Presse et revues
16 pages
Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-12-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 05 décembre 1903 05 décembre 1903
Description : 1903/12/05 (T6,N319). 1903/12/05 (T6,N319).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61552588
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
REVUE MUNICIPALE
767
I,cs pertes sur le réseau (83.811 —
69.200) se décomposent comme suit:
6» Excitation dos compteurs . to.U»
7° Essais divers ...... 230
8° Résistance du réseau ., . 4,214
Ensemble. . 14.609
Total des pertes . . 46.104 —
Les pertes, espôre-t-on, diminueront considé-
rablement pour le prochain exercice, le nom-
bre d'abonnés et la consommation régulière des
plus importants d'entre eux étant de nature à
permettre une exploitation plus rationnelle
pendant les mois d'été. Da plus, le poste A
(surcharge de la batterie) aura pour ainsi
dire complètement disparu.
En égard aux résultats acquis à leur début
par des exploitations similaires, le Collège se
déclare satisfait du résultat de l'exercice 1902.
« Laclientôle, dit-il,augmente dans de bonnes
conditions ; l'usage de l'électricité comme
force motrice se généralise petit à petit, les
modifications de tarif qui seront proposées aug-
menteront, dans de fortes proportions, ce genre
d'abonnés, et permettront au Service de mar-
cher dans des conditions rationnelles d'exploita-
tion, en ce sens que, tout en desservant la clien-
tèle de jour, les machines pourront alors char-
ger la batterie pour les nécessités de la nuit, et
qu'elle -ne sera plus qu'une réserve, tandis
qu'en 1902, elle a clé le principal élément d'ali-
mentation de la clientèle, »
, Le compte de premier établissement de l'u-
sine d'électricité de Saint-Gilles (terrains, bâti-
ments, machines et appareils, canalisations,
compteurs, outillage, matériel et mobilier) res-
sort à 820 153 francs.
Le Collège, d'accord avec la Commission des
Régies, a décidé, en séance du 29 juillet 1903,
de charger le compte de profils et perles d'une
somme de fr. 13.210,21 pour constitution da
fonds d'amortissement industriel, lequel jouira
d'un intérêt de 3 1/2 p. c. l'an.
George AVRKDF..
Eclairage au gaz à Nantes
Modifications au Traité avec la Compagnie Européenne
Dans le courant de l'année dernière et après
l'expérience que la Ville avait faite des becs à
incandescence pour l'éclairage de certains
■quartiers, l'administration avait négocié avec
la Compagnie du Gaz une diminution du prix
de cet éclairage qui permît d'en faire bénéficier
la ville entière En effet, la lanterne à incan-
descence de i IO litres, d'abord payé 95 francs,
au moment ou le privilège du brevet Aiier
existait, puis 75 francs à l'expiration de ce pri-
vilège, était encore d'un prix trop élevé, le bec
papillon qu'elle devait remplacer ne coûtant
que 47 francs.
C'est alors que la Compagnie du Gaz fit la
proposition d'abaissement immédiat du prix du
gaz, moyennant une prolongation de 20 années
de sa concession. Les conditions, proposées pa-
raissant avantageuses pour la Ville, le Maire
demanda au Conseil, de vouloir bien donner
mandat à la Commission spéciale chargée
d'étudier l'éclairage par l'électricité, d'exami-
ner avec l'Administration la possibilité d'une
entente sur les bases proposées par la Compa-
gnie Européenne du Gaz.
La Commission a tenu cinq séances, au cours
desquelles elle discuta les avantages proposés
en échange de la prolongation de concession
demandée par la Compagnie. Après de labo-
rieuses négociations, la Compagnie a fini par
accepter les conditions suivantes :
Eclairage public
1° Transformation aux frais de la Compagnie
de l'éclairage public en becs à incandescence
pouvant consommer jusqu'à 150 litres par
heure, au choix de l'Administration, celle-ci
se réservant le droit d'imposer des becs plus
puissants là ou elle le jugerait utile.
Les lanternes actuelles seront modifiées et
transformées de façon à être parfaitement
étanches à l'eau et au vent, avec tous les
accessoires les plus perfectionnés. Elles com-
porteront un système de fermeture inférieure ;
le dessus sera en tôle de cuivre, le réflecteur
en porcelaine, avec chapiteau brise-vent, bec
double verre, manchon, etc..
Les lanternes neuves seront du grand modèle,
toutes en cuivre, avec réflecteur porcelaine
conforme au type en expérience rue Thiers.
Ces nouvelles lanternes devront remplacer
les vieilles au fur et à mesure de l'usure de ces
dernières, mais la Compagnie devra en fournir
immédiatement 500 neuves, qui seront instal-
lées par quartier, sur les emplacements dési-
gnés par l'Administration.
Les manchons seront adoptés par l'Admi-
nistration sur la présentation de la Compagnie
et après essai au laboratoire municipal.
Les manchons reconnus défectueux à l'allu-
mage seront remplacés dans l'heure suivant la
fin de l'allumage, soit 80 minutes après l'heure
officielle dé l'allumage.
La transformation en becs à incandescence
sera commencée un mois après la ratification
767
I,cs pertes sur le réseau (83.811 —
69.200) se décomposent comme suit:
6» Excitation dos compteurs . to.U»
7° Essais divers ...... 230
8° Résistance du réseau ., . 4,214
Ensemble. . 14.609
Total des pertes . . 46.104 —
Les pertes, espôre-t-on, diminueront considé-
rablement pour le prochain exercice, le nom-
bre d'abonnés et la consommation régulière des
plus importants d'entre eux étant de nature à
permettre une exploitation plus rationnelle
pendant les mois d'été. Da plus, le poste A
(surcharge de la batterie) aura pour ainsi
dire complètement disparu.
En égard aux résultats acquis à leur début
par des exploitations similaires, le Collège se
déclare satisfait du résultat de l'exercice 1902.
« Laclientôle, dit-il,augmente dans de bonnes
conditions ; l'usage de l'électricité comme
force motrice se généralise petit à petit, les
modifications de tarif qui seront proposées aug-
menteront, dans de fortes proportions, ce genre
d'abonnés, et permettront au Service de mar-
cher dans des conditions rationnelles d'exploita-
tion, en ce sens que, tout en desservant la clien-
tèle de jour, les machines pourront alors char-
ger la batterie pour les nécessités de la nuit, et
qu'elle -ne sera plus qu'une réserve, tandis
qu'en 1902, elle a clé le principal élément d'ali-
mentation de la clientèle, »
, Le compte de premier établissement de l'u-
sine d'électricité de Saint-Gilles (terrains, bâti-
ments, machines et appareils, canalisations,
compteurs, outillage, matériel et mobilier) res-
sort à 820 153 francs.
Le Collège, d'accord avec la Commission des
Régies, a décidé, en séance du 29 juillet 1903,
de charger le compte de profils et perles d'une
somme de fr. 13.210,21 pour constitution da
fonds d'amortissement industriel, lequel jouira
d'un intérêt de 3 1/2 p. c. l'an.
George AVRKDF..
Eclairage au gaz à Nantes
Modifications au Traité avec la Compagnie Européenne
Dans le courant de l'année dernière et après
l'expérience que la Ville avait faite des becs à
incandescence pour l'éclairage de certains
■quartiers, l'administration avait négocié avec
la Compagnie du Gaz une diminution du prix
de cet éclairage qui permît d'en faire bénéficier
la ville entière En effet, la lanterne à incan-
descence de i IO litres, d'abord payé 95 francs,
au moment ou le privilège du brevet Aiier
existait, puis 75 francs à l'expiration de ce pri-
vilège, était encore d'un prix trop élevé, le bec
papillon qu'elle devait remplacer ne coûtant
que 47 francs.
C'est alors que la Compagnie du Gaz fit la
proposition d'abaissement immédiat du prix du
gaz, moyennant une prolongation de 20 années
de sa concession. Les conditions, proposées pa-
raissant avantageuses pour la Ville, le Maire
demanda au Conseil, de vouloir bien donner
mandat à la Commission spéciale chargée
d'étudier l'éclairage par l'électricité, d'exami-
ner avec l'Administration la possibilité d'une
entente sur les bases proposées par la Compa-
gnie Européenne du Gaz.
La Commission a tenu cinq séances, au cours
desquelles elle discuta les avantages proposés
en échange de la prolongation de concession
demandée par la Compagnie. Après de labo-
rieuses négociations, la Compagnie a fini par
accepter les conditions suivantes :
Eclairage public
1° Transformation aux frais de la Compagnie
de l'éclairage public en becs à incandescence
pouvant consommer jusqu'à 150 litres par
heure, au choix de l'Administration, celle-ci
se réservant le droit d'imposer des becs plus
puissants là ou elle le jugerait utile.
Les lanternes actuelles seront modifiées et
transformées de façon à être parfaitement
étanches à l'eau et au vent, avec tous les
accessoires les plus perfectionnés. Elles com-
porteront un système de fermeture inférieure ;
le dessus sera en tôle de cuivre, le réflecteur
en porcelaine, avec chapiteau brise-vent, bec
double verre, manchon, etc..
Les lanternes neuves seront du grand modèle,
toutes en cuivre, avec réflecteur porcelaine
conforme au type en expérience rue Thiers.
Ces nouvelles lanternes devront remplacer
les vieilles au fur et à mesure de l'usure de ces
dernières, mais la Compagnie devra en fournir
immédiatement 500 neuves, qui seront instal-
lées par quartier, sur les emplacements dési-
gnés par l'Administration.
Les manchons seront adoptés par l'Admi-
nistration sur la présentation de la Compagnie
et après essai au laboratoire municipal.
Les manchons reconnus défectueux à l'allu-
mage seront remplacés dans l'heure suivant la
fin de l'allumage, soit 80 minutes après l'heure
officielle dé l'allumage.
La transformation en becs à incandescence
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