Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-07-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 juillet 1922 05 juillet 1922
Description : 1922/07/05 (T21,N2096). 1922/07/05 (T21,N2096).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6217063n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
TÈRE
DES
ÉTRANGÈRES
N° 2096
Mercredi 5 juillet 1922
lletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE.- - Les partis politiques
!flIld.s (Anton Erkelenz dans Hilfe).
thenau vu par Harden (Zukunft).
NGLAISE. — La Société des nations
réduction des armements (Daily
- La main-d'œuvre allemande
- Unnel sous la Manche (Daily He-
-=- Les entretiens de M. Schanzer
es, Daily Telegraph). —La Grande-
pue et la Palestine (Morning Post,
Mail, Times, Sunday Times, Dai-
[?nicle). - Les relations bulgaro-
enles -(Daily News).
- -9> q
TIQUE GENERALE
PClÉTÉ DES NATIONS
DUCTION DES ARMEMENTS. -
News déclare que la paix ne peut
ée fn Europe que si on établit
de réduction des armements et si
es admis sont imposés par la So-
mations. Apr £ s, avoir constaté que
L XMle le plus chez un adversaire
E_oSt moins son armée à un mo-
~F 'flue les - armements qu'il - est
réunir, l'éditorial conclut :
pas de nation qui ne doive ga-
exorcisation de cos craintes som-
désastreuses. Elles sapent l'énergie
~r '11t les ressources de- tour:,es les
galement. Actuellement, la clef du
est e,ntre les mains de la France.
as difficile de comprendre la si-
2 ^aaee. Et il est important de
dre, car si la France n'inter-
comme partie consentante, tout
t doit échouer. Ce n'est pas
lie de l'invasion — au moins de
g. ©diate — qui détermine l'at-
11001 c ,esf' la crainte de pou-
finalement impuissante pour
demande des justes répara-
tions ont eté à plusi'EiUJ's reprises ac-
notre Ipuys et, certes, par le
in et l'équité du monde. Contre
contingences, elle a droit à des
léquates, c'est -à dire à une
tivement élevée d'armements
peut le demander logique-
'-.lL en vertu des raisons sem-
es qui nous font demander
armements navals. Si une
~Er Illloble à ses désirs en
peut obtenir son assentiment
pratique de désarmement, il
concession. — (Ed.)
DAILY NEWS, 4.7.
LES REPARATIONS
LA MAIN-D'ŒUVRE ALLEMANDE, ET
LE TUNNEL SOUS LA MANCHE. — Le Daily He-
rald s'élève contre l'idée que l'établisse-
ment du tunnel SO'HS la Manche puisse être
confié à des ouvriers allemands au lieu
de fournir du travail aux chômeurs an-
glais :
Bonnes nouvelles, mes maîtres !
Le tunnel de la Manche va enfin être
commencé selon toute vraisemblance. On
a une nouvelle machine foreuse toute prête.
On compte en secret sur l'approbation du
Parlement. Dans quelques mois les terras-
siers pourront être au travail.
Du travail en quantité pour les chô-
meurs.
Attendez un peu. Pas si vite. Du travail
pour les chômeurs ? Non, non ! On a une
idée qui vaut deux fois mieux.
La fabrication du tunnel de la Manche
peut servir à aider à résoudre le problème
des réparations.
Comment ?
Attendez !
Ce qu'on appelle « problème des répara-
tions » reste, comme vous le savez, sans so-
lution en dépit de tout ce qu'on a dit à
une douzaine de conférences de Spa, à
Cannes et en dépit des travaux prolongés
et bien rémunérés de la Commission des
réparations.
La guerre dont nous devions faire payer
les frais à l'Allemagne coûte à l'Angle-
terre environ 9 milliards 600 millions de li-
vres sterling.
La demande faite finalement à l'Allema-
gne était de 1.4-52 millions. -
Au commencement de cette année on
annonça que le Trésor avait reçu 46 mil-
lions de livres, pas assez pour payer les
frais de l'armée d'occupation. Depuis nous
avons trouvé moyen d'obtenir encore 8
millions de livres ou à peu près.
Soit pour le grand total des recettes ac-
tuelles 50 millions de livres, exactement
1/13 de la dette.
Le problème qui consiste, à faire payer
l'Allemagne a déconcerté les experts. Mais
ils sont seulement « déconcertés pour
mieux combattre ». Ils ont eu une idée
splendide. -
Le paiement en or est impossible. IJe
paiement en marchandises est désastreux
pour les industriels anglais. Pourquoi pas
le paiement en travail ?
Maintenant, commencez-vous à voir ce
que vient faire ici le tunnel de i,a, Manche ?
Que dites-vous de faire fournir et payer
au gouvernement allemand le. travail né-
cessaire à son établissement ?
Voilà la plaisante idée avec laquelle ils
s'amusent maintenant. Construire le tun-
nel avec du travail allemand à bon compte
et l'appeler réparations.
Mais les chômeurs, pourquoi ne pas
leur confier le travail ?
Allez tous au diable ! vous ne pouvez
pas vouloir du travail et des réparations.
- (Ed.)
DAILY HERALD, 4.7.
-—-
GRANDE-BRETAGNE ET ITALIE
LES ENTRETIENS DE M. SCHANZER.-
PRESSE ANGLAISE DU 4. - Le Times signale que
M. Schanzer et lord Balfour ont eu un long
entretien dans la soirée du 3 juillet, en pré-
sence de M. Churchill. On espère qu'une en-
tente s'établisse à propos du Jubaland et qu'elle
aboutisse à la cession à l'Italie de la partie
de cette province, qui est limitrophe du So-
maliland italien. Le gouvernement britannique
proposerait désormais de confier l'étude de la
question des Lieux Saints à une commission spé-
ciale, qui agirait de concert avec le conseil de
la Société des nations. Pour ce qui regarde le
problème du Proche Orient, M. Schanzer espère
trouver un terrain d'entente, en vue d'une ac-
tion commune de l'Angleterre, de la France
et de l'Italie.
— Le Daily Telegraph rappelle que les pré-
tentions de l'Italie sur le Jubaland avaient été
reconnues devant la conférence de la paix, au
cours de négociations verbales et sur la base
du traité de Londres. Toutefois le consente-
ment britannique fut subordonnée à la renon-
ciation par l'Italie à certains de ses droits
de capitulation en Egypte. Depuis, le minis-
tère des Colonies italien a cherché à améliorer
les conditions obtenues en 1919 par M. Tittoni,
et a revendiqué, une portion plus considérable
de territoire. Cette demande paraît n'avoir au-
cune chance d'être accueillie. Toutefois, comme
M. Schanzer s'est montré conciliant sur la
question du Cénacle, il obtiendra peut-être que
les deux problèmes du Jubaland et du statut
des Italiens en Egypte soient désormais sé-
parés. M. Schanzer a exposé longuement ses
idées sur le règlement du problème oriental,
qui devrait être uniquement obtenu, à son avis,
par des méthodes de conciliation.
——— .40 ——- ô
LE PROCHE ORIENT
LA GRANDE BRETAGNE ET LA PA-
LESTINE. En raison de l'iinininence d'un
débat aux Ço-mmunes, la presse conservas-
trice d'opposition redouble ses attaques con-
tre la politique gouvernementale en Pales-
tine, D'après la Morning Post :
Musulmans et Chrétiens qui représentent
93 de la population sont complètement
opposés à la politique britannique. Le gou-
vernement pourra difficilement imposer au
pays un régime aussi impopulaire sans que
le sang' coule. 1
- Le correspondant au Caire de la Mor-
ning Post annonce le départ pour la Mec-
que d'une délégation de cinq musulmans de
Palestine, présidée par Abd-el-l,(ad er el Mu-
saffar. La délégation exposera l'état de cho-
ses qui règne actuellement en Palestine aux
milliers de pèlerins qui se rendent à la Mec-
DES
ÉTRANGÈRES
N° 2096
Mercredi 5 juillet 1922
lletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE.- - Les partis politiques
!flIld.s (Anton Erkelenz dans Hilfe).
thenau vu par Harden (Zukunft).
NGLAISE. — La Société des nations
réduction des armements (Daily
- La main-d'œuvre allemande
- Unnel sous la Manche (Daily He-
-=- Les entretiens de M. Schanzer
es, Daily Telegraph). —La Grande-
pue et la Palestine (Morning Post,
Mail, Times, Sunday Times, Dai-
[?nicle). - Les relations bulgaro-
enles -(Daily News).
- -9> q
TIQUE GENERALE
PClÉTÉ DES NATIONS
DUCTION DES ARMEMENTS. -
News déclare que la paix ne peut
ée fn Europe que si on établit
de réduction des armements et si
es admis sont imposés par la So-
mations. Apr £ s, avoir constaté que
L XMle le plus chez un adversaire
E_oSt moins son armée à un mo-
~F 'flue les - armements qu'il - est
réunir, l'éditorial conclut :
pas de nation qui ne doive ga-
exorcisation de cos craintes som-
désastreuses. Elles sapent l'énergie
~r '11t les ressources de- tour:,es les
galement. Actuellement, la clef du
est e,ntre les mains de la France.
as difficile de comprendre la si-
2 ^aaee. Et il est important de
dre, car si la France n'inter-
comme partie consentante, tout
t doit échouer. Ce n'est pas
lie de l'invasion — au moins de
g. ©diate — qui détermine l'at-
11001 c ,esf' la crainte de pou-
finalement impuissante pour
demande des justes répara-
tions ont eté à plusi'EiUJ's reprises ac-
notre Ipuys et, certes, par le
in et l'équité du monde. Contre
contingences, elle a droit à des
léquates, c'est -à dire à une
tivement élevée d'armements
peut le demander logique-
'-.lL en vertu des raisons sem-
es qui nous font demander
armements navals. Si une
~Er Illloble à ses désirs en
peut obtenir son assentiment
pratique de désarmement, il
concession. — (Ed.)
DAILY NEWS, 4.7.
LES REPARATIONS
LA MAIN-D'ŒUVRE ALLEMANDE, ET
LE TUNNEL SOUS LA MANCHE. — Le Daily He-
rald s'élève contre l'idée que l'établisse-
ment du tunnel SO'HS la Manche puisse être
confié à des ouvriers allemands au lieu
de fournir du travail aux chômeurs an-
glais :
Bonnes nouvelles, mes maîtres !
Le tunnel de la Manche va enfin être
commencé selon toute vraisemblance. On
a une nouvelle machine foreuse toute prête.
On compte en secret sur l'approbation du
Parlement. Dans quelques mois les terras-
siers pourront être au travail.
Du travail en quantité pour les chô-
meurs.
Attendez un peu. Pas si vite. Du travail
pour les chômeurs ? Non, non ! On a une
idée qui vaut deux fois mieux.
La fabrication du tunnel de la Manche
peut servir à aider à résoudre le problème
des réparations.
Comment ?
Attendez !
Ce qu'on appelle « problème des répara-
tions » reste, comme vous le savez, sans so-
lution en dépit de tout ce qu'on a dit à
une douzaine de conférences de Spa, à
Cannes et en dépit des travaux prolongés
et bien rémunérés de la Commission des
réparations.
La guerre dont nous devions faire payer
les frais à l'Allemagne coûte à l'Angle-
terre environ 9 milliards 600 millions de li-
vres sterling.
La demande faite finalement à l'Allema-
gne était de 1.4-52 millions. -
Au commencement de cette année on
annonça que le Trésor avait reçu 46 mil-
lions de livres, pas assez pour payer les
frais de l'armée d'occupation. Depuis nous
avons trouvé moyen d'obtenir encore 8
millions de livres ou à peu près.
Soit pour le grand total des recettes ac-
tuelles 50 millions de livres, exactement
1/13 de la dette.
Le problème qui consiste, à faire payer
l'Allemagne a déconcerté les experts. Mais
ils sont seulement « déconcertés pour
mieux combattre ». Ils ont eu une idée
splendide. -
Le paiement en or est impossible. IJe
paiement en marchandises est désastreux
pour les industriels anglais. Pourquoi pas
le paiement en travail ?
Maintenant, commencez-vous à voir ce
que vient faire ici le tunnel de i,a, Manche ?
Que dites-vous de faire fournir et payer
au gouvernement allemand le. travail né-
cessaire à son établissement ?
Voilà la plaisante idée avec laquelle ils
s'amusent maintenant. Construire le tun-
nel avec du travail allemand à bon compte
et l'appeler réparations.
Mais les chômeurs, pourquoi ne pas
leur confier le travail ?
Allez tous au diable ! vous ne pouvez
pas vouloir du travail et des réparations.
- (Ed.)
DAILY HERALD, 4.7.
-—-
GRANDE-BRETAGNE ET ITALIE
LES ENTRETIENS DE M. SCHANZER.-
PRESSE ANGLAISE DU 4. - Le Times signale que
M. Schanzer et lord Balfour ont eu un long
entretien dans la soirée du 3 juillet, en pré-
sence de M. Churchill. On espère qu'une en-
tente s'établisse à propos du Jubaland et qu'elle
aboutisse à la cession à l'Italie de la partie
de cette province, qui est limitrophe du So-
maliland italien. Le gouvernement britannique
proposerait désormais de confier l'étude de la
question des Lieux Saints à une commission spé-
ciale, qui agirait de concert avec le conseil de
la Société des nations. Pour ce qui regarde le
problème du Proche Orient, M. Schanzer espère
trouver un terrain d'entente, en vue d'une ac-
tion commune de l'Angleterre, de la France
et de l'Italie.
— Le Daily Telegraph rappelle que les pré-
tentions de l'Italie sur le Jubaland avaient été
reconnues devant la conférence de la paix, au
cours de négociations verbales et sur la base
du traité de Londres. Toutefois le consente-
ment britannique fut subordonnée à la renon-
ciation par l'Italie à certains de ses droits
de capitulation en Egypte. Depuis, le minis-
tère des Colonies italien a cherché à améliorer
les conditions obtenues en 1919 par M. Tittoni,
et a revendiqué, une portion plus considérable
de territoire. Cette demande paraît n'avoir au-
cune chance d'être accueillie. Toutefois, comme
M. Schanzer s'est montré conciliant sur la
question du Cénacle, il obtiendra peut-être que
les deux problèmes du Jubaland et du statut
des Italiens en Egypte soient désormais sé-
parés. M. Schanzer a exposé longuement ses
idées sur le règlement du problème oriental,
qui devrait être uniquement obtenu, à son avis,
par des méthodes de conciliation.
——— .40 ——- ô
LE PROCHE ORIENT
LA GRANDE BRETAGNE ET LA PA-
LESTINE. En raison de l'iinininence d'un
débat aux Ço-mmunes, la presse conservas-
trice d'opposition redouble ses attaques con-
tre la politique gouvernementale en Pales-
tine, D'après la Morning Post :
Musulmans et Chrétiens qui représentent
93 de la population sont complètement
opposés à la politique britannique. Le gou-
vernement pourra difficilement imposer au
pays un régime aussi impopulaire sans que
le sang' coule. 1
- Le correspondant au Caire de la Mor-
ning Post annonce le départ pour la Mec-
que d'une délégation de cinq musulmans de
Palestine, présidée par Abd-el-l,(ad er el Mu-
saffar. La délégation exposera l'état de cho-
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