Titre : Revue contemporaine
Éditeur : [s.n.?] (Saint-Pétersbourg)
Date d'édition : 1913-05-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328566919
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 mai 1913 04 mai 1913
Description : 1913/05/04 (A4,T11,N80). 1913/05/04 (A4,T11,N80).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6248065m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-18251
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/06/2013
27f)
chemins de fer ont fonctionné beaucoup mieux et
par conséquent la Couronne a moins à leur venir
en aide.
Les dépenses pour l'administration générale se
sont élevées, comparativement à 1907, de 53 millions,
atteignant au budget de l'année dernière 337,4 mil-
lions au lieu de 284,4 millions. Mais il convient de
remarquer que plus de la moitié de cette augmenta-
tion incombe au ministère de la justice et que 6 mil-
lions sont absorbés par les dépenses qui ont été mo-
tivées par * l'organisation agraire et l'extension de
l'activité du Ministère de l'Instruction Publique.
En tout, pour le premier groupe, au cours de
ces cinq années, les dépenses se sont élevées de
272 millions, soit, si l'on compare à 1907, une
augmentation de 22"/0
P. Poléjaelf
(à s u i v r e)
Le commerce extérieur
de la Perse
(Suite1)
9. De Bellder-Ghiaz a Artek le trafic n'est pas
grand; il ne dépasse pas 100.000 pouds.
Les chiffres cités ne concordent pas entièrement
avec ceux des douanes: cela tient d'abord à ce qu'ils
sont tout récents, ensuite à ce que les chiffres du
commerce intérieur, de port à port, sont compris
dans les chiffres du commerce extérieur. L'ensemble
de ces deux trafics s'élève à environ 23 millions de
pouds pour tous les ports persans de la Caspienne.
De toutes les marchandises qui sortent de Perse par
la frontière septentrionale, 3 millions de pouds envi-
ron traversent la frontière de la Caspienne et pas-
sent par Krasnovodsk, et environ 4 millions p. con-
tournent la Caspienne pour suivre les lignes de che-
min de fer de Transcaucasie et de l'Asie centrale.
Ainsi, la plus grande partie du commerce avec
la Perse se fait par la voie maritime de la Caspien-
ne. On voit donc de quelle importance est pour nous
la plus ancienne voie fluviale et maritime par le
Volga et la Caspienne.
Grâce aux nombreux bateaux à vapeur qui fré-
quentent les ports de Perse, la côte persane est très
bien desservie et il n'y a pas un seul point de quel-
que importance qui ne soit visité par nos bateaux.
On peut dire avec la plus grande justice que la côte
persane est mieux desservie que la côte du Caucase
dans la mer Noire.
Malgré cela, la côte n'est pas appropriée à ce
service, et elle ne possède qu'un seul port très mé-
diocre, celui d'Enzéli, construit par nous, et un
phare flottant à Achour-Adé; sur tout le reste de
1) Voir le N2 7'.» de la Il Revue Contemporaine".
la côte il n'y a aucuns feux, ni signaux, ni appa-
reils pour décharger les navires.
Les frais de transport se trouvant ainsi augmen-
tés, le prix des marchandises en est forcément ma-
joré. Finalement, ce défaut tend à réduire la quan-
tité de marchandises que nous vendons sur le
marché de Perse et facilite la concurrence des pays
de l'Europe occidentale. Il est de toute nécessité de
porter la plus grande attention sur ce grave défaut
de la situation de notre commerce maritime sur la
côte persane et l'on devrait établir, sur les princi-
paux points, des signaux, des feux et des phares,
construire à Bender-Ghiaz un appontement perma-
nent en fer ou en maçonnerie pour permettre aux
vapeurs amarrés d'y charger ou décharger. A Méché-
décer il serait nécessaire de creuser un port, vu la
grande importance commerciale de ce point.
Si les améliorations nécessaires que les indus-
triels et les commerçants s'efforcent d'apporter ne
sont pas très importantes, elles sont du moins cons-
tantes. Actuellement, par exemple, la Société Orien-
tale installe sur la rivière Baboul, à l'embouchure
de laquelle Méchédécer est situé, un remorqueur avec
des chalands pour transporter les voyageurs et les
marchandises de Méchédécer à Barfrouch.
Le commerce maritime se fait avec la Perse par
les principaux ports de notre côte Caspienne.
Autrefois, avant la construction de lignes de
chemin de fer depuis Bakou, Astrakhan servit très
longtemps de base à notre commerce avec la Perse
sur la Caspienne, mais, depuis la construction de
chemins de fer, c'est Bakou qui joue le principal
rôle comme base de notre commerce avec la Perse;
cette dernière ville reçoit et expédie la plupart des
marchandises à destination de la Perse. Mais, si
Astrakhan a cédé sa prépondérance à Bakou pour
les relations directes russo-persanes, elle continue
pourtant à recevoir une grande quantité de mar-
chandises importées de Perse à Krasnovodsk, Astara,
Lencoran et Bakou et les expédie par le Volga. Ce
mouvement cesse pourtant à la fermeture de la na-
vigation, alors c'est Bakou et Pétrovsk qui utilisent
la voie ferrée.
Bakou non seulement reçoit et expédie les mar-
chandises persanes, mais il se livre aussi à un com-
merce actif de ces marchandises. Là se trouvent con-
centrées les principales maisons d'exportation en
grand et de commission: presque toutes sont armé-
niennes, juives ou tatares. A Bakou, les banques
suivantes aident au commerce avec la Perse: Banque
de commerce de Tiflis,. Azof-Don, Banque Unie, Ban-
que de Russie et Banque de Perse d'escompte et de
prêts.
Un grand nombre de comptoirs privés y contri-
buent également. Une bourse pour le commerce du
sucre y a pris naissance. C'est presque exclusive-
ment par Bakou que l'on exporte en Perse le sucre,
les cotonnades et le pétrole, tandis que l'on y im-
chemins de fer ont fonctionné beaucoup mieux et
par conséquent la Couronne a moins à leur venir
en aide.
Les dépenses pour l'administration générale se
sont élevées, comparativement à 1907, de 53 millions,
atteignant au budget de l'année dernière 337,4 mil-
lions au lieu de 284,4 millions. Mais il convient de
remarquer que plus de la moitié de cette augmenta-
tion incombe au ministère de la justice et que 6 mil-
lions sont absorbés par les dépenses qui ont été mo-
tivées par * l'organisation agraire et l'extension de
l'activité du Ministère de l'Instruction Publique.
En tout, pour le premier groupe, au cours de
ces cinq années, les dépenses se sont élevées de
272 millions, soit, si l'on compare à 1907, une
augmentation de 22"/0
P. Poléjaelf
(à s u i v r e)
Le commerce extérieur
de la Perse
(Suite1)
9. De Bellder-Ghiaz a Artek le trafic n'est pas
grand; il ne dépasse pas 100.000 pouds.
Les chiffres cités ne concordent pas entièrement
avec ceux des douanes: cela tient d'abord à ce qu'ils
sont tout récents, ensuite à ce que les chiffres du
commerce intérieur, de port à port, sont compris
dans les chiffres du commerce extérieur. L'ensemble
de ces deux trafics s'élève à environ 23 millions de
pouds pour tous les ports persans de la Caspienne.
De toutes les marchandises qui sortent de Perse par
la frontière septentrionale, 3 millions de pouds envi-
ron traversent la frontière de la Caspienne et pas-
sent par Krasnovodsk, et environ 4 millions p. con-
tournent la Caspienne pour suivre les lignes de che-
min de fer de Transcaucasie et de l'Asie centrale.
Ainsi, la plus grande partie du commerce avec
la Perse se fait par la voie maritime de la Caspien-
ne. On voit donc de quelle importance est pour nous
la plus ancienne voie fluviale et maritime par le
Volga et la Caspienne.
Grâce aux nombreux bateaux à vapeur qui fré-
quentent les ports de Perse, la côte persane est très
bien desservie et il n'y a pas un seul point de quel-
que importance qui ne soit visité par nos bateaux.
On peut dire avec la plus grande justice que la côte
persane est mieux desservie que la côte du Caucase
dans la mer Noire.
Malgré cela, la côte n'est pas appropriée à ce
service, et elle ne possède qu'un seul port très mé-
diocre, celui d'Enzéli, construit par nous, et un
phare flottant à Achour-Adé; sur tout le reste de
1) Voir le N2 7'.» de la Il Revue Contemporaine".
la côte il n'y a aucuns feux, ni signaux, ni appa-
reils pour décharger les navires.
Les frais de transport se trouvant ainsi augmen-
tés, le prix des marchandises en est forcément ma-
joré. Finalement, ce défaut tend à réduire la quan-
tité de marchandises que nous vendons sur le
marché de Perse et facilite la concurrence des pays
de l'Europe occidentale. Il est de toute nécessité de
porter la plus grande attention sur ce grave défaut
de la situation de notre commerce maritime sur la
côte persane et l'on devrait établir, sur les princi-
paux points, des signaux, des feux et des phares,
construire à Bender-Ghiaz un appontement perma-
nent en fer ou en maçonnerie pour permettre aux
vapeurs amarrés d'y charger ou décharger. A Méché-
décer il serait nécessaire de creuser un port, vu la
grande importance commerciale de ce point.
Si les améliorations nécessaires que les indus-
triels et les commerçants s'efforcent d'apporter ne
sont pas très importantes, elles sont du moins cons-
tantes. Actuellement, par exemple, la Société Orien-
tale installe sur la rivière Baboul, à l'embouchure
de laquelle Méchédécer est situé, un remorqueur avec
des chalands pour transporter les voyageurs et les
marchandises de Méchédécer à Barfrouch.
Le commerce maritime se fait avec la Perse par
les principaux ports de notre côte Caspienne.
Autrefois, avant la construction de lignes de
chemin de fer depuis Bakou, Astrakhan servit très
longtemps de base à notre commerce avec la Perse
sur la Caspienne, mais, depuis la construction de
chemins de fer, c'est Bakou qui joue le principal
rôle comme base de notre commerce avec la Perse;
cette dernière ville reçoit et expédie la plupart des
marchandises à destination de la Perse. Mais, si
Astrakhan a cédé sa prépondérance à Bakou pour
les relations directes russo-persanes, elle continue
pourtant à recevoir une grande quantité de mar-
chandises importées de Perse à Krasnovodsk, Astara,
Lencoran et Bakou et les expédie par le Volga. Ce
mouvement cesse pourtant à la fermeture de la na-
vigation, alors c'est Bakou et Pétrovsk qui utilisent
la voie ferrée.
Bakou non seulement reçoit et expédie les mar-
chandises persanes, mais il se livre aussi à un com-
merce actif de ces marchandises. Là se trouvent con-
centrées les principales maisons d'exportation en
grand et de commission: presque toutes sont armé-
niennes, juives ou tatares. A Bakou, les banques
suivantes aident au commerce avec la Perse: Banque
de commerce de Tiflis,. Azof-Don, Banque Unie, Ban-
que de Russie et Banque de Perse d'escompte et de
prêts.
Un grand nombre de comptoirs privés y contri-
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sucre y a pris naissance. C'est presque exclusive-
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