Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1923-08-15
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 août 1923 15 août 1923
Description : 1923/08/15 (Numéro 16969). 1923/08/15 (Numéro 16969).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/09/2008
4
Le JP&tit, Parisien. «eï
LA PLAGE DE L'ISLE- ADAM
(De notre envoyé spécial.)
L'Isle-Adam, août.
Le beau jour d'été resplendit, en son
midi.
Sur le ciel d'un bleu turquoise, frais et
pur, une longue adolescente, en maillot
cerise, profile sa maigreur élégante et mus-
clée. Une autre s'allonge, ruisselante en-
tore, en son maillot noir, qu'ornent des
roses jaunes, sur le plat-bord du petit
bain, brûlant de soleil. Un gros monsieur,
le torse rayé de bandes bleues et blanches
qui bardent son comique petit bedon tout
rond, à la façon d'un quartaut de bourgo-
gne, fait la planche et dérive au courant
paisible de la rivière, qui coule, verte et
dorée, entre des rives couvertes de beaux
arbres.
La plage s'étend, de sable fin, qui crisse
doucement, chaud et doux sous les pieds
nus. Un bonhomme de trois ans, en maillot
mauve, et tout halé sous ses cheveux d'un
blond de chaume, s'eff orce à bâtir un fort
grand comme un mouchoir de poche. Çà
et là des pliants, des chaises longues.
Comme des méduses multicolores échouées
sur le sable, de gros parasols éployés fré-
missent au souffle léger qui rôde et fait
frisseler les courtes vagues, en clapotis.
Les cabines, de chaque côté du pavillon
réservé au rowing, s'étendent en hémicy-
cle et il en sort, à tout instant, des jeunes
hommes, des jeunes filles, des mamans,
des garçonnets, de grêles gamines noirau-
des en maillots collants, qui courent, avec
des cris aigus, vers l'eau fraîche et lé-
gère.
Ainsi, à mes yeux ravis, s'offre, dans la
belle lumière de l'été, la jolie plage fluviale
de l'Isle-Adam.
Un paysage bucolique
Le paysage n'a pas changé. depuis que
Corot, Daubigny, Jules Dupré. Théodore
Un « philosophe » qui aime ses aises
Rousseau y déployaient leur parasol et
leur « pinchart ». Voici le vieux petit pont
de pierre, courtaud et ramassé, avec ses
trches basses et sombres, où l'eau clapo-
tante met mille reflets bougeurs. Il est
fleuri de ravenelles, tigré de lichens
roux. Il a du caractère et il est joli de
touleur dit près de moi une, aquarelliste
iincère. sinon heureuse. Combien elle a
raison Voilà, là-bas, les grands peupliers
â'Italie, harmonieux et légers, tout lui-
lants à la fraîche brise dont Corot a rendu
te frissonnement bleu. Et là, sous nos yeux,
t'est la longue île basse, en dos de baleine,
le long de laquelle Daubigny amarrait sa
oenicne-atelier.
En amont ou en aval du pont, d'un côté
En périssoire
ou de l'autre de l'île, dans le bras droit
comme dans le bras gauche de la rivière,
on est saisi, empoigné, enivré de toute la
grâce française. Il y a là de la tendresse,
de la noblesse et de la force, de belles
lignes heureuses, une espèce de sourire
tait de voluptueux repos et de pudeur.
une robustesse paisible et douce. un
charme dont on subit l'emprise à la fois
impérieuse et caressante, sans pouvoir le
définir. Et quelle fraîcheur, en ces jour-
nées caniculaires, le long de cette Oise qui
se déroule paresseuse entre ses rives escar-
pées. Tout concourt à l'enchantement des
eux et de l'être entier. On étouffe.
ià-bas, sous le ciel en couvercle d'autoclave
où bouillonne Paris surchauffé. Ici, le
vent qui passe est frais comme l'haleine
d'une nymphe. Ici, les roseaux jasent, et
semblent scander un vers de Démocrite.
Ici, loin du tumulte de la vie, on évoque
à la fois, ia Sylvie du pauvre Gérard et
la Fermière d'Hegôsippe Moreau.
En fprmant les yeux je revois
L'enelos plein de lumière.
La haie en fleurs. le petit bois.
.La haie est là. Le petit bois frissonne et
le reflète dans les eaux profondes. et dans
l'enclos plein de lumière de bondissantes
jeunes filles vêtues de blanc se renvoient
des balles de tennis.
Le beau bain
La plage s'anime, vers quatre heures.
Des autos. des cycles, des voitures hippo-
mobiles descendent, par groupes, des bai-
gneurs et des baigneuses. De minute en
minute, des parasols éclosent. De minute
en minute, avec des cris légers, des rires
heureux, des baigneuses se lancent à l'eau.
Il en est d'intrépides, qui, bonnes na-
geuses, pratiquant la coupe classique ou le
« crawl » pius moderne, osent traverser
la rivière, grimper sur la a girafe plon-
ger de dix mètres de hauteur. Elles sont
assez rares.
Un groupe d'étudiantes américaines, har-
dies et superbement, découplées, donnent
l'exemple. Et l'une d'elles, avec une patiente
douceur, initie aux délices de l'eau vive
une hurlante blondinette de cinq ans qui
meurt du désir de se baigner et d'épouvanto
de se risquer dans l'eau froide.
C'est familial, délicieux, décent aussi.
Point de mots vifs, ni- de gestes trop
prompts. Moins encore de propos. salés,
puisque l'on ne trouve ici que de l'eau
douce. Le décor est clair, pimpant, léger,
très moderne, très français aussi, et ces
toits rouges, ces blanches barrières, ces ter-
rasses fleuries, ce buffet normand n'ont
pas abîmé le paysage en ajoutant une note
nouvelle dans la note exquisement verte
et bleue de son décor naturel.
Et puis voici les yoles, les canoës, les
barques lentes, les vives périssoires. Mail-
lots multicolores, culottes blanches, jambes
Le déjeuner sous la tonnelle
hatées, beaux bras musclés dont le jeu aisé
dit la souple et forte jeunesse.
A six heures, la plage papote, rit, jacasse,
et le bain est peuplé de cent tritons et
d'autant de naïades. Dans le chenal pro-
fond, les nageurs se rient de ceux qui
n'osent qu'à peine faire trempette.
Le crépus-cule rose d'or.et lilas se re-
flète délicatement dans la rivière. Mais
quel Outamaro de chez nous peindra cette
heure, cette lumière et cette eau-là ?.
L'heure passe. C'est maintenant l'ombre
sur la plage. Et dans ce calme apaisé, la
lune monte.
La lune blanche
Rit dans les bois
De chaque branche
Sort une voix.
Et dans cette douceur verlainienne du
beau soir qui meurt, c'est soudainement,
impérieux et brutal, le coup de sifflet du
train qui flle, à grand fracas vers Paris.
Gaston-Ch. Richard.
Let malheurs d'un disciple de Raymond Duncan
M. Rémy, le disciple de Raymond Duncan.
n'a décidément pas de chance avec le jardin
qu'il loue, rue Lepte, dans le voisinage du
moulin de la Galette.
Déjà, on s'en souvient, pour avoir effarouché
des voisins en se promenant presque sans
voiles dans son maquis, il avait eu maille à
partir avec la justice.
Depuis, s'étant absenté, il eut la surprise, à
son retour, de se voir interdire l'accès de son
champ d'expériences. Le propriétaire l'avait
vendu à une société de construction de villas
à hnn marché.
Et c'est en vain qu'il est venu s'en plaindre
au juge des référés. Le juge l'a débouté, après
observations de M" Robert et Mardeiet.
L'inconnu qui agonisait sur une route de Savoie
était un marchand de vins parisien
Grenoble, 14 août (dép. Petit Parisiens.1
Ces jours derniers, sur la route de Flumet
(Savoir), des touristes découvraient un homme
exténué, râlant, de tenue correcte.
Transporté au dispensaire des usines mé-
tallurgiques d'L'gine, l'inconnu qui avait re-
pris ses sens expliqua qu'il n'avait nullement
été victime d'un accident, que, père d'un en-
fant de onze ans, il avait eu des déboires, et
Il succomba avant que la religieuse qui le gar-
dait ait obtenu le moindre renseignement com-
plémentaire. Le moribond avait refusé d'indi-
quer son nom et son domicile.
Or, on vient d'établir l'identité de cet incon-
nu Alphonse Xieoud, âgé de quarante-cinq
ans, marchand de vins à Paris, rue Blon-
de 1.
L'un de ses associés ayant fait faillite, il
s'était cru ruiné lui-même et, désespéré, il
avait pris automatiquement la route de la
Savole où il était né.
Pendant son sommeil, une religieuse
est frappée par un malade
Colmar, 14 août (dép. Petit Parisien.)
La soeur Marie Butz, garde-malade à l'asile
Saint-André de Cernay, a été violemment frap-
pée, pendant son sommeil, à coups de briques
sur la Wte, par un inconnu que l'on croit être
un pensionnaire de l'asile.
Son état est grave.
COMMENT SAUVER
les asphyxiés et les noyés
En cctfe saison et par les chaleurs que
nous traversons, les bains froids consti-'
tuent, sans aucun doute, une distraction
des plus courantes. Le malheur est que
les bains froids, même pour les bons na-
geurs, ne sont point toujours inoffensifs.
Et c'eit ainsi qu'il n'est de jour où, dans
leurs rubriques des faits divers, les jour-
naux n'aient à enregistrer des accidents
plus ou moins graves-, trop souvent mor-
tels, hélas survenus aussi bien au bord
do la mer qu'en rivière à des baigneurs
imprudents.
Et si fon songe qu'à ces fréquentes
asphyxies déterminées par la submersion
il convient d'en ajouter un nombre plus
considérable encore provenant de causes
variées, accidentelles intoxication par,
le gaz d'éclairage ou l'oxyde de carbone,
notamment ou volontaire dans le cas de
tentai ives de suicide, on voit tout de suite
de qaelle importance il est de disposer de
moyen* simples et pratiques à la fois per-
mettart à tout un chacun d'entre nous de
porter à l'occasion un secours rapide et
efficace ces victimes en danger mortel.
l'ar bonheur, aujourd'hui, de tels
moyen; existent et on leur doit déjà le
salut de nombreuses vies humaines.
De ces divers procédés, celui imaginé
naguère par le physiologiste Laborde et
connue sous Îe nom de méthode des « trac-
tions rythmées de la langue » est en prati-
que depuis déjà nombre d'années. Très
simple, au moins théoriquement car en
pratique cette méthode ne laisse pas de
présenter certaines difiicultés elle con-
siste, le patient étant étendu sur le dos,
à lui ouvrir la bouche, au besoin en lui
écartant les mâchoires au moyen d'un coin
quelconque introduit 'entre ses molaires,
à se saisir solidement de sa langue et à la
tirer hors de la bouche, pour laisser en-
suite rentrer d'elle-même, mais sans la
lâcher en même temps qu'avec la main
libre o* appuie sur l'épigastre du patient.
Puis, on ce·se la pression et on recom-
mence, de manière à répéter les mêmes
'mouvements en cadence, au rythme de
quinze à vingt fois par minute.
Cette pratique, qui ne laisse pas par
ailleurs de présenter certains inconvé-
nient1;, poursuivie sans découragemant
durant un temps suffisant pouvant Varier
entre une demie et Une heure et plus per-
met souvent de rappeler à l'existence des
Une autre méthode, fort connue en
Fran'ce, du reste, et d'ailleurs, élite aussi,
de réelle efficacité, cpli<> dit" de Sylves-
ter, donne encore de bons résultats. Elle
consisfp, le sujet étant couché sur'le dos.
et ses vêtements ayant au préalable été
dégrafés, après qu'on lui a écarté les mâ-
choires et qu'on a attiré sa langue au de-
hors en l'y maintenant soit par une pince
spéciale, soit par un fU passé au travers
ou encore par un fil formant nœud cmtlant
et convenablement serré, à faire exécuter
des mouvements de bras qui doivent, al-
ternativement, de douze à seize fois par
minute, être ramenés en arrière pour
l'inspiration, puis titre repousses en avant
et ramenés repliés contre la poitrine, de
manière à comprimer le thorax et à pro-
duire l'expiration.
Le moindre inconvénient de cette mé-
thode qui a donné souvent d'excellents
résultats, du reste, est qu'elle est d'appli-
cation extrêmement fatigante pour 1 opé-
rateur, surtout quand elle doit être pro-
longée durant une demi-heure, une heure
et plus.
Reste une dernière méthode, moins
connue chez nous et qui mérite cepen-
dant de retenir d'autant plus l'attention
qu'étant tout aussi cflicacc Plie est plus
simple d'application et de mise en œuvre
incomparablement moins pénible.
Cette méthode, due au physiologiste
̃Sohiefer, d'Edimbour:g, méthode aujour-
d'hui, du reste, adoptée unanimement en
Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, et
préconisée depuis peu par le service de
santé militaire français, présente tout
d'abord un précieux avantage, celui de
pouvoir toujours être appliquée sans
aucune perte de temps.
L'asphyxié étant étendu sur le sol, à
plant ventre, les bras allongés en avant et
la figure étant tournée sur le côté, la
sauveteur se place à genou, les cuisses
du patient entre ses jambes, de façon à
-pouvoir s'asseoir sur ses mollets. Dans
ces conditions, rapportent René Le-
gendre, directeur du laboratoire de phy-
siologie comparée à l'Ecole des hautes
études, U {<• docteur Maurice Vicieux,
professeur de chimie biologique à la
faculté de médecine de Strasbourg, qui
furent les promoteurs de l'adoption du
procédé par notre service de santé mili-
taire, le sauveteur « étend ses bras et
pose ses mains ouvertes, sur le dos, au
niveau des dernières côtes, les pouces se
toui'hunt presque, puis il appuie pro-
gressivement et sans brusquerie do tout
son poids sur le thorax de manière à pro-
duire l'expiration il cesse alors de pres-
ser, tout en laissant ses mains en place,
s'assied sur les mollets: l'inspiration se
produit par l'élasticité des côtes et des
organes abdominaux il recommence la
pression progressive et continue ainsi à
raison d'une pression de trois secondes
toutes les cinq secondes environ ».
Rien de plus simple, on le voit, que
cette méthode qui présente ce très grand
avantage d'être à la portée de tous et rien
de plus efficace aussi, surtout si on peut
ilui adjoindre, ainsi que le préconisent du
aeste MM. Legnndre et hideux, des inha-
lations d'oxygène importants en par-
ticulier, dans les cas d'asphyxie par ie
gaz d'éclairage ou par l'oxyde de carbone
et pour lo«quellB* ces' deux savants
ont du reste combiné un masque spécial,
donnant toute commodité d'application.
On le voit, de par ces sommaires indi-
cations, nous sommes aujourd'hui loin
d'être désarmées conlre le péril do l'as-
phyxie, quelle qu'en soit l'origine.
Et c'est pourquoi, en cette saison sur-
tout où les asphyxies par noyade sont
malheureusement trop fréquents, il n'était
pas sans intérêt d'en aviser tout un cha-
cun.
Puisse à présent chacun de nous avoir
'le plus rarement possible l'occasion de
imettre à profit ces procédés de sauvetage,
malgré leur excellence
D' Georges Vitoux.
Le mouvement Dans les gares parisiennes
a été hier moins considérable que samedi
Il serait évidemment téméraire de pré-
tendre que les Parisiens ont, cette année,
renonoé à l'exode traditionnel du 15 août.
Ce qui est certain, incontestable même,
c'est'que, hier, le nombre des départs fut
assez sensiblement inférieur à celui de
d'annéo dernière et que, ctans les gares,
où toutes dispositions avaient été prises
en vue d'assurer le transport d'un afflux
considérable, les prévisions étaient bien
au-dessus de la réalité.
Les statistiques démontrent que, si
nombre de Parisiens ont déserté la capi-
tale pour aller chercheur à la campagne
un peu de cette fraîcheur dont ils sont
privés depuis bientôt deux mois, on ne
vit pas se renouveler l'assaut den trains
dans les gares, signalé i'an dernier.
Cela tient beaucoup à ce que les fêtes
de l'Assomption tombaient cette fois au
milieu de la semaine et ne donnaient
point prétexte à un « pont ». D'ailleurs,
ceux que leurs affaires ne retenaient pas
dans la capitale ont, sans bruit, « filé »
des samedi dernier, s'octroyant ainsi un
congé de quatre jours complets.
Hier fut donc une veille de fête nor-
male. Sur la ligne de Limours, les deux
trains supplémentaires mis en service,
furent amplement suffisants.
Même son de cloche à Montparnasse, où
les trains doublés pour la Rochelle, Brest
et Rennes emmenèrent moins de monde
que samedi dernier.
Quant aux Invalides, si l'on a doublé les
trains de Lannion, Saint-Malo et Dinard, et
ceux de Granville, aucun train n'est parti
bondé.
Le plus fort mouvement parait avoir été
enregistré à la gare d'Orsay, où tous les
trains de grandes lignes avaient été dou-
blés voire triplés par des convois for-
més à Austerlitz, où l'on a compté au
tobal 230.000 voyageurs.
A la gare de Lyon, il y eut hier, en
chiffre-; ronds, 60.000 départs et 27.800
arrivées contre 63.877 départs et 45.241
arrivées. Depuis vendredi dernier, les sta-
tistiques accusent au total un mouvement
de près d'un demi-million de voyageurs.
ce qui est assez coquet
On rous a assuré à la gare Saint-Lazare
que ''exode d'hier n'est ni plus ni moins
considérable que les « coups de feu des
week aid. On s'est rnntenté des mesures
déjà prises lors du 14 Juillet la plupart
des trains sont triplés.
Il eu est à peu près de même au Nord
et à l'Est là, les trains les plus « deman-
dés » sont ceux de la grande banlieue. Les
départs furent nombreux durant tout
l'après-midi. Lt l'on prévoit que ce matin
un assaut épique sera donné par les re-
tardataires à ces trains de banlieue dou-
blés pu précaution.
LES NOUVELLES FACHES DE CIRCULATION
ACCORDEES AUX FAMILLES NOMBREUSES
On sait que jusqu'ici, la loi du 29 octobre
•1921 n'accordait aux familles nombreuses
le bénéfice d'une réduction que lorsque les
parents avaient au moins trois enfants vi-
vants, âgés de moins de dix-huit ans; cette
réduction, qui va de 30 à 70 suivant le
nombre des enfanta, décroît à mesure que
les enfants atteignent l'âge de dix-huit
ans et s'annule dès qu'il ne reste plus que
deux enfants au-dessous de cet âge.
Sur la proposition des grands réseaux,
proposition approuvée par le conseil su-
périeur des chemins de fer, homologuée par
le ministre, de nouveaux avantages vien-
nent d'être accordés à ces familles.
a) La réduction de 30 leur est mainte-
nue lorsqu'elles peuvent justifier avoir
bénéficié, à un moment quelconque, d'une
réduction d'au moins 50
b) Cette mesure a été étendue à tous les
parents ayant actuellement au moins cinq
enfants vivants (ou morts pour la France),
alors même qu'ils n'auraient pu bénéficier,
jusqu'à présent, des avantages accordés
par la loi du 29 octobre 1921. Les parents
dont cinq enfants sont morts pour la
France ont également droit à la réduction
de 50 même s'ils n'ont plus d'enfants
vivants.
Ces dispositions nouvelles viennent d'en-
trer en vigueur. La demande de carte
d'identité doit Atre adressée par écrit
nu chef de la gare qui dessert la localité
de la résidence des demandeurs, les formu-
les spéciales sont à la disposition du pu-
blic dans toutes les gares.
Toute demande doit être accompagnée
d'une photographie de chacun des Ululai^
res (0.03X0.0.4) et d'un livret de famille
(ou pièce d'état civil justifiant'du lien de
parenté).
Les bénéficiaires ressortissant au para-
graphe a indiqueront, au recto de la de-
mande, le nom de la gare à laquelle ont été
remises, pour la dernière fois, les cartes
portant réduction d'au moins 50
Les bénéficiaires ressortissant au para-
graphe b annexeront à la demande, un cer-
liflcat de vie des enfants vivants (établi
par le maire et n'ayant pas plus de quinze
jours de date) et, pour les enfants décédés,
un extrait de décès.
Les demandes doivent être libellées et
signées de la main du demandeur, dont la
signature doit être légalisée par le maire
de la résidence.
Les cartes seront établies dans le délai
maximum de quinze jours (non compris
celui de la demande). Elles cesseront d'être
valables au plus tard deux ans après la date
di' leur établissement.
LE BUSTE DE LABICHE A CHAMONIX
Ghamonix, août (dép. Petit Parisien.)
On ne saura jamais si c'est l'illustre Perrl-
chon qui a fait la gloire du mont Blanc, eu
le mont Blanc ui a popularisé Perrichon.
Quoi qu'il en soit* Eugène Labiche qui a, lui
nussi. des titres à la célébrité, va contempler
à son tour le mon Blanc, du parc du Casino-
Palace à Chamonix, où son buste sera inau-
guré demain, à dix heures trente.
M. Henry de Noussar.ne fera une confinée
sur l'esprit de Labiche: on exécutera le chant
savoyard des Allobroges, et le soir, au théâtre,
on jouera le Voi,ar/e de M. Perrichon, aveo
M. Croué, de la Comédie-Française.
LA VIE SPORTIVE
LE CRITERIUM DES AIGLONS
Cuvelier premier à Charleville
La deuxième étape du « Critérium des AI-
glons », organisé par l'Echo des Sports, s'est
disputée, hier, sur les 251 kilomètres de Luxem-
bourg à Cliarleville.
L'arrivée a été jugée dans l'ordre suivant
1. Cuvelier, en 9 h. 38' 2. Tailleu; 3.
Frantz 4. Verschneren 5. Buysse G. De-
waele 7. Bidot 8. Canteloube 9. Bachel-
luie; 10. Gérard; Il. Mague; 12. Gerbaud, en
9 h. 42' 20"; 13. Flahaus; Travaden; 15.
Tollembeck; 16. Devos; 17. Neuhard; 18. Beck-
niann; 19. Canova; 20. Û1'billot; 2t. Barbe;
22 Faudet; 23. Yandenbeiyrhe 24. Vlgé; 25.
Cottin: Ruhert: 27. Petré, etc.
Cuvelier, par cette victoire, est premier du
classement général, avec Fi-antz.
Aujourd'hui, troisième étape
Aujourd'hui se disputera la troisième et der-
nière étape, dont voici l'horaire
Départ à Charleville, 6 heures Rethel (4i
kiloni.), 8 h. 10 Reims (81 kilom.), 9 h. 30
Epernav (109 kilom.), 10 h. 40 Champaubert
(132 kiloin.), 11 h. 30: Seaanne (151 kilom.),
12 h. 30 Provins (192 kilom.), 13 h. 55 Nan-
gls kilom.), 14 h. 45 Melun (238 kilom.).
15 h. 40 Corbell (254 kllom.), 16 h. 15 Juvisy
(268 ktlom.), 16 h. arrivée à Buffalo vers
17 h. 30.
LES s AS » DE LA ROUTE
ET LE STAYER LINART A BUFFALO
La grande réunion cycliste de la journée,
se disputera au vélodrome de Buffuio, à Mon-
trouge.
Son programme comporte plusieurs épreu-
ves de grand intérêt. Les fameux champions
du la route qui se distinguèrent dans le Tour
de France, Bordeaux-Paris, Paris-Houbaix,
vont batailler avec ardeur dans le match fran-
co-belge. Jean Alavoine, Honoré Barthélémy
seront opposés à Thys et Vermamdel.
Derrière grosses motos, le champions du
monde, le Belge Linart, partira scratch avec
Miquel, dans un handicap, rendant cinq et dix
tours d'avance à Juby et Colombatto.
En assistant i ces rencontres, les fervents
du cyclisme pourront attendre patiemment
;'arrivée des Aiglons qui termineront leur ran-
donnée sur la piste.
UNE NOUVELLE TENTATIVE
DE SADI LEGOINTE
L'aviateur Sadi Lecointe a tenté hier. à nou-
veau, de battre le record de hauteur.
Gêné par un imparfait fonctionnement de
son radiateur, il n'a pas réussi et, après avoir
tenu l'air plus de deux lieurtvs, ef, s'être élevé
à 10.SOO mètres, il revenait sur l'aérodrome de
Villacoublay, en se promettant de faire beau-
coup mieux bientôt.
LA JOURNEE SPORTIVE
Boxe, A 14 h. 3n, au gymnase Chrlstmann,
gran.is prix d'Eté (quarts de finale).
Cyclisme, A Il heures, à la piste municipale,
championnat de France de la F. S. T.
A h. 30, au vélodrome Buffalo, vitesse et demi-
fond, et arrivée du critérium des AIglons.
A 14 h. 30, au vélodrome de Vaugiratd, match-
poursuite derrière entraîneurs humains et arrivée
de Iuva-Belia-Paris.
Natation. A l;i h. 30, il Joinvllle-le-Pont, Ppreu-
ves éliminatoires de Ia l'remi^re Brasse de V.lvln.
A 14 h. 30, AuInay-sous-Bols, Grand Prix
d'Aulnav.
Joutes à la lance. A l'Ile des Cygnes, à 14 h.30,
Grand Prix de Paris (finales;.
Une riche étrangère perd un bracelet de 80.000 fr.
En se promenant rue de la Paix, avec son
mari, Mme Norman Bodet, riche Améri-
raine, descendue récemment dans un grand
hôtel de la place Vendôme, a perdu un
nracelet en platine orné de trente et un
diamants, d'une xaleur de 80.000 francs.
Mme Bodet a signalé cette perte au
deuxième district, en spécifiant qu'une
forte récompense sera remise à qui rap-
Dortera U- bijou.
Une cultivatrice, mère de douze enfants,
décorée du Mérite agricole
iM. Henry Chéron s'est rendu à Angles-
quevillle (Seine -Inférieure), au domicile
des époux Martin. Il a remis à Mme Mar-
tin qui, âgée de trente-neuf ans, a déjà
douze enfants et qui est, sur le point d'être
de nouveau mère, la croix de chevalier du
Mérite agricole.
Les époux Martin et leur petite famille
dirigent une exploitation modèle et iils
jouissent de l'estime générale dans toute
la région.
Cette exploitation est l'apanage de la fa-
mille Martin depuis plus de cent cinquante
ans.
Une fête sportive des cheminots français
Pour commémorer le vingtième anniversaire
de sa fondation, la Société antialcoolique des
agents des chemins de fer français organise,
avec l'appui de la Ligue nationale contre l'ai-
coolisme, un concours de gymnastique entre
toutes les sociétés sportives de nos grands ré-
seaux ferrés.
Ce concours sera suivi d'une fête sportive
et artistique donnée au profit de la science
française il aura lieu le dimanche 4 novembre
prochain, au gymnase municipal Voltaire, rue
Japy, De nombreux prix en espèces, objets
d'art et médailles seront distribués aux vain-
queurs.
L'INCIDENT DE LA RUE FONTAINE
A la suite de la plainte de prince Xajro Touvaloti,
a Interrogé, hier, M. René Renaud, gérant de l'éta-
Mlssefnent (te la rue Fontaine, que le prince accuse
de l'avoir frapjne.
M. René Renaud a énergiquement contesté la
version du prince Kago.
Quand le prince se présenta, rue Fontaine,
exptiqua .M. Renaud, il n'y avait plus de table libre.
Le prince in=tst.a nfcMymotnis, voulant à tant prix
être servi. Devant cette insistance, je ils Drévenir
la police. A aucun momprtt je n'ai eu recours la
violence. M par le pied ni par le poing je n'ai pris
contact avec le prince. Je me suis comporté poli-
ment avec lui, et c'est moi qui lui ai passé
son cliapeau, resté dans la maison.
Plutôt la mort qu'une condamnation
Cliateauroux, 14 août (dép. Petit Parisien.)
Mme Marie Durand, demeurant à Rongères,
commune de Sainte-Sévère, devait comparaître,
ainsi que son mari, devant le tribunal de la
CiiiUre, sous l'luculpation de coups portés au
cours d'une querelle avec les époux Renard,
du même village,
Deux jours avant l'audience Mme Durand
dit son mari que, plutôt que d'encourir une
condamnation, elle préférait se donner la
mort. M. Durand tenta de lui faire compren-
dre qu'elle s'exagérait l'importance des faits
pour lesquels ils étaient l'un et l'autre pour-
suivis.
Le lendemain, Mme Durand parut plus gaie
qu'à l'habitude et son mari pensa qu'eile avait
renoncé à son funeste projet. Il n'en était
rien. Pendant que M. Durand vaquait, au
dehors, à ses occupations journalières, Mme
Durand se pendait à une poutre de sa maison.
Quand M. Durand rentra elle était morte.
DANS_PARIS
Un employé volait du cuivre.
et collectionnait les pièces d'argent
Depuis queltjue temps, un industriel de la rue
breux vols de cuivre une surveillance de l'ins-
pecteur Lavai!, du neuvième district, a fait décou-
vrir te coupable, un employé de ta maison, Léou
B, quarante ans, rue
Devant M. Gauthier, commissaire de. Sainte-Mar-
guerite, B. a reconnu que ses premiers vols re-
montaient à sept mois, el, a ,on domicilie, oa 1
iàiM cent kilos de enivre et 6Wi francs de plècei
d'argent qu'il collectionnai!.
Un receleur, M. J, quai a'e la Râpée, sera pour-
suivi pour avoir acheté a bas prix trou cents kilo*
de marchandises volées.
En raison de sa situation de famille est
père de quatre enfants B. a été Unsst- en liberté
provisoire.
Méfiez-vous des cartomancienne!
M. l.allemaïul, coninit^alro. <:u quartier de la
place Vendôme, recherche de trop habiles carto-
inaoclennes qui, sous prêter de tirer des tioros-
topes, se font g-énéraiemi'itt remettre une bague,
un collier ou un bracelet et disparaissent avec
bijou conAé.
Les plus récentes dup"s de ces audacieuse!
voleuses sont, une concierge de ta rue saint»
Honoré, escroquée d'une "l)a(fu« valant un milliei.
de francs, et une commerçante de la rue dej
l'etlts-Cnarnpis, dont le tlrolr-calsse fut soulagé d.
3.000 francs on numéraire.
.Les deux cartomanciennes une blonde et un»
brune d« trente-cinq a (jnaraute ans sont acti-
vement recherchées.
Une imprudence mortelle
M. Albert niiaileaii, vingt-sept nn>, journalier,
couteau, s'est coupe l'artère fémorale droite e?
succomba eu arrivant à l'iiOpital Saliit-I.ouls.
M. Martel, commissaire du Combat, enquête.
Accident du travail
Mme Marie Menez, caitonnicre. 3, rue de Belle»
ville, employée dans une usine de la rue de Bondy,
a eu trois doigts arracliés par la machine qu'elle
conduisait. Transportée 4 l'Hôpital Saint-Louis.
Deux victimes de la chaleur
Mme Renée Courlat, viugi-iieuf sus, mécanicienne,
dont on Ignore le domicile, a êié frappée de con'
gestion, hier matin, place de ta Bastille, près d,
boulevard Rlchard-Lenoir. Elle a été admise à l'bO<.
pltal Saint-Antoine, où l'on a également transportée
au début de l'après-midi, le débardeur KrançoU
Xlcnlas, viii(rt-<]natre anu, Grappé de congestion,
alors qu'il allait rentrer ebez lui, il, rue Popin/
court.
Les accidents de la rue
A dix-neuf heures trente, une camionnette d,
la biscuiterie Haiun, conduite par le chauffeuï
Thiéry, est entrée pn collision, à l'angle de If
rue Lecourbe, avec une motocyclette remontant Uj
rue de la Convention. Les deux hommes qui s«
trouvaient sur la motocyclette ont été projeté!
sur le trottoir, mais se sont relevés sans bies'
sures; le vélilcu-kî a été complètement démoli.
Les « persécutés »
Mme •Mexandnue l.amberly, née AdaJn. vingt»
quatre ans. rue Maison-Dieu, atteinte du dôlîrt
de la persécution, causait à tarare de l'Est, Ut
tel scandale, que des agents intervinrent et t
irr.ind'peine conduisirent l'Infortunée à l'infirmer!»
spéciale flu rtépdt.
Interné également, M. Henry Moued, ving-t-neui
ans, demeurant en hôtel, rue des Messageries.
Le feu
Un commencement d'incendie .est déclarée, ver\
seize heures, dans l'ateiter d'emiaUage de la confi-
sorte Foulon, rue de la Réunion.
Le* pompiers se sont rendus mallres du fat
après (iuarante-ctaq minutes de travail Dégâts év»«
valués cinquante mille franc?.
Neuvième arrondissement. Au cours d'une dlt
cussion, passage de l'Opéra, M. Achille MazuntC
vingt-sept ans, a été légèrement ble-Ssé d'un coui
de couteau au ?ein droit par .Mme Louise De.rrance
Bourg-Montmartre.
Onzième arrniHiissntnent. Un débitant du pas
save Thierry, M. Félix Lacroix, trente-quatre ans,
a été brûlé au visage et au bras gauche, par suite
dit mauvais fonctionnement d'un perculateur. A
Saint-Antoine.
Mme La Ferriére, blessée par une auto, plac»
de la République, dans les circonstances que nous
avons relatées, a succombé, hier, a l'hOpital Saint-
Louis. M. Evrard. < ̃court, a envoyé
.4 la rue de Lyon,
discussion un peu vive ,i piopo, d'uu morceau de
pain enir? un maltre-d'lioNU et un client expul-
sé un peu brutalement avant tout- intervention !,i police. Le gérant et plusieurs témoins ont et"
entendus par le commissaire des Quinze- Vingts, doni
li-nquetc se poursuit.
Douzième arrunilisirmenl. Aux entrepôts du
Petit-Bercy, l<'i'unr,oJ3 Boy, négociant en vins,
quarante-deux ans, cour Crépted, sortant un Ins-
tant de son bureau, où il laissait son veston accro-
ché a un porte-manteau, constatait, à son retour,
la di-parition d'un portefeuille contenant
francs.
Quinzième arronilinnement. En traversant l'ave.,
nue Fêllx-Faure, la jeune Henriette Vasselon, douz»
ans, us, rue Caurhy, a été renversée par un tpani-
a'3B uc|1S "înC 1?' TransI>onée- tlans un *tat grava,
Profitant de l'absence do m. Maurice Vannois,
employé de cmimicrce, 70, boulevard Payeur, Il''
V'?,ii a falt mal" bassP sur ses économie*.
Dix-Hwifinie arrondissement. bjoudir Mon.
mpfl, ving-t-df'Ux ans, 5, avenue Secrétan, a éli
pris un "̃a'mvay. hier après-midi, boulevard
cule, le blessé a été pansé dans une pharmacie.
Les administrateurs de la raffinerie Say
bénéficient d'une ordonnance de non-lieu
On se rappelle qu'en juin 1031 une plaint»
lut portée par la Confédération générale, des
planteurs de betteraves, contre inconnu, pour
spéculation illicite et coalition. Une instruction
s ensuivit qui fut conflée à M. Franck et, atf
mois de décembre suivant, le luge 'inculpa lei
administratctirn de la raffinerie Say et :\1. Som-
miel'. directeur de la sucrerie
Mais les expertises auxquelles il fut procéd5
n ayant re>ve aucun des éléments constitutifs
îles délits vises par la plainte, il. Franck vient
de clôturer son information par une ordon-
nance générale de non-lieu.
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mandent toujours de se fortifier pour remettre
en état l'organisme affaibli. La meilleure façoa
consiste à acheter chez son pharmacien un
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LA PLAGE DE L'ISLE- ADAM
(De notre envoyé spécial.)
L'Isle-Adam, août.
Le beau jour d'été resplendit, en son
midi.
Sur le ciel d'un bleu turquoise, frais et
pur, une longue adolescente, en maillot
cerise, profile sa maigreur élégante et mus-
clée. Une autre s'allonge, ruisselante en-
tore, en son maillot noir, qu'ornent des
roses jaunes, sur le plat-bord du petit
bain, brûlant de soleil. Un gros monsieur,
le torse rayé de bandes bleues et blanches
qui bardent son comique petit bedon tout
rond, à la façon d'un quartaut de bourgo-
gne, fait la planche et dérive au courant
paisible de la rivière, qui coule, verte et
dorée, entre des rives couvertes de beaux
arbres.
La plage s'étend, de sable fin, qui crisse
doucement, chaud et doux sous les pieds
nus. Un bonhomme de trois ans, en maillot
mauve, et tout halé sous ses cheveux d'un
blond de chaume, s'eff orce à bâtir un fort
grand comme un mouchoir de poche. Çà
et là des pliants, des chaises longues.
Comme des méduses multicolores échouées
sur le sable, de gros parasols éployés fré-
missent au souffle léger qui rôde et fait
frisseler les courtes vagues, en clapotis.
Les cabines, de chaque côté du pavillon
réservé au rowing, s'étendent en hémicy-
cle et il en sort, à tout instant, des jeunes
hommes, des jeunes filles, des mamans,
des garçonnets, de grêles gamines noirau-
des en maillots collants, qui courent, avec
des cris aigus, vers l'eau fraîche et lé-
gère.
Ainsi, à mes yeux ravis, s'offre, dans la
belle lumière de l'été, la jolie plage fluviale
de l'Isle-Adam.
Un paysage bucolique
Le paysage n'a pas changé. depuis que
Corot, Daubigny, Jules Dupré. Théodore
Un « philosophe » qui aime ses aises
Rousseau y déployaient leur parasol et
leur « pinchart ». Voici le vieux petit pont
de pierre, courtaud et ramassé, avec ses
trches basses et sombres, où l'eau clapo-
tante met mille reflets bougeurs. Il est
fleuri de ravenelles, tigré de lichens
roux. Il a du caractère et il est joli de
touleur dit près de moi une, aquarelliste
iincère. sinon heureuse. Combien elle a
raison Voilà, là-bas, les grands peupliers
â'Italie, harmonieux et légers, tout lui-
lants à la fraîche brise dont Corot a rendu
te frissonnement bleu. Et là, sous nos yeux,
t'est la longue île basse, en dos de baleine,
le long de laquelle Daubigny amarrait sa
oenicne-atelier.
En amont ou en aval du pont, d'un côté
En périssoire
ou de l'autre de l'île, dans le bras droit
comme dans le bras gauche de la rivière,
on est saisi, empoigné, enivré de toute la
grâce française. Il y a là de la tendresse,
de la noblesse et de la force, de belles
lignes heureuses, une espèce de sourire
tait de voluptueux repos et de pudeur.
une robustesse paisible et douce. un
charme dont on subit l'emprise à la fois
impérieuse et caressante, sans pouvoir le
définir. Et quelle fraîcheur, en ces jour-
nées caniculaires, le long de cette Oise qui
se déroule paresseuse entre ses rives escar-
pées. Tout concourt à l'enchantement des
eux et de l'être entier. On étouffe.
ià-bas, sous le ciel en couvercle d'autoclave
où bouillonne Paris surchauffé. Ici, le
vent qui passe est frais comme l'haleine
d'une nymphe. Ici, les roseaux jasent, et
semblent scander un vers de Démocrite.
Ici, loin du tumulte de la vie, on évoque
à la fois, ia Sylvie du pauvre Gérard et
la Fermière d'Hegôsippe Moreau.
En fprmant les yeux je revois
L'enelos plein de lumière.
La haie en fleurs. le petit bois.
.La haie est là. Le petit bois frissonne et
le reflète dans les eaux profondes. et dans
l'enclos plein de lumière de bondissantes
jeunes filles vêtues de blanc se renvoient
des balles de tennis.
Le beau bain
La plage s'anime, vers quatre heures.
Des autos. des cycles, des voitures hippo-
mobiles descendent, par groupes, des bai-
gneurs et des baigneuses. De minute en
minute, des parasols éclosent. De minute
en minute, avec des cris légers, des rires
heureux, des baigneuses se lancent à l'eau.
Il en est d'intrépides, qui, bonnes na-
geuses, pratiquant la coupe classique ou le
« crawl » pius moderne, osent traverser
la rivière, grimper sur la a girafe plon-
ger de dix mètres de hauteur. Elles sont
assez rares.
Un groupe d'étudiantes américaines, har-
dies et superbement, découplées, donnent
l'exemple. Et l'une d'elles, avec une patiente
douceur, initie aux délices de l'eau vive
une hurlante blondinette de cinq ans qui
meurt du désir de se baigner et d'épouvanto
de se risquer dans l'eau froide.
C'est familial, délicieux, décent aussi.
Point de mots vifs, ni- de gestes trop
prompts. Moins encore de propos. salés,
puisque l'on ne trouve ici que de l'eau
douce. Le décor est clair, pimpant, léger,
très moderne, très français aussi, et ces
toits rouges, ces blanches barrières, ces ter-
rasses fleuries, ce buffet normand n'ont
pas abîmé le paysage en ajoutant une note
nouvelle dans la note exquisement verte
et bleue de son décor naturel.
Et puis voici les yoles, les canoës, les
barques lentes, les vives périssoires. Mail-
lots multicolores, culottes blanches, jambes
Le déjeuner sous la tonnelle
hatées, beaux bras musclés dont le jeu aisé
dit la souple et forte jeunesse.
A six heures, la plage papote, rit, jacasse,
et le bain est peuplé de cent tritons et
d'autant de naïades. Dans le chenal pro-
fond, les nageurs se rient de ceux qui
n'osent qu'à peine faire trempette.
Le crépus-cule rose d'or.et lilas se re-
flète délicatement dans la rivière. Mais
quel Outamaro de chez nous peindra cette
heure, cette lumière et cette eau-là ?.
L'heure passe. C'est maintenant l'ombre
sur la plage. Et dans ce calme apaisé, la
lune monte.
La lune blanche
Rit dans les bois
De chaque branche
Sort une voix.
Et dans cette douceur verlainienne du
beau soir qui meurt, c'est soudainement,
impérieux et brutal, le coup de sifflet du
train qui flle, à grand fracas vers Paris.
Gaston-Ch. Richard.
Let malheurs d'un disciple de Raymond Duncan
M. Rémy, le disciple de Raymond Duncan.
n'a décidément pas de chance avec le jardin
qu'il loue, rue Lepte, dans le voisinage du
moulin de la Galette.
Déjà, on s'en souvient, pour avoir effarouché
des voisins en se promenant presque sans
voiles dans son maquis, il avait eu maille à
partir avec la justice.
Depuis, s'étant absenté, il eut la surprise, à
son retour, de se voir interdire l'accès de son
champ d'expériences. Le propriétaire l'avait
vendu à une société de construction de villas
à hnn marché.
Et c'est en vain qu'il est venu s'en plaindre
au juge des référés. Le juge l'a débouté, après
observations de M" Robert et Mardeiet.
L'inconnu qui agonisait sur une route de Savoie
était un marchand de vins parisien
Grenoble, 14 août (dép. Petit Parisiens.1
Ces jours derniers, sur la route de Flumet
(Savoir), des touristes découvraient un homme
exténué, râlant, de tenue correcte.
Transporté au dispensaire des usines mé-
tallurgiques d'L'gine, l'inconnu qui avait re-
pris ses sens expliqua qu'il n'avait nullement
été victime d'un accident, que, père d'un en-
fant de onze ans, il avait eu des déboires, et
Il succomba avant que la religieuse qui le gar-
dait ait obtenu le moindre renseignement com-
plémentaire. Le moribond avait refusé d'indi-
quer son nom et son domicile.
Or, on vient d'établir l'identité de cet incon-
nu Alphonse Xieoud, âgé de quarante-cinq
ans, marchand de vins à Paris, rue Blon-
de 1.
L'un de ses associés ayant fait faillite, il
s'était cru ruiné lui-même et, désespéré, il
avait pris automatiquement la route de la
Savole où il était né.
Pendant son sommeil, une religieuse
est frappée par un malade
Colmar, 14 août (dép. Petit Parisien.)
La soeur Marie Butz, garde-malade à l'asile
Saint-André de Cernay, a été violemment frap-
pée, pendant son sommeil, à coups de briques
sur la Wte, par un inconnu que l'on croit être
un pensionnaire de l'asile.
Son état est grave.
COMMENT SAUVER
les asphyxiés et les noyés
En cctfe saison et par les chaleurs que
nous traversons, les bains froids consti-'
tuent, sans aucun doute, une distraction
des plus courantes. Le malheur est que
les bains froids, même pour les bons na-
geurs, ne sont point toujours inoffensifs.
Et c'eit ainsi qu'il n'est de jour où, dans
leurs rubriques des faits divers, les jour-
naux n'aient à enregistrer des accidents
plus ou moins graves-, trop souvent mor-
tels, hélas survenus aussi bien au bord
do la mer qu'en rivière à des baigneurs
imprudents.
Et si fon songe qu'à ces fréquentes
asphyxies déterminées par la submersion
il convient d'en ajouter un nombre plus
considérable encore provenant de causes
variées, accidentelles intoxication par,
le gaz d'éclairage ou l'oxyde de carbone,
notamment ou volontaire dans le cas de
tentai ives de suicide, on voit tout de suite
de qaelle importance il est de disposer de
moyen* simples et pratiques à la fois per-
mettart à tout un chacun d'entre nous de
porter à l'occasion un secours rapide et
efficace ces victimes en danger mortel.
l'ar bonheur, aujourd'hui, de tels
moyen; existent et on leur doit déjà le
salut de nombreuses vies humaines.
De ces divers procédés, celui imaginé
naguère par le physiologiste Laborde et
connue sous Îe nom de méthode des « trac-
tions rythmées de la langue » est en prati-
que depuis déjà nombre d'années. Très
simple, au moins théoriquement car en
pratique cette méthode ne laisse pas de
présenter certaines difiicultés elle con-
siste, le patient étant étendu sur le dos,
à lui ouvrir la bouche, au besoin en lui
écartant les mâchoires au moyen d'un coin
quelconque introduit 'entre ses molaires,
à se saisir solidement de sa langue et à la
tirer hors de la bouche, pour laisser en-
suite rentrer d'elle-même, mais sans la
lâcher en même temps qu'avec la main
libre o* appuie sur l'épigastre du patient.
Puis, on ce·se la pression et on recom-
mence, de manière à répéter les mêmes
'mouvements en cadence, au rythme de
quinze à vingt fois par minute.
Cette pratique, qui ne laisse pas par
ailleurs de présenter certains inconvé-
nient1;, poursuivie sans découragemant
durant un temps suffisant pouvant Varier
entre une demie et Une heure et plus per-
met souvent de rappeler à l'existence des
Une autre méthode, fort connue en
Fran'ce, du reste, et d'ailleurs, élite aussi,
de réelle efficacité, cpli<> dit" de Sylves-
ter, donne encore de bons résultats. Elle
consisfp, le sujet étant couché sur'le dos.
et ses vêtements ayant au préalable été
dégrafés, après qu'on lui a écarté les mâ-
choires et qu'on a attiré sa langue au de-
hors en l'y maintenant soit par une pince
spéciale, soit par un fU passé au travers
ou encore par un fil formant nœud cmtlant
et convenablement serré, à faire exécuter
des mouvements de bras qui doivent, al-
ternativement, de douze à seize fois par
minute, être ramenés en arrière pour
l'inspiration, puis titre repousses en avant
et ramenés repliés contre la poitrine, de
manière à comprimer le thorax et à pro-
duire l'expiration.
Le moindre inconvénient de cette mé-
thode qui a donné souvent d'excellents
résultats, du reste, est qu'elle est d'appli-
cation extrêmement fatigante pour 1 opé-
rateur, surtout quand elle doit être pro-
longée durant une demi-heure, une heure
et plus.
Reste une dernière méthode, moins
connue chez nous et qui mérite cepen-
dant de retenir d'autant plus l'attention
qu'étant tout aussi cflicacc Plie est plus
simple d'application et de mise en œuvre
incomparablement moins pénible.
Cette méthode, due au physiologiste
̃Sohiefer, d'Edimbour:g, méthode aujour-
d'hui, du reste, adoptée unanimement en
Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, et
préconisée depuis peu par le service de
santé militaire français, présente tout
d'abord un précieux avantage, celui de
pouvoir toujours être appliquée sans
aucune perte de temps.
L'asphyxié étant étendu sur le sol, à
plant ventre, les bras allongés en avant et
la figure étant tournée sur le côté, la
sauveteur se place à genou, les cuisses
du patient entre ses jambes, de façon à
-pouvoir s'asseoir sur ses mollets. Dans
ces conditions, rapportent René Le-
gendre, directeur du laboratoire de phy-
siologie comparée à l'Ecole des hautes
études, U {<• docteur Maurice Vicieux,
professeur de chimie biologique à la
faculté de médecine de Strasbourg, qui
furent les promoteurs de l'adoption du
procédé par notre service de santé mili-
taire, le sauveteur « étend ses bras et
pose ses mains ouvertes, sur le dos, au
niveau des dernières côtes, les pouces se
toui'hunt presque, puis il appuie pro-
gressivement et sans brusquerie do tout
son poids sur le thorax de manière à pro-
duire l'expiration il cesse alors de pres-
ser, tout en laissant ses mains en place,
s'assied sur les mollets: l'inspiration se
produit par l'élasticité des côtes et des
organes abdominaux il recommence la
pression progressive et continue ainsi à
raison d'une pression de trois secondes
toutes les cinq secondes environ ».
Rien de plus simple, on le voit, que
cette méthode qui présente ce très grand
avantage d'être à la portée de tous et rien
de plus efficace aussi, surtout si on peut
ilui adjoindre, ainsi que le préconisent du
aeste MM. Legnndre et hideux, des inha-
lations d'oxygène importants en par-
ticulier, dans les cas d'asphyxie par ie
gaz d'éclairage ou par l'oxyde de carbone
et pour lo«quellB* ces' deux savants
ont du reste combiné un masque spécial,
donnant toute commodité d'application.
On le voit, de par ces sommaires indi-
cations, nous sommes aujourd'hui loin
d'être désarmées conlre le péril do l'as-
phyxie, quelle qu'en soit l'origine.
Et c'est pourquoi, en cette saison sur-
tout où les asphyxies par noyade sont
malheureusement trop fréquents, il n'était
pas sans intérêt d'en aviser tout un cha-
cun.
Puisse à présent chacun de nous avoir
'le plus rarement possible l'occasion de
imettre à profit ces procédés de sauvetage,
malgré leur excellence
D' Georges Vitoux.
Le mouvement Dans les gares parisiennes
a été hier moins considérable que samedi
Il serait évidemment téméraire de pré-
tendre que les Parisiens ont, cette année,
renonoé à l'exode traditionnel du 15 août.
Ce qui est certain, incontestable même,
c'est'que, hier, le nombre des départs fut
assez sensiblement inférieur à celui de
d'annéo dernière et que, ctans les gares,
où toutes dispositions avaient été prises
en vue d'assurer le transport d'un afflux
considérable, les prévisions étaient bien
au-dessus de la réalité.
Les statistiques démontrent que, si
nombre de Parisiens ont déserté la capi-
tale pour aller chercheur à la campagne
un peu de cette fraîcheur dont ils sont
privés depuis bientôt deux mois, on ne
vit pas se renouveler l'assaut den trains
dans les gares, signalé i'an dernier.
Cela tient beaucoup à ce que les fêtes
de l'Assomption tombaient cette fois au
milieu de la semaine et ne donnaient
point prétexte à un « pont ». D'ailleurs,
ceux que leurs affaires ne retenaient pas
dans la capitale ont, sans bruit, « filé »
des samedi dernier, s'octroyant ainsi un
congé de quatre jours complets.
Hier fut donc une veille de fête nor-
male. Sur la ligne de Limours, les deux
trains supplémentaires mis en service,
furent amplement suffisants.
Même son de cloche à Montparnasse, où
les trains doublés pour la Rochelle, Brest
et Rennes emmenèrent moins de monde
que samedi dernier.
Quant aux Invalides, si l'on a doublé les
trains de Lannion, Saint-Malo et Dinard, et
ceux de Granville, aucun train n'est parti
bondé.
Le plus fort mouvement parait avoir été
enregistré à la gare d'Orsay, où tous les
trains de grandes lignes avaient été dou-
blés voire triplés par des convois for-
més à Austerlitz, où l'on a compté au
tobal 230.000 voyageurs.
A la gare de Lyon, il y eut hier, en
chiffre-; ronds, 60.000 départs et 27.800
arrivées contre 63.877 départs et 45.241
arrivées. Depuis vendredi dernier, les sta-
tistiques accusent au total un mouvement
de près d'un demi-million de voyageurs.
ce qui est assez coquet
On rous a assuré à la gare Saint-Lazare
que ''exode d'hier n'est ni plus ni moins
considérable que les « coups de feu des
week aid. On s'est rnntenté des mesures
déjà prises lors du 14 Juillet la plupart
des trains sont triplés.
Il eu est à peu près de même au Nord
et à l'Est là, les trains les plus « deman-
dés » sont ceux de la grande banlieue. Les
départs furent nombreux durant tout
l'après-midi. Lt l'on prévoit que ce matin
un assaut épique sera donné par les re-
tardataires à ces trains de banlieue dou-
blés pu précaution.
LES NOUVELLES FACHES DE CIRCULATION
ACCORDEES AUX FAMILLES NOMBREUSES
On sait que jusqu'ici, la loi du 29 octobre
•1921 n'accordait aux familles nombreuses
le bénéfice d'une réduction que lorsque les
parents avaient au moins trois enfants vi-
vants, âgés de moins de dix-huit ans; cette
réduction, qui va de 30 à 70 suivant le
nombre des enfanta, décroît à mesure que
les enfants atteignent l'âge de dix-huit
ans et s'annule dès qu'il ne reste plus que
deux enfants au-dessous de cet âge.
Sur la proposition des grands réseaux,
proposition approuvée par le conseil su-
périeur des chemins de fer, homologuée par
le ministre, de nouveaux avantages vien-
nent d'être accordés à ces familles.
a) La réduction de 30 leur est mainte-
nue lorsqu'elles peuvent justifier avoir
bénéficié, à un moment quelconque, d'une
réduction d'au moins 50
b) Cette mesure a été étendue à tous les
parents ayant actuellement au moins cinq
enfants vivants (ou morts pour la France),
alors même qu'ils n'auraient pu bénéficier,
jusqu'à présent, des avantages accordés
par la loi du 29 octobre 1921. Les parents
dont cinq enfants sont morts pour la
France ont également droit à la réduction
de 50 même s'ils n'ont plus d'enfants
vivants.
Ces dispositions nouvelles viennent d'en-
trer en vigueur. La demande de carte
d'identité doit Atre adressée par écrit
nu chef de la gare qui dessert la localité
de la résidence des demandeurs, les formu-
les spéciales sont à la disposition du pu-
blic dans toutes les gares.
Toute demande doit être accompagnée
d'une photographie de chacun des Ululai^
res (0.03X0.0.4) et d'un livret de famille
(ou pièce d'état civil justifiant'du lien de
parenté).
Les bénéficiaires ressortissant au para-
graphe a indiqueront, au recto de la de-
mande, le nom de la gare à laquelle ont été
remises, pour la dernière fois, les cartes
portant réduction d'au moins 50
Les bénéficiaires ressortissant au para-
graphe b annexeront à la demande, un cer-
liflcat de vie des enfants vivants (établi
par le maire et n'ayant pas plus de quinze
jours de date) et, pour les enfants décédés,
un extrait de décès.
Les demandes doivent être libellées et
signées de la main du demandeur, dont la
signature doit être légalisée par le maire
de la résidence.
Les cartes seront établies dans le délai
maximum de quinze jours (non compris
celui de la demande). Elles cesseront d'être
valables au plus tard deux ans après la date
di' leur établissement.
LE BUSTE DE LABICHE A CHAMONIX
Ghamonix, août (dép. Petit Parisien.)
On ne saura jamais si c'est l'illustre Perrl-
chon qui a fait la gloire du mont Blanc, eu
le mont Blanc ui a popularisé Perrichon.
Quoi qu'il en soit* Eugène Labiche qui a, lui
nussi. des titres à la célébrité, va contempler
à son tour le mon Blanc, du parc du Casino-
Palace à Chamonix, où son buste sera inau-
guré demain, à dix heures trente.
M. Henry de Noussar.ne fera une confinée
sur l'esprit de Labiche: on exécutera le chant
savoyard des Allobroges, et le soir, au théâtre,
on jouera le Voi,ar/e de M. Perrichon, aveo
M. Croué, de la Comédie-Française.
LA VIE SPORTIVE
LE CRITERIUM DES AIGLONS
Cuvelier premier à Charleville
La deuxième étape du « Critérium des AI-
glons », organisé par l'Echo des Sports, s'est
disputée, hier, sur les 251 kilomètres de Luxem-
bourg à Cliarleville.
L'arrivée a été jugée dans l'ordre suivant
1. Cuvelier, en 9 h. 38' 2. Tailleu; 3.
Frantz 4. Verschneren 5. Buysse G. De-
waele 7. Bidot 8. Canteloube 9. Bachel-
luie; 10. Gérard; Il. Mague; 12. Gerbaud, en
9 h. 42' 20"; 13. Flahaus; Travaden; 15.
Tollembeck; 16. Devos; 17. Neuhard; 18. Beck-
niann; 19. Canova; 20. Û1'billot; 2t. Barbe;
22 Faudet; 23. Yandenbeiyrhe 24. Vlgé; 25.
Cottin: Ruhert: 27. Petré, etc.
Cuvelier, par cette victoire, est premier du
classement général, avec Fi-antz.
Aujourd'hui, troisième étape
Aujourd'hui se disputera la troisième et der-
nière étape, dont voici l'horaire
Départ à Charleville, 6 heures Rethel (4i
kiloni.), 8 h. 10 Reims (81 kilom.), 9 h. 30
Epernav (109 kilom.), 10 h. 40 Champaubert
(132 kiloin.), 11 h. 30: Seaanne (151 kilom.),
12 h. 30 Provins (192 kilom.), 13 h. 55 Nan-
gls kilom.), 14 h. 45 Melun (238 kilom.).
15 h. 40 Corbell (254 kllom.), 16 h. 15 Juvisy
(268 ktlom.), 16 h. arrivée à Buffalo vers
17 h. 30.
LES s AS » DE LA ROUTE
ET LE STAYER LINART A BUFFALO
La grande réunion cycliste de la journée,
se disputera au vélodrome de Buffuio, à Mon-
trouge.
Son programme comporte plusieurs épreu-
ves de grand intérêt. Les fameux champions
du la route qui se distinguèrent dans le Tour
de France, Bordeaux-Paris, Paris-Houbaix,
vont batailler avec ardeur dans le match fran-
co-belge. Jean Alavoine, Honoré Barthélémy
seront opposés à Thys et Vermamdel.
Derrière grosses motos, le champions du
monde, le Belge Linart, partira scratch avec
Miquel, dans un handicap, rendant cinq et dix
tours d'avance à Juby et Colombatto.
En assistant i ces rencontres, les fervents
du cyclisme pourront attendre patiemment
;'arrivée des Aiglons qui termineront leur ran-
donnée sur la piste.
UNE NOUVELLE TENTATIVE
DE SADI LEGOINTE
L'aviateur Sadi Lecointe a tenté hier. à nou-
veau, de battre le record de hauteur.
Gêné par un imparfait fonctionnement de
son radiateur, il n'a pas réussi et, après avoir
tenu l'air plus de deux lieurtvs, ef, s'être élevé
à 10.SOO mètres, il revenait sur l'aérodrome de
Villacoublay, en se promettant de faire beau-
coup mieux bientôt.
LA JOURNEE SPORTIVE
Boxe, A 14 h. 3n, au gymnase Chrlstmann,
gran.is prix d'Eté (quarts de finale).
Cyclisme, A Il heures, à la piste municipale,
championnat de France de la F. S. T.
A h. 30, au vélodrome Buffalo, vitesse et demi-
fond, et arrivée du critérium des AIglons.
A 14 h. 30, au vélodrome de Vaugiratd, match-
poursuite derrière entraîneurs humains et arrivée
de Iuva-Belia-Paris.
Natation. A l;i h. 30, il Joinvllle-le-Pont, Ppreu-
ves éliminatoires de Ia l'remi^re Brasse de V.lvln.
A 14 h. 30, AuInay-sous-Bols, Grand Prix
d'Aulnav.
Joutes à la lance. A l'Ile des Cygnes, à 14 h.30,
Grand Prix de Paris (finales;.
Une riche étrangère perd un bracelet de 80.000 fr.
En se promenant rue de la Paix, avec son
mari, Mme Norman Bodet, riche Améri-
raine, descendue récemment dans un grand
hôtel de la place Vendôme, a perdu un
nracelet en platine orné de trente et un
diamants, d'une xaleur de 80.000 francs.
Mme Bodet a signalé cette perte au
deuxième district, en spécifiant qu'une
forte récompense sera remise à qui rap-
Dortera U- bijou.
Une cultivatrice, mère de douze enfants,
décorée du Mérite agricole
iM. Henry Chéron s'est rendu à Angles-
quevillle (Seine -Inférieure), au domicile
des époux Martin. Il a remis à Mme Mar-
tin qui, âgée de trente-neuf ans, a déjà
douze enfants et qui est, sur le point d'être
de nouveau mère, la croix de chevalier du
Mérite agricole.
Les époux Martin et leur petite famille
dirigent une exploitation modèle et iils
jouissent de l'estime générale dans toute
la région.
Cette exploitation est l'apanage de la fa-
mille Martin depuis plus de cent cinquante
ans.
Une fête sportive des cheminots français
Pour commémorer le vingtième anniversaire
de sa fondation, la Société antialcoolique des
agents des chemins de fer français organise,
avec l'appui de la Ligue nationale contre l'ai-
coolisme, un concours de gymnastique entre
toutes les sociétés sportives de nos grands ré-
seaux ferrés.
Ce concours sera suivi d'une fête sportive
et artistique donnée au profit de la science
française il aura lieu le dimanche 4 novembre
prochain, au gymnase municipal Voltaire, rue
Japy, De nombreux prix en espèces, objets
d'art et médailles seront distribués aux vain-
queurs.
L'INCIDENT DE LA RUE FONTAINE
A la suite de la plainte de prince Xajro Touvaloti,
a Interrogé, hier, M. René Renaud, gérant de l'éta-
Mlssefnent (te la rue Fontaine, que le prince accuse
de l'avoir frapjne.
M. René Renaud a énergiquement contesté la
version du prince Kago.
Quand le prince se présenta, rue Fontaine,
exptiqua .M. Renaud, il n'y avait plus de table libre.
Le prince in=tst.a nfcMymotnis, voulant à tant prix
être servi. Devant cette insistance, je ils Drévenir
la police. A aucun momprtt je n'ai eu recours la
violence. M par le pied ni par le poing je n'ai pris
contact avec le prince. Je me suis comporté poli-
ment avec lui, et c'est moi qui lui ai passé
son cliapeau, resté dans la maison.
Plutôt la mort qu'une condamnation
Cliateauroux, 14 août (dép. Petit Parisien.)
Mme Marie Durand, demeurant à Rongères,
commune de Sainte-Sévère, devait comparaître,
ainsi que son mari, devant le tribunal de la
CiiiUre, sous l'luculpation de coups portés au
cours d'une querelle avec les époux Renard,
du même village,
Deux jours avant l'audience Mme Durand
dit son mari que, plutôt que d'encourir une
condamnation, elle préférait se donner la
mort. M. Durand tenta de lui faire compren-
dre qu'elle s'exagérait l'importance des faits
pour lesquels ils étaient l'un et l'autre pour-
suivis.
Le lendemain, Mme Durand parut plus gaie
qu'à l'habitude et son mari pensa qu'eile avait
renoncé à son funeste projet. Il n'en était
rien. Pendant que M. Durand vaquait, au
dehors, à ses occupations journalières, Mme
Durand se pendait à une poutre de sa maison.
Quand M. Durand rentra elle était morte.
DANS_PARIS
Un employé volait du cuivre.
et collectionnait les pièces d'argent
Depuis queltjue temps, un industriel de la rue
pecteur Lavai!, du neuvième district, a fait décou-
vrir te coupable, un employé de ta maison, Léou
B, quarante ans, rue
Devant M. Gauthier, commissaire de. Sainte-Mar-
guerite, B. a reconnu que ses premiers vols re-
montaient à sept mois, el, a ,on domicilie, oa 1
iàiM cent kilos de enivre et 6Wi francs de plècei
d'argent qu'il collectionnai!.
Un receleur, M. J, quai a'e la Râpée, sera pour-
suivi pour avoir acheté a bas prix trou cents kilo*
de marchandises volées.
En raison de sa situation de famille est
père de quatre enfants B. a été Unsst- en liberté
provisoire.
Méfiez-vous des cartomancienne!
M. l.allemaïul, coninit^alro. <:u quartier de la
place Vendôme, recherche de trop habiles carto-
inaoclennes qui, sous prêter de tirer des tioros-
topes, se font g-énéraiemi'itt remettre une bague,
un collier ou un bracelet et disparaissent avec
bijou conAé.
Les plus récentes dup"s de ces audacieuse!
voleuses sont, une concierge de ta rue saint»
Honoré, escroquée d'une "l)a(fu« valant un milliei.
de francs, et une commerçante de la rue dej
l'etlts-Cnarnpis, dont le tlrolr-calsse fut soulagé d.
3.000 francs on numéraire.
.Les deux cartomanciennes une blonde et un»
brune d« trente-cinq a (jnaraute ans sont acti-
vement recherchées.
Une imprudence mortelle
M. Albert niiaileaii, vingt-sept nn>, journalier,
couteau, s'est coupe l'artère fémorale droite e?
succomba eu arrivant à l'iiOpital Saliit-I.ouls.
M. Martel, commissaire du Combat, enquête.
Accident du travail
Mme Marie Menez, caitonnicre. 3, rue de Belle»
ville, employée dans une usine de la rue de Bondy,
a eu trois doigts arracliés par la machine qu'elle
conduisait. Transportée 4 l'Hôpital Saint-Louis.
Deux victimes de la chaleur
Mme Renée Courlat, viugi-iieuf sus, mécanicienne,
dont on Ignore le domicile, a êié frappée de con'
gestion, hier matin, place de ta Bastille, près d,
boulevard Rlchard-Lenoir. Elle a été admise à l'bO<.
pltal Saint-Antoine, où l'on a également transportée
au début de l'après-midi, le débardeur KrançoU
Xlcnlas, viii(rt-<]natre anu, Grappé de congestion,
alors qu'il allait rentrer ebez lui, il, rue Popin/
court.
Les accidents de la rue
A dix-neuf heures trente, une camionnette d,
la biscuiterie Haiun, conduite par le chauffeuï
Thiéry, est entrée pn collision, à l'angle de If
rue Lecourbe, avec une motocyclette remontant Uj
rue de la Convention. Les deux hommes qui s«
trouvaient sur la motocyclette ont été projeté!
sur le trottoir, mais se sont relevés sans bies'
sures; le vélilcu-kî a été complètement démoli.
Les « persécutés »
Mme •Mexandnue l.amberly, née AdaJn. vingt»
quatre ans. rue Maison-Dieu, atteinte du dôlîrt
de la persécution, causait à tarare de l'Est, Ut
tel scandale, que des agents intervinrent et t
irr.ind'peine conduisirent l'Infortunée à l'infirmer!»
spéciale flu rtépdt.
Interné également, M. Henry Moued, ving-t-neui
ans, demeurant en hôtel, rue des Messageries.
Le feu
Un commencement d'incendie .est déclarée, ver\
seize heures, dans l'ateiter d'emiaUage de la confi-
sorte Foulon, rue de la Réunion.
Le* pompiers se sont rendus mallres du fat
après (iuarante-ctaq minutes de travail Dégâts év»«
valués cinquante mille franc?.
Neuvième arrondissement. Au cours d'une dlt
cussion, passage de l'Opéra, M. Achille MazuntC
vingt-sept ans, a été légèrement ble-Ssé d'un coui
de couteau au ?ein droit par .Mme Louise De.rrance
Bourg-Montmartre.
Onzième arrniHiissntnent. Un débitant du pas
save Thierry, M. Félix Lacroix, trente-quatre ans,
a été brûlé au visage et au bras gauche, par suite
dit mauvais fonctionnement d'un perculateur. A
Saint-Antoine.
Mme La Ferriére, blessée par une auto, plac»
de la République, dans les circonstances que nous
avons relatées, a succombé, hier, a l'hOpital Saint-
Louis. M. Evrard. < ̃
.4 la rue de Lyon,
discussion un peu vive ,i piopo, d'uu morceau de
pain enir? un maltre-d'lioNU et un client expul-
sé un peu brutalement avant tout- intervention !,i police. Le gérant et plusieurs témoins ont et"
entendus par le commissaire des Quinze- Vingts, doni
li-nquetc se poursuit.
Douzième arrunilisirmenl. Aux entrepôts du
Petit-Bercy, l<'i'unr,oJ3 Boy, négociant en vins,
quarante-deux ans, cour Crépted, sortant un Ins-
tant de son bureau, où il laissait son veston accro-
ché a un porte-manteau, constatait, à son retour,
la di-parition d'un portefeuille contenant
francs.
Quinzième arronilinnement. En traversant l'ave.,
nue Fêllx-Faure, la jeune Henriette Vasselon, douz»
ans, us, rue Caurhy, a été renversée par un tpani-
a'3B uc|1S "înC 1?' TransI>onée- tlans un *tat grava,
Profitant de l'absence do m. Maurice Vannois,
employé de cmimicrce, 70, boulevard Payeur, Il''
V'?,ii a falt mal" bassP sur ses économie*.
Dix-Hwifinie arrondissement. bjoudir Mon.
mpfl, ving-t-df'Ux ans, 5, avenue Secrétan, a éli
pris un "̃a'mvay. hier après-midi, boulevard
cule, le blessé a été pansé dans une pharmacie.
Les administrateurs de la raffinerie Say
bénéficient d'une ordonnance de non-lieu
On se rappelle qu'en juin 1031 une plaint»
lut portée par la Confédération générale, des
planteurs de betteraves, contre inconnu, pour
spéculation illicite et coalition. Une instruction
s ensuivit qui fut conflée à M. Franck et, atf
mois de décembre suivant, le luge 'inculpa lei
administratctirn de la raffinerie Say et :\1. Som-
miel'. directeur de la sucrerie
Mais les expertises auxquelles il fut procéd5
n ayant re>ve aucun des éléments constitutifs
îles délits vises par la plainte, il. Franck vient
de clôturer son information par une ordon-
nance générale de non-lieu.
PENDANT L'ÉTÉ
Pendant Jes chaleurs, les médecins recom-
mandent toujours de se fortifier pour remettre
en état l'organisme affaibli. La meilleure façoa
consiste à acheter chez son pharmacien un
flacon de Quintonine et à Je verser dans ut
litre de vin de table. Instantanément on obtient
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puissiez donner votre adresse réelle, domiciliez-
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