Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1926-09-26
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 26 septembre 1926 26 septembre 1926
Description : 1926/09/26 (Numéro 18107). 1926/09/26 (Numéro 18107).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/10/2008
BH JES5
̃S LE PETIT PARISIEN
S| =
L'OF FRE
DU REICH
{Suite de la première page)
Bien que le Roich soit maintenant
en voie de complet rétablissement
économique, cette crainte subsiste
,toujours dans les milieux interna-
tionaux charges de l'exécution du
pia,n Dawes, mais naturellement plus
encore chez les Allemands eux-
mêmes.
Aussi, je crois savoir que dans les
entretiens de Thoiry, il n'a a été nulle-
ment question de ,jeter d'un seul coup
sur le marche ces Il milliards
d'obligations allemandes, mais de
commercialiser ce capital par tran-
cher successives.
On commencera par exemple par
2 milliards de marks or, que les
grandes places financières du monde
pourraient absorber sans trop de
ilifticulté et dont les services de
coupon?, qui soc montent à 120 ou
15 ment imputés sur la somme totale
Versée annuellement par l'Allemagne.
Sur ces 2 milliards, la France qui
a droit à 52 0/0 des versements
Dawes recevrait aussitôt en chiffres
ronds 1 milliard de marks or, c'est-
à-dire 8 milliards 1/2 d's francs pa-
('̃ //̃̃ rentrée immédiate de fonds
'(/ni -pourrait cuutrilnier dans une
'frics lire efficace ¡, la stabilisation du
franc cmiislitiie précisément le prin-
cipal uvautaye pour nous du projet
de Thoiry.
Mais, comme je le signalais hier,
il s'agit de savoir si cet avantage
est suffisant pour mériter comme
contre-partie les concessions politi-
ques de première importance que
demandent les Allemands.
Sans doute l'opération pourrait
être renouvelée d'ici un an ou deux.
Peux nouveaux milliards d'obliga-
tions de chemins de fer allemands
pourraient être émis à ce moment
et fournir à nos finances un nouvel
appui et ainsi de suite Jusqu'à con-
currence de 8 milliards, mais rien
ne dit que le marché mondial sera
capable d'absorber des intervaltes
aussi rapprochés des sommes aussi
considérables.
Le résultat final de la commercia-
lisation des obligations des chemins
de ter allemands demeure donc a
tout prendre hypothétique.
Je répète que cette commerciali-
sation, en vertu même du plan
Dawes. pourrait se 1'aire sans l'au-
torisai ion du Roich et sur simple
avis favorable de M. Parker Gilbert,
¡¡gent. général des paiements. Il va
.sans dire toutefois qu'elle serait
i'at'ilil''e par le concours et le con-
sentement de l'Allemagne, mais cette
condition que la presse allemande
fait sonner bien haut n'est comme
on !e vit aucunement absolue.
t seul -poi.it) sur lequel le flou-
vcrvwent du lleich peut réellement
entraver La commercialisation est
'étrangers exigeront en effet d'être
payés dans tous les cas ou ^tp'dol
{lits ou en livres sterling, e^qui ne
sera possible que si l'Allemagne
garantit de renoncer Ù se prévaloir
jamais de la elav.se des transferts.
Cependant il importe de noter que
lo consentement aux transferts ne
serait pas entièrement nouveau,
puisque le grand emprunt Dawes
de 800 millions de marks-or, ainsi
que tes innombrables emprunts con-
tractés par l'industrie, tes munici-
palités et les banques allemandes
ont déjà été exonérés de la clause
restrictive.
Au surplus, on aurait tort de croire
que tout ce système pourrait être
mis en œuvre sans une participation
effective de l'Amérique, et cette par-
ticipation suppose une ratification
préalable de l'accord Mellon-Béren-
ger.
Ajouleraï-je que les chiffres cites,
et dont je puis garantir l'absolue
authenticité, montrent jusqu'à l'évi-
dence que les desiderata politiques
formulés par l'Allemagne semblent
dépasser de beaucoup le prix du
« concours •' financier à la France
tel qu'il est envisagé à Berlin.
Lucien Bourguès.
Les mineurs anglais
vont s'adresser au Conseil général
du congrès des trade-unions
Londres, 25 sept. {dép. Petit Parisien.)
L'exécutif de la Fédération des mi-
neurs annonce ce soir qu'en raison de
la situation, elle a convoqué les délégués
ctes districts à une conférence qui se
tiendra à Londres mercredi prochain. Il
vu!. s.iisir d'urgence le conseil général
dii congres des trade-unions du conflit
t't examiner avec lui l'attitude à adopter
jmi' les trade-unions hritanniques en
îiice, des événements qui se déroulent.
L,i crise que traverse- la Fédération
des mineurs s'aggrave encore du fait
que Ir secrétaire de cette fédération,
M. Cook, *t le secrétaire général de l'As-
socia lion internationale des mineurs,
M. Hotlges, sont en violent conflit et
menacent d'ajouter aux dissensions qui
se sont déjà produites dans les rangs
ouvriers.
Trente=cinq mineurs ensevelis
dans une mine aux Etats = Unis
On a bon espoir cependant
de les retrouver vivants
New-York, sept. {dtp. Petit Parisien.)
Pai' suite d'un écoulement survenu
(Mirhigan), trente-cinq hommes se trou-
vent emprisonnés depuis hier midi dans
une des galeries latérales où ils étaient
occupés à extraire du minerai de fer.
Les équipes de sauvetage travaillent fé-
brilement à dégager l'issue de la galerie
latérale. On a bon espoir de retrouver
vivants les mineurs, la galerie étant
spacieuse et sans infiltrations d'eau.
Un cyclone détruit une ville
sud-américaine
Il y deux cents morts
Londres. septembre (dép. Radio.)
Un télégramme de Bueuos-Ayres an-
nonce qu'un violent cyclone s'est abattu
sur ta province de Sâo-Paulo. La ville
de Itambe aurait été complètement dé-
truile et jusqu'ici plus de deux cents
cadavres ont déjà été relevés.
COBHAM A QUITTÉ DJASK
Londres, 25 sept. (dép. Petit Parisien.)
Des messages de B.issorali signaient
que Alan Cohliam il yuitté ce matin
Djask. sur la mer d'Oman, à destination
de Bassorah.
LA /• ASSEMBLEE DE LA S D- N
II CLOTiÉjES TRAVAUX
Elle tint à affirmer une fois de plus
sa confiance dans l'œuvre de
l'organisme de Genève,
Genève, 25 sept. (dép. Pettt Parisien.)
La septième assemblée de la S. D. N.
terminé ses travaux, ce soir, devant
une salle aux trois quarts vide.
M. Barthélémy, délégué français, déve-
loppa ce matin le rapport de la commis-
sion sur la proposition déposée par le
vicomte Cecil, demandant que l'on pré-
cisât exactement les attributions de la
S. D. N. Dans un discours très spirituel
et qui fut vivement applaudi, M. Barthé-
lémy mcutru le danger de l'initiative bri-
tannique.
On parle, dit-il, de définir les buts
de la Société des nations mais définir,
c'est limiter, et limiter, c'est restreindre.
Tenons-nous-en plutôt au pacte et fai-
sons confiance au bon sens de l'assem-
blée.
Cet expose permet de mesurer la pro-
fonde différence qui existe entre les con-
ceptions que la France et l'Angleterre se
font actuelinment du rôle de l'organisa-
tion de Genève, l'une s'efforçant d'en
fortifler l'autorité et l'autre cherchant,
au contraire, il. en restreindre le champ
d'action. Aussi, pour couper co t à un
débnt qui menaçait de devenii® dange-
l'eux, NI. Benés proposa-t-il d'ajourner
l'affaire à l'an prochain, et sa suggestion
fut immédiatement adoptée à 1 unani-
mité.
Dans le courant de l'après-midi le pré-
sident, M. Nintchiteh, prononça le tradi-
tionnel discours de clôture. Ce faisant,
il insista surtout sur l'importance que
l'entrée de l'Allemagne présente pour la
Société des nations et sur les perspec-
tives rassurantes que ilrent entrevoir les
discours prononcés la tribune de la
ITêfonnation par MM. Briand et Strese-
rrann.
De longs applaudissements saluèrent
sa péroraison. Puis tous les délégués <••>
hâtèrent vers leur hôtel pour aller bou-
cler leurs va lises.
La commission préparatoire de la con-
férence du désarmement tiendra séance
lundi matin pour discuter la situation
créée par les dernières exigences amé-
ricaines. Panl, dn Rnchet.
LE CABINET POLONAIS DÉMISSIONNE
Berlin, 23 sept. ;dép. Prtit Parisien.)
La Diète polonaise a mis en minorité
le ministre de l'Instruction publique,
.NI. Snykowski, par 176 voix contre 82, et
le ministre de l'Intérieur, M. Dllodzja-
nowski par 133 voix contre 82.
Après une brève délibération, lés mi-
nistres ont décidé de remettre la démis-
sion du cabinet tout entier entre Jes
mairffi du président de la République.
M. Bartel, président du Conseil, s est
immédiatement rendu, dans ce but, à la
présidence de la République.
La démission du cabinet a été acceptée.
Le cabinet Bartel détenait le pouvoir
depuis le coup d'Etat du maréchal Pil-
sudski, survenu en mai dernier.
Le nouveau cabinet canadien
Londres, sept. (dép. Petit Parisien.)
On mande d'Ottawa à VExchange
Tclcgraph que M. Mackenzie King, chef
du parti libéral, a constitué son caninet.
Les nouveaux ministres ont prêté ser-
ment aujourd'hui an gouverneur géné-
ral, lourd Bçng de Vimy. Le ministère
est constitué comme suit présidence
du conseil et affaires étrangères. M.
Mackenzie King;- flnances, M. Robh
justice, M. Lapoinle chemins de fer.
M. Tunning intérieur, M. Ch. Stewart;
agriculture, M. Motherwell instruc-
publique, NI. Elliot commerce,
M. Mnlcoms.
Lord Byg, qui va quitter prochaine-
ment son poste, a prononcé hier un
discours d'adieu à Ottawa.
Un maire anglais
qui est une providence
pour les jeunes filles à marier
A un appel lancé à tous les jeunes gens d'An-
gleterre en favear de 2.000 jeunes filles de
a viUe, les candidats affinent de tons les
points du pays
Londres. sept. (dép. Petite Parisien.)
La petite ville de Wailaeey, coquette
cité au bord' de la Mersey, dans le
comté de Cbcstei1, est administrée par
un maire débonnaire et philosophe, qui
veille tout ensemble à ses intérêts
matériels et à ses besoins sentimen-
taux. Wallaseç, comme tant d'autres
cités fortunées, a plus de femmes que
d'hommes et, conséquemment, n'étant
pas sous le régime de la bigamie, ne
peut pas donner un mari à toutes celles
qui sont lasses de n'en pas avoir.
C'est de quoi 6'afflige son premier
magistrat, qui ne saurait tolérer plus
longtemps que 2.000 de ses adminis-
trées restent de perpétuelles soupi-
rantes. 11 at donc fait appel à toute
l'Angleterre et adjuré les jeunes Bri-
tanniques eu quête d'épouses de venir
convolcr en justes noces entre les
murs de sa ville
« Vous ne sauriez, a-t-il observé en
substance, prendre une décision plus
sage ma bonne ville vous offrira la
quantité et la quaüté et le bouheur
ne dépendra même pas de vous, car,
qui que vous choisissiez, ce sera pour
votre bien,
Sur quoi les demandes ont afflue de
partout de l'Irlande, du Pays de
Galles, de l'Ecosse, du sud de l'Angle-
terre, et jusque de Londres, qui ne
manque pas cependant de fillles
marier. De leur côté, les jeunes fllle,
de Wallasey se sont mises sur les
rangs et se sont portées en masse vers
l'hôtel de ville.
Pris entre ces deux avalanches, le
bon maire, devenu comme une sorte de
pasteur laïque et de conducteur de
jeunes troupeaux, n'a rien imaginé de
mieux que d'organiser, pour une date
prochaine, un bal public où soupiran-
tes et soupirants se trouveront face à
face. De part et d'autre, on n'aura qu'à
regarder et il choisir. Le reste viendra
de soi.
En attendant, les jeunes filles de
W.illasey, pénétrées de gratitude pour
le maire, ont décidé de lui offrir son
portrait peint à l'huile, au cours du bai
mémorable qui s'organise sous ses bien-
faisants auspices.
Un attentat, en Italie,
dans la maison du député républicain Chiesa
Deux tubes de nitroglycérine, posés par des
inconnus venus en automobile, font
explosion et causent des dégâts
Rome, 25 septembre (d. Petit Parisien.)
Un groupe d'individus qu'on dit être
des inconnus, arrivés en camions de
Massa, ont réussi à pénétrer dans la
villa du député républicain antifasciste,
Eugène Chiesa, ex-commissaire géné-
ral de l'aéronautique. Après avoir rapi-
dement perquisitionné les meubles, ils
ont déposé deux tubes de nitroglycér
rine dans les angles de la villa et prf?
précipitamment la fuite quelques ms-
tanls plus tard, les tubes de nitrogly-
cérine faisaient explosion.
Au bruit de la détonation, un gardien
accourut et, avec l'aide drs carabiniers,
il parvint éteindre nn commence-
ment d'incendie. Les planchers et les
meubles ont été Rravement endomma-
gés tes dégâts sont évalués à vingt
mille lires.
LE DOCTEUR BOUT
SUBIT UN NOUVEI INTERROGATOIRE
II indique au juge l'emploi de son
temps dans la journée où mourut
l'encaisseur Rumèbe
Marseille, 25 sept. (dép. Petit Paris.)
L'interrogatoire du docteur Bou-
grat a été repris ce matin, à 9 h. 30,
il la prison Chave.
On en était resté à la journée du
ii mars, date à laquelle la victime
fut assassinée. Après avoir fait
faire au prlvenu une description
minutieuse de son appartement de la,
rue Senac, le juge lui demande de-
lui donner son emploi du temps de
la journée du li mars.
Le 14 mars, répond Bougrat, était
un samedi. Or le samedi, je changerais
mes heures je recevais moins ce jour-
Aussi était-ce le jour employé pour
le grandi nettoyage de mon appartement.
Ce nettoyage était fait par mes domesti-
ques cuisinière et valet de chamhre.
Vers 8 heures, le 14 mars, ,je reçus la
visite d'un client, puis vint Rumèbe.
D'habitude, il venait vers 8 h. 30
nous bavardions quelques instants. Ce
jour-là, il arriva vers les 9 heures. Il
était en retard sur son horaire aussi
ne resta-t-il chez moi que juste le temps
nécessaire à la piqûre.
Combien de temps demande une
piqûre ? questionne le juge.
Une minute et demie environ. Aussi
Rumèbe ne resta chez moi que quatre à
cinq minutes au maximum. Une fois qu'il
fut parti, je montai au premier étage où
je lus mes journaux une grande partie
de la matinée. Vers midi et quart, le
m'aperçus qu'il me manquait des médi-
camenls pour des piqûres que j'avais à
faire en ville. J'envoyai mon valet de
chambre chercher six ampoules de cya-
nure celui-ci revint et m'apporta la
boite.
Après le déjeuner, je remontai dans
mon cabinet, vers 14 h. 15. C'est à cette
heure-là que Rumèbe est arrivé. Je lui
ai ouvert moi-même la porte de l'appar-
tement il entra, la figure congestionnée,
sa sacoche et des papiers A la main, Il ne
dit pas un mot. Comme il connaissait la
maison, il alla droit vers mon cabinet.
Je le suivis. Etant donné son allure
anormale, je pensai qu'il était souffrant;
.il' fermai la porte de mon cabinet et
allai vers lui. Il avait ôté sa veste pour
se décongestionner. C'est cette circons-
tance qui m'a fait dire une première
foie qu'il était arrivé chez moi sans
veste. Je me suis approché de lui et
lui ai demandé s'il était souffrant.
« Ce n'est pas pour cela que je suis
venu, m'a-t-il répondu. J'ai besoin d'un
grand service toi seul peux me le
rendre.
Très surpris par l'affolement dans
lequel Il se trouvait, je lui demandai
quel service il attendait de moi. D'un
ton haché, précipité, il me dit
J'ai besoin de 9,000 francs. »
Je lui montrai tout ce que j'avais,
c'est-à-dire francs, et je lui de-
mandai des détails. Dans les termes où
j'étais avec lui je pouvais me permet-
tre de solliciter ses confidences. Il ne
me répondit qu'aveo réserve. Il me ra-
conta qu'il était venu chercher une
somme de 9,000 francs pour la pale des
ouvriers et qu'on lui avait volé cette
somme. Il ne voulut me donner aucun
autre détail. Je lui offris moirroême de
l'accompagner chez le chef de la sûreté
que je connaissais, afln qu'il pût porter
plainte il refusa.
Devant mon insistance à. lui offrir les
3,500 francs que j'avais, il ajouta
Cela ne me suffit pas il me faut
l'équivalent, ou tout au moins 8,000
francs, et il me les faut Immédiate-
ment.
C'est alors que je partis pour essayer
de me procurer cet argent. Il était
à peu près 14 h. 30. Notre entre-
tien n'avait pas duré plus d'un quart
d'heure. Avant de partir, j'avisai mes
domestiques qu'il y avait un client dans
mon cabinet.
C'est, sur ces mots que s'est ter-
miné l'interrogatoire d'aujourd'hui.
Il reprendra mardi.
L'ASSASSINAT DE M. LENORMAND
gardien de prison à Rambouillet
Les avocats des assassins demandent
l'examen mental de leurs clients
Le 11 juin dernier, on ne l'a pas
oublié, le gardien Lenor-mand, surveil-
lant à la prison de Rambouillet, était
assassiné par trois détenus. Les bandits
qui, leur crime commis. avaient réussi
à s'échapper, terrorisèrent quelque
temps li region, mais on ne tarda pas
à les arrêter.
M. DruHîie, juge d'instruction qui
conduit cette affaire, a procédé hier, de-
vant leurs avocats, à l'interrogatoire
définitif des inculpés MottHlon, Mont-
fort et Barrère. Un examen médical,
réclamé par les défenseurs, n'a pas
encore faik l'ot,jet de conclusions. S&lon
toutes probabilités, l'affaire viendra de-
vant ies assises de Versailles en
novembre.
LES ÉDILES D'ANVERS
MARRAINE DE GOUY
VIENNENT DE FÊTER
LA RÉSURRECTION DU VILLAGE
Saint-Quentin. 2.') sepl. (dép. P. Pari.s.)
Une délégation de l'administration
communale d'Anvers, composée de MM.
Van Cauwelaert, hourgmestre Cools,
échevin des finances et Gyselinck, se-
crétaire communal, est arrivée à uouy,
petit village situé aux sources de l'Es-
caut, près de Saint-Quentin, et qu'adopta
la ville d'Anvers. Celle-ci est interve-
nue financièrement dans la reconstruc-
tion de la localité, qui est presque com-
plètement rebâtir, et fêtera demain cet
événement par une cérémonie il laquelle
elle a convié sa marraine.
Les nouveaux bâtiments de l'église,
de l'école et de Va maison communale
seront inaugurés îl cette occasion.
Il y aura un échange de discours,
un T<: fieum est une cunlate.
UNE ENQUÊTE DE M. KLOTZ
DANS LES RÉGIONS LIBÉRÉES
Montdidier, 25 sept. (dép. Petit Parisien.)
il. Klolz, accompagné du bureau du
conseil général de la Somme, a procédé,
hier, une enquête Péronne et il Mont-
didier sur les travaux de reconstitution
et sur la situation des sinistrés. Les prin-
cipaux chefs de services, les maires et
les présidents des coopératives ont été
entendus.
D'AUTO
Un véritable carambolage d'autos dans les
Côtes-du-Nord. Trois blessés
Saint-Brieuc, 25 sept. (dép. Petit Paris.)
Au Poteau, en Notre-Dame-du-Guildo,
une automobile voulut passer toute
vitesse entre deux automobiles, mais
l'espaco étant insuffisant. elle accrocha
successivement les deux véhicules
qu'elle détériora gravement,
Sous la violence du choc, Mme Gau-
thier, cultivatrice il Matignon, sa bru,
Marie Pourchon, et deux jeunes filles,
Mlles Andrée et Suzanne Lecorre,
demeurant à Versailles, 75, rue Royale,
furent précipitées de leur auto sur le
sol. Mlle Andrée Lecorre eut le pied
droit fracturé, sa soeur le pied gauche
écrasé; Mme Gauthier fut atteinte au
bras droit.
Le conducteur coupable a poursuivi sa
route, mais on croit le connaitre.
LES GRANDES EPREUVES SPORTIVES i
DU PETIT PARISIEN
LE RALLYE NATIONAL
DE L'AÉRQ-CLUB_ D'AUVERGNE
Un merveilleux voyage à Clermont·
Ferrand, par le n chemin des
écoliers » Départ du Bourget
arrêts à Calais-Saint-Ingievert,
au Bourget, à Beauvais, au Bour-
get, et, enfin, a Clermont· ]
Ferrand-Aulnat
Clermont-Ferrand, 25 septembre, i
{de ?lot. cm- spéc.) î
Quand le départ fut donne ce ma- I
tin, at 9 h, 15 précises, au lourd
et rapide aérobus Liore et Olivier, i
que pilotait Bajac, tout nerfs et
tout élégant, la plupart de mes voi- e
sins, sachant qu'il s'agissait d'une i
course, imaginaient que nous allions
piquer droit sur le puy de Dôme,
cœur éternel, mais surtout aujour-
d'hui et demain, de la .Franco
aérienne. ]
Or, bien avant l'heure où Ils
auraient pu apercevoir le piton cen-
tral de notre territoire, ils eurent la
surprise de longer la mer, de pres-
sentir Boulogne et Paris-Plage, e<.
d'entendre annoncer Calais.
héo (les initiales des constructeurs
ont ainsi fait baptiser notre avion)
prenait le chemin des écoliers.
Un jeune confrère étranger s'était
fait montrer sur la carte, au départ,
le Bourget et Aulnat, gares aérien-
nes de Paris et de Clermont. Il n'ar-
rivait pas à repérer Saint-Ingievcrt,
qui est le pôle nord de notre avia-
tion territoriale.
Nous en repartions à Il h. 15 et,
avertis cette fois, tous les voyageurs
regardaient mieux. Ils pouvaient
suivre, miracle 1 alors que. le vent
nous aidant, nous redescendions la
carte à une allure miraculeuse et de
vertige, 190 kilomètres à l'heure,
pendant cinquante minutes, avec
vingt et une personnes à bord, y
compris mécano et pilote. A peine
reconnus Beauvais «t son château,
Beaumont et ses usines, le terrain
du Bonrget nous sautait au visage,
t Bajac faisait un atterrissage de
grandi style.
Dix minutes d'arrêt, buffet
Les buffets d'aéroport savent
aussi servir à 200 à l'heure.
Pressés, gentiment bousculés par
Lacoste, capitaine de bord. un peu
pâli par ses responsabilités, nous
réembarquons en trombe, et on
repart.
Mon voisin suit toujours sa carte.
Mais, qu'est-ce dire ? nous ne
sommes ni à Montargia, ni même à
Avord, dont Jacques Mallet, sur
berline Spad, nous aurait montré la
route.
On atterrit. C'est encore Beauvais
Enfin, on va mettre le cap sur
l'Auvergne.
Retenez, voulez-vous, cet horaire.
It passe toute littérature le Bour-
"et, midi 50 Beauvais, 1 h.
Paris, 1 It. 30.
On laisse à droite, sans s'arrêter,
Montmartre et tout notre Paris bai-
gné de soleil. Déjà Fontainebleau
est sous nos pieds, dans la brume.
A 15 h. 27, nous atterrissons.
Nous sentions tous que nous man-
quions de très peu, si même nous ne
l'emportions pas. la prcnïièro place.
Notre âme collective, un peu dé-
primée par le mal de mer, en était
comme ragaillardie. Des montagnes
riantes nous accueillaient.
L'aéroport d'Aulnat arborait le
grand pavois. Dans la foule accou-
rue, il y avait, en dehors des nota-
bilités locales, Pelletier Doisy, arrivé
avec Gonin et Carol, et aussi Girier
et Labouchère, et Jacques Mallet et
Bossoutrot qui, tous, avaient atterri
avant nous.
Mais le concurrent sérieux était
pour notre Liore le Goliath-Farman
piloté par Codos. Nous avions fait
plus de chemin que lui, nous avions
un passager de plus que lui, mais
nos moteurs, deux Jupiter donnant
avec une régularité de régime extra-
ordinaire, étaient trop forts, et cela
nous enlevait des points. Codos
gagna, bien que son parcours ne soit
que de 810 kilomètres contre 931 à
Bajac.
Mais Bajac était second nous n'en
sommes pas médiocrement fiers.
La nuit tombée. Codos fit un tour
d'honneur aux chandelles, dans le
ciel profondément sombre.
Bajac, lui, s'apprête à repartir
pour Le Bourget, où il prendra à
son bord M. Bokanowski, attendu ici
demain midi. Et demain, tout le
jour, c'est ici l'apothéose des ailes
qui poussent.
Le jeune Aéra Club d'Auvergne, que
Sardier dirige avec une activité pas-
sionnée, va montrer ses élèves à nos
Il a le uroit d'en être orgueilleux.
Et, à lenr tour, les as montreront
aux aiglons à quel point, avec eux,
la pesanteur n'est plus.
La primauté du ciel ne serait
jamais à personne qu'à eux, si nous
voulions leur en conserver les
moyens. Raymond de Nys.
De treize aérodromes différents, des
avions sont partis hier matin pour ga-
gner l'aérodrome d'Aulnat. près Cler-
mont-Perrand.
Formule ultra-moderne du rallye,
l'épreuve organisée par l'Aéro-Club
d'Auvergne, sous le patronage, du Petit
Parisien, a obtenu un brillant succès.
Des champs d'aviation parisiens notam-
ment, nombreux furent, hier, les départs
de concurrents qui allaient s'efforcer de
couvrir le plus grand nombre de kllomè-
tres avant d'atteindre, en six heures, le
point de ralliement auvergnat.
C'est Orly qui connut le plus impor-
tant départ, quatorze appareils, mais
c'est le Bourget, grâce aux gros por-
teurs de l'Air-Union, qui fit enlever le
poids le plus important.
D'Orly, les concurrents suivants prirent
le départ
Bréguet XIV (Thoveau), Brégiiet XIV
(Vallée), Bréguet XIV (Bardy), Spad 52
(Antony) Caudron 59 (Morio) Spade
(Froissard), Bréguet XIV (Fumey), Bré-
guet XIV (Parmentelo), Bréguet XIV
(Caudrelier) Bréguet XIV (Puguetti),
Caudron (Cordier), Caudron 109 (Fi-
nat), Hanriot 14 (Morti), Morane (Fron-
val).
A Villacoublay, départ moins impor-
tant, mais qui comportait cependant les
appareils ci-après
Blériot 56/E (Bossoutrot) Potez IX
1 (Pelletier Dnisy); Caudron /2«(Gauron);
Nieuporl US (Bievier) Nieuport (Dis-
cours) llanriot (Haegelen).
Au Bourgel. enfin, ce fut. de 9 heures
à 10 heures, la fièvre et l'agitation des
grands départs. Cinq concurrents seule-
ment. mai; parmi ceux-ci, les deux bi-
moteurs de transport de l'Air-Union,
deux personnes l'autre, le Goliath,
vingt et une persunnes, véritables auto-
cars de l'air. Voici la liste des avlons
partis de l'aéro-port parisien, à 9 h. 15,
9 h. 30 et 9 h. 4o
Spad- Berline (Mallet) Lloré- Olivier
(Bajac) Goliath F arman (Codos)
Schrecls (Piumier) Schreck (Darque).
En province, des concurrents partirent
egalement pour ralliçr Aulnat. Ils s'éle-
1 vèrcnt ainsi d'Angers; Rochefort, Nîmes,
Marseille, Montpellier, Douai, Lyon, Cler-
mont-Ferrand, Ctialon-3ur-SaOne et Bor-
deaux.
Atterrissages en cours de route
On sait que les concurrent étalent
libres de suivre tel itinéraire qui teur
conviendrait. Ils avaient six heures pour
rejoindre Aulnat et durant ce laps de (
temps ils devaient parcourir la plus 1
grande distance possible. D'où des atter-
rissages sur des aérodromes d'escale
prévus dans toute la France.
A Saiut-inglevert, Bajac atterrit à
10 h. 53, pour repartir à 10 h. 57. Cados j
arrive à 11 h. 20 et repart à 11 Il. 24.
Au Bourget, arrivée de Froissart.
venant d'Orly, à 10 h. il repart à <
13 h. 15 pour Aulnat. M. de Morcourt et
M. Goulié, députe, partis de Douai, atter-
rissent respectivement à 11 h. 20 et
11 h. A 12 h. 19, retour de Bajao, qui
repart à 12 h. 35 pour Beauvais, où il se (
posait à 13 heures, reprenant aussitôt
le départ pour Aulnat à 13 h. 4'. t
Codos revient également au Bourget a
12 h. 57 et repart à 13 h. 10 pour Aulnat. {
Mallet revient à 12 h. 46 après avoir
éié faire escale à Châteauroux. Il repart
pour Aulnat à 12 h. 55.
L'arrivée à Clermont-Ferrand
Aucun incident de quelque importance
ne s'est produit et, après avoir sillonné
six heures durant les routes de l'air, la
plupart des concurrents sont venus at-
terrir sur l'aérodrome d'Aulnat.
Avec une diligence remarquable, les
commissaires de l'épreuve établirent le
classement, en tenant compte, on le sait, I
de la puissance des avions, du nombre
de passagers transportés, de la distance
parcourue et du retard sur l'horaire im-
posé. Ce classement, le voici
i. Codos (Format!), avec 810 km. 900 et
passagers.
2. Bajac (Lioret-Ollivier) 931 km.. 22 pas-
sagers.
3. Haeglen (Nanrtot), 883 km. 600, 3 pas-
sage!
4. Maurlo (Caudron), km. 600, 4 pas-
sagers.
5. Fronval {Morane), 874 km. 200, 6 passa-
aers.
6. Moutonnier (Hanriot), LOIS km., 3 pas-
sagers. (Moutonnier a fait deux rois le tri-
Jet vinlacoublay-Clormont.l
7. Bossoutrot (Spad), 886 km. 300, 8 pas-
sa îrers.
8. Jacques Mallet (Spad), 839 km. D00.
5 passagers.
9. Flnat (Caudron), 721 km. 300, 2' pas-
sagers.
10. Brevler (Xleuport), 77t km., 3 pas-
sagers.
il. Sahut (Pote--), 507 km. 2 passagers.
12. Ch. Malet (Hanriot), 438 km., 2 pas-
13. Paumlcr (Schreck), 458 km., 2 pas-
sagers.
14. Couné, député du Pas-de-Calais (Cau-
drota) 520 km., 2 passagers.
15. barque (Schreck), pas de kllométrage.
Du seizième au trentième, les concurrents
font partie du centre de Clermont. Ce sont
de Morcourt, Gaston, Marçals, Handeboutd,
Lonhé,. Caudriller. Fumey. Franco. Vallée,
Decube, David, Binot, Fablet. Bastter, Par-
mentelot.
En outre, sept autres npparells, arrivés
également. no seront classés que plus tard.
M. Bokanowski
au Rallye d'Auvergne
M. Bokanowski, ministre du Com-
merce. des P. T. T. et de l'Aéronautique,
se rendra aujourd'hui au Rallye national
d'Auvergne, à Clermnnt-Ferrand, à bord
d'un avion quadri-moteur, piloté par
M. Deuneulin.
Il sera accompagné de l'inspecteur
général Portant et de l'ingénieur de
l'aéronautique Leroux.
LA T. S. F. AU SERVICE
DE LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
UN DISCOURS DE M. BOKANOWSKI
Hier, il 20 h. 15, des commuuica-
Lions radiotéléphoniques ont été
échangées entre -NI. Nintchiteh, délé-
gué de la Yougoslavie, président de
l'assemblée de la Société des nations,
et M. Bokanowski, ministre du Com-
merce, de l'Industrie, des Postes et
Télégraphes.
M. Nintchitch, au moment où se
clôture l'assemblée de la S. D. N., a
remercié très chaleureusement le
chef de l'administration française
des postes et télégraphes du con-
cours que celle-ci a apporté il la
Société des nations en déléguant il
Genève deux éminents ingénieurs de
T. S. F., MM. Baize et Pellenc, et en
se chargeant de la transmission
radiotéléphonique des débats publies
de la session.
De l'Ecole supérieure des P. T. T.,
,NI. Bokanowski a répondu, par la
voie de la T. S. F.
Au nom du gouvernement de la
République française et de mes 150.000
collaborateurs de l'administration des
P. T. T., je vous adresse mes très vifs
remerciements pour l'hommage que
vous avez bien voulu rendre à l'Office
français des postes et télégraphes et à
ses techniciens.
Aucun encouragement ne pouvait
nous être plus sensible que celui qui
nous vient de la plus haute autorité mo-
rale du monde entier.
Monsieur le président, la huitième as-
semblée de la Société des nations, que
vous avez présidée avec tant de distinc-
tion, a affirmé à nouveau la volonté des
peuples de substituer à teurs antagonis-
tes anciens une compréhension récipro-
que toujours plus intense de leurs aspi-
ratinns: elle a servi d'une manière par-
ticulièrement heureuse l'œuvre de paix
ame, dans tous les pays, tous les hom-
mes vraiment dignes de ce nom.
Les représentants autorisés de 49 na-
ttons ont étudié avec une scrupuleuse
conscience et accueilli avec un noble
enthousiasme les propositiobs de nature
il hâter l'instaura lion d'une ère de paix
définitive entre les peuples.
Il nous a paru qu'il étuit utile de favo-
riser dans toute la mesure possible la
diffusion la plus large des disoussions,
des professions de foi éloquentes dont
a retenti, durant la session qui vient de
s'achever, la salle de la Réformation de
Genève, afin que, de par le monde, des
paroles de paix et de conciliation puis-
sent attendre les esprits et les cours.
C'est ce que l'administration française
des P. T. T. a voulu réaliser en prêtant
une fois encore le concours de ses ser-
vices radiophoniques à l'organisation de
1 Genève.
Et je me félicite hautement, monsieur
le président, qu'elle ait pu ainsi appor-
ter sa modeste participation à I'muvre
de haute humanité que poursuit la So-
ciélé des nations: trop souvent les dé-
couvertes de la science, les inventions
du génie humain, ont servi à la compé-
tilion, il. la lutte et à la destruction.
Puissent-elles désormais, à l'appel et
sous l'égide de la Société des nations.
ne plus servir qu'à favorisa entre les
peuple.s des rapports de mutuelle com-
préhension, de conciliation et de paix 1
M. Raoul Péret préside à Strasbourg
y- le congrès de la mutualité
Strasbourg, 25 sept. il. P. Parisien.)
Les séances qu'a tenues aujour-
d'hui le congrbs de la mutualité ont
été suivies d'un déjeuner offert par
la comité exécutif et que présidait
M. Raoul Péret, président de la
Chambre et. président d'honneur de
la mutualité française, ayant à ses
côtés le préfet M. Petit, président de
la fédération Roussel, directeur de
la mutualité au ministère du Tra-
vail et quelques parlementaires.
M. Raoul Péret, dans une allocution
vivement, applaudie, a souligné l'es-
prit de désintéressement et de soli-
darité des mutualistes et leur amour
du bien public.
M. André Fallière:, ministre du
Travail, venu assister iL la séance de
clûture, que présidera demain matin
M. llaoul Père!. est arrivé ce soir, à
H- h, 25, à Strasbourg, où la popula-
tion l'a acclamé.
FAITS DIVERS
Un électricia grièvement briM
Une interruption de courant autant pro-
duite, hier matin, sur k»s lignes d* tram-
way, i lvry-*iir-9eine. des ouvriers furent
rlargés de vérifier le poste de tran=r»rma-
tlon, silué rue du Port-à-rAu*la's.
A petite les ouvriers avaient- Ils pénétré
dans la calihic (prune longue n'anime Ja1:-
lissait d'un îles appareils. Ui (les ouvriers.
M Jules Larny. quarante-quatre ans, 7. ruo
(iaron, à Vli-y-cnitlUon, fut grièvement
brillé an visage et aux mnins et a dli ô!ra
transporté 1 l'hospice communal.
Un* enquête est ouverte pour établir te»
causes de l'accident.
Ecrasé par un train
1.c cadavre d'un homme a été Irouvé, liifr
matin, sur la voie ri-rrftc.i trente mêtv/>s
environ du pas^iîTp •' nivfau de la rue des
Orn.Kvnd.3, a Bolis-colombcs.
Il est vraisemblable que I'tofo.rtmn5 a été
tué par un train *e dirigeant sur Arge:i-
teutl. Dans les poches, ont été trouvés de,
Papiers au nom de M. Turpin, 8, avenue de
à à Bois-Colombe?. M. SMvestri, com-
missaire, f'nqutM.
Le niu-nra de gros lot
ne sortait jamais et pour ente
Oual de Dil'lancourt, à Boufcxtiw, briux camelots vienne m dresser leurs éven-
tairws aux abards des port«s d'une grande
usIne d'automobiles.
Hier matin, l'un d'eux, l'Algérien Slam
Mohamed tonaDt une lotrrie » organisée
de la façon suivante moyennant un franc,
!<; client obtenait un tube de carton rpn-
rennaut un billet numéroté de 1 il 100. Des
lots variés étaient attachés il chacun de ces
numéro^. Le numéro 100 était représenté
par le !tro3 lot d'une valeur de vingt francs.
Les affaires marchaicnt bon train et les
billets s'enlevaient comme des Petits paies.
par une clientèle qui se renouvelait sans
cesse.
Cependant, un ouvrler, plus déliant que
les autres, avait remarqué que te numéro
10d np sortait jamais. et, hier aprfes-niliU,
M tendit un billet de cent francs et acheit
toute une série do blMets, au moment ou
Mohamed venait de les remettre en vente.
Ainsi qu'il en avait l'rntuitkni, l'ouvrier ne
trouva pas le tube contenant te numéro
Alors, en un clin d'œH, l'éventalre du ca-
melot fut réduit en miettes et jeté il la
Seine, tan-dis quc l'escroc était remis entre
les mains des agents.
Siam Mohamed, qui demeure 11, faubourg
du Temple, à Paris, a été envoyé au dépôt.
La Courneuve. La commune libre don-
nera aujourd'hui, à l'occasion de la ren-
trée des classes, une. fête enfantine. Départ
du cortègre humoristique do la mairie libre
à H heures, tie l'avenue du Bourget; Jonc-
tion boulevard Pasteur avec la commune
libre goûter, -'suivi de bal, avec le Charly Jazz.
Vanvèn. La commune libre organif.'
pour aujourd'hui une grande fête avec dé-
1116 i'i ï,\ Il. 30, place Fabret, réception de la
commuiifl libre du Vieux-Montmartre et des
Sans-SoucU montmartrois, plnce F;ibret.
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DU REICH
{Suite de la première page)
Bien que le Roich soit maintenant
en voie de complet rétablissement
économique, cette crainte subsiste
,toujours dans les milieux interna-
tionaux charges de l'exécution du
pia,n Dawes, mais naturellement plus
encore chez les Allemands eux-
mêmes.
Aussi, je crois savoir que dans les
entretiens de Thoiry, il n'a a été nulle-
ment question de ,jeter d'un seul coup
sur le marche ces Il milliards
d'obligations allemandes, mais de
commercialiser ce capital par tran-
cher successives.
On commencera par exemple par
2 milliards de marks or, que les
grandes places financières du monde
pourraient absorber sans trop de
ilifticulté et dont les services de
coupon?, qui soc montent à 120 ou
15
Versée annuellement par l'Allemagne.
Sur ces 2 milliards, la France qui
a droit à 52 0/0 des versements
Dawes recevrait aussitôt en chiffres
ronds 1 milliard de marks or, c'est-
à-dire 8 milliards 1/2 d's francs pa-
('̃ //̃̃ rentrée immédiate de fonds
'(/ni -pourrait cuutrilnier dans une
'frics lire efficace ¡, la stabilisation du
franc cmiislitiie précisément le prin-
cipal uvautaye pour nous du projet
de Thoiry.
Mais, comme je le signalais hier,
il s'agit de savoir si cet avantage
est suffisant pour mériter comme
contre-partie les concessions politi-
ques de première importance que
demandent les Allemands.
Sans doute l'opération pourrait
être renouvelée d'ici un an ou deux.
Peux nouveaux milliards d'obliga-
tions de chemins de fer allemands
pourraient être émis à ce moment
et fournir à nos finances un nouvel
appui et ainsi de suite Jusqu'à con-
currence de 8 milliards, mais rien
ne dit que le marché mondial sera
capable d'absorber des intervaltes
aussi rapprochés des sommes aussi
considérables.
Le résultat final de la commercia-
lisation des obligations des chemins
de ter allemands demeure donc a
tout prendre hypothétique.
Je répète que cette commerciali-
sation, en vertu même du plan
Dawes. pourrait se 1'aire sans l'au-
torisai ion du Roich et sur simple
avis favorable de M. Parker Gilbert,
¡¡gent. général des paiements. Il va
.sans dire toutefois qu'elle serait
i'at'ilil''e par le concours et le con-
sentement de l'Allemagne, mais cette
condition que la presse allemande
fait sonner bien haut n'est comme
on !e vit aucunement absolue.
t seul -poi.it) sur lequel le flou-
vcrvwent du lleich peut réellement
entraver La commercialisation est
payés dans tous les cas ou ^tp'dol
{lits ou en livres sterling, e^qui ne
sera possible que si l'Allemagne
garantit de renoncer Ù se prévaloir
jamais de la elav.se des transferts.
Cependant il importe de noter que
lo consentement aux transferts ne
serait pas entièrement nouveau,
puisque le grand emprunt Dawes
de 800 millions de marks-or, ainsi
que tes innombrables emprunts con-
tractés par l'industrie, tes munici-
palités et les banques allemandes
ont déjà été exonérés de la clause
restrictive.
Au surplus, on aurait tort de croire
que tout ce système pourrait être
mis en œuvre sans une participation
effective de l'Amérique, et cette par-
ticipation suppose une ratification
préalable de l'accord Mellon-Béren-
ger.
Ajouleraï-je que les chiffres cites,
et dont je puis garantir l'absolue
authenticité, montrent jusqu'à l'évi-
dence que les desiderata politiques
formulés par l'Allemagne semblent
dépasser de beaucoup le prix du
« concours •' financier à la France
tel qu'il est envisagé à Berlin.
Lucien Bourguès.
Les mineurs anglais
vont s'adresser au Conseil général
du congrès des trade-unions
Londres, 25 sept. {dép. Petit Parisien.)
L'exécutif de la Fédération des mi-
neurs annonce ce soir qu'en raison de
la situation, elle a convoqué les délégués
ctes districts à une conférence qui se
tiendra à Londres mercredi prochain. Il
vu!. s.iisir d'urgence le conseil général
dii congres des trade-unions du conflit
t't examiner avec lui l'attitude à adopter
jmi' les trade-unions hritanniques en
îiice, des événements qui se déroulent.
L,i crise que traverse- la Fédération
des mineurs s'aggrave encore du fait
que Ir secrétaire de cette fédération,
M. Cook, *t le secrétaire général de l'As-
socia lion internationale des mineurs,
M. Hotlges, sont en violent conflit et
menacent d'ajouter aux dissensions qui
se sont déjà produites dans les rangs
ouvriers.
Trente=cinq mineurs ensevelis
dans une mine aux Etats = Unis
On a bon espoir cependant
de les retrouver vivants
New-York, sept. {dtp. Petit Parisien.)
Pai' suite d'un écoulement survenu
vent emprisonnés depuis hier midi dans
une des galeries latérales où ils étaient
occupés à extraire du minerai de fer.
Les équipes de sauvetage travaillent fé-
brilement à dégager l'issue de la galerie
latérale. On a bon espoir de retrouver
vivants les mineurs, la galerie étant
spacieuse et sans infiltrations d'eau.
Un cyclone détruit une ville
sud-américaine
Il y deux cents morts
Londres. septembre (dép. Radio.)
Un télégramme de Bueuos-Ayres an-
nonce qu'un violent cyclone s'est abattu
sur ta province de Sâo-Paulo. La ville
de Itambe aurait été complètement dé-
truile et jusqu'ici plus de deux cents
cadavres ont déjà été relevés.
COBHAM A QUITTÉ DJASK
Londres, 25 sept. (dép. Petit Parisien.)
Des messages de B.issorali signaient
que Alan Cohliam il yuitté ce matin
Djask. sur la mer d'Oman, à destination
de Bassorah.
LA /• ASSEMBLEE DE LA S D- N
II CLOTiÉjES TRAVAUX
Elle tint à affirmer une fois de plus
sa confiance dans l'œuvre de
l'organisme de Genève,
Genève, 25 sept. (dép. Pettt Parisien.)
La septième assemblée de la S. D. N.
terminé ses travaux, ce soir, devant
une salle aux trois quarts vide.
M. Barthélémy, délégué français, déve-
loppa ce matin le rapport de la commis-
sion sur la proposition déposée par le
vicomte Cecil, demandant que l'on pré-
cisât exactement les attributions de la
S. D. N. Dans un discours très spirituel
et qui fut vivement applaudi, M. Barthé-
lémy mcutru le danger de l'initiative bri-
tannique.
On parle, dit-il, de définir les buts
de la Société des nations mais définir,
c'est limiter, et limiter, c'est restreindre.
Tenons-nous-en plutôt au pacte et fai-
sons confiance au bon sens de l'assem-
blée.
Cet expose permet de mesurer la pro-
fonde différence qui existe entre les con-
ceptions que la France et l'Angleterre se
font actuelinment du rôle de l'organisa-
tion de Genève, l'une s'efforçant d'en
fortifler l'autorité et l'autre cherchant,
au contraire, il. en restreindre le champ
d'action. Aussi, pour couper co t à un
débnt qui menaçait de devenii® dange-
l'eux, NI. Benés proposa-t-il d'ajourner
l'affaire à l'an prochain, et sa suggestion
fut immédiatement adoptée à 1 unani-
mité.
Dans le courant de l'après-midi le pré-
sident, M. Nintchiteh, prononça le tradi-
tionnel discours de clôture. Ce faisant,
il insista surtout sur l'importance que
l'entrée de l'Allemagne présente pour la
Société des nations et sur les perspec-
tives rassurantes que ilrent entrevoir les
discours prononcés la tribune de la
ITêfonnation par MM. Briand et Strese-
rrann.
De longs applaudissements saluèrent
sa péroraison. Puis tous les délégués <••>
hâtèrent vers leur hôtel pour aller bou-
cler leurs va lises.
La commission préparatoire de la con-
férence du désarmement tiendra séance
lundi matin pour discuter la situation
créée par les dernières exigences amé-
ricaines. Panl, dn Rnchet.
LE CABINET POLONAIS DÉMISSIONNE
Berlin, 23 sept. ;dép. Prtit Parisien.)
La Diète polonaise a mis en minorité
le ministre de l'Instruction publique,
.NI. Snykowski, par 176 voix contre 82, et
le ministre de l'Intérieur, M. Dllodzja-
nowski par 133 voix contre 82.
Après une brève délibération, lés mi-
nistres ont décidé de remettre la démis-
sion du cabinet tout entier entre Jes
mairffi du président de la République.
M. Bartel, président du Conseil, s est
immédiatement rendu, dans ce but, à la
présidence de la République.
La démission du cabinet a été acceptée.
Le cabinet Bartel détenait le pouvoir
depuis le coup d'Etat du maréchal Pil-
sudski, survenu en mai dernier.
Le nouveau cabinet canadien
Londres, sept. (dép. Petit Parisien.)
On mande d'Ottawa à VExchange
Tclcgraph que M. Mackenzie King, chef
du parti libéral, a constitué son caninet.
Les nouveaux ministres ont prêté ser-
ment aujourd'hui an gouverneur géné-
ral, lourd Bçng de Vimy. Le ministère
est constitué comme suit présidence
du conseil et affaires étrangères. M.
Mackenzie King;- flnances, M. Robh
justice, M. Lapoinle chemins de fer.
M. Tunning intérieur, M. Ch. Stewart;
agriculture, M. Motherwell instruc-
publique, NI. Elliot commerce,
M. Mnlcoms.
Lord Byg, qui va quitter prochaine-
ment son poste, a prononcé hier un
discours d'adieu à Ottawa.
Un maire anglais
qui est une providence
pour les jeunes filles à marier
A un appel lancé à tous les jeunes gens d'An-
gleterre en favear de 2.000 jeunes filles de
a viUe, les candidats affinent de tons les
points du pays
Londres. sept. (dép. Petite Parisien.)
La petite ville de Wailaeey, coquette
cité au bord' de la Mersey, dans le
comté de Cbcstei1, est administrée par
un maire débonnaire et philosophe, qui
veille tout ensemble à ses intérêts
matériels et à ses besoins sentimen-
taux. Wallaseç, comme tant d'autres
cités fortunées, a plus de femmes que
d'hommes et, conséquemment, n'étant
pas sous le régime de la bigamie, ne
peut pas donner un mari à toutes celles
qui sont lasses de n'en pas avoir.
C'est de quoi 6'afflige son premier
magistrat, qui ne saurait tolérer plus
longtemps que 2.000 de ses adminis-
trées restent de perpétuelles soupi-
rantes. 11 at donc fait appel à toute
l'Angleterre et adjuré les jeunes Bri-
tanniques eu quête d'épouses de venir
convolcr en justes noces entre les
murs de sa ville
« Vous ne sauriez, a-t-il observé en
substance, prendre une décision plus
sage ma bonne ville vous offrira la
quantité et la quaüté et le bouheur
ne dépendra même pas de vous, car,
qui que vous choisissiez, ce sera pour
votre bien,
Sur quoi les demandes ont afflue de
partout de l'Irlande, du Pays de
Galles, de l'Ecosse, du sud de l'Angle-
terre, et jusque de Londres, qui ne
manque pas cependant de fillles
marier. De leur côté, les jeunes fllle,
de Wallasey se sont mises sur les
rangs et se sont portées en masse vers
l'hôtel de ville.
Pris entre ces deux avalanches, le
bon maire, devenu comme une sorte de
pasteur laïque et de conducteur de
jeunes troupeaux, n'a rien imaginé de
mieux que d'organiser, pour une date
prochaine, un bal public où soupiran-
tes et soupirants se trouveront face à
face. De part et d'autre, on n'aura qu'à
regarder et il choisir. Le reste viendra
de soi.
En attendant, les jeunes filles de
W.illasey, pénétrées de gratitude pour
le maire, ont décidé de lui offrir son
portrait peint à l'huile, au cours du bai
mémorable qui s'organise sous ses bien-
faisants auspices.
Un attentat, en Italie,
dans la maison du député républicain Chiesa
Deux tubes de nitroglycérine, posés par des
inconnus venus en automobile, font
explosion et causent des dégâts
Rome, 25 septembre (d. Petit Parisien.)
Un groupe d'individus qu'on dit être
des inconnus, arrivés en camions de
Massa, ont réussi à pénétrer dans la
villa du député républicain antifasciste,
Eugène Chiesa, ex-commissaire géné-
ral de l'aéronautique. Après avoir rapi-
dement perquisitionné les meubles, ils
ont déposé deux tubes de nitroglycér
rine dans les angles de la villa et prf?
précipitamment la fuite quelques ms-
tanls plus tard, les tubes de nitrogly-
cérine faisaient explosion.
Au bruit de la détonation, un gardien
accourut et, avec l'aide drs carabiniers,
il parvint éteindre nn commence-
ment d'incendie. Les planchers et les
meubles ont été Rravement endomma-
gés tes dégâts sont évalués à vingt
mille lires.
LE DOCTEUR BOUT
SUBIT UN NOUVEI INTERROGATOIRE
II indique au juge l'emploi de son
temps dans la journée où mourut
l'encaisseur Rumèbe
Marseille, 25 sept. (dép. Petit Paris.)
L'interrogatoire du docteur Bou-
grat a été repris ce matin, à 9 h. 30,
il la prison Chave.
On en était resté à la journée du
ii mars, date à laquelle la victime
fut assassinée. Après avoir fait
faire au prlvenu une description
minutieuse de son appartement de la,
rue Senac, le juge lui demande de-
lui donner son emploi du temps de
la journée du li mars.
Le 14 mars, répond Bougrat, était
un samedi. Or le samedi, je changerais
mes heures je recevais moins ce jour-
Aussi était-ce le jour employé pour
le grandi nettoyage de mon appartement.
Ce nettoyage était fait par mes domesti-
ques cuisinière et valet de chamhre.
Vers 8 heures, le 14 mars, ,je reçus la
visite d'un client, puis vint Rumèbe.
D'habitude, il venait vers 8 h. 30
nous bavardions quelques instants. Ce
jour-là, il arriva vers les 9 heures. Il
était en retard sur son horaire aussi
ne resta-t-il chez moi que juste le temps
nécessaire à la piqûre.
Combien de temps demande une
piqûre ? questionne le juge.
Une minute et demie environ. Aussi
Rumèbe ne resta chez moi que quatre à
cinq minutes au maximum. Une fois qu'il
fut parti, je montai au premier étage où
je lus mes journaux une grande partie
de la matinée. Vers midi et quart, le
m'aperçus qu'il me manquait des médi-
camenls pour des piqûres que j'avais à
faire en ville. J'envoyai mon valet de
chambre chercher six ampoules de cya-
nure celui-ci revint et m'apporta la
boite.
Après le déjeuner, je remontai dans
mon cabinet, vers 14 h. 15. C'est à cette
heure-là que Rumèbe est arrivé. Je lui
ai ouvert moi-même la porte de l'appar-
tement il entra, la figure congestionnée,
sa sacoche et des papiers A la main, Il ne
dit pas un mot. Comme il connaissait la
maison, il alla droit vers mon cabinet.
Je le suivis. Etant donné son allure
anormale, je pensai qu'il était souffrant;
.il' fermai la porte de mon cabinet et
allai vers lui. Il avait ôté sa veste pour
se décongestionner. C'est cette circons-
tance qui m'a fait dire une première
foie qu'il était arrivé chez moi sans
veste. Je me suis approché de lui et
lui ai demandé s'il était souffrant.
« Ce n'est pas pour cela que je suis
venu, m'a-t-il répondu. J'ai besoin d'un
grand service toi seul peux me le
rendre.
Très surpris par l'affolement dans
lequel Il se trouvait, je lui demandai
quel service il attendait de moi. D'un
ton haché, précipité, il me dit
J'ai besoin de 9,000 francs. »
Je lui montrai tout ce que j'avais,
c'est-à-dire francs, et je lui de-
mandai des détails. Dans les termes où
j'étais avec lui je pouvais me permet-
tre de solliciter ses confidences. Il ne
me répondit qu'aveo réserve. Il me ra-
conta qu'il était venu chercher une
somme de 9,000 francs pour la pale des
ouvriers et qu'on lui avait volé cette
somme. Il ne voulut me donner aucun
autre détail. Je lui offris moirroême de
l'accompagner chez le chef de la sûreté
que je connaissais, afln qu'il pût porter
plainte il refusa.
Devant mon insistance à. lui offrir les
3,500 francs que j'avais, il ajouta
Cela ne me suffit pas il me faut
l'équivalent, ou tout au moins 8,000
francs, et il me les faut Immédiate-
ment.
C'est alors que je partis pour essayer
de me procurer cet argent. Il était
à peu près 14 h. 30. Notre entre-
tien n'avait pas duré plus d'un quart
d'heure. Avant de partir, j'avisai mes
domestiques qu'il y avait un client dans
mon cabinet.
C'est, sur ces mots que s'est ter-
miné l'interrogatoire d'aujourd'hui.
Il reprendra mardi.
L'ASSASSINAT DE M. LENORMAND
gardien de prison à Rambouillet
Les avocats des assassins demandent
l'examen mental de leurs clients
Le 11 juin dernier, on ne l'a pas
oublié, le gardien Lenor-mand, surveil-
lant à la prison de Rambouillet, était
assassiné par trois détenus. Les bandits
qui, leur crime commis. avaient réussi
à s'échapper, terrorisèrent quelque
temps li region, mais on ne tarda pas
à les arrêter.
M. DruHîie, juge d'instruction qui
conduit cette affaire, a procédé hier, de-
vant leurs avocats, à l'interrogatoire
définitif des inculpés MottHlon, Mont-
fort et Barrère. Un examen médical,
réclamé par les défenseurs, n'a pas
encore faik l'ot,jet de conclusions. S&lon
toutes probabilités, l'affaire viendra de-
vant ies assises de Versailles en
novembre.
LES ÉDILES D'ANVERS
MARRAINE DE GOUY
VIENNENT DE FÊTER
LA RÉSURRECTION DU VILLAGE
Saint-Quentin. 2.') sepl. (dép. P. Pari.s.)
Une délégation de l'administration
communale d'Anvers, composée de MM.
Van Cauwelaert, hourgmestre Cools,
échevin des finances et Gyselinck, se-
crétaire communal, est arrivée à uouy,
petit village situé aux sources de l'Es-
caut, près de Saint-Quentin, et qu'adopta
la ville d'Anvers. Celle-ci est interve-
nue financièrement dans la reconstruc-
tion de la localité, qui est presque com-
plètement rebâtir, et fêtera demain cet
événement par une cérémonie il laquelle
elle a convié sa marraine.
Les nouveaux bâtiments de l'église,
de l'école et de Va maison communale
seront inaugurés îl cette occasion.
Il y aura un échange de discours,
un T<: fieum est une cunlate.
UNE ENQUÊTE DE M. KLOTZ
DANS LES RÉGIONS LIBÉRÉES
Montdidier, 25 sept. (dép. Petit Parisien.)
il. Klolz, accompagné du bureau du
conseil général de la Somme, a procédé,
hier, une enquête Péronne et il Mont-
didier sur les travaux de reconstitution
et sur la situation des sinistrés. Les prin-
cipaux chefs de services, les maires et
les présidents des coopératives ont été
entendus.
D'AUTO
Un véritable carambolage d'autos dans les
Côtes-du-Nord. Trois blessés
Saint-Brieuc, 25 sept. (dép. Petit Paris.)
Au Poteau, en Notre-Dame-du-Guildo,
une automobile voulut passer toute
vitesse entre deux automobiles, mais
l'espaco étant insuffisant. elle accrocha
successivement les deux véhicules
qu'elle détériora gravement,
Sous la violence du choc, Mme Gau-
thier, cultivatrice il Matignon, sa bru,
Marie Pourchon, et deux jeunes filles,
Mlles Andrée et Suzanne Lecorre,
demeurant à Versailles, 75, rue Royale,
furent précipitées de leur auto sur le
sol. Mlle Andrée Lecorre eut le pied
droit fracturé, sa soeur le pied gauche
écrasé; Mme Gauthier fut atteinte au
bras droit.
Le conducteur coupable a poursuivi sa
route, mais on croit le connaitre.
LES GRANDES EPREUVES SPORTIVES i
DU PETIT PARISIEN
LE RALLYE NATIONAL
DE L'AÉRQ-CLUB_ D'AUVERGNE
Un merveilleux voyage à Clermont·
Ferrand, par le n chemin des
écoliers » Départ du Bourget
arrêts à Calais-Saint-Ingievert,
au Bourget, à Beauvais, au Bour-
get, et, enfin, a Clermont· ]
Ferrand-Aulnat
Clermont-Ferrand, 25 septembre, i
{de ?lot. cm- spéc.) î
Quand le départ fut donne ce ma- I
tin, at 9 h, 15 précises, au lourd
et rapide aérobus Liore et Olivier, i
que pilotait Bajac, tout nerfs et
tout élégant, la plupart de mes voi- e
sins, sachant qu'il s'agissait d'une i
course, imaginaient que nous allions
piquer droit sur le puy de Dôme,
cœur éternel, mais surtout aujour-
d'hui et demain, de la .Franco
aérienne. ]
Or, bien avant l'heure où Ils
auraient pu apercevoir le piton cen-
tral de notre territoire, ils eurent la
surprise de longer la mer, de pres-
sentir Boulogne et Paris-Plage, e<.
d'entendre annoncer Calais.
héo (les initiales des constructeurs
ont ainsi fait baptiser notre avion)
prenait le chemin des écoliers.
Un jeune confrère étranger s'était
fait montrer sur la carte, au départ,
le Bourget et Aulnat, gares aérien-
nes de Paris et de Clermont. Il n'ar-
rivait pas à repérer Saint-Ingievcrt,
qui est le pôle nord de notre avia-
tion territoriale.
Nous en repartions à Il h. 15 et,
avertis cette fois, tous les voyageurs
regardaient mieux. Ils pouvaient
suivre, miracle 1 alors que. le vent
nous aidant, nous redescendions la
carte à une allure miraculeuse et de
vertige, 190 kilomètres à l'heure,
pendant cinquante minutes, avec
vingt et une personnes à bord, y
compris mécano et pilote. A peine
reconnus Beauvais «t son château,
Beaumont et ses usines, le terrain
du Bonrget nous sautait au visage,
t Bajac faisait un atterrissage de
grandi style.
Dix minutes d'arrêt, buffet
Les buffets d'aéroport savent
aussi servir à 200 à l'heure.
Pressés, gentiment bousculés par
Lacoste, capitaine de bord. un peu
pâli par ses responsabilités, nous
réembarquons en trombe, et on
repart.
Mon voisin suit toujours sa carte.
Mais, qu'est-ce dire ? nous ne
sommes ni à Montargia, ni même à
Avord, dont Jacques Mallet, sur
berline Spad, nous aurait montré la
route.
On atterrit. C'est encore Beauvais
Enfin, on va mettre le cap sur
l'Auvergne.
Retenez, voulez-vous, cet horaire.
It passe toute littérature le Bour-
"et, midi 50 Beauvais, 1 h.
Paris, 1 It. 30.
On laisse à droite, sans s'arrêter,
Montmartre et tout notre Paris bai-
gné de soleil. Déjà Fontainebleau
est sous nos pieds, dans la brume.
A 15 h. 27, nous atterrissons.
Nous sentions tous que nous man-
quions de très peu, si même nous ne
l'emportions pas. la prcnïièro place.
Notre âme collective, un peu dé-
primée par le mal de mer, en était
comme ragaillardie. Des montagnes
riantes nous accueillaient.
L'aéroport d'Aulnat arborait le
grand pavois. Dans la foule accou-
rue, il y avait, en dehors des nota-
bilités locales, Pelletier Doisy, arrivé
avec Gonin et Carol, et aussi Girier
et Labouchère, et Jacques Mallet et
Bossoutrot qui, tous, avaient atterri
avant nous.
Mais le concurrent sérieux était
pour notre Liore le Goliath-Farman
piloté par Codos. Nous avions fait
plus de chemin que lui, nous avions
un passager de plus que lui, mais
nos moteurs, deux Jupiter donnant
avec une régularité de régime extra-
ordinaire, étaient trop forts, et cela
nous enlevait des points. Codos
gagna, bien que son parcours ne soit
que de 810 kilomètres contre 931 à
Bajac.
Mais Bajac était second nous n'en
sommes pas médiocrement fiers.
La nuit tombée. Codos fit un tour
d'honneur aux chandelles, dans le
ciel profondément sombre.
Bajac, lui, s'apprête à repartir
pour Le Bourget, où il prendra à
son bord M. Bokanowski, attendu ici
demain midi. Et demain, tout le
jour, c'est ici l'apothéose des ailes
qui poussent.
Le jeune Aéra Club d'Auvergne, que
Sardier dirige avec une activité pas-
sionnée, va montrer ses élèves à nos
Il a le uroit d'en être orgueilleux.
Et, à lenr tour, les as montreront
aux aiglons à quel point, avec eux,
la pesanteur n'est plus.
La primauté du ciel ne serait
jamais à personne qu'à eux, si nous
voulions leur en conserver les
moyens. Raymond de Nys.
De treize aérodromes différents, des
avions sont partis hier matin pour ga-
gner l'aérodrome d'Aulnat. près Cler-
mont-Perrand.
Formule ultra-moderne du rallye,
l'épreuve organisée par l'Aéro-Club
d'Auvergne, sous le patronage, du Petit
Parisien, a obtenu un brillant succès.
Des champs d'aviation parisiens notam-
ment, nombreux furent, hier, les départs
de concurrents qui allaient s'efforcer de
couvrir le plus grand nombre de kllomè-
tres avant d'atteindre, en six heures, le
point de ralliement auvergnat.
C'est Orly qui connut le plus impor-
tant départ, quatorze appareils, mais
c'est le Bourget, grâce aux gros por-
teurs de l'Air-Union, qui fit enlever le
poids le plus important.
D'Orly, les concurrents suivants prirent
le départ
Bréguet XIV (Thoveau), Brégiiet XIV
(Vallée), Bréguet XIV (Bardy), Spad 52
(Antony) Caudron 59 (Morio) Spade
(Froissard), Bréguet XIV (Fumey), Bré-
guet XIV (Parmentelo), Bréguet XIV
(Caudrelier) Bréguet XIV (Puguetti),
Caudron (Cordier), Caudron 109 (Fi-
nat), Hanriot 14 (Morti), Morane (Fron-
val).
A Villacoublay, départ moins impor-
tant, mais qui comportait cependant les
appareils ci-après
Blériot 56/E (Bossoutrot) Potez IX
1 (Pelletier Dnisy); Caudron /2«(Gauron);
Nieuporl US (Bievier) Nieuport (Dis-
cours) llanriot (Haegelen).
Au Bourgel. enfin, ce fut. de 9 heures
à 10 heures, la fièvre et l'agitation des
grands départs. Cinq concurrents seule-
ment. mai; parmi ceux-ci, les deux bi-
moteurs de transport de l'Air-Union,
deux personnes l'autre, le Goliath,
vingt et une persunnes, véritables auto-
cars de l'air. Voici la liste des avlons
partis de l'aéro-port parisien, à 9 h. 15,
9 h. 30 et 9 h. 4o
Spad- Berline (Mallet) Lloré- Olivier
(Bajac) Goliath F arman (Codos)
Schrecls (Piumier) Schreck (Darque).
En province, des concurrents partirent
egalement pour ralliçr Aulnat. Ils s'éle-
1 vèrcnt ainsi d'Angers; Rochefort, Nîmes,
Marseille, Montpellier, Douai, Lyon, Cler-
mont-Ferrand, Ctialon-3ur-SaOne et Bor-
deaux.
Atterrissages en cours de route
On sait que les concurrent étalent
libres de suivre tel itinéraire qui teur
conviendrait. Ils avaient six heures pour
rejoindre Aulnat et durant ce laps de (
temps ils devaient parcourir la plus 1
grande distance possible. D'où des atter-
rissages sur des aérodromes d'escale
prévus dans toute la France.
A Saiut-inglevert, Bajac atterrit à
10 h. 53, pour repartir à 10 h. 57. Cados j
arrive à 11 h. 20 et repart à 11 Il. 24.
Au Bourget, arrivée de Froissart.
venant d'Orly, à 10 h. il repart à <
13 h. 15 pour Aulnat. M. de Morcourt et
M. Goulié, députe, partis de Douai, atter-
rissent respectivement à 11 h. 20 et
11 h. A 12 h. 19, retour de Bajao, qui
repart à 12 h. 35 pour Beauvais, où il se (
posait à 13 heures, reprenant aussitôt
le départ pour Aulnat à 13 h. 4'. t
Codos revient également au Bourget a
12 h. 57 et repart à 13 h. 10 pour Aulnat. {
Mallet revient à 12 h. 46 après avoir
éié faire escale à Châteauroux. Il repart
pour Aulnat à 12 h. 55.
L'arrivée à Clermont-Ferrand
Aucun incident de quelque importance
ne s'est produit et, après avoir sillonné
six heures durant les routes de l'air, la
plupart des concurrents sont venus at-
terrir sur l'aérodrome d'Aulnat.
Avec une diligence remarquable, les
commissaires de l'épreuve établirent le
classement, en tenant compte, on le sait, I
de la puissance des avions, du nombre
de passagers transportés, de la distance
parcourue et du retard sur l'horaire im-
posé. Ce classement, le voici
i. Codos (Format!), avec 810 km. 900 et
passagers.
2. Bajac (Lioret-Ollivier) 931 km.. 22 pas-
sagers.
3. Haeglen (Nanrtot), 883 km. 600, 3 pas-
sage!
4. Maurlo (Caudron), km. 600, 4 pas-
sagers.
5. Fronval {Morane), 874 km. 200, 6 passa-
aers.
6. Moutonnier (Hanriot), LOIS km., 3 pas-
sagers. (Moutonnier a fait deux rois le tri-
Jet vinlacoublay-Clormont.l
7. Bossoutrot (Spad), 886 km. 300, 8 pas-
sa îrers.
8. Jacques Mallet (Spad), 839 km. D00.
5 passagers.
9. Flnat (Caudron), 721 km. 300, 2' pas-
sagers.
10. Brevler (Xleuport), 77t km., 3 pas-
sagers.
il. Sahut (Pote--), 507 km. 2 passagers.
12. Ch. Malet (Hanriot), 438 km., 2 pas-
13. Paumlcr (Schreck), 458 km., 2 pas-
sagers.
14. Couné, député du Pas-de-Calais (Cau-
drota) 520 km., 2 passagers.
15. barque (Schreck), pas de kllométrage.
Du seizième au trentième, les concurrents
font partie du centre de Clermont. Ce sont
de Morcourt, Gaston, Marçals, Handeboutd,
Lonhé,. Caudriller. Fumey. Franco. Vallée,
Decube, David, Binot, Fablet. Bastter, Par-
mentelot.
En outre, sept autres npparells, arrivés
également. no seront classés que plus tard.
M. Bokanowski
au Rallye d'Auvergne
M. Bokanowski, ministre du Com-
merce. des P. T. T. et de l'Aéronautique,
se rendra aujourd'hui au Rallye national
d'Auvergne, à Clermnnt-Ferrand, à bord
d'un avion quadri-moteur, piloté par
M. Deuneulin.
Il sera accompagné de l'inspecteur
général Portant et de l'ingénieur de
l'aéronautique Leroux.
LA T. S. F. AU SERVICE
DE LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
UN DISCOURS DE M. BOKANOWSKI
Hier, il 20 h. 15, des commuuica-
Lions radiotéléphoniques ont été
échangées entre -NI. Nintchiteh, délé-
gué de la Yougoslavie, président de
l'assemblée de la Société des nations,
et M. Bokanowski, ministre du Com-
merce, de l'Industrie, des Postes et
Télégraphes.
M. Nintchitch, au moment où se
clôture l'assemblée de la S. D. N., a
remercié très chaleureusement le
chef de l'administration française
des postes et télégraphes du con-
cours que celle-ci a apporté il la
Société des nations en déléguant il
Genève deux éminents ingénieurs de
T. S. F., MM. Baize et Pellenc, et en
se chargeant de la transmission
radiotéléphonique des débats publies
de la session.
De l'Ecole supérieure des P. T. T.,
,NI. Bokanowski a répondu, par la
voie de la T. S. F.
Au nom du gouvernement de la
République française et de mes 150.000
collaborateurs de l'administration des
P. T. T., je vous adresse mes très vifs
remerciements pour l'hommage que
vous avez bien voulu rendre à l'Office
français des postes et télégraphes et à
ses techniciens.
Aucun encouragement ne pouvait
nous être plus sensible que celui qui
nous vient de la plus haute autorité mo-
rale du monde entier.
Monsieur le président, la huitième as-
semblée de la Société des nations, que
vous avez présidée avec tant de distinc-
tion, a affirmé à nouveau la volonté des
peuples de substituer à teurs antagonis-
tes anciens une compréhension récipro-
que toujours plus intense de leurs aspi-
ratinns: elle a servi d'une manière par-
ticulièrement heureuse l'œuvre de paix
ame, dans tous les pays, tous les hom-
mes vraiment dignes de ce nom.
Les représentants autorisés de 49 na-
ttons ont étudié avec une scrupuleuse
conscience et accueilli avec un noble
enthousiasme les propositiobs de nature
il hâter l'instaura lion d'une ère de paix
définitive entre les peuples.
Il nous a paru qu'il étuit utile de favo-
riser dans toute la mesure possible la
diffusion la plus large des disoussions,
des professions de foi éloquentes dont
a retenti, durant la session qui vient de
s'achever, la salle de la Réformation de
Genève, afin que, de par le monde, des
paroles de paix et de conciliation puis-
sent attendre les esprits et les cours.
C'est ce que l'administration française
des P. T. T. a voulu réaliser en prêtant
une fois encore le concours de ses ser-
vices radiophoniques à l'organisation de
1 Genève.
Et je me félicite hautement, monsieur
le président, qu'elle ait pu ainsi appor-
ter sa modeste participation à I'muvre
de haute humanité que poursuit la So-
ciélé des nations: trop souvent les dé-
couvertes de la science, les inventions
du génie humain, ont servi à la compé-
tilion, il. la lutte et à la destruction.
Puissent-elles désormais, à l'appel et
sous l'égide de la Société des nations.
ne plus servir qu'à favorisa entre les
peuple.s des rapports de mutuelle com-
préhension, de conciliation et de paix 1
M. Raoul Péret préside à Strasbourg
y- le congrès de la mutualité
Strasbourg, 25 sept. il. P. Parisien.)
Les séances qu'a tenues aujour-
d'hui le congrbs de la mutualité ont
été suivies d'un déjeuner offert par
la comité exécutif et que présidait
M. Raoul Péret, président de la
Chambre et. président d'honneur de
la mutualité française, ayant à ses
côtés le préfet M. Petit, président de
la fédération Roussel, directeur de
la mutualité au ministère du Tra-
vail et quelques parlementaires.
M. Raoul Péret, dans une allocution
vivement, applaudie, a souligné l'es-
prit de désintéressement et de soli-
darité des mutualistes et leur amour
du bien public.
M. André Fallière:, ministre du
Travail, venu assister iL la séance de
clûture, que présidera demain matin
M. llaoul Père!. est arrivé ce soir, à
H- h, 25, à Strasbourg, où la popula-
tion l'a acclamé.
FAITS DIVERS
Un électricia grièvement briM
Une interruption de courant autant pro-
duite, hier matin, sur k»s lignes d* tram-
way, i lvry-*iir-9eine. des ouvriers furent
rlargés de vérifier le poste de tran=r»rma-
tlon, silué rue du Port-à-rAu*la's.
A petite les ouvriers avaient- Ils pénétré
dans la calihic (prune longue n'anime Ja1:-
lissait d'un îles appareils. Ui (les ouvriers.
M Jules Larny. quarante-quatre ans, 7. ruo
(iaron, à Vli-y-cnitlUon, fut grièvement
brillé an visage et aux mnins et a dli ô!ra
transporté 1 l'hospice communal.
Un* enquête est ouverte pour établir te»
causes de l'accident.
Ecrasé par un train
1.c cadavre d'un homme a été Irouvé, liifr
matin, sur la voie ri-rrftc.i trente mêtv/>s
environ du pas^iîTp •' nivfau de la rue des
Orn.Kvnd.3, a Bolis-colombcs.
Il est vraisemblable que I'tofo.rtmn5 a été
tué par un train *e dirigeant sur Arge:i-
teutl. Dans les poches, ont été trouvés de,
Papiers au nom de M. Turpin, 8, avenue de
à à Bois-Colombe?. M. SMvestri, com-
missaire, f'nqutM.
Le niu-nra de gros lot
ne sortait jamais et pour ente
Oual de Dil'lancourt, à Boufcxtiw,
tairws aux abards des port«s d'une grande
usIne d'automobiles.
Hier matin, l'un d'eux, l'Algérien Slam
Mohamed tonaDt une lotrrie » organisée
de la façon suivante moyennant un franc,
!<; client obtenait un tube de carton rpn-
rennaut un billet numéroté de 1 il 100. Des
lots variés étaient attachés il chacun de ces
numéro^. Le numéro 100 était représenté
par le !tro3 lot d'une valeur de vingt francs.
Les affaires marchaicnt bon train et les
billets s'enlevaient comme des Petits paies.
par une clientèle qui se renouvelait sans
cesse.
Cependant, un ouvrler, plus déliant que
les autres, avait remarqué que te numéro
10d np sortait jamais. et, hier aprfes-niliU,
M tendit un billet de cent francs et acheit
toute une série do blMets, au moment ou
Mohamed venait de les remettre en vente.
Ainsi qu'il en avait l'rntuitkni, l'ouvrier ne
trouva pas le tube contenant te numéro
Alors, en un clin d'œH, l'éventalre du ca-
melot fut réduit en miettes et jeté il la
Seine, tan-dis quc l'escroc était remis entre
les mains des agents.
Siam Mohamed, qui demeure 11, faubourg
du Temple, à Paris, a été envoyé au dépôt.
La Courneuve. La commune libre don-
nera aujourd'hui, à l'occasion de la ren-
trée des classes, une. fête enfantine. Départ
du cortègre humoristique do la mairie libre
à H heures, tie l'avenue du Bourget; Jonc-
tion boulevard Pasteur avec la commune
libre
Vanvèn. La commune libre organif.'
pour aujourd'hui une grande fête avec dé-
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commuiifl libre du Vieux-Montmartre et des
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