations, les retarda. De
plus, l'état de Gérald ne permettait pas
de rouler vite.
Il était près de onze heures lorsqu'on
franchit la grille de la villa Flora.
Le calme qui régnait les surprit. Une
sorte d'apaisement qui. après le désar-
roi, le désordre, ressemble à l'abandon.
Le personne semblait éclipsé. Après
l'alerte, la fatigue de la nuit blanche,
tout le monde sans doute se reposait.
C'était meilleur signe qu'une efferves-
cence Il ne s'était donc pas produit de
catastrophe pendant leur absence.
Le mécanicien aida l'infirmier de
l'ambulance à porter M. de Valonnes.
En attendant qu'une chambre fût pré-
parée, Faltier l'installa dans son bureau,
en bas. puis monta aussitôt chez lord
Aldeen prendre des nouvelles.
Les meubles; sur tout le passage,
avaient été dérangés. Dans la pièce
d'attente, personne. La chambre méme
était vide
Que s'était-il passé ?
Faitter appela, sonna. Aucun domes-
tique. Les galeries, les couloirs restaient
déserts.
11 »s rendit à la chambre de Mrs Mo-
nique. Toujours le même silence.
Que signalait cette solitude ?
Une femme de chambre parut enfin a
la porte de la lingerie. La gouvernante
était là, absorbée dans la préparation
d'un trousseau qu'il fallait au plus vite
envoyer à la maison où l'on venait de
conduire lord Aldeen.
Quelle maison ? Où cela ? Pour
quoi ?
Une maison de santé près de Toulon.
Le docteur Varmond avait signé un cer-
tificat pour le faire admettre. Il pres-
crivait des soins très assidus, une sur.
veillance constante. une chambre spé-
ciale.
Une chambre spéciale ? Une sur-
veillance ? Qu'est-ce que tout ça veut
dire ? s'inquiéta Faltier.
Hélas' not.re pauvre lord ne se
remettra que miraculeusement de cette
pyramidale crise. s'il surnage. n faut
craindre que toujours habite la fêlure
de son cervelle..
Affairée par ses préparatifs, Monique
répondait ma] aux questions son atU·
tude Impliquait un grief. Elle rendait
responsable du malheur la ridicule co-
médie constituée » par Faltier.
Et lui, dans sa stupeur embrouillait
les explications.
Il en dégagea seulement que Félicia
et Gélin avaient prescrit précipité le
départ et l'avaient suivi.
Quel était leur plan ? S'enfuir ? Ou
plutôt accompagner le vieillard, pour
l'accaparer, le soustraire à la protec-
tion. à la surveillance de Faltier ?
A la pensée de celui-ci surgit leur
Intimité avec Varmond. Ces diners, ces
parties, ce chèque de cent mille francs
exigé. n comprenait subitement pour-
quoi- Tenir le docteur à leur dévotion!
Et ce certificat d'admission qu'il avait
signé ? Parbleu pour un asila d'aU.
nés Puisqu'il ne mourait pas assez vite,
on le supprimait légalement. Les deux
misérables espéraient ainsi se substituer
à lui et faire échec aux accusations de
Faltier, à la menace de Christiane, dont
la présence renversait leurs projets.
Et personne ne s'était opposé à cette
infamie ? Mais qui en avait le droit ?
Des domestique pouvaient-ils s'opposer
aux ordres d'un médecin. confirmés par
un fils, une bru ? Monique même, quelle
autorité avait-elle pour intervenir contre
eux ? Dans sa candeur, elle n'avait pas
entrevu, cru possible un tel piège.
Mais Uérald heureusement se trou-
vait là. Et les autres ne le savaient paa
On allait porter plainte au tribunal,
faire opposition, demander l'arrestation
du faussaire, du criminel..
Avant tout, il importait de savoir où
avait été conduit lord Aldeen. Laissant
Christiane auprès de son père, Hubert
se fit mener en hâte à Toulon. à la mai-
son Indiquée.
Il eut grand'peine à la trouver. Et
là, on ne savait rien ou presque rien.
On avait amené un malade, un fou. le
matin mais Il se démenait trop on
avait dû lui mettre la camisole de force.
Comme on ne soignait dans cette mai-
son que les maladies nerveuses sans
danger, on ne pouvait l'y garder. Il
n'avait séjourné que le temps d'obtenir
une automobile spéciale, et ses enfants
l'avalent emmené.
Où cela ? Où ?. ?
On n'en savait rien. Il fallait deman-
der au docteur assistant. Hubert se tlt
conduire chez Varmond. En route il
croisa Harry, le valet de chambre de
sir George, qui rapportait les effets de
toilette, le linge qu'on n'avait pas eu le
temps d'emporter le matin.
Hubert lui fit faire deml-tour pour
l'accompagner. Il apprit de lui qu'une
violente altercation avait eu lieu, dans
la nuit, entre mylord et son Ois. que
le premier voulait frapper, chasser de
chez luL On avait dtt le maîtriser, l'at-
tacher. Le docteur avait alors conseillé
M. Gérald,
Mais ce n'est pas M. Gérald
C'est un faussaire, un assassin cria
Hubert. Le vrai fils de lord Aldeen vient
d'arriver à la villa tout à l'heure *eu-
lement
Le valet, stupéfait des révélations ai
rapides, si imprévues que lui fit Faltier,
ne savait plus que croire.
A Nice, le docteur Varmond ne se
trouva pas chez lui. Sa domestique ré-
pondit que appelé la nuit auprès d'un
client il avait envoyé prendre sa
trousse mais n'était pas encore rentré.
Il venait d'ailleurs de téléphoner qu'on
ne l'attendît point, car Il resterait ab-
sent deux ou trois jours.
C'est bien ce que je craignais 1,-
hurla Hubert Ils veulent le faire. dis-
paraître
XLII
Où le vrai n'est pas admis
à être vraisemblable
Faltlei avait accompagné Mlle de
Valonnes et M' Camplni, représentant
son père. dans le cabinet du juge d'ias-
truction.
En apprenant la décision de ce der-
nier, tous trois contemplèrent leur stu-
péfaction réciproque.
L'avocat protesta
Comment monsieur le juge, vous
allez prononcer un non-lieu ?
Il n'y a pas lieu de pouriulvre. Il
n'y a eu ni séquestration ni enlève-
ment.
Pourtant.
Ne m'interrompez pas. Mon en-
quête a prouvé que votre plainte c'était
nullement justifiée. Ce M. Aldeen a été
conduit très normalement dans un aslle
d'aliénés parce que son état le nécessi-
tait cela sur l'avis d'un médecin dont
le certificat est absolument en règle et,
enfin, avec l'assentiment de la famille,
de ses propres enfants, qui l'ont d'ail-
leurs accompagné.
Mais ce ne sont pas ses enfants 1
La dame de Valonnes doit être divorcée.
Doit ou est ? U faut être précis,
maître.
Voulez-vous imposer, monsieur le
juge, que, pendant la guerte, les soldats
qui se battaient devaient savoir d'une
façon précise ce qui se passait dans les
tribunaux, alors qu'ils étaient, eux. dans
les tranchées. les hôpitaux ou les pri-
sons ennemies ?
Depuis vous avez eu le temps de
régulariser la eituation
Mon client arrive de captivité. Il
est à peine convalescent.
Revenons à la question maître, Je
vous en supplie. Divorcée ou non. Mme
de Valonnes habite en tout cas avec son
mari.
Mais puisque ce n'est pas son mari!
C'est son complice, un sieur Gélln de
son véritable nom, qui a usurpé une
Identité qui n'est pas la sienne. Ce qui
fait l'objet de notre seconde plainte.
Je vous arrêter, maître Campini.
Votre client ne peut-il pas se présenter
lui-même ? Pourquoi n'est-il pas venu 1
Je vous rappelle, monsieur le juge,
qu'il est invalide, qu'il ne peut se lever.
Les Incidents récents et l'attentat dont
il avait été précédemment victime ont
aggravé son état.
LE PETIT PARISIEN
lî-8-31 ̃
LE GRAND PRIX
DE CYCLO-TOURISME
PÀRISJHEPPE
organisé par !'U. V. F.
avec le concours du « Petit Parisien
Dieppe, 16 août (dép. Petit Parisien.)
Le Grand Prix d'été de cyclotourisme,
organisé par l'Union Vélocipédique de
France, avec le concours du Petit
Parisien, sur l'itinéraire Paris à Dieppe,
a. pour la quatrième année, connu le
plus beau succès. Deux cent quatre
participants furent contrôlés à Dieppe
par le comité local, trouvant dans les
dirigeants du Véloce Club Dieppois le
concours le plus dévoué.
Dans la grande salle des conférences
eut lieu le tirage au sort des prix
car on sait qu'il n'est pas établi de
classement pour cette épreuve de tou-
risme, présidé par M. Richard, con-
seiller général, président d'honneur du
V. C. Dieppois, assisté des dirigeants
de ce club M. Lacoste, président
Bourgeais, sous-délégué Legrand, vice-
président Lemoine, secrétaire, sous-
délégué Cheville, du comité local d'or-
ganisation Ropiquet, trésorier, vice-
consul Poulain, secrétaire adjoint.
M. Daniel Gousseau, directeur du
journal officiel de fU. V. F., exprima
publiquement des remerciements au
Petit Parisien pour les superbes prix
offerts.
Le premier prix du classement géné-
ral, la motocyclette Gnome et Rhône.
éclairage électrique, offerte par la Petit
Parisien, fut gagné par Mme Henriette
Drouvois, 37, avenue d'Italie, Paris-
XIII', qui fait depuis deux ans du cyclo-
tourisme.
Vingt-trois dames participèrent au
tirage des prix spéciaux. le premier
prix, la bicyclette offerte par le Petit
Parisien, fut gagné par Mme Marcelle
Cottard, 36, rue Pastourelle, à Paris.
Les fervents du cyclo-tourlsme parti-
ciperont avec empressement aux excur-
sions organisées par le comité local
au phare d'Ailly, au manoir d'Ango,
aux châteaux d'Arques-la-Bataille et de
Miromesnil. Cette journée fut un beau
succès pour le cyclo-tourisme.
Speicher remporte
le « Critérium des Aiglons »
La seconde et dernière étape du 12'
Critérium des Aiglona, dont l'organisa-
tion était assurée par le Journal et
l'Echo des sports, a été disputée hier
sur le parcours de Bourges au Blanc
(272 kilomètres). Le Belge R. Gyssels en
fut le vainqueur sur la piste du vélo-
drome et battit au sprint Bonduel et
Moreels.
Au classement général, l'indépendant
Speicher, gagnant de la première étape
est classe premier devant le Troyen
Jean Bidot.
Résultats
1. R. Ghysseis, en 9 h. 2' 58" 2. Bon-
duel 3. Moreels 4. Aumerle, 9 h. 5'
6. Jean Bidot 6. Speicher 7. Godinat
8. Audenaert 9. Neuhard 10. Lapébie
11, Robache 12. Louviot 13. Vervaecke
14. Mithouard 15. Fichot 16. Butafoccht
17. Jolivet Molinard 19. Roux 20.
Santenao 21. Candelier 22. Boiteux 23.
Speicher
Thlétard 24, Rochefort 25. Labrun, etc.
Classement général. 1. Speicher 2.
Jean Bidot 3. R Gyssels 4. Godinat
5. Neuliard 6. Lapébie, etc.
A LA PISTE MUNICIPALE
La réunion organisée par Clignan-
court-Sportif à la piste municipale de
Vincennes s'est déroulée devant plu-
sieurs milliers de spectateurs.
Résultats
Prix Lutetia (vitesse, 1.000 m.).
Finale 1. Berson; 2. Chennevière; 3. Lu-
cien Weiss.
Omnium. par Aguipes. 1. Court-Des-
champs 2. Moret-Bonnin; 3. Gillberti-
Welss.
Individuelle (5 km., réservée aux ancê-
tres). 1. Rousselle; 2. Merle; 3. Hallo-
tel: 4. Delion.
Championnat de Clignancourt-Sporlif
(vitesse, 1.000 m.). 1. Brunet; 2. Casetti.
Individuelle interclubs (10 km.). 1.
Guayraud; 2. Kremer: 3. Aubry: 4. Sau-
veilan.
Course à l'américaine (40 km.). 1.
Piednoir-Vaus; 2. Roael-Agostlni 3. Des-
champs-Court 4. Moret-Diot.
FEIOTE-BAIXE. Le match Paris-
BruxellpH. Sur l'esplanade des Invalides
a été disputé hier, avec la concours du
Petit Parisien, le championnat international
de pelote-balle entre les équipes de Paris
et de Bruxelles Dans le premier match
Bruxelles-Uccle battit Paris, 8 jeux à 6
et dans le second l'équipe de Paris dut
s'incliner en face de Bruxelles-Riga par
8 jeux A3. 3.
Les championnats d'Europe à l'aviron
se sont terminés hier p ar les finales
ramées dans le bassiu de Suresnes
Sur sept épreuves, trois ont été gagnées par la Suisse,
deux par la France, une par l'Italie et une par la Hollande
I Le huit français, champion d'Europe. De gauche à droite I.eculrot, DevUllé, Cottez,
Luraud, Guilbert, Pernin, Tarcher et Bonzano
Les finales des championnats d'Eu-
rope à l'aviron, organisées par le
C. R. I. P. et le Journal et présidées
par M. Morinaud, sous-secrétaire d'Etat
à l'Education physique, ont remporté
hier un magnifique succès populaire.
Les finales comportaient sept épreu-
Blondian, le barreur de l'équipe de France
ves. La France fut représentée dans six
et gagna deux courses. Le « deux
barré p fut une nette victoire pour
l'équipe Brusa-Giriat, du Cercle Nauti-
que de Lyon, et le huit », la plus im-
portante épreuve de la journée, permit
à l'équipe mixte de la Société Nautique
de la Marne et du Cercle Nautique de
Paris, de remporter une brillante vic-
toire en battant l'équipe italienne,
grande favorite de cette course.
La Suisse gagna la Coupe Glandaz
remportant trois victoires le « skiff »
avec Candeveau, le « double scull s et
le « quatre sans barreur
L'Italie enleva le quatre barré
et la Hollande le « pair oar ».
Les Italiens se montrèrent en déclin
sur les derniers championnats d'Eu-
rope à. Liège par contre, les Suisses et
les Français firent preuve de nets pro-
grès. Résultats
Quatre barré 1. Halle, 6' 26" 2. Dane-
mark 3. Suisae 4. Hongrie.
La Hongrie prend la tête dès le début,
mais l'Italie passe aux cinq cents mètres
et mène jusqu'à l'arrivée. Le Danemark et
la Suisse réussissent également à remon-
ter. la Hongrie se classant quatrième.
Pair oar 1. Hollande, 7' 1" S/5 2. Ita-
lie 3. France.
Le Danemark déclare forfait. Aux cinq
cents mètres, l'Italls prend le commande-
ment. suivie de la Hollande et de la France
à une longueur.
Aux 1.000 mètres. t'Italle et la Hollande
sont bord à bord. La Hollande passe aux
1.200 mètres et gagne avec une longueur
et demie.
Skiff 1. Candeveau (Suisse), T 6"
2. Mariant (Italie) 3. Saurin (France)
4. Henricksen (Danemark).
Saurin prend la tête et mène aux cinq
cents mètres avec une longueur et demie
d'avance sur Candeveau Henrlcksen est
troisième devant Mariant Candeveau et
Mariant passent Saurin au 1.500 mètres. Le
Suisse gagne d'un nez de bateau.
Deu» barré L France (Brusa-Glrlat),
7' 26" 3/5 2. Italie 3. Suisse 1. Belgi-
que.
La France prend la tête dès le début,
suivie de l'Italie. Aux 1.000 mètres, la
France mène avec une demi-longueur
d'avance devant l'Italte, la Suisse et la
Belgique, dans l'ordre. La France aug-
mente son avance et gagne nettement.
Quatre sans barreur 1. Suisse. 6' 2i"
2. Pologne 8. Hollande 4. France.
La France prend la tête au début, suivie
par la Suisse, la Hollande et la Pologne,
dans l'ordre. La lutte est serrée. La Suisse
et la Pologne passent en tête aux 1.000 mè-
tres.
La Suisse mène aux 1.200 mètres, devant
la France qui fléchit. La Suisse est nette-
ment en tête aux 1.600 mètres, devant la
Hollande et la Pologne.
La Suisse dérivant sa ligne gêne quelque
peu la Pologne à l'arrivée
Double seuil 1. Suisse, 6' 30" 2. Hon-
gris 3. Italie 4. France.
La France prend le commandement dès
le départ. Aux 1.000 mètres, la Suisse passe
en tête. Aux 1.200 mètres, la Suisse a deux
longueurs d'avance. Dans les derniers 500
mètres la Hongrie passe l'Italie, prenant
la seconde place.
Huit de pointe. 1. France. 5' 59" 2/5;
2. Italie; 3. Hongrie; 4. Danemark.
Le départ de la course la plus Importante
de la journée fut donné sous la pluie.
Aux 600 mètres, l'Italie est en tête et les
trois équipes sont à une demi-longueur,
bord à bord. Aux 1000 mètres, l'Italie mène
toujours; la lutte est serrée. La Hongrie
et la France remontent.
La bataille devient acharnée dans la der-
nière partie de la course. Les quatre équi-
pes sont presque ensemble et luttent bord
à bord.
Aux 1.500 mètres, la France passe en tête
et, après une lutte émouvante, réussit à
battre l'Italie d'un quart de longueur.
Autre» épreuves
Courses inle'r-cl'ubs (1.000 mètres). huit
clames 1. Ruche Sportive, 3' 58" 2/S 2.
Femina Sport 3. Academia.
Huit débutants L R. C. de Parts, 2'
26" 3/5 2. C. 0. Billancourt 3. S. N. La-
gny 4. S. N. Marne 5. A. S. Bourse.
Huit toutes catégories L C. 0. Billan-
court (1). 2' 13" 3/5 2. C. N. Paris; 3
C 0. B. (2) 4. R. C. Paris 5. S. N,
Marne 6. S. Lagny 7. Encouragement,
Le soir, un banquet, servi à l'Exposition
coloniale, réunit officiels et rameurs pour
la distribution des prix.
Une épreuve de marche à Rennes
Sur un parcours de 54 km. 800 avec
départ et arrivée à Rennes a été dis-
putée, hier, une épreuve de marche
dont l'organisation avait été assurée
par TU. F. M. sous le patronage de
l'Ouest-Journal et avec le concours du
Petit Parisien. Soixante-douze concur-
rents prirent le départ de cette épreuve
éliminatoire du championnat des
champions qui sera disputé les 28 et
29 août sur le parcours Rennes-Lorient
Voici quels sont les concurrents bre-
tons qui ont été qualifiés hier
Godard (homonyme du vainqueur de
Paris-Strasbourg), du Club des Mar-
cheurs de Laval; Lemoigne, du Pont-
de-Buis Lassus, d'Avranches, et Loi-
selleux de Rennes.
Un rallye-ballon à Antony
Le comité des fêtes du Pont-d'Antony
organise, pour dimanche prochain, 23
août, avec le concours du Petit Pari-
sien et du Moto-Club d'Antony, un
grand rallye-ballon, doté de nombreux
prix.
Le départ du ballon sera donné à
15 heures, aux Morcellements des
Fleurs rassemblement à H heures.
76, avenue d'Orléans. Parcours maxi-
mum 40 kilomètres.
Engagements voitures 20 francs
motos 10 francs. Réduction de 50 0/0
aux membres de clubs.
Pour renseignements et engagements
s'adresser chez M. Richard, 31, avenue
d'Orléans, Antony.
LA FETE AERIENNE DE BRIOUDE
Brioude, 16 août (dép. Petit Parisien.)
La grande fête aérienne de Brioude,
donnée aujourd'hui à la mémoire des
aviateurs Eugène Gilbert et Jacques de
Lesseps, tombés dans l'accomplisse?
ment de leur devoir de pilotes, a rem-
porté un splendide succès.
Une quinzaine d'avions venant, dès
l'aube, de Paris, Vichy, Montluçon,
Nîmes. Clermont-Ferrand, survolaient
le ciel brivadois, allant se poser sur
l'aérodrome Eugène-Gilbert M. Lau-
rent Eynac, ancien ministre de l'Air,
président de cette manifestation, venant
de Paris, arriva à 8 heures. Il fut reçu
à la gare par les membres de l'Aéra-
Club de Brioude, dont le capitaine
aviateur Louis Plagne, officier de la
Légion d'honneur, est le président fon-
dateur, à 11 heures.
Jean Assollant, héros de la traversée
de l'Atlantique, est l'objet d'une ovation
indescriptible. Les aviateurs Dupoux,
Leduc, Léglise entre autres, sont chau-
dement acclamés. Gilbert Sardier, pré-
sident de l'Aéro-Club d'Auvergne, ré-
cemment promu commandeur de la
Légion d'honneur, est vigoureusement
applaudi.
LAWX-TEJiNIS. Le tournoi d'Hos-
«egor. Les finales des doubles du tournoi
organisé à Hossegor ont donné les résul-
tats suivants
Double messieurs Roche-Laurent bat-
tent comte de Salm-Blanehy, 6-2.
Double mixte Mme Speranza-Hilliard bat-
tent Mme Satterwhaite-Borotra, 0-6. 6-2,
6-2. Double dames Mmes Satterwhaite-
Speranza battent Mlles Cerf-Chavary, 7-5.
4-6, 6-1.
LE MATCH INTERNATIONAL
DE NATATION
FUCEJPQUE
Nos représentants sont vain-
queurs par 44 points à 19
Le 17' match de natation France-Bel-
gique s'est déroulé devant une nom-
breuse assistance.
L'équipe belge se présenta avec de
nombreux remplaçants. Cependant, la
réunion obtint un très gros succès.
Cartonnet battit le record de France
du 200 mètres à la brasse, effectuant
le temps de 2' 1/5 (record précé-
dent Talion. 2' 54" 3/5).
MATCH Francb-Beloiqui!. 100 mitres
nage tibre L Vandeplancke (F.). l' 5" 4/5;
2. Lesur iF.), l' 6" 1/5 3. Aerts (B.)
1. Van Gudtsoueoven (B.)
200 mètres à la brasse. 1. Cartonnet (F.),
2' 54" 1/5 (record), les 100 mètres en
1' 21" 3/5 2. Schœbel (F.) 3. de Combe
(B.) 4. Veryken (B.).
100 mètres nage sur le dos 1. Nouai (F.),
l' 17" 4/5 Page (F,) 3. GulUini (B.)
4. Gérard Blitz (B.).
800 mètres relais (4X200) 1. France (Bo-
rocco, Vallerey, Roig et Vandeplancke),
10' 2/5; 2. Belgique (Aerts, Doone, Gulllini
et Van Godtseneoven). 10' 51" 1/5.
Résultats des autres épreuves
200 mètres handicap (mesaieura). 1. Au-
dry (S. C. P.). 2' 50" 2/5; 2. Prallet (S. C.
U. F.) schratch, 2' 44" 3. Bouvier (C. A.
N. P.) 4. Dorance (S. C. U. F.).
200 mètres brasse handicap (dames)
L Colas (C. A. N. P.), hand. 16", 3' M":
2. Jeanne. 3'
Au cours de la réunion. Mlle Yvonne Go-
dard effectua une exhibition sur 400 mè-
tres, couvrant la distance en 5' 53 1/5.
Water-polo France bat Belgique par
4 buts (Cuvelier, 2 Padou, 1 Vande-
L'équipe de France de relais. De ganche
à droite Roig, Vandeplsncke, Vallerey
et Borrocco
plancke, 1) à 3 (Van Gehm, Mllardi et
Blitz). A la mi-temps, J'équipe belge menait
par 2 buts à 1.
Finalement, la France bat la Belgique
par pointa à 19.
LA TRAVERSEE DE NANCY
A LA NAGE
Nancy, 16 août (dép. Petit Parisien.)
La traversée de Nancy à la nage,
organisée par le Cercle des Nageurs de
Nancy, s'est disputée cet après-midi.
Dames 1. Mlle Humblot (C N. Nancy);
2. Mlle North (S. N. Strasbourg) 3. MUe
Peiffer (C. A. Messin)
Messieurs 1 Busch (U. S. Mulhouse)
2. Barbier '(C. "N. de' Nancy) î.'L6uby
'es. N.-aiu!house) • ̃
Autos et voitures
sur le circuit du Comminges
Le Grand Prix des motos
Le Grand Prix motocycliste du Com-
minges, disputé hier par quarante et
un concurrents, a donné lieu au clas-
sement suivaat
Catégorie 175 cmc (263 kms) 1. Bergallo
(sur Terrot, pneua Duntop), en 2 h. 59' 8"
1/5 (moyenne horaire 88 kma 2. Torrès, e
3 h. l' 6" 3. Jean Dubois, en 3 h. 26'
24" 2/5.
Catégorie 250 eme (289 kms 800) 1. To-
chefort (sur Dollar, pneus Duntop), en 3 h.
29' 48" 3/5 (moyenne horaire 82 kms 781);
2. Dedieu, en 3 h. 34' 5" 3/5: 3. Terrancle,
en 3 h. 40' 58" 2/5.
Motos 350 cmc. (315 km. 600) 1. Pisca-
glia (Vélocette. pneus Dunlop), en 2 h.
13" 1/5 (moyenne horaire 108 km. 690)
2. Naudon, en 3 h. 2' 28" 3. Rouquairol,
en 3 h. 33' 18".
Motos 500 cmc. (341 km. 900) 1. Bou-
tlllier. en 3 h. 12' 5" 2/5 (moyenne horaire
110 km. 793) 2. Langlois. en 3 h. 16' 38"
1/5 3. Bœtsch. en 3 h. 26' 53".
Le Grand Prix des voitures
L'épreuve réservée aux voitures a
permis à Etancelin de remporter une
nouvelle victoire. Dans la catégorie au-
dessus de 1.500 cmc., sur Alfa-Roméo,
pneus Dunlop, il a couvert les 344 km.
500 du parcours imposé en 2 h. 48' 55"
4/5, soit à une moyenne horaire de
142 kilomètres. Cçajkowsky s'est classé
deuxième et Lehoux troisième.
Dans la catégorie 1.500 cmc., Joly a
pris la première place, à la moyenne
horaire de 123 km. 416.
A PRES DE 150 KM. A L'HEURE
Le vainqueur du circuit de Com-
minges, Etancelin, a couvert le par-
cours imposé à plus de 150 kilomètres à
l'heure. Quel pneu montait-il ? Du Dun-
lop, évidemment. C'est le seul qui soit
capable de résister aux vitesses les plus
formidables, comme aussi de faire
l'usage le plus prolongé. Notons que
c'est encore du Dunlop qui équipait
Bergallo, Tochefort et Piscaglia, les
vainqueurs respectifs des catégories
175, 250 et 350 ce. motos sur ce même
circuit de Comminges.
LES BOUILLONNEMENTS
DE LA JEUNE CHINE
Cependant, dans les salles, à tra-
vers les avenues, l'allure malaisée,
minable, perdue des quelques étudiants
que je rencontrai me frappa. Pauvre-
ment nippés de pantalons trop courts,
en manches de chemise, leurs mèches
débordant sous la casquette, ils se
dépêchaient de filer, le cartable sous
le bras, pour rejoindre dans les allées
lointaines d'idylliques compagnes
échappées d'un voisin collège de filles.
C'était, si vous voulez, les Buttes-
Chaumont à Oxford, Vincennes à
Harvard.
Et au delà des grilles la grande
misère de la ville chinoise commen-
çait. C'était de là qu'ils venaient, ces
étudiants, là qu'ils rentreraient. Mon
enthousiasme baissait. Mon guide me
parla alors d'un projet d'extension ou
de reconstruction plus fastueux encore
auquel le gouvernement de Pékin
s'était opposé.
Trop de luxe, me dit ce favorisé
avec une visible gêne. On n'en veut
plus.
On ne donne pas de caviar à un
affamé, un habit à queue à un homme
nu. Tout au moins, à d'aussi somp-
tueuses aumônes, il ne faut pas atten-
dre de merci.
Dépaysés dans ce luxe scolaire, heur-
tés par les disciplines étrangères, tra-
vaillés du dehors par les partis, en-
couragés en sourdine par les diri-
geants, les bénéficiaires de ces prodi-
galités, les étudiants, se sont retour-
nés contre les donateurs trop magni-
fiques. Ils leur ont fait des grèves d'ou-
vriers. De 1925 à 1928, dans le temps
où les missionnaires protestants dé-
eertaient leurs écoles et leurs chapel-
les et, fuyant la tourmente, se réfu-
giaient à Changhal, les trois quarts de
ces grands établissements ont dû fer-
mer. En 1928, après la Conférence
d'Education nationale, ils ont dû, pour
rouvrir, se faire c enregistrer ». Une
majorité de directeurs chinois dans
les conseils, des présidents et des
doyens chinois élus, le contrôle étran-
ger à peu près éliminé, des program-
mes imposés comprenant, comme de
juste, l'enseignement des Trois Prin-
cipes telles sont les conditions aux-
quelles ils ont dû se soumettre pour
subsister.
c Enregistrer en bon chinois si-
gnifie récupérer
Les oeuvres françaises
Les œuvres françaises, hâtons-nous
de le dire, n'ont pas péché par les
mêmes excès que les oeuvres améri-
caines. Non pas qu'elles n'aient, elles
aussi, absorbé leur part de l'indemnité
Boxers. Mais les répartiteurs et les
destinataires des crédits leur ont mé-
nagé un emploi si judicieux que notre
influence ne court aucun risque de pas-
ser pour envaliissante. Notre façade
est modeste pas autant, toutefois,
que l'intérieur modique abrité jusqu'à
présent par cette façade. De cette mo-
destie, nos amitiés chinoises ont sans
doute bénéficié.
L'Université franco-chinoise à Pé-
kin, dont les destinées sont aux mains
de l'honorable M. Li Yu Yin, « le no-
ble instrument ». comme l'appellent
les diplomates, de l'amitié franco-
chinoise », combine avec ingéniosité le
goût de la face, la discrétion et le dé-
sir de ne point prodiguer prématuré-
ment les dangereux bienfaits de la
science et de la culture. Cette univer-
sité, qui loge dans une gentille maison
pékinoise en un quartier retiré, mais
fort boueux, ne comprend pas moins de
quatre instituts institut Voltaire, ins-
titut Curie, institut Lamarck. et en-
fin, pour complaire aux prédilections
philosophiques de M. Li Yu Yin qui a
passé par Lyon et qui est resté adepte
de Proudhon, institut Auguste-Comte.
A vrai dire, ces quatre instituts aux
noms imposants correspondent aux
classes de littérature, mathématiques,
sciences naturelles et philosophie d'un
petit collège de province.
Institut Lamarck, me dit M. Li
Shou Hoa, directeur par intérim de
l'établissement, en m'ouvrant la porte
d'un local que je pris sur le moment,
à cause du zinc et des robinets, sans
doute, pour les lavabos.
Et plus loin, au bout du joli jardi-
net qui sert de cours de récréation à
cette université miniature
Notre bibliothèque.
Pourquoi ce cabinet de lecture, où
deux étudiants compulsaient sans en-
train des journaux amusants, me pa-
rut-il devoir recéler d'importants en-
seignements ?
Quels sont les auteurs préférés
de ces jeunes gens ? demandais-je à
M. Li Shou Hoa. Parmi les auteurs
français, bien entendu.
Sans doute Rousseau, Montes-
quieu. Maupassant. et Dekobra.
M. Li Shou Hoa ne se compromet-
tait pas. A la question classique sur
les auteurs préférés, c'est, par tout
l'Extrême-Orient, la réponse mono-
type Rousseau, Maupassant, Deko-
bra. De Saïgon à Pékin, de Changhal
à Yokohama.
Puis-je voir le catalogue et le
registre des prêts, insistai-je, dans
l'espoir de trouver dans ces documents
frais un supplément d'information.
Registres et catalogues étant In-
trouvables, je me résignai à parcourir
les quelques dizaines de rayons où
s'alignait, non sans ordre, une litté-
rature un peu mêlée qui allait de Paul
Féval aux ouvrages de Flammarion.
Je compris alors l'inutilité d'un cata-
logue.
Sur une cinquantaine de volumes
que je dégageai tour à tour d'un léger
enduit de poussière, aucun mais
sans doute n'ai-je pas eu de chance
aucun ne se trouvait coupé.
Je dois ajouter que je fus rassuré
sur la propagation de la pensée fran-
çaise en apprenant que, chaque se-
maine, un cours était fait à l'institut
Voltaire, non pas sur la grammaire
française, comme vous l'eussiez pu
croire, mais sur les romantiques
secondaires français a. Homme de
haute culture, c'est un sinologue des
plus distingués qui en est chargé.
Quelques jours après cette visite,
je me trouvais, à un dîner donné en
cette université franco-chinoise, aux
côtés d'un jeune Pékinois, récemment
revenu de France, et titulaire depuis
peu, il. l'institut Voltaire, d'une chaire
de théâtre français Ce charmant
garçon m'avoua qu'il avait d'autres
cordes à son arc et m'invita à visiter
son magasin d'antiquités. Mes ques-
tions sur son cours l'embarrassaient
un peu.
Enfin, lui demandai-je, de. qui. de
quoi leur parlez-vous, à ces enfants ?
De Victor Hugo ? de Corneille ? de
Racine ?
Le jeune professeur de théâtre fran-
çais laissa flotter quelques instants ses
souvenirs.
Non, me dit-il enfin. Je leur
parle d'Edmond Rostand.
Il serait bien hors de propos de
tirer de si petits faits une conclusion
pessimiste. Trop d'intérêts sont liés
au succès des oeuvres franco-chinoises,
trop de zèles y sont engagés pour
qu'elles ne prennent point un jour un
essor digne d'elles. Nul n'en a plus
souci que notre actuel ministre en
Chine, M. Wilden, qui, dès son arrivée,
l'an dernier, a pris à cœur la tache du
rapprochement intellectuel franco-chi-
nois. Le service des œuvres françaises
à l'étranger s'est ému. Un plan est sur
pied envoi d'agrégés, fondation éven-
tuelle d'une Maison de France à
Pékin.
Mais de Paris à Pékin, il y a un
long, très long chemin. La tâche du
rapprochement est ardue. Et les
moindres dififcultés ne sont pas celles
qu'au passage nous avons touchées du
doigt. M. C.
EN ROUTE POUR LE BAGNE
La Rochelle, 16 août (dép. Petit Paris.)
En prévision du départ du bagne
flottant le La~Martinière, pour la
Guyane, départ fixé, comme nous
l'avons annoncé, au 9 septembre, les
embarquements de forçats provenant
des maisons centrales à destination du
pénitencier, de Saint-Martln-de-Ré vont,
pendant quelques jours, se succéder
dans le port de la Rochelle.
Le premier convoi, formé de prison-
niers de la prison centrale de Fonte-
vrault, a été embarqué ce matin, à
7 h. 30, sur le vapeur Coligny. Parmi
les futurs bagnards figuraient le Polo-
nais Plociennik Bejecik qui, habitant
Aubervilliers, avait tué un de ses
compatriotes un père indigne, Gaston
Paris, condamné aux travaux forcés à
perpétuité par la cour d assises de
Seine-et-Oise; René Thévenot, qui, dans
la Côte-d'Or, commit plusieurs cam-
briolages, dont un au préjudice de
Mo Bourgeon, conseiller à la cour de
cassation; Adrien Bertrand, qui. dans
l'Ardèche, tua sa femme; le bandit
corse Jean Giuseppl; l'Espagnol Daniel
Lhorente, qui, à Trouville, tua son
ancienne amie; les matelots Auguste
Moulb et Maurice Bidallier, condamnés
par le conseil de guerre du croiseur
Waldeck-Rousseau pour avoir, en In-
dochine, tué un Annamite et blessé un
agent de police; l'ancien gendarme
René Deher, de la brigade de Cousse-
grey (Aube), qui avait assassiné sa
femme à coups de revolver; Joseph
Frappesauce, qui, dans le Morbihan,
étouffa un vieillard; Kléber Bigot, qui,
près de Chambord, tua un vieux fac-
teur pour le dévaliser; René Bouillon,
qui. dans la Sarthe, assassina un jeune
domestique agricole; Georges Bonal,
fils d'un restaurateur de Paris, qui, il
y a plus de deux ans, a été condamné
par la cour d'assises du Dahomey pour
abus de confiance et incendie.
LE DESESPOIR D'UN MEDECIN
DE CHATELLERAULT
Châtellerault, 16 août (dép. Petit Par.)
Le docteur Lesguillon, âgé de
soixante-dix ans, s'est suicidé à son
domicile, 62, rue Alfred-Héroul, à Châ-
tellerault, où il vivait seul, en se pen-
dant à l'espagnolette de la fenêtre de
son salon. Le défunt, qui était neuras-
thénique, avait été médecin en chef de
l'hôpital de Châtellerault.
COMMENT J'AI GAGNÉ
LE TOURNE FRANCE
Un passionnant récit d'Antonin Magne
Voulez-vous suivre pas à pas, dans
ses préparatifs et dans son parcours
de l'étape capitale du Tour de France.
Pau-Luchon, le routier qui va être
le vainqueur de cette étape et du Tour
de France lui-même ?
Vous lirez, dans le numéro du Miroir
des Sports à paraître demain mardi,
la suite captivante, le moment capital
du récit intitulé Comment j'ai gagné
le Tour de France 1931 et signé Anto-
nin Maxne.
En lignes d'un texte serré, vi-
vant, franc comme l'or. le brave c To-
nin » nous fait vivre intensément sa
course, son va-tout. Voici, entre cin-
quante autres, son passage de la narra-
tion, alors que notre coureur vient de
franchir le sommet du Tourmalet
Un, de», trois, quatro. cinq il y
avait donc cinq coureurs devant moi
Il ne s'agisanit plus que d'essayer de les
rattraper. Pour arriver à cela, il n'V
avaôt qu'une ressource descendre très
vite, Moyen dangereux, certes, mais
plus sûr que tous les autres. Car, sur le
plat, il est bien difficile de reprendre
plusieurs minutes à un homme qui mar-
che.
J'entamai doxic la descente du Tour-
malet avec la volonté d'aller le plus
vite possibte. C'était ma fortune que
je jouais
Jamaia je n'avais dévalé pareillement
le Tourmalet. Aujourd'hut encore, je
n'arrive paa comprendre ce qui s'est
passé en moi. Après les premiers vira·
ges, abordés à une allure moyenne, je
me setttis pris d'une sorte de qriserie
et, lâchant les poianées de mea freins.
je me laissai entraîner vera le qouitrn.
Il y a certainement un Dieu pour les
audacieux. ou les fous, puisque je n'eu*
ni aocidetdt ni même une crevaison
Je dépassai d'abord Peaentt (et d'un
qui, pourtant, descendait très vite; puis,
comme une flèche, je « doublai » Buchi
et Dewaele (et de deux et de trois), puis
presque au baa de la descente, l'éton-
nant Schepers (et de quatre 1). « Si mes
calculs sont bien exacts, me dis-ie. il
ne doit donc plus y avoir devant moi
qu'un aeut coureur Demuysère.
Sans littérature, A. Mas'ne crée, dans
le Miroir, la véritable atmosphère du
Tour de France.
Mystérieux suicide au Havre
Le Havre, 16 août (dép. Petit Parisien.)
Cette nuit, le corps d'un inconnu a été
trouvé boulevard Foch, au Havre, la
tempe trouée d'une balle de revolver re-
trouvé à proximité du cadavre.
Le désespéré a environ trente-cinq
ans, 1 mètre 68, cheveux et moustache
châtains, cicatrice au poignet gauche,
complet de confection couleur violine
Esders, chapeau Initiales R. R^ prove-
nant d'un magasin de l'avenue d'Or-
léans mouchoir Initiale R. chrono-
mètre argent, chatne fine en or.
Un rentier du Kremlin-Bicêtre
retrouvé noyé à Châlons-sur-Marne
Châlons-sur-Marne, 16 août (dép. P. P.ï
Le 7 aoùt on découvrait, à Chàlons-
sur-Marne, dans le canal, le corps d'un
noyé. A quelque distance se trouvaient
des fragments d'une quittance de
loyer établie au nom de M. Chrétien
Steinger, demeurant au Kremlin-Bicê-
tre (Seine), dont on avait précisément
signalé la disparition depuis quelque
temps. Tout porte à croire que l'on se
trouve en présence du corps de
M. Steinger. qui, âgé de soixante-quinze
ans. était retraité de la S. T. C. R. P.
Son âge correspond à celui du noyé.
Un bon estomac
Un bon estomac est le sou-
tien de la santé. Tant qu'il
fonctionne à souhait l'orga-
nisme demeure résistant et
triomphe de toutes les atta-
ques des maladies. Conservez
donc un bon estomac. Ne le
laissez pas s'encrasser ni
s'infecter. Ayez souvent re-
cours à la Magnésie San
Pellegrino qui nettoie et
désinfecte le tube digestif
sans colique ni dérangement.
Sa saveur agréable plaît au
palais le plus délicat et les
enfants la prennent avec plai-
sir. C'est sa commodité d'em-
ploi et son inégalable acti-
vité qui lui ont valu sa répu-
tation mondiale si méritée.
le Bacon, t1" pharmacies
Sportifs, un bon massage à la
MINERALINE
poudre hygiénique parfaite
est propre, rapide, efficace.
En vente dans toutes les pharmacim
4'2. Feuilleton du Petit Parisien,
SANS NOIH
6BANB ROMAN INBDIT
par
MARCEL FRAGEB
XLl
Escamotage
Il était nuit encore quand üs par-
vinrent à l'hôpital. Il na leur fut pas
possible d'entrer. Formel, le règlement
s'opposait à toute visite avant huit
heures.
Ha durent attendre. Les hôtels de
cette petite ville étaient fermés. L'hu-
midité les pénétrait les nuits méridio-
nales, en novembre, deviennent fraîches.
et c'était une torpédo qui les avait ame
nés. Bien qu'ennuyé et ne comprenant
pas, le mécanicien Albert avait consenti
a rester.
Il y avait heureusement dans l'auto
une couverture. Elle n'était pas grande
et Hubert voulut la laisser entièrement
à Christiane mais elle exigea le par-
tage. Ils se rapprochèrent sur la ban-
quette, se resserrèrent l'un contre
l'autre, silencieusement.
Ils pensaient aux événements de la
nuit, mais n'osaient pas en parler. Us
devinaient en eux trop d'inquiétude mu-
tuelle et pas assez de confiance pour la
combattre par des mots.
Copyright ~by~MârcëTl''r»gS~iâ3TrTfïdiïc.
tiun et reproductloa interdites en tous pays.
Une lune tardive émergea; son disque
métallique tlt glisser des reflets, des re-
liefs qui accrochèrent leur songerie.
Faltier ne cessait de s'accuser, de dé-
plorer sa maladresse, ses impulsions,
ses naïvetés. Pourtant, dans les affaires
qu'il surveillait, il était réfléchi, pon-
déré, prévoyant Mais là, daas les dé·
mêlés de cette scandaleuse machina-
tion, il avait apporté trop de sentiment
D'où son erreur, ses erreurs.
Terrassée par cette succession de cha-
grins, d'espérances, de surprises, de
craintes, d'incompréhensions, engourdie
par le silence, la sensation nocturne de
fraicheur sur son visage brûlant, la
tiédeur du contact de Feltier contre le-
quel. Insensiblement. elle s'appuyait de
plus en plus. Chtistiane fini' par s'en-
dormir.
Hubert n'osait plus bouger de peur
de la réveiller. Il passa seulement son
bras derrière elle pour qu'elle reposât
mieux, l'enlaçant ainsi sans qu'elle en
eut conscience. La tête blonde glissa
bientôt jusqu'à sa Joue et 11 reçut sur
les lèvres le frisson de ses cheveux té-
gers.
Troublé tendrement, Il supporta l'an-
kylose de son Immobilité pour qu'elle
restât ainsi le plus longtemps possible,
et il oublia Aldeen, Cannes, Félicla, Gé-
lin Jusqu'à l'heure où l'aube, soulignant
l'horizon de sa lueur soufrée, les obli-
gea à réagir.
Ils se rendirent au buffet de la gare,
premier étabüssement ouvert, afin de
se réchauffer et de déjeuner.
Enfin, le moment arriva où ils pou-
vaient se présenter à l'hôpital.
Les explications furent brèves. M. de
Valonnes, mis au courant, affirma qu'il
ee sentait en état de supporter non seu-
lement le trajet, n'était-ce pas d'ail-
leurs le jour fixée pour l'emmener à la
clinique de Nice ? mais aussi le dé-
bat, si odieux fût-il, avec les abomi-
nables Imposteurs qu'il fallait faire em-
prisonner.
L'essai des vêtements qu'avait fait
envoyer Faltier, les formalités de sortie
des hospitalisés, l'attente encore de
l'ambulance commandée pour Nice et
dont Hubert avait réclamé par télé-
phone l'envol d'urgence, tout cela, mal.
gré leurs objurgations, les retarda. De
plus, l'état de Gérald ne permettait pas
de rouler vite.
Il était près de onze heures lorsqu'on
franchit la grille de la villa Flora.
Le calme qui régnait les surprit. Une
sorte d'apaisement qui. après le désar-
roi, le désordre, ressemble à l'abandon.
Le personne semblait éclipsé. Après
l'alerte, la fatigue de la nuit blanche,
tout le monde sans doute se reposait.
C'était meilleur signe qu'une efferves-
cence Il ne s'était donc pas produit de
catastrophe pendant leur absence.
Le mécanicien aida l'infirmier de
l'ambulance à porter M. de Valonnes.
En attendant qu'une chambre fût pré-
parée, Faltier l'installa dans son bureau,
en bas. puis monta aussitôt chez lord
Aldeen prendre des nouvelles.
Les meubles; sur tout le passage,
avaient été dérangés. Dans la pièce
d'attente, personne. La chambre méme
était vide
Que s'était-il passé ?
Faitter appela, sonna. Aucun domes-
tique. Les galeries, les couloirs restaient
déserts.
11 »s rendit à la chambre de Mrs Mo-
nique. Toujours le même silence.
Que signalait cette solitude ?
Une femme de chambre parut enfin a
la porte de la lingerie. La gouvernante
était là, absorbée dans la préparation
d'un trousseau qu'il fallait au plus vite
envoyer à la maison où l'on venait de
conduire lord Aldeen.
Quelle maison ? Où cela ? Pour
quoi ?
Une maison de santé près de Toulon.
Le docteur Varmond avait signé un cer-
tificat pour le faire admettre. Il pres-
crivait des soins très assidus, une sur.
veillance constante. une chambre spé-
ciale.
Une chambre spéciale ? Une sur-
veillance ? Qu'est-ce que tout ça veut
dire ? s'inquiéta Faltier.
Hélas' not.re pauvre lord ne se
remettra que miraculeusement de cette
pyramidale crise. s'il surnage. n faut
craindre que toujours habite la fêlure
de son cervelle..
Affairée par ses préparatifs, Monique
répondait ma] aux questions son atU·
tude Impliquait un grief. Elle rendait
responsable du malheur la ridicule co-
médie constituée » par Faltier.
Et lui, dans sa stupeur embrouillait
les explications.
Il en dégagea seulement que Félicia
et Gélin avaient prescrit précipité le
départ et l'avaient suivi.
Quel était leur plan ? S'enfuir ? Ou
plutôt accompagner le vieillard, pour
l'accaparer, le soustraire à la protec-
tion. à la surveillance de Faltier ?
A la pensée de celui-ci surgit leur
Intimité avec Varmond. Ces diners, ces
parties, ce chèque de cent mille francs
exigé. n comprenait subitement pour-
quoi- Tenir le docteur à leur dévotion!
Et ce certificat d'admission qu'il avait
signé ? Parbleu pour un asila d'aU.
nés Puisqu'il ne mourait pas assez vite,
on le supprimait légalement. Les deux
misérables espéraient ainsi se substituer
à lui et faire échec aux accusations de
Faltier, à la menace de Christiane, dont
la présence renversait leurs projets.
Et personne ne s'était opposé à cette
infamie ? Mais qui en avait le droit ?
Des domestique pouvaient-ils s'opposer
aux ordres d'un médecin. confirmés par
un fils, une bru ? Monique même, quelle
autorité avait-elle pour intervenir contre
eux ? Dans sa candeur, elle n'avait pas
entrevu, cru possible un tel piège.
Mais Uérald heureusement se trou-
vait là. Et les autres ne le savaient paa
On allait porter plainte au tribunal,
faire opposition, demander l'arrestation
du faussaire, du criminel..
Avant tout, il importait de savoir où
avait été conduit lord Aldeen. Laissant
Christiane auprès de son père, Hubert
se fit mener en hâte à Toulon. à la mai-
son Indiquée.
Il eut grand'peine à la trouver. Et
là, on ne savait rien ou presque rien.
On avait amené un malade, un fou. le
matin mais Il se démenait trop on
avait dû lui mettre la camisole de force.
Comme on ne soignait dans cette mai-
son que les maladies nerveuses sans
danger, on ne pouvait l'y garder. Il
n'avait séjourné que le temps d'obtenir
une automobile spéciale, et ses enfants
l'avalent emmené.
Où cela ? Où ?. ?
On n'en savait rien. Il fallait deman-
der au docteur assistant. Hubert se tlt
conduire chez Varmond. En route il
croisa Harry, le valet de chambre de
sir George, qui rapportait les effets de
toilette, le linge qu'on n'avait pas eu le
temps d'emporter le matin.
Hubert lui fit faire deml-tour pour
l'accompagner. Il apprit de lui qu'une
violente altercation avait eu lieu, dans
la nuit, entre mylord et son Ois. que
le premier voulait frapper, chasser de
chez luL On avait dtt le maîtriser, l'at-
tacher. Le docteur avait alors conseillé
M. Gérald,
Mais ce n'est pas M. Gérald
C'est un faussaire, un assassin cria
Hubert. Le vrai fils de lord Aldeen vient
d'arriver à la villa tout à l'heure *eu-
lement
Le valet, stupéfait des révélations ai
rapides, si imprévues que lui fit Faltier,
ne savait plus que croire.
A Nice, le docteur Varmond ne se
trouva pas chez lui. Sa domestique ré-
pondit que appelé la nuit auprès d'un
client il avait envoyé prendre sa
trousse mais n'était pas encore rentré.
Il venait d'ailleurs de téléphoner qu'on
ne l'attendît point, car Il resterait ab-
sent deux ou trois jours.
C'est bien ce que je craignais 1,-
hurla Hubert Ils veulent le faire. dis-
paraître
XLII
Où le vrai n'est pas admis
à être vraisemblable
Faltlei avait accompagné Mlle de
Valonnes et M' Camplni, représentant
son père. dans le cabinet du juge d'ias-
truction.
En apprenant la décision de ce der-
nier, tous trois contemplèrent leur stu-
péfaction réciproque.
L'avocat protesta
Comment monsieur le juge, vous
allez prononcer un non-lieu ?
Il n'y a pas lieu de pouriulvre. Il
n'y a eu ni séquestration ni enlève-
ment.
Pourtant.
Ne m'interrompez pas. Mon en-
quête a prouvé que votre plainte c'était
nullement justifiée. Ce M. Aldeen a été
conduit très normalement dans un aslle
d'aliénés parce que son état le nécessi-
tait cela sur l'avis d'un médecin dont
le certificat est absolument en règle et,
enfin, avec l'assentiment de la famille,
de ses propres enfants, qui l'ont d'ail-
leurs accompagné.
Mais ce ne sont pas ses enfants 1
La dame de Valonnes doit être divorcée.
Doit ou est ? U faut être précis,
maître.
Voulez-vous imposer, monsieur le
juge, que, pendant la guerte, les soldats
qui se battaient devaient savoir d'une
façon précise ce qui se passait dans les
tribunaux, alors qu'ils étaient, eux. dans
les tranchées. les hôpitaux ou les pri-
sons ennemies ?
Depuis vous avez eu le temps de
régulariser la eituation
Mon client arrive de captivité. Il
est à peine convalescent.
Revenons à la question maître, Je
vous en supplie. Divorcée ou non. Mme
de Valonnes habite en tout cas avec son
mari.
Mais puisque ce n'est pas son mari!
C'est son complice, un sieur Gélln de
son véritable nom, qui a usurpé une
Identité qui n'est pas la sienne. Ce qui
fait l'objet de notre seconde plainte.
Je vous arrêter, maître Campini.
Votre client ne peut-il pas se présenter
lui-même ? Pourquoi n'est-il pas venu 1
Je vous rappelle, monsieur le juge,
qu'il est invalide, qu'il ne peut se lever.
Les Incidents récents et l'attentat dont
il avait été précédemment victime ont
aggravé son état.
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