Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1925-04-29
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 29 avril 1925 29 avril 1925
Description : 1925/04/29 (Numéro 17592). 1925/04/29 (Numéro 17592).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
jT EMPS PROBABL Ejm^
1 REGION PARISIENNE. Toujours le mflii
temps. Ciel très nuageux avec éclaire
averses et grains. Vent modéré du noS!\
1 frais. Nuit jour
S EN FRANCE. Même temps sur toute la
̃ France. Eclaircies, averses et grains par vent
modéré du nord et température iraicae. •
1 SOLEIL lever, à h. coucher, 30 Il, 1. S
LUNE pr. quart, le pleine le 8 mai. i
m»' ABBBIl. y. lT.Sia
MERCREDI
AVRIL 1925
Saint Bobart
HINDENBURG
NE S'INSTALLERA
QU'APRÈS LE 8 MAI
Son arrivée à Berlin donnera lieu
à une imposante manifes*
tation à laquelle prendraient
part des détachements de la
Reichswehr, des garnisons
de province et des organe
sations nationalistes
Berlin, 28 avril {dép. Petit Parisien.)
Ce n'°st vraisemblablement pas
trvant le 8 mai procliain que le ma-
réchal Hndenburg prendra posses-
sion de ia présidence d'Empire. C'est
ce jour-Isi, en effet, que la commis-
sion de vérification des résultats
kîlectoraui se réunira à Berlin et
proclamera officiellement l'élection
du maréchal.
Dès t'¡er matin, le chancelier a
^dressé ce dernier un télégramme
de félicitations dans lequel il ex-
prime l'espoir que, sous sa prési-
tlence, l'unité intérieure de l'Alle-
magne se renforcera et que son relè-
vement parmi les autres peuples
fera de grands progrès par la voie
d'une évolution pacifique.
D'après le Service parlementaire
socialiste, le maréchal Uindenburg
sera reçu à son arrivée à Berlin, le
i» mai, par le docteur Simons, prési-
dent intérimaire d'Empire. A cette
occasion, les autorités recevront des
instructions pour hisser les couleurs
nationales, ce qui fait dire au jour-
jial socialiste que « le président noir,
blanc, rouge fera son entrée dans la
capitale sous les couleurs noir, rouge
et or ». Mais on n'en est pas à une
(contradiction près.
La Reichswehr sera également
^représentée à la cérémonie et il est
question d'envoyer à Berlin des dé-
tachements de chaque ville de gar-
nison. Les organisations « Casque
d'acier » prépareraient une récep-
tion grandiose et feraient la haie de
la gare au palais de la présidence.
Le soir aurait lieu une retraite aux
lambeaux.
Le Reichstag reprend ses travaux
Aujourd'hui, -le Reichstag et la
Diète de Prusse reprennent leurs
travaux.
Les commissions des partis de la
leoalition de Weiniar se sont réunies
Mer pour examiner la situation créée
par l election présidentielle.
Aucune décision n'a encore été
prise, mais la presse républicaine
fait remarquer que les partis de la
tooalftion de Weimar restent tou-
jours en majorité en Prusse, même
après le scrutin du 26 avril.
La presse de droite réclame le
départ du gouvernement Braun, soit
par une dissolution de la Diète, soit
au moyen de négociations,, dans le
but d'attirer vers la droite le parti
du centre.
La conférence des ambassadeurs
prendra aujourd'hui connaissance
du rapport Foch
sur le désarmement de l'Allemagne
La conférence des ambassadeurs se
réunira aujourd'hui au ministère des
Affaires étrangères pour examiner le
rapport du maréchal Foch, prési'dent
du comité militaire interallié de
Versailles ratettif à l'état de désar-
inoment du Reich.
On s2 souvient que, le 5 janvier
dernier, les représentants des puis-
sances alliées remettaient au gouver-
nement du Reic-h une note consta-
tant que l'Allemagne n'avait pas
exécuté les conditions de désarme-
mient stipulées par le traité de Ver-
sailles et qu'en conséquence tes
alliés renonçaie,nt, pour le moment,
à accorder au Reich la bénéfice de
l'article 429 du traité relatif à l'éva-
cuation anticipée de la zone de Co-
logne.
Le 3 mars dernier, la conférence
de.s ambassadeurs prenait officielle-
mcnt connaissance du rapport géné-
rai de la commission militaire de
contrôle en Allemagne, et de l'avis
dn comité de Versailles sur ce docu-
ment. Elle demandait alors au ma-
réchal Foch et aux experts militai-
res du comité de Versailles de pré-
ciser, -dans un nouveau rapport leurs
diverses observations de façon à
établir exactement la gravité du
manquement du Reich en vue de la
préparation de la note sur le désar-
mement allemand que les alliés doi-
vent adresser r prochainement au
gouvernement de Berlin.
C'est donc aujourd'hui que les am-
bassadeurs seront en possession du
second rapport du maréchal Foch.
lis se borneront vraisemblablement
à en prendre connaissance, et ce
n'est qu'après avoir consulté leurs
gouvernements qu'ils entrepren-
dront la rédaction de la note au
Beioh sur le désarmement.
LE COMBAT DE MAURITANIE
Le fowrernear de l'A. 0. F. renforce
la surveillance des confins du désert
Nous avons annoncé qu'un violent
fombat, qui n'avait pas duré moins
de trois jours, avait eu lieu en Mau-
ritanie, entre un détachement de
meharistes français et des pillards
insoumis, qui durent se retirer aprèç
avoir laissé quarante cadavres sur le
terrain,
Il se précise que le rezzou prove-
nait. des confins du Sud marocain et
que la rencontre eut lieu dans la
région de Treifia, sit.uée, comme nous
l'avons indiqué, à 100 kilomètres au
nord d'Atar.
Les pertes de notre côté sont, en
plus du capitaine de Girval, mortel-
lement blessé et décédé, de trote
tirailleurs sénégalais et onze gardes
maures tués et de cinq tirailleurs et
dix gardes maures blessés.
Le capitaine de Girval a été promu
'officier de la Légion d'honneur pour
sa conduite héroïque au cours du
combat.
lA DOMESTIQUE DE M, SOI
DOYEN DU THÉÂTRE FRANÇAIS
LUI VOIE FRANCS
()[ TITRES
Décidément, les fidèles et honnêtes
domestiques que-le .«"répertoire'
nous montre servant avec dévoue-
ment-leurs maîtres et les intérêts de
ceux-ci ne se rencontrent plus beau-
1 coup dans la vie.
M. Silvaiu, le doyen de la Comédie-
Française. vient, après, hélas 1 tant
d'autres de ses contemporains, d'en
faire la désagréable et onéreuse cons-
tatation.
Une obligation est sortie
Hier, au début de 'l'après-midi,
dans le coquet pavillon qu'il habite,
avenue de la Lauzière, à Asniè-
res, M. Si.lvain annonça joyeusement
une bonne nouvelle à son épouse.
Je viens de la banque, .l'a! appris
qu'une de mes obligations était sortie.
Je vais la prendre et la porter de suite
à la banque.
M. Si!vain possède un certain lot
d'obli'gations et de valeurs diverses
qu'il range tout simplement dans un
petite sac à main de voyage dissimulé
dans un meuble de sa chambre à
coucher.
L'artiste alla donc -quérir*, le -'pré-
cieux sac. Il compulsa sa liasse de
litres, les examina à nouveau, mais
ne trouva point l'obligation objet de
cette recherche. Bi&u.mieux, il cons-
tata, avec stupeur, que d'autres va-
leurs avaient disparu. Une
tion méticuleuse lui révéla que tout
un paquet de titres au porteur, repré-
sentant une somme de 100.000 francs,
manquait.
Sans aucun doute, il avait été vic-
time d'un vol. Une main renseignée
avait effectué un prélèvement dans le
sac de voyage mal défendu contre les
entreprises malhonnêtes.
Le doyen s'en fut incontinent con-
ter au commissaire de police d'Asniè-
res le vol dont i.l était victime.
Il y a un mois environ que je n'avais
vérité mes valeurs, préeisa-t-il.. J'ai tout
lieu de omire que le prélèvement fait il
mon détriment a été effectué par ma pré-
cédente bonne. EUle m'a quitté, sans
motif plausible, te 4 avril. Je sais qu'elle
alla se placer avenue de la Marne. C'est
elle la voleuse, sans aucun doute.
En hâte, deux inspecteurs furent
dépêchées pour prier l'ex-domestique
de M. Silvain de venir immédiate-
ment au commissariat. Mais la bonne
n'était plus en place avenue de la
Marne. Elle n'était restée chez ses
nouveaux maltres que deux jours et
on ignore où elle se trouve' mainte-
nant.
Nous avons pu voir hier M. Silvain
qui se montre très ennuyé de, ce vol
domestique.
Est-ce simplement, noix» a-t-il dit,
une vengeance de mon ancienne boane
A-t-ele voulu vraiment s'enrichir à mes
dépens ? Pourvu qu'elle n'ait pas eu le
temps de vendre les titres Certes, je
possède les numéros exacts de cee va-
leurs, sur lesquelles, dès aujourd'hui, j'ai
fait opposition. Mats deputs le 4 avril, la
coquine a très bien pu les liquider,
Les recherches poursuivies sous la
direction de l'inspecteur Loisy, de la
police judiciaire, en vue de retrouver
la piste de la voleuse de M. Silvain,
n'ont jusqu'ici donné aucun résultat.
MORT SUBITE D'UN DÉPUTÉ
Eperuay, 28 avril
(dép. P. Parisien.)
M. Jules Lobei.,
député S. F. I. 0.,
de la Marne, est
iéoédé subitement
ce soir à son do-
micilie de la villa
d'Ay, près d'Bper-
nay.
[Né le 31 jiiHiet
à Ay, M. Jules
L o b e t était entré
comme ouvrierfrap-
peur aux ateliers
à'E p e r n ay. Secré-
taire général du syn-
dioat des cheminots,
il fut élu députa de
la Marne pii 1919 et réélu en 1921.
A la Chambre. M. Jules Lobet était
intervenu à plusieurs reprises dans les
questions ouvrières et' particulièrement
dans les discussions intéressant les che-
mins do fer.
Tout récemment encore il fit' une bril-
lante intervention en faveur de,la réinté-
gration de ses camarades cheminots.
Vice-président, de la' commission des
Travaux publies de la Chambre, M. Jules
Lobet était inscrit au Rroupe socialiste
Des cigarettes explosives à Saint-tienne
Un fumeur ̃ failli être défiguré
Saint-Etienne, 28 avril (d. P. Paris.)
Un industriel de Saint-Etienne, M.
Savel, fumait une cigarette qui fit
soudain explosion. M. Savel ne fut
que légèrement blessé, grâce au
porte-cigarette dont il se servait. Il
ne restera pas défiguré.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuitiiiiiiiiiHiii
A LA DEUXIEME PAGE
LA MORT DE M. DE MONTEF10RE
L'amie du défunt fait au juge d'iiutractioa
le rkit de h dernière jonrnft qu'ail*
a paNée avec le cante
APRÈS LE GUET-APENS
QUINZE COMMISSAIRES
ont, NIER
perquisition!
CHEZ LES COMMUNISTES
M. Barnaud, juge d'instruction, a
entendu de nombreux témoins
unanimes à confirmer qu'il n'y
eut aucune provocation de la
part des Jeunesses Patriotes
Sur mandat de M. Barnaud, juge
d'instruction, chargé d'informer sur
le guet-apens de la rue Damrémont,
de nouvelles perquisitions ont été
effectuées hier, chez divers mili-
tants communistes ainsi qu'au siège
de plusieurs « cellules » soviétiques.
JCr voici le détail
M. Frédérique, commissaire du quar-
tier de la Gare, a perquisitionné au do-
micile de M. Youssouf ben Seman, mem-
bre de la commission coloniale du parti,
166 bis, rue Vationale, d'où il a emporté
quelques documents.
M. Lamie, commissaire de Boulogne,
s'est rendu chez: Gouetziller, 92, ave-
nue Victor-Hugo, ainsi qu'au siège de
l'organisation communiste de Boulogne,
85, boulevard Jean-Jaurès, sans trouver
grand'chose à glaner.
D'autre' part, 'M. Caron, commissaire à
la pollce judiciaire, s'est transporté chez
M. Juies Hcynaua, commis principal des
postes, domicilié 7 rue Glaire-Lfimoino,
a 'Colombes, où ses investigations, ne don-
nèrent auoun résultat.
M. Fresnel, commissaire du quartier de
Plaisance, a opéré chez M. Victor Arri-
et, impasse Deerès, où il saisit
quelques documents.
Le commissaire du. quartier Clignan-
court, M., Pillot, a découvert un stock
de tracts communistes au siège de l'in-
dépendance CoopéTative, 48, rue Duhes-
me. Il en fut de même pour M. Berda-
guer, commissaire de Saint-Ouen, qui
s'était rendu au siège de l'organisation
communiste de la localité, 21, rue
Gramme. Par contre, M. Hennequin, qui
a perquisitionné à Levallois, chez M.
Théodore, rue Carnot, au singe du
lt« rayon, 21, rue Marjolin, ainsi qu'il
Olichy, 60, rue de Paris, à la Bourse du
travail; a transmis au magistrat instruc-
teur un stock asçez considérable de do-
cumente.
De même M. Laurens, commissaire du
quartier Neeker, a saisi chez 'M. Albert.
cle paperasses concernant l'organisation
communiste.'
M. Burdeau, commissaire du quartier
de Ja Chapelle,- s'est rendu dans les lo-
caux de là, Maison commune du quartier
de la Goutte-d'Or, rue Doudcauvitle,
et saisi tout un lot de paperasses et
M. Guillaume, commissaire à. la poilwe
judiciaire, a perquisitionné chez M. De-
vans, secrétaire général du syndicat uni-
taire de la T. C. R. P., 226, rue des Pyré-
nées, et en a rapporté un certain nombre
de tracts.
M. Milliard, commissaire du quartier de
l'Odéon, a trouvé chez M. Disbourg,
rue .Mazartae, divers papiers; de
même M. Nan«eMe, commissaire de Saint-
Viictor, qui a opéré chez M. AMizor, 5, rue
M. Jeannette, commissaire des BalS-
gnolles, saisi. en même temps que des
tracts, des correspondances, un sceau du
parti, un pistolet automatique de 7mm 6r)
chargé, .chez M. Lucien Jtrfy, âgé de
vingt-trois ans, habitant en hôtel, G8, ave-
nue de Gltchy.
De son côté, M. Philippe, commissaire
de Glrehy, qui pewjufeitio.nna chez un ha-
bitant de 'la localité, M. Robic, domtei'lïé
5, rue Soiisal. en rapporta un stock assez
volumineux de document?.
Enfin NI. Lefcbyre, commissaire aux
ctë légations judiciaires, a pratiqué une
opération identique chez M. D-ucamps,
•oonseiller municipal, 8!), rue Voltaire à
Clfchy. Là aussi divers documentes eut
été mls sous sceiJJcs.
La déposition de M. Talttlnger
M. Tai tti nger, député, président
de la Ligue des Jeunesses patriotes,
a été entendu, dans l'après-midi
d'hier, par M. Barnaud, juge d'ins-
truction.
Le témoin a expliqué qu'à la réu-
nion de la rue Champ ionnet, à part
une violente intervention d'un ora-
teur communiste, tout s'était pas.se
dans le plus grand calme. Il n'avait
du reste été question que de politi-
que municipale.
C'est sans aucune excuse, a dit M.
Taittinger, qu'un certain nombre des
trois mille communistes, venus de tous
les. coins de la banlieue, ont tiré sur nos
amis, victimes d'un véritable guet-apens.
Ceux-ci n'étaient d'ailleurs point armés,
alors que ceux-là avaient tous des pis-
tolets espagnols de même fabrication.
Le dèputé de la Seine a ajouté
nu'il était présent au poste de la rue
Belliard, lorsque Clerc y fut inter-
rogé aussitôt après son arrestation.
Le communiste, appréhendé alors
qu'il passait, en courant, devant ce
poste, un browning la main, re-
connut sans peine avoir tiré « dans
le tas Ii iv! manifesta aucune
émotion, bien qu fût aux c.ùlé* des
files.
DE RIGOUREUSES
ÉCONOMIES
M. Caillaux 1es réclame comme
un devoir de tain ses collègues.
du cabinet
Bien que le budget de 1925 ne soit
pas encore voté pair le Sénat, le
ministre des Finances vient de com-
mencer la préparation du projet de
budget pour 1926-
Acet effet, M. Joseph Caillaux vient
d'écrire à tous ses collègues du ca-
binet pour les prier de lui faire
parvenir leurs propositions budgé-
taires avant le 15 niai, et il insiste
pour que chacun d'eux s'impose
comme un devoir d'apporter dans
ses prévissions de dépenses les plus
sévères compressions et les plus ri-
goureuses économies.
Présenter des dotations qui excéde-
raient les stricts besoins des services
essentiels, ajoute le. ministre dos Finan-
ces, serait encourir utte responsabilité
particulièrement çlrave datts la situation
yrésetate. Non seulement les lourds sacri-
fices qui sont ou vont être demandés .au
pays ne sont compatibles ater, aucune
déperdition.: mais ils commandent le re-
jet de toute dépetase qui ne serait pas la
conséquence inéluctable des lois en vi-
gueur.
Il importe au plue haut point que, dans
loutes les administrations et à toue les
degrés du la hiérarchie, domine le souci
A'i tirer ces administrations publiques le
plus largo rendement en vue de permet-
tre la suppression des rouagcg inutiles
et le !ici'ncirment du personnel de tout
grido dont ta pre'seilce' serait reconnue
superflue.
Je suis convaincu que, dans l'élabora-
tion de vos propositions budgétaires,
vous ne manquerez pas de donner à vos
services des instructions très fermes en
ce sens et que vous voudrez bien veiller
personnellement à leur rigoureuse obser-
vation. Je vous prierai d'ailleurs de join-
dre IL votre envoi un exposé des com-
pressions que vous serez parvenu à réali-
ser.
Il me serait d'ailleurs impossible, je
dois vous en avertir d'accéder à des pro-
positions qui ne témoigneraient pas d'un
réei effort d'économie.
A LONDRES, UN COMBAT DE BOXE
SE TERMINE,TRAGIQUEMENT
Vans Bennett, qui remit de matcher Roland
Tood est trtmporté à l'hôpital et meurt
Londres, 28 avril (d. Petit Parisien)
Le match en six rounds entre le
champion britannique de boxe poids
moyen Roland Todd et Vans Bennett
venait à peine de se terminer, lors-
que l'on vit ce dernier s'affaisser
brusquement.
Transporté d'urgence à l'hbpital,
le malheureux boxeur y expiera à son
arrivée.
La distribution lies tracts et la propagande
dans les établissement d'enseignement publics
Le ministre de l'Instruction publi-
que a invité les recteurs et le préfet
de police à surveiller dans les éta-
blissements d'enseignement publias,
tant h l'intérieur qu'à l'extérieur, la
propagande politique.
M. de Monzite indique qu'il ne lui
est pas possible d'admettre que les
élèves des écoles, des établissements
publics d'enseignement puissent se
livrer à des manifestations qui se-
raient une caricature des luttes civi-
que,-3.
Le ministre de l'Instruction publi-
que recommande de réprimer sévè-
rement la distribution: des tracts et
des brochures ayant un caractère
politique autour des établissements
d'enseignement publics et déclare
que. pour sa part, il est décidé à
sévir *ans la moindre indulgence.
Mme Suzanne Després
refuse la Croix
Mme Suzanne
Després refuse la
croix de la Légion
d'honneur.
M. Lugnt't Poe,
son mari, en a in-
formé, hier, M. de
Monzie, ministre
de 1 Instruction
publique, qui n'a
pu que s'incliner
devant le désir
exprime, et a
adresse à Mme
Suzanne Després
la lettre suivants
Madame,
J'aurais eu grand
honneur à signer la
promotion préparée
par mou prédéoes-
s«uv fi, uaiis la-
cmelle figurait votre nom de grande ar-
t-iste sincère,
M. Lugné-Poe me fait connaître que
vous déclinez cette distinction dès long-
temps mérite?.
Je m'incline devant votre décision
comme devant vous-même, on vous
priant d'agréer, madame, mes-hommage
accrus de mes regrets.
Nous avons voulu savoir de M. Lu-
gné-Poe les nrotifs de cette déter-
mination ,jugée regrettable par tous
ceux qui souhaitaient depuis si long-
temps le ruban pour la grande co-
qui fut Hilde de VMness,
Marthe d'Intérietir, Léa de l'Aimée,'
Adèle de La Dupe, Hélène de la Clai-
rière, Lazarette des Remplaçantes,
Aase de Peer, Gynt, etc., etc.
-Pudeur de femme, modestie d'artiste,
nous a répondu M. Lugné-Poe.
C'est moi qui avais désiré pour elle la
croix; moi qui l'avais demandée à mes
amis, sans 1 avertir de cette décision.
Lorsque la première pièce à signer est
venue, il a bien fallu lui avouer nos dé-
marcües,
Pourquoi avez-vous fait cela m'a-
t-elle dit. Pour me donner une joie. Je
l'ai de savoir que vous avez si joliment
songé à moi. Laissons la croix, vrulez-
voiw Permettez que je ne- signe pas.
Signer, c'est déjti demander. Il ne faut
pas demander a ce beau métier qui est
lç notre autre chose que l'honneur de le
servir discrètement.
Ajoutons que la promotion de
l'Instruction publique et des Beaux-
Arts paraîtra très vraisemblable-
ment la semaine prochaine, et, que
M. Noë! Garnier, homme de lettres.
sera réintégré comme chevalier de
la Légioa d'honneur, au titre civil.
Pour ET
Les quatre victimes de l'odieux' atten-
tat de la rue Damrémont dorment
maintenant sous terre. Et, maintenant,
on peut se demander à quel mobile
ont bien pu obéir les meurtriers.
Que voul&ient>iisl que cherchaient-
ils, ces « militants ces « commu-
nistes » (?) qui, embusqués au coin
d'une rue comme au coin d'un bois,
ont froidement, lâchement, misérable-
ment fusillé des hommes qu'ils ne
connaissaient point, qui ne leur avaient
rien fait -,dont un innocent et simple
passant.
Que voulaient-ils ?. Faire la révo-
lution ? Non, pas ça, tout de même
Ces quelques énergumènes savaient
bien que pour chambarder le pays il
faudrait autre chose qu'une douzaine
de brownings chargés et qu'une fusil-
lade à Montmartre. Ils savaient bien
que leur guet-apens, si tragique et si
sauvage qu'il pût être, ne serait qu'une
vaine folie, saus aucun effet sur le
cours régulier des choses.
Que voulaient-ils ? Faire de la pro-
pagande en faveur du communisme ?
Evidemment non Leur acte imbé-
cile et meurtrier a bien été un acte oe
propagande, mais un acte de propa-
gande contre le communisme, contre
les violences sanglantes et répétées
de leur parti. De pareils attentats se
répéteraient et il n'y aurait plus mille
communistes en France. Après Rava-
chol, après Vaillant, après Caserio-
Santo, combien resta-t-il d'anarchistes
chez nous ?. L'homme qui tue, soi-
disant au nom d'un principe, frappe à
mort ce principe.
Alors, que voulaient-ils, les-tueurs
de l'autre soir ? Peut-être voulaient-
ils faire peur. Peut-être voulaient-ils
effrayer les hésitants, les timides, .les
simples, les faibles. Peut-être cher-
chaient-ils à jeter la panique parmi'la
foule des braves gens non militants
qui ne consacrent point tout leur temps
à préparer la paradisiaque cité' fu-
ture.
Si je m'en raporte à de nombreuses
lettres de nombreux correspondants,
tel pourrait bien être le but de ces
chevaliers du browning interna-
tional et communiste. Ces forcenés
tiendraient beaucoup à faire peur. Ils
tiendraient beaucoup à montrer aux
« camarades » non convertis qu'il est
dangereux de ne pas les écouter, de ne
pas les suivre et de ne pas leur obéir.
Ils seraient très désireux d'inspirer,
sinon de la sympathie, du moins de !a
crainte, à l'atelier, à l'usine.
Seulement, quant à cela, ils s'abu-
sent. Leurs tranquilles et paisibles
n camarades ». non convertis n'auront
pas peur de ces « terroristes » plus ou
moins sincères. Ce seront ces terro-
ristes même qui apprendront à avoir
peur de leurs tranquilles « cama-
rades » qui ne subiront ni leurs bri-
mades ni leurs menaces.
Maurice Prax.
tmiMmliiiimiimiitiiiiliiiiiiiiiiMtiiiMtiiHiiiminiiil
VOlft .A LA DEUXIEME PAGE:
Propos de bonne humeur
MARTIAL II
C'est le « sauteur » de la cua-drllla
Barrère. Et il est tout à fait dan,s la tra-
dition des grand» spécialistes les Krou-
mir. Il aura, dès ses premières rencon-
tries avec' la Paioma, un gros succès, car
le saut est peut-étre plus Impression-
nant que l'écart, bien qu'H soit; en prin-
cipe, moins difficile et moins dangereux.
L'armce de la ftnadtria
Le troupeau du ganadéro Barrère arri-
vera aujourd'hui à Paris. Les vaches
landaises, qui doivent cnurir dès samedi
soir, seront installées cet après-midi au
Vélodrome d'Hiver. Nous indiquerons
demain dans quelles conditions le public
sera admis à les voir, entre les sérances
de travail.
B appelons que ltis bureaux de loca-
tion suivants sont ouverts au public, cre
9 heures à midi et de 2 heures à 6 heu-
res Vélodrome d'Hiver, rue Nélaton
Pcttt Parisien. 18. rue d'Enghien: Office
d'annonces, ?y, boulevard des Italiens;
VAuto, 10, faubourg Montmartre,
Prix des placer toril réservé 150
francs toril, f00 fr.: barrera, 80 francs.
La location, des placée à r>0 francs sera
ouverte demain jeudi 30 avril, A 9 heu-
res du matin.
Les autres places de 5, 10, 20 et 30
francs seront mises en vente au Vélo-
drome d'Hiver à des guichets spéciaux
é chaque catégorie, deux heures avant
les représentationa.
Des abonnements à places réservées
pour les neuf soirées sont mis en vente
dans les bureaux de location cri-dessus
aux prix suivante toril réservé, 6O0
francs toril, 400 francs barrera,
rrancs;; premières,. 200 .francs.
Prière aux écaflçws amateurs dési-
rant participer h l'intermède qui leur
sera réserve à chaque séance de se pré-
senter jeudi 30 avril, heures, au
Vélodrome d'Hiver, en oue d'une répé-
tition d'essai.
Comme.beaucoup des «. motifs
qui décorent .les
stands de l'Exposition,. le pùbjic pa-
risien est en or. Hitjr, ,il 'ne. savait
pas au juste ce qu'il verrait ;mats
j on lui avait annoncé une ̃oérémotli.o
d'inauguration Je', Président,. de '.la
République allait passer: II' y aurait
des ministres, des .généraux..des
musiques et des soldats. Qu'importe,
des lors, si.le ciel, où .passaient, de
brusques rafales. laissait tomber.
chaque demi-heure, une giboulée
toute fraîche?: ..̃
L'avenue Nicolas-il,. • les. j îàeçches
du Petit Palais, les trottoirs 'de
l'avenue M a r ig. y étaient garnis
d'une foule nombreuse ot etoïque.
Elle put voir, pendant près d'une
heure, les voitures .déverser .au' seuil
du Grand Palais le Toùt-P,acïs' premières. On se montrait ,'la ,:ou-
tane violette de Mgr Cprre'tti on
saluait au passage le populaire. gé-«
néral Gouraud. On ne remarquai f.
pas le maréchal Fotii. parcn 'qu'il
était en civil mais'on
Painlevé, M. Briand. M. Chkuniei,
qui, avait revêtu un beau pardessus
gris clair. Le -bureau du Sénat' =«
voyait rendre par- erreur ,le· hon-
neurs présidentiels. parce.qu'il était,
comme l'est d'habitude t'auto dp M.
Doumergue, précédé d'une voi'tu-:
rettf! ,de la police..
Un peu après trois heures, -1m
Champs-Elysées étant naturellement
un peu plus embouteillas que 'd'or-
dinaire, un grand mouvementée* lit
dans la foule. Le, Président n la
République arrivait. descendit .'de
voiture, salué par M. JFernànd r Da-:
vid, commissaire général de l'Expo
si.tion, et par les ministres: Puis-lé
cortège pénétra dans le Grand, Pa-
lais, dont les portes'se refermèrent.
Les mieux placés d'entre les-euripus
purent voir la haie des 'gardes rr~:
pubiieains qui présentaient- -les ar-i
mes aux personnage* officiel: t le
grand escalier de Letrosne tout-garni
de
de redingotes -.noiues;
tendre les premipros. mesures de la
ne heure, ils n'eurent plus à con-
templer 'que la croupe des chevaux
de l'escorte.
Dans la salle, le spectacle ne-nnaim
quait pas de grandeur. On n'eût' pas
fait entrer, sous te grand vélum de
cinquante mètres 'de coté, un invité
de plus. ̃••̃.̃ ̃̃
Sur les marches qui conduisent à
la salle des Fêtes, où l'on apercevait,
presque au plafond, le coin rosé d'une
des peintures de Jaulmes, une foule
élégante se pressait, où les chapeaux
et les écharpes "opéra faisaient
des taches joyeuses.
Sur le palier mfértettr, M. Dou-
mergue s'assit derrière une petite
table d'acajou. entre M. de Selves,
président du Sénat, et le professeur
Pinard, doyen de la Chambre. Les
ministres et les ambassadeurs les
entouraient, rangés à peu près pro-
tocolaire ment, sauf peut-être' M. 'Au-
tériou. ministre des Pensions, et
M. Delbos, sous secrétaire d'Etat
aux Beaux-Arts (dont c'était cepen-
dant la fête) et qui ne trouvèrent
place qu'au milieu du conseil muni-
cipal de Paris.
Il y avait au monde partout. Un
grave magistrat, poussé jusque Jans
une des niches bleues et or gù l'on
a plai'é rii»? bronzes ou ili>? îvmrlm".
au miiieu
1 REGION PARISIENNE. Toujours le mflii
temps. Ciel très nuageux avec éclaire
averses et grains. Vent modéré du noS!\
1 frais. Nuit jour
S EN FRANCE. Même temps sur toute la
̃ France. Eclaircies, averses et grains par vent
modéré du nord et température iraicae. •
1 SOLEIL lever, à h. coucher, 30 Il, 1. S
LUNE pr. quart, le pleine le 8 mai. i
m»' ABBBIl. y. lT.Sia
MERCREDI
AVRIL 1925
Saint Bobart
HINDENBURG
NE S'INSTALLERA
QU'APRÈS LE 8 MAI
Son arrivée à Berlin donnera lieu
à une imposante manifes*
tation à laquelle prendraient
part des détachements de la
Reichswehr, des garnisons
de province et des organe
sations nationalistes
Berlin, 28 avril {dép. Petit Parisien.)
Ce n'°st vraisemblablement pas
trvant le 8 mai procliain que le ma-
réchal Hndenburg prendra posses-
sion de ia présidence d'Empire. C'est
ce jour-Isi, en effet, que la commis-
sion de vérification des résultats
kîlectoraui se réunira à Berlin et
proclamera officiellement l'élection
du maréchal.
Dès t'¡er matin, le chancelier a
^dressé ce dernier un télégramme
de félicitations dans lequel il ex-
prime l'espoir que, sous sa prési-
tlence, l'unité intérieure de l'Alle-
magne se renforcera et que son relè-
vement parmi les autres peuples
fera de grands progrès par la voie
d'une évolution pacifique.
D'après le Service parlementaire
socialiste, le maréchal Uindenburg
sera reçu à son arrivée à Berlin, le
i» mai, par le docteur Simons, prési-
dent intérimaire d'Empire. A cette
occasion, les autorités recevront des
instructions pour hisser les couleurs
nationales, ce qui fait dire au jour-
jial socialiste que « le président noir,
blanc, rouge fera son entrée dans la
capitale sous les couleurs noir, rouge
et or ». Mais on n'en est pas à une
(contradiction près.
La Reichswehr sera également
^représentée à la cérémonie et il est
question d'envoyer à Berlin des dé-
tachements de chaque ville de gar-
nison. Les organisations « Casque
d'acier » prépareraient une récep-
tion grandiose et feraient la haie de
la gare au palais de la présidence.
Le soir aurait lieu une retraite aux
lambeaux.
Le Reichstag reprend ses travaux
Aujourd'hui, -le Reichstag et la
Diète de Prusse reprennent leurs
travaux.
Les commissions des partis de la
leoalition de Weiniar se sont réunies
Mer pour examiner la situation créée
par l election présidentielle.
Aucune décision n'a encore été
prise, mais la presse républicaine
fait remarquer que les partis de la
tooalftion de Weimar restent tou-
jours en majorité en Prusse, même
après le scrutin du 26 avril.
La presse de droite réclame le
départ du gouvernement Braun, soit
par une dissolution de la Diète, soit
au moyen de négociations,, dans le
but d'attirer vers la droite le parti
du centre.
La conférence des ambassadeurs
prendra aujourd'hui connaissance
du rapport Foch
sur le désarmement de l'Allemagne
La conférence des ambassadeurs se
réunira aujourd'hui au ministère des
Affaires étrangères pour examiner le
rapport du maréchal Foch, prési'dent
du comité militaire interallié de
Versailles ratettif à l'état de désar-
inoment du Reich.
On s2 souvient que, le 5 janvier
dernier, les représentants des puis-
sances alliées remettaient au gouver-
nement du Reic-h une note consta-
tant que l'Allemagne n'avait pas
exécuté les conditions de désarme-
mient stipulées par le traité de Ver-
sailles et qu'en conséquence tes
alliés renonçaie,nt, pour le moment,
à accorder au Reich la bénéfice de
l'article 429 du traité relatif à l'éva-
cuation anticipée de la zone de Co-
logne.
Le 3 mars dernier, la conférence
de.s ambassadeurs prenait officielle-
mcnt connaissance du rapport géné-
rai de la commission militaire de
contrôle en Allemagne, et de l'avis
dn comité de Versailles sur ce docu-
ment. Elle demandait alors au ma-
réchal Foch et aux experts militai-
res du comité de Versailles de pré-
ciser, -dans un nouveau rapport leurs
diverses observations de façon à
établir exactement la gravité du
manquement du Reich en vue de la
préparation de la note sur le désar-
mement allemand que les alliés doi-
vent adresser r prochainement au
gouvernement de Berlin.
C'est donc aujourd'hui que les am-
bassadeurs seront en possession du
second rapport du maréchal Foch.
lis se borneront vraisemblablement
à en prendre connaissance, et ce
n'est qu'après avoir consulté leurs
gouvernements qu'ils entrepren-
dront la rédaction de la note au
Beioh sur le désarmement.
LE COMBAT DE MAURITANIE
Le fowrernear de l'A. 0. F. renforce
la surveillance des confins du désert
Nous avons annoncé qu'un violent
fombat, qui n'avait pas duré moins
de trois jours, avait eu lieu en Mau-
ritanie, entre un détachement de
meharistes français et des pillards
insoumis, qui durent se retirer aprèç
avoir laissé quarante cadavres sur le
terrain,
Il se précise que le rezzou prove-
nait. des confins du Sud marocain et
que la rencontre eut lieu dans la
région de Treifia, sit.uée, comme nous
l'avons indiqué, à 100 kilomètres au
nord d'Atar.
Les pertes de notre côté sont, en
plus du capitaine de Girval, mortel-
lement blessé et décédé, de trote
tirailleurs sénégalais et onze gardes
maures tués et de cinq tirailleurs et
dix gardes maures blessés.
Le capitaine de Girval a été promu
'officier de la Légion d'honneur pour
sa conduite héroïque au cours du
combat.
lA DOMESTIQUE DE M, SOI
DOYEN DU THÉÂTRE FRANÇAIS
LUI VOIE FRANCS
()[ TITRES
Décidément, les fidèles et honnêtes
domestiques que-le .«"répertoire'
nous montre servant avec dévoue-
ment-leurs maîtres et les intérêts de
ceux-ci ne se rencontrent plus beau-
1 coup dans la vie.
M. Silvaiu, le doyen de la Comédie-
Française. vient, après, hélas 1 tant
d'autres de ses contemporains, d'en
faire la désagréable et onéreuse cons-
tatation.
Une obligation est sortie
Hier, au début de 'l'après-midi,
dans le coquet pavillon qu'il habite,
avenue de la Lauzière, à Asniè-
res, M. Si.lvain annonça joyeusement
une bonne nouvelle à son épouse.
Je viens de la banque, .l'a! appris
qu'une de mes obligations était sortie.
Je vais la prendre et la porter de suite
à la banque.
M. Si!vain possède un certain lot
d'obli'gations et de valeurs diverses
qu'il range tout simplement dans un
petite sac à main de voyage dissimulé
dans un meuble de sa chambre à
coucher.
L'artiste alla donc -quérir*, le -'pré-
cieux sac. Il compulsa sa liasse de
litres, les examina à nouveau, mais
ne trouva point l'obligation objet de
cette recherche. Bi&u.mieux, il cons-
tata, avec stupeur, que d'autres va-
leurs avaient disparu. Une
tion méticuleuse lui révéla que tout
un paquet de titres au porteur, repré-
sentant une somme de 100.000 francs,
manquait.
Sans aucun doute, il avait été vic-
time d'un vol. Une main renseignée
avait effectué un prélèvement dans le
sac de voyage mal défendu contre les
entreprises malhonnêtes.
Le doyen s'en fut incontinent con-
ter au commissaire de police d'Asniè-
res le vol dont i.l était victime.
Il y a un mois environ que je n'avais
vérité mes valeurs, préeisa-t-il.. J'ai tout
lieu de omire que le prélèvement fait il
mon détriment a été effectué par ma pré-
cédente bonne. EUle m'a quitté, sans
motif plausible, te 4 avril. Je sais qu'elle
alla se placer avenue de la Marne. C'est
elle la voleuse, sans aucun doute.
En hâte, deux inspecteurs furent
dépêchées pour prier l'ex-domestique
de M. Silvain de venir immédiate-
ment au commissariat. Mais la bonne
n'était plus en place avenue de la
Marne. Elle n'était restée chez ses
nouveaux maltres que deux jours et
on ignore où elle se trouve' mainte-
nant.
Nous avons pu voir hier M. Silvain
qui se montre très ennuyé de, ce vol
domestique.
Est-ce simplement, noix» a-t-il dit,
une vengeance de mon ancienne boane
A-t-ele voulu vraiment s'enrichir à mes
dépens ? Pourvu qu'elle n'ait pas eu le
temps de vendre les titres Certes, je
possède les numéros exacts de cee va-
leurs, sur lesquelles, dès aujourd'hui, j'ai
fait opposition. Mats deputs le 4 avril, la
coquine a très bien pu les liquider,
Les recherches poursuivies sous la
direction de l'inspecteur Loisy, de la
police judiciaire, en vue de retrouver
la piste de la voleuse de M. Silvain,
n'ont jusqu'ici donné aucun résultat.
MORT SUBITE D'UN DÉPUTÉ
Eperuay, 28 avril
(dép. P. Parisien.)
M. Jules Lobei.,
député S. F. I. 0.,
de la Marne, est
iéoédé subitement
ce soir à son do-
micilie de la villa
d'Ay, près d'Bper-
nay.
[Né le 31 jiiHiet
à Ay, M. Jules
L o b e t était entré
comme ouvrierfrap-
peur aux ateliers
à'E p e r n ay. Secré-
taire général du syn-
dioat des cheminots,
il fut élu députa de
la Marne pii 1919 et réélu en 1921.
A la Chambre. M. Jules Lobet était
intervenu à plusieurs reprises dans les
questions ouvrières et' particulièrement
dans les discussions intéressant les che-
mins do fer.
Tout récemment encore il fit' une bril-
lante intervention en faveur de,la réinté-
gration de ses camarades cheminots.
Vice-président, de la' commission des
Travaux publies de la Chambre, M. Jules
Lobet était inscrit au Rroupe socialiste
Des cigarettes explosives à Saint-tienne
Un fumeur ̃ failli être défiguré
Saint-Etienne, 28 avril (d. P. Paris.)
Un industriel de Saint-Etienne, M.
Savel, fumait une cigarette qui fit
soudain explosion. M. Savel ne fut
que légèrement blessé, grâce au
porte-cigarette dont il se servait. Il
ne restera pas défiguré.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuitiiiiiiiiiHiii
A LA DEUXIEME PAGE
LA MORT DE M. DE MONTEF10RE
L'amie du défunt fait au juge d'iiutractioa
le rkit de h dernière jonrnft qu'ail*
a paNée avec le cante
APRÈS LE GUET-APENS
QUINZE COMMISSAIRES
ont, NIER
perquisition!
CHEZ LES COMMUNISTES
M. Barnaud, juge d'instruction, a
entendu de nombreux témoins
unanimes à confirmer qu'il n'y
eut aucune provocation de la
part des Jeunesses Patriotes
Sur mandat de M. Barnaud, juge
d'instruction, chargé d'informer sur
le guet-apens de la rue Damrémont,
de nouvelles perquisitions ont été
effectuées hier, chez divers mili-
tants communistes ainsi qu'au siège
de plusieurs « cellules » soviétiques.
JCr voici le détail
M. Frédérique, commissaire du quar-
tier de la Gare, a perquisitionné au do-
micile de M. Youssouf ben Seman, mem-
bre de la commission coloniale du parti,
166 bis, rue Vationale, d'où il a emporté
quelques documents.
M. Lamie, commissaire de Boulogne,
s'est rendu chez: Gouetziller, 92, ave-
nue Victor-Hugo, ainsi qu'au siège de
l'organisation communiste de Boulogne,
85, boulevard Jean-Jaurès, sans trouver
grand'chose à glaner.
D'autre' part, 'M. Caron, commissaire à
la pollce judiciaire, s'est transporté chez
M. Juies Hcynaua, commis principal des
postes, domicilié 7 rue Glaire-Lfimoino,
a 'Colombes, où ses investigations, ne don-
nèrent auoun résultat.
M. Fresnel, commissaire du quartier de
Plaisance, a opéré chez M. Victor Arri-
et, impasse Deerès, où il saisit
quelques documents.
Le commissaire du. quartier Clignan-
court, M., Pillot, a découvert un stock
de tracts communistes au siège de l'in-
dépendance CoopéTative, 48, rue Duhes-
me. Il en fut de même pour M. Berda-
guer, commissaire de Saint-Ouen, qui
s'était rendu au siège de l'organisation
communiste de la localité, 21, rue
Gramme. Par contre, M. Hennequin, qui
a perquisitionné à Levallois, chez M.
Théodore, rue Carnot, au singe du
lt« rayon, 21, rue Marjolin, ainsi qu'il
Olichy, 60, rue de Paris, à la Bourse du
travail; a transmis au magistrat instruc-
teur un stock asçez considérable de do-
cumente.
De même M. Laurens, commissaire du
quartier Neeker, a saisi chez 'M. Albert.
cle paperasses concernant l'organisation
communiste.'
M. Burdeau, commissaire du quartier
de Ja Chapelle,- s'est rendu dans les lo-
caux de là, Maison commune du quartier
de la Goutte-d'Or, rue Doudcauvitle,
et saisi tout un lot de paperasses et
M. Guillaume, commissaire à. la poilwe
judiciaire, a perquisitionné chez M. De-
vans, secrétaire général du syndicat uni-
taire de la T. C. R. P., 226, rue des Pyré-
nées, et en a rapporté un certain nombre
de tracts.
M. Milliard, commissaire du quartier de
l'Odéon, a trouvé chez M. Disbourg,
rue .Mazartae, divers papiers; de
même M. Nan«eMe, commissaire de Saint-
Viictor, qui a opéré chez M. AMizor, 5, rue
M. Jeannette, commissaire des BalS-
gnolles, saisi. en même temps que des
tracts, des correspondances, un sceau du
parti, un pistolet automatique de 7mm 6r)
chargé, .chez M. Lucien Jtrfy, âgé de
vingt-trois ans, habitant en hôtel, G8, ave-
nue de Gltchy.
De son côté, M. Philippe, commissaire
de Glrehy, qui pewjufeitio.nna chez un ha-
bitant de 'la localité, M. Robic, domtei'lïé
5, rue Soiisal. en rapporta un stock assez
volumineux de document?.
Enfin NI. Lefcbyre, commissaire aux
ctë légations judiciaires, a pratiqué une
opération identique chez M. D-ucamps,
•oonseiller municipal, 8!), rue Voltaire à
Clfchy. Là aussi divers documentes eut
été mls sous sceiJJcs.
La déposition de M. Talttlnger
M. Tai tti nger, député, président
de la Ligue des Jeunesses patriotes,
a été entendu, dans l'après-midi
d'hier, par M. Barnaud, juge d'ins-
truction.
Le témoin a expliqué qu'à la réu-
nion de la rue Champ ionnet, à part
une violente intervention d'un ora-
teur communiste, tout s'était pas.se
dans le plus grand calme. Il n'avait
du reste été question que de politi-
que municipale.
C'est sans aucune excuse, a dit M.
Taittinger, qu'un certain nombre des
trois mille communistes, venus de tous
les. coins de la banlieue, ont tiré sur nos
amis, victimes d'un véritable guet-apens.
Ceux-ci n'étaient d'ailleurs point armés,
alors que ceux-là avaient tous des pis-
tolets espagnols de même fabrication.
Le dèputé de la Seine a ajouté
nu'il était présent au poste de la rue
Belliard, lorsque Clerc y fut inter-
rogé aussitôt après son arrestation.
Le communiste, appréhendé alors
qu'il passait, en courant, devant ce
poste, un browning la main, re-
connut sans peine avoir tiré « dans
le tas Ii iv! manifesta aucune
émotion, bien qu fût aux c.ùlé* des
files.
DE RIGOUREUSES
ÉCONOMIES
M. Caillaux 1es réclame comme
un devoir de tain ses collègues.
du cabinet
Bien que le budget de 1925 ne soit
pas encore voté pair le Sénat, le
ministre des Finances vient de com-
mencer la préparation du projet de
budget pour 1926-
Acet effet, M. Joseph Caillaux vient
d'écrire à tous ses collègues du ca-
binet pour les prier de lui faire
parvenir leurs propositions budgé-
taires avant le 15 niai, et il insiste
pour que chacun d'eux s'impose
comme un devoir d'apporter dans
ses prévissions de dépenses les plus
sévères compressions et les plus ri-
goureuses économies.
Présenter des dotations qui excéde-
raient les stricts besoins des services
essentiels, ajoute le. ministre dos Finan-
ces, serait encourir utte responsabilité
particulièrement çlrave datts la situation
yrésetate. Non seulement les lourds sacri-
fices qui sont ou vont être demandés .au
pays ne sont compatibles ater, aucune
déperdition.: mais ils commandent le re-
jet de toute dépetase qui ne serait pas la
conséquence inéluctable des lois en vi-
gueur.
Il importe au plue haut point que, dans
loutes les administrations et à toue les
degrés du la hiérarchie, domine le souci
A'i tirer ces administrations publiques le
plus largo rendement en vue de permet-
tre la suppression des rouagcg inutiles
et le !ici'ncirment du personnel de tout
grido dont ta pre'seilce' serait reconnue
superflue.
Je suis convaincu que, dans l'élabora-
tion de vos propositions budgétaires,
vous ne manquerez pas de donner à vos
services des instructions très fermes en
ce sens et que vous voudrez bien veiller
personnellement à leur rigoureuse obser-
vation. Je vous prierai d'ailleurs de join-
dre IL votre envoi un exposé des com-
pressions que vous serez parvenu à réali-
ser.
Il me serait d'ailleurs impossible, je
dois vous en avertir d'accéder à des pro-
positions qui ne témoigneraient pas d'un
réei effort d'économie.
A LONDRES, UN COMBAT DE BOXE
SE TERMINE,TRAGIQUEMENT
Vans Bennett, qui remit de matcher Roland
Tood est trtmporté à l'hôpital et meurt
Londres, 28 avril (d. Petit Parisien)
Le match en six rounds entre le
champion britannique de boxe poids
moyen Roland Todd et Vans Bennett
venait à peine de se terminer, lors-
que l'on vit ce dernier s'affaisser
brusquement.
Transporté d'urgence à l'hbpital,
le malheureux boxeur y expiera à son
arrivée.
La distribution lies tracts et la propagande
dans les établissement d'enseignement publics
Le ministre de l'Instruction publi-
que a invité les recteurs et le préfet
de police à surveiller dans les éta-
blissements d'enseignement publias,
tant h l'intérieur qu'à l'extérieur, la
propagande politique.
M. de Monzite indique qu'il ne lui
est pas possible d'admettre que les
élèves des écoles, des établissements
publics d'enseignement puissent se
livrer à des manifestations qui se-
raient une caricature des luttes civi-
que,-3.
Le ministre de l'Instruction publi-
que recommande de réprimer sévè-
rement la distribution: des tracts et
des brochures ayant un caractère
politique autour des établissements
d'enseignement publics et déclare
que. pour sa part, il est décidé à
sévir *ans la moindre indulgence.
Mme Suzanne Després
refuse la Croix
Mme Suzanne
Després refuse la
croix de la Légion
d'honneur.
M. Lugnt't Poe,
son mari, en a in-
formé, hier, M. de
Monzie, ministre
de 1 Instruction
publique, qui n'a
pu que s'incliner
devant le désir
exprime, et a
adresse à Mme
Suzanne Després
la lettre suivants
Madame,
J'aurais eu grand
honneur à signer la
promotion préparée
par mou prédéoes-
s«uv fi, uaiis la-
cmelle figurait votre nom de grande ar-
t-iste sincère,
M. Lugné-Poe me fait connaître que
vous déclinez cette distinction dès long-
temps mérite?.
Je m'incline devant votre décision
comme devant vous-même, on vous
priant d'agréer, madame, mes-hommage
accrus de mes regrets.
Nous avons voulu savoir de M. Lu-
gné-Poe les nrotifs de cette déter-
mination ,jugée regrettable par tous
ceux qui souhaitaient depuis si long-
temps le ruban pour la grande co-
qui fut Hilde de VMness,
Marthe d'Intérietir, Léa de l'Aimée,'
Adèle de La Dupe, Hélène de la Clai-
rière, Lazarette des Remplaçantes,
Aase de Peer, Gynt, etc., etc.
-Pudeur de femme, modestie d'artiste,
nous a répondu M. Lugné-Poe.
C'est moi qui avais désiré pour elle la
croix; moi qui l'avais demandée à mes
amis, sans 1 avertir de cette décision.
Lorsque la première pièce à signer est
venue, il a bien fallu lui avouer nos dé-
marcües,
Pourquoi avez-vous fait cela m'a-
t-elle dit. Pour me donner une joie. Je
l'ai de savoir que vous avez si joliment
songé à moi. Laissons la croix, vrulez-
voiw Permettez que je ne- signe pas.
Signer, c'est déjti demander. Il ne faut
pas demander a ce beau métier qui est
lç notre autre chose que l'honneur de le
servir discrètement.
Ajoutons que la promotion de
l'Instruction publique et des Beaux-
Arts paraîtra très vraisemblable-
ment la semaine prochaine, et, que
M. Noë! Garnier, homme de lettres.
sera réintégré comme chevalier de
la Légioa d'honneur, au titre civil.
Pour ET
Les quatre victimes de l'odieux' atten-
tat de la rue Damrémont dorment
maintenant sous terre. Et, maintenant,
on peut se demander à quel mobile
ont bien pu obéir les meurtriers.
Que voul&ient>iisl que cherchaient-
ils, ces « militants ces « commu-
nistes » (?) qui, embusqués au coin
d'une rue comme au coin d'un bois,
ont froidement, lâchement, misérable-
ment fusillé des hommes qu'ils ne
connaissaient point, qui ne leur avaient
rien fait -,dont un innocent et simple
passant.
Que voulaient-ils ?. Faire la révo-
lution ? Non, pas ça, tout de même
Ces quelques énergumènes savaient
bien que pour chambarder le pays il
faudrait autre chose qu'une douzaine
de brownings chargés et qu'une fusil-
lade à Montmartre. Ils savaient bien
que leur guet-apens, si tragique et si
sauvage qu'il pût être, ne serait qu'une
vaine folie, saus aucun effet sur le
cours régulier des choses.
Que voulaient-ils ? Faire de la pro-
pagande en faveur du communisme ?
Evidemment non Leur acte imbé-
cile et meurtrier a bien été un acte oe
propagande, mais un acte de propa-
gande contre le communisme, contre
les violences sanglantes et répétées
de leur parti. De pareils attentats se
répéteraient et il n'y aurait plus mille
communistes en France. Après Rava-
chol, après Vaillant, après Caserio-
Santo, combien resta-t-il d'anarchistes
chez nous ?. L'homme qui tue, soi-
disant au nom d'un principe, frappe à
mort ce principe.
Alors, que voulaient-ils, les-tueurs
de l'autre soir ? Peut-être voulaient-
ils faire peur. Peut-être voulaient-ils
effrayer les hésitants, les timides, .les
simples, les faibles. Peut-être cher-
chaient-ils à jeter la panique parmi'la
foule des braves gens non militants
qui ne consacrent point tout leur temps
à préparer la paradisiaque cité' fu-
ture.
Si je m'en raporte à de nombreuses
lettres de nombreux correspondants,
tel pourrait bien être le but de ces
chevaliers du browning interna-
tional et communiste. Ces forcenés
tiendraient beaucoup à faire peur. Ils
tiendraient beaucoup à montrer aux
« camarades » non convertis qu'il est
dangereux de ne pas les écouter, de ne
pas les suivre et de ne pas leur obéir.
Ils seraient très désireux d'inspirer,
sinon de la sympathie, du moins de !a
crainte, à l'atelier, à l'usine.
Seulement, quant à cela, ils s'abu-
sent. Leurs tranquilles et paisibles
n camarades ». non convertis n'auront
pas peur de ces « terroristes » plus ou
moins sincères. Ce seront ces terro-
ristes même qui apprendront à avoir
peur de leurs tranquilles « cama-
rades » qui ne subiront ni leurs bri-
mades ni leurs menaces.
Maurice Prax.
tmiMmliiiimiimiitiiiiliiiiiiiiiiMtiiiMtiiHiiiminiiil
VOlft .A LA DEUXIEME PAGE:
Propos de bonne humeur
MARTIAL II
C'est le « sauteur » de la cua-drllla
Barrère. Et il est tout à fait dan,s la tra-
dition des grand» spécialistes les Krou-
mir. Il aura, dès ses premières rencon-
tries avec' la Paioma, un gros succès, car
le saut est peut-étre plus Impression-
nant que l'écart, bien qu'H soit; en prin-
cipe, moins difficile et moins dangereux.
L'armce de la ftnadtria
Le troupeau du ganadéro Barrère arri-
vera aujourd'hui à Paris. Les vaches
landaises, qui doivent cnurir dès samedi
soir, seront installées cet après-midi au
Vélodrome d'Hiver. Nous indiquerons
demain dans quelles conditions le public
sera admis à les voir, entre les sérances
de travail.
B appelons que ltis bureaux de loca-
tion suivants sont ouverts au public, cre
9 heures à midi et de 2 heures à 6 heu-
res Vélodrome d'Hiver, rue Nélaton
Pcttt Parisien. 18. rue d'Enghien: Office
d'annonces, ?y, boulevard des Italiens;
VAuto, 10, faubourg Montmartre,
Prix des placer toril réservé 150
francs toril, f00 fr.: barrera, 80 francs.
La location, des placée à r>0 francs sera
ouverte demain jeudi 30 avril, A 9 heu-
res du matin.
Les autres places de 5, 10, 20 et 30
francs seront mises en vente au Vélo-
drome d'Hiver à des guichets spéciaux
é chaque catégorie, deux heures avant
les représentationa.
Des abonnements à places réservées
pour les neuf soirées sont mis en vente
dans les bureaux de location cri-dessus
aux prix suivante toril réservé, 6O0
francs toril, 400 francs barrera,
rrancs;; premières,. 200 .francs.
Prière aux écaflçws amateurs dési-
rant participer h l'intermède qui leur
sera réserve à chaque séance de se pré-
senter jeudi 30 avril, heures, au
Vélodrome d'Hiver, en oue d'une répé-
tition d'essai.
Comme.beaucoup des «. motifs
qui décorent .les
stands de l'Exposition,. le pùbjic pa-
risien est en or. Hitjr, ,il 'ne. savait
pas au juste ce qu'il verrait ;mats
j on lui avait annoncé une ̃oérémotli.o
d'inauguration Je', Président,. de '.la
République allait passer: II' y aurait
des ministres, des .généraux..des
musiques et des soldats. Qu'importe,
des lors, si.le ciel, où .passaient, de
brusques rafales. laissait tomber.
chaque demi-heure, une giboulée
toute fraîche?: ..̃
L'avenue Nicolas-il,. • les. j îàeçches
du Petit Palais, les trottoirs 'de
l'avenue M a r ig. y étaient garnis
d'une foule nombreuse ot etoïque.
Elle put voir, pendant près d'une
heure, les voitures .déverser .au' seuil
du Grand Palais le Toùt-P,acïs'
tane violette de Mgr Cprre'tti on
saluait au passage le populaire. gé-«
néral Gouraud. On ne remarquai f.
pas le maréchal Fotii. parcn 'qu'il
était en civil mais'on
Painlevé, M. Briand. M. Chkuniei,
qui, avait revêtu un beau pardessus
gris clair. Le -bureau du Sénat' =«
voyait rendre par- erreur ,le· hon-
neurs présidentiels. parce.qu'il était,
comme l'est d'habitude t'auto dp M.
Doumergue, précédé d'une voi'tu-:
rettf! ,de la police..
Un peu après trois heures, -1m
Champs-Elysées étant naturellement
un peu plus embouteillas que 'd'or-
dinaire, un grand mouvementée* lit
dans la foule. Le, Président n la
République arrivait. descendit .'de
voiture, salué par M. JFernànd r Da-:
vid, commissaire général de l'Expo
si.tion, et par les ministres: Puis-lé
cortège pénétra dans le Grand, Pa-
lais, dont les portes'se refermèrent.
Les mieux placés d'entre les-euripus
purent voir la haie des 'gardes rr~:
pubiieains qui présentaient- -les ar-i
mes aux personnage* officiel: t le
grand escalier de Letrosne tout-garni
de
de redingotes -.noiues;
tendre les premipros. mesures de la
ne heure, ils n'eurent plus à con-
templer 'que la croupe des chevaux
de l'escorte.
Dans la salle, le spectacle ne-nnaim
quait pas de grandeur. On n'eût' pas
fait entrer, sous te grand vélum de
cinquante mètres 'de coté, un invité
de plus. ̃••̃.̃ ̃̃
Sur les marches qui conduisent à
la salle des Fêtes, où l'on apercevait,
presque au plafond, le coin rosé d'une
des peintures de Jaulmes, une foule
élégante se pressait, où les chapeaux
et les écharpes "opéra faisaient
des taches joyeuses.
Sur le palier mfértettr, M. Dou-
mergue s'assit derrière une petite
table d'acajou. entre M. de Selves,
président du Sénat, et le professeur
Pinard, doyen de la Chambre. Les
ministres et les ambassadeurs les
entouraient, rangés à peu près pro-
tocolaire ment, sauf peut-être' M. 'Au-
tériou. ministre des Pensions, et
M. Delbos, sous secrétaire d'Etat
aux Beaux-Arts (dont c'était cepen-
dant la fête) et qui ne trouvèrent
place qu'au milieu du conseil muni-
cipal de Paris.
Il y avait au monde partout. Un
grave magistrat, poussé jusque Jans
une des niches bleues et or gù l'on
a plai'é rii»? bronzes ou ili>? îvmrlm".
au miiieu
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