Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-07-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 juillet 1922 04 juillet 1922
Description : 1922/07/04 (T21,N2095). 1922/07/04 (T21,N2095).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170627
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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FINISTÈRE
IF DIS
PF**HES ÉTRANGÈRES
N° 2095
Mardi 4 juillet 1922
Bolletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
'lits™-AMÉRICAINE. — La ratification des
trllitús Washington (New York Ti-
rne8). - La guerre et. les revenus privés
(N'ew Evening Post). — L'opinion
.îcaine et l'enquête d'Anatolie (New
1\ ork Times)
CrANGLAISE. — L'admission de l'Alle-
^ne dans la Société des nations (Dai-
/, f (eQraPh). — Les fêtes de Verdun à
ndres (Times Daily News). — Le
voy leM. Schanzer à Londres (Sun-
1 age de M. Schanze i- à Londres (Sun-
da,l'We;?, Daily Telegraph, Times. —
Les relations bulgaro-roumaines (Daily
?
A'e;,,'!' La défense de la République
en Allemagne (Daily Telegraph). — Ln
cri rr''n:1's^,^1'(^1'0 Polonaise (Times)
PRESSE BELGE. t"
W*®*. — L'entente économique
elge : une enquête de la Cham-
bpe 6 COrnmerce de Bruxelles (Inde-
pendance Belge). Bruxelles (7/trf~-
V "ALien.\r. - Le voyage de M. Schan-
zer à Londres (rorrip/'e della. Sera).
POLITIQUE GENERALE
ll\ &~
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
K « R^SL°N DE L'ALLEMAGNE. -
S^on^nnt fronçais du Daily
Telegraph ~onrl([nt Il [l'ançais dn Dai ly
h^s ftU t f.nent (fue la France ait changé
tle dans 'c< <1° l'admission de l'Allema-
tas, des nul ions.
- U pr>^ 'oclétr (/rs nations.
^;,11|bassadeur de France
l'U '°n
'iV^esT^ a réunion tenue à Londres par
l'Union po in la Société des nations paraît
S.aHB]c1'Se Conune un signe évident du
n °1V^rncment français a changé
r^h^0ri en 1 Matière. 11 résulte de mes
recherches qu'à mon avis une telle de mes
6st 9u Urnon avis une telle interpré-
exacte- (^n indique même de
source sûre que quand, M. Lloyd George
tât éclQré J^Muement la semaine der-
nière en fav Ur c'e prochaine admission
^ilWeiïiag]-. de la ¡wocha.mc admission
N tJf on a regretté ici dans les
que. 1, Premier ait pris
0 S^nsi consulter au préa-
8%Zvr, Ile'^nt français, et il y a
t~ T 'tlsO de penser qu'une expres-
Sj NCe reffro est Parvenue au gouver-
arUîla-
t IS,) ls- - (D'un correspondant
DAILY TELEGRAPlI, 3.7.
FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
LES FETES DE VERDUN A LONDRES.
— LES JOURNAUX ANGLAIS du 3 consacrent des
articles au concert donné à Londres par la
garde républicaine et rappellent l'adoption
de Verdun par Londres. Le compte rendu le
plus complet de la tête est donné par le
Daily Telegraph et par le Morning Post.
Le Times et les Daily News publient même
de courts éditoriaux.
Le culte de ces souvenirs, dit le Times,
est en lui-même une sûre protection contre
les influences qui voudraient saper l'ami-
tié anglo-française, et avec elle la seule
base possible pour le maintien de la paix
en Europe. Plus cette amitié sera forte,
plus on la cultivera, plus les Anglais et les
Français auront la possibilité de parler
franchement entre eux sans s'offenser et
de régler leurs différends sans discordes.
TIMES, 3.7.
— A la cathédrale de Westminster, l'évê-
que de Verdun acceptant l'hommage anglais
rappelait avec ferveur à ses auditeurs que
» la France avait, tout, donné et tout sacri-
fié pour la cause des alliés ». C'est un rap-
pel dont les Anglais ont moins besoin que
ne le croient, beaucoup de Français. Ja-
mais depuis la fin de la guerre nous n'a-
vons constaté la moindre défaillance ni
de la part des hommes. d'Etat, ni de la
presse, ni du public de la Grande-Breta-
gne, pour se rappeler et répéter ouverte-
ment les efforts prodigieux faits par la
France ou les lourdes lW¡'lc.s matérielles
qu'elle a subies. La seule critique vitale que
l'opinion publique en ce pays adresse aja
France, c'est que sa méthode pour faire la
guerre fut infiniment supérieure aux mé-
thodes que ses hommes d'Etat ont adop-
tées pour faire la paix. Et l'Europe ne sera
jamais véritablement en paix tant que ces
méthodes ne seront pas abandonnées.
DAILY NEWS, 3.7.
——— ———
GRANDE-BRETAGNE ET ITALIE
LE VOYAGE DE M. SCHANZER. —
Presse italienne. — De Londres : Les pour-
parlers de Londres ont trait à l'ensemble
des questions méditerranéennes et aux
mandais. Ils concernent, aussi les questions
coloniales, comme la cession <1u' Jubahmd à
l'Italie et. la rectification des frontières de
la rvréiliaique, qui intéresse l'Angleterre,
et non pas seulement l'Egypte. Il y a encore
d'autres sujets de conversat ions d'ordre
plus général comme le problème de la
paix gréco-turque, le problème de Tanger,
la question du mandat 'hritilmlicple en Pa-
lestine et du Cénacle, la question de Méso-
potamie.
Il s'agit au fond (sans entrer dans les dé-
tails) de sauvegarder en Palestine les inté-
rêts religieux et moraux de l'Italie, et tant
en Palestine qu'en Mésopotamie ses inté-
rêts économiques. Ce que sont ces intérêts
économiques, on le sait : il s'agit d'obtenir
que ce mandat (qui, rappelons-le, n'est pas
encore définitif, et doit encore être approuvé
par les intéressés) laisse aux initiatives ita-
liennes pleine liberté de développement que
les sujets italiens puissent obtenir des con-
cessions ou des adjudications agricoles, mi-
nières, industrielles ,etc., et qu'enfin il ne
soit apporté aucun obstacle à l'immigration
et à l'activité de nos techniciens et de nos
ouvriers.
C'est là un problème de grande portée :
il n'est pas besoin d'insister pour le démon-
trer. La valeur du privilège que nous cher-
dlons, à nous assurer est évidente ; elle peut
aussi (inutile se le dissimuler) être une dif-
ficulté en raison de l'importance qu'aurait
ce privilège non seulement pour nous, mais
aiuissi pour les Anglais. Il se heurte à un
obstacle juridique important. Cet obstacle
juridique, ("pst l'accord tripartite pour
1':\ nnt,ulif' signé à Sèvres, en même temps
que le fameux traité du 10 août 1920, par la
Grande-Bretagne, la France ef l'Italie. L'ac-
cord triparlite attribue aux trois nations
une zone particulière d'influence economi-
l1'n f', défend a. chacune des trois nations
d'accepter on d'appuyer pour le compte de
leurs nationaux des concessions industriel-
les ou commerciales dans les régions oir
sont recoimus les intérêts spéciaux fies
'OJntI'("s puissances. C'est donc une dénoncia-
titon en règle de l'accord qu'il faudrait obte-
nir en ce oui concerne les régions. sous man-
dat anglais. Mais M. Schanzeir s'efforce
d'obtenir que nous soit laissée toute possi-
bilité d'initiatives économiques en Palestine
et en Mésopotamie, sans être contraints à
renoncer à l'accord tripartite.
LE CÉNACLE DE JÉRUSALEM. — La question
capitale du Cénacle qui a été plusieurs fois
effleurée, mais sans qu'on en vint jamais
à une solution, doit être tirée au clair. On
sait ce qu'est le Cénacle : c'est, selon la
tradition chrétienne, l'endroit où eut lieu la
dernière Cène, endroit par conséquent d'un
grand intérêt religieux pour les chrétiens en
général et les catholiques en particulier.
Mais les Israélites affirment de leur côté
que dans le bâtiment du Cénacle se trouve
la tombe de David, ce qui confère au saint
lieu, chrétien un caractère sacré pour les
Juifs. Il semble aussi que les Musulmans
aient un grand respect, pour David. Ce
qui est certain, c'est que les Musulmans
possèdent le Cénacle depuis des siècles que
sa garde — et par suite le privilège des
FINISTÈRE
IF DIS
PF**HES ÉTRANGÈRES
N° 2095
Mardi 4 juillet 1922
Bolletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
'lits™-AMÉRICAINE. — La ratification des
trllitús Washington (New York Ti-
rne8). - La guerre et. les revenus privés
(N'ew Evening Post). — L'opinion
.îcaine et l'enquête d'Anatolie (New
1\ ork Times)
CrANGLAISE. — L'admission de l'Alle-
^ne dans la Société des nations (Dai-
/, f (eQraPh). — Les fêtes de Verdun à
ndres (Times Daily News). — Le
voy leM. Schanzer à Londres (Sun-
1 age de M. Schanze i- à Londres (Sun-
da,l'We;?, Daily Telegraph, Times. —
Les relations bulgaro-roumaines (Daily
?
A'e;,,'!' La défense de la République
en Allemagne (Daily Telegraph). — Ln
cri rr''n:1's^,^1'(^1'0 Polonaise (Times)
PRESSE BELGE. t"
W*®*. — L'entente économique
elge : une enquête de la Cham-
bpe 6 COrnmerce de Bruxelles (Inde-
pendance Belge). Bruxelles (7/trf~-
V "ALien.\r. - Le voyage de M. Schan-
zer à Londres (rorrip/'e della. Sera).
POLITIQUE GENERALE
ll\ &~
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
K « R^SL°N DE L'ALLEMAGNE. -
S^on^nnt fronçais du Daily
Telegraph ~onrl([nt Il [l'ançais dn Dai ly
h^s ftU t f.nent (fue la France ait changé
tle dans 'c< <1° l'admission de l'Allema-
tas, des nul ions.
- U pr>^ 'oclétr (/rs nations.
^;,11|bassadeur de France
l'U '°n
'iV^esT^ a réunion tenue à Londres par
l'Union po in la Société des nations paraît
S.
n °1V^rncment français a changé
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6st 9u Urnon avis une telle interpré-
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source sûre que quand, M. Lloyd George
tât éclQré J^Muement la semaine der-
nière en fav Ur c'e prochaine admission
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que. 1, Premier ait pris
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t IS,) ls- - (D'un correspondant
DAILY TELEGRAPlI, 3.7.
FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
LES FETES DE VERDUN A LONDRES.
— LES JOURNAUX ANGLAIS du 3 consacrent des
articles au concert donné à Londres par la
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plus complet de la tête est donné par le
Daily Telegraph et par le Morning Post.
Le Times et les Daily News publient même
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est en lui-même une sûre protection contre
les influences qui voudraient saper l'ami-
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base possible pour le maintien de la paix
en Europe. Plus cette amitié sera forte,
plus on la cultivera, plus les Anglais et les
Français auront la possibilité de parler
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de régler leurs différends sans discordes.
TIMES, 3.7.
— A la cathédrale de Westminster, l'évê-
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» la France avait, tout, donné et tout sacri-
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ne le croient, beaucoup de Français. Ja-
mais depuis la fin de la guerre nous n'a-
vons constaté la moindre défaillance ni
de la part des hommes. d'Etat, ni de la
presse, ni du public de la Grande-Breta-
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France ou les lourdes lW¡'lc.s matérielles
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l'opinion publique en ce pays adresse aja
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DAILY NEWS, 3.7.
——— ———
GRANDE-BRETAGNE ET ITALIE
LE VOYAGE DE M. SCHANZER. —
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coloniales, comme la cession <1u' Jubahmd à
l'Italie et. la rectification des frontières de
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et non pas seulement l'Egypte. Il y a encore
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potamie.
Il s'agit au fond (sans entrer dans les dé-
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soit apporté aucun obstacle à l'immigration
et à l'activité de nos techniciens et de nos
ouvriers.
C'est là un problème de grande portée :
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aussi (inutile se le dissimuler) être une dif-
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que le fameux traité du 10 août 1920, par la
Grande-Bretagne, la France ef l'Italie. L'ac-
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dat anglais. Mais M. Schanzeir s'efforce
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et en Mésopotamie, sans être contraints à
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LE CÉNACLE DE JÉRUSALEM. — La question
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à une solution, doit être tirée au clair. On
sait ce qu'est le Cénacle : c'est, selon la
tradition chrétienne, l'endroit où eut lieu la
dernière Cène, endroit par conséquent d'un
grand intérêt religieux pour les chrétiens en
général et les catholiques en particulier.
Mais les Israélites affirment de leur côté
que dans le bâtiment du Cénacle se trouve
la tombe de David, ce qui confère au saint
lieu, chrétien un caractère sacré pour les
Juifs. Il semble aussi que les Musulmans
aient un grand respect, pour David. Ce
qui est certain, c'est que les Musulmans
possèdent le Cénacle depuis des siècles que
sa garde — et par suite le privilège des
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