Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 24 janvier 1903 24 janvier 1903
Description : 1903/01/24 (T6,N274). 1903/01/24 (T6,N274).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6155213p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
REVUE MUNICIPALE
59
Ainsi qu'il ressort déjà de la provenance et
du mode de préparation, cette graisse n'est
formée qu'en partie de graisse neutre ; la
majeure partie est formée d'acides gras libres
et on - y trouve aussi de petites quantités de
matières non saponifiables.
Comme sous-produit, on obtient un engrais
artificiel sec d'un transport et d'une vente
facile.
Les craintes exprimées de divers côtés de
voir la graisse ainsi obtenue servir à la fabri-
cation de la margarine ne sont pas fondées, car
déjà la composition chimique de cette graisse
exclut un pareil usage.
Le pétrolage des routes empierrées
On annonce que l'expérience d'épandage de
pétrole faite sur la route dé Farnborough, en
Angleterre, et qui avait semblé donner d'excel-
lents résultats tant que le temps était à peu
près au sec ne parait pas aussi heureuse depuis
que la pluie a fait son apparition. L'eau ne
s'écoule pas sur la partie huilée de la route,
et la surface reste mouillée pendant un temps
considérable, alors que la route est sèche par-
tout ailleurs.
Pompes automobiles
Un intéressant problème vient d'être résolu
par la ville de Hanovre, il s'agissait pour elle
dé faire un choix judicieux entre la vieille
pompe à bras et à traction animale et la pompe
automobile, en comparant la rapidité, la puis-
sance d'action et le coût de l'une et de l'autre.
Or, vers la fin de 1901, la municipalité remet-
tait entre les mains de M. Reichel, commandant-
des pompiers :
1° Trois pompes à br as à traction anirr aie
ayant coûté ensemble 46.500 marks.
2» Une pompe avec moteur à gaz et à trac-
tion électrique, du prix de 15.300 marks sans
les accessoires, pesant à vide 2.492 kilos et à
pleine charge 4.589 kilos. La batterie élec-
trique pèse 1.110 kilos, l'eau 400 kilos, les
accessoires 213 kilos, 5 hommes 374 kilos. La
charge utile est encore de 1.200 kilos. Le moteur
électrique possède une vitesse normale de 16 k.
à l'heure, dépensant 0,8 kilowatt-heure par
kilomètre-voiture sous 6,61 ampères à 121 volts.
La charge des accumulateurs est suffisante
pour 25 kilomètres. Les accumulateurs sont
chargés avec du courant continu à 121 volts et
le temps de charge est évalué à 6 minutes et
demie par kilomètre-voiture avec un courant
de 45 ampères.
3° Une voiture-réservoir électrique du prix
de 10.600 marks, sans accessoires, pesant à
vide 2.283 kilos et à pleine charge 4.588 kilos,
possédant une vitesse et un rayon d'action plus
considérables que la précédente.
4° Une pompe à vapeur de 16.500 marks,
sans accessoires, pesant avide 3.440 kilos et à
pleine charge 4.525 kilos : eau, alcool, charbon
476 kilos, équipement 130 kilos, 6 hommes
479 kilos, vit esse 20 kil. à l'heure. Débit de la
pompe 1.000 litres à la minute. La chaudière
est timbrée à 10 atmosphères, la surface de
chauffe est de 5 m. c. 629 avec une grille de
Om. c. 38. Le corps de pompe se trouve immé-
diatement derrière le siège de devant, il est à
deux cylindres et à double effet (aspirant et
foulant). Les deux cylindres de 10 ch. sont
placés entre la pompe et la chaudière calée
entre les roues motrices. La direction et le
réglage sont à l'avant, à la portée du conduc-
teur. La chaudière est tenue continuellement
sous pression au moyen d'un brûleur à gaz
dans la remise des pompes. Dès que l'alarme
est donnée, on active au moyen de l'acide car-
bonique et, en route, le feu est allumé avec des
briquettes imbibées d'alcool. On chauffe en-
suite avec du coke ou du charbon.
La chaudière à vapeur n'est alimentée que
d'eau de pluie, et, peur en avoir en abondance,
on a construit près du hall des pompes une
grande citerne qui recueille l'eau qui découle
du toit.
Pour ces trois dernières voitures, la marche
est sans bruit, sans odeur et sans fumée ; du
reste, les bandages sont en caoutchouc.
La fabrique qui a livré les bandages de
caoutchouc les a garantis pour 10.000 kilo-
mètres. Or, l'on compte qu'à Hanovre une
pompe fait annuellement un parcours de
2.000 kilomètres, ce qui fait que ces caout-
choucs sont garantis pendant cinq ans.
Quant aux batteries électriques, elles n'ont,
pendant cette première année d'épreuve, donné
lieu à aucune altération et ce n'est que par un
usage prolongé que l'on pourra juger de leur
résistance. Le charbon, l'alcool, l'huile et le
courant électrique ont coûté pour les deux voi-
tures électriques 930 marks : pour la pompe à
vapeur 1.080 marks, soit 2.000 marks en chif-
fres ronds.
La comparaison a porté également sur le prix
d'achat et les frais de mise en oeuvre. Les frais
d'achat se sont élevés à 42.400 marks pour les
59
Ainsi qu'il ressort déjà de la provenance et
du mode de préparation, cette graisse n'est
formée qu'en partie de graisse neutre ; la
majeure partie est formée d'acides gras libres
et on - y trouve aussi de petites quantités de
matières non saponifiables.
Comme sous-produit, on obtient un engrais
artificiel sec d'un transport et d'une vente
facile.
Les craintes exprimées de divers côtés de
voir la graisse ainsi obtenue servir à la fabri-
cation de la margarine ne sont pas fondées, car
déjà la composition chimique de cette graisse
exclut un pareil usage.
Le pétrolage des routes empierrées
On annonce que l'expérience d'épandage de
pétrole faite sur la route dé Farnborough, en
Angleterre, et qui avait semblé donner d'excel-
lents résultats tant que le temps était à peu
près au sec ne parait pas aussi heureuse depuis
que la pluie a fait son apparition. L'eau ne
s'écoule pas sur la partie huilée de la route,
et la surface reste mouillée pendant un temps
considérable, alors que la route est sèche par-
tout ailleurs.
Pompes automobiles
Un intéressant problème vient d'être résolu
par la ville de Hanovre, il s'agissait pour elle
dé faire un choix judicieux entre la vieille
pompe à bras et à traction animale et la pompe
automobile, en comparant la rapidité, la puis-
sance d'action et le coût de l'une et de l'autre.
Or, vers la fin de 1901, la municipalité remet-
tait entre les mains de M. Reichel, commandant-
des pompiers :
1° Trois pompes à br as à traction anirr aie
ayant coûté ensemble 46.500 marks.
2» Une pompe avec moteur à gaz et à trac-
tion électrique, du prix de 15.300 marks sans
les accessoires, pesant à vide 2.492 kilos et à
pleine charge 4.589 kilos. La batterie élec-
trique pèse 1.110 kilos, l'eau 400 kilos, les
accessoires 213 kilos, 5 hommes 374 kilos. La
charge utile est encore de 1.200 kilos. Le moteur
électrique possède une vitesse normale de 16 k.
à l'heure, dépensant 0,8 kilowatt-heure par
kilomètre-voiture sous 6,61 ampères à 121 volts.
La charge des accumulateurs est suffisante
pour 25 kilomètres. Les accumulateurs sont
chargés avec du courant continu à 121 volts et
le temps de charge est évalué à 6 minutes et
demie par kilomètre-voiture avec un courant
de 45 ampères.
3° Une voiture-réservoir électrique du prix
de 10.600 marks, sans accessoires, pesant à
vide 2.283 kilos et à pleine charge 4.588 kilos,
possédant une vitesse et un rayon d'action plus
considérables que la précédente.
4° Une pompe à vapeur de 16.500 marks,
sans accessoires, pesant avide 3.440 kilos et à
pleine charge 4.525 kilos : eau, alcool, charbon
476 kilos, équipement 130 kilos, 6 hommes
479 kilos, vit esse 20 kil. à l'heure. Débit de la
pompe 1.000 litres à la minute. La chaudière
est timbrée à 10 atmosphères, la surface de
chauffe est de 5 m. c. 629 avec une grille de
Om. c. 38. Le corps de pompe se trouve immé-
diatement derrière le siège de devant, il est à
deux cylindres et à double effet (aspirant et
foulant). Les deux cylindres de 10 ch. sont
placés entre la pompe et la chaudière calée
entre les roues motrices. La direction et le
réglage sont à l'avant, à la portée du conduc-
teur. La chaudière est tenue continuellement
sous pression au moyen d'un brûleur à gaz
dans la remise des pompes. Dès que l'alarme
est donnée, on active au moyen de l'acide car-
bonique et, en route, le feu est allumé avec des
briquettes imbibées d'alcool. On chauffe en-
suite avec du coke ou du charbon.
La chaudière à vapeur n'est alimentée que
d'eau de pluie, et, peur en avoir en abondance,
on a construit près du hall des pompes une
grande citerne qui recueille l'eau qui découle
du toit.
Pour ces trois dernières voitures, la marche
est sans bruit, sans odeur et sans fumée ; du
reste, les bandages sont en caoutchouc.
La fabrique qui a livré les bandages de
caoutchouc les a garantis pour 10.000 kilo-
mètres. Or, l'on compte qu'à Hanovre une
pompe fait annuellement un parcours de
2.000 kilomètres, ce qui fait que ces caout-
choucs sont garantis pendant cinq ans.
Quant aux batteries électriques, elles n'ont,
pendant cette première année d'épreuve, donné
lieu à aucune altération et ce n'est que par un
usage prolongé que l'on pourra juger de leur
résistance. Le charbon, l'alcool, l'huile et le
courant électrique ont coûté pour les deux voi-
tures électriques 930 marks : pour la pompe à
vapeur 1.080 marks, soit 2.000 marks en chif-
fres ronds.
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d'achat et les frais de mise en oeuvre. Les frais
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