Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-07-09
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 09 juillet 1938 09 juillet 1938
Description : 1938/07/09 (A2,N61). 1938/07/09 (A2,N61).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62299501
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
DU
DÉPOTLÈGAL'-
L'Oranie —
-- HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'OR AN DU PARTI POPULAIRE FRANCAIS. - larésident: Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N" 61
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 9 JUILLET 1938
le P.P.F.
et les travailleurs agricoles
musulmans
M. MICHEL ROUZE TRAVESTIT UNE FOIS DE PLUS
- LA VERITE
u
NE fois de plus, Michel j
Rouzé n'a pas voulu dé-
mentir l'adage selon le-
quel le mensonge et la 1
calomnie sont les armes de ceux
qui, défendant une mauvaise
cause, n'ont pas d'arguments à
opposer à leurs adversaires.
L'homme qui « fait le poing »
à tout instant n'a pas craint
d'écrire dans son journal que le
Parti Populaire Français incite'
les. colons à ne pas respecter,'
vis-à-vis des travailleurs agri-
coles musulmans, le barême pré-
fectoral.
D n'ignore cependant pas que
dès février 1937, Victor Arrighi
obtenait dans certains centres
du département, l'adhésion des
colons aux propositions suivan-
tes :
1" Salaire minimum de fr. 12
par jour aux laboureurs indigè-
nes ; -
2r Augmentation générale des
salaires de 10 ;
3° Engagement d'employer de
façon continue les ouvriers sé-
dentaires attachés à la ferme ;
4° Protection de la main-
d'œuvre nationale et priorité à
la main-d'œuvre locale.
Rouzé n'ignore pas davantage
que dans une lettre ouverte à M.
lee-Préfet d'Oran, lettre publiée
le 4 mars 1937, par F«~Ëcîio
d'Oran » et « Oran-Matin »,
Victor Arrighi demandait que
soient prises d'urgence toutes
les mesures de protection néces-
saires à la défense des intérêts
des ouvriers agricoles musul-
mans.
- Voici comment le journal qui
à pris l'engagement de « dire la
vérité », trompe ses lecteurs et
tente de fausser l'esprit des mu-
sulmans. Un pareil procédé ne
fait pas honneur à celui qui
l'emploie, cependant, venant de
Michel Rouzé, il ne saurait nous
surprendre, l'homme demeure
égal à lui-même, nous l'avons
depuis longtemps dévoilé ; sa
dernière contre-vérité est une
preuve de plus en notre faveur.
D,faut, pour être juste, recon-
naître que M. Rouzé ne peut
rapporter certains faits, je pren-
drai donc la liberté de me subs-
tituer à lui, pour suppléer à sa
carence.
Gaston Vidal
a rendu visite
au Gouverneur général,
à M. Rozis, maire d'Alger,
et s'est incliné sur la tombe
de Sansano à Boufarik
1
Quelques jours après que son
élection au poste de délégué fi-
nancier eut été rendue officiel-
le, le mercredi 29 juin, notre
camarade Gaston Vidal s'est
rendu à Alger, au Gouverne-
ment général présenter ses de-
voirs au chef de la Colonie.
Ce dernier l'a très aimable-
ment reçu et l'a félicité de son
élection.
-Le même jour, le nouveau
délégué financier à également
rendu visite à M. Rozis, maire
d'Alger qui vient d'adhérer au
P.P.F. et lui a porté le salut du
parti au nom de la Fédération
d'Oran.
Avant son retour à Oran, le
jeudi 30 juin, Gaston Vidal,
accompagné du camarade Fos-
sati, s'est rendu à Boufarik.
Tous deux se sont pieusement
inclinés sur la tombe du cama-
rade Sansano.
par Gaston VIDAi
- Délégué financier'
Secrétaire Fédéral du P.P.F. jj
MiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilliiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinR
Dans le début de l'année 1938,
un propriétaire de la région
d'Oran eut maille à partir avec
la gendarmerie en raison du fait
qu'il ne payait pas ses ouvriers
au taux prévu par le barême
préfectoral.
Notre homme prit l'engage-
ment de respecter dans l'avenir
le tarif établi, et la façon dont
il procéda vaut d'être signalée.
Dans un hangar il fit aména-
ger des bat-flancs, puis informa
ses ouvriers qu'ils devraient do-
rénavant loger à la ferme.
Moyennant un loyer de 1 franc
par jour, il met un bat-flanc à
leur disposition et, depuis, à
chaque fin de semaine, les ou-
vriers de l'exploitation reçoi-
vent leur salaire hebdomadaire
diminué de 7 francs, représen-
tant le prix du loyer de 7 - jours. -
Chacun sera d'accord pour
reconnaître que ce procédé, s'il
a le mérite d'être original, ne dé-
note pas chez son auteur un
amour excessif pour les ou-
vriers musulmans.
Kokohezinski n'hésiterait pas
a" affirmer qiie seul un colon na-
tional peut avoir songé à agir
de pareille manière.
Qu'il se détrompe, ce petit
tour de passe-passe a été imagi-
né et appliqué par un proprié-
taire israélite, qui prône en tous
lieux les bienfaits du Front Po-
pulaire.
Une
manifestation
en l'honneur
de Gaston
VIDAL
Lundi 4 juillet, la section
d'Oran offrait un apéritif
d'honneur au camarade Gas-
ton Vidal, secrétaire fédéral,
pour fêter sa brillante élection
aux Délégations financières.
Nombreux furent les cama-
rades qui tinrent à s'associer
à cette manifestation de sym-
pathie.
Au nom de la section d'Oran
Madame Sainton félicita Gas-
ton Vidal de son succès.
Gaston Vidal remercia tous
les camarades et dit combien
les nationaux d'Oranie peu-
vent être fiers de leur victoire.
Et il leva son verre au salut de
l'Empire.
Après les allocutions, la
chorale P.P.F., sous l'habile,
direction du camarade Richer,
chanta « France, Libère-toi »
et la Marseillaise.
Puis le comique Marc Perd
dit Max Pol, par quelques
chansons comiques, amusa les
camarades qui eurent aussi la
joie d'applaudir Mlle Almado-
var, MM. Paillés et Marco, et
M. Amoros dans leurschanb.
Abderrhamane chanta en
arabe et fut aussi très applau-
di.
La manifestation prit fin ,au
chant d'une vibrante « Mar-
seillaise » et aux cris de « Vi-
ve Gaston Vidal » et « Vive la
Fe-ance » -
Le 2e Anniversaire du P.P.F.
a montré la force grandissante
de notre parti
A MOIVTLHERI
30.000 DE NOS CAMARADES,
dans l'enthousiasme et la foi
ont fêté ce joyeux événement
Dimanche, à Montlhéry, sur cent-
Iquatre-vingt mètres de long, bor-
dant les tribunes, un immense cali-
cot portait cette inscription :
Pour l'union de toutes les fovcjs
populaires françaises contre le
marxisme et le communisme.
C'était une déclaration de prin-
cipe nette, définitive ; et lorsque au
petit vent de huit heures du matin,
petit vent frais qui faisait claquer.
,:les drapeaux, les fanions et les ori-
flammes, les clubs de banlieue qui
avaient envoyé leurs équipes pour
disputer le grand prix de Jeunesse
de France débarquèrent sur le ter-
rain leurs adhérents communistes
— ils étaient quelques-uns - ne
purent s'empêcher de montrer quel-
ques mouvements d'humeur.
Ils les réprimèrent vite d'ailleurs
et oublièrent durant les cent kilo-
mètres de parcours leurs soucis en
:ce qui concerne les rapports de la
ligne politique dictée par Staline
avec cette course elle-même, « bour-
geoise ». « totalitaire » et « vipé-
rine ».
Sur le terrain même, les respoa-
sables des fédérations plantaient les
derniers clous.
La journée allait commencer.
La foule vibrante passionnée
Pendant plus de trois heures, par
le souterrain, la foule ne va plus
cesser d'arriver.
Ouvriers, petits employés, fonc-
tionnaires, paysans, jeunes, vieux.
on lisait leur profession, leur con-
dition modeste dans leur manière
d'être et de marcher, et sur les
visages. La robe de plage confec-
tionnée par la jeune fille qui passe l,
ses dimanches au bord de l'eau
côtoyait les « bleus »de l'ouvrier,
le complet ajusté et carré d'épaules
des jeunes élégants. C'étaient les
culottes courtes des campeuses, les
chemises largement échancrées sur;
le cou des gars, les casquettes des
travailleurs, les ensembles tout sim-
ples des ménagères, les complets
fatigués et propres des vieux.
Dans l'ensemble cela faisait une
étonnante fusion de milieux so-
ciaux, de générations différentes.
unis dans le même cri, dans le mê-
me chanl, dans le même espoir.
La matinée joyeuse
Autour de l'àutodrome, les auto-
bus continuaient à arriver. Sur la
piste, les coureurs que nous avions
vu partir le malin, en un immense
anneau bigarré, passaient toutes les
six minutes, avec une régularité de
mouvement d'horlogerie.
Ce n'était pas une course ordi-
naire que ce Grand Prix de Jeunesse
de France. II comportait quelque
chose de -plus. ~TJrr « climat ». Des
centaines de jeunes en suivaient les
péripéties avec passion,. Ils étaient
venus en très grand nombre. Ils
savaient que cette fête était leur
fête.
Image de la France de demain,
marquée de ce même goût d'air pur
et de santé, cette jeunesse était le
réel ciment de la foule du P.P.F.
Foule d'ailleurs particulièrement
gaie ! Jacques Doriot et le bureau
■ ■■ - |'
« L essentie l , c'est j!
1 « L l'action pour jj
1 ———— sauver la Pa- Jj-
! trie ! La Nation n'at-
jj tend rien des partis !j
extérieurs et solitai-
![ res. » !
! Jacques DORIOT î
! au Havre.
wwwwwwwwvww
politique du parti avaient voulu ce
grand rassemblement de nos amis,
plein de bonne humeur, de sponta-
néité, de vie, de force.
1. A la même heure à Lyon
La matinée'avait passé vile. Ma-
deleine Doriot venait de remettre
au vainqueur du Prix de Jeunesse
de France une gerbe de fleurs. De
tout l'aulodronie commença-il à
monter un grand remuement joyeux
de feuilles el de branchages, un
bruit de pétarades de moteurs, de
bouteilles débouchées, de cris el de
chansons.
Pourtant, nos camarades du hu,
reau politique s'inquiétaient. Pen-
dant que se déroulait la fête, paral-
lèlement dans le temps se poursui-
vait le voyage de Jacques Doriot
qui ayait parlé la veille à Toulon,
à Marseille, el qui devait être à
Lyon à midi.
L'inquiétude fut de brève durée.
Nous apprenions bientôt que les
réunions avaient été triomphales,
qu'au moment même du déjeuner, le
président du Parti Populaire Fran-
çais prononçait à Lyon un grand
discours politique el qu'il survole-
rait Montlhéry vers quatre heures.
Jacques Doriot
survole Monthléry
Vers quatre heures, l'animation
redevint intense. On attendait l'a-
vion du chef. C'était un grand
Simoun bleu. Soudain on l'aperçut.
Il semblait trancher les nuages
comme un couperet.
Avec un bruit de tonnerre il sur-
vola l'immense enceinte de ciment
et de verdure. Les trente mille ca-
marades qui étaient la se dressè-
rent. Une immense acclamation
sembla jaillir du sol. Des milliers et
des milliers de bras se tendirent
vers l'avion qui disparaissait. I
(Lire la suite en 4' page)
EPURATION EN RUSSIE
« L'Internationale » en action
NOS BALLES SERONT POUR NOS PROPRES GENERAUX
"France.Navigation"
compagnie maritime
marxiste.
.A COMME CLIENTELE, DE GROSSES
ENTREPRISES COMMERCIALES
NATIONALES !
Il faut toujours, lorsque l'on
fait une affaire, si bonne pa-
raisse-t-elle sur le moment,
ne pas procurer, ce faisant, à'
des gens susceptibles de vous'
concurrencer un jour, un bâton
pour vous battre et vous abat-
tre.
C'est ce qui est arrivé, hélas,
à certains armateurs le jour où
ils vendirent au prix fort, il est
vrai, certaines unités de leur,
flotte de commerce à la néfaste
compagnie de navigation qui a
pour raison sociale : « France-
Navigation ».
Ils s'en repentent aujourd'hui
mais il est trop tard. Ho ! di-
sent-ils, si nous avions su ce
qu'était cette firme, quelles
étaient ses origines et ses atta-
ches avec la IIIe Internationale ;
si nous avions su que l'or de
Moscou et de la C.G.T. servait
à son financement, que consti-
tué le 13 mai 1937, son Conseil
d'administration était unique-
ment composé de membres in-
fluents du parti communiste,
entre autres de Jean Piquemal,
député communiste habitant à
Marseille, 26, rue Briffaut,
Si nous avions su surtout que
ses principaux buts étaient de
Les élections
de Constantine
Le manque de franchise
de M. Morinaud
fait triompher les candidats
Front Populaire
« Oran-Républicain » chante
victoire à propos de l'élection
de Constantine où la liste Front
Populaire, composée de 2 radi-
caux - sont-ils tant que ça à
gauche ? - et 2 socialistes, a
battu les candidats patronnés
par M. Morinaud.
Soit, le Front Populaire a eu
au moins 2 élus ; à l'inverse des
marxistes, nous savons avouer
quand nos candidats sont mis à
mal. Mais où diable M. Rouzé
voit-il dans cette élection un
triomphe écrasant des partis de
gauche à Constantine ? Il y a
eu erreur, une minorité agis-
sante a, comme à Oran lors des
élections de Dubois, surpris la
nonchalance des nationaux, un
point c'est tout ; mais de là ne
découlera pas, comme le pense
Kokohezinski, une ère de pros-!
périté sans borne pour le mar-.
xisme en Algérie, qu'il y prenne
bien garde. -
D'autre part, à propos de ces
malheureuses élections, faut-il
rappeler à M. Rouzé, que M, Mo-
rinaud, inscrit jadis au parti
radical, même au temps où il
manifestait des sentiments anti-
sémitiques assez violents, a tou-
jours été un homme: de gauche?:
Et l'élection de Constantine a !
été précisément faussée par cet-
te équivoque. Une attitude plus
nettement nationale de la part
du député-maire et un meilleur
choix pour ses candidats aurait
eu pour résultat l'écrasement du
marxisme constantinois et c'au-
rait- été une veste de plus pour
les internationalistes. Mais ils
ne perdront rien pour attendre.
ravitailler l'Espagne rouge et
que, grâce aux bénéfices réali-
sés sur le dos de leurs copains
du Frenté Popular ils pourraient
abaisser les prix de transport de
fret et donner un coup mortel à
nous qui ne pouvons les suivre
en cette voie, car ni l'or de l'é-
tranger ni des bénéfices louches
ne contribuent à compenser les
pertes subies du fait de frais gé-
néraux trop lourds, ah ! non,
certes, nous n'eussions pas ven-
du nos bateaux et nous aurions
conservé une clientèle qui dé-
serte nos guichets parce que
nous sommes trop chers.
Encore une fois trop tard,
messieurs. Vous avez péché-par
ignorance, nous le savons,-mais
c'est à peine une excuse, car
vous avez mal servi la cause na-
tionale — à laquelle vous êtes
pourtant fermement attaché -
pour le seul appât du gain.
Si vous vous étiez un tant soit
peu renseignés avant de conclu-
re ce marché de dupes, ce que
vous avez appris par la suite
eut été connu aussitôt et nous
voulons croire que vous vous
seriez alors abstenus, faisant
passer l'intérêt du pays avant le
vôtre.
Vous en auriez d'ailleurs été
récompensés car il se trouvait
que ces deux intérêts étaient so-
lidaires, nous l'avons prouvé
plus haut.
Et oui, France-Navigation est
bien une firme communiste
créée et dirigée par Moscou, de
nombreux journaux avant nous
l'ont dévoilé. L'insigne 10 liés
qu'elle arbore sur les cheminées
de ses navires et qu'elle prétend
être un Phi grec, compose tout
simplement le signe de cette rai-
son sociale - ho combien -
Internationale Ouvrière, dirigée
par les Russes et qui veut obte-
nir une sorte de monopole du
pavillon et pouvoir à son aise
trafiquer plus ou moins honnê-
tement et porter comme les rats
la peste, le virus communiste
aux quatre coins du globe.
Voilà, messieurs les arma-
teurs, ce qu'est exactement
France-Navigation et quels sont
ses buts. Vous avez fait du joli
travail.
Encore vous vous pouvez pas-
ser pour des victimes, mais que
dire des commerçants ou gros
expéditeurs, nationaux certes,
qui, sachant très bien aujour-
d'hui ce que vous ignoriez à l'é-
poque, sont les plus fidèles
clients de cette compagnie, et
lui donnent le fret qu'ils ont à
expédier, sous le fallacieux pré-
texte que ses tarifs sont plus
bas que les autres -- les vôtres
- et contribuent eux, natio-
naux, à engraisser de leur ar-
gent tous les gros bonnets de la
sociale et leurs séides qui, s'ils
étaient les plus forts un jour,
nous feraient certes passer un
mauvais quart d'heure.
Continuez, messieurs, à le
leur donner le fret, faites de
gros bénéfices grâce à « France-
Navigation », soyez tranquilles,
cet argent n'est pas perdu pour
eux, vous n'êtes que les gérants
de leur fortune future, et ils
sauront bien un jour vous de-
mander des comptes, et quels
comptes ! Vous les leur refuse-
rez - nous aussi - soit, mais
à quel prix, voyez guerre d'Es-
pagne.
Il est permis, lorsque l'on en-
gage des capitaux, de les faire
DÉPOTLÈGAL'-
L'Oranie —
-- HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'OR AN DU PARTI POPULAIRE FRANCAIS. - larésident: Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N" 61
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 9 JUILLET 1938
le P.P.F.
et les travailleurs agricoles
musulmans
M. MICHEL ROUZE TRAVESTIT UNE FOIS DE PLUS
- LA VERITE
u
NE fois de plus, Michel j
Rouzé n'a pas voulu dé-
mentir l'adage selon le-
quel le mensonge et la 1
calomnie sont les armes de ceux
qui, défendant une mauvaise
cause, n'ont pas d'arguments à
opposer à leurs adversaires.
L'homme qui « fait le poing »
à tout instant n'a pas craint
d'écrire dans son journal que le
Parti Populaire Français incite'
les. colons à ne pas respecter,'
vis-à-vis des travailleurs agri-
coles musulmans, le barême pré-
fectoral.
D n'ignore cependant pas que
dès février 1937, Victor Arrighi
obtenait dans certains centres
du département, l'adhésion des
colons aux propositions suivan-
tes :
1" Salaire minimum de fr. 12
par jour aux laboureurs indigè-
nes ; -
2r Augmentation générale des
salaires de 10 ;
3° Engagement d'employer de
façon continue les ouvriers sé-
dentaires attachés à la ferme ;
4° Protection de la main-
d'œuvre nationale et priorité à
la main-d'œuvre locale.
Rouzé n'ignore pas davantage
que dans une lettre ouverte à M.
lee-Préfet d'Oran, lettre publiée
le 4 mars 1937, par F«~Ëcîio
d'Oran » et « Oran-Matin »,
Victor Arrighi demandait que
soient prises d'urgence toutes
les mesures de protection néces-
saires à la défense des intérêts
des ouvriers agricoles musul-
mans.
- Voici comment le journal qui
à pris l'engagement de « dire la
vérité », trompe ses lecteurs et
tente de fausser l'esprit des mu-
sulmans. Un pareil procédé ne
fait pas honneur à celui qui
l'emploie, cependant, venant de
Michel Rouzé, il ne saurait nous
surprendre, l'homme demeure
égal à lui-même, nous l'avons
depuis longtemps dévoilé ; sa
dernière contre-vérité est une
preuve de plus en notre faveur.
D,faut, pour être juste, recon-
naître que M. Rouzé ne peut
rapporter certains faits, je pren-
drai donc la liberté de me subs-
tituer à lui, pour suppléer à sa
carence.
Gaston Vidal
a rendu visite
au Gouverneur général,
à M. Rozis, maire d'Alger,
et s'est incliné sur la tombe
de Sansano à Boufarik
1
Quelques jours après que son
élection au poste de délégué fi-
nancier eut été rendue officiel-
le, le mercredi 29 juin, notre
camarade Gaston Vidal s'est
rendu à Alger, au Gouverne-
ment général présenter ses de-
voirs au chef de la Colonie.
Ce dernier l'a très aimable-
ment reçu et l'a félicité de son
élection.
-Le même jour, le nouveau
délégué financier à également
rendu visite à M. Rozis, maire
d'Alger qui vient d'adhérer au
P.P.F. et lui a porté le salut du
parti au nom de la Fédération
d'Oran.
Avant son retour à Oran, le
jeudi 30 juin, Gaston Vidal,
accompagné du camarade Fos-
sati, s'est rendu à Boufarik.
Tous deux se sont pieusement
inclinés sur la tombe du cama-
rade Sansano.
par Gaston VIDAi
- Délégué financier'
Secrétaire Fédéral du P.P.F. jj
MiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilliiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinR
Dans le début de l'année 1938,
un propriétaire de la région
d'Oran eut maille à partir avec
la gendarmerie en raison du fait
qu'il ne payait pas ses ouvriers
au taux prévu par le barême
préfectoral.
Notre homme prit l'engage-
ment de respecter dans l'avenir
le tarif établi, et la façon dont
il procéda vaut d'être signalée.
Dans un hangar il fit aména-
ger des bat-flancs, puis informa
ses ouvriers qu'ils devraient do-
rénavant loger à la ferme.
Moyennant un loyer de 1 franc
par jour, il met un bat-flanc à
leur disposition et, depuis, à
chaque fin de semaine, les ou-
vriers de l'exploitation reçoi-
vent leur salaire hebdomadaire
diminué de 7 francs, représen-
tant le prix du loyer de 7 - jours. -
Chacun sera d'accord pour
reconnaître que ce procédé, s'il
a le mérite d'être original, ne dé-
note pas chez son auteur un
amour excessif pour les ou-
vriers musulmans.
Kokohezinski n'hésiterait pas
a" affirmer qiie seul un colon na-
tional peut avoir songé à agir
de pareille manière.
Qu'il se détrompe, ce petit
tour de passe-passe a été imagi-
né et appliqué par un proprié-
taire israélite, qui prône en tous
lieux les bienfaits du Front Po-
pulaire.
Une
manifestation
en l'honneur
de Gaston
VIDAL
Lundi 4 juillet, la section
d'Oran offrait un apéritif
d'honneur au camarade Gas-
ton Vidal, secrétaire fédéral,
pour fêter sa brillante élection
aux Délégations financières.
Nombreux furent les cama-
rades qui tinrent à s'associer
à cette manifestation de sym-
pathie.
Au nom de la section d'Oran
Madame Sainton félicita Gas-
ton Vidal de son succès.
Gaston Vidal remercia tous
les camarades et dit combien
les nationaux d'Oranie peu-
vent être fiers de leur victoire.
Et il leva son verre au salut de
l'Empire.
Après les allocutions, la
chorale P.P.F., sous l'habile,
direction du camarade Richer,
chanta « France, Libère-toi »
et la Marseillaise.
Puis le comique Marc Perd
dit Max Pol, par quelques
chansons comiques, amusa les
camarades qui eurent aussi la
joie d'applaudir Mlle Almado-
var, MM. Paillés et Marco, et
M. Amoros dans leurschanb.
Abderrhamane chanta en
arabe et fut aussi très applau-
di.
La manifestation prit fin ,au
chant d'une vibrante « Mar-
seillaise » et aux cris de « Vi-
ve Gaston Vidal » et « Vive la
Fe-ance » -
Le 2e Anniversaire du P.P.F.
a montré la force grandissante
de notre parti
A MOIVTLHERI
30.000 DE NOS CAMARADES,
dans l'enthousiasme et la foi
ont fêté ce joyeux événement
Dimanche, à Montlhéry, sur cent-
Iquatre-vingt mètres de long, bor-
dant les tribunes, un immense cali-
cot portait cette inscription :
Pour l'union de toutes les fovcjs
populaires françaises contre le
marxisme et le communisme.
C'était une déclaration de prin-
cipe nette, définitive ; et lorsque au
petit vent de huit heures du matin,
petit vent frais qui faisait claquer.
,:les drapeaux, les fanions et les ori-
flammes, les clubs de banlieue qui
avaient envoyé leurs équipes pour
disputer le grand prix de Jeunesse
de France débarquèrent sur le ter-
rain leurs adhérents communistes
— ils étaient quelques-uns - ne
purent s'empêcher de montrer quel-
ques mouvements d'humeur.
Ils les réprimèrent vite d'ailleurs
et oublièrent durant les cent kilo-
mètres de parcours leurs soucis en
:ce qui concerne les rapports de la
ligne politique dictée par Staline
avec cette course elle-même, « bour-
geoise ». « totalitaire » et « vipé-
rine ».
Sur le terrain même, les respoa-
sables des fédérations plantaient les
derniers clous.
La journée allait commencer.
La foule vibrante passionnée
Pendant plus de trois heures, par
le souterrain, la foule ne va plus
cesser d'arriver.
Ouvriers, petits employés, fonc-
tionnaires, paysans, jeunes, vieux.
on lisait leur profession, leur con-
dition modeste dans leur manière
d'être et de marcher, et sur les
visages. La robe de plage confec-
tionnée par la jeune fille qui passe l,
ses dimanches au bord de l'eau
côtoyait les « bleus »de l'ouvrier,
le complet ajusté et carré d'épaules
des jeunes élégants. C'étaient les
culottes courtes des campeuses, les
chemises largement échancrées sur;
le cou des gars, les casquettes des
travailleurs, les ensembles tout sim-
ples des ménagères, les complets
fatigués et propres des vieux.
Dans l'ensemble cela faisait une
étonnante fusion de milieux so-
ciaux, de générations différentes.
unis dans le même cri, dans le mê-
me chanl, dans le même espoir.
La matinée joyeuse
Autour de l'àutodrome, les auto-
bus continuaient à arriver. Sur la
piste, les coureurs que nous avions
vu partir le malin, en un immense
anneau bigarré, passaient toutes les
six minutes, avec une régularité de
mouvement d'horlogerie.
Ce n'était pas une course ordi-
naire que ce Grand Prix de Jeunesse
de France. II comportait quelque
chose de -plus. ~TJrr « climat ». Des
centaines de jeunes en suivaient les
péripéties avec passion,. Ils étaient
venus en très grand nombre. Ils
savaient que cette fête était leur
fête.
Image de la France de demain,
marquée de ce même goût d'air pur
et de santé, cette jeunesse était le
réel ciment de la foule du P.P.F.
Foule d'ailleurs particulièrement
gaie ! Jacques Doriot et le bureau
■ ■■ - |'
« L essentie l , c'est j!
1 « L l'action pour jj
1 ———— sauver la Pa- Jj-
! trie ! La Nation n'at-
jj tend rien des partis !j
extérieurs et solitai-
![ res. » !
! Jacques DORIOT î
! au Havre.
wwwwwwwwvww
politique du parti avaient voulu ce
grand rassemblement de nos amis,
plein de bonne humeur, de sponta-
néité, de vie, de force.
1. A la même heure à Lyon
La matinée'avait passé vile. Ma-
deleine Doriot venait de remettre
au vainqueur du Prix de Jeunesse
de France une gerbe de fleurs. De
tout l'aulodronie commença-il à
monter un grand remuement joyeux
de feuilles el de branchages, un
bruit de pétarades de moteurs, de
bouteilles débouchées, de cris el de
chansons.
Pourtant, nos camarades du hu,
reau politique s'inquiétaient. Pen-
dant que se déroulait la fête, paral-
lèlement dans le temps se poursui-
vait le voyage de Jacques Doriot
qui ayait parlé la veille à Toulon,
à Marseille, el qui devait être à
Lyon à midi.
L'inquiétude fut de brève durée.
Nous apprenions bientôt que les
réunions avaient été triomphales,
qu'au moment même du déjeuner, le
président du Parti Populaire Fran-
çais prononçait à Lyon un grand
discours politique el qu'il survole-
rait Montlhéry vers quatre heures.
Jacques Doriot
survole Monthléry
Vers quatre heures, l'animation
redevint intense. On attendait l'a-
vion du chef. C'était un grand
Simoun bleu. Soudain on l'aperçut.
Il semblait trancher les nuages
comme un couperet.
Avec un bruit de tonnerre il sur-
vola l'immense enceinte de ciment
et de verdure. Les trente mille ca-
marades qui étaient la se dressè-
rent. Une immense acclamation
sembla jaillir du sol. Des milliers et
des milliers de bras se tendirent
vers l'avion qui disparaissait. I
(Lire la suite en 4' page)
EPURATION EN RUSSIE
« L'Internationale » en action
NOS BALLES SERONT POUR NOS PROPRES GENERAUX
"France.Navigation"
compagnie maritime
marxiste.
.A COMME CLIENTELE, DE GROSSES
ENTREPRISES COMMERCIALES
NATIONALES !
Il faut toujours, lorsque l'on
fait une affaire, si bonne pa-
raisse-t-elle sur le moment,
ne pas procurer, ce faisant, à'
des gens susceptibles de vous'
concurrencer un jour, un bâton
pour vous battre et vous abat-
tre.
C'est ce qui est arrivé, hélas,
à certains armateurs le jour où
ils vendirent au prix fort, il est
vrai, certaines unités de leur,
flotte de commerce à la néfaste
compagnie de navigation qui a
pour raison sociale : « France-
Navigation ».
Ils s'en repentent aujourd'hui
mais il est trop tard. Ho ! di-
sent-ils, si nous avions su ce
qu'était cette firme, quelles
étaient ses origines et ses atta-
ches avec la IIIe Internationale ;
si nous avions su que l'or de
Moscou et de la C.G.T. servait
à son financement, que consti-
tué le 13 mai 1937, son Conseil
d'administration était unique-
ment composé de membres in-
fluents du parti communiste,
entre autres de Jean Piquemal,
député communiste habitant à
Marseille, 26, rue Briffaut,
Si nous avions su surtout que
ses principaux buts étaient de
Les élections
de Constantine
Le manque de franchise
de M. Morinaud
fait triompher les candidats
Front Populaire
« Oran-Républicain » chante
victoire à propos de l'élection
de Constantine où la liste Front
Populaire, composée de 2 radi-
caux - sont-ils tant que ça à
gauche ? - et 2 socialistes, a
battu les candidats patronnés
par M. Morinaud.
Soit, le Front Populaire a eu
au moins 2 élus ; à l'inverse des
marxistes, nous savons avouer
quand nos candidats sont mis à
mal. Mais où diable M. Rouzé
voit-il dans cette élection un
triomphe écrasant des partis de
gauche à Constantine ? Il y a
eu erreur, une minorité agis-
sante a, comme à Oran lors des
élections de Dubois, surpris la
nonchalance des nationaux, un
point c'est tout ; mais de là ne
découlera pas, comme le pense
Kokohezinski, une ère de pros-!
périté sans borne pour le mar-.
xisme en Algérie, qu'il y prenne
bien garde. -
D'autre part, à propos de ces
malheureuses élections, faut-il
rappeler à M. Rouzé, que M, Mo-
rinaud, inscrit jadis au parti
radical, même au temps où il
manifestait des sentiments anti-
sémitiques assez violents, a tou-
jours été un homme: de gauche?:
Et l'élection de Constantine a !
été précisément faussée par cet-
te équivoque. Une attitude plus
nettement nationale de la part
du député-maire et un meilleur
choix pour ses candidats aurait
eu pour résultat l'écrasement du
marxisme constantinois et c'au-
rait- été une veste de plus pour
les internationalistes. Mais ils
ne perdront rien pour attendre.
ravitailler l'Espagne rouge et
que, grâce aux bénéfices réali-
sés sur le dos de leurs copains
du Frenté Popular ils pourraient
abaisser les prix de transport de
fret et donner un coup mortel à
nous qui ne pouvons les suivre
en cette voie, car ni l'or de l'é-
tranger ni des bénéfices louches
ne contribuent à compenser les
pertes subies du fait de frais gé-
néraux trop lourds, ah ! non,
certes, nous n'eussions pas ven-
du nos bateaux et nous aurions
conservé une clientèle qui dé-
serte nos guichets parce que
nous sommes trop chers.
Encore une fois trop tard,
messieurs. Vous avez péché-par
ignorance, nous le savons,-mais
c'est à peine une excuse, car
vous avez mal servi la cause na-
tionale — à laquelle vous êtes
pourtant fermement attaché -
pour le seul appât du gain.
Si vous vous étiez un tant soit
peu renseignés avant de conclu-
re ce marché de dupes, ce que
vous avez appris par la suite
eut été connu aussitôt et nous
voulons croire que vous vous
seriez alors abstenus, faisant
passer l'intérêt du pays avant le
vôtre.
Vous en auriez d'ailleurs été
récompensés car il se trouvait
que ces deux intérêts étaient so-
lidaires, nous l'avons prouvé
plus haut.
Et oui, France-Navigation est
bien une firme communiste
créée et dirigée par Moscou, de
nombreux journaux avant nous
l'ont dévoilé. L'insigne 10 liés
qu'elle arbore sur les cheminées
de ses navires et qu'elle prétend
être un Phi grec, compose tout
simplement le signe de cette rai-
son sociale - ho combien -
Internationale Ouvrière, dirigée
par les Russes et qui veut obte-
nir une sorte de monopole du
pavillon et pouvoir à son aise
trafiquer plus ou moins honnê-
tement et porter comme les rats
la peste, le virus communiste
aux quatre coins du globe.
Voilà, messieurs les arma-
teurs, ce qu'est exactement
France-Navigation et quels sont
ses buts. Vous avez fait du joli
travail.
Encore vous vous pouvez pas-
ser pour des victimes, mais que
dire des commerçants ou gros
expéditeurs, nationaux certes,
qui, sachant très bien aujour-
d'hui ce que vous ignoriez à l'é-
poque, sont les plus fidèles
clients de cette compagnie, et
lui donnent le fret qu'ils ont à
expédier, sous le fallacieux pré-
texte que ses tarifs sont plus
bas que les autres -- les vôtres
- et contribuent eux, natio-
naux, à engraisser de leur ar-
gent tous les gros bonnets de la
sociale et leurs séides qui, s'ils
étaient les plus forts un jour,
nous feraient certes passer un
mauvais quart d'heure.
Continuez, messieurs, à le
leur donner le fret, faites de
gros bénéfices grâce à « France-
Navigation », soyez tranquilles,
cet argent n'est pas perdu pour
eux, vous n'êtes que les gérants
de leur fortune future, et ils
sauront bien un jour vous de-
mander des comptes, et quels
comptes ! Vous les leur refuse-
rez - nous aussi - soit, mais
à quel prix, voyez guerre d'Es-
pagne.
Il est permis, lorsque l'on en-
gage des capitaux, de les faire
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