Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1931-08-16
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 août 1931 16 août 1931
Description : 1931/08/16 (Numéro 19892). 1931/08/16 (Numéro 19892).
Description : Note : Dernière éd. de Paris. Note : Dernière éd. de Paris.
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/11/2008
TEMPS PROBABLE
REGION PARISIENNE. Temps tou- S
jours assez troublé. Ciel très nuageux
avec éclaircieu et quelques averses. Quel-
ques pluie" intermittentes. Vent d'ouest
modéré. Température sans grand change-
ment. Faible baisse. Nuit, Il- jour,
EN FRANCE. Même temps que eur la
région parisienne. Vent fort sur les côtes.
SOLEIL Lever, h. 44 coucher. 20 h. 6.
LUNE Prem. quartier le :0; pleine le 28. S
A w M s B ̃
DIMANCHE i
16
AOUT 1931
DE LA FRANCE
PAR MAURICE PRAX
CLERMONT-FERRAND, BERCEAU DU PNEU
J'ai le sentiment d'avoir soutenu
une gageure. Je viens déjà de con-
sacrer quelques alignes à Clermont-
Ferrand. J'ai parlé de la cathé-
drale, de Notre-Dame-du-Port, de
la place de Jaude, du puy de Dôme,
du vin de Chanturgue, de Vercin-
gétorix, de Pascal, de Desaix et je
n'ai pas parlé du Pneu. Quand on
parle de la Touraine, ne doit-on pas,
avant toutes choses, nommer la
Loire ? Peut-on parler de Marseille
sans, tout de suite, évoquer son vieux
port. Mais je réservais mon sujet.
Je n'oubliais pas le Pneu.
Il est Auvergnat, comme par
hasard, le Pneu. Il est né natif de
Clermont. C'est une histoire qui
ressemble à un conte de fées. Mais
c'est un conte de faits.
Il est arrivé ceci. A la même
époque, dans la même ville, il y a
quarante et trois ans de cela, quatre
Auvergnats ont, en même temps,
deviné l'avenir. En même temps
quatre Auvergnats ont décidé de
donner leur vie, leurs efforts, leur
fortune, leur labeur à cette tentative
folle essayer d'enfermer de l'air
dans du caoutchouc. Faire de cette
sorte de boudin un bandage pouvant
garnir les roues des vélos, puis celles
de ces engins invraisemblables,
absurdes, dont on commençait à
construire quelques échantillons
extravagants, de ces engins qu'on
baptisait « voitures sans chevaux »
comme si les voitures pouvaient
se passer de chevaux.
Et voici trois histoires, trois
histoires auvergnates
Un M. Barbier achète, en 1826,
une charge de notaire royal. La
révolution de 1830 le ruine. Il s'en
va chercher fortune à la Guade-
loupe, ne la trouve pas et rentre à
Clermont-Ferrand. A Clermont, il
compte un ami très cher, qui est
aussi son cousin, M. Daubrée. Or
M. Daubrée, ancien capitaine de
chevau-légers, au lieu d'épouser une
Auvergnate, convole en justes noces
avec une charmante Ecossaise, miss
Pugh Barker.
Mais parlez-nous donc du Pneu,
va-t-on me dire.
Doucement La femme de M.
Daultrée, cousin de M. BarWer, «st
la nièce du fameux savant écossais
Macintosh qui a découvert que le
caoutchouc est soluble dans la
benzine et qui s'est mis à faire
fabriquer des vêtements imper-
méables.
Et voilà pourquoi les deux frères
André et Edouard Michelin vont
deviner le Pneu, vont créer le Pneu.
Mais je continue mon histoire.
La jeune femme de M. Daubrée.
justement fière de la célébrité de
son oncle, donne une idée à son
mari pourquoi n'exploiterait-il pas
lui-même la découverte de l'excellent
M. Macintosh ? Pourquoi ne crée-
rait-il pas une industrie du caout-
chouc ? Mme Daubrée est si jolie
que son époux ne saurait rien lui
refuser. Il s'associe avec M. Barbier,
ancien notaire royal, son cousin, et
monte une fabrique de balles en
caoutchouc. Les enfants vont pou-
voir jouer à la balle.
L'usine va cahin-caha. C'est
l'usine Barbier-Daubrée. Et puis les
affaires se ralentissent. Et puis le
temps passe. Il passe jusqu'en 1889.
L'usine ne va plus du tout.
M. Barbier n'est plus. Mais deux
de ses petits-fils sont Edouard et
André Michelin. Edouard fait de la
peinture à Paris. Son maître est
l'excellent M. Bouguereau. André.
ancien élève de l'Ecole centrale, est
devenu fonctionnaire. Il est, au
ministère de l'Intérieur, sous-chef
du service de la carte de France.
Les deux jeunes Auvergnats fixés
à Paris vont-ils rester Parisiens ?
Non. Un beau jour, ils décident
tous deux d'essayer de rendre la
vie à la malheureuse usine clermon-
toise fondée par leur grand-père et
par l'arrière-cousin Daubrée. C'est
plutôt une question de sentiment
qu'une question d'intérêt.
Et voilà les usines Michelin qui se
fondent. En 1890 elles comptent
déjà onze ouvriers. Il en manque un
pour faire la douzaine. Edouard et
André Michelin vont-ils continuer à
fabriquer des balles ? Non. Ils vont
fabriquer des caoutchoucs pleins et
creux, pour les vélocipèdes ». Mais
cette fabrication ne les satisfait
point. Il doit y avoir moyen de faire
mieux. Du reste, à Clermont même,
un homme s'est mis à fabriquer des
sortes de bandages gonflés d'air
dont il garnit les roues des véloci-
pèdes. Ces bandages sont comme des
pansements. Une bande de toile
enroulée autour de la jante les colle
à la roue. Mais une épine les fait
défaillir. Et il faut vingt-quatre
heures et les secours de l'inventeur
lui-même pour les réparer. Edouard
et André Michelin se disent Il
faut fabriquer des caoutchoucs
gonflés d'air. Mais il faut les rendre
démcmtables. » Tout le problème du
pneu se trouve donc posé.
En 1891, Terront, le coureur
vélocipédiste fameux, gagnait la
course Paris-Brest sur les premiers
pneus Michelin.
Subitement, après avoir établi le
pneu démontable pour vélos,
Edouard et André Michelin ont une
nouvelle e toquade » s'ils créaient
des pneumatiques pour les voitures
sans chevaux qui commencent
apparaître sur la route ? Da font j
des essais innombrables. Ça ne va
pas. Les constructeurs d'autos se
refusent du reste à monter leurs
voitures sur pneus. Ils ne veulent
pas entendre parler de cette folie.
(La suite il la quatrième page.)
A Lorient, pendant le lancement du
contre-torpilleur Epervier
Dans la tribune d'honneur, M. Charles
Dumont, ministre de la Marine
L'explosion
de Villeurbanne
ELLE AURAIT ÉTÉ PROVOQUÉE
PAR LA PROPRIÉTAIRE DE L'IMMEUBLE
Son cadavre, à demi décapité, a été
découvert ion» les décombres alors
qu'elle n'habitait pas la maison
Ayant subi des pertes au jeu, criblée
de dettea, la propriétaire, Mlle Lucie
Sangoi, aurait décidé d'incendier ou de
faire sauter l'immeable pour toucher
une assurance de 90.000 francs
Lyon. 15 août (dép. Petit Parisien.)
La catastrophe de la rue Charles-
Lyonnet nous réservait aujourd'hui
une surprise macabre qui donnera
sans doute la clef de l'énigme. Le corps
de la femme retirée des décombres et
qui n'avait pas encore été identifiée a
été reconnu comme étant celui de la
propriétaire de l'immeuble, Mlle Lucie
Sangoi, âgée de quarante-trois ans.
Mlle Sangoi demeurait à l'autre ex-
trémité de Lyon, 25, route de Vienne,
et n'avait jamais habité dans ses gar-
nis.
Il y avait là un inexplicable mys-
tère. Qu'était venue faire Mlle Sangoi
si loin de chez elle, en pleine nuit. la
tenue des autres victimes montrait
quelles avaient été surprises en plein
sommeil. La propriétaire était la seule
qui fût vêtue, comme si elle venait
d'arriver là depuis peu.
Alors que la reconnaissance offi-
cielle du corps n'avait pas encore eu
lieu, mais que de sérieuses présomp-
tions avaient déjà été relevées, M. Bau-
doin, secrétaire du commissariat des
Charpennes, et M. Passot, inspecteur
à ce commissariat, sous la direction
de M. Le Fahler, commissaire intéri-
maire, avaient procédé à une enquête
hâtive mais sérieuse qui leur avait
révélé les faits suivants
(La suite la troisième page.)
Les bouillonnements de la jeune Chine
PAR MARC CHADOURNE
Non, la jeune Chine
n'a pas vingt ans.
Elle en a seize, peut-
être moins. Partagée
entre deux âges et
deux civilisations,
c'est une adolescente
impatiente, frémis-
sante, grisée de mots,
altérée de connais-
sances, soulevée d'es-
pairs, mordue par r
l'inquiétude. C'est Pin
Pin Yin, la jeune
fille-soldat qui partit,
fusil à l'épaule, avec
l'armée révolution-
naire, en 1927, au
temps où, pour ceux
qui ne l'avaient pas
encore faite, la Chine
recommençait sa ré-
volution. Quand d le
journal central de
Hankéou publia son
carnet de route, ses
lettres hâtives, toute
la jeune Chine tres-
saillit, reconnaissant
son héroïne.
La révolution chi-
noise a eu de nom-
breuses amazones,
des Jeanne d'Arc et
des Cavalières Elsa,
porteuses de bombes,
bottées, gantées,
théâtrales, héroïques,
des légions de fem-
mes-soldats, celles de
ce corps des Etudian-
tes qui passèrent, en
1926, par l'Ecole cen-
l'esplanade des Invalides,
au cours du match de
pelote-balle qui opposait les
équipes de Paris et de
Bruxelles.
Cette rencontre, qui comptait pour le Cham-
pionnat international de jeu de balle à la
pelote, était patronnée par le PeUt Parisien
i «traie militaire pour finir leur carrière
dans les boucheries anti-communistes
de Ou-Chang. Mais aucune n'incarne
la jeune Chine comme Pin Yin qui, en
entrant à l'école primaire, déchira,
pleurant de colère, les bandelettes qui
liaient ses pieds comme des piments
rouges.
Pin Yin, c'est l'enfant de toutes les
révolutions. C'est Fanfan-la-Tulipe,
cette gosse chinoise qui, en avant des
camarades, traîne ses savates de
paille, la couverture roulée sur le dos.
Allons enfants, et sus & la réaction!
Comme elle rit quand, dans les vil-
lages, la troupe passe au peloton tes
canailles de hobereaux, quand on
règle leur compte aux voyous du
général réactionnaire. Quelle joie
Ha ha ha ha Chi. Chi- Ha
ha Mais comme elle pleure, la ga-
mine, quand le lieutenant fait fusiller
le camarade innocent..
Eüe est morveuse et mal lavée.
Elle a coupé ses cheveux. Elle dort
dans le fumier. La nuit elle rêve de
gâteaux. Elle a faim elle aime sa
soif et sa faim. Pour se désaltérer elle
mâche des feuilles amères. Elle sou-
lage son ventre un peu partout. Et
son cœur dans les lettres qu'elle écrit
sur ses genoux, pendant les haltes. Le
soleil brûle ses mains et son visage.
La peau s'en va. Mais elle l'aime, ce
grand soleil, toujours devant elle. Qu'il
flambe, ce soleil blanc du Kuomintang!
Tant qu'il y aura dans l'ombre des
yamens des femelles esclaves aux
pieds bandés, dans les campagnes des
chefs féodaux, dans les villes des
compradors et des généraux escrocs,
il ne brûlera jamais assez.
C'est à eux que va sa haine, et aux
routines. aux servitudes de cette vieille
Chine obstinée qui opprime encore ses
enfants. Quand elle crie « A bas les
impérialistes étrangers c'est un
mot d'ordre. Celui de toutes les révo-
lutions.
Son amour, elle n'en a qu'un c'est
le Parti. Petite cellule de ce grand
parti, elle veut vivre et mourir pour
lui. Dans son régiment on l'emploie
aux secours, à 'a propagande. Tout
travail est bon, toute peine aimée
dans les villages paysans, sur la route,
sur le fleuve où peinent les jonques et
les bateaux chargés de militaires, par-
tout où il y a des coolies ignares il
éduquer, des femmes à secouer, des
plaies à soigner. Les balles, elle ne les
craint pas.
,(la suite à ta deuxième page,}.
UN AUTOCAR
TOMBE DANS UN RAVIN
ET PREND FEU
Six des occupants sont tués plusieurs
de ceux-ci périssent carbonisés
Il y a en outre dix blessés
Commercy, 15 août (dép. Petit Paris.)
Dans la matinée, vers 9 heures, une
caravane composée de deux voitures
et d'un autocar suivait la route entre
Vaucouleurs et Void, se rendant
Douaumont. Elle transportait la société
de musique des filatures et tissages
de Thunimont (Vosges), qui avait orga-
nisé une excursion dans la région de
Verdun.
Dans la voiturette de tête avait pris
place le directeur de l'établissement.
Dans un camion, transformé pour la
circonstance en autocar, se tenaient
une trentaine d'occupants. Enfin,
M. Teinturier, instituteur, chet de la
société de musique, et quatre person-
nes suivaient dans une voiture de tou-
risme.
A trois kilomètres de Void, M. Tein-
turier, qui pilotait la dernière voiture,
voulut doubler l'autocar. Ce faisant,
il accrocha avec le garde-boue arrière
droit la roue gauche avant du véhicule.
Le pilote de l'autocar, pour atténuer
les effets du choc, fit une embardée
sur la droite, mais, ne pouvant mat-
triser sa lourde voiture, il fut en-
traîné dans un ravin profond de 6 mè-
tres et heurta un pylône électrique
L'avant de l'aatocar est venu s'écraser
dans le ravin. Photographie prise quelques
instants après la catastrophe
supportant une ligne à haute tension.
Le camion, sous le choc, culbuta sur
i le côté gauçhe et prit feu.
Quelques-uns de ses occupants pu-
rent à grand'peine se dégager seuls,
mais les automobilistes venus leur
secours ne purent s'approcher du
foyer et plusieurs des voyageurs furent
brûlés vifs. L'accident a fait six morts
et dix bleaséa.
Les personnes tuées ou carbonisées
sont
MM. André Husson, dix-sept ans,
employé à la filature Jean Puly, dix-
huit ans, élève à l'école des arts et
métiers de Châlons-sur-Marne Mme
Pauline Hollard, cinquante-sept ans,
et son fils Georges, vingt-neuf ans;
MM. Aimé Leclerc, dix-huit ans, et
Georges Demangel, seize ans, tous
employés à la filature.
Parmi les blessés, citons MM. Ro-
bert Desson, dix-neuf ans Georges
Gérard, dix-huit ans Paul Nicole,
seize ans Antoine Huguel, quatorze
ans Paul Valentin, dix-sept ans Jo-
seph Giaccili, quarante-trois ans, tous
de Thunimont.
A la quatrième page *̃ COVTB *O
î L'INFAILLIBLE SORCIER |
i o par Charles FETTIT 1
L'artiste Janie Marèze
tuée près de Sainte=Maxime
dans un accident d'auto
Le frère de l'artiste, Mme Lurie De-
rain et une autre personne sont blessé»
SUIe J auie .Martre
Toulon, 15 août
(dép. Petit Paris.)
Une artiste de
cinéma. Mlle Ja-
nie Marèze, dont
la mère habite le
Raincy (Seine-et-
Oise), a été tuée
dans un accident
d'auto survenu en-
tre Sainte-Maxime
et Fréjus.
Son frère. Mme
Lucie Derain. fem-
me de lettres, de-
meurant 83, rue de
Turbigo, à Paris,
et une quatrième
personne ont été
blessés, les deux
premiers griève-
ment. Ils ont été
transportés à l'hôpital de Saint-Tropez.
L'accident serait dû à une impru-
dence qui aurait provoqué le capotage
de l'auto dans laquelle se trouvaient
les victimes.
L'artiste, qui sé-
journait depuis
quelque temps
dans le Midi, se
rendait à Sainte-
Maxime pour pren-
dre part au con-
cours de la plus
jolie baigneuse.
Mlle Janie Marè-
ze, à sa sortie du
Conservatoire, avait
fait ses débuts au
théâtre dans JeanV
au théâtre 'Dau-
nou. Elle joua en-
suite Reine joyeuse
à Marlgny, parut à
la Gaité-Lyrique,
puis vint au ciné-
ma où elle connut
de brillants succès
dans Amours tien-
noises. Quand l'a-
Mme Lncie Oeraia
mour chante. Elle a tourné récemment
Mam'aelle Nitouche, qui n'a pas encore
été présenté en public.
On vit pour la dernière fois la char-
mante artiste sur la scène au théâtre
des Ambassadeurs dans Comtesse
if ort f sa.
LA TRAGEDIE DE DUGNY
Marcelle Gicquel
est morte
emportant dans la tombe
le secret du drame
On ne connaîtra jamais la vérité
sur les circonstances dans lesquelles
se déroula la tragédie de Dugny. Le
seul témoin qui eût pu fournir quel-
ques éclaircissements sur le drame qui
coüta la vie à Mme Falentin, la
complice, peut-être, du charbonnier,
Marcelle Gicquel, est morte dans la
soirée d'hier à l'hôpital Tenon.
La triste héroïne de ce roman
d'amour a succombé sans avoir repris
connaissance et, dans ces conditions,
le magistrat instructeur, qui avait été
chargé de l'enquête, ne pourra que dé-
livrer un triple permis d'inhumer,
l'action publique se trouvant ainsi dé-
finitivement éteinte.
En effet, il apparaît maintenant
qu'aucune autre complicité n'est à en-
visager et certains bruits dont nous
n'avions pas voulu nous faire l'écho,
et qui avaient circulé avec insistance
hier dans Dugny, se sont trouvés infir-
més au cours de l'enquête de la police.
On prétendait que le frère de Mme
Gicquel, M. Denis, avait aidé Falentin
dans sa triste besogne et qu'en tout
cas il avait été chargé par l'assassin
de verser dans le puits, sur le cadavre,
plusieurs mètres cubes de poussier et
qu'il avait reçu pour cette triste beso-
gne une somme de 300 francs.
M. Denis a été entendu hier matin
au commissariat d'Aubervilliers par
M. Froleau, secrétaire. Il a déclaré
que, le 6 août au soir, il avait été
invité à dîner par Falentin. Il n'avait
été aucunement question de la dispa-
rition de la femme de ce dernier. Le
marchand de charoon lui avait demandé
au cours de la conversation combien
il gagnait de l'heure et il lui avait
répondu 4 fr. 50. Sur quoi M. Falen-
tin lui avait offert de l'embaucher à
raison de 300 francs par semaine.
M. Denis avait accepté, et il avait
commencé son travail le lendemain
matin. Jamais, affirme-t-il, 11 n'a reçu j
l'ordre de déverser quoi que ce soit j
dans le puits. Le poussier n'y a point
été jeté par lui.
Dans ces conditions, le jeune homme
a été laissé en liberté,
L'AUTRICHIEN MAX BULLA
a remporté
la course
cycliste
Marseille-Lyon
Le fameux n° 115
du Tour de France,
l'Autrichien Max
Bulia qui rem-
porta la catégorie
des touristes rou-
tiers, a fourni, hier
encore, une nou-
velte preuve de ses
qualités.
Dans un temps
record 9 h. 10
il a parcouru les
350 kilomètres qui
séparent Marseille
de Lyon, réalisant
une moyenne ho-
raire de 37 km. 500.
Max Bulla a ga-
gné avec deux mi-
nutes d'avance et
triomphé de con-
eurrentà dange-
reux.
On a identifié l'assassin
du caissier et du garde
Ides fonderies de Tamaris
C'est un Espagnol, ancien em-
ployé de l'usine, qui résidait à
Alès depuis deux ans
Nîmes, 15 août (dép. Petit Parisien.)
Les recherches pour retrouver l'as-
sassin du caissier et du garde des fon-
deries de Tamaris restent toujours
vaines. Le bandit, aperçu à plusieurs
reprises dans la forêt, a fait chaque
fois usage de son arme pour tenir en
respect ses poursuivants.
L'enquête menée par le parquet a
permis d'établir que l'agresseur ne
pouvait être qu'un employé ou ancien
employé de l'usine connaissant les faits
et gestes de l'encaisseur. D'autre part,
d'après les renseignements fournis par
Mme Mathieu, aiguilleuse, le seul té-
moin qui appela à l'aide, il semble bien
que l'agresseur est l'ancien ouvrier En-
rique Rech, né le 17 septembre 1898
à Villena (Espagne), tourneur sur mé-
taux, marié et père d'un enfant et
résidant à Alès depuis .le 11 juin
de petite taille, rasé, se dandinant en
marchant à cause .d'une déviation qu'il
semble avoir à la jambe gauche. La
veste perdue par cet individu corres-
pond à celle que portait, d'après les
témoins, l'agresseur. Ce dernier a laissé
tomber également, dans le bois, une
casquette portant l'inscription Athan-
tuo, Villena. Elle a donc été achetée
dans la ville où est né l'assassin pré-
sumé.
Enfin, les habitants de la Royale
ont déclaré qu'une camionnette avait
stationné pendant plus d'un quart
d'heure à un certain embranchement.
L'assassin avait-il des complices ?
L'autopsie des victimes a été faite
par le docteur Fraysse. M. Maurin a
reçu une balle qui, pénétrant dans un
œil, traversa la boîte cranienne et res-
sortit par la nuque. La mort fut ins-
tantanée. M. Charraix a été atteint
alors qu'il était courbé. La balle a
pénétré par le côté droit et a traversé
le foie et un rein.
Les obsèques des victimes ont eu
lieu ce matin, en présence du sous-
préfet d'Alès, M. Rouvière des auto-
rités et d'une foule nombreuse.
M. Maurin a été inhumé au cimetière
d'Alès et M. Charraix à celui de la
compagnie, à Saint-Martin-de-Valgal-
gues.
La star Gloria Swanson songe
à se marier
pour la quatrième fois
Londres, 15 août (dép. Petit Parisien.)
D'après un message Reuter, miss
Gloria Swanson a déclaré qu'eue était
fermement résolue à se remarier. Ce
serait sa quatrième aventure conju-
gale.
1 CE ïW^ElTT'AFFLUENCE DES GRANDS JOURS
Foule an temple d'Angkor. Foule à l'A. 0. F. Foule au Maroc
EN VISITE CHEZ LES VOYANTES
ET AUTRES DISEUSES DE BONNE AVENTURE
Par ANDRÉ SALMON
Madame Emma, la cartomancienne de
A Deanville, Deiri », à M. A. Aumont,
Sur le cliché ci-
dessus, le proprié-
taire. Sur le cliché
ci-contre, le Jockey
et monté
par W. Sibbritt,
a remporté
le Prix Kergorlay
Un geste de la reine de Hollande
en faveur du pavillon néerlandais
La reine des Pays-Bas a informé le
comité néerlandais de l'Exposition
qu'elle mettait à sa disposition une par-
tie de sa collection orientale.
Le Père-Lachaise. La caserne d'où
les soldats de Paris partirent c la
Heur au fusil :). Les petites rues A
jardinets où sont peut-être les derniers
lilas de la grand'ville et où l'on trouve
encore des vieux pour nous parler de
la Commune, en nochant une tête che-
nue. L'esprit moderne est figuré par
la Piscine. Et puis, de nouveau, une
dégringolade de rues tristes et gri-
ses, aux maisons toutes ridées et pas
assez anciennes pour avoir du style.
Umbre rose à ce sombre tableau
c'est heureusement plein de marmots,
d'oiseaux pépiants malgré la cage et
de chats maudissant la cage qui les
sépare des oiseaux.
Ça, c'est Belleville
Mme Emma y est née, de parents
nés natifs. Son acte de naissance res-
semble à une chanson d'Aristide
Bruant.
Au fait, comment se nomme-t-elle
sur son acte de naissance ?
Qu'importe ? Du Père-Lachaise A
l'église de Belleville, on ne connaît
que Mme Emma.
On la connaît depuis plusieurs gé-
nérations. On la connalt et on l'es-
time.
Quelques patriarches du quartier
sont seuls à se souvenir, quand ils
se souviennent emgowrtt'ag* temps où
l'on voyait Mme Emma deux fois la
semaine au lavoir qui se trouve juste
à côté de l'école primaire où elle avait
conquis son certificat d'études. Le
seul diplôme dont, il. l'oppose de ses
brillantes rivales, se flatte la carto-
mancienne de la rue Secrétan. En ce
temps-là, elle n'était pas encore ins-
tallée. Elle quitta le pays pour sui-
vre son mari dans le sien. à la Vil-
lette. C'est une chose qui compte pour
des Bellevillois natifs qui disent en-
core c aller à Paris Quand Mme
Emma revint, elle était veuve et car-
tomancienne.
La période d'initiation de Mme
Emma demeure secrète et cette ombre
sied assez bien sur les voies du mys-
tère.
Mme Emma ne fait pas d'annonces.
Naguère, un vieillard désabusé dis-
tribuait des prospectus vantant les
talents de Mme Emma, les jours de
marché. Mais la portière bien disante
qui m'a renseigné sur la forte person-
nalité de Mme Emma me le confiait
Au jour d'aujourd'hui, les per-
sonnes comme Mme Emma ne sont
plus vues d'un bon oeil par la police.
Chiappe ne permet plus qu'elles fas-
sent de la réclame. Ça veut dire
qu'en attendant la contravention et
la convocation chez le commissaire.
recta et tout. les agents déchirent les
affiches et emmènent au poste je
bonhomme aux prospectus. D'un sens,
je comprends, rapport aux prospectus
que le monde jette sur le trottoir où
que ça fait sale, mais les affiches,
des petites affiches de rien du tout
Un permet bien aux voyantes des
beaux quartiers de marquer leur
adresse sur le journal ?
Sans publicité, Mme Emma a tout
de même acquis une renommée qui,
pour n'être pas' universelle, a néan-
moins dépassé largement les frontiè-
res politiques et naturelles de Ueue-
ville.
C'est de Mme Emma que disait les
mérites exceptionnels la riche et élé-
gante Mme Berthin. la businesswo-
man franco-américaine, au cours de ce
brillant diner où, prenant conscience
de la fidélité de nos contemporains
aux sciences divinatoires, je résolus
de mener cette enquête.
Mme Berthin ne convoqua point
Mme Emma en son élégant apparte-
ment de l'avenue Henri-Martin. Mme
.Berthin fit comme l'amie qui lui avait
Vous voulez connaitre votre avenir ? Soit Quel procédé disirez- voui
voir employer ? La cromniomancie ? la dachylomancie ? l'hydremancie ? la
j lécanomancie ? la pégomancie ? l'axinomancie ? la margaritomancie 1.
Allez-y pour la maboulomancie.
REGION PARISIENNE. Temps tou- S
jours assez troublé. Ciel très nuageux
avec éclaircieu et quelques averses. Quel-
ques pluie" intermittentes. Vent d'ouest
modéré. Température sans grand change-
ment. Faible baisse. Nuit, Il- jour,
EN FRANCE. Même temps que eur la
région parisienne. Vent fort sur les côtes.
SOLEIL Lever, h. 44 coucher. 20 h. 6.
LUNE Prem. quartier le :0; pleine le 28. S
A w M s B ̃
DIMANCHE i
16
AOUT 1931
DE LA FRANCE
PAR MAURICE PRAX
CLERMONT-FERRAND, BERCEAU DU PNEU
J'ai le sentiment d'avoir soutenu
une gageure. Je viens déjà de con-
sacrer quelques alignes à Clermont-
Ferrand. J'ai parlé de la cathé-
drale, de Notre-Dame-du-Port, de
la place de Jaude, du puy de Dôme,
du vin de Chanturgue, de Vercin-
gétorix, de Pascal, de Desaix et je
n'ai pas parlé du Pneu. Quand on
parle de la Touraine, ne doit-on pas,
avant toutes choses, nommer la
Loire ? Peut-on parler de Marseille
sans, tout de suite, évoquer son vieux
port. Mais je réservais mon sujet.
Je n'oubliais pas le Pneu.
Il est Auvergnat, comme par
hasard, le Pneu. Il est né natif de
Clermont. C'est une histoire qui
ressemble à un conte de fées. Mais
c'est un conte de faits.
Il est arrivé ceci. A la même
époque, dans la même ville, il y a
quarante et trois ans de cela, quatre
Auvergnats ont, en même temps,
deviné l'avenir. En même temps
quatre Auvergnats ont décidé de
donner leur vie, leurs efforts, leur
fortune, leur labeur à cette tentative
folle essayer d'enfermer de l'air
dans du caoutchouc. Faire de cette
sorte de boudin un bandage pouvant
garnir les roues des vélos, puis celles
de ces engins invraisemblables,
absurdes, dont on commençait à
construire quelques échantillons
extravagants, de ces engins qu'on
baptisait « voitures sans chevaux »
comme si les voitures pouvaient
se passer de chevaux.
Et voici trois histoires, trois
histoires auvergnates
Un M. Barbier achète, en 1826,
une charge de notaire royal. La
révolution de 1830 le ruine. Il s'en
va chercher fortune à la Guade-
loupe, ne la trouve pas et rentre à
Clermont-Ferrand. A Clermont, il
compte un ami très cher, qui est
aussi son cousin, M. Daubrée. Or
M. Daubrée, ancien capitaine de
chevau-légers, au lieu d'épouser une
Auvergnate, convole en justes noces
avec une charmante Ecossaise, miss
Pugh Barker.
Mais parlez-nous donc du Pneu,
va-t-on me dire.
Doucement La femme de M.
Daultrée, cousin de M. BarWer, «st
la nièce du fameux savant écossais
Macintosh qui a découvert que le
caoutchouc est soluble dans la
benzine et qui s'est mis à faire
fabriquer des vêtements imper-
méables.
Et voilà pourquoi les deux frères
André et Edouard Michelin vont
deviner le Pneu, vont créer le Pneu.
Mais je continue mon histoire.
La jeune femme de M. Daubrée.
justement fière de la célébrité de
son oncle, donne une idée à son
mari pourquoi n'exploiterait-il pas
lui-même la découverte de l'excellent
M. Macintosh ? Pourquoi ne crée-
rait-il pas une industrie du caout-
chouc ? Mme Daubrée est si jolie
que son époux ne saurait rien lui
refuser. Il s'associe avec M. Barbier,
ancien notaire royal, son cousin, et
monte une fabrique de balles en
caoutchouc. Les enfants vont pou-
voir jouer à la balle.
L'usine va cahin-caha. C'est
l'usine Barbier-Daubrée. Et puis les
affaires se ralentissent. Et puis le
temps passe. Il passe jusqu'en 1889.
L'usine ne va plus du tout.
M. Barbier n'est plus. Mais deux
de ses petits-fils sont Edouard et
André Michelin. Edouard fait de la
peinture à Paris. Son maître est
l'excellent M. Bouguereau. André.
ancien élève de l'Ecole centrale, est
devenu fonctionnaire. Il est, au
ministère de l'Intérieur, sous-chef
du service de la carte de France.
Les deux jeunes Auvergnats fixés
à Paris vont-ils rester Parisiens ?
Non. Un beau jour, ils décident
tous deux d'essayer de rendre la
vie à la malheureuse usine clermon-
toise fondée par leur grand-père et
par l'arrière-cousin Daubrée. C'est
plutôt une question de sentiment
qu'une question d'intérêt.
Et voilà les usines Michelin qui se
fondent. En 1890 elles comptent
déjà onze ouvriers. Il en manque un
pour faire la douzaine. Edouard et
André Michelin vont-ils continuer à
fabriquer des balles ? Non. Ils vont
fabriquer des caoutchoucs pleins et
creux, pour les vélocipèdes ». Mais
cette fabrication ne les satisfait
point. Il doit y avoir moyen de faire
mieux. Du reste, à Clermont même,
un homme s'est mis à fabriquer des
sortes de bandages gonflés d'air
dont il garnit les roues des véloci-
pèdes. Ces bandages sont comme des
pansements. Une bande de toile
enroulée autour de la jante les colle
à la roue. Mais une épine les fait
défaillir. Et il faut vingt-quatre
heures et les secours de l'inventeur
lui-même pour les réparer. Edouard
et André Michelin se disent Il
faut fabriquer des caoutchoucs
gonflés d'air. Mais il faut les rendre
démcmtables. » Tout le problème du
pneu se trouve donc posé.
En 1891, Terront, le coureur
vélocipédiste fameux, gagnait la
course Paris-Brest sur les premiers
pneus Michelin.
Subitement, après avoir établi le
pneu démontable pour vélos,
Edouard et André Michelin ont une
nouvelle e toquade » s'ils créaient
des pneumatiques pour les voitures
sans chevaux qui commencent
apparaître sur la route ? Da font j
des essais innombrables. Ça ne va
pas. Les constructeurs d'autos se
refusent du reste à monter leurs
voitures sur pneus. Ils ne veulent
pas entendre parler de cette folie.
(La suite il la quatrième page.)
A Lorient, pendant le lancement du
contre-torpilleur Epervier
Dans la tribune d'honneur, M. Charles
Dumont, ministre de la Marine
L'explosion
de Villeurbanne
ELLE AURAIT ÉTÉ PROVOQUÉE
PAR LA PROPRIÉTAIRE DE L'IMMEUBLE
Son cadavre, à demi décapité, a été
découvert ion» les décombres alors
qu'elle n'habitait pas la maison
Ayant subi des pertes au jeu, criblée
de dettea, la propriétaire, Mlle Lucie
Sangoi, aurait décidé d'incendier ou de
faire sauter l'immeable pour toucher
une assurance de 90.000 francs
Lyon. 15 août (dép. Petit Parisien.)
La catastrophe de la rue Charles-
Lyonnet nous réservait aujourd'hui
une surprise macabre qui donnera
sans doute la clef de l'énigme. Le corps
de la femme retirée des décombres et
qui n'avait pas encore été identifiée a
été reconnu comme étant celui de la
propriétaire de l'immeuble, Mlle Lucie
Sangoi, âgée de quarante-trois ans.
Mlle Sangoi demeurait à l'autre ex-
trémité de Lyon, 25, route de Vienne,
et n'avait jamais habité dans ses gar-
nis.
Il y avait là un inexplicable mys-
tère. Qu'était venue faire Mlle Sangoi
si loin de chez elle, en pleine nuit. la
tenue des autres victimes montrait
quelles avaient été surprises en plein
sommeil. La propriétaire était la seule
qui fût vêtue, comme si elle venait
d'arriver là depuis peu.
Alors que la reconnaissance offi-
cielle du corps n'avait pas encore eu
lieu, mais que de sérieuses présomp-
tions avaient déjà été relevées, M. Bau-
doin, secrétaire du commissariat des
Charpennes, et M. Passot, inspecteur
à ce commissariat, sous la direction
de M. Le Fahler, commissaire intéri-
maire, avaient procédé à une enquête
hâtive mais sérieuse qui leur avait
révélé les faits suivants
(La suite la troisième page.)
Les bouillonnements de la jeune Chine
PAR MARC CHADOURNE
Non, la jeune Chine
n'a pas vingt ans.
Elle en a seize, peut-
être moins. Partagée
entre deux âges et
deux civilisations,
c'est une adolescente
impatiente, frémis-
sante, grisée de mots,
altérée de connais-
sances, soulevée d'es-
pairs, mordue par r
l'inquiétude. C'est Pin
Pin Yin, la jeune
fille-soldat qui partit,
fusil à l'épaule, avec
l'armée révolution-
naire, en 1927, au
temps où, pour ceux
qui ne l'avaient pas
encore faite, la Chine
recommençait sa ré-
volution. Quand d le
journal central de
Hankéou publia son
carnet de route, ses
lettres hâtives, toute
la jeune Chine tres-
saillit, reconnaissant
son héroïne.
La révolution chi-
noise a eu de nom-
breuses amazones,
des Jeanne d'Arc et
des Cavalières Elsa,
porteuses de bombes,
bottées, gantées,
théâtrales, héroïques,
des légions de fem-
mes-soldats, celles de
ce corps des Etudian-
tes qui passèrent, en
1926, par l'Ecole cen-
l'esplanade des Invalides,
au cours du match de
pelote-balle qui opposait les
équipes de Paris et de
Bruxelles.
Cette rencontre, qui comptait pour le Cham-
pionnat international de jeu de balle à la
pelote, était patronnée par le PeUt Parisien
i «traie militaire pour finir leur carrière
dans les boucheries anti-communistes
de Ou-Chang. Mais aucune n'incarne
la jeune Chine comme Pin Yin qui, en
entrant à l'école primaire, déchira,
pleurant de colère, les bandelettes qui
liaient ses pieds comme des piments
rouges.
Pin Yin, c'est l'enfant de toutes les
révolutions. C'est Fanfan-la-Tulipe,
cette gosse chinoise qui, en avant des
camarades, traîne ses savates de
paille, la couverture roulée sur le dos.
Allons enfants, et sus & la réaction!
Comme elle rit quand, dans les vil-
lages, la troupe passe au peloton tes
canailles de hobereaux, quand on
règle leur compte aux voyous du
général réactionnaire. Quelle joie
Ha ha ha ha Chi. Chi- Ha
ha Mais comme elle pleure, la ga-
mine, quand le lieutenant fait fusiller
le camarade innocent..
Eüe est morveuse et mal lavée.
Elle a coupé ses cheveux. Elle dort
dans le fumier. La nuit elle rêve de
gâteaux. Elle a faim elle aime sa
soif et sa faim. Pour se désaltérer elle
mâche des feuilles amères. Elle sou-
lage son ventre un peu partout. Et
son cœur dans les lettres qu'elle écrit
sur ses genoux, pendant les haltes. Le
soleil brûle ses mains et son visage.
La peau s'en va. Mais elle l'aime, ce
grand soleil, toujours devant elle. Qu'il
flambe, ce soleil blanc du Kuomintang!
Tant qu'il y aura dans l'ombre des
yamens des femelles esclaves aux
pieds bandés, dans les campagnes des
chefs féodaux, dans les villes des
compradors et des généraux escrocs,
il ne brûlera jamais assez.
C'est à eux que va sa haine, et aux
routines. aux servitudes de cette vieille
Chine obstinée qui opprime encore ses
enfants. Quand elle crie « A bas les
impérialistes étrangers c'est un
mot d'ordre. Celui de toutes les révo-
lutions.
Son amour, elle n'en a qu'un c'est
le Parti. Petite cellule de ce grand
parti, elle veut vivre et mourir pour
lui. Dans son régiment on l'emploie
aux secours, à 'a propagande. Tout
travail est bon, toute peine aimée
dans les villages paysans, sur la route,
sur le fleuve où peinent les jonques et
les bateaux chargés de militaires, par-
tout où il y a des coolies ignares il
éduquer, des femmes à secouer, des
plaies à soigner. Les balles, elle ne les
craint pas.
,(la suite à ta deuxième page,}.
UN AUTOCAR
TOMBE DANS UN RAVIN
ET PREND FEU
Six des occupants sont tués plusieurs
de ceux-ci périssent carbonisés
Il y a en outre dix blessés
Commercy, 15 août (dép. Petit Paris.)
Dans la matinée, vers 9 heures, une
caravane composée de deux voitures
et d'un autocar suivait la route entre
Vaucouleurs et Void, se rendant
Douaumont. Elle transportait la société
de musique des filatures et tissages
de Thunimont (Vosges), qui avait orga-
nisé une excursion dans la région de
Verdun.
Dans la voiturette de tête avait pris
place le directeur de l'établissement.
Dans un camion, transformé pour la
circonstance en autocar, se tenaient
une trentaine d'occupants. Enfin,
M. Teinturier, instituteur, chet de la
société de musique, et quatre person-
nes suivaient dans une voiture de tou-
risme.
A trois kilomètres de Void, M. Tein-
turier, qui pilotait la dernière voiture,
voulut doubler l'autocar. Ce faisant,
il accrocha avec le garde-boue arrière
droit la roue gauche avant du véhicule.
Le pilote de l'autocar, pour atténuer
les effets du choc, fit une embardée
sur la droite, mais, ne pouvant mat-
triser sa lourde voiture, il fut en-
traîné dans un ravin profond de 6 mè-
tres et heurta un pylône électrique
L'avant de l'aatocar est venu s'écraser
dans le ravin. Photographie prise quelques
instants après la catastrophe
supportant une ligne à haute tension.
Le camion, sous le choc, culbuta sur
i le côté gauçhe et prit feu.
Quelques-uns de ses occupants pu-
rent à grand'peine se dégager seuls,
mais les automobilistes venus leur
secours ne purent s'approcher du
foyer et plusieurs des voyageurs furent
brûlés vifs. L'accident a fait six morts
et dix bleaséa.
Les personnes tuées ou carbonisées
sont
MM. André Husson, dix-sept ans,
employé à la filature Jean Puly, dix-
huit ans, élève à l'école des arts et
métiers de Châlons-sur-Marne Mme
Pauline Hollard, cinquante-sept ans,
et son fils Georges, vingt-neuf ans;
MM. Aimé Leclerc, dix-huit ans, et
Georges Demangel, seize ans, tous
employés à la filature.
Parmi les blessés, citons MM. Ro-
bert Desson, dix-neuf ans Georges
Gérard, dix-huit ans Paul Nicole,
seize ans Antoine Huguel, quatorze
ans Paul Valentin, dix-sept ans Jo-
seph Giaccili, quarante-trois ans, tous
de Thunimont.
A la quatrième page *̃ COVTB *O
î L'INFAILLIBLE SORCIER |
i o par Charles FETTIT 1
L'artiste Janie Marèze
tuée près de Sainte=Maxime
dans un accident d'auto
Le frère de l'artiste, Mme Lurie De-
rain et une autre personne sont blessé»
SUIe J auie .Martre
Toulon, 15 août
(dép. Petit Paris.)
Une artiste de
cinéma. Mlle Ja-
nie Marèze, dont
la mère habite le
Raincy (Seine-et-
Oise), a été tuée
dans un accident
d'auto survenu en-
tre Sainte-Maxime
et Fréjus.
Son frère. Mme
Lucie Derain. fem-
me de lettres, de-
meurant 83, rue de
Turbigo, à Paris,
et une quatrième
personne ont été
blessés, les deux
premiers griève-
ment. Ils ont été
transportés à l'hôpital de Saint-Tropez.
L'accident serait dû à une impru-
dence qui aurait provoqué le capotage
de l'auto dans laquelle se trouvaient
les victimes.
L'artiste, qui sé-
journait depuis
quelque temps
dans le Midi, se
rendait à Sainte-
Maxime pour pren-
dre part au con-
cours de la plus
jolie baigneuse.
Mlle Janie Marè-
ze, à sa sortie du
Conservatoire, avait
fait ses débuts au
théâtre dans JeanV
au théâtre 'Dau-
nou. Elle joua en-
suite Reine joyeuse
à Marlgny, parut à
la Gaité-Lyrique,
puis vint au ciné-
ma où elle connut
de brillants succès
dans Amours tien-
noises. Quand l'a-
Mme Lncie Oeraia
mour chante. Elle a tourné récemment
Mam'aelle Nitouche, qui n'a pas encore
été présenté en public.
On vit pour la dernière fois la char-
mante artiste sur la scène au théâtre
des Ambassadeurs dans Comtesse
if ort f sa.
LA TRAGEDIE DE DUGNY
Marcelle Gicquel
est morte
emportant dans la tombe
le secret du drame
On ne connaîtra jamais la vérité
sur les circonstances dans lesquelles
se déroula la tragédie de Dugny. Le
seul témoin qui eût pu fournir quel-
ques éclaircissements sur le drame qui
coüta la vie à Mme Falentin, la
complice, peut-être, du charbonnier,
Marcelle Gicquel, est morte dans la
soirée d'hier à l'hôpital Tenon.
La triste héroïne de ce roman
d'amour a succombé sans avoir repris
connaissance et, dans ces conditions,
le magistrat instructeur, qui avait été
chargé de l'enquête, ne pourra que dé-
livrer un triple permis d'inhumer,
l'action publique se trouvant ainsi dé-
finitivement éteinte.
En effet, il apparaît maintenant
qu'aucune autre complicité n'est à en-
visager et certains bruits dont nous
n'avions pas voulu nous faire l'écho,
et qui avaient circulé avec insistance
hier dans Dugny, se sont trouvés infir-
més au cours de l'enquête de la police.
On prétendait que le frère de Mme
Gicquel, M. Denis, avait aidé Falentin
dans sa triste besogne et qu'en tout
cas il avait été chargé par l'assassin
de verser dans le puits, sur le cadavre,
plusieurs mètres cubes de poussier et
qu'il avait reçu pour cette triste beso-
gne une somme de 300 francs.
M. Denis a été entendu hier matin
au commissariat d'Aubervilliers par
M. Froleau, secrétaire. Il a déclaré
que, le 6 août au soir, il avait été
invité à dîner par Falentin. Il n'avait
été aucunement question de la dispa-
rition de la femme de ce dernier. Le
marchand de charoon lui avait demandé
au cours de la conversation combien
il gagnait de l'heure et il lui avait
répondu 4 fr. 50. Sur quoi M. Falen-
tin lui avait offert de l'embaucher à
raison de 300 francs par semaine.
M. Denis avait accepté, et il avait
commencé son travail le lendemain
matin. Jamais, affirme-t-il, 11 n'a reçu j
l'ordre de déverser quoi que ce soit j
dans le puits. Le poussier n'y a point
été jeté par lui.
Dans ces conditions, le jeune homme
a été laissé en liberté,
L'AUTRICHIEN MAX BULLA
a remporté
la course
cycliste
Marseille-Lyon
Le fameux n° 115
du Tour de France,
l'Autrichien Max
Bulia qui rem-
porta la catégorie
des touristes rou-
tiers, a fourni, hier
encore, une nou-
velte preuve de ses
qualités.
Dans un temps
record 9 h. 10
il a parcouru les
350 kilomètres qui
séparent Marseille
de Lyon, réalisant
une moyenne ho-
raire de 37 km. 500.
Max Bulla a ga-
gné avec deux mi-
nutes d'avance et
triomphé de con-
eurrentà dange-
reux.
On a identifié l'assassin
du caissier et du garde
Ides fonderies de Tamaris
C'est un Espagnol, ancien em-
ployé de l'usine, qui résidait à
Alès depuis deux ans
Nîmes, 15 août (dép. Petit Parisien.)
Les recherches pour retrouver l'as-
sassin du caissier et du garde des fon-
deries de Tamaris restent toujours
vaines. Le bandit, aperçu à plusieurs
reprises dans la forêt, a fait chaque
fois usage de son arme pour tenir en
respect ses poursuivants.
L'enquête menée par le parquet a
permis d'établir que l'agresseur ne
pouvait être qu'un employé ou ancien
employé de l'usine connaissant les faits
et gestes de l'encaisseur. D'autre part,
d'après les renseignements fournis par
Mme Mathieu, aiguilleuse, le seul té-
moin qui appela à l'aide, il semble bien
que l'agresseur est l'ancien ouvrier En-
rique Rech, né le 17 septembre 1898
à Villena (Espagne), tourneur sur mé-
taux, marié et père d'un enfant et
résidant à Alès depuis .le 11 juin
de petite taille, rasé, se dandinant en
marchant à cause .d'une déviation qu'il
semble avoir à la jambe gauche. La
veste perdue par cet individu corres-
pond à celle que portait, d'après les
témoins, l'agresseur. Ce dernier a laissé
tomber également, dans le bois, une
casquette portant l'inscription Athan-
tuo, Villena. Elle a donc été achetée
dans la ville où est né l'assassin pré-
sumé.
Enfin, les habitants de la Royale
ont déclaré qu'une camionnette avait
stationné pendant plus d'un quart
d'heure à un certain embranchement.
L'assassin avait-il des complices ?
L'autopsie des victimes a été faite
par le docteur Fraysse. M. Maurin a
reçu une balle qui, pénétrant dans un
œil, traversa la boîte cranienne et res-
sortit par la nuque. La mort fut ins-
tantanée. M. Charraix a été atteint
alors qu'il était courbé. La balle a
pénétré par le côté droit et a traversé
le foie et un rein.
Les obsèques des victimes ont eu
lieu ce matin, en présence du sous-
préfet d'Alès, M. Rouvière des auto-
rités et d'une foule nombreuse.
M. Maurin a été inhumé au cimetière
d'Alès et M. Charraix à celui de la
compagnie, à Saint-Martin-de-Valgal-
gues.
La star Gloria Swanson songe
à se marier
pour la quatrième fois
Londres, 15 août (dép. Petit Parisien.)
D'après un message Reuter, miss
Gloria Swanson a déclaré qu'eue était
fermement résolue à se remarier. Ce
serait sa quatrième aventure conju-
gale.
1 CE ïW^ElTT'AFFLUENCE DES GRANDS JOURS
Foule an temple d'Angkor. Foule à l'A. 0. F. Foule au Maroc
EN VISITE CHEZ LES VOYANTES
ET AUTRES DISEUSES DE BONNE AVENTURE
Par ANDRÉ SALMON
Madame Emma, la cartomancienne de
A Deanville, Deiri », à M. A. Aumont,
Sur le cliché ci-
dessus, le proprié-
taire. Sur le cliché
ci-contre, le Jockey
et monté
par W. Sibbritt,
a remporté
le Prix Kergorlay
Un geste de la reine de Hollande
en faveur du pavillon néerlandais
La reine des Pays-Bas a informé le
comité néerlandais de l'Exposition
qu'elle mettait à sa disposition une par-
tie de sa collection orientale.
Le Père-Lachaise. La caserne d'où
les soldats de Paris partirent c la
Heur au fusil :). Les petites rues A
jardinets où sont peut-être les derniers
lilas de la grand'ville et où l'on trouve
encore des vieux pour nous parler de
la Commune, en nochant une tête che-
nue. L'esprit moderne est figuré par
la Piscine. Et puis, de nouveau, une
dégringolade de rues tristes et gri-
ses, aux maisons toutes ridées et pas
assez anciennes pour avoir du style.
Umbre rose à ce sombre tableau
c'est heureusement plein de marmots,
d'oiseaux pépiants malgré la cage et
de chats maudissant la cage qui les
sépare des oiseaux.
Ça, c'est Belleville
Mme Emma y est née, de parents
nés natifs. Son acte de naissance res-
semble à une chanson d'Aristide
Bruant.
Au fait, comment se nomme-t-elle
sur son acte de naissance ?
Qu'importe ? Du Père-Lachaise A
l'église de Belleville, on ne connaît
que Mme Emma.
On la connaît depuis plusieurs gé-
nérations. On la connalt et on l'es-
time.
Quelques patriarches du quartier
sont seuls à se souvenir, quand ils
se souviennent emgowrtt'ag* temps où
l'on voyait Mme Emma deux fois la
semaine au lavoir qui se trouve juste
à côté de l'école primaire où elle avait
conquis son certificat d'études. Le
seul diplôme dont, il. l'oppose de ses
brillantes rivales, se flatte la carto-
mancienne de la rue Secrétan. En ce
temps-là, elle n'était pas encore ins-
tallée. Elle quitta le pays pour sui-
vre son mari dans le sien. à la Vil-
lette. C'est une chose qui compte pour
des Bellevillois natifs qui disent en-
core c aller à Paris Quand Mme
Emma revint, elle était veuve et car-
tomancienne.
La période d'initiation de Mme
Emma demeure secrète et cette ombre
sied assez bien sur les voies du mys-
tère.
Mme Emma ne fait pas d'annonces.
Naguère, un vieillard désabusé dis-
tribuait des prospectus vantant les
talents de Mme Emma, les jours de
marché. Mais la portière bien disante
qui m'a renseigné sur la forte person-
nalité de Mme Emma me le confiait
Au jour d'aujourd'hui, les per-
sonnes comme Mme Emma ne sont
plus vues d'un bon oeil par la police.
Chiappe ne permet plus qu'elles fas-
sent de la réclame. Ça veut dire
qu'en attendant la contravention et
la convocation chez le commissaire.
recta et tout. les agents déchirent les
affiches et emmènent au poste je
bonhomme aux prospectus. D'un sens,
je comprends, rapport aux prospectus
que le monde jette sur le trottoir où
que ça fait sale, mais les affiches,
des petites affiches de rien du tout
Un permet bien aux voyantes des
beaux quartiers de marquer leur
adresse sur le journal ?
Sans publicité, Mme Emma a tout
de même acquis une renommée qui,
pour n'être pas' universelle, a néan-
moins dépassé largement les frontiè-
res politiques et naturelles de Ueue-
ville.
C'est de Mme Emma que disait les
mérites exceptionnels la riche et élé-
gante Mme Berthin. la businesswo-
man franco-américaine, au cours de ce
brillant diner où, prenant conscience
de la fidélité de nos contemporains
aux sciences divinatoires, je résolus
de mener cette enquête.
Mme Berthin ne convoqua point
Mme Emma en son élégant apparte-
ment de l'avenue Henri-Martin. Mme
.Berthin fit comme l'amie qui lui avait
Vous voulez connaitre votre avenir ? Soit Quel procédé disirez- voui
voir employer ? La cromniomancie ? la dachylomancie ? l'hydremancie ? la
j lécanomancie ? la pégomancie ? l'axinomancie ? la margaritomancie 1.
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