Titre : Le Voleur illustré : cabinet de lecture universel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1885-05-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32892001q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 40082 Nombre total de vues : 40082
Description : 28 mai 1885 28 mai 1885
Description : 1885/05/28 (A58,T37,N1456). 1885/05/28 (A58,T37,N1456).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6248403w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-5429, JO-135 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
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Numéro 1456
Ott t'abonne à Pari,:
DES SAINTS-PÈRK8, 30
",nore, chez les libraires, à la poste,
(Bindats k vue sur Paria et par tim-
ste; pour l'étranger, k la poste.
MODE DB puatterri
ts les semaines nfi numéro de
.(; illustré, sous rouYerture.
tyae année (52 numéros) est acrom-
d'one tabJe des matières, d'an titre
rue couverture spéciale.
gtbonnements ne commencent qui
idi 1" de chaque mois.
'I.',',".,-~.t !l'¡ ;)':'
10 Cattm.. le numéro ehem les Libraire*
BT AU BUREAU DU JOURNAL
Au peu tfespru que le, bonhomm avait
L'etprit d'autrui pair complément tervait
Il compilait, compilait, compilait. ¡
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, -
ClNQUANTI-HUlTltlll ANNfet ;
28 Mai 1886
PARIS : Un an 6 fr. »
- Six mois 3 50
BANLIEUE : Un m 7 fr. »
: — Six mois. 4 •
PROVINCE : Un ln. 8fr. *
- Six mois 4 50
Un naméro affranchi : 15 centimes.
., ÉTRANGER
Tous les pays qui ont adhéré à runion pos-
taie, l'Europe. les contrées d'Orient. les
colonies (nnç. et étrang. un an. 9 fr.
Le Cap. - , t5 fr.
(On n'accepte pas en payement des timbres-
poste des colonies ni deretneger.)
-
LE VOLEUR
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AVIS
ILe prochain numéro/; ■VOLEUR sera, texte ersQ^-J
lires, consacré à la vie, âr
la mort et aux - funérailles
e Victor HùgoV ') 1, 1 :Il
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AVIS AUX ABONN-ES ;
Prière aux souscripteurs
fat l'abonneinént expire
aftt le présent numéro de •.
le renouveler sans retard.
• T, 1., M
SOMMAIRE DU N* 1456 ; ,;
Alphonse de Neuville.Ne-
veu de Tricoche, par Oeorgea
Grison (suite). — Les Galeries
de Rois du Palais-Royal, par
li.de Balzàc. -' Le Salon 'de
1885 : 1" articlt, par 'Pierre ¡'
des Hrandes.— La'Jacquerie,
par L. blanesse. - - ,JoUl;nal'
d'unoflicier d'ordonnance, par :
d'Hérisson (farticte). —.Par-
ci par-là.- Science pour tous : ,
Le canon du colonel de Bangr.
- Chronique théâtrale.
A. DE NEUVILLE
Alphonse de Neuville est
mort.
I C'est un des peintres les
I Ils justement renommés de
l'école contemporaine qui
hient d'être ravi à l'art
français; .c'est le chef de
c«tte petite phalange qui
estvouée au genre militaire, un instant
démodé, mais que les événements de
"870-i871 ont revivifié dans le sang.
Alphonse de Neuville, qui, une fois
son baccalauréat, passât, était entré à
école préparatoire de Lorient, avec
j ambition de devenir marin, eut vite
ai* de renoncer à l'uniforme pour se
vouer entièrement à sa vocation artisti-
flue, Après avoir frappé tour à tour,
pais ifcaÀs t succès, à la porte de Bel-
langéSefc/d'Yvon,qui ne surent pas
pressegiir dans le débutant un artiste
Wtïyefcir, il en avait ! été réduit, pour
gagner sa vie, a faire des illustrations
pour des .petits journaux à images ; il
habitait alors une mansarde du quar-
tier Brëda. ;.,
NEUVILLE (Alphonse-Marie de)
A. de Neuville aborda, en 1856, le
Salon avec un tableau : le Cinquième
bataillon de chasseurs à la batterie Ger-
vais, qui lui valut une médaille, un
commencement de renom, et qui attira
sur lui l'attention de Delacroix. « Uap-
pelez-vous, lui disait le maître en l'en-
courageant de ses conseils, que le des-
sin du mouvement l'emporte, et de
beaucoup, sur le dessin de la forme;
sans le mouvement, la forme n'est
rien. »
Le précepte était bon ; il paraît avoir
fait impression sur Alphonse de Neu-
ville et n'être jamais sorti de sa mé-
moire. De 1860 à 1870, ce fut toute une
suite de tableaux animés, bien vivants.
dont les sujets avaient été empruntés
à la guerre d'Italie. En même
temps, le peintre collaborait
à l'illustration du Tour du
Monde, et. il signait pour
Y Histoire de France de Guizot
des compositions qui le lais-
saient sans rival comme des-
sinateur. ,
La guerre arrive, elle mar-
que une époque décisive
dans l'existence d'A. de Neu-
ville. Après avoir servi son
pays comme soldat, il s'atta-
cha, comme patriote, à
fixer l'image de nos résistan-
ces héroïques, afin d'empê-
cher l'oubli trop facile.
Que de drames poignants
son pinceau nous a conser-
vés : des mobiles arrachés
au foyer, campés dans la
neige, sé mourant de froid
sous le souffle glacé de la
bise d'hiver; une poignée de
braves qui luttent désespé-
',. rément, épuisant leurs der-
nières munitions et préfé-
rant la mort à la défaite, des
soldats qui rampent silen-
cieusement contre le talus
d'un chémin de fer pour sur-
prendre l'ennemi ; d'autres
qui, sous le feu d'une mi-
traiUe nourrie, attaquent avec fureur
une maison barricadée et crénelée; le
Bivouac devant le Bourget, les Dernières
Cartouches, la plus populaire de toutes
ses œuvres, le Combat sur la voie fer-
rée, les Prussiens d Villcrsexel, remar-
quable ensemble que complètent' des
toiles moins connues, mais encore pré-
cieuses : le Bourget, la Sltrprise, De,
Montbeliard à Strasbourg, le Courrier,
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A. DE NEUVILLE
Alphonse de Neuville est
mort.
I C'est un des peintres les
I Ils justement renommés de
l'école contemporaine qui
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A. de Neuville aborda, en 1856, le
Salon avec un tableau : le Cinquième
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sans le mouvement, la forme n'est
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à l'illustration du Tour du
Monde, et. il signait pour
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