Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-04-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 avril 1922 22 avril 1922
Description : 1922/04/22 (T20,N2035). 1922/04/22 (T20,N2035).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62534041
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
," MINISTÈRE
8 DES
A IftES ÉTRANGÈRES
N° 2035
Samedi 22 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pit:SSE ALLEMANDE. — Après la note des al-
lIes à la délégation allemande à Gênes
(Th. Wollï dans Berliner. Tageblatt ;
Hannoverscher Kurier ; Vorwaerts:
Vossische Zeitung ; Paul Scheffer dans
Berliner Tageblatt). — L'action du Va
tican à Gênes (Vossische Zeitung). —
La Frankfurter Zeitung et les Soviets
russes (Frankfurter Zeitung).
RESSE AMÉRICAINE. — Le rôle de la
Grande-bretagne, à Gênés (Chicago
Daily Tribune, Public Ledger. —
Les réparations : les conditions du mo-
ratorium (New York Evening Post).
PHESSE ANGLAISE. — Le traité germano- russe
Wàily Chronicle) ; l'origine du traité
(H. Wilson Harris dans Daily News). —
La réponse de la délégation allemande
Wally Chronicle, Manchester Guardian).
- Les bruits de troubles en Syrie (Mor-
ning Post, Daily Telegraph).
J?nESSE AUTRICHIENNE. — Le traité germano-
russe (Neue Freie Presse, Reichspost,
Arbeiter Zeitung).
PnESSE ESPAGNOLE. — Le traité germano-
russe (Epoca).
finESSE ITALIENNE. — Après la note des alliés
à la délégation allemande (Stampa,
Paolo Matteï Gentili dans Corriera d'Ita-
tia ; Attilio Cabiati dans Tempo).
POLITIQUE GENERALE
l'- LA CONFÉRENCE DE GÊNES
LE TRAITE GERMANO-RUSSE. — « LA
UTIQUE DE L'ARDOISE NETTE ». — De Gênes,
f' a \i.f}l : Sr le but des Anglais, à la con-
U rence, était d'isoler la France, à la façon
de l'ancienne diplomatie, rien ne serait plus
d La politique allemande de l'annulation
dettes, avec la Russie se recommande
80U,8 bien des rapports et j'estime pour ma
rt, bien qu'elle soit plus difficile à pra-
glquer pour nous que pour l'Allemagne avec
s*1 mark déprécié, que cette politique ser-
Irait les intérêts britanniques.
J 7. pense même que ce sera en effet la
J^Uique suivie par l'Angleterre en ce qui
°ncerne les dettes d'Etats. Je n'ai trouvé
erSonne qui juge que les dettes de guerre
des Etats puissent constituer un obstacle in-
sur montable à un accord.
« Dans ce cas, demande-t-on, pourquoi
la Grande-Bretagne ne se joindrait-elle pas
à l'Allemagne et à la Russie — peut-être
même à la Pologne —-, sur ce point ? »
Parce que le but que nous poursuivons
n'est pas l'isolement de qui que ce soit,
mais l'établissement du concert européen.
Ce but nous impose la nécessité de « nous
aligner sur la droite », c'est-à-dire de régler
notre pas sur l'allure plus lente de la
France.
Si la France elle-même rompait définiti-
vement avec notre idéal d'une Europe unie,
notre ligne de conduite serait évidente.
Nous serions libres de ne pas en tenir
compte. Mais la France est beaucoup trop
avisée pour cela.
En concluant son traité séparé, l'Allema-
gne a commis l'erreur que la France a su
éviter, sauf dans l'espèce déplorable de
l'accord d'Angora.
La seule chose raisonnable que puisse
faire l'Allemagne est d'enfermer son traité
dans un tiroir et de l'y conserver à titre
de police de réassurance pour le cas où la
conférence n'aboutirait pas à un accord
sur les affaires russes.
Ou bien l'Allemagne restera fidèle à
l'idéal de la conférence, auquel cas elle
résistera à la tentation de prendre les rac-
courcis et de conclure des traités séparés.
L'alliance sera plus lente tout d'abord,
mais l'avantage éventuel n'en sera que plus
considérable.
Ou bien l'Allemagne maintiendra son
traité, auquel cas elle consommera le nau-
frage de la conférence, commencera à di-
viser l'Europe en camps opposés et jettera
l'Angleterre dans les bras de la France.
Il ne manque pas de gens pour inviter
M. Lloyd George à rompre avec la France,
de même qu'ils l'invitent à rompre avec
les conservateurs en matière de politique
intérieure et cela à peu près pour les mêmes
motifs.
Cela sera peut-être inévitable un jour.
Mais M. Lloyd George désire aussi sincè-
rement réaliser l'unité européenne que
l'unité intérieure. Toute tentative dont le
but serait de lui forcer la main produira
un effet diamétralement opposé à celui
auquel elle tendrait. Plus vite les Allemands
se rendront compte de cette vérité, mieux
cela vaudra. — (D'un spécialiste de la po-
litique).
DAILY CHRONICLE, 20.4.
PRESSE AUTRICHIENNE. — L'Allemagne a
profité de la rencontre avec la délégation
russe pour écarter par un arrangement
amiable toutes les possibilités de conflits
économiques.
C'est ce qu'ont déjà fait l'Angleterre, l'Italie,
l'Autriche et les états limitrophes de la Russie.
Les alliés devraient approuver l'accord
germano-russe parce qu'il doit être certai-
nement considéré comme un progrès vers
la paix et la réconciliation. C'est précisé-
ment cette situation qui irrite le plus les
alliés. Ils ont fait ce que l'Allemagne a
évité. Ils ont fouillé avec complaisance
dans le passé et depuis huit jours une ba-
taille furieuse se Itvre pour la reconnais-
sance des dettes russes, reconnaissance
qui ne peut avoir qu'un caractère platoni-
que dans un pays dont la circulation fidu-
ciaire s'évalue par trillions et dont le bilan
économique, d'après les renseignements
officiels est effroyablement passif..
La conférenee n'ayant pas été dissoute il est
probable que les passions- s'apaiseront.
Il n'est que trop compréhensible que la
France regrette les énormes sacrifices ac-
complis pour la Russie et veuille obtenir
par un moyen quelconque la reconnais-
sance des 40 milliards de francs or qui lui
sont dûs par la Russie. Mais à quoi sert
d'introduire une nouvelle chimère dans la
politique économique ? Il vaudrait beau-
coup mieux sauver le monde dans le pré-
sent que d'imposer des reconnaissances
théoriques qui n'ont pas la moindre valeur
actuelle.
NEUE FREIE PRESSE, 18.4.
— N'est-ce pas déjà un progrès et un
avantage que l'on ait pu conclure un accord,
une convention pacifique entre les repré-
sentants de deux grands peuples après des
années de violences et les contraintes bru-
tales ? En ce sens l'entente germano-russe
est un exemple salutaire pour tous les pays
représentés à Gênes.
Beaucoup seront disposés à voir dans
l'accord entre l'Allemagne et la Russie un
acte très audacieux pour la première. Signi-
fie-t-il la bolchevisation progressive de l'Eu-'
rope centrale ou la réouverture pour l'Eu-
rope de l'Orient tombé dans la barbarie
asiatique depuis la catastrophe bolchevique?
On peut avoir confiance dans les hommes
d'Etat allemands, ils savaient ce qu'ils fai-
saient.
REICHSPOST, 18.4.
— Précisément parce que ce traité réalise
pour la première fois l'idée du rétablisse-
ment de l'état de paix entre deux états,
trace une barre sous le passé et supprime
les créances réciproques, précisément parce
qu'on y voit apparaître nettement un effort
pour créer une situation qui ne soit pas de
nouveau compromise par des récrimina-
tions continuelles, ce traité produit l'effet
d'une démonstration contre l'Entente, qui,
par sa manière de rédiger les. traités de
8 DES
A IftES ÉTRANGÈRES
N° 2035
Samedi 22 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pit:SSE ALLEMANDE. — Après la note des al-
lIes à la délégation allemande à Gênes
(Th. Wollï dans Berliner. Tageblatt ;
Hannoverscher Kurier ; Vorwaerts:
Vossische Zeitung ; Paul Scheffer dans
Berliner Tageblatt). — L'action du Va
tican à Gênes (Vossische Zeitung). —
La Frankfurter Zeitung et les Soviets
russes (Frankfurter Zeitung).
RESSE AMÉRICAINE. — Le rôle de la
Grande-bretagne, à Gênés (Chicago
Daily Tribune, Public Ledger. —
Les réparations : les conditions du mo-
ratorium (New York Evening Post).
PHESSE ANGLAISE. — Le traité germano- russe
Wàily Chronicle) ; l'origine du traité
(H. Wilson Harris dans Daily News). —
La réponse de la délégation allemande
Wally Chronicle, Manchester Guardian).
- Les bruits de troubles en Syrie (Mor-
ning Post, Daily Telegraph).
J?nESSE AUTRICHIENNE. — Le traité germano-
russe (Neue Freie Presse, Reichspost,
Arbeiter Zeitung).
PnESSE ESPAGNOLE. — Le traité germano-
russe (Epoca).
finESSE ITALIENNE. — Après la note des alliés
à la délégation allemande (Stampa,
Paolo Matteï Gentili dans Corriera d'Ita-
tia ; Attilio Cabiati dans Tempo).
POLITIQUE GENERALE
l'- LA CONFÉRENCE DE GÊNES
LE TRAITE GERMANO-RUSSE. — « LA
UTIQUE DE L'ARDOISE NETTE ». — De Gênes,
f' a \i.f}l : Sr le but des Anglais, à la con-
U rence, était d'isoler la France, à la façon
de l'ancienne diplomatie, rien ne serait plus
d La politique allemande de l'annulation
dettes, avec la Russie se recommande
80U,8 bien des rapports et j'estime pour ma
rt, bien qu'elle soit plus difficile à pra-
glquer pour nous que pour l'Allemagne avec
s*1 mark déprécié, que cette politique ser-
Irait les intérêts britanniques.
J 7. pense même que ce sera en effet la
J^Uique suivie par l'Angleterre en ce qui
°ncerne les dettes d'Etats. Je n'ai trouvé
erSonne qui juge que les dettes de guerre
des Etats puissent constituer un obstacle in-
sur montable à un accord.
« Dans ce cas, demande-t-on, pourquoi
la Grande-Bretagne ne se joindrait-elle pas
à l'Allemagne et à la Russie — peut-être
même à la Pologne —-, sur ce point ? »
Parce que le but que nous poursuivons
n'est pas l'isolement de qui que ce soit,
mais l'établissement du concert européen.
Ce but nous impose la nécessité de « nous
aligner sur la droite », c'est-à-dire de régler
notre pas sur l'allure plus lente de la
France.
Si la France elle-même rompait définiti-
vement avec notre idéal d'une Europe unie,
notre ligne de conduite serait évidente.
Nous serions libres de ne pas en tenir
compte. Mais la France est beaucoup trop
avisée pour cela.
En concluant son traité séparé, l'Allema-
gne a commis l'erreur que la France a su
éviter, sauf dans l'espèce déplorable de
l'accord d'Angora.
La seule chose raisonnable que puisse
faire l'Allemagne est d'enfermer son traité
dans un tiroir et de l'y conserver à titre
de police de réassurance pour le cas où la
conférence n'aboutirait pas à un accord
sur les affaires russes.
Ou bien l'Allemagne restera fidèle à
l'idéal de la conférence, auquel cas elle
résistera à la tentation de prendre les rac-
courcis et de conclure des traités séparés.
L'alliance sera plus lente tout d'abord,
mais l'avantage éventuel n'en sera que plus
considérable.
Ou bien l'Allemagne maintiendra son
traité, auquel cas elle consommera le nau-
frage de la conférence, commencera à di-
viser l'Europe en camps opposés et jettera
l'Angleterre dans les bras de la France.
Il ne manque pas de gens pour inviter
M. Lloyd George à rompre avec la France,
de même qu'ils l'invitent à rompre avec
les conservateurs en matière de politique
intérieure et cela à peu près pour les mêmes
motifs.
Cela sera peut-être inévitable un jour.
Mais M. Lloyd George désire aussi sincè-
rement réaliser l'unité européenne que
l'unité intérieure. Toute tentative dont le
but serait de lui forcer la main produira
un effet diamétralement opposé à celui
auquel elle tendrait. Plus vite les Allemands
se rendront compte de cette vérité, mieux
cela vaudra. — (D'un spécialiste de la po-
litique).
DAILY CHRONICLE, 20.4.
PRESSE AUTRICHIENNE. — L'Allemagne a
profité de la rencontre avec la délégation
russe pour écarter par un arrangement
amiable toutes les possibilités de conflits
économiques.
C'est ce qu'ont déjà fait l'Angleterre, l'Italie,
l'Autriche et les états limitrophes de la Russie.
Les alliés devraient approuver l'accord
germano-russe parce qu'il doit être certai-
nement considéré comme un progrès vers
la paix et la réconciliation. C'est précisé-
ment cette situation qui irrite le plus les
alliés. Ils ont fait ce que l'Allemagne a
évité. Ils ont fouillé avec complaisance
dans le passé et depuis huit jours une ba-
taille furieuse se Itvre pour la reconnais-
sance des dettes russes, reconnaissance
qui ne peut avoir qu'un caractère platoni-
que dans un pays dont la circulation fidu-
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économique, d'après les renseignements
officiels est effroyablement passif..
La conférenee n'ayant pas été dissoute il est
probable que les passions- s'apaiseront.
Il n'est que trop compréhensible que la
France regrette les énormes sacrifices ac-
complis pour la Russie et veuille obtenir
par un moyen quelconque la reconnais-
sance des 40 milliards de francs or qui lui
sont dûs par la Russie. Mais à quoi sert
d'introduire une nouvelle chimère dans la
politique économique ? Il vaudrait beau-
coup mieux sauver le monde dans le pré-
sent que d'imposer des reconnaissances
théoriques qui n'ont pas la moindre valeur
actuelle.
NEUE FREIE PRESSE, 18.4.
— N'est-ce pas déjà un progrès et un
avantage que l'on ait pu conclure un accord,
une convention pacifique entre les repré-
sentants de deux grands peuples après des
années de violences et les contraintes bru-
tales ? En ce sens l'entente germano-russe
est un exemple salutaire pour tous les pays
représentés à Gênes.
Beaucoup seront disposés à voir dans
l'accord entre l'Allemagne et la Russie un
acte très audacieux pour la première. Signi-
fie-t-il la bolchevisation progressive de l'Eu-'
rope centrale ou la réouverture pour l'Eu-
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asiatique depuis la catastrophe bolchevique?
On peut avoir confiance dans les hommes
d'Etat allemands, ils savaient ce qu'ils fai-
saient.
REICHSPOST, 18.4.
— Précisément parce que ce traité réalise
pour la première fois l'idée du rétablisse-
ment de l'état de paix entre deux états,
trace une barre sous le passé et supprime
les créances réciproques, précisément parce
qu'on y voit apparaître nettement un effort
pour créer une situation qui ne soit pas de
nouveau compromise par des récrimina-
tions continuelles, ce traité produit l'effet
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