Presse et revues
6 pages
Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1924-06-27
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 juin 1924 27 juin 1924
Description : 1924/06/27 (Numéro 17286). 1924/06/27 (Numéro 17286).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
Le Petit Parisien -̃
•? 3 s»
M. MAC DONALD PRECISE AUX COMMUNES
LE SENS DU COMMUNIQUÉ PUBLIÉ AUX CHEQUERS
Il précise que les textes anglais et français du communiqué,
bien que différents dans les termes, veulent, en réalité,
affirmer la même chose
Londres, 26 juin (dép. Petit Parisien.)
On s'est ému, à Londres comme à
Paris, de certaines différences ver-
bales qui existent entre les commu-
niqués français et britannique publies
11. l'issue des entretiens des Chequers.
La nouvelle s'est même répandue que
M. Herriot aurait demandé des expli-
cations à ce suiet à l'ambassadeur de
Grande-Bretagne à Paris.
D'autres rumeurs encore ont été
misses en circulation. Il en est qui
prétendent que M. Mac Donald se
serait plaint officiellement de com-
munications faites à la presse par
Mi Herriot. D'autres se sont fait
l'écho d'un soi-dteant mécontente-
ment des Belges. On a, enfin, formulé
la suggestion que la conférence du
juillet pourrait être retardée.
Toutes ces informations sont net-
tement démenties comme ilnexactes
par une note officieuse de l'agence
Router, publiée ce soir.
Sur le sujet des divergences de
vues qui résulteraient de la teneur
légèrement différente des deux com-
muniqués, nous avons les déclara-
tions de M. Mac Donald aux Com-
munes.
Le débat s'est ouvert ce soir par
les questions suivantes de M. Austen
Chamberlain
Les communiqués de Londres et
de Paris ne sont pas identiques de
forme et de substance. Quel est ce-
lui qui exprime le mieux les accords
intervenus aux Chequers ? Par exem-
ple, le communiqué anglais indique
que les conversations ont abouti à
un « accord général u, tandis que le
communiqué français parle d' « en-
tente absolue ».
De même la rédaction anglaise in-
dique une « détermination com-
mune », alors que la rédaction fran-
çaise parle de « pacte moral ».
Où est l'exacte vérité ?
A cette série de questions, le Pre-
mier a répondu
J'ai examiné très attentivement les
deux communiqués, et je n'ai vraiment
pas discerné entre l'un et l'autre tes dif-
férences que l'on signale. Si le texte an-
glais contient l'expression accord géné-
ral et le texte français les termes
entente absolue », les deux communi-
qués veulent en réalité affirmer la même
chose.
Par accord général, nous avons voulu
Sftre qu'après examen des problèmes il.
résoudre, nous étions réellement d'ac-
cord. De même, le texte français, en pré-
cisant qu'il y avait entente absolue, a
voulu souligner que, pour les solutions à
déterminer, nous étions d'accord sur la
marche à suivre et sur la méthode à
appliquer-
A cet égard, fai la certitude de ne pas
me tromper, car je me rappelle très net-
tement la façon dont s'est poursuivie no-
tre conversation
Quant aux expressions concorde mo-
rale ou pacte -moral P, .M. Ittrr'wt nt
moi avons conaidéré qu'elles avaient,
dans les deux langues, prises respecti-
tement rigoureusement, le même sens.
L'interview
de l'« Indépendance belge»
Ce point réglé, le capitaine Benn et,
dans la suite, le général Spears ont
soulevé un nouvel incident. Ils ont
demandé si les déclarations que l'In-
dépendance belge prête à M. Herriot,
et d'après lesquelles, en cas d'une
attaque de l'Allemagne, la Grande-
Bretagne aurait promis son concours
militaire à la France et à la Belgi-
que, sont authentiques ou non et,
LA QUESTION DE LA PROLONGATION
DES ACCORDS AVEC LA M.I.C.U.M.
Berlin, 26 juin (dép. Petit Parisien.)
Le gouvernement d'Empire a reçu,
dans le courant de la matinée, du
baron von Hœsch, ambassadeur à
Paris, une dépêche laconique annon-
çant que, selon une note signée de
M. Seydoux, le gouvernement fran-
çais rejetait la demande de l'Allema-
$ne de négocier entre gouvernements
la prolongation des accords de 'la
M. I. C. U. M.
Ce bref télégramme de l'ambassa-
deur d'Allemagne à Paris faisait con-
naître le point de vue français
d'après lequel les propositions alle-
mandes pouvaient être tout aussi
bien soumises utilement par la com-
mission allemande dite des Dix aux
représentants de la M. I. C. U. M. Cette
réponse a causé, dans les milieux
gouvernementaux et parlementaires
berlinois, une grande émotion et les
députés et fonctionnaires avec les-
quels nous nous sommes entretenus,
aujourd'hui, au Reichstag, parlaient
de grande déception pour le cabinet
Marx.
La presse de droite, dès ce soir,
s'empare de l'incident et publie des
articles violents intitulés « Herriot
refuse une proposition allemande
« Herriot retombe dans le poinca-
risme ».
La réponse sur le désarmement
serait déjà rédigée
Un haut fonctionnaire de la chan-
cellerie nous a déclaré cet après-
midi que le refus du cabinet fran-
çais d'examiner l'offre allemande re-
lative à la M. I. C. U. M. va compli-
quer singulièrement les efforts du
cabinet Marx dans la question de la
réponse à la note de la conférence
des ambassadeurs relative au désar-
mement.
Cette réponse allemande est déjà
rédigée par M. Stresemann, mais il
va falloir la soumettre aux chefs des
différents partis. Dès demain, le
chancelier Marx et le D' Stresemann
entendront les observations des lea-
ders.
Alors même qu'elle ignorait en-
core le refus de l'offre allemande sur
la. question des contrats de la Si. I.
G. U. M., la fraction nationaliste du
Reichstag avait déjà pris une posi-
tion très hostile aux intentions gou-
vernementales du cabinet Marx dans
la question du désarmement. Dans un
communiqué publié ce soir, la frac-
tion nationaliste fait les plus expres-
ses réserves sur les conséquences de
l'attitude du gouvernement elle de-
mande à être entendue demain ven-
dredi et à présenter des objections
au programme de garanties militai-
res réclamées par le gouvernement
dans la première hypothèse, pour-
quoi elles n'ont pas été révélées aux
Communes lundi dernier'?
A cette question, le Premier a fait
cette réponse catégorique
A mon arrtvée à Londres, ce matin,
j'ai été très surpris de constater que tes
conversations qui ont eu lieu entre le pre-
mier ministre française et moi ont été mat
rapportées et même dénaturées par cer-
tains journaux, le communiqué officiel
a donne une compte rendu exact et com-
plet des conversations, et les déclarations
que j'ai faites lundi en réponse aux lea-
ders de l'opposition restent l'expression
complète et exacte de nos intentions rela-
tivcs nux mesures prendre immédiate-
ment en vue d'un accord entre les alliés,
qu'exige l'exécution du rapport des ex-
perts.
Certaines déclarations relatives à de
soi-disant communications faites par le
gouvernement française à notre ambassa-
deur Paris sont particulièrement mat-
veillantes, et lord trewe m'a autorisé ce
matiat, par téiéphone, à les démentir
comme inventées de toutes pièces
Ei comme l'on pressait M. Mac
Donald de dire s'il dément ou non
l'interview parue dans l'Indépendance
Belge et si véritablement la Grande-
Bretagne s'est liée à la France par
une convention militaire, le Premîor
a répondu
Très certainement, je ne me suis lié
par aucune convention mititaire. Quant
a l'interview proprement dite, j'ignore
tout à la fois si M. Herriot l'a donnée
ou si elle a été inexactement rapportée.
Je refuse d'en dire davantage sur ce
sujet.
LA PARTICIPATION AMÉRICAINE
A LA CONFÉRENCE DE LONDRES
Voici le texte exact du communi-
qué, publié mercredi par la Maison
Blanche, au sujet de la participation
des Etats-Unis à la conférence de
Londres
Le gouvernement américains a le désir
de voir le plan Dawes entrer en appli-
cation aussitôt que possible. Il considère
cette application comme essentielle et
constituant le premier pas vers la reprise
économique à l'extérieur, qui est pour
tes Etals-Unis d'un intérêt vital. Aussi,
en réponse l'invitation présentée par
le premier ministre, M. Mac Donald,
des instructions ont-elles été données
à l'ambassadeur Kellog pour qu'il assiste
rà la conférence de Londres de juillet,
en vue de négocier sur toutes les ques-
tions touchant aux intérêts des Etats-
Unis et de tenir son gouvernement
informé de toutes les autres.
Le cotonet Logan ira à Londres pour
assister l'ambassadeur dans ces travaux.
[La tâche de M. Kellog et du co-
lonel Logan se trouve ainsi nettement,
définie par le gouvernement amé-
ricain. Ils assumeront le rôle de né-
gociateurs chaque fois qu'un pro-
blème touchera aux intérêts des
''Etats-Unis et se borneront à celui
d'observateurs dans les autres occa-
sions. Cette décision de la Maison
Blanche semble donc marquer que
Washington s'apprête à suivre avec
une attention croissante les affaires
d'Europe.]
M. HERRIOT REÇOIT
L'AMBASSADEUR DU JAPON
Le vicomte Ishii, ambassadeur du
Japon à Paris, a été reçu hier matin
par M. Herriot, avec qui il a eu un
assez long entretien au sujet de la
prochaine conférence interalliée à
Londres.
LE DIAMANT BLEU DE NICE EST BIEN
CELUI DE LA COURONNE DES TSARS
Nice, 26 juin {dép. Petit Parisien).
Le diamant bleu que Mlle Suzanne
Thuililier vient de retirer du Mont-
de-Piété de Nice, où elle l'avait
engagé, est-il biten celui' qui orna
jadis la couronne des tsars ? C'est la
question que l'on peut se poser en
raison de certaines informations qui
laissent percer quelque doute à ce
sujet.
Cette question, je sui's allé moi-
même la poser à Mlle Suzanne Thuil-
lier, plus connue sous le nom de
« Primerose ».
Je tiens ce bijou, m'a répondu
évasivement mon interlocutrice, d'un
grand personnage de la cour. Si on
a dit que je n'étais pas admise à la
cour impériale, on a eu raison, au
sens strict du mot, mais je fré-
quentais assidûment chez des gen-
tilshommes de la cour qui occu-
paient les situations les plus élevées.
Mtle Primerose me raconte ensuite
ses ennuis. Depuis qu'on sait qu'elle
est en possession du précieux dia-
mant, un grand nombre de personnes
cherchent à la voir. Des lettres de
menaces lui arrivent à l'hôtel où on
sait qu'elle loge à Monaco. Ces missi-
ves sont parfois curie-uses. Ce sont
des demandes en mariage ou encore
des recommandations de ne pas se
laisser « rouler ».
« Vous êtes une femme écrit l'un
de ses correspondants et on vous
trompera aisément. Si vous voulez je
vais m'occuper de vos affaires. »
Enfin, Mlle Primerose m'a déclaré
qu'elie se proposait de se rendre aux
Indes pour se mettre en rapport avec
un maharadjad, qui lui facilitera les
les recherches qu'elle veut entre-
prendre aux fins de savoir quelle est
la statue de bouddha qu'ornait jadis
le diamant bleu. Elle le vendrait
alors au radjah de qui dépend ce
temple. Celui-ci, pense-t-elle, serait
très heureux de remettre ce précieux
brillant la place d'où il fut enlevé,
il y a des millliers d années.
POUR LE RÉTABLISSEMENT
DU SCRUTIN D'ARRONDISSEMENT
M. Thoumyre. député de la Seine-
Inférieure, vient de déposer une
proposition de loi dont voici) les dis-
positions essentielles
Les membres de la Chambre des dé-
putés sont élus suivant la règle majori-
taire au scrutin d'arrondissement. Ils
sont élus pour six ans. Ils se renouvel-
lent par moitié tous les trois ans. Chaque
arrondissement élit un député; les arron-
dissements dont la population dépasse
iS.OOO habitants nomment un député de
plus par 75.000 habitants ou fraction de
.000. n n'est procédé qu'à un seul tour
de scrutin.
LE BUREAU DU GROUPE
RADICAL ET RADICAL SOCIALISTE
Le groupe radical et radical socia-
liste de la Chambre a constitué son
bureau.
Ont été élus président d'honneur,
M. Edouard Herriot; président, M. Ca-
zals vice-présidents; MM. Archim-
baud, André Hesse, Lamoureux, Du-
cos, Durafour; secrétaire général,
:'IL Montigny.
D'autre part, pour le comité direc-
teur, ont été désignés MM. Malvy,
Deyris, Bender, Camille Picard, Hau-
dos, Charles Dezarnaulds, Delbos,
Margaine, Lantier et Sénac.
L'hommage des journalistes canadiens
au Soldat inconnu
Les journalistes canadiens s o n t
venus déposer, hier matin, une cou-
ronne sur la tombe du Soldat in-
connu.
Dans l'après-midi, les journalistes
canadiens furent reçus à l'Hôtel de
VHle, et, le soir, la Bienvenue fran-
çaise les invitait à l'Opéra-Comique
et au Théâtre-Français.
Aujourd'hui, un déjeuner leur sera
offert sous la colonnade du Grand-
Trianon, à Versailles, et, le soir, ils
seront reçus à dîner au Cercle inter-
allié, sous la présidence du maréchal
Focli.
)f. de Moro-Giaire-rl, sous-secrétaire
d'6tat l'Enseignement technique, est ar-
rive à Nice oft il a été reçu par les Corses
de .Moe. 11 part auJourd'hui pour la Corse.
Cinq piilenrs dp gare qui opéraient à
Uï!e 4 la gare Saint-Sauveur ont été arrêtés.
L ES-C 0 U-R-S ES Aujourd'hui à 14 heures, à Auteuill
Pux du Défile
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Ray. Kahn. Sabord 63 Il. Haës
NOS PRONOSTICS. prix du Défilé Ec Vell-Plcard, comeley. Prix Hamtlltm Front Slde, Morén» II. prix de» Draas
Corot, L'Yser. Prix Sagan Ec. Zauropulos, Guercœur. Prix de Bretagne Moréna il, Mortemer. Prix Lusignan ̃ Pétaboursr'
Valeska.
HIER A LONGCHAMP. Les résultats
Le prix de Malleret était l'épreuve
Importante de la réunion d'hier. Il est
revenu à Creditable qui a montré une
grande supériorité sur le reste du lot.
Par contre, Winnaretta et Tetratela n'ont
pas figuré comme on pouvait l'espérer.
A noter également le bon début de
Duzura dans le prix de la Mulette, où
la fille de Teddy a battu ses dix adver-
saires avec beaucoup de facilité.
PRIX DU PRE-CATELAN
A réclamer. francs mètres.
1. Prince Metton (Wlnkfleld).G 57 » ♦}
à Mlle J. Davies 22 50
2. Bruscambllle (F. Hervé) 39 15 50
3. Le Revoir (G. Bartliolomew).P 10 50 i 50
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thés) Sans Atout (R. Ferré) Folllchonne
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10.000 francs. l.CWO mètres.
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au marquis de San-Miguei.P 7 7 50
ENTRE FRÈRES D'ARMES
Les rédacteurs des anciens journaux
du front fêtent leurs confrères
élus députés
Pendant toute la guerre, les journaux
du front combattirent victorieus-emont
le « cafard », qui était. pour le poilu,
le plus perllde des ennemis.
Ils étaient, pour les soldats, le journal
qui parlait vraiment leur langue, expri-
mait leurs espoirs, leurs souffrances
aussi l'écho des cagnas, des tran-
chées, des marmites. Et un écho qui
ne venait pas de loin, car ces gazettes
dactylographiées,copiées à la main même,
parfois, elles avaient été rédigées en
première ligne, et « l'envoyé spécial »
quand il revenait avait été envoyé
au poste d'écoute.
Leurs tédacteurs se sont groupés en
une société amicale, l'A. J. F., qui fêtait,
hier soir, à la Taverne de Paris, l'élec-
tion de quatre de ses membres à la Cham-
bre des députés MM. Antoine Borrel,
Fiori, Missoffe et l'abbé Bergey.
Quand vint l'heure des discours, NI.
Pierre Chapelle, président de l'A. J. F.,
salua les représentants présents de tous
lés journaux du front, et plus encore
toute l'assistance debout les rédac-
teurs morts au champ d'honneur.
M. Miche! Missoffe. député de Paris
et vice-président du conseil municipal,
s'associa à cet hommage.
Et l'abbé Bergey prit la parole. Le dé-
puté girondin a deux mètres de haut
figure taillée à coups de serpe le
front haut sous les cheveux noirs reje-
tés en arrière nez fort lèvres gour-
mandes, qui ne doivent pas dédaigner le
Saint-Emilion un sourire malicieux,
que corrigent deux yeux bleus, purs,
évangéliques.
Son allocution fut un régal. Tour à
tour spirituel, truculent, ému, il en-
chanta l'assistance, et M. Paul Reboux
l'auteur des Drapeaux non sus-
pect de chauvinisme ni de cléricalisme,
donnait le signal des applaudissements.
Fête intime, joyeuse, très française,
et où l'union sacrée régna de bout en
bout.
UNE PETITE MARCHANDE DE FLEURS
DISPARUE DE LILLE
SE FAIT « CUEILLIR » A PARIS
Lille, 26 juin (dép. Petit Parisien.)
La petite marchande de fleurs Anna
de Bruyne, quatorze ans, dont les pa-
rents sont domiciliés 141, rue Jules-
Guesde, à Lible, et dont nous avons an-
noncé la disparition, vient d'être retrou-
vée à Paris.
Le 14 juin, après avoir recueilli à
vendre des fleurs une certaine somme,
elle partit pour la capitale. Là, après
avoir erré pendant deux jours, elle fut
appréhendée, près de l'hôpital Lariboi-
stèrc, par deux agents, qui la condui-
sirent, au commissariat du arrondis-
sement. Envoyée rue Denfert-Rochereau,
à llhoïipice des enfants assistée, Anna
de Bruyne ne se décida qul1ier à faire
connaître son identité. Ses parents, qui
ont été prévenus, sont partis pour re-
chercher leur fillette.
A Neuilly, le feu détruit
une fabrique de voitures d'enfants
Un incendie s'est déclaré hier, vers
3 h. 30, 28, rue du Pont, à Neuilly-sur-
Seine, dans une fabrique de voitures
d'enfants, appartenant à M. Lejeune, 18,
rue Moneey, à Paris.
Le bâtiment a été entièrement détruit
180.000 francs de dégâts.
L'ASSASSIN DE SUZANNE LAYOLLÉE
CONDAMNÉ A MORT
Tours, 26 Juin (dép. Pettt Parisien.)
L'Italien Finatli Zeiro, qui tua Suzanne
Lavollée et la mutila odieusement, dans
les circonstances que le Petit Parisien a
relatées, puis déroba ses bijoux, a été
condamné à mort par la cour d'assises
d'Indre-ct-Loirc.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
LA REUNION NOCTURNE
DU VELODROME BUFFALO
La première' réunion nocturne donnée au
vélodromo Buffalo, avait attiré une nom-
breuse assistance. Résultats
Amateurs. 1. Ohoury, 2. Calvin, 3. Le
Wcron.
Scratcù professionnels. 1. Rohrt>adh,
2. Beylivier, 3. Perrlrve.
Poule des favoris, vitesse, en quatre man-
ches. Classement jénéral 1. Pou'lain,
2. Deigraeve, 3. Spencer, 4. Spears.
Course avec entraineurs a motos. Fre-
mière' manche (20 kil.) i. Mhjuéi, en
15' 2/5 2. Catu4al, 3. Parlsnt, 4. Weer-
ner. Deuxième miMte (30 kil.) 1. Pa-
rlsot, en 53" 2. Mi-quel, 3. Weerner,
4. Catuidal. Classement général 1. Md-
quel, 2. Parlsot, 3. Cat-mlal, 4. Weerner.
Un soldat du d'infanterie. Hya-
cinthe Adam a tenté de se suicider dans un
semare de Dunkerque.
Un coup de grisou se produit au puits
Kloit'ard, au Clisinbon-Feuiferotie* (Loire);
sept ouvriers sont plus ou moins intoxiqués.
A Hallitin (Xortl) ont été célébrées Im
noces d'or des époux Lahousse-Delou.
Quatre cuirassés américains arrivent
a Brest.
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Clay) Viozane (G. Krcel) Pcrséphone (Sto-
kes) Ivy (G. Vatard) Sainte Alliance (Jen-
nlnge). Onze partants. 3 longueure, (on-
gueur 1/2, 1 longueur 1/2.
UN GALA ORIGINAL
A LA FETE DE NEUILLY
Hier, devant la ménagerie Laurent,
à partir de neuf heures du soir, ce fut
un défilé ininterrompu d'autos de mal-
tres, dont les occupants se rendaient
au gala organisé par le marquis de Cas-
tellane au bénéfice de l'oeuvre du Vil-
lage Sarah-Bernhardt ».
Apres les exercices ordinaires des
fauves de la ménagerie, un dompteur
occasionnel, notre collaborateur Henry
Thétard, fit travailler un groupe de qua-
tre lions abyssins. Puis ce fut, dans la
cage central, une exhibition de boxe
très réussie entre Porcher et Lepesant,
deux de nos meilleurs champions
Après des intermèdes de chant par la
gracieuse omtalrice Mme Efremova, les
lions reparurent sur la scène, et, sous
la protection du dompteur Auguste Lau-
rent, une intrépide jeune femme, la ba-
ronne D. vint lire aux fauves des vers
inédits de M. Jean Richepin.
Enfin, Mile Thamara Swirekaya exé-
cuta avec sa coutumière maîtrisa un
numéro de danse«.
Après la retraite, un lunoh fut servi
aux organisateurs et aux artistes de ce
gala peu banal dans les voitures-salon6
de la ménagerie, et le marquis de Castol-
lane porta un toast à la maîtresse de
cette maison roulante, Mme Laurent.
LE PETIT PÈRE DES ORPHELINS DE lA GUERRE
M. J. BACHE EST DÉCORÉ
M. Jules Bâche, le richissime financier
new-yorkais, dont la France ne compte
plus les gestes d'affection et de générosité
et dont la bienfaisance s'est surtout ma-
nifestée à l'égard des orphelins de nos
soldats morts à la guerre, a reçu, hier,
au cours d'un banquet présidé par M. Au-
hanel, secrétaire général de la préfecture
de la Seine, la croix de la Légion d'hon-
neur.
IL VOLAIT SUR L'ORDRE DE SA MÈRE
M. Meunier, fruitier, 40, rue des Bati-
gnolles, s'apercevait qu'on lui avait
récemment volé, dans son appartement,
une broche et un coffret contenant les
Wjoux de sa femme, évalués à 2.000
francs environ. Un commis qui venait
d'ôtre congédié ne pouvant être soup-
çonné, c'est à celui qui restait, le jeune
Marcel Terrasson, âgé de treize ans, qu'on
s'en prit.
Convoqué au commissariat des Bati-
c-nolles, Marcel Terrasson commença pur
nier. Pressé de questions Il finit par
avouer avoir dérobé les bijoux de Mme
Meunier.
Mais. ajouta-t-il, s'il l'avait fait, c'était
sur l'ordre de sa mère à qui, d'aitieurs,
il avait remis le produit du larcin.
Arrêtée. Alice Terrasson. trente-cinq
ans, mère de quatre enfants, demeurant
21, rue de Paris, à Genevil,liers, conflrma
les dires de son fils. Bll,° donna diverses
adresses où, affirmait-elle, les bijoux vo-
dés devaient se trouver. Puis, se roulant
à terre, eNle simula les douleurs de l'en-
fantement. On a'Hait la remettre en li-
berté lorsque l'inspecteur Parctftanteau,
du deuxième district, rentrant de sa tour-
née de vérification, vint déclarer que les
Indications fournies par l'inculpée étaient
fausses.
L'inattention d'un souscripteur
coûte cher à un employé des P. T. T.
Une personne qui a souscrit le 31 mai,
dans l'après-midi, au bureau central des
postes, rue du Louvre, 7.000 francs de
bons de la Défense, à un an, les a payés
seulement avec six bons de 500 francs,
venus à échéance.
L'employé de service au guichet, per-
sonnellement responsable de la somme
de 4.000 francs manquante, prie le sous-
cripteur inattentif de vouloir bien se
faire connattre.
UN MARINIER BLESSE SA FEMME
A COUPS DE REVOLVER
Au cours d'une querelle qui éclata,
hier matin, sur une péniche amarrée
quai d'Auteuil, près du pont Mirabeau,
entre Fernand Devaux, vingt-sept ans,
débardeur, demeurant 44, avenue de
Versailles., et sa femme, Jeanne, âgée de
trente-deux ans, cette dernière s' empa-
rant d'un revolver, tira dans la direction
de son mari, sans d'ailleurs l'atteindre»
Sur quoi, les époux se réconcilièrent. Pas
pour longtemps, puisque deux heures
plus tard, se retrouvant sur la péniche,
ils se disputèrent derechef. Et le revol-
ver, là encore, intervint. Mais cette fois,
ce fut le mari qui s'en saisit. Il fit feu et
sa femme tomba atteinte d'une balle au
oôlé gauche. Dovaux est au dépôt.
CYRANO
Le journal satirique illustré, dont le
prenrier numéro a obtenu un éohtant
succès, donne aujourd'hui, dans le
deuxième, une superbe composition
d'Abel Faiyre « Herriot berger d'-Vrca-
die », ainsi que des dessins, caricatures
et croquis de Sem, Gassier, Roubille et
Pavis.
Il publie des oliroràques de Vautel,
Pawlowski, Marsillac, Henri Béraud, Co-
lette, etc., un conte de Gaston Leroux.
Ses quinze pages d'informations politi-
ques, artistiques, littéraire et mondaines
constituent l'histoire la plus curieuse la
plus vivante et la plus vraie des événe-
ments de la semaine.
Le deuxième numéro de Cyrano est,
dès aujourd'hui vendredi, mis en vente
dans tous les kiosques et obez tous les
marchands de journaux de France.
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Ferré) L'Orlcau (J. Clay) Triboulet (C.
Bouillon) Whlte Rose (W. Williams) La
Nichée (Rabbe) Itsassou (G. Kreel). Onze
partants, 2 longueurs, 1 longueur tête.
LES COURSES ANGLAISES. Courses à
Kewburj. Résultat de la Newbury Cup
l.Haton Rouge, 6/i 2. Laurum, 9/2, Kerer,
5/2 (dead-heat). Gagné par 6 longueurs
6 partantes,
LA CONFÉRENCE AÉRONAUTIQUE MTEBKATIONAIE
S'EST TERMINÉE HIER
La Conférence de la Fédération aéro-
nautique internationale a terminé ses
travaux hier matin par la lecture des
rapports des commissions médicale et de
droit aéronautique, de laquelle il est
sorti l'émission d'un vœu demandant au
gouvernement français de réunir une
conférence internationale de droit, en
vue d'étudier l'importante question des
assurances pour les transporteurs
aériens.
Sous la présidence de M. Painlevé, pré-
sident de la Chambre, et à l'occasion de
la clôture des travaux de la conférence,
l'Aéro-Club de France a donné un ban-
quet, hier soir, au palais d'Orsay.
Au dessert, MM. P.-E. Fiandin, prési-
dent de l'Aéro-Club le comte de la
V'aulx, président de la Fédération aéro-
nautique internationale Laurent Eynac,
sous-secrétaire d'Etat à l'Aéronautique
le commandant Beaumont Jacob, de
l'Aéro-Club de Belgique, prirent la pa-
role.
.NI. Painlevé termina la série des dis-
cours en envisageant le brillant avenir
de l'aviation, et en glorifiant ceux qui,
par leur science ou leur courage, ont
contribué son essor et à ses réalisa-
tions.
LE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
DE L'ORDRE DES AVOCATS
M. Millerand est élu
L'ordre des avocats a procédé, hier, su
renouvellement de son conseil. Ont été
réélus tous les membres sortants rééli-
gibles, en tête le bâtonnier Henri-Robert,
Trois autres membres étaient nom-
mer en remplacement de M" Henri Gi-
raud, Baudeuf et Dubousquet qui, ayant
déjà passé quatre ans au conseil, avaient,
selon t'usa ère, fait connaître qu'ils ne se
représentaient pas.
Pour l'élection de ces trois membres,
le scrutin d'hier n'a donné qu'un résul-
tat. NI* MMleraml a été élu par 411 voix.
Un second tour aura lieu aujourd'hui
On découvre un cadavre de femme
dans le fossé des fortifications
Près de la porte de la (..napelle, on a
découvert, nier vers huit heures, dans le
fossé des fortifications, le cadavre d'une
inconnue, ne portant aucune trace de vlo-
lences.
La défunte. Agée dn cinquante ans envi-
ron, a les eneveux châtains et les yeux
gris elle est vêtue d'un paletot violet, en
laine, d'un tablier bleu à rayures blan-
ches jupe et chemise sont marquées aux
initiales B. z.
LES AGENTS DE PEUGEOT
SE REUNISSENT EN UN BANQUET
Suivant la tradition, la direction des éta-
blissements Peugeot a réuni, hier, à l'hôtel
Continental, en un banquet familial, ses
agents, ainsi que les représentants de la
presse.
Au dessert. M. Kœchlin, au nom de M. Ro-
bert Peugeot, et M. nosengart, prirent Ja pa-
role. M. Faroux, au nom de la presse, et M.
Cambade, de Baronne, au nom des agents,
répondirent, associaut dans le même toast le
succès de l'automobile et celui de la maison
Peugeot.
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M. MAC DONALD PRECISE AUX COMMUNES
LE SENS DU COMMUNIQUÉ PUBLIÉ AUX CHEQUERS
Il précise que les textes anglais et français du communiqué,
bien que différents dans les termes, veulent, en réalité,
affirmer la même chose
Londres, 26 juin (dép. Petit Parisien.)
On s'est ému, à Londres comme à
Paris, de certaines différences ver-
bales qui existent entre les commu-
niqués français et britannique publies
11. l'issue des entretiens des Chequers.
La nouvelle s'est même répandue que
M. Herriot aurait demandé des expli-
cations à ce suiet à l'ambassadeur de
Grande-Bretagne à Paris.
D'autres rumeurs encore ont été
misses en circulation. Il en est qui
prétendent que M. Mac Donald se
serait plaint officiellement de com-
munications faites à la presse par
Mi Herriot. D'autres se sont fait
l'écho d'un soi-dteant mécontente-
ment des Belges. On a, enfin, formulé
la suggestion que la conférence du
juillet pourrait être retardée.
Toutes ces informations sont net-
tement démenties comme ilnexactes
par une note officieuse de l'agence
Router, publiée ce soir.
Sur le sujet des divergences de
vues qui résulteraient de la teneur
légèrement différente des deux com-
muniqués, nous avons les déclara-
tions de M. Mac Donald aux Com-
munes.
Le débat s'est ouvert ce soir par
les questions suivantes de M. Austen
Chamberlain
Les communiqués de Londres et
de Paris ne sont pas identiques de
forme et de substance. Quel est ce-
lui qui exprime le mieux les accords
intervenus aux Chequers ? Par exem-
ple, le communiqué anglais indique
que les conversations ont abouti à
un « accord général u, tandis que le
communiqué français parle d' « en-
tente absolue ».
De même la rédaction anglaise in-
dique une « détermination com-
mune », alors que la rédaction fran-
çaise parle de « pacte moral ».
Où est l'exacte vérité ?
A cette série de questions, le Pre-
mier a répondu
J'ai examiné très attentivement les
deux communiqués, et je n'ai vraiment
pas discerné entre l'un et l'autre tes dif-
férences que l'on signale. Si le texte an-
glais contient l'expression accord géné-
ral et le texte français les termes
entente absolue », les deux communi-
qués veulent en réalité affirmer la même
chose.
Par accord général, nous avons voulu
Sftre qu'après examen des problèmes il.
résoudre, nous étions réellement d'ac-
cord. De même, le texte français, en pré-
cisant qu'il y avait entente absolue, a
voulu souligner que, pour les solutions à
déterminer, nous étions d'accord sur la
marche à suivre et sur la méthode à
appliquer-
A cet égard, fai la certitude de ne pas
me tromper, car je me rappelle très net-
tement la façon dont s'est poursuivie no-
tre conversation
Quant aux expressions concorde mo-
rale ou pacte -moral P, .M. Ittrr'wt nt
moi avons conaidéré qu'elles avaient,
dans les deux langues, prises respecti-
tement rigoureusement, le même sens.
L'interview
de l'« Indépendance belge»
Ce point réglé, le capitaine Benn et,
dans la suite, le général Spears ont
soulevé un nouvel incident. Ils ont
demandé si les déclarations que l'In-
dépendance belge prête à M. Herriot,
et d'après lesquelles, en cas d'une
attaque de l'Allemagne, la Grande-
Bretagne aurait promis son concours
militaire à la France et à la Belgi-
que, sont authentiques ou non et,
LA QUESTION DE LA PROLONGATION
DES ACCORDS AVEC LA M.I.C.U.M.
Berlin, 26 juin (dép. Petit Parisien.)
Le gouvernement d'Empire a reçu,
dans le courant de la matinée, du
baron von Hœsch, ambassadeur à
Paris, une dépêche laconique annon-
çant que, selon une note signée de
M. Seydoux, le gouvernement fran-
çais rejetait la demande de l'Allema-
$ne de négocier entre gouvernements
la prolongation des accords de 'la
M. I. C. U. M.
Ce bref télégramme de l'ambassa-
deur d'Allemagne à Paris faisait con-
naître le point de vue français
d'après lequel les propositions alle-
mandes pouvaient être tout aussi
bien soumises utilement par la com-
mission allemande dite des Dix aux
représentants de la M. I. C. U. M. Cette
réponse a causé, dans les milieux
gouvernementaux et parlementaires
berlinois, une grande émotion et les
députés et fonctionnaires avec les-
quels nous nous sommes entretenus,
aujourd'hui, au Reichstag, parlaient
de grande déception pour le cabinet
Marx.
La presse de droite, dès ce soir,
s'empare de l'incident et publie des
articles violents intitulés « Herriot
refuse une proposition allemande
« Herriot retombe dans le poinca-
risme ».
La réponse sur le désarmement
serait déjà rédigée
Un haut fonctionnaire de la chan-
cellerie nous a déclaré cet après-
midi que le refus du cabinet fran-
çais d'examiner l'offre allemande re-
lative à la M. I. C. U. M. va compli-
quer singulièrement les efforts du
cabinet Marx dans la question de la
réponse à la note de la conférence
des ambassadeurs relative au désar-
mement.
Cette réponse allemande est déjà
rédigée par M. Stresemann, mais il
va falloir la soumettre aux chefs des
différents partis. Dès demain, le
chancelier Marx et le D' Stresemann
entendront les observations des lea-
ders.
Alors même qu'elle ignorait en-
core le refus de l'offre allemande sur
la. question des contrats de la Si. I.
G. U. M., la fraction nationaliste du
Reichstag avait déjà pris une posi-
tion très hostile aux intentions gou-
vernementales du cabinet Marx dans
la question du désarmement. Dans un
communiqué publié ce soir, la frac-
tion nationaliste fait les plus expres-
ses réserves sur les conséquences de
l'attitude du gouvernement elle de-
mande à être entendue demain ven-
dredi et à présenter des objections
au programme de garanties militai-
res réclamées par le gouvernement
dans la première hypothèse, pour-
quoi elles n'ont pas été révélées aux
Communes lundi dernier'?
A cette question, le Premier a fait
cette réponse catégorique
A mon arrtvée à Londres, ce matin,
j'ai été très surpris de constater que tes
conversations qui ont eu lieu entre le pre-
mier ministre française et moi ont été mat
rapportées et même dénaturées par cer-
tains journaux, le communiqué officiel
a donne une compte rendu exact et com-
plet des conversations, et les déclarations
que j'ai faites lundi en réponse aux lea-
ders de l'opposition restent l'expression
complète et exacte de nos intentions rela-
tivcs nux mesures prendre immédiate-
ment en vue d'un accord entre les alliés,
qu'exige l'exécution du rapport des ex-
perts.
Certaines déclarations relatives à de
soi-disant communications faites par le
gouvernement française à notre ambassa-
deur Paris sont particulièrement mat-
veillantes, et lord trewe m'a autorisé ce
matiat, par téiéphone, à les démentir
comme inventées de toutes pièces
Ei comme l'on pressait M. Mac
Donald de dire s'il dément ou non
l'interview parue dans l'Indépendance
Belge et si véritablement la Grande-
Bretagne s'est liée à la France par
une convention militaire, le Premîor
a répondu
Très certainement, je ne me suis lié
par aucune convention mititaire. Quant
a l'interview proprement dite, j'ignore
tout à la fois si M. Herriot l'a donnée
ou si elle a été inexactement rapportée.
Je refuse d'en dire davantage sur ce
sujet.
LA PARTICIPATION AMÉRICAINE
A LA CONFÉRENCE DE LONDRES
Voici le texte exact du communi-
qué, publié mercredi par la Maison
Blanche, au sujet de la participation
des Etats-Unis à la conférence de
Londres
Le gouvernement américains a le désir
de voir le plan Dawes entrer en appli-
cation aussitôt que possible. Il considère
cette application comme essentielle et
constituant le premier pas vers la reprise
économique à l'extérieur, qui est pour
tes Etals-Unis d'un intérêt vital. Aussi,
en réponse l'invitation présentée par
le premier ministre, M. Mac Donald,
des instructions ont-elles été données
à l'ambassadeur Kellog pour qu'il assiste
rà la conférence de Londres de juillet,
en vue de négocier sur toutes les ques-
tions touchant aux intérêts des Etats-
Unis et de tenir son gouvernement
informé de toutes les autres.
Le cotonet Logan ira à Londres pour
assister l'ambassadeur dans ces travaux.
[La tâche de M. Kellog et du co-
lonel Logan se trouve ainsi nettement,
définie par le gouvernement amé-
ricain. Ils assumeront le rôle de né-
gociateurs chaque fois qu'un pro-
blème touchera aux intérêts des
''Etats-Unis et se borneront à celui
d'observateurs dans les autres occa-
sions. Cette décision de la Maison
Blanche semble donc marquer que
Washington s'apprête à suivre avec
une attention croissante les affaires
d'Europe.]
M. HERRIOT REÇOIT
L'AMBASSADEUR DU JAPON
Le vicomte Ishii, ambassadeur du
Japon à Paris, a été reçu hier matin
par M. Herriot, avec qui il a eu un
assez long entretien au sujet de la
prochaine conférence interalliée à
Londres.
LE DIAMANT BLEU DE NICE EST BIEN
CELUI DE LA COURONNE DES TSARS
Nice, 26 juin {dép. Petit Parisien).
Le diamant bleu que Mlle Suzanne
Thuililier vient de retirer du Mont-
de-Piété de Nice, où elle l'avait
engagé, est-il biten celui' qui orna
jadis la couronne des tsars ? C'est la
question que l'on peut se poser en
raison de certaines informations qui
laissent percer quelque doute à ce
sujet.
Cette question, je sui's allé moi-
même la poser à Mlle Suzanne Thuil-
lier, plus connue sous le nom de
« Primerose ».
Je tiens ce bijou, m'a répondu
évasivement mon interlocutrice, d'un
grand personnage de la cour. Si on
a dit que je n'étais pas admise à la
cour impériale, on a eu raison, au
sens strict du mot, mais je fré-
quentais assidûment chez des gen-
tilshommes de la cour qui occu-
paient les situations les plus élevées.
Mtle Primerose me raconte ensuite
ses ennuis. Depuis qu'on sait qu'elle
est en possession du précieux dia-
mant, un grand nombre de personnes
cherchent à la voir. Des lettres de
menaces lui arrivent à l'hôtel où on
sait qu'elle loge à Monaco. Ces missi-
ves sont parfois curie-uses. Ce sont
des demandes en mariage ou encore
des recommandations de ne pas se
laisser « rouler ».
« Vous êtes une femme écrit l'un
de ses correspondants et on vous
trompera aisément. Si vous voulez je
vais m'occuper de vos affaires. »
Enfin, Mlle Primerose m'a déclaré
qu'elie se proposait de se rendre aux
Indes pour se mettre en rapport avec
un maharadjad, qui lui facilitera les
les recherches qu'elle veut entre-
prendre aux fins de savoir quelle est
la statue de bouddha qu'ornait jadis
le diamant bleu. Elle le vendrait
alors au radjah de qui dépend ce
temple. Celui-ci, pense-t-elle, serait
très heureux de remettre ce précieux
brillant la place d'où il fut enlevé,
il y a des millliers d années.
POUR LE RÉTABLISSEMENT
DU SCRUTIN D'ARRONDISSEMENT
M. Thoumyre. député de la Seine-
Inférieure, vient de déposer une
proposition de loi dont voici) les dis-
positions essentielles
Les membres de la Chambre des dé-
putés sont élus suivant la règle majori-
taire au scrutin d'arrondissement. Ils
sont élus pour six ans. Ils se renouvel-
lent par moitié tous les trois ans. Chaque
arrondissement élit un député; les arron-
dissements dont la population dépasse
iS.OOO habitants nomment un député de
plus par 75.000 habitants ou fraction de
de scrutin.
LE BUREAU DU GROUPE
RADICAL ET RADICAL SOCIALISTE
Le groupe radical et radical socia-
liste de la Chambre a constitué son
bureau.
Ont été élus président d'honneur,
M. Edouard Herriot; président, M. Ca-
zals vice-présidents; MM. Archim-
baud, André Hesse, Lamoureux, Du-
cos, Durafour; secrétaire général,
:'IL Montigny.
D'autre part, pour le comité direc-
teur, ont été désignés MM. Malvy,
Deyris, Bender, Camille Picard, Hau-
dos, Charles Dezarnaulds, Delbos,
Margaine, Lantier et Sénac.
L'hommage des journalistes canadiens
au Soldat inconnu
Les journalistes canadiens s o n t
venus déposer, hier matin, une cou-
ronne sur la tombe du Soldat in-
connu.
Dans l'après-midi, les journalistes
canadiens furent reçus à l'Hôtel de
VHle, et, le soir, la Bienvenue fran-
çaise les invitait à l'Opéra-Comique
et au Théâtre-Français.
Aujourd'hui, un déjeuner leur sera
offert sous la colonnade du Grand-
Trianon, à Versailles, et, le soir, ils
seront reçus à dîner au Cercle inter-
allié, sous la présidence du maréchal
Focli.
)f. de Moro-Giaire-rl, sous-secrétaire
d'6tat l'Enseignement technique, est ar-
rive à Nice oft il a été reçu par les Corses
de .Moe. 11 part auJourd'hui pour la Corse.
Cinq piilenrs dp gare qui opéraient à
Uï!e 4 la gare Saint-Sauveur ont été arrêtés.
L ES-C 0 U-R-S ES Aujourd'hui à 14 heures, à Auteuill
Pux du Défile
Haie» Handicap. 5.000 rr. 3.100 Mètres.
Vieil-Picard. Celtillus 71 Mitchell
Vieil-Picard. St-Savin 7U>4 Mitchell
P. Baudin Gribouille 70 R. Head
Hayrn. Khan. Le StilT Ed. Haës
Verschuere.. Dernier Né. 67 T. Robinscn
R.-C.DupulS. Sador 66 Non part.
W. Barker. Comeley F. Hervé
Ol.-Rœderer. Tam Tarn Il ni Seguin
Dan. Gillois.. Lord Palmers P. Michel
Maur. Adèle.. Maricopa 03 V4 Non part.
Rog.Girche. DJavki K. Hervé
Ray. Kahn. Omlgrnon 62 H. Hads
Braquessac. Gabèche. Deir,ir?ueil
Fr. Chipault. Helsingfors II 61 Romana
Ray. Kahn. Chat Fourré. Salmon
De Puchesse .Nadar 60 .Maudot
L. Randon. Mermaid 60 X.
M. Crémieux Ait?elès 60 R. Vayer
A. Coblentz. Champerret. 60 Stringer
Art. Manl)y. Vieil Arm. II.. 60 Befleloup
PRü Hamilton
Haines Handlc. 10.000 tr. S.5O0 mètres.
P. Baudin Patrocle. 73 Non part.
C'CTOrsetti.. Obertas 69 Non part.
La Montagne Front Side 68 L. Nlaudot
Gab. Brun. Yule Log. L. NiaudOt
Th. Coers. Irkoustk. 67 J. Luc
Ray. Kahn. Clean Seep. Stringer
E. Thiébaux. Slmplex Il Thibault
Ray. Kahn. Martlnez 65 Il. Haes
Ray. Kahn. Sabord 63 Il. Haës
NOS PRONOSTICS. prix du Défilé Ec Vell-Plcard, comeley. Prix Hamtlltm Front Slde, Morén» II. prix de» Draas
Corot, L'Yser. Prix Sagan Ec. Zauropulos, Guercœur. Prix de Bretagne Moréna il, Mortemer. Prix Lusignan ̃ Pétaboursr'
Valeska.
HIER A LONGCHAMP. Les résultats
Le prix de Malleret était l'épreuve
Importante de la réunion d'hier. Il est
revenu à Creditable qui a montré une
grande supériorité sur le reste du lot.
Par contre, Winnaretta et Tetratela n'ont
pas figuré comme on pouvait l'espérer.
A noter également le bon début de
Duzura dans le prix de la Mulette, où
la fille de Teddy a battu ses dix adver-
saires avec beaucoup de facilité.
PRIX DU PRE-CATELAN
A réclamer. francs mètres.
1. Prince Metton (Wlnkfleld).G 57 » ♦}
à Mlle J. Davies 22 50
2. Bruscambllle (F. Hervé) 39 15 50
3. Le Revoir (G. Bartliolomew).P 10 50 i 50
Non placés CassoUlet (K. Haynes) V>s-
pertilton (Semblât) La SCfculdllle (R. Bre-
thés) Sans Atout (R. Ferré) Folllchonne
(G. Krcel) Ambourg (G. Martin). Neuf
partants, 1 longueur, courte tète, courte téte.
PRIX DE LA MUETTE
10.000 francs. l.CWO mètres.
1 DuJzura (J. Jennlngs) O t7 60 48
au marquis de San-Miguei.P 7 7 50
ENTRE FRÈRES D'ARMES
Les rédacteurs des anciens journaux
du front fêtent leurs confrères
élus députés
Pendant toute la guerre, les journaux
du front combattirent victorieus-emont
le « cafard », qui était. pour le poilu,
le plus perllde des ennemis.
Ils étaient, pour les soldats, le journal
qui parlait vraiment leur langue, expri-
mait leurs espoirs, leurs souffrances
aussi l'écho des cagnas, des tran-
chées, des marmites. Et un écho qui
ne venait pas de loin, car ces gazettes
dactylographiées,copiées à la main même,
parfois, elles avaient été rédigées en
première ligne, et « l'envoyé spécial »
quand il revenait avait été envoyé
au poste d'écoute.
Leurs tédacteurs se sont groupés en
une société amicale, l'A. J. F., qui fêtait,
hier soir, à la Taverne de Paris, l'élec-
tion de quatre de ses membres à la Cham-
bre des députés MM. Antoine Borrel,
Fiori, Missoffe et l'abbé Bergey.
Quand vint l'heure des discours, NI.
Pierre Chapelle, président de l'A. J. F.,
salua les représentants présents de tous
lés journaux du front, et plus encore
toute l'assistance debout les rédac-
teurs morts au champ d'honneur.
M. Miche! Missoffe. député de Paris
et vice-président du conseil municipal,
s'associa à cet hommage.
Et l'abbé Bergey prit la parole. Le dé-
puté girondin a deux mètres de haut
figure taillée à coups de serpe le
front haut sous les cheveux noirs reje-
tés en arrière nez fort lèvres gour-
mandes, qui ne doivent pas dédaigner le
Saint-Emilion un sourire malicieux,
que corrigent deux yeux bleus, purs,
évangéliques.
Son allocution fut un régal. Tour à
tour spirituel, truculent, ému, il en-
chanta l'assistance, et M. Paul Reboux
l'auteur des Drapeaux non sus-
pect de chauvinisme ni de cléricalisme,
donnait le signal des applaudissements.
Fête intime, joyeuse, très française,
et où l'union sacrée régna de bout en
bout.
UNE PETITE MARCHANDE DE FLEURS
DISPARUE DE LILLE
SE FAIT « CUEILLIR » A PARIS
Lille, 26 juin (dép. Petit Parisien.)
La petite marchande de fleurs Anna
de Bruyne, quatorze ans, dont les pa-
rents sont domiciliés 141, rue Jules-
Guesde, à Lible, et dont nous avons an-
noncé la disparition, vient d'être retrou-
vée à Paris.
Le 14 juin, après avoir recueilli à
vendre des fleurs une certaine somme,
elle partit pour la capitale. Là, après
avoir erré pendant deux jours, elle fut
appréhendée, près de l'hôpital Lariboi-
stèrc, par deux agents, qui la condui-
sirent, au commissariat du arrondis-
sement. Envoyée rue Denfert-Rochereau,
à llhoïipice des enfants assistée, Anna
de Bruyne ne se décida qul1ier à faire
connaître son identité. Ses parents, qui
ont été prévenus, sont partis pour re-
chercher leur fillette.
A Neuilly, le feu détruit
une fabrique de voitures d'enfants
Un incendie s'est déclaré hier, vers
3 h. 30, 28, rue du Pont, à Neuilly-sur-
Seine, dans une fabrique de voitures
d'enfants, appartenant à M. Lejeune, 18,
rue Moneey, à Paris.
Le bâtiment a été entièrement détruit
180.000 francs de dégâts.
L'ASSASSIN DE SUZANNE LAYOLLÉE
CONDAMNÉ A MORT
Tours, 26 Juin (dép. Pettt Parisien.)
L'Italien Finatli Zeiro, qui tua Suzanne
Lavollée et la mutila odieusement, dans
les circonstances que le Petit Parisien a
relatées, puis déroba ses bijoux, a été
condamné à mort par la cour d'assises
d'Indre-ct-Loirc.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
LA REUNION NOCTURNE
DU VELODROME BUFFALO
La première' réunion nocturne donnée au
vélodromo Buffalo, avait attiré une nom-
breuse assistance. Résultats
Amateurs. 1. Ohoury, 2. Calvin, 3. Le
Wcron.
Scratcù professionnels. 1. Rohrt>adh,
2. Beylivier, 3. Perrlrve.
Poule des favoris, vitesse, en quatre man-
ches. Classement jénéral 1. Pou'lain,
2. Deigraeve, 3. Spencer, 4. Spears.
Course avec entraineurs a motos. Fre-
mière' manche (20 kil.) i. Mhjuéi, en
15' 2/5 2. Catu4al, 3. Parlsnt, 4. Weer-
ner. Deuxième miMte (30 kil.) 1. Pa-
rlsot, en 53" 2. Mi-quel, 3. Weerner,
4. Catuidal. Classement général 1. Md-
quel, 2. Parlsot, 3. Cat-mlal, 4. Weerner.
Un soldat du d'infanterie. Hya-
cinthe Adam a tenté de se suicider dans un
semare de Dunkerque.
Un coup de grisou se produit au puits
Kloit'ard, au Clisinbon-Feuiferotie* (Loire);
sept ouvriers sont plus ou moins intoxiqués.
A Hallitin (Xortl) ont été célébrées Im
noces d'or des époux Lahousse-Delou.
Quatre cuirassés américains arrivent
a Brest.
Ant. Vigfer. Le Vallon 6S14 Non part.
E. Henriquet Il 61V4 T. Hobinson
Wildenstein. Salam 6H4 Von part.
C.llollobone. Cock. g. Cock. C1V4 Part. dout.
M. Crémieux Victorieux 61 Deirarg-uell
Nicolas Ass.. Ondée de Mer. Cl L. Dunourc
Anchorena. Loto 60 Non part.
Beauregsrd.. Nice Time 60 Non part.
De St-Seine.. Mettray 60 Cedeloup
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steeple-cliase. 25.000 fr. 1.500 mètres.
C" d'Orsetti. Obertas Non part.
P. Baudin Patrocle. GS',5 Non part.
Jean York L'Yser 66 Pelat
Ray. Kahn. Corot. 66 H. Haës
A. Vicart Plouvain 66 Non part.
Ant. Le Vallon P. Michel
E.Ambaiiel05 Huis Clos M L. Barré
Gab. Brun YuleLog 65 L..Niaudot
Jean York Adrastus 63 Non part.
M. de Croli. Virulent 62 Bedeloup
Prix Sacan
Hales. 40.000 Ir. mètres.
H. Letellier. Cast. de Kolx.. 73 Part. dout.
Zaflropulos. Rublgny L. Barré
E. Morgon Guercœur 68 F. Hervé
De Rivaud Vigo 68 Kd. Haës
Vieil-Picard.. Saint-Cyrien.. 66 Non part.
Floridablanc. Moss Vale 66 Part. dout.
Zanropulos. Hélespon 62 Part. dout.
G. Bernheim. Le Vénitien. 62 Bedeloup
Emile Vigin.. Sulivan 62 J. Davison
A. Foacler Knave 62 P. Michel
2. Sea Queen (R. Ferré) P 36 » 21 50
3. Déchaumeuse (Sharpe) P 13 » < 50
Non placAs Soirée Dansante (Ch. Chllil»)
Falrplap (G. Bartholomew) Hippocrene
(Semblât) Jeune Princesse (G. Stern) Vole
Lactée (A. Esling) Court Gown (O'Nelll)
Pervenchûres (F. Keogli) L'Ardente (Gar-
ner) Onze partants, 1 longueur 1/2, enco-
lure, 1 longueur 1/9.
PRIX DE ROCQUENCOURT
30.000 francs. mètres.
1. Prince d'Orange II (O'Neill).G 61 > S2 50
à M. Thibault Cahn.P P 30 »
2. Rabican (Mac Gee) P 26 »
Non placés Jort (G. Bartholomew) Quoi
(R. Vayer) Saint-Hubert Il (Garner). cinq
partants, 1/2 longueur, courte encolure, 3 lon-
gueurs.
PRIX DE MALÎERET
40.000 francs. 2000 mètres.
1. Creditable (Torterolo) » ta 50
à M. F. de Alzaga 15
2. Perle Notre (NI. Allemand).P 45 »
3. Vinnaretta (Mac Gee) P 14 »
Non placés Banasa (Havnes) Fleet Cloud
lO'Neill) Tetratela (Semblât) Epona (J.
Clay) Viozane (G. Krcel) Pcrséphone (Sto-
kes) Ivy (G. Vatard) Sainte Alliance (Jen-
nlnge). Onze partants. 3 longueure, (on-
gueur 1/2, 1 longueur 1/2.
UN GALA ORIGINAL
A LA FETE DE NEUILLY
Hier, devant la ménagerie Laurent,
à partir de neuf heures du soir, ce fut
un défilé ininterrompu d'autos de mal-
tres, dont les occupants se rendaient
au gala organisé par le marquis de Cas-
tellane au bénéfice de l'oeuvre du Vil-
lage Sarah-Bernhardt ».
Apres les exercices ordinaires des
fauves de la ménagerie, un dompteur
occasionnel, notre collaborateur Henry
Thétard, fit travailler un groupe de qua-
tre lions abyssins. Puis ce fut, dans la
cage central, une exhibition de boxe
très réussie entre Porcher et Lepesant,
deux de nos meilleurs champions
Après des intermèdes de chant par la
gracieuse omtalrice Mme Efremova, les
lions reparurent sur la scène, et, sous
la protection du dompteur Auguste Lau-
rent, une intrépide jeune femme, la ba-
ronne D. vint lire aux fauves des vers
inédits de M. Jean Richepin.
Enfin, Mile Thamara Swirekaya exé-
cuta avec sa coutumière maîtrisa un
numéro de danse«.
Après la retraite, un lunoh fut servi
aux organisateurs et aux artistes de ce
gala peu banal dans les voitures-salon6
de la ménagerie, et le marquis de Castol-
lane porta un toast à la maîtresse de
cette maison roulante, Mme Laurent.
LE PETIT PÈRE DES ORPHELINS DE lA GUERRE
M. J. BACHE EST DÉCORÉ
M. Jules Bâche, le richissime financier
new-yorkais, dont la France ne compte
plus les gestes d'affection et de générosité
et dont la bienfaisance s'est surtout ma-
nifestée à l'égard des orphelins de nos
soldats morts à la guerre, a reçu, hier,
au cours d'un banquet présidé par M. Au-
hanel, secrétaire général de la préfecture
de la Seine, la croix de la Légion d'hon-
neur.
IL VOLAIT SUR L'ORDRE DE SA MÈRE
M. Meunier, fruitier, 40, rue des Bati-
gnolles, s'apercevait qu'on lui avait
récemment volé, dans son appartement,
une broche et un coffret contenant les
Wjoux de sa femme, évalués à 2.000
francs environ. Un commis qui venait
d'ôtre congédié ne pouvant être soup-
çonné, c'est à celui qui restait, le jeune
Marcel Terrasson, âgé de treize ans, qu'on
s'en prit.
Convoqué au commissariat des Bati-
c-nolles, Marcel Terrasson commença pur
nier. Pressé de questions Il finit par
avouer avoir dérobé les bijoux de Mme
Meunier.
Mais. ajouta-t-il, s'il l'avait fait, c'était
sur l'ordre de sa mère à qui, d'aitieurs,
il avait remis le produit du larcin.
Arrêtée. Alice Terrasson. trente-cinq
ans, mère de quatre enfants, demeurant
21, rue de Paris, à Genevil,liers, conflrma
les dires de son fils. Bll,° donna diverses
adresses où, affirmait-elle, les bijoux vo-
dés devaient se trouver. Puis, se roulant
à terre, eNle simula les douleurs de l'en-
fantement. On a'Hait la remettre en li-
berté lorsque l'inspecteur Parctftanteau,
du deuxième district, rentrant de sa tour-
née de vérification, vint déclarer que les
Indications fournies par l'inculpée étaient
fausses.
L'inattention d'un souscripteur
coûte cher à un employé des P. T. T.
Une personne qui a souscrit le 31 mai,
dans l'après-midi, au bureau central des
postes, rue du Louvre, 7.000 francs de
bons de la Défense, à un an, les a payés
seulement avec six bons de 500 francs,
venus à échéance.
L'employé de service au guichet, per-
sonnellement responsable de la somme
de 4.000 francs manquante, prie le sous-
cripteur inattentif de vouloir bien se
faire connattre.
UN MARINIER BLESSE SA FEMME
A COUPS DE REVOLVER
Au cours d'une querelle qui éclata,
hier matin, sur une péniche amarrée
quai d'Auteuil, près du pont Mirabeau,
entre Fernand Devaux, vingt-sept ans,
débardeur, demeurant 44, avenue de
Versailles., et sa femme, Jeanne, âgée de
trente-deux ans, cette dernière s' empa-
rant d'un revolver, tira dans la direction
de son mari, sans d'ailleurs l'atteindre»
Sur quoi, les époux se réconcilièrent. Pas
pour longtemps, puisque deux heures
plus tard, se retrouvant sur la péniche,
ils se disputèrent derechef. Et le revol-
ver, là encore, intervint. Mais cette fois,
ce fut le mari qui s'en saisit. Il fit feu et
sa femme tomba atteinte d'une balle au
oôlé gauche. Dovaux est au dépôt.
CYRANO
Le journal satirique illustré, dont le
prenrier numéro a obtenu un éohtant
succès, donne aujourd'hui, dans le
deuxième, une superbe composition
d'Abel Faiyre « Herriot berger d'-Vrca-
die », ainsi que des dessins, caricatures
et croquis de Sem, Gassier, Roubille et
Pavis.
Il publie des oliroràques de Vautel,
Pawlowski, Marsillac, Henri Béraud, Co-
lette, etc., un conte de Gaston Leroux.
Ses quinze pages d'informations politi-
ques, artistiques, littéraire et mondaines
constituent l'histoire la plus curieuse la
plus vivante et la plus vraie des événe-
ments de la semaine.
Le deuxième numéro de Cyrano est,
dès aujourd'hui vendredi, mis en vente
dans tous les kiosques et obez tous les
marchands de journaux de France.
PRIX DE BRETAGNE
Steeple-chase. rr. 3.500 mètres.
L. Le Bris Brúle Tout 71 Franclllon
De La Lande. Monemer 69 P. Michel
Fauc[.-Lem. Grain d'Or 69 Francilion
CI. Hobson. Kaspar 69 Yon part.
Beauregard.. Nice Time. 64 Non part.
Anchorena. Loto 64 31. Hodhain
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M.de Rivaud. FI. Merveille.. 63 H. Haës
•'• Tissot. Goguenard 63 F. Hervé
Cambacérès.. Pétabonrg 63 Lassus
AL-Salvador. Flylng Chut. 63 Rloiro
P. Machado. Brazilelro 63 Salmon
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à M. Jean Stern P 37 50 16
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3. Sagamoro (R. Ferré) P 26 50 16 50
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mont (G. Bartholomew) Impossible (J. Jen-
ntngs) Eclectus (Haynes) Dionysius (F.
Williams) Ingrandes (Garner) Yenophanes
(O'NoilI) Mytilène (Grcenweli) ;• Ninon (Oh.
Hobbs). Douze partants, 1 longueur, de
longueur, 1 longueur 1/2.
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i. Le Balayeur (G. Vatard) G 01 » 44 50
au duc Decazes p 28 » Il 50
2. Rogtstan (Faucon) 35 50 50
3. Maupassant (Ganter).? P 17 50 7 50
Non placés; Mérovée (F. Williams) Sala-
manque (Sembtat) Nille de Coulonges (R.
Ferré) L'Orlcau (J. Clay) Triboulet (C.
Bouillon) Whlte Rose (W. Williams) La
Nichée (Rabbe) Itsassou (G. Kreel). Onze
partants, 2 longueurs, 1 longueur tête.
LES COURSES ANGLAISES. Courses à
Kewburj. Résultat de la Newbury Cup
l.Haton Rouge, 6/i 2. Laurum, 9/2, Kerer,
5/2 (dead-heat). Gagné par 6 longueurs
6 partantes,
LA CONFÉRENCE AÉRONAUTIQUE MTEBKATIONAIE
S'EST TERMINÉE HIER
La Conférence de la Fédération aéro-
nautique internationale a terminé ses
travaux hier matin par la lecture des
rapports des commissions médicale et de
droit aéronautique, de laquelle il est
sorti l'émission d'un vœu demandant au
gouvernement français de réunir une
conférence internationale de droit, en
vue d'étudier l'importante question des
assurances pour les transporteurs
aériens.
Sous la présidence de M. Painlevé, pré-
sident de la Chambre, et à l'occasion de
la clôture des travaux de la conférence,
l'Aéro-Club de France a donné un ban-
quet, hier soir, au palais d'Orsay.
Au dessert, MM. P.-E. Fiandin, prési-
dent de l'Aéro-Club le comte de la
V'aulx, président de la Fédération aéro-
nautique internationale Laurent Eynac,
sous-secrétaire d'Etat à l'Aéronautique
le commandant Beaumont Jacob, de
l'Aéro-Club de Belgique, prirent la pa-
role.
.NI. Painlevé termina la série des dis-
cours en envisageant le brillant avenir
de l'aviation, et en glorifiant ceux qui,
par leur science ou leur courage, ont
contribué son essor et à ses réalisa-
tions.
LE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
DE L'ORDRE DES AVOCATS
M. Millerand est élu
L'ordre des avocats a procédé, hier, su
renouvellement de son conseil. Ont été
réélus tous les membres sortants rééli-
gibles, en tête le bâtonnier Henri-Robert,
Trois autres membres étaient nom-
mer en remplacement de M" Henri Gi-
raud, Baudeuf et Dubousquet qui, ayant
déjà passé quatre ans au conseil, avaient,
selon t'usa ère, fait connaître qu'ils ne se
représentaient pas.
Pour l'élection de ces trois membres,
le scrutin d'hier n'a donné qu'un résul-
tat. NI* MMleraml a été élu par 411 voix.
Un second tour aura lieu aujourd'hui
On découvre un cadavre de femme
dans le fossé des fortifications
Près de la porte de la (..napelle, on a
découvert, nier vers huit heures, dans le
fossé des fortifications, le cadavre d'une
inconnue, ne portant aucune trace de vlo-
lences.
La défunte. Agée dn cinquante ans envi-
ron, a les eneveux châtains et les yeux
gris elle est vêtue d'un paletot violet, en
laine, d'un tablier bleu à rayures blan-
ches jupe et chemise sont marquées aux
initiales B. z.
LES AGENTS DE PEUGEOT
SE REUNISSENT EN UN BANQUET
Suivant la tradition, la direction des éta-
blissements Peugeot a réuni, hier, à l'hôtel
Continental, en un banquet familial, ses
agents, ainsi que les représentants de la
presse.
Au dessert. M. Kœchlin, au nom de M. Ro-
bert Peugeot, et M. nosengart, prirent Ja pa-
role. M. Faroux, au nom de la presse, et M.
Cambade, de Baronne, au nom des agents,
répondirent, associaut dans le même toast le
succès de l'automobile et celui de la maison
Peugeot.
LES VOYAGES ACCOMPAGNES!
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