Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-07-02
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 02 juillet 1938 02 juillet 1938
Description : 1938/07/02 (A2,N60). 1938/07/02 (A2,N60).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229949c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
LÉGAL
L. Oranie populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. — PrésideRt: Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. — ? 60
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 2 JUILLET 1938
LE MARXISME EN DÉROUTE
A Oran,
(GrASTora VÏÏÏÏDAIL
Candidat des partis nationaux
Secrétaire fédéral du P. P. F.
est brillamment élu Délégué financier
au 1er tour avec 900 voix de majorité
A TIARET, la liste Azam passe intégralement
A ALGER, un cagdidat national de plus siégera au Conseil général
L'union des Partis Nationaux a, une fois de plus, porté ses fruits.
Quelle belle leçon pour le défunt Front Populaire et surtout pour les
partis antimarxistes qui, plus que jamais, doivent persévérer dans leur
entente pour remporter à chaque occasion d'aussi belles victoires que
celles de dimanche dernier.
Et toi, Sansano, sois heureux. De par la volonté de tes électeurs
qui, comme tu l'aurais voulu, apportèrent leurs voix à Gaston Vidal, ton
programme sera appliqué aux Délégations financières et ton œuvre
poursuivie dans tous les domaines.
L'UNION ANTIMARXISTE
DOIT ETRE
PERMANENTE
Dimanche dernier, le souffle
national a passé sur le dépar-
tement d'Oran.
Les marxistes ou, plus exac-
tement, les judéo-marxistes,
ont mordu la poussière.
Rouzé est une fois de plus en
colère. Zannettacci est dégoûté.
Il y a de quoi.
Cassayré ne s'en fait pas et
se déclare prêt pour de pro-
chaines vestes.
Ce brave Giroux n'en revient
pas d'avoir eu tant de voix. Ça
va l'encourager pour les pro-
chaines batailles contre ses ad-
versaires de gauche.
Et les nationaux d'Oranie
sont contents d avoir remporte
une belle victoire, la victoire
du bon sens contre la démago-
gie, la victoire des doctrines
d'ordre et de paix contre les
doctrines de violence et de dés-
ordre.
Mais il ne suffit pas de rem-
porter un succès. Il faut conso-
lider les positions conquises
contre un retour offensif de
l'ennemi.
Il faut préparer de prochai-
nes victoires.
Pour cela, il faut que les par-
tis nationaux se concertent
pour continuer tant sur le plan
politique que sur le plan social
l'action commune qui a si bien
réussi pour l'élection de Gas-
ton Vidal.
Et cette action commune ne
doit pas être momentanée. La
lutte à mener contre le marxis-
me est une lutte de tous les
jours. Le danger marxiste est
un danger permanent ; l'union
anti-marxiste doit être une u-
nion permanente.
La grande maj orité des na-
tionaux d'Oranie le comprend
ainsi.
Le P.P.F. a toujours propo-
sé l'union ; il est prêt aux plus
larges concessions pour main-
tenir l'union, une union loyale
et durable qui seule, de victoi-
re en victoire, pourra libérer
la France et l'Empire du cau-
chemar marxiste.
M. GARAU.
KoKoezinsKi-HoiizéestHégu
Une fois de plus il avait pris ses désirs pour la réalité
Il paraîtrait que, dès connu le ré-
sultat des dernières élections, dé-
goûté, M. Kokoezenski-Rouzé fut à
deux doigts de boucler ses malles
et de se faire réintégrer dans son
ex-nationalité polonaise. Il a fallu
toute l'insistance démocratique de
ses collègues d'Oran-Républicain
lui faisant entrevoir dans quelle si-
tuation tragique allait se trouver
l'Algérie et la France, pour le rete-
nir.
Le ventilateur émettant le fa-
meux souffle républicain fut même
mis en marche à pleine puissance.
Cet héroïque désintéressement
nous laisse tout pantelant si l'on
songe au mal que s'est donné ce
Kokorepiqueur en chef pour, avant
les élections, prouver à coup de vé-
rités Kokorépublicaines que le siè-
ge vacant des Délégations financiè-
res devait revenir à un candidat
Front popu, aux trois candidats
même, à l'en croire.
La victoire était certaine, et la
déconfiture des faschistes assurée,
nul n'en doutait. Mais il y a loin
du. siège au postérieur et les pro-
phètes de la sociale se sont trouvés
assis à terre sans même une simple
natte pour isoler leur auguste fes-
sier de l'humidité du sol, leurs il-
lusions éparses autour d'eux. Et ils
ont pu, à l'inverse de certains au-
gures se regarder sans rire.
Mais nous nationaux, nous avons
ri pour eux, ri à la Rabelais, d'un
rire franc de français, clair et so-
nore, sans méchanceté ; et dans no-
tre « gogoïsme » latin, nous avons
pensé « gloria victis », ne les ac-
cablons pas, réservons nos traits
pour les prochaines batailles.
Un camarade voulait même, sous
l'empire de la joie, envoyer tout
de go quelques bouteilles de cham-
pagne et deux ou trois flacons d'A-
gocholine Zizine aux candidats
malheureux et à leurs supporters.
Nous eûmes toutes les peines du
monde à l'en empêcher, à lui faire
entendre que son geste serait cer-
tainement mal compris, et qu'il ris-
quait de se voir retourner bouteil-
les et flacons. vides, ce qui n'eut
pas manqué de le vexer.
Voilà, Messieurs d'Oran-Républi-
cain, qui prouve que, maintenant
moins que jamais, il ne faut ven-
dre la peau de l'Ours avant de l'a-
voir tué.
Vous comptiez sur l'apparente
désunion des nationaux. Vous vous
êtes trompés ! Les paroles de tous
les représentants de partis natio-
naux eussent pourtant dû être, au
cours de leurs meetings, un sérieux
avertissement pour vous. Leurs
doctrines peuvent varier, mais leur
amour pour la France, pas. C'est
ce que vous êtes incapables de com-
prendre vous que notre pays inté-
resse fort peu. Vous jugez les au-
tres à votre image et vous vous cas-
sez le nez sur l'obstacle imprévu de
l'union de tous ceux qui veulent
sauver la France.
Croyez-nous, ce n'est là qu'un
faible aperçu de ce que peut être
l'union des partis nationaux et sou-
venez-vous qu'est toujours vraie
cette fable du bon La Fontaine dont
la morale dit :
Biau sir leup, ne creyez mi, mère
tinchin sin fieu qui crie.
A chaque élection, vous nous re-
trouverez unis dorénavant contre
vous, pour abattre votre démagogie
imbécile et pour donner enfin au
pays le bonheur qui lui est dû et
toute sa place dans le concert des
Nations.
Apprêtez-vous, messieurs de la
sociale à marcher d'échec en échec
jusqu'à votre effondrement total.
Il y a vraiment quelque chose de
changé en France, trop de faits
vous l'ont prouvé. La vérité, pas
celle d'Oran-Républicain, est en
marche, rien ne pourra l'arrêter ;
tous les jours, vous perdez des élec-
teurs, tous les jous nous en ga-
gnons. Nous n'en voulons pour
preuve, quoique vous puissiez cla-
mer, que les résultats des derniers
scrutins qui donnèrent à Gaston Vi-
dal, à peu de chose près, la même
majorité que le regretté Sansano
avec un nombre d'abstentionnistes
plus grand. Alors, sans rire, quels
sont les partis qui ont eu des per-
tes ?
Consolez-vous quand même, M.
Dubois et sa fameuse serviette si
pleine de documents sont dans nos
murs, ça va barder !
GEO.
DEVANT
le danger ||||||||I
marxiste iiiiiiil
qui demeure
l'union
des nationaux
doit se faire
de plus en plus
étroite
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Conseil national.
T
ROIS victoires Nationales
dont deux en Oranie, tel
est le bilan de la journée
du 26 juin 1938.
Ces succès prouvent d'une
manière éclatante que les for-
mations de Front Populaire ne
peuvent résister devant l'Union
des Nationaux. A ce sujet, le dé-
partement d'Oran donne un
exemple qui devrait être par-
tout suivi.
La candidature unique dès le
premier tour de scrutin, est une
des conditions essentielles de la
victoire qu'on remporte ensuite
par une étroite collaboration
dans la lutte.
Et maintenant plus que ja-
mais, nous avons le devoir de
nous montrer unis. Ceux qui
même prônaient le Front Popu-
laire reconnaissent qu'il est en
déliquescence et que Léon Blum
a non seulement déposé le bilan
de la France, mais encore celui
d'une formation qu'il a contri-
bué à conduire à l'abîme.
Pas plus tard que la semaine
dernière, dans un article signé
de Monsieur Francisque Lau-
rent, l'« Echo d'Alger » a avoué
la déconfiture totale de ce grou-
pement hétéroclite qui, en rai-
son de certaine circonstance
fortuite, était arrivé à grouper
depuis les Radicaux jusqu'aux
Communistes, puis à se laisser
imposer les volontés des hom-
mes de Moscou. Il s'en fallut de
peu que cette situation ne con-
duisit notre pays à la pire des
catastrophes.
Aujourd'hui l'horizon s'est
quelque peu éclairci, mais pour-
tant le danger demeure et il se-
Après
SA BRILLANTE ELECTION
Gaston VIDAL
a reçu
de nombreuses
félicitations
PARIS. — CHEF ET BU-
REAU POLITIQUE ADRES-
SENT LEURS PLUS CHA-
LEUREUSES FELICITATIONS
POUR TON ELECTION
TRIOMPHALE. SALUT A
TOUS MILITANTS FEDERA-
TION.
- BARBE.
PARIS. — SAINT-DENIS SA-
LUE ET FELICITE AMIS
POUR RESULTAT UNION AN-
TIMARXISTE. — AMITIES.
MARCHAL-DUTILLEUL.
PARIS. — APPRENDS TON
SUCCES MON RETOUR MAR-
SEILLE. STOP. TU IMAGINES
NOTRE JOIE A TOUS. STOP.
SOMMES RECOMPENSES.
STOP. A TOUS NOS CAMA-
RADES MES FELICITATIONS
A NOS ALLIES TRANSMETS
MES REMERCIEMENTS. A
VOUS FRATERNELLE ACCO-
LADE.
Victor ARRIGHI.
« AU NOM ELUS NATIO-
NAUX VILLE ET CONSEIL
MUNICIPAL SIDI-BEL-ABBES
VOUS ADRESSE BIEN COR-
DIALES FELICITATIONS.
« Lucien BELLAT, maire,
« Bel-Abbès ».
« AU NOM UNIONS LA-
TINES BEL-ABBES, VOUS
ADRESSE CHALEUREUSES
FELICITATIONS. AMITIES.
« Paul BELLAT,
« Délégué financier
« Président des Unions
Latines ».
rait bien fou de croire qu'il n'y
a plus rien à craindre.
C'est pourquoi nous avons le
devoir de nous présenter en
rangs serrés à la bataille, les
faits démontrent que c'est là la
bonne tactique.
Demeurons donc unis pour
vaincre.
Gaston VIDAL
Délégué Financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F. d'Oran
Remerciements
de Gaston VIDAL
AUX ELECTEURS
de la 5e circonscription
Mes chers amis,
Vous avez, dans un magnifique élan, assuré la
victoire du candidat national anti-marxiste.
Une fois de plus, l'union des Nationaux nous a
valu un succès dont nous avons le droit d'être fiers.
Vous tous, amis connus ou inconnus, camarades
du Parti qui, de quelque manière que ce soit, avez
contribué à infliger à nos adversaires une telle dé-
faite, trouvez ici l'expression de mes remerciements
affectueux.
Je saurai me montrer digne de votre confiance.
En saluant la mémoire de celui à qui je succède,
je vous promets de travailler à la prospérité de l'Al-
gérie.
GASTON VIDAL,
Délégué financier.
LA LEÇON
des Elections aux
Délégations financières
Gaston VIDAL obtient deux fois plus de voix
que les deux candidats marxistes réunis
Michel Rouzé, au sujet des der-
nières élections aux Délégations fi-
nancières, avec amertune et beau-
coup de peine, a essayé de nous
prouver que les partis marxistes
sont en nette progression en Ora-
nie. Ceci nous a valu un de ces in-
vraisemblables « faisons le point »
dont il est coutumier.
Le point, il le fait bien mal, et
si jamais le P.P.F. possède un yacht
ce qui est peu certain, ou bien en-
core est chargé de diriger le vais-
seau de l'Etat, ce qui est plus sûr,
nous avertissons à l'avance M. Rou-
zé qu'il ne nous offre pas ses ser-
vices comme capitaine. Nous voulons
aller « droit au but » et avec lui. ?
Ceci dit, nous allons essayer de
faire, nous aussi, un Point plus con-
'orme à la réalité.
M. Rouzé donc prétend que les
partis marxistes, à défaut de siè-
ges, ont gagné des voix ? Mais
quand il s'agit de le prouver, il
glisse, sachant bien que ses affir-
mations suffiront amplement à ses
lecteurs.
Nous prétendons, nous, le con-
traire, et nous le prouvons. sans
ergoter car nos lecteurs sont plus
avertis.
Une touchante
marque de sympathie
de Mme Vve SANSANO
et de M. DUCROS
BOUFARIK. — MA FILLE
ET MOI, SUR CETTE TOMBE
PREMATUREMENT OUVER-
TE, EN PLEURANT NOTRE
TCHE, ER DISPARU, AVONS PRIE
POUR VOTRE SUCCES QUE
NOUS SOUHAITONS DU PLUS
PROFOND DE NOTRE CŒUR
ET C'EST EN VOUS EMBRAS-
SANT COMME IL L'AURAIT
FAIT LUI-MEME QUE NOUS
EMBRASSONS LE PARTI ET
LA FRANCE QU'IL AIMAIT
SI PROFONDEMENT.
Veuve SANSANO, j
DUCROS père.
Des chiffres officiels, nous tirons
les enseignements suivants : notre
regretté camarade Sansano fut élu
avec 3.384 voix ; Gaston Vidal en
a eu 3.326, d'où une perte de suf-
frages pour ce dernier de l'ordre
de 58. Mais, d'autre part, nous
comptons un nombre d'abstention-
nistes plus élevé, 58 exactement.
Car en extrayant du chiffre des suf-
frages exprimés aux avant-derniè-
res élections, soit 5.867, les chif-
fres obtenus à la dernière consul-
tation : 5.809, nous obtenons bien
le nombre 58 qui paraissait être
une perte pour les partis nationaux.
Les marxistes n'ayant pas accou-
tumé de s'abstenir, et les vacances
étant déjà effectives, il n'est pas
nécessaire d'insister sur les convic-
tions politiques des non-votants hé-
las !
Les marxistes eux. d'après les
chiffres et si le bloc du Front po-
pulaire existait toujours, accusent
un gain de six voix. Ce nombre n'é-
tant pas si important, nous le leur
concédons volontiers, mais. car il
y a un mais et de taille : le nom-
bre de voix obtenu par le candidat
radical, nettement en progression
sur les premières élections avec 723
voix.
Qu'eut fait ce candidat en cas de
ballottage ; et surtout, qu'eussent
fait ses électeurs? plutôt que de fai-
re élire un marxiste, ils eussent vo-
té et fait voter pour le candidat
national ; ce qui s'est passé à Sain-
tes, Pzès. Saint-Etienne, etc, est un
précédant qui a sa valeur et une
signification très nette qui confir-
ment nos dires.
Nous apportons d'ailleurs à l'ap-
pui de notre thèse les propres pa-
roles du candidat radical qui, au
cours de ses réunions électorales,
a souvent employé les mots sui-
vants à l'adresse de ses anciens al-
liés : « mes adversaires de gauch,,»
ce qui est on ne peut plus signifi-
catif.
Nous affirmerons donc, une fois
de plus, que les radicaux, à quel-
ques minimes exceptions près au-
raient fait bloc sur notre camarade
Vidal, ce qui aurait porté les voix
L. Oranie populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. — PrésideRt: Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. — ? 60
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 2 JUILLET 1938
LE MARXISME EN DÉROUTE
A Oran,
(GrASTora VÏÏÏÏDAIL
Candidat des partis nationaux
Secrétaire fédéral du P. P. F.
est brillamment élu Délégué financier
au 1er tour avec 900 voix de majorité
A TIARET, la liste Azam passe intégralement
A ALGER, un cagdidat national de plus siégera au Conseil général
L'union des Partis Nationaux a, une fois de plus, porté ses fruits.
Quelle belle leçon pour le défunt Front Populaire et surtout pour les
partis antimarxistes qui, plus que jamais, doivent persévérer dans leur
entente pour remporter à chaque occasion d'aussi belles victoires que
celles de dimanche dernier.
Et toi, Sansano, sois heureux. De par la volonté de tes électeurs
qui, comme tu l'aurais voulu, apportèrent leurs voix à Gaston Vidal, ton
programme sera appliqué aux Délégations financières et ton œuvre
poursuivie dans tous les domaines.
L'UNION ANTIMARXISTE
DOIT ETRE
PERMANENTE
Dimanche dernier, le souffle
national a passé sur le dépar-
tement d'Oran.
Les marxistes ou, plus exac-
tement, les judéo-marxistes,
ont mordu la poussière.
Rouzé est une fois de plus en
colère. Zannettacci est dégoûté.
Il y a de quoi.
Cassayré ne s'en fait pas et
se déclare prêt pour de pro-
chaines vestes.
Ce brave Giroux n'en revient
pas d'avoir eu tant de voix. Ça
va l'encourager pour les pro-
chaines batailles contre ses ad-
versaires de gauche.
Et les nationaux d'Oranie
sont contents d avoir remporte
une belle victoire, la victoire
du bon sens contre la démago-
gie, la victoire des doctrines
d'ordre et de paix contre les
doctrines de violence et de dés-
ordre.
Mais il ne suffit pas de rem-
porter un succès. Il faut conso-
lider les positions conquises
contre un retour offensif de
l'ennemi.
Il faut préparer de prochai-
nes victoires.
Pour cela, il faut que les par-
tis nationaux se concertent
pour continuer tant sur le plan
politique que sur le plan social
l'action commune qui a si bien
réussi pour l'élection de Gas-
ton Vidal.
Et cette action commune ne
doit pas être momentanée. La
lutte à mener contre le marxis-
me est une lutte de tous les
jours. Le danger marxiste est
un danger permanent ; l'union
anti-marxiste doit être une u-
nion permanente.
La grande maj orité des na-
tionaux d'Oranie le comprend
ainsi.
Le P.P.F. a toujours propo-
sé l'union ; il est prêt aux plus
larges concessions pour main-
tenir l'union, une union loyale
et durable qui seule, de victoi-
re en victoire, pourra libérer
la France et l'Empire du cau-
chemar marxiste.
M. GARAU.
KoKoezinsKi-HoiizéestHégu
Une fois de plus il avait pris ses désirs pour la réalité
Il paraîtrait que, dès connu le ré-
sultat des dernières élections, dé-
goûté, M. Kokoezenski-Rouzé fut à
deux doigts de boucler ses malles
et de se faire réintégrer dans son
ex-nationalité polonaise. Il a fallu
toute l'insistance démocratique de
ses collègues d'Oran-Républicain
lui faisant entrevoir dans quelle si-
tuation tragique allait se trouver
l'Algérie et la France, pour le rete-
nir.
Le ventilateur émettant le fa-
meux souffle républicain fut même
mis en marche à pleine puissance.
Cet héroïque désintéressement
nous laisse tout pantelant si l'on
songe au mal que s'est donné ce
Kokorepiqueur en chef pour, avant
les élections, prouver à coup de vé-
rités Kokorépublicaines que le siè-
ge vacant des Délégations financiè-
res devait revenir à un candidat
Front popu, aux trois candidats
même, à l'en croire.
La victoire était certaine, et la
déconfiture des faschistes assurée,
nul n'en doutait. Mais il y a loin
du. siège au postérieur et les pro-
phètes de la sociale se sont trouvés
assis à terre sans même une simple
natte pour isoler leur auguste fes-
sier de l'humidité du sol, leurs il-
lusions éparses autour d'eux. Et ils
ont pu, à l'inverse de certains au-
gures se regarder sans rire.
Mais nous nationaux, nous avons
ri pour eux, ri à la Rabelais, d'un
rire franc de français, clair et so-
nore, sans méchanceté ; et dans no-
tre « gogoïsme » latin, nous avons
pensé « gloria victis », ne les ac-
cablons pas, réservons nos traits
pour les prochaines batailles.
Un camarade voulait même, sous
l'empire de la joie, envoyer tout
de go quelques bouteilles de cham-
pagne et deux ou trois flacons d'A-
gocholine Zizine aux candidats
malheureux et à leurs supporters.
Nous eûmes toutes les peines du
monde à l'en empêcher, à lui faire
entendre que son geste serait cer-
tainement mal compris, et qu'il ris-
quait de se voir retourner bouteil-
les et flacons. vides, ce qui n'eut
pas manqué de le vexer.
Voilà, Messieurs d'Oran-Républi-
cain, qui prouve que, maintenant
moins que jamais, il ne faut ven-
dre la peau de l'Ours avant de l'a-
voir tué.
Vous comptiez sur l'apparente
désunion des nationaux. Vous vous
êtes trompés ! Les paroles de tous
les représentants de partis natio-
naux eussent pourtant dû être, au
cours de leurs meetings, un sérieux
avertissement pour vous. Leurs
doctrines peuvent varier, mais leur
amour pour la France, pas. C'est
ce que vous êtes incapables de com-
prendre vous que notre pays inté-
resse fort peu. Vous jugez les au-
tres à votre image et vous vous cas-
sez le nez sur l'obstacle imprévu de
l'union de tous ceux qui veulent
sauver la France.
Croyez-nous, ce n'est là qu'un
faible aperçu de ce que peut être
l'union des partis nationaux et sou-
venez-vous qu'est toujours vraie
cette fable du bon La Fontaine dont
la morale dit :
Biau sir leup, ne creyez mi, mère
tinchin sin fieu qui crie.
A chaque élection, vous nous re-
trouverez unis dorénavant contre
vous, pour abattre votre démagogie
imbécile et pour donner enfin au
pays le bonheur qui lui est dû et
toute sa place dans le concert des
Nations.
Apprêtez-vous, messieurs de la
sociale à marcher d'échec en échec
jusqu'à votre effondrement total.
Il y a vraiment quelque chose de
changé en France, trop de faits
vous l'ont prouvé. La vérité, pas
celle d'Oran-Républicain, est en
marche, rien ne pourra l'arrêter ;
tous les jours, vous perdez des élec-
teurs, tous les jous nous en ga-
gnons. Nous n'en voulons pour
preuve, quoique vous puissiez cla-
mer, que les résultats des derniers
scrutins qui donnèrent à Gaston Vi-
dal, à peu de chose près, la même
majorité que le regretté Sansano
avec un nombre d'abstentionnistes
plus grand. Alors, sans rire, quels
sont les partis qui ont eu des per-
tes ?
Consolez-vous quand même, M.
Dubois et sa fameuse serviette si
pleine de documents sont dans nos
murs, ça va barder !
GEO.
DEVANT
le danger ||||||||I
marxiste iiiiiiil
qui demeure
l'union
des nationaux
doit se faire
de plus en plus
étroite
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Conseil national.
T
ROIS victoires Nationales
dont deux en Oranie, tel
est le bilan de la journée
du 26 juin 1938.
Ces succès prouvent d'une
manière éclatante que les for-
mations de Front Populaire ne
peuvent résister devant l'Union
des Nationaux. A ce sujet, le dé-
partement d'Oran donne un
exemple qui devrait être par-
tout suivi.
La candidature unique dès le
premier tour de scrutin, est une
des conditions essentielles de la
victoire qu'on remporte ensuite
par une étroite collaboration
dans la lutte.
Et maintenant plus que ja-
mais, nous avons le devoir de
nous montrer unis. Ceux qui
même prônaient le Front Popu-
laire reconnaissent qu'il est en
déliquescence et que Léon Blum
a non seulement déposé le bilan
de la France, mais encore celui
d'une formation qu'il a contri-
bué à conduire à l'abîme.
Pas plus tard que la semaine
dernière, dans un article signé
de Monsieur Francisque Lau-
rent, l'« Echo d'Alger » a avoué
la déconfiture totale de ce grou-
pement hétéroclite qui, en rai-
son de certaine circonstance
fortuite, était arrivé à grouper
depuis les Radicaux jusqu'aux
Communistes, puis à se laisser
imposer les volontés des hom-
mes de Moscou. Il s'en fallut de
peu que cette situation ne con-
duisit notre pays à la pire des
catastrophes.
Aujourd'hui l'horizon s'est
quelque peu éclairci, mais pour-
tant le danger demeure et il se-
Après
SA BRILLANTE ELECTION
Gaston VIDAL
a reçu
de nombreuses
félicitations
PARIS. — CHEF ET BU-
REAU POLITIQUE ADRES-
SENT LEURS PLUS CHA-
LEUREUSES FELICITATIONS
POUR TON ELECTION
TRIOMPHALE. SALUT A
TOUS MILITANTS FEDERA-
TION.
- BARBE.
PARIS. — SAINT-DENIS SA-
LUE ET FELICITE AMIS
POUR RESULTAT UNION AN-
TIMARXISTE. — AMITIES.
MARCHAL-DUTILLEUL.
PARIS. — APPRENDS TON
SUCCES MON RETOUR MAR-
SEILLE. STOP. TU IMAGINES
NOTRE JOIE A TOUS. STOP.
SOMMES RECOMPENSES.
STOP. A TOUS NOS CAMA-
RADES MES FELICITATIONS
A NOS ALLIES TRANSMETS
MES REMERCIEMENTS. A
VOUS FRATERNELLE ACCO-
LADE.
Victor ARRIGHI.
« AU NOM ELUS NATIO-
NAUX VILLE ET CONSEIL
MUNICIPAL SIDI-BEL-ABBES
VOUS ADRESSE BIEN COR-
DIALES FELICITATIONS.
« Lucien BELLAT, maire,
« Bel-Abbès ».
« AU NOM UNIONS LA-
TINES BEL-ABBES, VOUS
ADRESSE CHALEUREUSES
FELICITATIONS. AMITIES.
« Paul BELLAT,
« Délégué financier
« Président des Unions
Latines ».
rait bien fou de croire qu'il n'y
a plus rien à craindre.
C'est pourquoi nous avons le
devoir de nous présenter en
rangs serrés à la bataille, les
faits démontrent que c'est là la
bonne tactique.
Demeurons donc unis pour
vaincre.
Gaston VIDAL
Délégué Financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F. d'Oran
Remerciements
de Gaston VIDAL
AUX ELECTEURS
de la 5e circonscription
Mes chers amis,
Vous avez, dans un magnifique élan, assuré la
victoire du candidat national anti-marxiste.
Une fois de plus, l'union des Nationaux nous a
valu un succès dont nous avons le droit d'être fiers.
Vous tous, amis connus ou inconnus, camarades
du Parti qui, de quelque manière que ce soit, avez
contribué à infliger à nos adversaires une telle dé-
faite, trouvez ici l'expression de mes remerciements
affectueux.
Je saurai me montrer digne de votre confiance.
En saluant la mémoire de celui à qui je succède,
je vous promets de travailler à la prospérité de l'Al-
gérie.
GASTON VIDAL,
Délégué financier.
LA LEÇON
des Elections aux
Délégations financières
Gaston VIDAL obtient deux fois plus de voix
que les deux candidats marxistes réunis
Michel Rouzé, au sujet des der-
nières élections aux Délégations fi-
nancières, avec amertune et beau-
coup de peine, a essayé de nous
prouver que les partis marxistes
sont en nette progression en Ora-
nie. Ceci nous a valu un de ces in-
vraisemblables « faisons le point »
dont il est coutumier.
Le point, il le fait bien mal, et
si jamais le P.P.F. possède un yacht
ce qui est peu certain, ou bien en-
core est chargé de diriger le vais-
seau de l'Etat, ce qui est plus sûr,
nous avertissons à l'avance M. Rou-
zé qu'il ne nous offre pas ses ser-
vices comme capitaine. Nous voulons
aller « droit au but » et avec lui. ?
Ceci dit, nous allons essayer de
faire, nous aussi, un Point plus con-
'orme à la réalité.
M. Rouzé donc prétend que les
partis marxistes, à défaut de siè-
ges, ont gagné des voix ? Mais
quand il s'agit de le prouver, il
glisse, sachant bien que ses affir-
mations suffiront amplement à ses
lecteurs.
Nous prétendons, nous, le con-
traire, et nous le prouvons. sans
ergoter car nos lecteurs sont plus
avertis.
Une touchante
marque de sympathie
de Mme Vve SANSANO
et de M. DUCROS
BOUFARIK. — MA FILLE
ET MOI, SUR CETTE TOMBE
PREMATUREMENT OUVER-
TE, EN PLEURANT NOTRE
TCHE, ER DISPARU, AVONS PRIE
POUR VOTRE SUCCES QUE
NOUS SOUHAITONS DU PLUS
PROFOND DE NOTRE CŒUR
ET C'EST EN VOUS EMBRAS-
SANT COMME IL L'AURAIT
FAIT LUI-MEME QUE NOUS
EMBRASSONS LE PARTI ET
LA FRANCE QU'IL AIMAIT
SI PROFONDEMENT.
Veuve SANSANO, j
DUCROS père.
Des chiffres officiels, nous tirons
les enseignements suivants : notre
regretté camarade Sansano fut élu
avec 3.384 voix ; Gaston Vidal en
a eu 3.326, d'où une perte de suf-
frages pour ce dernier de l'ordre
de 58. Mais, d'autre part, nous
comptons un nombre d'abstention-
nistes plus élevé, 58 exactement.
Car en extrayant du chiffre des suf-
frages exprimés aux avant-derniè-
res élections, soit 5.867, les chif-
fres obtenus à la dernière consul-
tation : 5.809, nous obtenons bien
le nombre 58 qui paraissait être
une perte pour les partis nationaux.
Les marxistes n'ayant pas accou-
tumé de s'abstenir, et les vacances
étant déjà effectives, il n'est pas
nécessaire d'insister sur les convic-
tions politiques des non-votants hé-
las !
Les marxistes eux. d'après les
chiffres et si le bloc du Front po-
pulaire existait toujours, accusent
un gain de six voix. Ce nombre n'é-
tant pas si important, nous le leur
concédons volontiers, mais. car il
y a un mais et de taille : le nom-
bre de voix obtenu par le candidat
radical, nettement en progression
sur les premières élections avec 723
voix.
Qu'eut fait ce candidat en cas de
ballottage ; et surtout, qu'eussent
fait ses électeurs? plutôt que de fai-
re élire un marxiste, ils eussent vo-
té et fait voter pour le candidat
national ; ce qui s'est passé à Sain-
tes, Pzès. Saint-Etienne, etc, est un
précédant qui a sa valeur et une
signification très nette qui confir-
ment nos dires.
Nous apportons d'ailleurs à l'ap-
pui de notre thèse les propres pa-
roles du candidat radical qui, au
cours de ses réunions électorales,
a souvent employé les mots sui-
vants à l'adresse de ses anciens al-
liés : « mes adversaires de gauch,,»
ce qui est on ne peut plus signifi-
catif.
Nous affirmerons donc, une fois
de plus, que les radicaux, à quel-
ques minimes exceptions près au-
raient fait bloc sur notre camarade
Vidal, ce qui aurait porté les voix
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