Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1930-04-21
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 21 avril 1930 21 avril 1930
Description : 1930/04/21 (Numéro 19410). 1930/04/21 (Numéro 19410).
Description : Note : Dernière éd. de Paris. Note : Dernière éd. de Paris.
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2008
4
LE PETIT PARISIEN
CYCLISME
llinitllllllllll HllIIIItlIlllIlllllllllllllMllilllllMIlHIIIIUIMIIIIK
La course Paris=Roubaix est gagnée
par Julien Vervaecke
JEAN MARÉCHAL ARRIVÉ PREMIER EST DÉCLASSÉ
SUR LA ROUTE
Houbaix, 20 avril (de notre env..spécial)
Peu après le départ, c'est la côte
d'Argenteuil, où se dispute chaque année
la classique course motocycliste organi-
•ée avec le concours du Petit Parisien. A
cet endroit se disputait une prime de
2.000 francs, qui est gagnée par Fou-
eaux devant Merviel.
Malheureusement, Foucaux a sensible-
ment tassé Merviel, l'envoyant dans te
public. Une réclamation est, bien en-
tendu, dépnsée.
La côte d'Ennery a provoqué la dislo.
cation du peloton. Il n'y a plus, au som-
met, qu'un groupe de dix hommes
emmenés par hierviel, Antonin Magne
Francis Pelissier et Sadoul. Plus loin
c'est un peloton de dix-sept coureurs
Leducq, Ch. Pélissler, Ferdinand Le
Drogo, Bonduel, Maréchal, Fontan, Ver-
chatre, Leport, Pierre Magne, Suter, Jean
Aerts, Paul Le Drogo, Meyer et Gros-
sard.
Le deuxième peloton se disloque IL son
tour. Une partie rejoint le peloton de
tête peu avant Amblaville mais 5 kilo-
mètres avant Méru, tout rentre dans
l'ordre et le peloton se reforme peu
après Méru, emmené par Neuhard.
ChaTles Pélissier, fatigué de sa dure
(Bourse des Six-Jours. souffrant d'une
défaillance peu après la côte d'Argen-
teuil, abandonne, ainsi que Meunier.
Voici enfin la première phase inté-
ressante de la course. Merviel parvient
à s'échapper et prend bientôt au pedo-
ton deux minutes d'avance. A Breteuil,
l'avance est portée à 2' 42" sur le polo-
ton de soixante-six hommes. Il est bien-
tôt à 3 kilomètres devant les poursuit-
vants qui se décident, enfin à intervenir.
Merviel a encore 3' 40" d'avance à
Effertaux, avance que les chasseurs gri-
gnotent peu à peu, si bien qu'à Amiens
SI n'a plus que trois minutes.
Bulla et Merviel en tête
Sous l'énergique impulsion de Fran-
els Pélissier, le peloton s'acharne à la
poursuite de Merviel qui, cependant,
parvient conserver son avantage.
12 kilomètres après Amiens, un coup de
théâtre se produit Bulla, l'ancien
champion amateur d'Autriche, s'échappe
avec Antonin Magne et rapidement se
rapproche de Merviel.
Bientôt Antonin Magne est rejoint par
l'Autrichien qui continue seul à la pour-
suite de Merviel et le rejoint, ce dernier
commençant d'ailleurs à donner des
eignee de lassitude. ils escaladent
ensemble la rude côte de Doullens. Ainsi
qu'à l'habitude, les bas-cOtés de la
fameuse rampe sont couverte d'une foule
immense. Les deux routiers ne conservent
pas longtemps leur avantage, car à Lar-
bret ils sont absorbée par le peloton et
tout rentre dans I'ordre pour peu de
tempe, du reste, car un démarrage de
Julien Vervaecke, Maréchal et Ghyssels
jette, une foie encore,'le trouble dans le
peloton. Cette fois, l'affaire, parait devoir
se corser, Vervaecke, Maréchal et Ghys-
eels prenant peu à peu une sensible
avance. A Arras, ils précèdent de deux
minutes le lot des coureurf!. I1s ne
paraissent pas d'ailleurs vouloir s'arrê-
ter en si bon chemin, car bientôt les
mauvais pavés régionaux font leur appa-
rition et maintenant les routiers n'ont
plus que la ressource d'utiliser les trot-
toirs.
Un nouvel incident se produisit entre
Aïileux et Drocourt. Ghyssels ost rejoint.
ÎVervaecke et Maréchal continuent seuls
à vive allure.
47. Feuilleton du Petit Parisiens, 21-4-30
ME MYSTÈIRE
LA FLÈCHE
D'ARGENT I
grand roman Inëttu
par René PUJOL
TROISIEME PARTIE
QUATORZE
III (suite)
Promesses
C«la, c'est mon affaire. Si je par-
fr^ens à ce résultat, qui vous paraît
fmpossible à obtenir, puis-je compter
sur votre fol comme vous pouvez compter
sur la mienne ?
Suzy Nelson détourna la tête pour
tacher son émotion profonde;
Je ne sais pas.
C'est bien dit Jean de Vassa,
d'üne voix soudain tranquille. Je ne
tous demande rien de plus. Je reste à
Paris. D'ici peu de temps, je me per-
mettrai de solliciter un autre rendez-
Tous. Vous venez de faire de moi un
antre homme.
Elle ne sut pas exactement comment
Il la quittait. Seule dans une allée, elle
Copyright by Renè Pujol te*). Traduction
at reproduction interdites eu toua pays.
A ce moment, les deux leaders ne sont
plus qu'à cinquante kilomètres de Rour
baix. Voici Hénin-Liétard. Sur le pavl
fameux de la cité noire, Vervaecke mène
un train infernal pour tenter de décratn-
ponner son tenace rival. Ils ont, au pas-
sage à niveau, l' 43" d'avance sur Gnvs-
sels. Quant au peloton, il a déflnitive-
ment pris son parti de la situation, il
n'y a plus aucune réaction de sa part.
L'ultime bataille va donc se dérouler
entre le Belge Vervaecke et le Français
Maréchal.
Une betle Bn de course
Mais cette course, qui fut jusqu'ici
pleine de péripéties, devient encore plus
émotionnante. Après Hénin-Liétard, Ver-
vaecke est légèrement lâché par Maré-
chal. Il revient peu après, lorsque Maré-
chal est victime d'une crevaison à l'en-
trée de Courrières. Vervaecke en proilte
pour activer de plus belle. La partie
est-elle perdue pour le courageux Fran-
çais? Pas encore. Il revient sauvagement.
et, à l'entrée de Carvin, il n'a plus que
vingt-deux secondes de retard. Cette belle
fln de course porte à son paroxysme i'en-
thousiasme de ces populations émotives
quand il s'agit de courses sur route. Pius
que deux cents mètres, plus que cent mè-
tres et, soudain, Vervaecke s'arrête à
une borne-fontaine. Maréchal 1e passe,
lui prend une centaine de mètres, mais le
Belge revient aussitôt. Vervaecke et Ma-
réchal roulent maintenant roue flans
roue. Le premier semble peiner. Il est
d'ailleurs intéressant de suivre l'effort
de ces deux hommes et leur différence
d'allure le Français, de proportions
athlétiques, les jambes parfaitement des.
sinées, a un coup de pédale tout de sou-
plesse en même temps que de puis-
sance au contraire, le Flamand, rusti-
quement bâti, au style heurté, roule des
épaules et des reins, d'où un noup de
pédale lourd. Vervaecke se refusant à
mener, Maréchal tente un démarrage
le Belge s'accroche. Voici Wu.cquignies.
Nous sommes à 20 kilomètres, de l'arri-
vée. Il n'y a pas de lutte entre les deux
hommes, il n'y a plus qu'un seul
combattant, Maréchal, Vervaecke se refu-
sant obstinément à accomplir son devoir.
A ce jeu, le Français se fatigue et Ver-
vaecke, après Leequin, en profite pour
tenter de se sauver, tentative sans résul-
tat, car Maréchal rejoint cette roue qui,
déjà, fuyait à 50 mètres.
Maréchal arrive premier
mais est déclassé
Jusqu'à l'entrée de Roubaix, 11 en est
ainsi, quand se produit un grave inoi-
dent. A 3 kilomètres de l'arrivée, sans
motif plausible, Maréchal donne une
poussée à Vervaecke qui tomhe dans le
fossé. Maréchal en profite pour prendre
la fuite et passe la ligne d'arrivée aveo
plusieurs centaines de mètres d'avance.
A la suite de cet incident, les commis-
saires de la course se sont réunis et ont
reconnu pleine et entière la faute com-
mise par Maréchal. Toutefois, fis ont
estimé que cette faute pouvait s'expli-
quer par un grand énervement. mais
qu'elle ne devait pas entraîaer la dis-
qualification du délinquant. Ils décidèrent
de le déclasser au profit de sa « vie-
time
Julien Vervaecke gagne dond le 310
Paris-Roubaix.
Le classement
Voici, du reste, le classement affleied
de l'épreuve
1. JULIEN VERVAECKE, sur bicyclette
Alcyon, pneus Vunlop, couvrant les Kilo-
mètres en 8 h. il' n"
2. Jean Maréchal, arrivé premier et dé-
classé en h.
3. Antonin Magne, 8 h. 18' 2" 4. Jolly 5.
Frantz, même temps;
6. ex xquo Perrain. Van Hysselbergne,
Mervle!, Declercq, Henrt Suter, Delannoy,
Van siembrouclr, Tallleu, Dewaele, Loue«se
Ronsse, Leroy. Hanrerllnek-. Dosscnel
Alexandre, P. itag-ne, Verhaegen, Bonduel,
Jean Wauters, Martin,, Gobillot, Jean Aerts;
27. ex sequo Delannoy Dervaes, Gréau,
Fontain 31. Siéra S. Gnyssels 33.
Leducq 3t. Verdyck.
LA COURSE CYCLISTE
PARIS-AUXERRE
Sur les 170 kilomètres de Paris à
Auxerre, le Petit Journal a fait disputer
une course cycliste réservée aux ama-
teurs. Résultats
1. Moreels. couvrant les 170 kilomètres du
parrours en 5 b. 18' 10"; 2. Pelcher;
a. liais; 4. Letort; 3. Besnard; 6. Brun, etc.
marchait à petits pas en se disant avec
un ravissement et une angoisse inexpri-
mables
Mais je l'aime Je l'aime
IV
Le Club des Géomètres
Faites vos jeux, messieurs On
peut encore faire sur le tableau de
droite. Encore dix louis Plus rien ?
Rien ne va phts
Une vingtaine de personnes, joueurs
assis et pontes debout, se pressaient
autour de la grande table de baccara,
au tapis vert comme une pelouse. La
banques était tenue par un vieux mon-
sieur an nez pendant et triste, qui sui-
sait d'un regard aigu la manoeuvre des
jetons et des billets. De grossies veines
serpentaient sur ses mains, comme des
chenilles bleuâtres.
Ses doigts agiles, aux ongles douteux,
extirpèrent six cartes du sabot, deux à
droite, deux il. gauche, deux pour lui.
Cartes demanda-t-on il. droite.
Servi dit-on à gauche.
Le banquier retourna nonchalamment
sa paire
Huit dit-il.
Et dès l'énoncé de ce chiffre admira-
ble, la longue palette du croupier fit
converger vers lui toutes les mises, pen-
dant que les perdants discutaient le
coup avec animation.
Messieurs, faites vos jeux cria
de nouveau le croupier d'une voix enga-
geante.
Mais le banquier fit un signe de déné-
gation. Il se bourra les poches, jeta cin-
quante francs de pourboire et se leva.
La main passe cria le croupier.
LE 18' MATCH FRANCE-PAYS DE GALLES
Cet après-midi à 15 heures, au stade de Colombes
Le match de rugby France-Pays de
Galles se joue cet après-midi au stade
de Colombes. Jamais rencontre n'avait
suscité pareil engouement et n'attirera
tant de spectateurs dans la banlieue pa-
risienne.
Le stade de Colombes immense
arène aux cinquante mille places sera
trop petit pour contenir tous ceux qui
désirent assister à cette partie sensa-
tionnelle, car elle décide du classement
du tournoi international entre les équi-
pes de sélection de France. Angleterre,
Ecosse, Irlande, Pays de Galles.
Actuellement, le classement s'établit
ainsi
Angleterre 5 polnts (2 victoires, un
match nul, une défaite sur 4 matches
joués)
France 4 points (2 victoires, une dé-
faite sur 3 matohes joués)
Irlande 4 points (2 victoires, 2 défai-
tes sur 4 matches joués);
Ecosse 3 points (une victoire, un
joues)
Pays de Galles, 2 points (une victoire,
deux défaites sur trois matches joués).
Le match d'aujourd'hui est décisif.
Une victoire de notre équipe, et la
France est bonne première du tournoi,
avec un point d'avance sur l'Angleterre.
Un match nul, et la France est ex sequo
avec l'Angleterre-
Une défaite, et notre équipe doit se
contenter de la deuxième place.
Pour gagner ce tournoi fameux, le
« quinze o de la F. F. R. doit s'assurer
l'avantage ou faire jeu égal avec les Gal-
lois, qui sont, ne l'oublions pas, dee rug-
bymen de grande valeur.
Dix-sept fois déjà, France-Galles a été
disputé la première rencontre date de
1908 et seize fois les Français furent
vaincus; ils ont remporté leur unique
victoire voici deux ans, à Colombes, par
S à 3-
Cette saison, l'éqaipe de France, avec
ses victoires de Colombes et de Belfast,
s'affirma en progrès les Gallois furent
moins brillants. Voici les résultats obte-
nus au cours du tournoi
Contre l'Irlande victoire française par
5 points (1 essai Samatan, 1 but Ambert)
0 victoire galloise par 12 points à 7.
Contre l'Ecosse: victoire française par
7 points (1 essai Ambert, 1 drop goal
Magnanou) à 3 défaite galloise par
12 à 9.
Contre l'Angleterre défaite française
par 11 points à 5 (1 essai Serin, 1 but
Ambert) défaite galloise par 11 à 3.
La a ligne comme on dit en lan-
gagne sportif est Il l'avantage des
loueurs de France; mais, pour gagner le
tournoi, il faudra, cet après-midi, renou-
veler l'unique victoire de 1928. Les
Gallois n'ignorent pas l'enjeu de cette
partie ils "ont la lourde tâche de défen-
dre le prestige et la renommée du rugby
d'outre-Manche, et ils mettront en œuvre
toute leur ardeur, toutes leurs qualités
physiques, tout leur art de grande
joueurs avant de s'avouer vaincus. Leur
formation est privée de plusieurs
joueurs partis avec l'équipe britannique
en tournée en Nouvelle-Zélande pour
suppléer ces absences, le comité de
sélection a fait appel à quelques joueurs
nouveaux, animés du désir de bien faire.
Dans l'équipe de France, plusieurs
changements ont été apportés la ligne
d'avarns, si brillante contre les' Ecossais
et les Irlandais, reste intacte; Piquemal
joue à l'arrière, Magnanou fait sa ren-
trée comme demi avec Serin, mais, en
trois-quarts. Baillette souffrant est indis-
ponible Béhotéguy ne peut pas le rem-
placer, mal remis d'une récente bles-
sure on craint même le forfait de
Samatan. Lourds handicaps 1 Mais les
AU STADE JEAN-BOUIN
Le C. A. S. G. bat
le Stade Toulousain
Au stade Jean-Bouin, le C. A. S. G.
qui était opposé au Stade Toulousain,
fut le gagnant de cette rencontre ayant
totalisé 12 points (4 essais) contre 8
(2 essais, 1 but) aux joueurs toulousains.
Un avant du C, A. S. G. dégage et va envoyer
le ballon en touche
En première mi-tempe, Finat réussit
un essai et Maugain deux, donnant
l'avantage au C. A. S. G. par 9 bute
Sur une attaque de Toulouse, Fabre
marque un essai tranatormé par Clady.
Le jeu est très dur et Bordes est tou-
che à. -la tête. mais reprend sa place
La seconde mi-temps fut jouée avec
une grands brutalité par le C. A. S. G..
et le Toulousain Bordes eut la cuisse
fracturée.
Messieurs, la banque est aux enchères
A cent louis la banque
Cent cinquante louis
Deux cents
Deux cent cinquante
Personne au-dessus de deux cent
cinquante ?. Adjugé! Personne pour
le banco ? Messieurs, on peut faire sur
deux cent cinquante ouis
Et les jetons blancs et rouges recom-
mencèrent à pleuvoir sur le tapis.
Le croupier menait le jeu rondement.
Au tripot, il ne fant pas perdre de
temps. La cagnotte est insatiable et les
pontes sont toujours pressés. S'ils
gagnant. la fièvre du gain les dévore.
S'ils perdent, üs sont toujours persua-
dés qu'ils vont se rattraper au coup
suivant.
L'assistance était assez mêlée. Dans
les quatre salons, il y avait le plus
bel assemblage de métèques qu'on puisse
réver Sud-Américains au teint olivâ-
tre, Yankees mâchonnant de façon
écœurante du chewing-gum,. Levantins
aux yeux trop doux. Anglats fies-mati-
ques et congestionnés, Allemands mas-
sifs et tondus comme des billes de bil-
lard, on trouvait de tout au Club des
Géomètres.
Pourquoi Club des Géomètres ? Nul
ne le savait au juste, pas même le fon-
dateur. Les cercles se mettent volon-
tiers sous l'égide des sciences et des
arts, surtout quand ils né peuvent pas
se placer sous l'égide de l'honnêteté.
Au Club des Géomètres, on ne parlait
jamais de géométrie, et pour cause. Les
naïfs venaient y, perdre des tortunae
clubs français ont des attaquants de
qualité Gr.>iet, de l'A. S. Bourse
Duhaud, de Limoges, seront sans doute
appelés à montrer leur valeur. Les sélec-
tionneurs llaeront leur choix seulemen:
ce matin.
La partie s'annonce indécise c'es1
seulement dans les dernières minutes quE
le sort décidera. et si nos avants travail.
QUELQUES JOUEURS DE L'EQUIPE DE
FRAUCE. De gauche à droite et de haut
en bas Ribsre, Magnanou, Ambert,
Majérus, Piquemal, Bloussa.
lent avec leur fougue et le brio habituels,
ils sont capables de nouvelles prouesses.
Les deux équipes qui s'affronteront
seront les suivantes
Les équipes
France. Arrière Plquemal (St. Tar-
bats) trois-quarts Talllantou (S. Paloise)
Gérald (R. C. F.) Graclet (A. S. Bourse)
Sama.tan (U. S. Amenais) ou Noutiaud (Li-
moges) demis Mafrnanou (A. Bayonnats)
Serin (A. S. Bjierroise); avants Boulssa
(3t. ToiUousain): Galia (U. S. QuHlanalse);
Ribere (U. S. OutHanaise) (cap.); MaJétus
(St. Français); Camel Il (T. 0. E. C); Choy
(R. C. Narbonnair); Ambert (St. Toulousain);
Bousquet (S. C. AiHiiseots).
Pays de Galles. Arrière T. Sefcoffleld
(Torquay) trois-quarts Howlng Jones
(Swansea) Claude Dave.v (Swansea) Guy
Morgan (Cambridge et Cardin") (cap.) R.
Boon (Cardin") demts Franck Williams
(Cardlff) W. Powell (London Welsn)
avants H. Day (Vewport) H. Peacock
(Newport) E. Jenklns (Aberavon) A. Le-
mon OTeath) N. Funder (Cardlff) Tom
Arthur (.Neath).
AU PARC DES PRINCES
Le Stade vainqueur
de Carcassonne
Le match amical de rugby entre le
Stade Français et l'A. S. Carcassonnaise,
demi-finaliste du Championnat de France,
s'est disputé hier au Parc des Princes
devant un public nombreux. Cette ren-
contre se termina par la victoire du
Stade Français par 24 points (6 essais et
3 buts) à 10 points (1 drop goal et
2 buts sur coup franc).
LA JOURNEE SPORTIVE
Rugby. A 10 heures, Colombes, France-
Pays de Galles (ouverture des portas a
12 h.
Football. Au Stade de Paris, Il Saint-
Ouen, a 14 heures. C. A. Paris-Leyton F. C.,
et à h. Red Star O!ynïpiqu«-Ol5Tnpla
Pllssen.
A 15 heures, au Stade Jean-Bouin, Eunlop
Sports d'Angleterre Dualop Sports de
France.
Cyclisme. A h. à la Piste Muni-
cipale. réunion organisée par l'Association
Sportive de la Coiffure.
A u h. à Montlhéry, au bas de la côte
des Bruyères, première épreuve du Prix
Yeloow.
FOOTBALL. Dans les départements
A Sète, F. C. Séte bat 01. Alès, 3 buts à 2.
A Marseille, C. A. Genève et 01. Marseille
(R.), 2 buts a 2. 01. de Marseille bat
Verien Fre Manheim, 5 buts s 4.
A Rouen, F. C. Rouen et S. A. Bordelais
3 buts à 3.
A Chàtellerault Old Westminster F. C.
de Londres bat Club Amical Sportif Cliatel-
lerault par 5 buts à 1.
A Cannes, Victoria Ziskov de Prague bat
A. S. de Cannes. 5 buts à 3.
A Saint -Etienne, Saint-Etienne S. C. Dat
A. S. Française. 3 buts Il 3.
RUGBY. Dans les départements
A Rouen, Paris (sélection) bat Normandie,
points a 0.
A Biarritz, Avtron Bayonnats bat Blarrlti
26 points
A Lourdes. F. C. Lourdais et Section
Pa!o!se, 16 points b. le.
avec la conviction qu'ils allaient imman-
quablement s'enrichir.
à Paris, en marge des vrais cercles
groupant les gens de ben ton, quantité
de tripots fonctionnent. On en connaît
les propriétaires, mal masqués par
les conseils d'administration composés
d'hommes de paille aux titres ronflants.
Mais ces tenanciers sont strictement en
règle avec la loi nul ne peut les empê-
cher d'exercer leur singulière industrie
et de dépouiller lears faibles contem-
porains.
M. Lartigue, souverain maître du Club
des Géomètres, était un épais Toulon-
nais, qui savait à peine lire et écrire.
Son manque d'instruction ne l'empêchait
pas d'avoir une sorte de génie de ces
affaires spéciales.
D'abord, il possédait la plus belle
c baraque > des grands boulevards.
La c baraque fonctionne dans ce
qu'on nomme pompeusement les acadé-
mies de billard. Excusez du peu
Imaginiez un grand billard à une
extrémité duquel s'alixnent des alvéoles
numérotées de un à dix. Le public et
quel public mise à son gré sur ces
numéros, comme aux petits chevaux ou
à la boule dans les casinos. La propor-
tion des zains est d'ailleurs la même.
Le banquier d'un coup de queue
de billard, pousse une boule vers les
trous. Avec les perdants, Il paie le
gagnant, puis empoche le reste, déduc-
tion faite de ce qui, revient à l'Etat et
au tenancier.
Car l'Etat perçolt sur ces jeux. Sa
part est d'ailleurs modeste, car ü se
contente de dix pour cent. Il est beau-
FOOTBALL
Le tournoi
du stade de Paris
Le Leyton F. C. a battu le Red Star
La première rencontre du tournoi
organisé au stade de Parie mettait en
présence le lied Star et une bonne
équipe d'amateurs anglais, le Leyton
Football Club.
Après une partie asse? égale, les
Anglais remportèrent la victoire par
2 buts à 1, non sans que le Red Star se
soit énergiquement défendu.
En première mi-temps, les joueurs
britanniques se montrèrent le plus sou-
vent menaçants les avants, en parti-
culier, conduisirent de beaux mouve-
ments offensifs qui apparurent d'autant
plus dangereux que l'entente entre les
défenseurs du Red Star laissait à dési-
rer. C'est ainsi que l'intérieur gauche de
Leyton mit à proSt deux erreurs des
arrières parisiens, obtenant les deux
premiers points. Avant le repos, le Red
Star paraissait vouloir réagir et une
belle échappée de Monsallier se termina'
par un shoot puissant que le gardien de
but anglais ne parvint pas à parer.
A la reprise, le jeu s'anima quelque
peu, le Red Star paraissant fermement
décidé à égaliser. Il multiplia pour cela
les tentatives et le jeu se déroula géné-
ralement à son avantage. Mais les arriè-
res britanniques se montrèrent suffi-
samment actifs et décidés pour empE-
cher que les avants parisiens parvien-
nent à leurs fins. et c'est sur le résul-
tat de deux buts iL un acquis en pre-
mière mi-temps que se termina la ren-
contre.
Le C: A. Paris
bat l'Olympic de Pilsen
Le second match qui opposait les ama-
teurs tchèques de l'Olympic de Pilsen
au C. A. de Parie, se termina à l'avan-
tage des joueurs parisiens qui rempor-
tèrent finalement la victoire par 4 buts
k 1.
Dès le début. la partie sembla devoir
être plus animée que la précédente et
les offensives se succédèrent avec rapi-
dité. Ce furent les Tchèques qui mar-
quèrent le premier but par leur avant-
oentre qui exploita habilement utie indé-
cision du gardien de but du C. A. P. Mais
l'avantage des joueurs étrangers ne fut
que de courte durée et une attaque du
C. A. P. menée avec science par Lan-
gilli«r aboutit à Droyer qui, d un beau
shoot, mit les deux équipes à égalité.
Après le repos, la partie continua à
se dérouler assez monotone, jusqu'au
moment où Langillier, recevant un cen-
tre de l'ailier droit Ouvray. marqua on
but, contre lequel le gardien tchèque,
masqué par ses arrières, ne put rien
faire.
Dès lors, le C. A. P. accenta sa pres-
sion. Langillier effectua un travail
remarquable quc ses partenaires du cen-
tre de l'attaque terminèrent bien, et Car-
bonel puis Droyer marquèrent chacun un
but accentuant ainsi la défaite des Tchè-
ques.
UN MATCH NUL
A'AUTEUIL
Au stacle Jean Bouin, un match de foot-
ball a -été joué entre l'une des meilleures
Deux joueurs, un du Havre et un du
C. A. S. G., aux prises pour le ballon.
qu'ils ne toucheront pas
équipes normandes, le Havre Airtiletio
Ctub, et le C. A. S. G., nouveau venu on
division d'honneur, qui. profitait en la crc-
constance de l'appoint des internationaux
Chantrel et Caritey. Cette renoontre, qui
se termina par un match nul (4 a 4), fut
très intéressante à suivre et se résuma
en deux parties la première fut nette-
ment à l'avantage des Parisiens, tandis
que la seconde vit le réveil des Nor-
mands, qui firent une superbe Un de
match et réussirent à arracher le match
nul.
REROLLE GAGNE
LA COURSE PEDESTRE
MONACO-NICE
Vice, 20 avril (dép. Petit Parisien.)
La course pédestre Monaco-Nioe, orga-
nisée aujourd'hui sur un parcours de
18 kilomètres, avait réuni un grand nom-
bre de coureurs de valeur parmi les-
quels figuraient le champion de France
de cross-countrx et vainqueur du cross-
country du Pctit Parisien, Roger Rérolle,
qui gagna la course.
1. Rérolle (R.C.F.), en t h. i m. 28 s.
3. Jatteaux (U.S. Trestoise). 1 h. 6 m. 28 s.;
3. SUrnoret (Massilla Club Marseille), en
1 h 7 m.; 4. Morier (Masstlia Club Mar-
seille); 5. Bonnet (U.S. Tramways de Star-
seille): 6. Durbesson (U.S. Crestolse); 7.
Sancbez (U.S. Tramways de Marseille); 8.
Marcùal (R.C.F.).
coup plus exigeant lorsqu'un directeur
de théâtre veut jouer le Cid ou le Bour-
geois gcntilhmnme.
Bien entendu, le « banquier » est
toujours un quidam attaché à la c bara-
que ». Le tarif de ces messieurs est de
cinquante francs par vacation.
Il a fallu des scandales aussi brefs
que retentissants pour qu'on sache offi-
ciellement que les « baraques rappor-
tent des millions par an. Mais, prati-
quement, nul ne l'ignorait.
M. Lartigue. au baccara. avait égale-
ment ses « papillons >, ses c jockeys»
et ses Dissidents
Les papillons et les jockeys sont de
faux pontes travaillant pour la maison.
Ils alimentent les tables qui se dégar-
nissent, ils en ouvrent une nouvelle
quand il y a trop de pontes debout, Ils
complètent.. Bref, ils donnent aux per-
dants de bonne volonté l'illusion de
jouer pour leur compte, alors qu'ils dis-
posent en tout et pour tout des jetons
du cercle. Le « président lui, est un
banquier qui joue également pour le
tenancier. Ce dernier ajoute donc aussi
les bénéfices de la banque à ceux de la
cagnotte.
La loi interdit cela et cela se fait
partout de la façon la plus courante. Il
y a d'autant plus de tolérance qu'on
considère à juste titre les joueurs Invé-
térés comme une espèce peu intéres-
sante.
M. Lartigue donnait des fêtes plu-
sieurs fois par mois. Non par amour de
la galté, mais parce que, ces soirs-là,
on pouvait introduire des « dames >
dans les luxueux salons des tripots. Ces
MARCHE
LE CIRCUIT DE L'OUEST
Organisé par l'U.F.M. avec le concours du "Petit Parisien"
La première éliminatoire de la grande
épreuve Paris-Strasbourg à la marche,
que l'Union Française de Marche orga-
nise sous le patronage du Petit Parisien,
se déroule 6ur le circuit de l'Ouest. Les
concurrents, au nombre de vingt-trois,
aaront parcourir une distance de deux
cents kilomètres, en empruntant l'itiné-
raire suivant Tours, Saumur, Angers,
le Mans.
Partis hier matin de Tours, k 10 heu-
res, les premiers concurrents arriveront
au Mans aujourd'hui dans la matinée,
vers 10 heures.
Le départ fut donné par M. Bernard
aux 23 concurrents. L'allure fut très
vive sur les bords de la Loire, et voici
le passage des concurrents aux divers
contrôles
A Langeais (26 kilomètres) atteint à
12 h. 37, l'ordre de passage est le sui-
vant Lesterlin, Letréguuly, Hureau,
Dujardin et Deroubaix. Peu après, on
apprend l'abandon de Dellier.
Aux Trols-Volets (39 km.) passaient à
14 heures Letréguilly et Lesterlin. sui-
vis, à 2 kilomètres, de Hureau et, plus
loin, de Dujardin et Deroubaix, qui font
route ensemble.
A la CItapelle-sur-Loire (42 km.), Le-
tréguilly iorce encore l'allure, qui était
cependant rapide, et Lesterlin est quel-
que peu distancé.
AU VELODROME MUNICIPAL
A la pistf municipale de Vincenncs la
rétmion organisée par Voltaire-Sportif
avait attiré plus de 6.000 spectateurs.
Vitesse 600 mètres. Finale 1. Gérardin
(A. C. D. B.), 2. Perrion (V. G. B.), 3. Ram-
pe'lbcrgr.
Prix Michard Handicap 600 mètres).
Finale 1. Novaxcttl <5<) mètres), 2. Sabard
(60 m,), 3. Culot (70 m.).
Prix Faueheux (course de prime 5 km.).
Finale i. court, 2. Bocflier, 3. Dlot, 4. Magr-
deleine.
Américaine 40 km. 1. Castedin-Robson,
2. Wess-Coobeteux, 3. Rouquié-Mouzat.
MARCHE. A Troyes. Les Audax Mar-
cheurs Aubois et RomUlon orgranlsont le
4 mai une épreuve nationale sur le parcours
Troyes Romilly-Pont-sur-S«rtne (vlrag'e.)-Ro-
milly-Troyes, sous les règlements et code
de marche de l'Union Française de Marche.
Cette épreuve est ouverte à tous les clubs
licenciés U. F. M. francs de prix. dont
une bicyclette de 300 francs au premier, sc-
ront ailoués.
Les clubs intéressés devront faire parvenir
leurs engagements avant le jeudt l«* mal au
sièife des Audai Marcheurs Aubois, catéRo-
bert, rue du Calonel-Driaat, à Troyes.
Droit d'engagement individuel 3 francs.
c dames a travaillaient aussi pour lui.
Enfin, le restaurant du Club des Géo-
mètres était réputé pour sa bonne chère.
Le repas de cinquante francs y coûtait
cent sous. Après un plantureux dtner,
les joueurs sont toujours disposés il
perdre galment leur argent.
Depuis quelque temps, une .discrète
offensive est menée contre les tenanciers
des tripots. S'ils ne respectent pas scru-
puleusement la lettre de la loi, on les
frappe d'amendes considérables et on
ferme leurs établissements. Mais ils
respectent toujours la loi. Ils se con-
tentent de la tourner.
On exige que chaque membre du cer-
cle soit présenté par deux parrains et
affiché, tout comme à l'Epatant ou à
l'Automobile Club. Cette formalité n'a
jamais empêché les tripots d'être ou-
verts à tout venant.
M. Lartigue., magnifique dans un smo-
king à revers de moire et à boutons de
jais, allait de groupe en groupe et de
table en table. Il grondait affectueuse-
ment les causeurs.
Allons Allons Qu'est-ce que
vous faites là ? Vous avez tort de ne
pas vous approcher du tapis. Le ban-
quier est en déveine, profitez-en
Il se planta soudain devant un jeune
homme:
Ah par exemple Mais c'est
M. de Vassal ?
Lui-méme répondit Jean en ré-
pondant à sa cordiale poignée de main.
C'est une heureuse surprise pour
moi. Il y a un siècle qu'on ne vous
a vu
Jean de Vassal mentit
A Port-Boulet km.), h. 2',
Letréguilly a augmenté son avance, n 4
effectué les 50 premiers kilomètres du
parcours en 5 h. 8' 30".
Au Pont-de-Monisoreau (58 km. 500),
Letréguilly passe à 16 heures. Lesterlin
suit à 1 kilomètre, Hureau à 3. Les
60 kilomètres en 6 h. 10'.
Letréguilly toujours en tête
à Angers
A Saumur (69 fcm.),. au milieu d'une
nombreuse affluence, Letréguilly fait son
entrée dans la ville 17 h. 1S. Voici
dans quel ordre sont enregistrés les
passages.
1. Letrê-guiny, a 17 h. la: 2. Lestrrlin,
17 Il. 29; 3. Hureau. 17 h. 5,0; i. Dujardin,
18 h. 2: 5. Vella, 18 h. 6. DerouBalt,
18 h. 4; 7. Giillmet, 18 h. 19; 8. Halle,
18 h. 21; 9. Agostlnl, 18 Il. 10. Uwcnzi,
18 h. 33; il. Gheminani, 18 h. 33; le. La-
maure. 18 h. lï. Dupré, 18 h. 41; li.
Besnier. 18 h. 45: Armenou, 19 h.
16. Streignart, 19 h. 2, etc.
Ce dernier abandonne, alnsi que Jour-
dain, à Saumur.
Entouré de nombreux suiveurs, Le·
tréguilly poursuit sa marche vers An-
vers où. il. 22 heures, il arrive, ayant
ainsi couvert 116 kilomètres, c'est-à-^direi
plus de la moitié du parcours.
GEORGES PAILLARD
VAINQUEUR A BUFFALO
Résultats:
Le match omnium mettant en présence,
en trois manches, Hournon-Pecqueux et Le.
moine-Guimi)r«tièr« se termina par la vic-
toire des premiers nommé!, qui gagnèrent
deux manches contre une à Lemolne-Guim-
bretière.
Américaine.' amateurs f4
RoUion-Driaacourt; 2. Drouaux-Henrl Ple-rrej
3. Marrec-Ignac.
Grranl Prtx de Pâques de demi-fond (pre.
mlère =é:-ie, SO kilomètres;) 1. Paillard,
Paillard
27" 2. Lacquehay, 2 tours, 120 mètres
3. Wynsdau, 2 tours, 260 mètres 4. Urago,
2 tours, 300 mètras L Latsbordes, 3 tours,
ctc., eue.
Deuxième sérle 1. Auguste Wambst,
8" 2. Bréau, 1 tour, 40 mëtres
Mlquel, 1 tour, 350 mètres, 4. Gaillard,
3 tours, eté.
finale de- éliminés 1. Prieto, 16' 50" 3/5;
2. Laîbordes, métres s. Jean Btdot,
SX mètres; 4. Cloe*p;Q, 3S0 mètres
Dnuer, mètres.
Vitesse, classement général (5 manches).
1. "Scnerens, 7 points Cûêron, 10
points 3. Cbapalain, 9 polnts 4. Morl,
10 points.
J'étais en voyage, monsieur Lar-
tigue.
Ah Ah De quel côté êtes-
vous allé ?
Du edté du Kamchatka.
Très bien! Très bien fit M. Lar-
tigue d'un air entendu. Je connais ce
patelin-!à. ça ne vaut pas Paris. Main-
temnt que' vous voilà de retour, vous
serez souvent des nôtres, hein ?
Tous les soirs, n'en doutez pas.
J'ai besoin de remplir mon escarcelle.
Ça coûte cher» les voyages
Je lis sur votre figur2 que vous
avez déjà gagné! dit le tenancier avec
un rire graillonneux.
Peuh Quatre ou cinq bancos
insignifiants. de la menue monnaie.
quoi J'espère que ne n'est pas fini
Profitez donc dn banquier actuel.
Il est en pleine crise. Il perd tout ce
qu'il. veut.
Je vous remercie du conseil, mon-
sieur Lartigue.
Le tenancier allait changer d'interlo-
cuteur, mais Jean de Vassal le retint
familièrement.
Dites donc, d'après ce que je vols,
il y a beaucoup de nouvelles têtes ici.
Oh vous savez, ça va et ça rient.
C'est une clientèle ambulante.
Connaissez-vous ce monsieur qui
taille là-bas ?
Le joli garçon ?. Parbleu Si je
le connais. C'est M. La Borde.
Est-ce que c'est un bon client?
Oui, mais assez irrégulier. Tantôt
i1 vient tous les jours, tantôt ü s'éclipse.
{A suivre.)
LE PETIT PARISIEN
CYCLISME
llinitllllllllll HllIIIItlIlllIlllllllllllllMllilllllMIlHIIIIUIMIIIIK
La course Paris=Roubaix est gagnée
par Julien Vervaecke
JEAN MARÉCHAL ARRIVÉ PREMIER EST DÉCLASSÉ
SUR LA ROUTE
Houbaix, 20 avril (de notre env..spécial)
Peu après le départ, c'est la côte
d'Argenteuil, où se dispute chaque année
la classique course motocycliste organi-
•ée avec le concours du Petit Parisien. A
cet endroit se disputait une prime de
2.000 francs, qui est gagnée par Fou-
eaux devant Merviel.
Malheureusement, Foucaux a sensible-
ment tassé Merviel, l'envoyant dans te
public. Une réclamation est, bien en-
tendu, dépnsée.
La côte d'Ennery a provoqué la dislo.
cation du peloton. Il n'y a plus, au som-
met, qu'un groupe de dix hommes
emmenés par hierviel, Antonin Magne
Francis Pelissier et Sadoul. Plus loin
c'est un peloton de dix-sept coureurs
Leducq, Ch. Pélissler, Ferdinand Le
Drogo, Bonduel, Maréchal, Fontan, Ver-
chatre, Leport, Pierre Magne, Suter, Jean
Aerts, Paul Le Drogo, Meyer et Gros-
sard.
Le deuxième peloton se disloque IL son
tour. Une partie rejoint le peloton de
tête peu avant Amblaville mais 5 kilo-
mètres avant Méru, tout rentre dans
l'ordre et le peloton se reforme peu
après Méru, emmené par Neuhard.
ChaTles Pélissier, fatigué de sa dure
(Bourse des Six-Jours. souffrant d'une
défaillance peu après la côte d'Argen-
teuil, abandonne, ainsi que Meunier.
Voici enfin la première phase inté-
ressante de la course. Merviel parvient
à s'échapper et prend bientôt au pedo-
ton deux minutes d'avance. A Breteuil,
l'avance est portée à 2' 42" sur le polo-
ton de soixante-six hommes. Il est bien-
tôt à 3 kilomètres devant les poursuit-
vants qui se décident, enfin à intervenir.
Merviel a encore 3' 40" d'avance à
Effertaux, avance que les chasseurs gri-
gnotent peu à peu, si bien qu'à Amiens
SI n'a plus que trois minutes.
Bulla et Merviel en tête
Sous l'énergique impulsion de Fran-
els Pélissier, le peloton s'acharne à la
poursuite de Merviel qui, cependant,
parvient conserver son avantage.
12 kilomètres après Amiens, un coup de
théâtre se produit Bulla, l'ancien
champion amateur d'Autriche, s'échappe
avec Antonin Magne et rapidement se
rapproche de Merviel.
Bientôt Antonin Magne est rejoint par
l'Autrichien qui continue seul à la pour-
suite de Merviel et le rejoint, ce dernier
commençant d'ailleurs à donner des
eignee de lassitude. ils escaladent
ensemble la rude côte de Doullens. Ainsi
qu'à l'habitude, les bas-cOtés de la
fameuse rampe sont couverte d'une foule
immense. Les deux routiers ne conservent
pas longtemps leur avantage, car à Lar-
bret ils sont absorbée par le peloton et
tout rentre dans I'ordre pour peu de
tempe, du reste, car un démarrage de
Julien Vervaecke, Maréchal et Ghyssels
jette, une foie encore,'le trouble dans le
peloton. Cette fois, l'affaire, parait devoir
se corser, Vervaecke, Maréchal et Ghys-
eels prenant peu à peu une sensible
avance. A Arras, ils précèdent de deux
minutes le lot des coureurf!. I1s ne
paraissent pas d'ailleurs vouloir s'arrê-
ter en si bon chemin, car bientôt les
mauvais pavés régionaux font leur appa-
rition et maintenant les routiers n'ont
plus que la ressource d'utiliser les trot-
toirs.
Un nouvel incident se produisit entre
Aïileux et Drocourt. Ghyssels ost rejoint.
ÎVervaecke et Maréchal continuent seuls
à vive allure.
47. Feuilleton du Petit Parisiens, 21-4-30
ME MYSTÈIRE
LA FLÈCHE
D'ARGENT I
grand roman Inëttu
par René PUJOL
TROISIEME PARTIE
QUATORZE
III (suite)
Promesses
C«la, c'est mon affaire. Si je par-
fr^ens à ce résultat, qui vous paraît
fmpossible à obtenir, puis-je compter
sur votre fol comme vous pouvez compter
sur la mienne ?
Suzy Nelson détourna la tête pour
tacher son émotion profonde;
Je ne sais pas.
C'est bien dit Jean de Vassa,
d'üne voix soudain tranquille. Je ne
tous demande rien de plus. Je reste à
Paris. D'ici peu de temps, je me per-
mettrai de solliciter un autre rendez-
Tous. Vous venez de faire de moi un
antre homme.
Elle ne sut pas exactement comment
Il la quittait. Seule dans une allée, elle
Copyright by Renè Pujol te*). Traduction
at reproduction interdites eu toua pays.
A ce moment, les deux leaders ne sont
plus qu'à cinquante kilomètres de Rour
baix. Voici Hénin-Liétard. Sur le pavl
fameux de la cité noire, Vervaecke mène
un train infernal pour tenter de décratn-
ponner son tenace rival. Ils ont, au pas-
sage à niveau, l' 43" d'avance sur Gnvs-
sels. Quant au peloton, il a déflnitive-
ment pris son parti de la situation, il
n'y a plus aucune réaction de sa part.
L'ultime bataille va donc se dérouler
entre le Belge Vervaecke et le Français
Maréchal.
Une betle Bn de course
Mais cette course, qui fut jusqu'ici
pleine de péripéties, devient encore plus
émotionnante. Après Hénin-Liétard, Ver-
vaecke est légèrement lâché par Maré-
chal. Il revient peu après, lorsque Maré-
chal est victime d'une crevaison à l'en-
trée de Courrières. Vervaecke en proilte
pour activer de plus belle. La partie
est-elle perdue pour le courageux Fran-
çais? Pas encore. Il revient sauvagement.
et, à l'entrée de Carvin, il n'a plus que
vingt-deux secondes de retard. Cette belle
fln de course porte à son paroxysme i'en-
thousiasme de ces populations émotives
quand il s'agit de courses sur route. Pius
que deux cents mètres, plus que cent mè-
tres et, soudain, Vervaecke s'arrête à
une borne-fontaine. Maréchal 1e passe,
lui prend une centaine de mètres, mais le
Belge revient aussitôt. Vervaecke et Ma-
réchal roulent maintenant roue flans
roue. Le premier semble peiner. Il est
d'ailleurs intéressant de suivre l'effort
de ces deux hommes et leur différence
d'allure le Français, de proportions
athlétiques, les jambes parfaitement des.
sinées, a un coup de pédale tout de sou-
plesse en même temps que de puis-
sance au contraire, le Flamand, rusti-
quement bâti, au style heurté, roule des
épaules et des reins, d'où un noup de
pédale lourd. Vervaecke se refusant à
mener, Maréchal tente un démarrage
le Belge s'accroche. Voici Wu.cquignies.
Nous sommes à 20 kilomètres, de l'arri-
vée. Il n'y a pas de lutte entre les deux
hommes, il n'y a plus qu'un seul
combattant, Maréchal, Vervaecke se refu-
sant obstinément à accomplir son devoir.
A ce jeu, le Français se fatigue et Ver-
vaecke, après Leequin, en profite pour
tenter de se sauver, tentative sans résul-
tat, car Maréchal rejoint cette roue qui,
déjà, fuyait à 50 mètres.
Maréchal arrive premier
mais est déclassé
Jusqu'à l'entrée de Roubaix, 11 en est
ainsi, quand se produit un grave inoi-
dent. A 3 kilomètres de l'arrivée, sans
motif plausible, Maréchal donne une
poussée à Vervaecke qui tomhe dans le
fossé. Maréchal en profite pour prendre
la fuite et passe la ligne d'arrivée aveo
plusieurs centaines de mètres d'avance.
A la suite de cet incident, les commis-
saires de la course se sont réunis et ont
reconnu pleine et entière la faute com-
mise par Maréchal. Toutefois, fis ont
estimé que cette faute pouvait s'expli-
quer par un grand énervement. mais
qu'elle ne devait pas entraîaer la dis-
qualification du délinquant. Ils décidèrent
de le déclasser au profit de sa « vie-
time
Julien Vervaecke gagne dond le 310
Paris-Roubaix.
Le classement
Voici, du reste, le classement affleied
de l'épreuve
1. JULIEN VERVAECKE, sur bicyclette
Alcyon, pneus Vunlop, couvrant les Kilo-
mètres en 8 h. il' n"
2. Jean Maréchal, arrivé premier et dé-
classé en h.
3. Antonin Magne, 8 h. 18' 2" 4. Jolly 5.
Frantz, même temps;
6. ex xquo Perrain. Van Hysselbergne,
Mervle!, Declercq, Henrt Suter, Delannoy,
Van siembrouclr, Tallleu, Dewaele, Loue«se
Ronsse, Leroy. Hanrerllnek-. Dosscnel
Alexandre, P. itag-ne, Verhaegen, Bonduel,
Jean Wauters, Martin,, Gobillot, Jean Aerts;
27. ex sequo Delannoy Dervaes, Gréau,
Fontain 31. Siéra S. Gnyssels 33.
Leducq 3t. Verdyck.
LA COURSE CYCLISTE
PARIS-AUXERRE
Sur les 170 kilomètres de Paris à
Auxerre, le Petit Journal a fait disputer
une course cycliste réservée aux ama-
teurs. Résultats
1. Moreels. couvrant les 170 kilomètres du
parrours en 5 b. 18' 10"; 2. Pelcher;
a. liais; 4. Letort; 3. Besnard; 6. Brun, etc.
marchait à petits pas en se disant avec
un ravissement et une angoisse inexpri-
mables
Mais je l'aime Je l'aime
IV
Le Club des Géomètres
Faites vos jeux, messieurs On
peut encore faire sur le tableau de
droite. Encore dix louis Plus rien ?
Rien ne va phts
Une vingtaine de personnes, joueurs
assis et pontes debout, se pressaient
autour de la grande table de baccara,
au tapis vert comme une pelouse. La
banques était tenue par un vieux mon-
sieur an nez pendant et triste, qui sui-
sait d'un regard aigu la manoeuvre des
jetons et des billets. De grossies veines
serpentaient sur ses mains, comme des
chenilles bleuâtres.
Ses doigts agiles, aux ongles douteux,
extirpèrent six cartes du sabot, deux à
droite, deux il. gauche, deux pour lui.
Cartes demanda-t-on il. droite.
Servi dit-on à gauche.
Le banquier retourna nonchalamment
sa paire
Huit dit-il.
Et dès l'énoncé de ce chiffre admira-
ble, la longue palette du croupier fit
converger vers lui toutes les mises, pen-
dant que les perdants discutaient le
coup avec animation.
Messieurs, faites vos jeux cria
de nouveau le croupier d'une voix enga-
geante.
Mais le banquier fit un signe de déné-
gation. Il se bourra les poches, jeta cin-
quante francs de pourboire et se leva.
La main passe cria le croupier.
LE 18' MATCH FRANCE-PAYS DE GALLES
Cet après-midi à 15 heures, au stade de Colombes
Le match de rugby France-Pays de
Galles se joue cet après-midi au stade
de Colombes. Jamais rencontre n'avait
suscité pareil engouement et n'attirera
tant de spectateurs dans la banlieue pa-
risienne.
Le stade de Colombes immense
arène aux cinquante mille places sera
trop petit pour contenir tous ceux qui
désirent assister à cette partie sensa-
tionnelle, car elle décide du classement
du tournoi international entre les équi-
pes de sélection de France. Angleterre,
Ecosse, Irlande, Pays de Galles.
Actuellement, le classement s'établit
ainsi
Angleterre 5 polnts (2 victoires, un
match nul, une défaite sur 4 matches
joués)
France 4 points (2 victoires, une dé-
faite sur 3 matohes joués)
Irlande 4 points (2 victoires, 2 défai-
tes sur 4 matches joués);
Ecosse 3 points (une victoire, un
joues)
Pays de Galles, 2 points (une victoire,
deux défaites sur trois matches joués).
Le match d'aujourd'hui est décisif.
Une victoire de notre équipe, et la
France est bonne première du tournoi,
avec un point d'avance sur l'Angleterre.
Un match nul, et la France est ex sequo
avec l'Angleterre-
Une défaite, et notre équipe doit se
contenter de la deuxième place.
Pour gagner ce tournoi fameux, le
« quinze o de la F. F. R. doit s'assurer
l'avantage ou faire jeu égal avec les Gal-
lois, qui sont, ne l'oublions pas, dee rug-
bymen de grande valeur.
Dix-sept fois déjà, France-Galles a été
disputé la première rencontre date de
1908 et seize fois les Français furent
vaincus; ils ont remporté leur unique
victoire voici deux ans, à Colombes, par
S à 3-
Cette saison, l'éqaipe de France, avec
ses victoires de Colombes et de Belfast,
s'affirma en progrès les Gallois furent
moins brillants. Voici les résultats obte-
nus au cours du tournoi
Contre l'Irlande victoire française par
5 points (1 essai Samatan, 1 but Ambert)
0 victoire galloise par 12 points à 7.
Contre l'Ecosse: victoire française par
7 points (1 essai Ambert, 1 drop goal
Magnanou) à 3 défaite galloise par
12 à 9.
Contre l'Angleterre défaite française
par 11 points à 5 (1 essai Serin, 1 but
Ambert) défaite galloise par 11 à 3.
La a ligne comme on dit en lan-
gagne sportif est Il l'avantage des
loueurs de France; mais, pour gagner le
tournoi, il faudra, cet après-midi, renou-
veler l'unique victoire de 1928. Les
Gallois n'ignorent pas l'enjeu de cette
partie ils "ont la lourde tâche de défen-
dre le prestige et la renommée du rugby
d'outre-Manche, et ils mettront en œuvre
toute leur ardeur, toutes leurs qualités
physiques, tout leur art de grande
joueurs avant de s'avouer vaincus. Leur
formation est privée de plusieurs
joueurs partis avec l'équipe britannique
en tournée en Nouvelle-Zélande pour
suppléer ces absences, le comité de
sélection a fait appel à quelques joueurs
nouveaux, animés du désir de bien faire.
Dans l'équipe de France, plusieurs
changements ont été apportés la ligne
d'avarns, si brillante contre les' Ecossais
et les Irlandais, reste intacte; Piquemal
joue à l'arrière, Magnanou fait sa ren-
trée comme demi avec Serin, mais, en
trois-quarts. Baillette souffrant est indis-
ponible Béhotéguy ne peut pas le rem-
placer, mal remis d'une récente bles-
sure on craint même le forfait de
Samatan. Lourds handicaps 1 Mais les
AU STADE JEAN-BOUIN
Le C. A. S. G. bat
le Stade Toulousain
Au stade Jean-Bouin, le C. A. S. G.
qui était opposé au Stade Toulousain,
fut le gagnant de cette rencontre ayant
totalisé 12 points (4 essais) contre 8
(2 essais, 1 but) aux joueurs toulousains.
Un avant du C, A. S. G. dégage et va envoyer
le ballon en touche
En première mi-tempe, Finat réussit
un essai et Maugain deux, donnant
l'avantage au C. A. S. G. par 9 bute
Sur une attaque de Toulouse, Fabre
marque un essai tranatormé par Clady.
Le jeu est très dur et Bordes est tou-
che à. -la tête. mais reprend sa place
La seconde mi-temps fut jouée avec
une grands brutalité par le C. A. S. G..
et le Toulousain Bordes eut la cuisse
fracturée.
Messieurs, la banque est aux enchères
A cent louis la banque
Cent cinquante louis
Deux cents
Deux cent cinquante
Personne au-dessus de deux cent
cinquante ?. Adjugé! Personne pour
le banco ? Messieurs, on peut faire sur
deux cent cinquante ouis
Et les jetons blancs et rouges recom-
mencèrent à pleuvoir sur le tapis.
Le croupier menait le jeu rondement.
Au tripot, il ne fant pas perdre de
temps. La cagnotte est insatiable et les
pontes sont toujours pressés. S'ils
gagnant. la fièvre du gain les dévore.
S'ils perdent, üs sont toujours persua-
dés qu'ils vont se rattraper au coup
suivant.
L'assistance était assez mêlée. Dans
les quatre salons, il y avait le plus
bel assemblage de métèques qu'on puisse
réver Sud-Américains au teint olivâ-
tre, Yankees mâchonnant de façon
écœurante du chewing-gum,. Levantins
aux yeux trop doux. Anglats fies-mati-
ques et congestionnés, Allemands mas-
sifs et tondus comme des billes de bil-
lard, on trouvait de tout au Club des
Géomètres.
Pourquoi Club des Géomètres ? Nul
ne le savait au juste, pas même le fon-
dateur. Les cercles se mettent volon-
tiers sous l'égide des sciences et des
arts, surtout quand ils né peuvent pas
se placer sous l'égide de l'honnêteté.
Au Club des Géomètres, on ne parlait
jamais de géométrie, et pour cause. Les
naïfs venaient y, perdre des tortunae
clubs français ont des attaquants de
qualité Gr.>iet, de l'A. S. Bourse
Duhaud, de Limoges, seront sans doute
appelés à montrer leur valeur. Les sélec-
tionneurs llaeront leur choix seulemen:
ce matin.
La partie s'annonce indécise c'es1
seulement dans les dernières minutes quE
le sort décidera. et si nos avants travail.
QUELQUES JOUEURS DE L'EQUIPE DE
FRAUCE. De gauche à droite et de haut
en bas Ribsre, Magnanou, Ambert,
Majérus, Piquemal, Bloussa.
lent avec leur fougue et le brio habituels,
ils sont capables de nouvelles prouesses.
Les deux équipes qui s'affronteront
seront les suivantes
Les équipes
France. Arrière Plquemal (St. Tar-
bats) trois-quarts Talllantou (S. Paloise)
Gérald (R. C. F.) Graclet (A. S. Bourse)
Sama.tan (U. S. Amenais) ou Noutiaud (Li-
moges) demis Mafrnanou (A. Bayonnats)
Serin (A. S. Bjierroise); avants Boulssa
(3t. ToiUousain): Galia (U. S. QuHlanalse);
Ribere (U. S. OutHanaise) (cap.); MaJétus
(St. Français); Camel Il (T. 0. E. C); Choy
(R. C. Narbonnair); Ambert (St. Toulousain);
Bousquet (S. C. AiHiiseots).
Pays de Galles. Arrière T. Sefcoffleld
(Torquay) trois-quarts Howlng Jones
(Swansea) Claude Dave.v (Swansea) Guy
Morgan (Cambridge et Cardin") (cap.) R.
Boon (Cardin") demts Franck Williams
(Cardlff) W. Powell (London Welsn)
avants H. Day (Vewport) H. Peacock
(Newport) E. Jenklns (Aberavon) A. Le-
mon OTeath) N. Funder (Cardlff) Tom
Arthur (.Neath).
AU PARC DES PRINCES
Le Stade vainqueur
de Carcassonne
Le match amical de rugby entre le
Stade Français et l'A. S. Carcassonnaise,
demi-finaliste du Championnat de France,
s'est disputé hier au Parc des Princes
devant un public nombreux. Cette ren-
contre se termina par la victoire du
Stade Français par 24 points (6 essais et
3 buts) à 10 points (1 drop goal et
2 buts sur coup franc).
LA JOURNEE SPORTIVE
Rugby. A 10 heures, Colombes, France-
Pays de Galles (ouverture des portas a
12 h.
Football. Au Stade de Paris, Il Saint-
Ouen, a 14 heures. C. A. Paris-Leyton F. C.,
et à h. Red Star O!ynïpiqu«-Ol5Tnpla
Pllssen.
A 15 heures, au Stade Jean-Bouin, Eunlop
Sports d'Angleterre Dualop Sports de
France.
Cyclisme. A h. à la Piste Muni-
cipale. réunion organisée par l'Association
Sportive de la Coiffure.
A u h. à Montlhéry, au bas de la côte
des Bruyères, première épreuve du Prix
Yeloow.
FOOTBALL. Dans les départements
A Sète, F. C. Séte bat 01. Alès, 3 buts à 2.
A Marseille, C. A. Genève et 01. Marseille
(R.), 2 buts a 2. 01. de Marseille bat
Verien Fre Manheim, 5 buts s 4.
A Rouen, F. C. Rouen et S. A. Bordelais
3 buts à 3.
A Chàtellerault Old Westminster F. C.
de Londres bat Club Amical Sportif Cliatel-
lerault par 5 buts à 1.
A Cannes, Victoria Ziskov de Prague bat
A. S. de Cannes. 5 buts à 3.
A Saint -Etienne, Saint-Etienne S. C. Dat
A. S. Française. 3 buts Il 3.
RUGBY. Dans les départements
A Rouen, Paris (sélection) bat Normandie,
points a 0.
A Biarritz, Avtron Bayonnats bat Blarrlti
26 points
A Lourdes. F. C. Lourdais et Section
Pa!o!se, 16 points b. le.
avec la conviction qu'ils allaient imman-
quablement s'enrichir.
à Paris, en marge des vrais cercles
groupant les gens de ben ton, quantité
de tripots fonctionnent. On en connaît
les propriétaires, mal masqués par
les conseils d'administration composés
d'hommes de paille aux titres ronflants.
Mais ces tenanciers sont strictement en
règle avec la loi nul ne peut les empê-
cher d'exercer leur singulière industrie
et de dépouiller lears faibles contem-
porains.
M. Lartigue, souverain maître du Club
des Géomètres, était un épais Toulon-
nais, qui savait à peine lire et écrire.
Son manque d'instruction ne l'empêchait
pas d'avoir une sorte de génie de ces
affaires spéciales.
D'abord, il possédait la plus belle
c baraque > des grands boulevards.
La c baraque fonctionne dans ce
qu'on nomme pompeusement les acadé-
mies de billard. Excusez du peu
Imaginiez un grand billard à une
extrémité duquel s'alixnent des alvéoles
numérotées de un à dix. Le public et
quel public mise à son gré sur ces
numéros, comme aux petits chevaux ou
à la boule dans les casinos. La propor-
tion des zains est d'ailleurs la même.
Le banquier d'un coup de queue
de billard, pousse une boule vers les
trous. Avec les perdants, Il paie le
gagnant, puis empoche le reste, déduc-
tion faite de ce qui, revient à l'Etat et
au tenancier.
Car l'Etat perçolt sur ces jeux. Sa
part est d'ailleurs modeste, car ü se
contente de dix pour cent. Il est beau-
FOOTBALL
Le tournoi
du stade de Paris
Le Leyton F. C. a battu le Red Star
La première rencontre du tournoi
organisé au stade de Parie mettait en
présence le lied Star et une bonne
équipe d'amateurs anglais, le Leyton
Football Club.
Après une partie asse? égale, les
Anglais remportèrent la victoire par
2 buts à 1, non sans que le Red Star se
soit énergiquement défendu.
En première mi-temps, les joueurs
britanniques se montrèrent le plus sou-
vent menaçants les avants, en parti-
culier, conduisirent de beaux mouve-
ments offensifs qui apparurent d'autant
plus dangereux que l'entente entre les
défenseurs du Red Star laissait à dési-
rer. C'est ainsi que l'intérieur gauche de
Leyton mit à proSt deux erreurs des
arrières parisiens, obtenant les deux
premiers points. Avant le repos, le Red
Star paraissait vouloir réagir et une
belle échappée de Monsallier se termina'
par un shoot puissant que le gardien de
but anglais ne parvint pas à parer.
A la reprise, le jeu s'anima quelque
peu, le Red Star paraissant fermement
décidé à égaliser. Il multiplia pour cela
les tentatives et le jeu se déroula géné-
ralement à son avantage. Mais les arriè-
res britanniques se montrèrent suffi-
samment actifs et décidés pour empE-
cher que les avants parisiens parvien-
nent à leurs fins. et c'est sur le résul-
tat de deux buts iL un acquis en pre-
mière mi-temps que se termina la ren-
contre.
Le C: A. Paris
bat l'Olympic de Pilsen
Le second match qui opposait les ama-
teurs tchèques de l'Olympic de Pilsen
au C. A. de Parie, se termina à l'avan-
tage des joueurs parisiens qui rempor-
tèrent finalement la victoire par 4 buts
k 1.
Dès le début. la partie sembla devoir
être plus animée que la précédente et
les offensives se succédèrent avec rapi-
dité. Ce furent les Tchèques qui mar-
quèrent le premier but par leur avant-
oentre qui exploita habilement utie indé-
cision du gardien de but du C. A. P. Mais
l'avantage des joueurs étrangers ne fut
que de courte durée et une attaque du
C. A. P. menée avec science par Lan-
gilli«r aboutit à Droyer qui, d un beau
shoot, mit les deux équipes à égalité.
Après le repos, la partie continua à
se dérouler assez monotone, jusqu'au
moment où Langillier, recevant un cen-
tre de l'ailier droit Ouvray. marqua on
but, contre lequel le gardien tchèque,
masqué par ses arrières, ne put rien
faire.
Dès lors, le C. A. P. accenta sa pres-
sion. Langillier effectua un travail
remarquable quc ses partenaires du cen-
tre de l'attaque terminèrent bien, et Car-
bonel puis Droyer marquèrent chacun un
but accentuant ainsi la défaite des Tchè-
ques.
UN MATCH NUL
A'AUTEUIL
Au stacle Jean Bouin, un match de foot-
ball a -été joué entre l'une des meilleures
Deux joueurs, un du Havre et un du
C. A. S. G., aux prises pour le ballon.
qu'ils ne toucheront pas
équipes normandes, le Havre Airtiletio
Ctub, et le C. A. S. G., nouveau venu on
division d'honneur, qui. profitait en la crc-
constance de l'appoint des internationaux
Chantrel et Caritey. Cette renoontre, qui
se termina par un match nul (4 a 4), fut
très intéressante à suivre et se résuma
en deux parties la première fut nette-
ment à l'avantage des Parisiens, tandis
que la seconde vit le réveil des Nor-
mands, qui firent une superbe Un de
match et réussirent à arracher le match
nul.
REROLLE GAGNE
LA COURSE PEDESTRE
MONACO-NICE
Vice, 20 avril (dép. Petit Parisien.)
La course pédestre Monaco-Nioe, orga-
nisée aujourd'hui sur un parcours de
18 kilomètres, avait réuni un grand nom-
bre de coureurs de valeur parmi les-
quels figuraient le champion de France
de cross-countrx et vainqueur du cross-
country du Pctit Parisien, Roger Rérolle,
qui gagna la course.
1. Rérolle (R.C.F.), en t h. i m. 28 s.
3. Jatteaux (U.S. Trestoise). 1 h. 6 m. 28 s.;
3. SUrnoret (Massilla Club Marseille), en
1 h 7 m.; 4. Morier (Masstlia Club Mar-
seille); 5. Bonnet (U.S. Tramways de Star-
seille): 6. Durbesson (U.S. Crestolse); 7.
Sancbez (U.S. Tramways de Marseille); 8.
Marcùal (R.C.F.).
coup plus exigeant lorsqu'un directeur
de théâtre veut jouer le Cid ou le Bour-
geois gcntilhmnme.
Bien entendu, le « banquier » est
toujours un quidam attaché à la c bara-
que ». Le tarif de ces messieurs est de
cinquante francs par vacation.
Il a fallu des scandales aussi brefs
que retentissants pour qu'on sache offi-
ciellement que les « baraques rappor-
tent des millions par an. Mais, prati-
quement, nul ne l'ignorait.
M. Lartigue. au baccara. avait égale-
ment ses « papillons >, ses c jockeys»
et ses Dissidents
Les papillons et les jockeys sont de
faux pontes travaillant pour la maison.
Ils alimentent les tables qui se dégar-
nissent, ils en ouvrent une nouvelle
quand il y a trop de pontes debout, Ils
complètent.. Bref, ils donnent aux per-
dants de bonne volonté l'illusion de
jouer pour leur compte, alors qu'ils dis-
posent en tout et pour tout des jetons
du cercle. Le « président lui, est un
banquier qui joue également pour le
tenancier. Ce dernier ajoute donc aussi
les bénéfices de la banque à ceux de la
cagnotte.
La loi interdit cela et cela se fait
partout de la façon la plus courante. Il
y a d'autant plus de tolérance qu'on
considère à juste titre les joueurs Invé-
térés comme une espèce peu intéres-
sante.
M. Lartigue donnait des fêtes plu-
sieurs fois par mois. Non par amour de
la galté, mais parce que, ces soirs-là,
on pouvait introduire des « dames >
dans les luxueux salons des tripots. Ces
MARCHE
LE CIRCUIT DE L'OUEST
Organisé par l'U.F.M. avec le concours du "Petit Parisien"
La première éliminatoire de la grande
épreuve Paris-Strasbourg à la marche,
que l'Union Française de Marche orga-
nise sous le patronage du Petit Parisien,
se déroule 6ur le circuit de l'Ouest. Les
concurrents, au nombre de vingt-trois,
aaront parcourir une distance de deux
cents kilomètres, en empruntant l'itiné-
raire suivant Tours, Saumur, Angers,
le Mans.
Partis hier matin de Tours, k 10 heu-
res, les premiers concurrents arriveront
au Mans aujourd'hui dans la matinée,
vers 10 heures.
Le départ fut donné par M. Bernard
aux 23 concurrents. L'allure fut très
vive sur les bords de la Loire, et voici
le passage des concurrents aux divers
contrôles
A Langeais (26 kilomètres) atteint à
12 h. 37, l'ordre de passage est le sui-
vant Lesterlin, Letréguuly, Hureau,
Dujardin et Deroubaix. Peu après, on
apprend l'abandon de Dellier.
Aux Trols-Volets (39 km.) passaient à
14 heures Letréguilly et Lesterlin. sui-
vis, à 2 kilomètres, de Hureau et, plus
loin, de Dujardin et Deroubaix, qui font
route ensemble.
A la CItapelle-sur-Loire (42 km.), Le-
tréguilly iorce encore l'allure, qui était
cependant rapide, et Lesterlin est quel-
que peu distancé.
AU VELODROME MUNICIPAL
A la pistf municipale de Vincenncs la
rétmion organisée par Voltaire-Sportif
avait attiré plus de 6.000 spectateurs.
Vitesse 600 mètres. Finale 1. Gérardin
(A. C. D. B.), 2. Perrion (V. G. B.), 3. Ram-
pe'lbcrgr.
Prix Michard Handicap 600 mètres).
Finale 1. Novaxcttl <5<) mètres), 2. Sabard
(60 m,), 3. Culot (70 m.).
Prix Faueheux (course de prime 5 km.).
Finale i. court, 2. Bocflier, 3. Dlot, 4. Magr-
deleine.
Américaine 40 km. 1. Castedin-Robson,
2. Wess-Coobeteux, 3. Rouquié-Mouzat.
MARCHE. A Troyes. Les Audax Mar-
cheurs Aubois et RomUlon orgranlsont le
4 mai une épreuve nationale sur le parcours
Troyes Romilly-Pont-sur-S«rtne (vlrag'e.)-Ro-
milly-Troyes, sous les règlements et code
de marche de l'Union Française de Marche.
Cette épreuve est ouverte à tous les clubs
licenciés U. F. M. francs de prix. dont
une bicyclette de 300 francs au premier, sc-
ront ailoués.
Les clubs intéressés devront faire parvenir
leurs engagements avant le jeudt l«* mal au
sièife des Audai Marcheurs Aubois, catéRo-
bert, rue du Calonel-Driaat, à Troyes.
Droit d'engagement individuel 3 francs.
c dames a travaillaient aussi pour lui.
Enfin, le restaurant du Club des Géo-
mètres était réputé pour sa bonne chère.
Le repas de cinquante francs y coûtait
cent sous. Après un plantureux dtner,
les joueurs sont toujours disposés il
perdre galment leur argent.
Depuis quelque temps, une .discrète
offensive est menée contre les tenanciers
des tripots. S'ils ne respectent pas scru-
puleusement la lettre de la loi, on les
frappe d'amendes considérables et on
ferme leurs établissements. Mais ils
respectent toujours la loi. Ils se con-
tentent de la tourner.
On exige que chaque membre du cer-
cle soit présenté par deux parrains et
affiché, tout comme à l'Epatant ou à
l'Automobile Club. Cette formalité n'a
jamais empêché les tripots d'être ou-
verts à tout venant.
M. Lartigue., magnifique dans un smo-
king à revers de moire et à boutons de
jais, allait de groupe en groupe et de
table en table. Il grondait affectueuse-
ment les causeurs.
Allons Allons Qu'est-ce que
vous faites là ? Vous avez tort de ne
pas vous approcher du tapis. Le ban-
quier est en déveine, profitez-en
Il se planta soudain devant un jeune
homme:
Ah par exemple Mais c'est
M. de Vassal ?
Lui-méme répondit Jean en ré-
pondant à sa cordiale poignée de main.
C'est une heureuse surprise pour
moi. Il y a un siècle qu'on ne vous
a vu
Jean de Vassal mentit
A Port-Boulet km.), h. 2',
Letréguilly a augmenté son avance, n 4
effectué les 50 premiers kilomètres du
parcours en 5 h. 8' 30".
Au Pont-de-Monisoreau (58 km. 500),
Letréguilly passe à 16 heures. Lesterlin
suit à 1 kilomètre, Hureau à 3. Les
60 kilomètres en 6 h. 10'.
Letréguilly toujours en tête
à Angers
A Saumur (69 fcm.),. au milieu d'une
nombreuse affluence, Letréguilly fait son
entrée dans la ville 17 h. 1S. Voici
dans quel ordre sont enregistrés les
passages.
1. Letrê-guiny, a 17 h. la: 2. Lestrrlin,
17 Il. 29; 3. Hureau. 17 h. 5,0; i. Dujardin,
18 h. 2: 5. Vella, 18 h. 6. DerouBalt,
18 h. 4; 7. Giillmet, 18 h. 19; 8. Halle,
18 h. 21; 9. Agostlnl, 18 Il. 10. Uwcnzi,
18 h. 33; il. Gheminani, 18 h. 33; le. La-
maure. 18 h. lï. Dupré, 18 h. 41; li.
Besnier. 18 h. 45: Armenou, 19 h.
16. Streignart, 19 h. 2, etc.
Ce dernier abandonne, alnsi que Jour-
dain, à Saumur.
Entouré de nombreux suiveurs, Le·
tréguilly poursuit sa marche vers An-
vers où. il. 22 heures, il arrive, ayant
ainsi couvert 116 kilomètres, c'est-à-^direi
plus de la moitié du parcours.
GEORGES PAILLARD
VAINQUEUR A BUFFALO
Résultats:
Le match omnium mettant en présence,
en trois manches, Hournon-Pecqueux et Le.
moine-Guimi)r«tièr« se termina par la vic-
toire des premiers nommé!, qui gagnèrent
deux manches contre une à Lemolne-Guim-
bretière.
Américaine.' amateurs f4
RoUion-Driaacourt; 2. Drouaux-Henrl Ple-rrej
3. Marrec-Ignac.
Grranl Prtx de Pâques de demi-fond (pre.
mlère =é:-ie, SO kilomètres;) 1. Paillard,
Paillard
27" 2. Lacquehay, 2 tours, 120 mètres
3. Wynsdau, 2 tours, 260 mètres 4. Urago,
2 tours, 300 mètras L Latsbordes, 3 tours,
ctc., eue.
Deuxième sérle 1. Auguste Wambst,
8" 2. Bréau, 1 tour, 40 mëtres
Mlquel, 1 tour, 350 mètres, 4. Gaillard,
3 tours, eté.
finale de- éliminés 1. Prieto, 16' 50" 3/5;
2. Laîbordes, métres s. Jean Btdot,
SX mètres; 4. Cloe*p;Q, 3S0 mètres
Dnuer, mètres.
Vitesse, classement général (5 manches).
1. "Scnerens, 7 points Cûêron, 10
points 3. Cbapalain, 9 polnts 4. Morl,
10 points.
J'étais en voyage, monsieur Lar-
tigue.
Ah Ah De quel côté êtes-
vous allé ?
Du edté du Kamchatka.
Très bien! Très bien fit M. Lar-
tigue d'un air entendu. Je connais ce
patelin-!à. ça ne vaut pas Paris. Main-
temnt que' vous voilà de retour, vous
serez souvent des nôtres, hein ?
Tous les soirs, n'en doutez pas.
J'ai besoin de remplir mon escarcelle.
Ça coûte cher» les voyages
Je lis sur votre figur2 que vous
avez déjà gagné! dit le tenancier avec
un rire graillonneux.
Peuh Quatre ou cinq bancos
insignifiants. de la menue monnaie.
quoi J'espère que ne n'est pas fini
Profitez donc dn banquier actuel.
Il est en pleine crise. Il perd tout ce
qu'il. veut.
Je vous remercie du conseil, mon-
sieur Lartigue.
Le tenancier allait changer d'interlo-
cuteur, mais Jean de Vassal le retint
familièrement.
Dites donc, d'après ce que je vols,
il y a beaucoup de nouvelles têtes ici.
Oh vous savez, ça va et ça rient.
C'est une clientèle ambulante.
Connaissez-vous ce monsieur qui
taille là-bas ?
Le joli garçon ?. Parbleu Si je
le connais. C'est M. La Borde.
Est-ce que c'est un bon client?
Oui, mais assez irrégulier. Tantôt
i1 vient tous les jours, tantôt ü s'éclipse.
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