Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1906-02-04
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 février 1906 04 février 1906
Description : 1906/02/04 (Numéro 15745). 1906/02/04 (Numéro 15745).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k617428b
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/10/2008
f
4; !
Le Petit Journal
mère de Gaspard ot de Nèlle, afin de se re
paître dè s£t douleur. Nelle, avant'de mou
rir. sa fait réciter, comme au premier acte,
là belle'Histoire'-du roi sans couronne, du
■ prinçe mendiant ;'et elle meurt au moment
' même où apparaît Tête-Noire. — Christ est
ressuscité ■ ..■■»"■■
Telle est estte Dièce, tort curieu3e, trop
. touffue .évidemment, trop longue aussi,
mais qui'' eet présentée au public dé la
façon la plus remarquable, aussi bien com
me décors que comme mouvements de foule
— ceux-ci sont surprenants,de vérité. -
•Qu'en faut-il concliire ? Riên. âiitrè que
c&cf, si j'ai bien compris la pensée.de l'au-
teilr, à savoir que les plu» belles idées n'a*
boutissent souvent qu'à fomenter des catas
trophes, et desi crimes ' •
■Rameau iôue' le iôl« :
une belle et ârdefttô c'oiiviCtion. Mévisto est;
sbpérietir dans Gaspard Clâ^y le carrier.
Mlle. Geôrgetté Loyer (N6Ile), Mlle Kalff'
(Mafiê), et Mme Marquât 0» môre)V font
. preuve toutes trois des plu» belles qualités:
6Cénique§." Il faut citer aussi'; dans cette dis
tribution qui ne, Comprend pas moins dô
soixante rôles, MM. PaUl Daiibry, Jean;
Guyon et MmeJ. Boyèr.'
"Léon Kerst.
" WwVoii-PÉ OTORALBBQWCHniÂ'^
LES.ESPIO NS DE M ARSEILLE
(Dèpécjie de noire correspondant)
'Mârsèiile, 3 Février.
M. de Possel,, le juge d'instruction qui
s'occupe de l'affaire d'espionnage découvet-
to à Marseille, me disait récemment que le
serret qui entoure sôn enquête donnait lieu 1
aux informations les plus fantaisistes.
' On à annoncé," notamment, des arresta»-
fions' qui n'oht jamais été opérées ou qui
n'ont en aucun rapport'avec cette affaire.»
On a aussi frarlé d'une 1 femme d'une cin
quantaine. d'années qui s'occupait de placer
chei deà p&rtièïilieïs la famèuse machine à
broder quj fut - égalemêrit un prétexte de
venir à Mkrfeêillô pour les notamés Wolf. et
Wieger: '■ - [ 'i
■'Des renseignements plus précis permet
tent d'établir l'inanité de cette information.
; La personne wui, l'été dernier, à Evian,
Vendait des machines à broder, est actuel--,
lémen't à .NiCè où elle vit très honorable
ment du produit de :1a vènte de ces machi
nes, dont son m&fi est à la fois l'inventeur
et le fabricant. •• ••••
Quant au frèrô de ce fabricant qu'on a
désigné'Comme- étant le docteur Wieger, il
* résidait à cette époque et il réside encore
"à'Lausanne, ,tiù il exerce la professibn de
-chef d'orfchestré âepùis plusieurs, Années et
où il jouit de l'estime de tous les gens qui
le-font tràvaillel\ ■ •
- — '»■' • «m< » 1 111
Une. Cons titution eii Perse
, Londres;.3 février., .
On mandé de Saint-Pétersbourg à ,là tri
bune t ['f
.Le prince Seli Sultan, îrère du shah. de Per
se, confirme l'information d'après laquelle le
. souverain de,-Herse serait disposé à, donner unè'
constitution 'à son peuple. • ■ ' 1 ■
LE BILLARD A L'ËLYSËE
De M. Crévy à M. FàlIlÈres, — Le» cent
points du sacristain. — Le nombre des
billards , én France.— Une eârie de
matches;
.Le jen de billard fut .naguère en grande,
faveur à L'Elysée. C'était au temps o,ù M.
Grévy habitait , le. palais présidentiel. De
puis-son départ, le billard avait été fort
négligé. .
Carnot n'y Jouait pas; Félix Falirê, guère;
M. Casimir-Périér n'eut pas le "temps, d'y
songer ; et M. Loubet n'était pas non plus
un fanatique,du carambolage.
. Ayeft-M, F&Uières,, .la--.saUe d« billard
l'Elysée va rétrouver les beaux jours d'an-
tan.,. V
Le nouveau Président passe en effet pour!
un bon joueur bien qu'il ne soit pas aussi
tort que; l'était M. Grévy. .
Ce dernier avait, pour lè billard et pour:
las échecs une véritable passion.
, C'est au café, de la Régence qu'il faisait
sa partie, et il avait généralement pour
partenaire le sacristain de Saint-Roch, seul
amateur de l'endroit qu'il ne ,parvenait pas
à battre. - ., . ■
Ce sacristain^ était de première force, et,
en cent points, il laissait toujours M. Grévy
à moitié chemin.
• Ce dernier, naturellement, s'obstinait, et
il ne .désespérait pas de venir à bout de son'
, redoutable adversaire. . ;
Si bien que lorsqu'il fut nommé Prési
dent de la République, il manda le sacris-!
tain à ,l'Elysée "pour continuer avec lui 1®
duel engagé. Une partie .eut lieu, et, à sa
grande surprise et a sa grande joie, M. Gré-,
vy gagnai.cette fois haut la main. '
Très fier de ce. résultat,. il fit venir des
rafraîchissements, xe qui.n'était" guère dans
ses habitudes, et .se montra plein de bien
veillance pour.le Sacristain.
Alors, celui-ci,, qui avait son idée, en pro
fita pour lui.: exposer sa position, ses char-'
ges de îainille et' pour , lui demander timi-;
dement unç petite place de percepteur :
— Mais vous n'avez pas les titres voulus...
répondit le Président,
— Comment cela ?.
—,H faut au moins sept années de ser
vices..: de services civils, ou militaires...
Ceux de, sacristain ne comp.tçnt pas, vous
comprenez... ,
L'autre tout désappointé et un peu pi-
ne répondit rien,mais, au.bout d'un'
moment, se dirigeait vers le-billard :
' r— Ma revanche, voulez-vous ? monsieur
le Président
— Volontiers 1 dit M.-Grévy, encore tout
gonflé de sa victoire. ;
- Mais, hélas T quel changement I Le "sa
cristain qtfi n'avait plUs rien à espérer joua
son jeu habituel. 11 s'appliqua même da
vantage,- par petit esprit de > rancune,
et il fit se4 cent joints avant que M- Grévy
en eût seulement Jgit, dix. Le Président, fin
Franc-Comtois et vieux renard de la poli
tique, put ce jour-là constater une .fois de
•plus que l'amabilité des gens est en- raison
directe des, services , qu'on peut leur ren
dre... •" " :.* ••
; X ■ .«
A l'hèure où lé billard rentre, en faveur à
l'Elysée, nos associations de. joueurs,fran-,
çais font aussi de généreux Efforts pour ré*
Sandre ce noble jeu. , ; .
. Il y a quelques années, le3; statistiques
officielles affirmaient que le billard était en
train de : disparaître. De 1 1889 à- 1901. on
constatait en France la diminution: de
7,000 billârdâ. '. Leur 1 nombre n'était que
de 89,000. . v ■. ;
' Depuis lors, ce .Chiffre à'est heureusement
modifié. La dernière statistique démontrait
que leur nombre avait augmenté de près
de 700 unités. L'an dernier, la .taxe sur les
billards a rapporté & l'Etat"-plus- d'un
biillibn.' -. . , i*' '.
. Certes, ïe billard à'èût paâ mérité l'anan-
idi)û qui le - menâçait. C'est un jeu hygiéni
que, agréable "et'varié qui-, en plus de ses
qualités propres) a une hlstoii#. Iî-a~fait les
délices dés princes- et des rôis ; et «Certains
hommes d'Etat, tel-le'fameux Chamillart,
lui durent- leilç ^prtUne. bieû ,-plutâ^ qu'à
leurs talents.; .
Les sports de plein .àîr'biit pu luî câàsèr,
un ihstant quelque tort ï niais il nè saurait,
péricliter en France.
Ën ce moment, uné grahde asso'ciatibrt-
d'amateurs, la Fédération du fiillard fran
çais, organisé une trèâ intéreséantè sêxiie de
matches.— matches dans les départements,-'
matches dans les quartiers et les arrondis
sements de Paris r- qui se terminera pai/
|bh grand championnat de France.
. Ce sont là' de belles luttes en perspec
tive, et il y aura encore de beaux jôurs
pour les joueurs de billàrd.,
atravers pams
x ,, Mort slnguUèra dans un posto j
Deux agents, de! service, avant-hier sôir,
;vers onze heures, rue, de Crimée, aperce-'
■vaient un individu étendu iiahs lé.ruisseaû
et .paraissant endormi; Ils. s'approchèrent ,
•et constatèrent que l'homme était inanimé;
Ils lé relevèrent ét le transportèrent au
poste central de,la'mairie db dix-neuvième
arrondissement. Il'ne portait sur lé , corps
jau.Ctme trace dè coups; cependant,q^uand, à
.foif'ce de.soins, il n fut ranimé, il se plaignit','
.d'une vbix faible!" de souffrir beaucoup dê
la tête et des jambes. ••'■■■ ■
, En- phrases entrecoupées et utj peu in-,
Icohérentes, il fit comprendre qu'U s'appeîait'
^François Dupuis; âgé de ' quarante-trois
! ans, "égoutier, demeurant Tue.Danton, "au
,Pré-Saint*Gervais. ». v,. •>
: Il avait, disait-il, passé la soirée à. boite
s^vec un; ami et,ce)ui-cirl'dvait. asaajUJi rue»
de Crimée et frappé à la; tête :et. aux, jambes
avec une. canne plombée.. .Ôuest'iqnné sur le
m'offl ôt l'adresse "d$ cet 'ami. il n'è pût parler
davantage et tomba eh syncope: '
. On têléjihôna à l'hôpital Sâirit-Lôuis et
une voiture t .des , ambulances urbaines ne
itard'a pas à arriver avec un interne de ser
vice. 1 r - " !■ ; -> r: ■ •" { 7
Celui-ci examina François Dupuis et re
connut qu'il était en état complet d'ivresse.-
Les règlements' j Administratifs* jétant for-i
mels à.fcet égard, il ne put l'admettre à l'hô
pital et il partit v"
: , A une hqui s'était, ranimé, fut pris ;d'une nouvelle
•syncfope: '
Un médecin dvi quartier fut mandé en
hâte.' Mais il ne put qtie '/confetater la moçt.
Dupuis "venait d'expirer. Il diagnostiqua
< que le décès était dû à Une embolie cardia-'
cjue; Quoi qu'il' en soit, les' révélations
;i?i extremis dé Dupuis ayant paru singu
lières, le corps a,été. envoyé à'la Morgue et
une enquêté à été comtaencêe par M. Gpvil-
lier,'commissaire de police. ' '
Entre agentsët cambrioleurs
. îles, ^p^,f i ypliSt^,i^ur»&yianÂe.dajnR
le quartier de la Roquette, hier matin; vers
trois heurés apercevaient une dizaine," d'in
dividus aux allures 'suspecte? qui eXami-,
naient la boutique d'un mécanicien;, pas
sage Alexandrine.
, ' Quelques minutes plus tard, les individus,
qui n'étaient autres que des cambrioleurs,
fracturèrent la devanture. de 1 la boutique
qu'ils se .préparaient-à dévaliser.
Les agents s'élancèrent alors sur les mal-:
faiteùrs, qui leur opposèrent une résistance'
acharnée. , 1 , . .
L'un d'ëUx; "Aristide-Vaenner, âgé de
trènte-quatrç ans, frappa ù, coups de pinc,e-
monseîgneur le gardien- dé la paix Brunei,
qui fut blessé à-la poitrine. ••••!
Vaenner put être maîtrisé et arrêté, ainsi
que deux de ses complices, Henri Berniér,
âgé de vingt-qùatré ' ans, et : Charles Va-
' narre,, âgé de trente-deux ans. Le, reste dé
la bande parvint à s'échapper.
Au commissariat de.police de,M j .Borde,.
( on a trouvé,- sur les trois malfaiteurs.' des
pinces-monseigneur, des poignards et des
■cordes. ;
Vanarrè à avbpê què',c,es cordes lèur ser-
vàient pour fairerle coup , du « père Fran-
, çoi9 » aux passants et. les dévaliser.
Les malfaiteurs qui ont réussi à prendre
la fuite sont reche'rchés. ;
- ■ ■
RIXE SANGLANTE. —- Deux ouvriers ébé
nistes, Jules Dérand, âgé de dix-neuf ans, et
Lucien DôjheZairi, ' âgé de vingt-six ans, se
sont'.pris de querelle, hier à midi, à la sortie
de leur atelier,- tàubourg Saint-Antoine, ' et en-
sont venus aux mains, Pérand a été griève-'
ment hlessé à l'aine par un. coup de tiers-,
point .que lui. a porté Domezain. Lé blessé a
été transporté A rhOpltal Saint-Antoine. Dome-
zçiin a été arrêté.
ABRESTATION.DE CAMBRIOLEURS. — M..'
Rocher, commissaire de police, a envoyé au
, dépOt, hier matin, deux repris de justice, Je^n
Souvais et Paul Crommer, qui étaient recher
chés pour-de nombreux-vols commis-dans le 1
quartier de la Gare, et qui ont été surpris, la
nuit dernière, au moment où ils fracturaient
la devanture d'(me boutique, rue Nationale. ■
DANS UNE FOSSE. — La nuit dernière, des
vidangeurs .ont trouvé, dans une fosse d'aisan
ces,- -15 bis, rue Cauchois, le corps d'un, enfant'
nouveau-né, paraissant avoir vécu huit jours,,
MORT SUBITE, r- Mmé Frange, âgée de
trente-trois ans, - demeurant dans un hôtel
meublé, au n® 51* de l'avenue du Metine, a été
trouvée morte, hier après-midi, dans sa cham
bre. x,e décès de la pauvre femme, qui étaitl toiinkissâiiee de cause le mandat qu'ils leur
Kim lai nrtint /lUlira. ni2kvà. , attf. A Hoc. i - ji • /s a ■ ■■ -
sur le. point d'être,- nièrèj. est . attribué, & des
causes naturelles. , ■ ; .
i I , . . I. ♦ / r-i TT 1 ---!- '
WtADRASSYflls l Èxpert,2 )s r.Proverice,Paris,
achète çher Çijjopx, Diamants,Objets divera
ie crime de là rce de Gaûape âLyon
' - T"
Les aveux de Balleron. : — Sauvlnet se
t ' défend toujours.'t" Une ir6sion compro-
; mettante. Le passé d'un des inculpés.
j (Dépêche de notre .eorTèspondaflt). ' .
* , t^yon, 3 Févr^r.
; Il est aujourd'hui absolument certain'qUo
©aileron — telle -est la véritable orttogra :
.phn du nom dii criminel — et Sauvinet, ar
rêtés la' nuit dÊrnièrê, ainsi,que je vous l'ai
.signalé, sont bien -les assâsàins de,.Mmé Si'
mojjnet. ■' '•
' Lç principal coupable,Balleron^'à" pa-'
icotitê le Crime au 'chef dê' la sûrét&""' ■' '
j II était deux heures de l'après^midi. Le
chef de la., sûreté ' revenait ' dé, déjeuner
lorsqu'il fut'prévenu que Balleron deman
dait instamment à lui' parler.-^On fit venir
l'inûulpé qUi, -en sanglotant,\ tomba Bans
«n fauteuil.
! -r- Je veux tout Vous dire,,gémit Barreloh i
nouï ;6Qtomés > bien, moi et SaUTiftet,-, le» cou
pables de la maison de la rue de Ga-
; v -.;. /„
: M., Sébillé .allait ' enrégistr(r ,la. déposi
tion de l ^ssa'sain lorsque, pai un coup de
téléphoné, il apprit què le docteur Boyer
a'vait releVé sur le cadavre de Mmé Sirrio--
hjet, dont il venait de faire l'àiitopsie; trois
coups de coiiteau au cœur. ■, • '
i Alors, dit-il, tion seulement ' vous avé2
assommé la malheureuse à coups de marteau,
mais vous l'avez lardée de coups de couteau f
i — Je vais fvous dire comment iious'avoni:
procédé.-
: Sauvinet et .moi, nous étions entrés chez nia'-
cousine, qui nous avait offert, du café au, lait;
. Ayant préféré du café noir, nous Bûmes ei
Rangeâmes'quelques « lichettes »,et c'est pour
quoi vous avez trouvé sur la table deux tas
ses vides et unè T assiette de petits fours.
Puis, profitant d'un moment où elle avait le
dos tourpé, J'ai tiré mon marteau et l'ai -frap
pée de deux,ou trois .coups.. \ . ' . ,
■ .Elle s'affala contre la porte,'près du secrétai
re, criant et râlant.
! Nous sortîmes, alors, pris de peur, mais une
fais 'sur le palier,r sauvinet' M'excita en nie
disant ; «( Va donc, marche, il faut l'achevét
! .Tous les .deux nous rentrâmes et'Saùifinet
Jui porta,trois coups de couteau..Après cela
nous avons- volé 230 francs, 'plus deux porte-.)
monnaie. . ■ »■ ,
l'en ai brûlé un dans 1 lé ïOurn'eau et la mon
ture.de cet objetj Je. l'aï jetée sur les-toits.
; L'autre, nous l'avons emporté, vidé, puis
jeté dana le, soupirail,de la cave.d'une maison
jdii centre. . ' ■. ,, . ,
; Frédéric Sauvinet a été entendu par
M. Desch^mps, juge dlinstruction. Lorsque
,.Sauvinet fut, amené daps le cabinet,, ignoj
rant. tout,, maie devinant peut-être ce qu»
avait été,établi dans la journée, il eut tln<'
attitude révoltante. Il nia toute participa/
;tiôh;au crime.. ■
Les aveuli de Ballerqn - suffisent ampl&
ment potfr établir sa complicité. Donnons
du reste ce détail; important que, jeudi
soir, au moment/où le docteur Boyer exa
mina les deux inculpés, il Felevk sur lai
;plu§ieurs ecchymoses que portait au cou
Sàttvînet.' " J '
En çutpé, il r'énjiarqua au poignet gauche!
du prisonnier dès" érosions paraissant pïb-
.veiîir' d'une brûlure. Il est manifeste, qae
•cette' brûlure a été pro'duite' par lé poêle'
qui avait été renversé et' près duquel Mme
Simonnet était tombé.
, ' Sauvinet,' qui déclare né pas avoir subi
de condamnations, a, fait quelques mois de
service au 96» d'infanterie à Gap. Il fut ré-'
.formé par suite -de la perte, d'un œil, ce
qui lui a valu le sobriquet de « Qu'un œil ».
Au mbment de son arrestation, il avait
.sur lui 2 fr. 50 et Balleron 8-fr. 35: - ' . -
ft'ÎMYiftlÊilEiT
Lérpopulation des lycées de Paris. — La pu»
: blioité des, séanpes defi conseils dâparte-
, mentaux. ,r- Une,des; conséquences inat*
. tendue» de la loi militaire.
; Si l'on comparé la population-actuelle
jdes lycées de l'académie de Paris ce
qu'elle'était en 1903 et "en 1904, on constate
que l'accroissement, très sensible'de 1903
à 1904, s'est- trouvé réduit presque à rien,
•de 1904 'à 1905. Le gain est seulement de
49 . élèves pour tous les lycées et collèges. '
Certains lycées voient mêtr^e baisser quel
que peu leur'effectif; tels Charleinàgn'e,.
Louis-le-Grand, et Saint-Louis, ' ■'
Il est bon de remarquer, en revanche,
'que l'accroisfeement qui se -produit sur.
l'ensemble est dû' surtout aux classes élé-
smentair.es qui entrent pour un cinjuième
à peu près dans la population et les recet-'
tes' des lycées. ' • . ' •
Ces classeB élémentaires sont dcnc lés'
jvéritables pépinières des elasses supérîeu-,
'res dont elles "assurent, le reçrutemsnt, èt;
àl serait, au .moins imprudent de lé sup-;
primer, comme on l'avait proposé,.pour les'
fusionner avec- les écoles primaires]
; itês'cOnseijfs dépàrtenjentâux oht î$s at
tributions .agsez.'éteridùès,. et ..cpmiûq,leurs;
imembres sont recrutés en partie par- voie
^d'élection dans les rangs des' institutëtirî",
il semble, assez naturel aue les mandants
puissent-• être ■ renseignés'sur les faits -et
'gestes de leurs mandaitaîi*es.-
On avait donc demandé au minigtrè de
l'instruction publiq'ue si les journaux'péda J
gogiques pouvaient publier le, compte ren
du officiel des délibérations des' conseils
départementaux. « .Dé compte rendit offi-".
; ciel, a répondu le ministre, il fi'en peut
être dohhé par la raison bien simplé que
l?s séances- du . conseil départemental *ne
sont paB publiques. Mais, à défaut de
compte rendu -officiel, rien n'empêche les,
membres de ces conseils de publier, sous :
leur proprfe responsabilité, le compte rendu
des séances auxquelles ils ont assisté: '
* Les instituteurs qui nommèht leurs délé-
' gués aux conseils départementaux peuvent,
donc être fixés tout de même sur la façon
dont ces délégués se sont acquittés de leur
tâche et leur renouveler ou leur refuser'en
ÏCiï'^aj J3i
avaient confié.
• « ,Ç, X , ..
> On dit toujours,aue les loi9. no)fit pas
^d'effet rétroactif. ' Ce -n'est pafe l'avis dès
jeunes institutêùrs, de ceux 'du- tobin^ qui
n'ont pas été.admis par- las conseils 4e ; ré
vision à devâncefr-Tappeb'Cfctts annee. -
; . Pendant que les autres^ dont-la constitu-
ition physique né laissait' riëri â' désirer/
Sont été incorpçrés en octobre et dispensas
d'une année de servicè sur deux, les faibles,
ceux qui ont été ajournés pouf uh motif
quelconque,'ne poufroht pas, quand ils re
viendront devant les Conseils de revision,'
•jouir du même avantage. 1 ' J
i 'Us seront astreints ••&' faire deux-ans de
jîervico militaire alors que les forts,, lés ro- ;
: iiU6teâ.nui n'oqt ■pas été ajournés rentre-'
mt tranquillemênlrcjiez eux au'bout d'unis
année saulemeht."
] jQue, pour l'avenir," tous, les jeunès gens
; s oient, soumisaû régïrriê dès dêuX années
*do 'service, rien fle-pras naturel, et les fu-
jturs instituteurs ne- songeront pas à s'en
[plaindre. -.Mais n'y avait-il pas des: dispo
sitions-transitoires à prendre, en faveur de
cçiix.qui.étaient entrés sous le.régime de
l'ancienrie loi ? .. ;
Et ce qu'il y a de plus .choquant encore,
c'est que ceux qui feront deux ans seront
précisément les moins robustes. Au lieu de
corriger les inégalités de là nature, on les
aggrave. Malheur aux faihlés
!' :
; :tjn duèl à l'épée à eu lieu, hier matin, k
là Grande-Roue, ■'entre M. Jean About et le
icomte de la Barre. Le directeur du combat
létait' M. Rouzier Dorcières. 1 ? '<■
; ■'Après plusieurs réprises, M. Jean About
la été atteint 4'uno blessure assez prûJonde
& la.,main, droite. Les; adversaires se sont
Sréçonciliés sur le terraip, •' ", . .. ; .
'c«rs$ ROAUAIfi l'AJSTEIVÏXn
t. «<^ 9% -.. s3 a*#4 v hl q Pi lea Ocmloirefl. i'uibletc.
AUTOUR^EPARIS
- S ervice spêgial du Pelit Journal
' , Bougîval. — La nuit dernière, trôis. : jeu-
ites gen? d'une éommj.ine, vqisiné, après s'ê-
Ire attardés'dans "un'débit 'de vins, décidè
rent gravement de s'en aller.an Havre... en
/bateau. Ils s'emparèrent d'uâ canot amarré
'Isur les'bords'de la-Sein« et ^.laissèrent al
ler àù fil de l'eau. Malheureusement, à la'
ihauteur de. Bougival,.un faux, mouvement;
précipita les trois voyageurs dans lè fleuve^
r. Deux d'entre eux se cramponnèrent à l'es
quif et parvinrent à gagner 1 .' une propriété,
•riveraine dont le gardien, lés prenant, pour
; des, malfaiteurs; tira, sur eux plusieurs
.'coups d,e revolver sans'lés atteindre?
i Des" Voisins ■ âccourùrérif, reconnurent la
méprise et l'on organisa des recherches
afin de retrouver le troisième "des naviga
teurs iriipfovlsés. Mais ce fut en pure perte 1
\et l'on croyait l'imprudent noyé, lorsque,:
: au petit jour, on-l'aper-çut, profondément
endormi sur la berge qu'il avait gagnée' à
•la nage. -i, - ...
: Lavallols-Perret. Une couturière, Su-:
zanne B..., âgée de dix-huit ans,'demeurant
r.ue. dû .Bois,'ayant réneontré;; hier,;en
compagnie^ d'une autre femme, :un jeûné
hoinmej JLucien Lecomte, avec qur>elle de-"
ivait se marier, s'est jetée sur l'infidèle eti
'l 'a frappé de deux coups de coutoau.,
Bien que :les' blessures reçues par Le-;
comte ne soient pas très graves^ il a néan-
'moins été conduit à l'hôpital Beaujon. :
- Quant à Suzanne B.,;; qui avait été ar-5
'rêtèë aussitôt, elle à été envbyée au dépôt,
i Vincennes. — Une ' enquête ! qui ; durera
■vingt jours est ouverte depuis hier à la
[■Préfecture-de'la. Seine èt aux mairies de
iVinqennes «t'de Fontenay»sous-Bois. • t
f-»il ; s'agit de'l'établissement poup Vincen-
'iies "d'un, no.uveau' cimetière, au.lieu dit;là<
' Ce projet a ses partisans et ses. adver
saires^ Ces derniers comprennent une par
tie de- la jpopulation de Fontenay et aussi;
^des habitants de Vincennes qui trouvent»
que la-'Surface de ! 20,000 mètres réservée à
la nouvelle nécropole est absolument insuf-i
fisante. - ■ •
D'aUtrè part, un conseiller municipal pro-.
ipose d'établir le cimetière, dans d'anciën-
■nes'^carrières voisines du camp de Saint-1
Maur-dans le bois de Vincennes et apparte
nant' à la Ville de Paris.'Il.est.peu probable!
que cè projet aboutisse. Il y a d'ailleurs' un-
ipréfcédeht: Quand la commune de Charen-
>ton ! Voulut créer un'nouveau-cimetière;' elle
'demandé à la,ville de Paris de lui concéder
urt, terrain dans le bois, mais elle essuya
•un refÛB absolu. ' 1
WWVWMVM
Boulogne. ™ Un j grarid bai de bienfaisance,
organisé ' pat 1 la- Fanfftre boulonnâise, çtufa
lieu le samedi' U février, dans là salle, des-
têtes; sous lae auspices de la;municipalité: Le
produit de nette fête sera exclusivement ré-
iservé'àl'enyoi,.pendant la belle saiçQn, d'un
certain nombre d'e.nfants pauvres à Berck-,
^ur-Mer. ■ ■■ , .. . ...
i ' ciamart. — Deux ouvriers terrassiers, Au-
■guste 'Frichaut et Julien Vergnet, ■ figés "de
ffrente-trois et quarante-deux ans; • ' travail^
laierît; hifer matin, dans une carrière, route de
■Ch&tillon, quand Us furent..surpris, par un,
éboulement et à demi ensevelis. Dégagés par
Heurs camarades,, les deux- terrassiers, qui
étaient couverts de'çontusionsi'ont été trans-'
îpOrtés' dans, une pifarmacie et, de là, à leur'
domicile; route de MontroUge,.à Malakoff:
■ ,Nan terre. ^ On a arrêté, nier, trois' malfai-
iteurs.. qui, pendant la nuit, savaient, ènlevâ
toutei la toiture en zinc et la plomberie d'un
pavillon, rue de la. République,, , , •.,
Rueil. — Ui>e marchande des quatre-saisons,
Mme-Anaïs Ruinart, a é.té blessée à la poitrine
par le brancard de sa voiture, qu'une autrfi
;volt\ire venait de culbuter,
i Saint-Ouen. — Un • ouvrier,'^Ferdinand Ba-
jollier, ûgé de vingt:huit ans, qui était oc
cupe, "hier matin, avenue des BatignSlles,
avec plusieurs de. ses compagnons, à déchar
ger un camion chargé de poutres, a été,atteint
par une piècé de bols pesant 100 kilos et à eu
1a jambe gauche brisée. Le blessé a été trans
porté à l'hôpital Bichat, . , 1 -,
Vlllier8-8ur-Mame. — Des poseurs du chemin
dé,fer de l'Est, se rendant.à leur travail,..ont.
constaté, hier ' matin, • que plusieurs fils en
bfonze*du réseau téléphonique de l'Etat, pla
cés en bordure.de la ligne au chemin de fer, 1
avàiént été coupés et les morfceaux enlevés sur
utle longueur d'environ • 100 métrés, "entre les
gqres de Nogent-le-Perreux et de Villier^-sur-
Marng, au môme, point où un yol identique,
avait été commis, il y à quinze jours. Les com
munications téléphoniques ont été -rétablies
dans la matinées ■ i. i -v / ' -, t? .- *
A l'Académie des sciences morales et
•politiques; M. " Georges PiCot/ seci'étàire
.perpétuel,-a donné lecture,, hier^de lâ lettre
adressée à la 'Compagnié par Son corres
pondant, lord Reay, président de .l'Aca-
aémie britannique, à l'occasion dé la mort'
tie.M.' Bbutniy..
. Cette lettre se termine ainsi-:
•« L'Académie britannique 'prié l'Acadê-
Hlié des sciences moràlBB iet politiques de
bien vouloir .agréer les. ;asaurances âé sa
parfaite sympathie, car les hommes''de la'
distinction.de' M. :Boutmy sont'rares dans
tous.les pays, et leur perte est u» deuil'
général : leur influehee s'étend, en effet,
au delà .des-frontières de'leur patrie. » r ' '
! . Les candidats au fauteuil laissé vacant
ip^r la mort de, M. Alfred- Ramb&ud, sont
^msi classés : 1. M. Paul.Çuiraud ; 2. M:
Henri Welsching'er 5 3. ea). œquo MM. De-
bidoux, Deni% et JCàcôiir-Gàyet. „ -
. "V'Académie defei beaux-arts a été avisée
par le maire du 9®' arrpndiâsemeàt ide^
Paris, que deux- places 'He trouvent Vacant
,tes à l'orphelinat fondé, rue de la Réunion,
par .M. Par$nt,de Rogan. Cetts -institutiori
Étant, destinée .aux orphelines de savants,
de.littérateurs' ei d'artistes, nées à Paris ,et
âgées de cinq à' douie ians;- l'Acadéhiie,
transmettra- l'ôffrë du màire à la- : société
Taylôr, àTOrphellttàt des Arts',' à-là Société
des Artistés français, "ètc. ' ;
! M.- René dé ' Saint-Mkrceaux doiibé
lecture à ses confrères 'd'uA'e notice bu'il-a
consacrée à Paul'Dubbjs; son ■prédècèssëùi';''
L'Académie;a décidé l'irtipression de'ce tra
vail, qui a étë'des rtiédît accueillis. -
Faites, aujourd'hui en 5 pimutes un délicieux
Crème-Entremets éh achetànt' chez vbtre épi
cier une boite de CRÈME FRANCO-RUSSE, Le
mode d'emploi.sur-la boite.. *• -
"La commission.c'onsùltàtiv^ des.piusées
'départementaux , s'est/réunie hier, sous la
présidence de M. Dujardip : Beaumetx: soua«
isecrétaire d'Etat'des beaux-arts i
Parmi les membres.présent^, citons *
■MM. Emile Michel, Couyba,.Engçrand/;
Henry Maret, Paul léoi), Bigard-F.abre,
■Roger M&rx, Henri Lapauze,. Roger Nibs,.
'Edouard, Sarradin, Guillemet, Caïn,, Henri'
Havard, etc.-, . ... -,
Mi Henri Lapçiuze,. rapporteur général, •>
,a .mis la commission au courant-des tra-
Ivaux des trois soiis-commissions artisti
ques -Renseignement et, de législation.
1 ..H a présenté, au.-nom de la sous-commis-"'
sion de législation, présidée, par-M. Dis--
lère, président de sectiop au Conseil d'Etat ;
;un avant-projet de règlement d'administra-
stion publique pour , la personnalité civile
à accorder aux «musées' dépàrtementaux et
communaux.. ; Cet avant-projet^ pris en
•conformité, .de là loi du'1»'avril 1895, règle
de là manière la plus précise les conditions
dans lesquelles les muséés de province se
ront investis de la personnalité civile. : v
■ Là commission, a' àdopté à l'unanimité
ce projet dé décret/ qui sera soumis par Mi-<
i Du j ar din-Beaumetz à l'agrément du-miv
;nistre de l'instruction, publique, «puis trans-
■mis au Conseil d'Etat. , . , • .-,
! M.. Dujardin-Beaumetz- a félicité la com<
mission des résultats déjà acquis.,- .
Jl . espère que les travaux des : sousicom-
jinissions actuellement en cours permet
tront- de. résoudre enfin le grave problème
dç la conservation des richesse» d'art de
la France. ; • ;
> n do Js'ariii j •
m yhiams
1 Spectacles delà,semaine i ' 11 ■
A l'Opéra. — Lundi, les Huguenots. ! ■ màrdi/'
soirée, de gala-;-mercredi, ^rwJde-vendredi,
■nTA ' ° M '- "
mardi, jeudi, le Marquis de Villemer • ven
dredi, En visite, le Duel ; jeudi,, matinée, 'Grin-
goire,j)n ne ba,dine pas qvec l'amour. ' :■
< A-1 Opéra-Comique. Lundi, représentation
.populaire à, pjrix réduits avec location, le Do
■mmo noir ; matdi, "Werther- ; mercreài, • Car
A l'Odéon. — Lundi,' les Plaideurs, Psyché •
mardi, mercredi, jeudi, vendredi jet samedi
Jeunesse ; jeudi, an matinée, Louis XI .sa-r
.dredi et samedi, VieiV'Ucldelbcrg ; leudi. en
.matinée, ,ie^Cûup d'aUe ^t l y Eityploy6'4u gaz.
; M. Muratore, qu'on "avait déjà apprécié
dans 4rmfde.f. a > fait son ". véritable début,'à
.l'Opéra, daijs^ le.rôle de Faust; qui exige.des.
qualités vocales-et"des dons de comédien tout
'à'fait exceptionnels. Le nouveau débutant a"
■tout cela, car sa voix joint â une\bella'.Vail
lance, dans. les passage? de force, une déli 1
■cieuse.tendresse qui l'ont servi à merveille. "
, '• " -■ _ - ■ . ' ' vw- ■ ' . '
f Au Gymnase, tandis que ta Rafale i 'MitW'
! toindra,"cè-isoir, la - 130 e représentation, -pour
suit sa remarquable carrière, M; Hemy Barns-;
,tein est.allé.s'installer au Cap d'Ail pour ,tra-'
ivailler" ,à la pièce nouvelle, qu'il doit, donner
'au Gymnase la saisojh prochaine.
, ' Le rôle principal de cette pièce est destiné à'
[Mme Simone" Le fiargy, la remarquable créa-'
trice du rôle d'Hélène de la Rafale. . >■
• w. • t . .--t . - :
Alexandre Dumas a. encore- ,ses> enthousias
tes ; les parents qui ont tant aimé le brillant
conteur veulent le faire' connaître à leurs en
fant? et, pour s!en convaincre," on n'a .au'à
aller au "théâtre de là Porte-Saiht-Martin," où
le succès de Vingt ans. après est affirmé cha-'
aue jour, par de brillantes recettes. ;
: ■ ) : "wv . . . ■ , ' : .
Matrat, qui joue avec .tant do fantaisie le
rôle de' Cavainon, dans Une veine dei.., .le
succès actupl des Folies-Dramatiques, vient de
récevoir des. propositions dorées d'un imprésa
rio ' américain; pour aller créer-la- pièce de-
l'autre côlé de l'Atlantique; Matrat a été;
sa ïïrî S ^[ CHE ^ËVRîEK î&M
contraint dé raîueer, -sôn engaàabiéàt ltiî irf
terdigant de quitter les Folies-lJramatiqpes.
IMS'lESÎTABUSSEffiHtS
Olympia.'-^ Prèftiièré repfësfenlatîoEPde Paru»
-^Xitatd* fantaisie;ballet à ^rand..spectacle, de
^ ;M4L-f Greriet-DaiicbUrt qt Georges Nantèufl,
musique de M. Justin Clérice ; nouvelles
■"«-"•altraotionfir^ rr.~.:~v;W ... 1 '
Sous le titre de Paris-Fêtard t qui rappelle
'celui d'une des plu$. heureusea pièces, du théâ-
,trà dtf:PûlâiS^Royal,û l'Olympia a .aohné,-hier
,solr, unè iert agréabla fantaisie, -où. les trôu-
tvailles chorégraphique d^M^ Curti alternent,
d'adroite,Jaconi., ay.eç„4*imusantes scènes de
{pantomime. L'action .se, déroute sl'âUdrd dans
jun restaurant de ftUlt; pour se-tcansportèr en-
isuita .sur ïa Voie publique —' tableau nocturne
très pittoresque r- et aboutir dans un priginali
atelier de peintre.';où les tablèauif s'ûnt repré-
: sentês par de. jolies femmes bien vivantes*,
qui se groupent harmonieusement pour.-l'a-
.potliéose -finale, véritable, ruissellement dq
Splendeurs, et;de-lumières... ■■ , (
i Pour ne plus avojr recours, àù dénudé cake-
walke. et-remplacer,",là trop encombrante mat<
jchich,- ,une nouvelle" dànse, intitulée la Kra*
mette, a été'introduite au premiér tableau ï
telle est.bien de la même famille ijue:ses de-,
■vancières, faite à la 1 fols, dé gràCe et de har<
idiessé et elle aura probablement la,-même, vo-
iGaby Deslys, la.,bpnne, mime Julia Séale, la
'danseuse étoile JCinquegrani, Mlle. F^uréns ;
■ilî éefâit îHJustâ de ne, pas-jciter^à-. epté d'elles
Mlles Dùcoin, Cu'rti, COrtti, LangoiX: Barbage,
.Broyàrd^etc, !
■ Bref, cette fantaisie -,est Un succès ne bon,
alol* -et., sera , longtemps .applaudie. Elle est
d'ailleurs accompagnée, en ce moment, de nu-
méi'os de premier ordrertels que les phoques-
ijongleurs et'le phoque écuyer, présentés par :
'Mme'Juliettè ; les Kmers Moulin, acrobates et
humoristes,' /qui jouent une scèntf des plus,,
amusantes. Et le singe de Wilson .complète ce
programme attrayant,,qui a de quoi.satisfaire
'lés plu?-. "difficiles, ' qu'ils soient petits ou
fv^.-r A. v. , 7! ^ _ ;•
i Les Samouraï, Virtuoses de.l',escrime, au .sa
bre, à la lance et à-la baïonnette, champions
durj.iîiaiis\l et 'dès autres) SnÇrts- en . honneur,
au pays ■ du» Soleil-Leyant, seront au pro
gramme de là matinée 'd'aujourd'hui diman-
iche.au 'Casino- de Paris. :Bt npl douterque les
Spectateurs .ne prennent un très,-vif, intérêt
aux "évolutions savàntes";desi valeureux guer
riers de l'empire du Japon venus à Paris pouj .
nous 'enseigner leur méthode; - ' " • •
ï i "Là preiinlè're Sù Million 'de la- cantiniire,
!aU cirque d'Hiver, ta été accueillie par,-de véri«s
tables ious rires c nous .reviendrons demain
sur cette représentation. .. ; - _ .
LA RiMPBi
: LA PROTECTIOS DES TRAVAILLEDBS
l L'Associàtioh nationale'française poui
:là protêcticSn légale tles travailleurs a?teni
ihiér. après-midi son assemblée générale ai
iMùsêé social,sbus la présidence de M.Pam
'Gauw.ès.,.......... ... .
;. Après l'approbation du compté rendu fi-
jnanci'er, M. Moyssel a donné communiea^'
tion d'.un, rapport très intéressant et très'-
docUOiénté sur la loi âllemandè ! de 1903 ré-
^gleméntan't lè travail des-enfants et sur
iles mesures et décrets. qui. ont précédé l'é
laboration de cette loi. . ,
J D'autres communications relatives à là
'situation dès mousses' dàJis la pêche à la
-morue et des enfants employés-, dans les
;petits métiers des.-rues .ont, été ensuite pré
sentées'à l'asse mblée.^, . , - . ' . .
j-; LËS';SPORT& ■'
. Course8 à Vincennee -
: Aujourd'hui, >à deux> heures» epurses auL<
trot à VJncennes.
i Favoris du Pej Prix Aù' Retour : Citronade, Cordélia.
Prix de ÏServon : Dame-Noire.' Castor. Prix
de ^Li,meil : ^.ïda. An&charète, Prix de
Roim a'ijBeJJerde-Nuit,' B^aus.éàpiù-iît«P. de .
VerneyCil : Belibne, Charles-Angot. < •
4 4 ' '■ )' k f * w ( m , ^ f " w •*' ' 1 r 1
• Coursés à Pau : ,/
{Pépêche .de notre envoyé spécial) • >
; . ..'h , ' , -p'aii,.8.Févrièr:
La troisième journée de la .réunion, pà»,
loise aura lieu demain dimanche. Les cour-:
sé^ Sont annoncées pour deux heures.^
'Le programme, èomposé de deux steeple-
chases pt de 1 fleux corses. de haies, com
prend, comme numéro principal, un han
dicap de 10,000 : francs, 3e prix dt ,la Pe
louse, course de .baie?, qui se dispute sur
•3,000-mètres. < ■■■ï.i \
Cette épreuve a conservé de,,très ,riom-
"breux engagements.et réunira,beaucoup dé
concurrents.. Ceux qui paraissent avoir la
meilleure chance sont Kan, Dilepto^.. Attila,
Pensa, La Valause, Vazul, Villageois, T^ï-
îdoun- et Fleur-d'AvrU,. que. nous, pommons,
en suivant l'échelle de$ pflids.<■ -i-.
: ; Nous: accorderons i notre ço.nfianq^à l'ér
'curie Lieux, qui mettra, probablement en,
■ligna trois çhanjpiowi IJan, .Pei)sa et La
^Valeiise. Après Pensa.quij en raison-de^son
ipoids; aura ààns doute les'préférences de
■l'-écurie, nous verrions Dileoto,- qui Và.bi^n
; à l'exerpice, et inspire confiance à son en»,
jtraineur-' • vi •.'.■■..T: ru ><-, ;
. Pour les autres épreuves, on pûuitait
!voir Y«do II, Van-Dyck et Aulan dans le
rix du,Gave ; Dui>du-Mafne,. Barber'sTpo!^,
;Noëla, Saint-Evremond et Bergarrro dana.
le prix 4w- Belvédère enfin,' Çspéranza"
Sans-Cùlotte II, Grace'-Darlirig et Phiné
;dans ïe prix dës Dràgs, ■■ -• -■ •" ' -: J 1 i
Favoris du Petit.Journal V . «
. "Prix du Gave .< Yedo II, "Van-Dyck. Prix
'du Belvédère : Ecurie Thiébaux, Barbpr's-
,Polè. Priï des Drags : Phiné,^ Grace-Dar-
ling. Prix dé 'là Pe{6use } Ecurie Liêux, Di«
le,cto. • ,' :i - ■ - -- ?"
... v Les coursea delà semaine
. Jeudi Ç .février, Pau (Prix du . Palais*
â'JIiveT).. ; " * •' ■ •'-' •'■ ï - .
Pipi'anchè ll,"Viricennës"(trot). r ~Pàtï.: '
. / LA MORliïS. -
k. - 1 . % AUTpîWOBiy.SME
Les numéros t des. automobiles. — Les sei\
vices de la voie publique ont constaté, que, sur
certaines auipipobilçs, le numéro nui suit 13.
lettr^ caractéristique de l'arrondissement' mi-
}
Le Petit Journal iais les
(Tèlègi^mmea de aos coirespondants spèciauî). — ■ Samedi 3 Février.
AQEfJ. — La Société d'encouragement t l'a
griculture du Lot-et-Garonne a émis les vœux
que le privilège des bouilleurs de cru soit ré
tabli, qu'une- laxe -différentielle de 50 francs
soit établie en fav«ur des alcools de vins et
que les bouilleurs de cru soient astreints à la
déclaration des rôcpltes qu'ils , veulent soumet
tre à la distillation. La Société a invité les re
présentants dqd régions ' intéressées à faire
aboutir cet Vœux dans la prochaine" loi de fi
nances. ■ ' .- ■
BIARRITZ.—■ Vendredi prochain; le 49* de li
gne. ayant terminé ses marches d'entrains-
ment, aura à exécuter les manœuvres de pe
tite guerre.Le colonel, par une délicate atten
tion, k choisi.' comme terrain de ces exercices,
-le plateau du ohare.de Biarritz. Les officiers
russes en convalescence ^ Biarritz ont été priés
d'y assister. . \ . '-" 4 ,'
COSNE. '""Les confins des départements de
là Nièvre, de l'Yonne et du Loiret, sont actuel
lement infestés de plusieurs tribus de roma
nichels ; refoulés, de. part >et d'autre par les
"brigades de gendarmeriè lancées à leurs trous
ses, elles parviennent cependant à tromper
leur surveillance, , répandent la terreur et com
mettent d'innombrables déprédations ; ce qui
les rend plus redoutables, c'est .qu'elles traî
nent à leur, suite des ours fliii sont laissés en
liberté au campëment, à l'entrée des villages.
Les gendarmes sont impuissants à les faire dé
guerpir. :
fécamp. — M. Fernand Le Grand, l'une
des personnalités les plus connues de Fécamp,
est décédé hier soir, à la suite d'une courte
maladie: '
FERRIÈRES (Seine-et-Marne). — Le cour
rier qui fait le service de Ferrièresla gare d'Ozoir-la^Ferrière a été attaqué,
cette nuit,' à Pontcarré. par deux vagabonds,-
dont H ne s'est débarrassé' qu'à sràncTpéine.
Une enquête est ouverte pour découvrir, les au
teurs de cette agression,'dont l'un -doit être
grièvenisrtt bl'essé. <■ . ' '
• LARCENTIÈREJArdèche).—lîn iricèndle s'est
déclaré, hier matin, dans la filature de soie de
M- Duplan*.; la-salle où se trouvait la chau
dière a été détruite, et la chaudière a làH ex
plosion.
On croit que les dégâts né sont, néanmoins,
pas très élevés.
LORtENT. — Les matelots Baudin et.Grall,
dpnt le. Petit Journal a.annoncé la,condamna
tion,- par lé conseil dé guerre- maritime, 4 ^ept
ans et cinq ans de réclusion pour attaque noc
turne et vol .suivi de violences sur la person
ne de M. Toullec, marchand de bois à/Pin-
questen, ont'été dégradés ce matin, sijtr ia>
place d'Armes, devant les troupes de terre,.et
de mer et une foule considérable.
MEAUX, .— Un train de marchandises Ve
nant de Paris et allant dans la direction de
Chàteau-thierry s'est coupé eh deux, en' pas
sant-en gare de Meaux, vers quatre heures du
matin ; pendant que la locomotive confipjiait
sa route avec cinquante wagons restés, aecro-
chés, la deuxième partie du train, ayant vingt-
cinq, w'agons,' s'arrêtait bientôt sous 1 action
des freins serrés par l'employé du; fDurgdn.
d'arrière, sans qu'il se soit produit d'accident
de personnes. Ces wagons ont été, peu après,
envoyés sur une voie de garage 'et les traîna
qui suivirent ont éprouvé de légers regards.
MONT-DE-MARSAN. — Un violent hcendie
a détruit, hier, à Villeneuve-de-Marsai, quar
tier du Pont, une maison habitée pai la pro-
Ïwiétaire, Mlle Larrazet, épicière, et jar deux
» r . ... I . .
Le feu s'est développé avec une te,le rapi
dité qu'on n'a pu presque rien sauver les mar
chandises et des meubles. Les pertes sont as
sez impoïtantés.'' . ;
MONTPELLIER. — Hier "soir, à' dis: heures,
les nommés Barbezieu et Vielfaure, 'âgés de-
U' et-88'ans, conducteurs- de' cheyaux de ma
nœuvre à la gare du P.-L.tM .,- opêiaient le
Changement de,voie d'un" wagon loîsqu'une
discussion s'éleva. entr£! eux et us se pfirent au
collet. A.ce moment, Uh wagon, traîne par un
cheval, avançait, Barbezieu tomba su*; la vpi»
et une rouq du .wagon lé heurta, lui défonçant
la poitrine. La mort fut instantanée. '
'.MOUtiERS, 1 (Savoie). — Depuis vingt-quatre,
heures, la neige tombe èn abondance, recou
vrant lé sol .«'une couché qui mesuré plus d'un
mètre'dans ia région élevée. • : '
, NANCY. — L'é conseil municipal de Chà-
•((lgny, 'ennuyé de l'occupation du village par
lès troupes, avait demandé, hier, leur retrait,
qué le préfet avait refusé. • . t ..
' : Le soir même* les. grévistes, pu nombre
d'une centaine, "envahirent le villàga et brjsè-,
reot les' vitres chez les ouvriers mineurs qui
continuent à travailler. La troupe dut alors in
tervenir. .- -
Cet après-midi, le préfet ^ conféré avec les
délégués,des grévistes en vue d'Une entente, ,,
.Le calme regne partout. ■'
Les troupes, 'qui campent dehors, ont. été
visitées ce matin par le général Moulins-Ro-
ohefort.- ' ■.' ..- ......
L'Infanterie s'est construit des abris sur.- les
chantiers avec des planches et des fâches.
La pluie tombe s^ns discontinue^. ' ,
NANTES. — Un terrible accident s'est.pro
duit .daus-la commune,de Cbaptenay, à la car
rière B&rré-Malllocbeau.
Deux ouvriers, François Guillët, Agé de 87
ans, demeurant à Villeneuve-des-Landee,' ■ et
Pierre Bouvton, âgé de 4î ans, habitant Chan-,
tenay, étaient occupé^ à débourrer, une mine
chargée dè la veille lorsque celle-ci fit explo
sion et les blessa grièvement tous les deux. On
dut les transporter à \'hôpltal. A moins de
complications, on espète que Bouvron sera
guéri "d'ici deux mois, Quant à Guillet, son état
paraît désespéré.
PONTIVY. — Je vous ai signalé l'assassinat»
des tiètës François et Joseph Magueresse,- âgés
de 16 et 8 ans, à Bâyd. Ce prime a -été com
mis par le propre,frere des victimes,, figé de
dix-neuf ans. Celui-ci, qui, se promenait avec,
ses frères sur'lès bords de llEvel, }es nrécipita 1
l'un après l'autre dans la rivière. François/
qui était 60urd et muet, et dont le cadavre n'a:
pas enoore été retrouvé, coula à pic. Le petits
Joseph surnagea et essaya de remonter su? las
rive, mais le criminel lui plonge^, la tete dans
l'eau jusqu'à, complète aspnyxie. '
On ne sait à quel sentiment cette brute a
obéi. Il a fait des aveux complets,
SAINT-ÉTIENNE. Cette nuit, àu ! village
de la Cotelelle, près de la gare du Chàmbon-
Feugerolles, la femme Faure a été trouvée"
dans son ijt. tput en, feu; -ayant , la, figure., et
tout le coté droit carbonisés, Là pauvre femme,
avait coutume de laisser sa l&mpe - à pétrole
allumée près "dé sbn lit ; cette lampe s'-était
renversée pendant sbn sommeil et sivait com
muniqué le feu à la chambre. ••'■■.
SAINT-JEAN-DE-MAORIENNE. -r-.Un Violent
incendie à détruit, ce matin, six maisons O-'ha-
bitation, à Hermillon. Les dégâts Sùbt très Im
portants. Rien n'était asSuré, * v '
SEDAN. — Mlle Adélaïde Début, rentière,:
âgée de soixante-quatorze ans. habitant au
Fond-de-Gjvonne, s'est, dans un accès de fiè-t
vrè, précipitée dans' lé puits de sa maison. ; ce*
n'est qu'après de longues recherches qu'on-a
trouvé la pauvre malade, qui fut retirée- non
sans peine.-de. sa critique situation ; elle ne
(paraissait d'ailleurs en souffrir nullement.
> .—- lin éboulement.de colline Vient de. se
produire sur . lé chemin d'intérêt commun de
Ewnchery à Bosséval, au lieu dit Montimont,
au-dessous d'une carrière y un'e partie de cette
imposante masse.-do tefres. s'étepdant sur, une
longueur de 200 mètres environ, -s'est enfoncée
dans la Meuse ; le- service-vicinal-a pris aus
sitôt les précautions .pour, éviter les accidents
;et réparer ce ohemin sur lequel. la circulation
lest interrompue
■ seurre (côte-d'Orî.—'Unç paralytique,Mme
Decosne, de Pagny-le-Chàteau; garnissait ime
.lçtmpe allumée Iprsqu'e le liquide-«'enflamma
■brusquement et communiqua lé feu aux vôt S
tpments de Ja malheureuse qui fi)t grièvement
brûlée. Transportée^ l'hoptt&l31e Eeurré, elle
n'a pas tardé à succomber. .. ;.
ï terrasson (Dordogne). ta ' Ugnq du
chemin de fer de Périguéux à Brive vient d'ê
tre Je théâtre de déprédàtiong et, d'actes de.
malveillance regrettables. A un kilomètre en-
viron de la gare de Terrasson, du côté de la
, Biyière-rie-Mausac, de stupides malfaiteurs se
isont introduits sur la voie et ont tout, saccagé
sur une longueur de près de deux kilomètres.
Its ont d'abord'coupe le;fil de transmission
qui tection de la gare de Terrasson, dû côte d«
Briye, Tendant aiasi ie, fonctionnement de ce
.signal impossible.
• troyes, Aujourd'hui, à Jà mairie de
; Troyes, -àu • momehf où on allàit célébrer un
•mariage, le père de la mariée, nommé.Louis
.Oliviei;, Agé âe.spixante-neuf aps, payeur au
!service de. la, vjlle, est mort' subitement. *
! vebvin S . — Ui> manouvrier. nommé Char
les Seigniev: âgé de soixante-dix ans, demeu
rant à Boué, a été tamponné par un-train de
marebandisés^ & un • kilomètre environ 'de 1 r
•gare ; transuorté à son domicile, U est mçrt er
ry^rriYiant. '
y
4; !
Le Petit Journal
mère de Gaspard ot de Nèlle, afin de se re
paître dè s£t douleur. Nelle, avant'de mou
rir. sa fait réciter, comme au premier acte,
là belle'Histoire'-du roi sans couronne, du
■ prinçe mendiant ;'et elle meurt au moment
' même où apparaît Tête-Noire. — Christ est
ressuscité ■ ..■■»"■■
Telle est estte Dièce, tort curieu3e, trop
. touffue .évidemment, trop longue aussi,
mais qui'' eet présentée au public dé la
façon la plus remarquable, aussi bien com
me décors que comme mouvements de foule
— ceux-ci sont surprenants,de vérité. -
•Qu'en faut-il concliire ? Riên. âiitrè que
c&cf, si j'ai bien compris la pensée.de l'au-
teilr, à savoir que les plu» belles idées n'a*
boutissent souvent qu'à fomenter des catas
trophes, et desi crimes ' •
■Rameau iôue' le iôl« :
une belle et ârdefttô c'oiiviCtion. Mévisto est;
sbpérietir dans Gaspard Clâ^y le carrier.
Mlle. Geôrgetté Loyer (N6Ile), Mlle Kalff'
(Mafiê), et Mme Marquât 0» môre)V font
. preuve toutes trois des plu» belles qualités:
6Cénique§." Il faut citer aussi'; dans cette dis
tribution qui ne, Comprend pas moins dô
soixante rôles, MM. PaUl Daiibry, Jean;
Guyon et MmeJ. Boyèr.'
"Léon Kerst.
" WwVoii-PÉ OTORALBBQWCHniÂ'^
LES.ESPIO NS DE M ARSEILLE
(Dèpécjie de noire correspondant)
'Mârsèiile, 3 Février.
M. de Possel,, le juge d'instruction qui
s'occupe de l'affaire d'espionnage découvet-
to à Marseille, me disait récemment que le
serret qui entoure sôn enquête donnait lieu 1
aux informations les plus fantaisistes.
' On à annoncé," notamment, des arresta»-
fions' qui n'oht jamais été opérées ou qui
n'ont en aucun rapport'avec cette affaire.»
On a aussi frarlé d'une 1 femme d'une cin
quantaine. d'années qui s'occupait de placer
chei deà p&rtièïilieïs la famèuse machine à
broder quj fut - égalemêrit un prétexte de
venir à Mkrfeêillô pour les notamés Wolf. et
Wieger: '■ - [ 'i
■'Des renseignements plus précis permet
tent d'établir l'inanité de cette information.
; La personne wui, l'été dernier, à Evian,
Vendait des machines à broder, est actuel--,
lémen't à .NiCè où elle vit très honorable
ment du produit de :1a vènte de ces machi
nes, dont son m&fi est à la fois l'inventeur
et le fabricant. •• ••••
Quant au frèrô de ce fabricant qu'on a
désigné'Comme- étant le docteur Wieger, il
* résidait à cette époque et il réside encore
"à'Lausanne, ,tiù il exerce la professibn de
-chef d'orfchestré âepùis plusieurs, Années et
où il jouit de l'estime de tous les gens qui
le-font tràvaillel\ ■ •
- — '»■' • «m< » 1 111
Une. Cons titution eii Perse
, Londres;.3 février., .
On mandé de Saint-Pétersbourg à ,là tri
bune t ['f
.Le prince Seli Sultan, îrère du shah. de Per
se, confirme l'information d'après laquelle le
. souverain de,-Herse serait disposé à, donner unè'
constitution 'à son peuple. • ■ ' 1 ■
LE BILLARD A L'ËLYSËE
De M. Crévy à M. FàlIlÈres, — Le» cent
points du sacristain. — Le nombre des
billards , én France.— Une eârie de
matches;
.Le jen de billard fut .naguère en grande,
faveur à L'Elysée. C'était au temps o,ù M.
Grévy habitait , le. palais présidentiel. De
puis-son départ, le billard avait été fort
négligé. .
Carnot n'y Jouait pas; Félix Falirê, guère;
M. Casimir-Périér n'eut pas le "temps, d'y
songer ; et M. Loubet n'était pas non plus
un fanatique,du carambolage.
. Ayeft-M, F&Uières,, .la--.saUe d« billard
l'Elysée va rétrouver les beaux jours d'an-
tan.,. V
Le nouveau Président passe en effet pour!
un bon joueur bien qu'il ne soit pas aussi
tort que; l'était M. Grévy. .
Ce dernier avait, pour lè billard et pour:
las échecs une véritable passion.
, C'est au café, de la Régence qu'il faisait
sa partie, et il avait généralement pour
partenaire le sacristain de Saint-Roch, seul
amateur de l'endroit qu'il ne ,parvenait pas
à battre. - ., . ■
Ce sacristain^ était de première force, et,
en cent points, il laissait toujours M. Grévy
à moitié chemin.
• Ce dernier, naturellement, s'obstinait, et
il ne .désespérait pas de venir à bout de son'
, redoutable adversaire. . ;
Si bien que lorsqu'il fut nommé Prési
dent de la République, il manda le sacris-!
tain à ,l'Elysée "pour continuer avec lui 1®
duel engagé. Une partie .eut lieu, et, à sa
grande surprise et a sa grande joie, M. Gré-,
vy gagnai.cette fois haut la main. '
Très fier de ce. résultat,. il fit venir des
rafraîchissements, xe qui.n'était" guère dans
ses habitudes, et .se montra plein de bien
veillance pour.le Sacristain.
Alors, celui-ci,, qui avait son idée, en pro
fita pour lui.: exposer sa position, ses char-'
ges de îainille et' pour , lui demander timi-;
dement unç petite place de percepteur :
— Mais vous n'avez pas les titres voulus...
répondit le Président,
— Comment cela ?.
—,H faut au moins sept années de ser
vices..: de services civils, ou militaires...
Ceux de, sacristain ne comp.tçnt pas, vous
comprenez... ,
L'autre tout désappointé et un peu pi-
ne répondit rien,mais, au.bout d'un'
moment, se dirigeait vers le-billard :
' r— Ma revanche, voulez-vous ? monsieur
le Président
— Volontiers 1 dit M.-Grévy, encore tout
gonflé de sa victoire. ;
- Mais, hélas T quel changement I Le "sa
cristain qtfi n'avait plUs rien à espérer joua
son jeu habituel. 11 s'appliqua même da
vantage,- par petit esprit de > rancune,
et il fit se4 cent joints avant que M- Grévy
en eût seulement Jgit, dix. Le Président, fin
Franc-Comtois et vieux renard de la poli
tique, put ce jour-là constater une .fois de
•plus que l'amabilité des gens est en- raison
directe des, services , qu'on peut leur ren
dre... •" " :.* ••
; X ■ .«
A l'hèure où lé billard rentre, en faveur à
l'Elysée, nos associations de. joueurs,fran-,
çais font aussi de généreux Efforts pour ré*
Sandre ce noble jeu. , ; .
. Il y a quelques années, le3; statistiques
officielles affirmaient que le billard était en
train de : disparaître. De 1 1889 à- 1901. on
constatait en France la diminution: de
7,000 billârdâ. '. Leur 1 nombre n'était que
de 89,000. . v ■. ;
' Depuis lors, ce .Chiffre à'est heureusement
modifié. La dernière statistique démontrait
que leur nombre avait augmenté de près
de 700 unités. L'an dernier, la .taxe sur les
billards a rapporté & l'Etat"-plus- d'un
biillibn.' -. . , i*' '.
. Certes, ïe billard à'èût paâ mérité l'anan-
idi)û qui le - menâçait. C'est un jeu hygiéni
que, agréable "et'varié qui-, en plus de ses
qualités propres) a une hlstoii#. Iî-a~fait les
délices dés princes- et des rôis ; et «Certains
hommes d'Etat, tel-le'fameux Chamillart,
lui durent- leilç ^prtUne. bieû ,-plutâ^ qu'à
leurs talents.; .
Les sports de plein .àîr'biit pu luî câàsèr,
un ihstant quelque tort ï niais il nè saurait,
péricliter en France.
Ën ce moment, uné grahde asso'ciatibrt-
d'amateurs, la Fédération du fiillard fran
çais, organisé une trèâ intéreséantè sêxiie de
matches.— matches dans les départements,-'
matches dans les quartiers et les arrondis
sements de Paris r- qui se terminera pai/
|bh grand championnat de France.
. Ce sont là' de belles luttes en perspec
tive, et il y aura encore de beaux jôurs
pour les joueurs de billàrd.,
atravers pams
x ,, Mort slnguUèra dans un posto j
Deux agents, de! service, avant-hier sôir,
;vers onze heures, rue, de Crimée, aperce-'
■vaient un individu étendu iiahs lé.ruisseaû
et .paraissant endormi; Ils. s'approchèrent ,
•et constatèrent que l'homme était inanimé;
Ils lé relevèrent ét le transportèrent au
poste central de,la'mairie db dix-neuvième
arrondissement. Il'ne portait sur lé , corps
jau.Ctme trace dè coups; cependant,q^uand, à
.foif'ce de.soins, il n fut ranimé, il se plaignit','
.d'une vbix faible!" de souffrir beaucoup dê
la tête et des jambes. ••'■■■ ■
, En- phrases entrecoupées et utj peu in-,
Icohérentes, il fit comprendre qu'U s'appeîait'
^François Dupuis; âgé de ' quarante-trois
! ans, "égoutier, demeurant Tue.Danton, "au
,Pré-Saint*Gervais. ». v,. •>
: Il avait, disait-il, passé la soirée à. boite
s^vec un; ami et,ce)ui-cirl'dvait. asaajUJi rue»
de Crimée et frappé à la; tête :et. aux, jambes
avec une. canne plombée.. .Ôuest'iqnné sur le
m'offl ôt l'adresse "d$ cet 'ami. il n'è pût parler
davantage et tomba eh syncope: '
. On têléjihôna à l'hôpital Sâirit-Lôuis et
une voiture t .des , ambulances urbaines ne
itard'a pas à arriver avec un interne de ser
vice. 1 r - " !■ ; -> r: ■ •" { 7
Celui-ci examina François Dupuis et re
connut qu'il était en état complet d'ivresse.-
Les règlements' j Administratifs* jétant for-i
mels à.fcet égard, il ne put l'admettre à l'hô
pital et il partit v"
: , A une hqui s'était, ranimé, fut pris ;d'une nouvelle
•syncfope: '
Un médecin dvi quartier fut mandé en
hâte.' Mais il ne put qtie '/confetater la moçt.
Dupuis "venait d'expirer. Il diagnostiqua
< que le décès était dû à Une embolie cardia-'
cjue; Quoi qu'il' en soit, les' révélations
;i?i extremis dé Dupuis ayant paru singu
lières, le corps a,été. envoyé à'la Morgue et
une enquêté à été comtaencêe par M. Gpvil-
lier,'commissaire de police. ' '
Entre agentsët cambrioleurs
. îles, ^p^,f i ypliSt^,i^ur»&yianÂe.dajnR
le quartier de la Roquette, hier matin; vers
trois heurés apercevaient une dizaine," d'in
dividus aux allures 'suspecte? qui eXami-,
naient la boutique d'un mécanicien;, pas
sage Alexandrine.
, ' Quelques minutes plus tard, les individus,
qui n'étaient autres que des cambrioleurs,
fracturèrent la devanture. de 1 la boutique
qu'ils se .préparaient-à dévaliser.
Les agents s'élancèrent alors sur les mal-:
faiteùrs, qui leur opposèrent une résistance'
acharnée. , 1 , . .
L'un d'ëUx; "Aristide-Vaenner, âgé de
trènte-quatrç ans, frappa ù, coups de pinc,e-
monseîgneur le gardien- dé la paix Brunei,
qui fut blessé à-la poitrine. ••••!
Vaenner put être maîtrisé et arrêté, ainsi
que deux de ses complices, Henri Berniér,
âgé de vingt-qùatré ' ans, et : Charles Va-
' narre,, âgé de trente-deux ans. Le, reste dé
la bande parvint à s'échapper.
Au commissariat de.police de,M j .Borde,.
( on a trouvé,- sur les trois malfaiteurs.' des
pinces-monseigneur, des poignards et des
■cordes. ;
Vanarrè à avbpê què',c,es cordes lèur ser-
vàient pour fairerle coup , du « père Fran-
, çoi9 » aux passants et. les dévaliser.
Les malfaiteurs qui ont réussi à prendre
la fuite sont reche'rchés. ;
- ■ ■
RIXE SANGLANTE. —- Deux ouvriers ébé
nistes, Jules Dérand, âgé de dix-neuf ans, et
Lucien DôjheZairi, ' âgé de vingt-six ans, se
sont'.pris de querelle, hier à midi, à la sortie
de leur atelier,- tàubourg Saint-Antoine, ' et en-
sont venus aux mains, Pérand a été griève-'
ment hlessé à l'aine par un. coup de tiers-,
point .que lui. a porté Domezain. Lé blessé a
été transporté A rhOpltal Saint-Antoine. Dome-
zçiin a été arrêté.
ABRESTATION.DE CAMBRIOLEURS. — M..'
Rocher, commissaire de police, a envoyé au
, dépOt, hier matin, deux repris de justice, Je^n
Souvais et Paul Crommer, qui étaient recher
chés pour-de nombreux-vols commis-dans le 1
quartier de la Gare, et qui ont été surpris, la
nuit dernière, au moment où ils fracturaient
la devanture d'(me boutique, rue Nationale. ■
DANS UNE FOSSE. — La nuit dernière, des
vidangeurs .ont trouvé, dans une fosse d'aisan
ces,- -15 bis, rue Cauchois, le corps d'un, enfant'
nouveau-né, paraissant avoir vécu huit jours,,
MORT SUBITE, r- Mmé Frange, âgée de
trente-trois ans, - demeurant dans un hôtel
meublé, au n® 51* de l'avenue du Metine, a été
trouvée morte, hier après-midi, dans sa cham
bre. x,e décès de la pauvre femme, qui étaitl toiinkissâiiee de cause le mandat qu'ils leur
Kim lai nrtint /lUlira. ni2kvà. , attf. A Hoc. i - ji • /s a ■ ■■ -
sur le. point d'être,- nièrèj. est . attribué, & des
causes naturelles. , ■ ; .
i I , . . I. ♦ / r-i TT 1 ---!- '
WtADRASSYflls l Èxpert,2 )s r.Proverice,Paris,
achète çher Çijjopx, Diamants,Objets divera
ie crime de là rce de Gaûape âLyon
' - T"
Les aveux de Balleron. : — Sauvlnet se
t ' défend toujours.'t" Une ir6sion compro-
; mettante. Le passé d'un des inculpés.
j (Dépêche de notre .eorTèspondaflt). ' .
* , t^yon, 3 Févr^r.
; Il est aujourd'hui absolument certain'qUo
©aileron — telle -est la véritable orttogra :
.phn du nom dii criminel — et Sauvinet, ar
rêtés la' nuit dÊrnièrê, ainsi,que je vous l'ai
.signalé, sont bien -les assâsàins de,.Mmé Si'
mojjnet. ■' '•
' Lç principal coupable,Balleron^'à" pa-'
icotitê le Crime au 'chef dê' la sûrét&""' ■' '
j II était deux heures de l'après^midi. Le
chef de la., sûreté ' revenait ' dé, déjeuner
lorsqu'il fut'prévenu que Balleron deman
dait instamment à lui' parler.-^On fit venir
l'inûulpé qUi, -en sanglotant,\ tomba Bans
«n fauteuil.
! -r- Je veux tout Vous dire,,gémit Barreloh i
nouï ;6Qtomés > bien, moi et SaUTiftet,-, le» cou
pables de la maison de la rue de Ga-
; v -.;. /„
: M., Sébillé .allait ' enrégistr(r ,la. déposi
tion de l ^ssa'sain lorsque, pai un coup de
téléphoné, il apprit què le docteur Boyer
a'vait releVé sur le cadavre de Mmé Sirrio--
hjet, dont il venait de faire l'àiitopsie; trois
coups de coiiteau au cœur. ■, • '
i Alors, dit-il, tion seulement ' vous avé2
assommé la malheureuse à coups de marteau,
mais vous l'avez lardée de coups de couteau f
i — Je vais fvous dire comment iious'avoni:
procédé.-
: Sauvinet et .moi, nous étions entrés chez nia'-
cousine, qui nous avait offert, du café au, lait;
. Ayant préféré du café noir, nous Bûmes ei
Rangeâmes'quelques « lichettes »,et c'est pour
quoi vous avez trouvé sur la table deux tas
ses vides et unè T assiette de petits fours.
Puis, profitant d'un moment où elle avait le
dos tourpé, J'ai tiré mon marteau et l'ai -frap
pée de deux,ou trois .coups.. \ . ' . ,
■ .Elle s'affala contre la porte,'près du secrétai
re, criant et râlant.
! Nous sortîmes, alors, pris de peur, mais une
fais 'sur le palier,r sauvinet' M'excita en nie
disant ; «( Va donc, marche, il faut l'achevét
! .Tous les .deux nous rentrâmes et'Saùifinet
Jui porta,trois coups de couteau..Après cela
nous avons- volé 230 francs, 'plus deux porte-.)
monnaie. . ■ »■ ,
l'en ai brûlé un dans 1 lé ïOurn'eau et la mon
ture.de cet objetj Je. l'aï jetée sur les-toits.
; L'autre, nous l'avons emporté, vidé, puis
jeté dana le, soupirail,de la cave.d'une maison
jdii centre. . ' ■. ,, . ,
; Frédéric Sauvinet a été entendu par
M. Desch^mps, juge dlinstruction. Lorsque
,.Sauvinet fut, amené daps le cabinet,, ignoj
rant. tout,, maie devinant peut-être ce qu»
avait été,établi dans la journée, il eut tln<'
attitude révoltante. Il nia toute participa/
;tiôh;au crime.. ■
Les aveuli de Ballerqn - suffisent ampl&
ment potfr établir sa complicité. Donnons
du reste ce détail; important que, jeudi
soir, au moment/où le docteur Boyer exa
mina les deux inculpés, il Felevk sur lai
;plu§ieurs ecchymoses que portait au cou
Sàttvînet.' " J '
En çutpé, il r'énjiarqua au poignet gauche!
du prisonnier dès" érosions paraissant pïb-
.veiîir' d'une brûlure. Il est manifeste, qae
•cette' brûlure a été pro'duite' par lé poêle'
qui avait été renversé et' près duquel Mme
Simonnet était tombé.
, ' Sauvinet,' qui déclare né pas avoir subi
de condamnations, a, fait quelques mois de
service au 96» d'infanterie à Gap. Il fut ré-'
.formé par suite -de la perte, d'un œil, ce
qui lui a valu le sobriquet de « Qu'un œil ».
Au mbment de son arrestation, il avait
.sur lui 2 fr. 50 et Balleron 8-fr. 35: - ' . -
ft'ÎMYiftlÊilEiT
Lérpopulation des lycées de Paris. — La pu»
: blioité des, séanpes defi conseils dâparte-
, mentaux. ,r- Une,des; conséquences inat*
. tendue» de la loi militaire.
; Si l'on comparé la population-actuelle
jdes lycées de l'académie de Paris ce
qu'elle'était en 1903 et "en 1904, on constate
que l'accroissement, très sensible'de 1903
à 1904, s'est- trouvé réduit presque à rien,
•de 1904 'à 1905. Le gain est seulement de
49 . élèves pour tous les lycées et collèges. '
Certains lycées voient mêtr^e baisser quel
que peu leur'effectif; tels Charleinàgn'e,.
Louis-le-Grand, et Saint-Louis, ' ■'
Il est bon de remarquer, en revanche,
'que l'accroisfeement qui se -produit sur.
l'ensemble est dû' surtout aux classes élé-
smentair.es qui entrent pour un cinjuième
à peu près dans la population et les recet-'
tes' des lycées. ' • . ' •
Ces classeB élémentaires sont dcnc lés'
jvéritables pépinières des elasses supérîeu-,
'res dont elles "assurent, le reçrutemsnt, èt;
àl serait, au .moins imprudent de lé sup-;
primer, comme on l'avait proposé,.pour les'
fusionner avec- les écoles primaires]
; itês'cOnseijfs dépàrtenjentâux oht î$s at
tributions .agsez.'éteridùès,. et ..cpmiûq,leurs;
imembres sont recrutés en partie par- voie
^d'élection dans les rangs des' institutëtirî",
il semble, assez naturel aue les mandants
puissent-• être ■ renseignés'sur les faits -et
'gestes de leurs mandaitaîi*es.-
On avait donc demandé au minigtrè de
l'instruction publiq'ue si les journaux'péda J
gogiques pouvaient publier le, compte ren
du officiel des délibérations des' conseils
départementaux. « .Dé compte rendit offi-".
; ciel, a répondu le ministre, il fi'en peut
être dohhé par la raison bien simplé que
l?s séances- du . conseil départemental *ne
sont paB publiques. Mais, à défaut de
compte rendu -officiel, rien n'empêche les,
membres de ces conseils de publier, sous :
leur proprfe responsabilité, le compte rendu
des séances auxquelles ils ont assisté: '
* Les instituteurs qui nommèht leurs délé-
' gués aux conseils départementaux peuvent,
donc être fixés tout de même sur la façon
dont ces délégués se sont acquittés de leur
tâche et leur renouveler ou leur refuser'en
ÏCiï'^aj J3i
avaient confié.
• « ,Ç, X , ..
> On dit toujours,aue les loi9. no)fit pas
^d'effet rétroactif. ' Ce -n'est pafe l'avis dès
jeunes institutêùrs, de ceux 'du- tobin^ qui
n'ont pas été.admis par- las conseils 4e ; ré
vision à devâncefr-Tappeb'Cfctts annee. -
; . Pendant que les autres^ dont-la constitu-
ition physique né laissait' riëri â' désirer/
Sont été incorpçrés en octobre et dispensas
d'une année de servicè sur deux, les faibles,
ceux qui ont été ajournés pouf uh motif
quelconque,'ne poufroht pas, quand ils re
viendront devant les Conseils de revision,'
•jouir du même avantage. 1 ' J
i 'Us seront astreints ••&' faire deux-ans de
jîervico militaire alors que les forts,, lés ro- ;
: iiU6teâ.nui n'oqt ■pas été ajournés rentre-'
mt tranquillemênlrcjiez eux au'bout d'unis
année saulemeht."
] jQue, pour l'avenir," tous, les jeunès gens
; s oient, soumisaû régïrriê dès dêuX années
*do 'service, rien fle-pras naturel, et les fu-
jturs instituteurs ne- songeront pas à s'en
[plaindre. -.Mais n'y avait-il pas des: dispo
sitions-transitoires à prendre, en faveur de
cçiix.qui.étaient entrés sous le.régime de
l'ancienrie loi ? .. ;
Et ce qu'il y a de plus .choquant encore,
c'est que ceux qui feront deux ans seront
précisément les moins robustes. Au lieu de
corriger les inégalités de là nature, on les
aggrave. Malheur aux faihlés
!' :
; :tjn duèl à l'épée à eu lieu, hier matin, k
là Grande-Roue, ■'entre M. Jean About et le
icomte de la Barre. Le directeur du combat
létait' M. Rouzier Dorcières. 1 ? '<■
; ■'Après plusieurs réprises, M. Jean About
la été atteint 4'uno blessure assez prûJonde
& la.,main, droite. Les; adversaires se sont
Sréçonciliés sur le terraip, •' ", . .. ; .
'c«rs$ ROAUAIfi l'AJSTEIVÏXn
t. «<^ 9% -.. s3 a*#4 v hl q Pi lea Ocmloirefl. i'uibletc.
AUTOUR^EPARIS
- S ervice spêgial du Pelit Journal
' , Bougîval. — La nuit dernière, trôis. : jeu-
ites gen? d'une éommj.ine, vqisiné, après s'ê-
Ire attardés'dans "un'débit 'de vins, décidè
rent gravement de s'en aller.an Havre... en
/bateau. Ils s'emparèrent d'uâ canot amarré
'Isur les'bords'de la-Sein« et ^.laissèrent al
ler àù fil de l'eau. Malheureusement, à la'
ihauteur de. Bougival,.un faux, mouvement;
précipita les trois voyageurs dans lè fleuve^
r. Deux d'entre eux se cramponnèrent à l'es
quif et parvinrent à gagner 1 .' une propriété,
•riveraine dont le gardien, lés prenant, pour
; des, malfaiteurs; tira, sur eux plusieurs
.'coups d,e revolver sans'lés atteindre?
i Des" Voisins ■ âccourùrérif, reconnurent la
méprise et l'on organisa des recherches
afin de retrouver le troisième "des naviga
teurs iriipfovlsés. Mais ce fut en pure perte 1
\et l'on croyait l'imprudent noyé, lorsque,:
: au petit jour, on-l'aper-çut, profondément
endormi sur la berge qu'il avait gagnée' à
•la nage. -i, - ...
: Lavallols-Perret. Une couturière, Su-:
zanne B..., âgée de dix-huit ans,'demeurant
r.ue. dû .Bois,'ayant réneontré;; hier,;en
compagnie^ d'une autre femme, :un jeûné
hoinmej JLucien Lecomte, avec qur>elle de-"
ivait se marier, s'est jetée sur l'infidèle eti
'l 'a frappé de deux coups de coutoau.,
Bien que :les' blessures reçues par Le-;
comte ne soient pas très graves^ il a néan-
'moins été conduit à l'hôpital Beaujon. :
- Quant à Suzanne B.,;; qui avait été ar-5
'rêtèë aussitôt, elle à été envbyée au dépôt,
i Vincennes. — Une ' enquête ! qui ; durera
■vingt jours est ouverte depuis hier à la
[■Préfecture-de'la. Seine èt aux mairies de
iVinqennes «t'de Fontenay»sous-Bois. • t
f-»il ; s'agit de'l'établissement poup Vincen-
'iies "d'un, no.uveau' cimetière, au.lieu dit;là<
' Ce projet a ses partisans et ses. adver
saires^ Ces derniers comprennent une par
tie de- la jpopulation de Fontenay et aussi;
^des habitants de Vincennes qui trouvent»
que la-'Surface de ! 20,000 mètres réservée à
la nouvelle nécropole est absolument insuf-i
fisante. - ■ •
D'aUtrè part, un conseiller municipal pro-.
ipose d'établir le cimetière, dans d'anciën-
■nes'^carrières voisines du camp de Saint-1
Maur-dans le bois de Vincennes et apparte
nant' à la Ville de Paris.'Il.est.peu probable!
que cè projet aboutisse. Il y a d'ailleurs' un-
ipréfcédeht: Quand la commune de Charen-
>ton ! Voulut créer un'nouveau-cimetière;' elle
'demandé à la,ville de Paris de lui concéder
urt, terrain dans le bois, mais elle essuya
•un refÛB absolu. ' 1
WWVWMVM
Boulogne. ™ Un j grarid bai de bienfaisance,
organisé ' pat 1 la- Fanfftre boulonnâise, çtufa
lieu le samedi' U février, dans là salle, des-
têtes; sous lae auspices de la;municipalité: Le
produit de nette fête sera exclusivement ré-
iservé'àl'enyoi,.pendant la belle saiçQn, d'un
certain nombre d'e.nfants pauvres à Berck-,
^ur-Mer. ■ ■■ , .. . ...
i ' ciamart. — Deux ouvriers terrassiers, Au-
■guste 'Frichaut et Julien Vergnet, ■ figés "de
ffrente-trois et quarante-deux ans; • ' travail^
laierît; hifer matin, dans une carrière, route de
■Ch&tillon, quand Us furent..surpris, par un,
éboulement et à demi ensevelis. Dégagés par
Heurs camarades,, les deux- terrassiers, qui
étaient couverts de'çontusionsi'ont été trans-'
îpOrtés' dans, une pifarmacie et, de là, à leur'
domicile; route de MontroUge,.à Malakoff:
■ ,Nan terre. ^ On a arrêté, nier, trois' malfai-
iteurs.. qui, pendant la nuit, savaient, ènlevâ
toutei la toiture en zinc et la plomberie d'un
pavillon, rue de la. République,, , , •.,
Rueil. — Ui>e marchande des quatre-saisons,
Mme-Anaïs Ruinart, a é.té blessée à la poitrine
par le brancard de sa voiture, qu'une autrfi
;volt\ire venait de culbuter,
i Saint-Ouen. — Un • ouvrier,'^Ferdinand Ba-
jollier, ûgé de vingt:huit ans, qui était oc
cupe, "hier matin, avenue des BatignSlles,
avec plusieurs de. ses compagnons, à déchar
ger un camion chargé de poutres, a été,atteint
par une piècé de bols pesant 100 kilos et à eu
1a jambe gauche brisée. Le blessé a été trans
porté à l'hôpital Bichat, . , 1 -,
Vlllier8-8ur-Mame. — Des poseurs du chemin
dé,fer de l'Est, se rendant.à leur travail,..ont.
constaté, hier ' matin, • que plusieurs fils en
bfonze*du réseau téléphonique de l'Etat, pla
cés en bordure.de la ligne au chemin de fer, 1
avàiént été coupés et les morfceaux enlevés sur
utle longueur d'environ • 100 métrés, "entre les
gqres de Nogent-le-Perreux et de Villier^-sur-
Marng, au môme, point où un yol identique,
avait été commis, il y à quinze jours. Les com
munications téléphoniques ont été -rétablies
dans la matinées ■ i. i -v / ' -, t? .- *
A l'Académie des sciences morales et
•politiques; M. " Georges PiCot/ seci'étàire
.perpétuel,-a donné lecture,, hier^de lâ lettre
adressée à la 'Compagnié par Son corres
pondant, lord Reay, président de .l'Aca-
aémie britannique, à l'occasion dé la mort'
tie.M.' Bbutniy..
. Cette lettre se termine ainsi-:
•« L'Académie britannique 'prié l'Acadê-
Hlié des sciences moràlBB iet politiques de
bien vouloir .agréer les. ;asaurances âé sa
parfaite sympathie, car les hommes''de la'
distinction.de' M. :Boutmy sont'rares dans
tous.les pays, et leur perte est u» deuil'
général : leur influehee s'étend, en effet,
au delà .des-frontières de'leur patrie. » r ' '
! . Les candidats au fauteuil laissé vacant
ip^r la mort de, M. Alfred- Ramb&ud, sont
^msi classés : 1. M. Paul.Çuiraud ; 2. M:
Henri Welsching'er 5 3. ea). œquo MM. De-
bidoux, Deni% et JCàcôiir-Gàyet. „ -
. "V'Académie defei beaux-arts a été avisée
par le maire du 9®' arrpndiâsemeàt ide^
Paris, que deux- places 'He trouvent Vacant
,tes à l'orphelinat fondé, rue de la Réunion,
par .M. Par$nt,de Rogan. Cetts -institutiori
Étant, destinée .aux orphelines de savants,
de.littérateurs' ei d'artistes, nées à Paris ,et
âgées de cinq à' douie ians;- l'Acadéhiie,
transmettra- l'ôffrë du màire à la- : société
Taylôr, àTOrphellttàt des Arts',' à-là Société
des Artistés français, "ètc. ' ;
! M.- René dé ' Saint-Mkrceaux doiibé
lecture à ses confrères 'd'uA'e notice bu'il-a
consacrée à Paul'Dubbjs; son ■prédècèssëùi';''
L'Académie;a décidé l'irtipression de'ce tra
vail, qui a étë'des rtiédît accueillis. -
Faites, aujourd'hui en 5 pimutes un délicieux
Crème-Entremets éh achetànt' chez vbtre épi
cier une boite de CRÈME FRANCO-RUSSE, Le
mode d'emploi.sur-la boite.. *• -
"La commission.c'onsùltàtiv^ des.piusées
'départementaux , s'est/réunie hier, sous la
présidence de M. Dujardip : Beaumetx: soua«
isecrétaire d'Etat'des beaux-arts i
Parmi les membres.présent^, citons *
■MM. Emile Michel, Couyba,.Engçrand/;
Henry Maret, Paul léoi), Bigard-F.abre,
■Roger M&rx, Henri Lapauze,. Roger Nibs,.
'Edouard, Sarradin, Guillemet, Caïn,, Henri'
Havard, etc.-, . ... -,
Mi Henri Lapçiuze,. rapporteur général, •>
,a .mis la commission au courant-des tra-
Ivaux des trois soiis-commissions artisti
ques -Renseignement et, de législation.
1 ..H a présenté, au.-nom de la sous-commis-"'
sion de législation, présidée, par-M. Dis--
lère, président de sectiop au Conseil d'Etat ;
;un avant-projet de règlement d'administra-
stion publique pour , la personnalité civile
à accorder aux «musées' dépàrtementaux et
communaux.. ; Cet avant-projet^ pris en
•conformité, .de là loi du'1»'avril 1895, règle
de là manière la plus précise les conditions
dans lesquelles les muséés de province se
ront investis de la personnalité civile. : v
■ Là commission, a' àdopté à l'unanimité
ce projet dé décret/ qui sera soumis par Mi-<
i Du j ar din-Beaumetz à l'agrément du-miv
;nistre de l'instruction, publique, «puis trans-
■mis au Conseil d'Etat. , . , • .-,
! M.. Dujardin-Beaumetz- a félicité la com<
mission des résultats déjà acquis.,- .
Jl . espère que les travaux des : sousicom-
jinissions actuellement en cours permet
tront- de. résoudre enfin le grave problème
dç la conservation des richesse» d'art de
la France. ; • ;
> n do Js'ariii j •
m yhiams
1 Spectacles delà,semaine i ' 11 ■
A l'Opéra. — Lundi, les Huguenots. ! ■ màrdi/'
soirée, de gala-;-mercredi, ^rwJde-vendredi,
■nTA ' ° M '- "
mardi, jeudi, le Marquis de Villemer • ven
dredi, En visite, le Duel ; jeudi,, matinée, 'Grin-
goire,j)n ne ba,dine pas qvec l'amour. ' :■
< A-1 Opéra-Comique. Lundi, représentation
.populaire à, pjrix réduits avec location, le Do
■mmo noir ; matdi, "Werther- ; mercreài, • Car
A l'Odéon. — Lundi,' les Plaideurs, Psyché •
mardi, mercredi, jeudi, vendredi jet samedi
Jeunesse ; jeudi, an matinée, Louis XI .sa-r
.dredi et samedi, VieiV'Ucldelbcrg ; leudi. en
.matinée, ,ie^Cûup d'aUe ^t l y Eityploy6'4u gaz.
; M. Muratore, qu'on "avait déjà apprécié
dans 4rmfde.f. a > fait son ". véritable début,'à
.l'Opéra, daijs^ le.rôle de Faust; qui exige.des.
qualités vocales-et"des dons de comédien tout
'à'fait exceptionnels. Le nouveau débutant a"
■tout cela, car sa voix joint â une\bella'.Vail
lance, dans. les passage? de force, une déli 1
■cieuse.tendresse qui l'ont servi à merveille. "
, '• " -■ _ - ■ . ' ' vw- ■ ' . '
f Au Gymnase, tandis que ta Rafale i 'MitW'
! toindra,"cè-isoir, la - 130 e représentation, -pour
suit sa remarquable carrière, M; Hemy Barns-;
,tein est.allé.s'installer au Cap d'Ail pour ,tra-'
ivailler" ,à la pièce nouvelle, qu'il doit, donner
'au Gymnase la saisojh prochaine.
, ' Le rôle principal de cette pièce est destiné à'
[Mme Simone" Le fiargy, la remarquable créa-'
trice du rôle d'Hélène de la Rafale. . >■
• w. • t . .--t . - :
Alexandre Dumas a. encore- ,ses> enthousias
tes ; les parents qui ont tant aimé le brillant
conteur veulent le faire' connaître à leurs en
fant? et, pour s!en convaincre," on n'a .au'à
aller au "théâtre de là Porte-Saiht-Martin," où
le succès de Vingt ans. après est affirmé cha-'
aue jour, par de brillantes recettes. ;
: ■ ) : "wv . . . ■ , ' : .
Matrat, qui joue avec .tant do fantaisie le
rôle de' Cavainon, dans Une veine dei.., .le
succès actupl des Folies-Dramatiques, vient de
récevoir des. propositions dorées d'un imprésa
rio ' américain; pour aller créer-la- pièce de-
l'autre côlé de l'Atlantique; Matrat a été;
sa ïïrî S ^[ CHE ^ËVRîEK î&M
contraint dé raîueer, -sôn engaàabiéàt ltiî irf
terdigant de quitter les Folies-lJramatiqpes.
IMS'lESÎTABUSSEffiHtS
Olympia.'-^ Prèftiièré repfësfenlatîoEPde Paru»
-^Xitatd* fantaisie;ballet à ^rand..spectacle, de
^ ;M4L-f Greriet-DaiicbUrt qt Georges Nantèufl,
musique de M. Justin Clérice ; nouvelles
■"«-"•altraotionfir^ rr.~.:~v;W ... 1 '
Sous le titre de Paris-Fêtard t qui rappelle
'celui d'une des plu$. heureusea pièces, du théâ-
,trà dtf:PûlâiS^Royal,û l'Olympia a .aohné,-hier
,solr, unè iert agréabla fantaisie, -où. les trôu-
tvailles chorégraphique d^M^ Curti alternent,
d'adroite,Jaconi., ay.eç„4*imusantes scènes de
{pantomime. L'action .se, déroute sl'âUdrd dans
jun restaurant de ftUlt; pour se-tcansportèr en-
isuita .sur ïa Voie publique —' tableau nocturne
très pittoresque r- et aboutir dans un priginali
atelier de peintre.';où les tablèauif s'ûnt repré-
: sentês par de. jolies femmes bien vivantes*,
qui se groupent harmonieusement pour.-l'a-
.potliéose -finale, véritable, ruissellement dq
Splendeurs, et;de-lumières... ■■ , (
i Pour ne plus avojr recours, àù dénudé cake-
walke. et-remplacer,",là trop encombrante mat<
jchich,- ,une nouvelle" dànse, intitulée la Kra*
mette, a été'introduite au premiér tableau ï
telle est.bien de la même famille ijue:ses de-,
■vancières, faite à la 1 fols, dé gràCe et de har<
idiessé et elle aura probablement la,-même, vo-
iGaby Deslys, la.,bpnne, mime Julia Séale, la
'danseuse étoile JCinquegrani, Mlle. F^uréns ;
■ilî éefâit îHJustâ de ne, pas-jciter^à-. epté d'elles
Mlles Dùcoin, Cu'rti, COrtti, LangoiX: Barbage,
.Broyàrd^etc, !
■ Bref, cette fantaisie -,est Un succès ne bon,
alol* -et., sera , longtemps .applaudie. Elle est
d'ailleurs accompagnée, en ce moment, de nu-
méi'os de premier ordrertels que les phoques-
ijongleurs et'le phoque écuyer, présentés par :
'Mme'Juliettè ; les Kmers Moulin, acrobates et
humoristes,' /qui jouent une scèntf des plus,,
amusantes. Et le singe de Wilson .complète ce
programme attrayant,,qui a de quoi.satisfaire
'lés plu?-. "difficiles, ' qu'ils soient petits ou
fv^.-r A. v. , 7! ^ _ ;•
i Les Samouraï, Virtuoses de.l',escrime, au .sa
bre, à la lance et à-la baïonnette, champions
durj.iîiaiis\l et 'dès autres) SnÇrts- en . honneur,
au pays ■ du» Soleil-Leyant, seront au pro
gramme de là matinée 'd'aujourd'hui diman-
iche.au 'Casino- de Paris. :Bt npl douterque les
Spectateurs .ne prennent un très,-vif, intérêt
aux "évolutions savàntes";desi valeureux guer
riers de l'empire du Japon venus à Paris pouj .
nous 'enseigner leur méthode; - ' " • •
ï
!aU cirque d'Hiver, ta été accueillie par,-de véri«s
tables ious rires c nous .reviendrons demain
sur cette représentation. .. ; - _ .
LA RiMPBi
: LA PROTECTIOS DES TRAVAILLEDBS
l L'Associàtioh nationale'française poui
:là protêcticSn légale tles travailleurs a?teni
ihiér. après-midi son assemblée générale ai
iMùsêé social,sbus la présidence de M.Pam
'Gauw.ès.,.......... ... .
;. Après l'approbation du compté rendu fi-
jnanci'er, M. Moyssel a donné communiea^'
tion d'.un, rapport très intéressant et très'-
docUOiénté sur la loi âllemandè ! de 1903 ré-
^gleméntan't lè travail des-enfants et sur
iles mesures et décrets. qui. ont précédé l'é
laboration de cette loi. . ,
J D'autres communications relatives à là
'situation dès mousses' dàJis la pêche à la
-morue et des enfants employés-, dans les
;petits métiers des.-rues .ont, été ensuite pré
sentées'à l'asse mblée.^, . , - . ' . .
j-; LËS';SPORT& ■'
. Course8 à Vincennee -
: Aujourd'hui, >à deux> heures» epurses auL<
trot à VJncennes.
i Favoris du Pe
Prix de ÏServon : Dame-Noire.' Castor. Prix
de ^Li,meil : ^.ïda. An&charète, Prix de
Roim a'ijBeJJerde-Nuit,' B^aus.éàpiù-iît«P. de .
VerneyCil : Belibne, Charles-Angot. < •
4 4 ' '■ )' k f * w ( m , ^ f " w •*' ' 1 r 1
• Coursés à Pau : ,/
{Pépêche .de notre envoyé spécial) • >
; . ..'h , ' , -p'aii,.8.Févrièr:
La troisième journée de la .réunion, pà»,
loise aura lieu demain dimanche. Les cour-:
sé^ Sont annoncées pour deux heures.^
'Le programme, èomposé de deux steeple-
chases pt de 1 fleux corses. de haies, com
prend, comme numéro principal, un han
dicap de 10,000 : francs, 3e prix dt ,la Pe
louse, course de .baie?, qui se dispute sur
•3,000-mètres. < ■■■ï.i \
Cette épreuve a conservé de,,très ,riom-
"breux engagements.et réunira,beaucoup dé
concurrents.. Ceux qui paraissent avoir la
meilleure chance sont Kan, Dilepto^.. Attila,
Pensa, La Valause, Vazul, Villageois, T^ï-
îdoun- et Fleur-d'AvrU,. que. nous, pommons,
en suivant l'échelle de$ pflids.<■ -i-.
: ; Nous: accorderons i notre ço.nfianq^à l'ér
'curie Lieux, qui mettra, probablement en,
■ligna trois çhanjpiowi IJan, .Pei)sa et La
^Valeiise. Après Pensa.quij en raison-de^son
ipoids; aura ààns doute les'préférences de
■l'-écurie, nous verrions Dileoto,- qui Và.bi^n
; à l'exerpice, et inspire confiance à son en»,
jtraineur-' • vi •.'.■■..T: ru ><-, ;
. Pour les autres épreuves, on pûuitait
!voir Y«do II, Van-Dyck et Aulan dans le
rix du,Gave ; Dui>du-Mafne,. Barber'sTpo!^,
;Noëla, Saint-Evremond et Bergarrro dana.
le prix 4w- Belvédère enfin,' Çspéranza"
Sans-Cùlotte II, Grace'-Darlirig et Phiné
;dans ïe prix dës Dràgs, ■■ -• -■ •" ' -: J 1 i
Favoris du Petit.Journal V . «
. "Prix du Gave .< Yedo II, "Van-Dyck. Prix
'du Belvédère : Ecurie Thiébaux, Barbpr's-
,Polè. Priï des Drags : Phiné,^ Grace-Dar-
ling. Prix dé 'là Pe{6use } Ecurie Liêux, Di«
le,cto. • ,' :i - ■ - -- ?"
... v Les coursea delà semaine
. Jeudi Ç .février, Pau (Prix du . Palais*
â'JIiveT).. ; " * •' ■ •'-' •'■ ï - .
Pipi'anchè ll,"Viricennës"(trot). r ~Pàtï.: '
. / LA MORliïS. -
k. - 1 . % AUTpîWOBiy.SME
Les numéros t des. automobiles. — Les sei\
vices de la voie publique ont constaté, que, sur
certaines auipipobilçs, le numéro nui suit 13.
lettr^ caractéristique de l'arrondissement' mi-
}
Le Petit Journal iais les
(Tèlègi^mmea de aos coirespondants spèciauî). — ■ Samedi 3 Février.
AQEfJ. — La Société d'encouragement t l'a
griculture du Lot-et-Garonne a émis les vœux
que le privilège des bouilleurs de cru soit ré
tabli, qu'une- laxe -différentielle de 50 francs
soit établie en fav«ur des alcools de vins et
que les bouilleurs de cru soient astreints à la
déclaration des rôcpltes qu'ils , veulent soumet
tre à la distillation. La Société a invité les re
présentants dqd régions ' intéressées à faire
aboutir cet Vœux dans la prochaine" loi de fi
nances. ■ ' .- ■
BIARRITZ.—■ Vendredi prochain; le 49* de li
gne. ayant terminé ses marches d'entrains-
ment, aura à exécuter les manœuvres de pe
tite guerre.Le colonel, par une délicate atten
tion, k choisi.' comme terrain de ces exercices,
-le plateau du ohare.de Biarritz. Les officiers
russes en convalescence ^ Biarritz ont été priés
d'y assister. . \ . '-" 4 ,'
COSNE. '""Les confins des départements de
là Nièvre, de l'Yonne et du Loiret, sont actuel
lement infestés de plusieurs tribus de roma
nichels ; refoulés, de. part >et d'autre par les
"brigades de gendarmeriè lancées à leurs trous
ses, elles parviennent cependant à tromper
leur surveillance, , répandent la terreur et com
mettent d'innombrables déprédations ; ce qui
les rend plus redoutables, c'est .qu'elles traî
nent à leur, suite des ours fliii sont laissés en
liberté au campëment, à l'entrée des villages.
Les gendarmes sont impuissants à les faire dé
guerpir. :
fécamp. — M. Fernand Le Grand, l'une
des personnalités les plus connues de Fécamp,
est décédé hier soir, à la suite d'une courte
maladie: '
FERRIÈRES (Seine-et-Marne). — Le cour
rier qui fait le service de Ferrières
cette nuit,' à Pontcarré. par deux vagabonds,-
dont H ne s'est débarrassé' qu'à sràncTpéine.
Une enquête est ouverte pour découvrir, les au
teurs de cette agression,'dont l'un -doit être
grièvenisrtt bl'essé. <■ . ' '
• LARCENTIÈREJArdèche).—lîn iricèndle s'est
déclaré, hier matin, dans la filature de soie de
M- Duplan*.; la-salle où se trouvait la chau
dière a été détruite, et la chaudière a làH ex
plosion.
On croit que les dégâts né sont, néanmoins,
pas très élevés.
LORtENT. — Les matelots Baudin et.Grall,
dpnt le. Petit Journal a.annoncé la,condamna
tion,- par lé conseil dé guerre- maritime, 4 ^ept
ans et cinq ans de réclusion pour attaque noc
turne et vol .suivi de violences sur la person
ne de M. Toullec, marchand de bois à/Pin-
questen, ont'été dégradés ce matin, sijtr ia>
place d'Armes, devant les troupes de terre,.et
de mer et une foule considérable.
MEAUX, .— Un train de marchandises Ve
nant de Paris et allant dans la direction de
Chàteau-thierry s'est coupé eh deux, en' pas
sant-en gare de Meaux, vers quatre heures du
matin ; pendant que la locomotive confipjiait
sa route avec cinquante wagons restés, aecro-
chés, la deuxième partie du train, ayant vingt-
cinq, w'agons,' s'arrêtait bientôt sous 1 action
des freins serrés par l'employé du; fDurgdn.
d'arrière, sans qu'il se soit produit d'accident
de personnes. Ces wagons ont été, peu après,
envoyés sur une voie de garage 'et les traîna
qui suivirent ont éprouvé de légers regards.
MONT-DE-MARSAN. — Un violent hcendie
a détruit, hier, à Villeneuve-de-Marsai, quar
tier du Pont, une maison habitée pai la pro-
Ïwiétaire, Mlle Larrazet, épicière, et jar deux
» r . ... I . .
Le feu s'est développé avec une te,le rapi
dité qu'on n'a pu presque rien sauver les mar
chandises et des meubles. Les pertes sont as
sez impoïtantés.'' . ;
MONTPELLIER. — Hier "soir, à' dis: heures,
les nommés Barbezieu et Vielfaure, 'âgés de-
U' et-88'ans, conducteurs- de' cheyaux de ma
nœuvre à la gare du P.-L.tM .,- opêiaient le
Changement de,voie d'un" wagon loîsqu'une
discussion s'éleva. entr£! eux et us se pfirent au
collet. A.ce moment, Uh wagon, traîne par un
cheval, avançait, Barbezieu tomba su*; la vpi»
et une rouq du .wagon lé heurta, lui défonçant
la poitrine. La mort fut instantanée. '
'.MOUtiERS, 1 (Savoie). — Depuis vingt-quatre,
heures, la neige tombe èn abondance, recou
vrant lé sol .«'une couché qui mesuré plus d'un
mètre'dans ia région élevée. • : '
, NANCY. — L'é conseil municipal de Chà-
•((lgny, 'ennuyé de l'occupation du village par
lès troupes, avait demandé, hier, leur retrait,
qué le préfet avait refusé. • . t ..
' : Le soir même* les. grévistes, pu nombre
d'une centaine, "envahirent le villàga et brjsè-,
reot les' vitres chez les ouvriers mineurs qui
continuent à travailler. La troupe dut alors in
tervenir. .- -
Cet après-midi, le préfet ^ conféré avec les
délégués,des grévistes en vue d'Une entente, ,,
.Le calme regne partout. ■'
Les troupes, 'qui campent dehors, ont. été
visitées ce matin par le général Moulins-Ro-
ohefort.- ' ■.' ..- ......
L'Infanterie s'est construit des abris sur.- les
chantiers avec des planches et des fâches.
La pluie tombe s^ns discontinue^. ' ,
NANTES. — Un terrible accident s'est.pro
duit .daus-la commune,de Cbaptenay, à la car
rière B&rré-Malllocbeau.
Deux ouvriers, François Guillët, Agé de 87
ans, demeurant à Villeneuve-des-Landee,' ■ et
Pierre Bouvton, âgé de 4î ans, habitant Chan-,
tenay, étaient occupé^ à débourrer, une mine
chargée dè la veille lorsque celle-ci fit explo
sion et les blessa grièvement tous les deux. On
dut les transporter à \'hôpltal. A moins de
complications, on espète que Bouvron sera
guéri "d'ici deux mois, Quant à Guillet, son état
paraît désespéré.
PONTIVY. — Je vous ai signalé l'assassinat»
des tiètës François et Joseph Magueresse,- âgés
de 16 et 8 ans, à Bâyd. Ce prime a -été com
mis par le propre,frere des victimes,, figé de
dix-neuf ans. Celui-ci, qui, se promenait avec,
ses frères sur'lès bords de llEvel, }es nrécipita 1
l'un après l'autre dans la rivière. François/
qui était 60urd et muet, et dont le cadavre n'a:
pas enoore été retrouvé, coula à pic. Le petits
Joseph surnagea et essaya de remonter su? las
rive, mais le criminel lui plonge^, la tete dans
l'eau jusqu'à, complète aspnyxie. '
On ne sait à quel sentiment cette brute a
obéi. Il a fait des aveux complets,
SAINT-ÉTIENNE. Cette nuit, àu ! village
de la Cotelelle, près de la gare du Chàmbon-
Feugerolles, la femme Faure a été trouvée"
dans son ijt. tput en, feu; -ayant , la, figure., et
tout le coté droit carbonisés, Là pauvre femme,
avait coutume de laisser sa l&mpe - à pétrole
allumée près "dé sbn lit ; cette lampe s'-était
renversée pendant sbn sommeil et sivait com
muniqué le feu à la chambre. ••'■■.
SAINT-JEAN-DE-MAORIENNE. -r-.Un Violent
incendie à détruit, ce matin, six maisons O-'ha-
bitation, à Hermillon. Les dégâts Sùbt très Im
portants. Rien n'était asSuré, * v '
SEDAN. — Mlle Adélaïde Début, rentière,:
âgée de soixante-quatorze ans. habitant au
Fond-de-Gjvonne, s'est, dans un accès de fiè-t
vrè, précipitée dans' lé puits de sa maison. ; ce*
n'est qu'après de longues recherches qu'on-a
trouvé la pauvre malade, qui fut retirée- non
sans peine.-de. sa critique situation ; elle ne
(paraissait d'ailleurs en souffrir nullement.
> .—- lin éboulement.de colline Vient de. se
produire sur . lé chemin d'intérêt commun de
Ewnchery à Bosséval, au lieu dit Montimont,
au-dessous d'une carrière y un'e partie de cette
imposante masse.-do tefres. s'étepdant sur, une
longueur de 200 mètres environ, -s'est enfoncée
dans la Meuse ; le- service-vicinal-a pris aus
sitôt les précautions .pour, éviter les accidents
;et réparer ce ohemin sur lequel. la circulation
lest interrompue
■ seurre (côte-d'Orî.—'Unç paralytique,Mme
Decosne, de Pagny-le-Chàteau; garnissait ime
.lçtmpe allumée Iprsqu'e le liquide-«'enflamma
■brusquement et communiqua lé feu aux vôt S
tpments de Ja malheureuse qui fi)t grièvement
brûlée. Transportée^ l'hoptt&l31e Eeurré, elle
n'a pas tardé à succomber. .. ;.
ï terrasson (Dordogne). ta ' Ugnq du
chemin de fer de Périguéux à Brive vient d'ê
tre Je théâtre de déprédàtiong et, d'actes de.
malveillance regrettables. A un kilomètre en-
viron de la gare de Terrasson, du côté de la
, Biyière-rie-Mausac, de stupides malfaiteurs se
isont introduits sur la voie et ont tout, saccagé
sur une longueur de près de deux kilomètres.
Its ont d'abord'coupe le;fil de transmission
qui
Briye, Tendant aiasi ie, fonctionnement de ce
.signal impossible.
• troyes, Aujourd'hui, à Jà mairie de
; Troyes, -àu • momehf où on allàit célébrer un
•mariage, le père de la mariée, nommé.Louis
.Oliviei;, Agé âe.spixante-neuf aps, payeur au
!service de. la, vjlle, est mort' subitement. *
! vebvin S . — Ui> manouvrier. nommé Char
les Seigniev: âgé de soixante-dix ans, demeu
rant à Boué, a été tamponné par un-train de
marebandisés^ & un • kilomètre environ 'de 1 r
•gare ; transuorté à son domicile, U est mçrt er
ry^rriYiant. '
y
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