Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1923-08-11
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 août 1923 11 août 1923
Description : 1923/08/11 (Numéro 16965). 1923/08/11 (Numéro 16965).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/09/2008
>4-i
Le Petit Parisien
LE TRANSPORT DES VINS
En deuxième délibération, le conseil
supérieur des chemins de fer re-
fuse de nouveau d'abaisser tem-
porairement les tarifs
'Le conseil supérieur des chemins de fer
s'est réuni, hier matin, au ministère des
Travaux publics, sous la présidence de
M..Albert Mahieu, président.
Au début de la séance, le président a
fait connaître que le commissaire du gou-
vernement demandait, par application de
l'article 9 de la convention du 28 juin 1921
et l'ordre du conseil des ministres une
deuxième délibération sur le projet
d'abaissement temporaire du tarif de
transport des vins. Il a rappelé, en effet,
que ce projet avait déjà été examiné au
cours de sa dernière séance du 25 juilîet
par le conseil supérieur, et que ce dernier
avait émis l'avis qu'il n'y avait pas lieu
d'apporter à ce tarif ia diminution
envisagée.
Le commissaire du gouvernement in-
sista à nouveau auprès du conseil sur les
raison» très sérieuses qui militent en
faveur d'un abaissement de tarif: la néces-
sité impérieuse de faciliter l'écoulement
do la récolte exceptionnelle de 1922 vers
les centres de consommation, pour libérer
les caves des producteurs et permettre de
loger la récolte prochaine qui s'annonce
cnmme devant être à la fois abondante et
d'excellente qualité.
Le couvernemont estime qu'il en indis-
pensable de tout faire pour faciliter cette
opération et qu'il est d'intérêt'national de
(tonner à la viticulture les facilités de cir-
culation qu'elle réclame. En concluant, le
commissaire du gouvernement ne demande
l'abaissement do tarif que pour une durée
très limitée qui doit prendre fin le 1" dé-
Ni. Margot, directeur général du P.-L.-M.,
et M. Patil, diecteur du Midi estiment que
l'abaissement envisagé, même limité au
1" décembre prochain, entraînerait encore
une diminution de recettes de vingt à
'trente millions, sans aucune utilité, ni
pour le producteur ni surtout pour le
consommateur, qui n'y trouverait aucun
avantage les faits montrent, en effet, que
la consommation du vin a atteint son
maximum et que les tarifs actuels répon-
dent aux besoins, puisque les expéditions
se sont élevées à 1.500.000 hectolitres en
juin dernier et 1.600.000 'hectolitres en
juillet contre 1.120.000 hectolitres en
juillet
NI. Ricard, ancien ministre de 1 Agri-
culture, montre que la mesure envisagée
fait en réalité partie d'un ensemble de
mesures qui constituent un programme
général de politique vilieols il serait
regrettable que chacune de ces mesures,
sous prétexte qu'elle ne donnerait pas à
elle s?ule des résultats suffisants, soit
individuellement repoussée par les admi-
nistrations intéressées. D'antre part, des
statistiques récentes ont montré que la
consommation des vins s'est développés
dans la région du Nord il est donc pos-
aible par des abaissements de tarifs d'at;
teindre de nouveaux marchés.
M. Caussanel Robarglia, au nom du per-
eonnel des cadres, explose qu'aucun fait
nouveau n'étant intervenu depuis la der-
nière séance du conseil, ses collègues et
lui ne peuvent que s'opposer comme ils
l ont fait précédemment, l'abaissement
des tarifs des vins cet abaissement n'est
demandé ni par les producteurs ni par
les consommateurs seule une partie du
commerce le demande pour en bénéficier.
Si même l'adoption de cette mesure devait
avoir pour effet une baisse du prix de
vente an consommateur, cette baisse ne
serait pas de longue durée.
M. Théodore Tissiier fait observer qu'il
est grave pour le conseil supérieur des
chemins de fe,r d'aller à l'encontre du
désir formellement exprimé par le gou-
vernement Le conseil des ministres est
seul l'arbitre de l'intérêt national et les
conseils techniques dont le gouvernement
s'entoure doivent s'efforcer de ne pas
.entraver l'action qu'il a entrepris dans
l'intérêt national.
'M. Ghaumet intervient, dans le même
sens.
M. Teissier, président du Midi, estime
qu'il est au contraire du devoir des con-
seils techniques, tels que le conseil supé-
rieur des chemins d3 der, d'éclairer le
gouvernement sur les questions qui leur
sont soumises et en particulier d appré-
cier le caractère national de la mesure
qui est aujourd'hui discutée. Il y a des
mesures à prendre pour aider la viticul-
ture fort éprouvée dans diverses régions,
mai- la mesure envisagée n'est pas de
nature à apporter une aide efficace.
M. Arthur Fontaine se demande si par
les autres mesures envisagées pour venir
en aide à la viticulture il en est d'autres
celle de l'abaissement du prix de trans-
port qui puissent être mises en application
avant, le 1" décembre.
Enfin, le commissaire du gouvernement
insiste à nouveau pour que le conseil supé-
ricur veuille bien suivre le gouvernement.
M. le président, en' résumant la discus-
sinon, croit devoir signaler d'une façon toute
,péciale le caractère temporaire de la
Personne ne demandant plus la parole, il
met aux voix la proposition du commis-
sàire du gouvernement en faisant, observer
que le conseil doit se prononcer d'abord sur
principe et ensuite si l'avis est favorable
sur les modalités du tarif.
La proposition dn commissaire du gou-
vernement est rejetée par 40 voix contre 15.
It est toutefois entendit que le tarif réduit
pour le transport de,e vitts en fûts qui devait
cesser d'étr·e applicable au 1°' septembre
prochain sera prorogé jusqu'au i" dé-
cembre.
Vingt mille francs et un bon de la Défense
dérobés dans un hôtel
Mme Marie Rochard, quarante et un ans, re-
présentante de commerce, de passage à Paris,
était descendue dans un hôtel de la rue de
Lanery, qu'elle quittait hier. Une désagréable
surprise I'attendait lorsqu'elle ouvrit sa valise
où elie avait coutume d'enfermer ses valeurs,
soit cinquante mille francs en hillels de banque
et un bon de la Défense d'une valeur de dix
mille francs. Un mystérieux visiteur avait in-
ventorié la précieuse valise. prélevé une somme
de vingt mille francs et subtilisé le bon de la
Défense.
Mme Roohart s'en vint conter sa déconvenue
'il. Dorrer, commissaire de police de la Porte-
Saint-Martin, qui recherche activement le rat
d'hôtel.
L'incendie du faubourg Saint*Antoine
Les pompiers de la caserne Chatîgny ont
continué, durani toute la journée d'hier et toute
la nuit, à noyer les. décombres, au milieu des-
quels se rallumaient, de temps il autre, qucl-
que foyers d'incendie.
L'enquête de M. Gauthier, commissaire ue
Sainle-Margucrltc, n'a pas permis de détermi-
ne!' les causes du sinistre, car lorsque Mme
Mario Dumas, une voisine, rentrant du cinéma,
donna l'alarme et prévint elle-m1'11'['5. les ateliers étaient déjà en flammes.
Quatre-vingt-dix ouvriers de la maison Mn-
nier et Carriot sont en chômage, ajnsi que trente
ouvriers de la maison de mcubles Epis, rue
des Boulets, qui fut endommagée par l'eau.
Les dégâts dépassent un million.
Les Diables noir», anciens dos 61- et 261.
R. A. C. Le voyage Il Verdun, projeté puiir di-
manche 12 août, o?t reporté h une date ultérieure.
Toi»> les Français rfsldaiu il l'étranger seront
ailmt.-i oTatuitement à l'exposition internationale
du propres moderne et de rhyRrii>ne au foyer, qui
m.1 tiendra aux galeries de la Boétie. Par disposi-
tion du ministère des Finances, toutes les marchaa-
disfi «dressées Il l'exposition seront admises en
franchise temporaire de douane.
DANS PARIS
Les désespérés
On a retiré de la Seine, en aval du pont Mira-
beau, le cadavre d'un Inconnu Ilgé d'une trentaine
d'anuérs. Le mort, vêtu d'un complet gris fotu-é,
avait séjourné environ une semaine dans l'eau. Le
commissaire rt'Aiiteull enquête.
Attelnt d'une maladie Incurable, NI. Raphaël
Dumoulin, soixante-neuf ans. concierge, il. rue de
la Conduinlne, se suicide d'une balle de revolver
dans la tête.
Pareil mode de suicide a élê choisi par
Mme Marguerite Marc, couturière, il,, rue Buzelln.
Les méfaits d'Aïssat
Vn manœuvre, AIssat-Taliar, vingt-trois ans, habi-
tant dans un note! de la rue de Redlevllle, voulut
violenter hier, une de ses voisines, Mme Blanche
Noël, blanchisseuse. La jeune femme se défendit,
mais fut frappée coups de pied au ventre. Comme
elle est enceinte de plusieurs mols, c'est dans un
état grave qu'elle a été admise à l'Hôpital Satnt-
M.~Mancbe4, appariteur au commissariat du Com-
bat, ayant entendu des cris et vu fuir Alssat, se
lança à sa pourduile et parvint à l'arrêter.
Une clwjte de vingt-cinq mètres
Un apprenti imprimeur. Albert Rertbe, dgé de
quinze ans, habitant rue Salnt-Far(teaii, a fait hier,
au parc des Bulics-Chauniont, une chute accloen-
teite du haut de la passerelle de l'Ile. Le malheu-
reux est venu s'ablmer sur le gazon, d'une hauteur
de vingt-cinq mètres. Relevé avec des contusions
multiples, 1l a été admis, dans un état grave, a
l'hôpital Saint-Louis.
Accidents du travail
Le jeune pierre me*, âgé de quinze ana, habitant
avenue de Versailles, et qui travaille dans une
teinturerie proche de son domicile, a eu le bras
droit pris dans une essoreuse et complètement
arraclté. Etat grave. Bouclcaut.
Un couvreur, M. André Leduc, ftpé de vingt-
sept ans, dumh-llié 27, avenue de Saint-Ouen, est
tombé. filer après-midi, d'une marquise sur laquelle
il travaillait, 22, rue yiientlu -Baucharl, et s'est
grièvement blessé. Beaujou.
Des fumistes pris pour des cambrioleurs
Il y ent un moment d'émotion, hier après-mlàl.
avenue lloclH1. l>es passants apercevaient, sur le
toit du n" deux hommes se cachant derrière une
cheminée. Ila coururent chercher des agents. Re-
volver au polng, les gardlens de la paix grimèrent
sur le ton et sommèrent les pseudo-rnmbrloleurs
de descendre. Ils les conduisirent ensuite au com-
missariat du Roule. Devant le commissaire, les deux
hommes expliquèrent qu'ils étaient fumistes et (jue.
sine et se trouvant incommodés par la cthaleiir, Ils
étaient monté5 sur le toit du no 9 parue que, là
seulement, Il y avait de l'ombre. Le commissaire rit
de bon cœur, les fumistes l'imitèrent et s'en re-
tournèrent à leur travail.
Morte depuis trois semaines
Les habitants d'un immeuble sis il. rue de l'Echi-
quler, se plaignaient depuis quelques jours d'éma-
nations putrides provenant d'un logement occupé
par Mme Marie Dubois, soixante-cinq ans, que l'on
n'avait pas aperçue depuis trois semaines.
M. Garnier, commissaire de police de la Porte-
Saint-Denis, ttt ouvrir le logement et découvrit,
étendu sur le Ut, le cadavre décomposé de la sexa-
génairc.
Quel poison le monteur en bronzes
a-t-il absorbé ? 7
Au début de l'après-midi d'hier, Mme Razzanti
était allée faire quelques courses, laissant à son
domicile, 4. passage des Abbesses, son mari,
Edouard, monteur en bronzes, agé de soixante-.dix-
neuf ans.
Lorsqu'elle revint, vers cinq heures, elle eut
ia doulonreuse surprise de trouver M. Razzantl
mort dans son atelier.
un croit que le monteur, qu'on avait accusé à
tort ou à raison de s'être livré à des violences sur
une miette du quartier, s'est empoisonné à l'aide
d'un toxique dont la nature n'a pu être encore
déterminée.
Comment les malfaiteurs réussissent
à se soustraire à la police
On arrêtait, il v a quelque temps. l'auteur
de divers cambriolages et de vols importants
de fourrures commis tant à Paris qu'en pro-
vince. C'était un individu nommé Auber, qui
tenait un hôtel rue Henry-Monnier.
L'individu, écroué à la Santé, fut remplacé,
dans la gérance de son établissement, par un
de ses amis connu sous le surnom de Addé
et dont Desauté est le véritable patronyme.
La nuit dernière, accompagné de quelques-
uns de ses subordonnés, l'inspecteur princi-
pal Leroy, de la police judiciaire, fit une des-
centre dans l'hôtel de la rue Henry-Monnier.
Il trouva la une quinzaine de personnes, repris
de justice, souteneurs, femmes de mauvaise
vie qu'il fit conduire quai des Orfèvres, où la
nlimart ont été srardés.
Mais cette descente de police eut un résul-
tat plus intéressant en ce sens qu'elle fournit
,IL la police une indication précieuse. L'ins-
pecteur Leroy trouva là la preuve que De-
sauté était en relations constantes avec un de
ses amis nommé Vincent qui, fixé à Marseille,
exerce lui aussi la profession d'hôtelier.
Les deux compères exerçaient le même mé-
tier qui consiste à fournir un refuge discret
aux gens ayant maille partir avec la jus-
tice. Quand un malfaiteur avait intérêt à se
soustraire aux recherches de la police pari-
sienne, Desauté l'expédiait à Mvseille, nù Vin-
cent l'hébergeait et le cachait. Réciproquement
ce dernier adressait à Desauté ces nervis
criminels que serrait de trop près la police
marseillaise.
Un jeune ingénieur se tue
sur la tombe de sa femme
Le 23 mal dernier, -Noël, née Fou-
gères, jeune personne de vingt-quatre ans et
femme d'un ingénieur des arts et manufac-
tures, demeurant à Paris, 1, rue Sainte-Claire-
Dpville, était venue voir ses parents, qui ha-
bitent le palais de Fontainebleau, lorsqu'elle
tomba accidentellement par la. fenêtre du pre-
mier étage et se tua.
M. Pierre Noël était demeuré inconsolable
de la mort de sa femme. Hier se trouvai:
être le deuxième anniversaire de leur ma-
riage. Il vint de Paris et se rendit, vers trois
heures, au cimetière. Après avoir jonché de
ileurs la tombe de celle qu'il pleurait, Il
s'agenouilla et se tira un coup de revolver
dans la tempe droite. La mort fut instantanée.
Le malheureux avait vingt-cinq ans! Dans
une longue lettre datée d'une heure du matin,
i'. annonçait sa funeste détermination et faisait
connaître également ses dernières volontés. Il
avait lui-même préparé trois dépêches desti-
nées à prévenir sa famille qui habite l'Aisne.
Un pêcheur sauve une jeune fille
qui se noyait à Varreddes
Une jeune Parisienne, employée de banque,
Mlle Andrée Chambrun, vingt-huit ans, qui
passe actuellement ses vacances chez ses pa-
rents à Varr&dcit's (Seine-et-Marne), prenait un
bain dans la .Marne, en compagnie de sa
sœur, Mme Metivier, et des deux enfants de
celle-ci.
Soudain, Mlle Chambrun perdit pied et dis-
parut sous l'eau. Sa sœur, affolée et se sentant
impuissante à lui porter secours, appela il
l'aide. Ses cris furent entendus par un pê-
cheur, M. Armand Bégue, contrôleur de
théâtre à Paris et actuellement en villégia-
ture â Varreddes. fiageur consommé, M. Bé-
gue plongea et fut assez heureux pour rame-
ner Mlie Chambrun saine et sauve.
Vol d'an calice dans un établissement scolaire
Le directeur de l'école Lacordaire, 33, rue
Saint-Dtdier, a constaté, hier matin, le vol de
deux calices dans la ohapelle de l'établisse-
ment. Il en a retrouvé un, peu après, dans un
confessionnal. Celui qui a été volé est en argent
massif et vaut environ 4.000 francs. Le service
anthropométrique a relevé de nombreuses em-
preintes. La police judiciaire recherche le
voleur.
Les fêtes des environs de Paris
SEINE
Alfnrtville. Fête foraine du quartier du Parc,
sur le bord de la Marne, Attractions variées.
Chitmpiqny. Fete du quartier du Maroc, avec
le concours de l'Union sportive et de l'iiarmonle de
Chainpiitny.
Cl/rmart. Ouverture de la fête du quartier de
la Gare. Concerts punllcs, Jeux, concours, bals et
de nombreuses attractions foralnes.
MaUnna-Alfort. Ouverture de la fête du quar-
tier de Maisons-Centre. Concours de ballons-cartes
postales. Gonflement et enlèvement du ballon Le-
Petit -Parisien mètres cubes).' Concert Instru-
mental pendant Je gonflement.
SEINE-ET-OISE
Beaumont-mir-Oise. Fête communale. Exercices
de gymnastique; concerts; grand bal de nuit.
Deutt. Fête du couronnement des rosières; ker-
messe dans le jardin de la vtlle. Le soir, Illumi-
nations et bal gratuit.
Dourdan. Fête de la Gare. Jeux divers; ma-
nèfres; tirs; loteries. Bal de jour et de nuit.
Ecouen. Kermesse de bienfaisance dans le do-
maine de la Légion d'honneur. lieprésentation
théâtrale, arrc le concours d'artistes de l'Opéra et
de la Comédie- Française. Le public sera admis à
visiter le château et le pare.
Sartrouville. Fête communale sur les bords de
la Seine, Attractions foraines; Jeux sportifs; con-
certa.
CfillOE CINÉMATOGRAPHIQUE
Ce n'est pas encore cette fois que nous pour-
rons faire une intéressante découverte. Le
« déjà vu -et combien de fois 1-nous pour-
suit. Il est assez affligeant qu'une incontestable
habileté technique s'emploie sur des thèmes aussi
rebattus. L'Amérique, qui nous comble de ses
films, n'a pas, dans la composition des drames et
des comédies cinématographiques, l'audace qu'elle
montre dans ses entreprises matérielles. Il se
peut que, là-bas, on fonde des villes en quelques
jours, qu'on déplace des maisons en s'épargnant
la peine de les démolir et de les reconstruire,
qu'on en élève de si hautes que leur faite perce
le ciel, qu'on invente d'extraordinaires machines,
qu'on ait accoutumé de « faire grand », mais on
y reste timide et routinier, dans les affabulations
romanesques. On s'y contente d'un petit nombre
de sujets, sur lesquels on n'exécute pas de bien
ingénieuses variations, ayant chance ét-fiisstaNfa:
1er leur absurdité foncière.
Ainsi avons-nous le drame canadien, qui se dé-
roule dans les neiges chiens, traineaux, randon-
nées à travers les solitudes glacées, enlèvements,
coups de fusil. De ce genre, le Sacrifice d'Héléna,
(Vitagraph), offre un autre échantillon, et il faut
bien dire qu'il est d'une belle réalisation et qu'il il
fait passer sous les yeux de pittoresques paysages.
Mais quelle singulière histoire que celie de cette
jeune fille qui cherche au hasard un mari, parmi
les chasseurs de fourrures, ou, du moins, un bon
garçon complaisant qui consente, en tout bien tout
honneur, à passer un moment pour son mari, afin
de donner de la vraisemblance au conte qu'elle a
fait à ses parents d'une union avec un jeune
homme de la ville, dont les circonstances l'ont
séparée C'est qu'il y a un enfant, né de cette pré-
tendue union, et il faut expliquer honnêtement son
existence. Mais, encore qu'Héléna ait trouvé en
l'excellent Tom Mervin, ne demandant rien en
échange du service qu'il rend, cet obligeant en-
dosseur d'une paternité, elle n'en est pas moins
précipitée dans les aventures les plus compliquées,
en tombant dans les pièges tendus par le bandit
Sam Bellows, qui la guette comme une proie
furieusement désirée. Le chevaleresque Tom
Mervin la défend, non sans peine et la sauve.
En récompense de quoi, Héléna lui révèle que
l'enfant auquel elle a voulu donner l'apparence de
la légitimité, n'est pas son enfant à elle, mais
celui de sa mère, qui fut victime des violences de
ce forcené de Sam Bellows, gaillard d'un tem-
pérament vraiment excessif. Admirons la con-
viction avec laquelle Corine Griffith joue le rôle
de cette héroïne du dévouement filial.
Autre type de la production américaine les
exploits de l'intrépide policier, qui lutte, à lui
seul, contre toute une bande de coquins c'est la
Patrouille de Minuit (Harry), d'après le roman
célèbre, parait-il, et nous voulons bien le
croire -de Joseph et Denis Clift. Nous ne pour-
rons, toutefois, nous empêcher de songer qu'il y a,
en Amérique, des célébrités facilement acquises.
Au moins est-ce là une histoire édifiante, à l'hon-
neur des gardiens de l'ordre public.
Ce policier, le sergent Taylor, s'est attaqué à
une association de Chinois de San-Francisco,
trafiquants d'opium, et ces Chinois, bien qu'ils
disposent d'un repaire' qui semble inaccessible,
ont en lui un redoutable adversaire. Il le leur fait
bien voir. Pour le détourner de la chasse impla-
cable qu'il leur livre, un complice des marchands
d'opium fait enlever la directrice d'un asile pour
laquelle Taylor a une tendre affection. Mais rien
ne saurait faire oublier au sergent, modèle de la
conscience professionnelle, son premier devoir. Il
pénètre bravement dans l'espèce de ville souter-
raine des Chinois, et l'on se doute bien que, pris et
désarmé par ses ennemis, il passe de mauvais
quarts d'heure. Il est vrai qu'on est assuré, alors
même qu'il parait perdu, qu'il va être précipité
dans un sinistre puits pour y être dévoré par les
rats, que la chance tournera subitement en sa fa-
veur, qu'il aura raison de tous les bandits du
monde, et qu'¡1 retrouvera, saine et sauve, la
jeune femme dont il est épris.
Si ce n'est pas ce film-là qui donnera un
frisson nouveau », on doit reconnaître qu'il est
d'une mise en scène mouvementée et quelquefois
curieuse, et qu'il y a de la couleur dans la recons-
titution des milieux oit se passe l'action, et de
l'accent dans la physionomie des personnages.
C'est aussi une spécialité américaine que les
films dont l'acteur principal est un animal bien
dressé. Avouerons-nous que nous avons un faible
pour ce genre de production, qui permet de n'at-
tacher aucune importance au scénario, ce qui est,
le plus souvent, tout profit ? Au demeurant, pour
Avec les loups (Gaumont) le programme, comme
s'il répondait exactement au sentiment que nous
exprimons, a imprimé en petits caractères les
noms des artistes qui ne sont que de simples hu-
mains et en grosses lettres celui du chien Vivax.
Nous l'avons déjà vu, ce chien, comédien-expert,
sous son nom primitif de Swongheart. Quelque
vocable qu'il porte, il atteste qu'il connait son
métier jusqu'aux « ficelles », que suggère
l'expérience, Il attaque gaillardement ses ennemis,
sauve ses amis, défend un enfant contre les loups
et le dépose délicatement dans son berceau.
Pourvu que Vivax, acteur excellent, ne devienne
pas, gâté par le succès, un peu cabotin 1
On peut également faire abstraction du scéna-
rio du Ravin de la Mort (Rosenvaig). Dans ce
film qui a été tourné à Berlin par l'acrobate ita-
lien Albertini, secondé par une vedette allemande,
on ne saurait s'intéresser qu'à des prouesses de
gymnastique. L'histoire de l'infidèle Rosita, punie
de sa faute par l'abandon de son amant, retrouvant
son mari, s'ingéniant à lui cacher l'enfant né de
la coupable liaison, pour ne pas susciter sa jalou-
sie, n'est là que pour tenir les entr'actes des tours
de force et des sauts périlleux. Ils ne laissent pas
que d'être impressionnants. Puisqu'il s'agit de voir
comment Albertini sait se passer d'un pont pour
franchir un large ravin, il importe peu que les
gauchos des Pampas, où sont censées se dérouler
ces aventures, ne soient pas très soucieux de cou-
leur locale.
Voici pour la partie, pour ainsi dire classique,
c'est-à-dire selon un rythme coutumier, des spec-
tacles cinématographiques. Un film qui évoque de
l'histoire récente une histoire qu'il n'est pas
superflu de rappeler, présentement tranche avec
ces drames imaginaires.
On sait que, pendant l'occupation de la Belgi-
que par les Allemands, qui prétendaient étouffer
toute velléité de résistance, parut un petit journal
clandestin, la Libre Belgique, qui, entretenant la
foi et l'espoir chez les opprimés, criblait les op-
presseurs de ses flèches acérées. Au-dessous de
son titre, il portait ces mentions « Régulière-
ment irrégulier, ne se soumettant à aucune cen-
sure. » Et, comme adresse « Bureaux et admi-
nistration ne pouvant être un emplacement de
tout repos, ils sont installés dans une cave auto-
mobile. »
L'esprit était une jolie forme de la vaillance,
et la vaillance à poursuivre cette publication
patriotique était réelle. Le danger était grand pour
tous ceux qui travaillaient à la diffusion de la
Libre Bclgique, collaborateurs, imprimeurs, por-
teurs. La police allemaude était exaspérée de cette
fronde, que rien n'arrêtait, malgré les rigueurs
déployées. Quand elle pensait avoir arrêté les ins-
tigateurs de cette terrible petite feuille prouvant
l'irréductibilité du sentiment belge, le gouverneur
von Bissing, ce bourreau, trouvait sur sa table le
numéro suivant. C'est que les auteurs du journal
étaient légion et que ceux qui succombaient dans
la lutte passaient à d'autres, mystérieusement
avertis, le soin de lancer ce brûlot.
Le film dévoile par quelles courageuses compli-
cités la Libre Belgique, servant la plus juste des
causes avec une bonne humeur combative, oppo-
sant ses traits narquois à la brutalité de l'ennemi,
put paraitre jusqu'à la fin de la guerre. Chaque
numéro, qui était un nouveau défi, avait demandé
des miracles d'ingéniosité et d'audace.
Quelques-uns de ceux qui furent les propaga-
teurs de l'insaisissable journal, à l'heure du péril,
se retrouvent dans les images retraçant cette
bataille du verbe cinglant contre la force. Quoi-
qu'adroitement réalisé, le plus souvent, ce film ne
prétend pas à la virtuosité technique. Mais il
montre des choses qui furent vraies, et il offre
un spectacle qui a de bonnes raisons pour être
attachant. Jacques Vivien,
X^IL. VIE SPORTIVE
LE CRITERIUM DES AIGLONS
Cent dix-sept jeunes cyclistes vont disputer
le Critérium des Aiglons organisé pour la qua-
trième année par l'Echo des Sports.
L'épreuve se disputera en trois étapes de-
marin, Paris Luxembourg (32i k:l.) mardi
14 août, Luxembourg-Charleville (t5i kil.)
mercredi 15 août, Gharleville-Paris. Arrivée au
vélodrome Buffalo.
Les principaux concurrents de cette intérei-
sante épreuve sont
Lenners, Beckmann, Lacour, Dewaelle, Tal-
lieu, Yerschueren, Tullembeek, Luitès, Devas,
Vandenberghe, C. Buysse, Jordens (Belges),
Gobiilot, Huot, Alancourt, Canteloube, Ville,
Cuve lier, Colleu, Muller, Lacolle, Moulut. Ger-
baud, Bidot, Normand (Français), Frantz
(Luxembourgeois), Martinet, Manni (Suisses).
Parmi les amateurs, relevons les noms de
Beffarat. Neuhard, Vugé, Copin, Aoeller, Ma-
gne. Gu:llemln. Schils, Deguay, Davolne, Fla-
haut, Mercier, Barbe, Arohelals, etc.
Un nouveau champion de la route va-t-il
prouver sa valeur en prenant au palmarès la
sueccession de Bellenger, Grass;n, Lenaers,
vainqueurs eu 1U20, 21 et 22.
Les opérations du poinçonnage seront effec-
tuées aujourd'hui, de neuf heures A dix-sept
heures, sans interruption, Il l'Equipement
électrique, 17, rue du Débarcadère, près de la
Porte Maillot.
Le départ de la première étape sera donné
demain à 5 h. 50, à Pavilllon-sous-Bois.
LE GRAND PRIX DES BICYCLETTES A MOTEUR
Le Grand Prix des bicyclettes à moteur, or-
ganisé par l'Atito, se disputera aujourd'hui au
vélodrome du Parc des Princes.
Pour la catégorie des 100 cmc, trois séries
seront courues les départs seront donnés à
î h. ;t0, 10 h. et 15 h. 30 elles serviront de
pour la finale de demain.
CHRONIQUE^JUDICIAIRE
FANTOME DE RAT D'HOTEL
-Nous tenons à préciser que ce n'est pas à l'hOtel
des Ueux-ioudes, sis, 2fl, avenue de l'opéra, qu'un
Jucataire crut avoir affaire, le T7 juin, il un rat
rt'hûtel qui n'était d'ailleurs qu'un fantôme de rat
d'trOtel, puisqu'il fut acquitté par la if chambre.
LES NEGOCIATEURS EN FONDS DE COMMERCE
I'n négociant en fonds de commerce était, hier,
prévenu devant la lu" chambre, de spéculation Illi-
cite. Mais le tribunal, sur jjlaidoierie de NI« Joseph
Python, l'a mis hors de cause, pour le niotir « qu'il
était d'usage que les négociateurs en ronds de
cummerce n'inscrivent sur les fiches qu'us remet-
tent aux acheteurs éventuels que les prix qui leur
ont été déclarés par les vendeurs, et qu'au surplus,
ces flehes portent d'une manière très apparente que
les renseignements fournie ne sauraient engager
la responsabilité du négociateur, »
FAILLITES. Pierre Christophe, négociant en
cycles et autos, avenue ttes Batignulks, a Sn;ni-
Ouen, Date d'ouverture 10 Mût 1923. Eugène
Cierei, fabricant cie confections pour dames, siège
social, 10:1, rue d'Hauteville, et domicilié, 53, boule-
vard de Strasbourg. Date d'ouverture f0 août 1923.
CONCERTS PUBLICS Cet après-midi, à 4 h. 30
Square Ed.- Vaillant. Garde républicaine (M.
Bourgeois), Au pays lorrain (G. Balay) sélec-
tlun sur Werther (J. Massenct) Guillaume Tell
(solo de cor), (Ro3sini) Ballet d'isollne (A. Messa-
ger) Valse (Durand).
.et ce soir, à 9 heures
Place des Fêtes. régiment d'infanterie
(NI. Flot;. Marche du Couronnement de la muse
du peuple tG. charpentier;; Ouverture de Patrie
(G. Bizet) Sigurd Josalfar (E. Grieg) Hérodiade
(J. Massenet) Ballet d'Isoluie (A. Messager).
Square Parmentler. 89e régiment d'infanterie
(M. Juiy). Marctie du Sacre dü Prophète (Meyer-
beer) Ouverture de Titus (Mozart) Messidor,
entr'aete du troisième acte (A. Bruneau) Menuet
de la Symphonie militaire (Heydn); Carmen (G.
Bizet) la Cocarde de -mimi pinson (Goublier).
Square Carpeaux. no* régiment d'infanterie
(M. Froment), Entrée des Libérateurs (F. Salt)
Ouverture du Bravo (Salvayre) Entr'acte svm-
phoniou. de Messidor (A. Bruneau) Samson et
Dalila (Saint-Saêns) Romance et Boléro (Danelà).
Parc des Buttes-Cluumont. Harmonie de la
Bellevilloise. Le Drapeau de la Liberté (Howo-
wesky) Werther (Massenet) le Grand Mogol
(Atidram la Vivandière (B. Godard) Coppêlla
(Léo Délires).
Square des Batlgnolles. Société de trompettes
la Fraternelle due Cliehy ». Le Grenadier, pas
rwloutilé (Daget) Tyrolienne, valse de concert
(Griffon); Salut-Fraternité, marche (XXX.); ixelles-
Bruxelles, fantaisie (cRogé) Trompettes-Polka,
polka concert (Taloppe!; Sonnez trompettes, pas
rwionhUS /GadpTHip't.
BULLETIN COMMERCIAL
CRIEE DES VIANDES AUX HALLES CENTRALES.
Boeuf (le kilo) quart de derrière, 2 à 7 80
quart de devant, 1 5U à 3 aloyau, 4 50 à 10 pale-
ron, 3 a 4 50. Veau première qualité, 50 Il 7 80
deuxième qualité, 6 il troisième qualité, 5 à
5 pans et cuisses, 6 à 9 D0. Mouton première
qualité, 8 50 à 10 deuxième qualité, 7 à 8 40 trot-
sièbe- qualités, 4 50 à 90 gigots, 6 50 à 10 50.
Porc normands et extra, 8 20 Il 8 première
qualité, 7 50 il 8 10 deuxième qualité, 50 à 7 40
filet, 6 il 10 poitrine, 5 à 8 20 Jambon, 7 il 10 50
lard, 3 Il 5 50.
FARINES, Par; 10 août. Les farines de consom-
mation de la meunerie de Paris et du département
de la Seine valent actuellement 117 francs 'les 100 ki-
los, rendus Paris, conditions d'usage.
COTOXS. Le Havre, 10 août. Ouvertnro. La balla
de 50 kilos août, 580 septembre, 529 octobre, 512
novembre, 507 décembre, 502 janvier, 497 février,
495; mars, avril, mal, 480 Juin. 485;
juillet, 479. Tendance calme. Ventes 650 balles.
Clôture La balle de 50 kilos août, 583; septembre,
532; octobre, 513; novembre, 508; décembre. 503;
Janvier, 498: février, 496; mars, 496; avril, 492;
mai, 490; juin, 486; juillet, 480. Tendance soutenue.
Ventes 2.500 balles.
CAFES, Le Havre, 10 août. Ouverture. Le sac
de 50 kilos août, 204 septembre, 201 octobre,
75 ̃ novembre. 192 75; décembre, 182 25 jan-
vler, 178 75 février, 171 75 mars, 170 50 avrü,
1C8 50 mai, 166 25 juin, 165 25 juillet, 162. Ten-
dance soutenue, Ventes: 4.500 sacs. Clôture. Le
sac de 50 kilos août, 20i 50; septembre, 201 50;
octobre, 197 25; novembre. 193 25; décembre, 183 25;
janvier, 179 75; février, 173 50; mars. 172 25; avril,
170 25; mal. 168; juin, 167; juillet, 164 25. Tendance
soutenue. Ventes 2.000 sacs.
SUCRES. Tendance ferme. Ouverture cou-
rant, et 248 50; septembre, 235 50 à 237; octo-
bre, 202 50: 3 d'octobre, 199 50 à 201; 3 de no-
vembre, 198 50 b 199. Clôture courant, 249;
septembre, 238; octobre, 205 il 206: 3 d'octobre,
201 50 d 202 50; 3 de novembre, 199 à 200.
Cote officielle 255 à 255 50.
8LE. Ferme courant, et 84 75; septembre,
83 75 et 84; septembre-octobre, 84; 4 derniers,
84 25 et 84 50; 4 de novembre, 85.
FARINE. Ferme 111 25 il 111; septembre, 108
acheteur; septembre-octobre, 108 acheteur; 4 der-
mers, 108 75 à 109; 4 de novembre, 108.
AVOINE NOIRE. Tendance ferme courant,
57 75; septembre, 53 50; septembre-octobre, 53 50
acheteur; 4 derniers, 54; 4 de novembre, 54 25
et 54 50.
SEIGLE. Tendance calme courant, 60 et 75;
septembre, 61; septembre-octobre, (il 25; 4 der-
niers, 50 il 62; 4 de novembre,
METAUX. Londres,, 10 août. Cuivre comptant,
6/3; trois mois, 65 1/3; électrolytique, 70 Il
70 10. Etain comptent, 183 17/6; trois mols,
184 17/6. Plomb anglais, 25 5; étranger, 23 15,
..Zinc comptant, 31 10; éloigné, 31. Anti-
molne comptant, 34 10 à 35. Le tout par tonne
anglaise.
Argent en barres comptant, 31 d. l'once; éloi-
gné, 30 3/4 d. Or en barres comptant, 90/2
par once. Mercure 9 5 par bouteille.
!IULES, MiirneiUe, 10 août. Pour les huiles
comestibles, on tient les 100 kilos nus huile d'olive
provenances diverses, 47Q IL 540 raffinée, 490 Il 500.
Huile d'arachide RiïBsque extra supérieure, 375 Il
extra, 370 A 375 désodorisée, 351 A 370 alimen-
taire, 357 50. Huile de Sésame désodorisée, 355.
LUNES Le Bcire, 10 août. Clôture. La balle
de 100 kilos août, septembre, 1.205; octo-
bre, 1.155; novembre, 1.140; décembre, 1.120; Jan-
vier, 1.105; février, 1.105.
MARCHE AUX VEAUX. La Viltelfe, 10 août.
Vente calme. Amenés, 232 vendus, 225. On cote le
kilo de viande nette première qualité, 8 deuxiè-
me qualité, 7 30 troisième qualité, 6 20. Prix extré-
mes, 4 70 A 9 30. Poids vif première qualité, 5 16
deuxième qualité, i troisième qualité, 3 41. Prix
extrêmes. 2 58 Il
MARCHE REGLEMENTE DE PARIS du 10 août.
Clôturé. Blés, fermes courant, 85 et 84 75 P; sep-
tembre 84 et 83 75 P; septembre-octobre, 84 il
4 dernters, 84 ;,0 Il; 4 de novembre, Si 25 P.
Farines fermes courant, 111 il 111 25; septem-
bre, 108 50 A; septembre-octobre, 108 75 A; 4 der-
niers, P; 4 de novembre, 108 P. Avoi-
nes, fermes. Noires courant, 58 et 58 25 P: sep-
tembre, r. i A; septembre-octobre, 54 25 à
4 derniers. 5i P; 4 de novembre, ni à 54 75.
Diverses courant, 55 25 A; septembre, 53 N; sep-
tembre-octobre, 52 A; 4 derniers, 52 75 P; 4 de
novembre, 52 50 Ti. Seigles. calmes courant.
GO P; septembre. Ci N; septembre-octobre, 6t 25 N;
4 dernier,, 61 75 A; 4 de novembre, 62 N. Huile»,
calmes. De lin courant, 360 N; prochain, 350 N;
4 derniers, 340 à 314; 4 de novembre, 340 N. De
colza courant, 322 N; prochain, 320 N; 4 derniers,
320 N; 4 de novembre, 310 N.
BOURSE DE COMMERCE DE PARIS (Cote offi-
cielle établie par les courtiers assermentés). Blé,
Incoté; selgle, Incoté; avoines noires, Incotées;
diverses, tncotées; huiles de lin et de colle, iww-
tées farIne Heur, 111 Il ni 25; sucres, 255 A 255 50.
TIRAGES FiisrAisrciEns
Ville de Paris 1876
Sont remboursés par loo.ooo francs le n- 23«.71O
par fr. le n° par fr. le n«
par 1.000 fr. les 10 n°" suivants
OT.552 II6.OI9 117.183
180.705 S30.758
En outre, 1.S79 numéros sont remboursables au
pair.
BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 10 Août
Le marché maintient ses bonnes dispositions
d'ensemble. Le complant bénéficie d'un cou-
rant d'achats de plus en plus suivi. A terme,
on note bien encore gà et là des réalisations de
bénéfices sur les valeurs en vedette les plus
poussées ces jours derniers, mais elles sont
facilement absorbées. La spéculation tend cepen-
dant restreindre le champ de ses interventions
à l'approche de la liquidation, c'est ce qui
explique cette légère Irrégularité qui se mani-
feste dans certains compartimenta du parquet.
wiinrecl tm* I bon 1 1 Cours I tari I (Swi
VALEURS [ yàMMtl i» jwif VALEURS du jour VALEURS [ fficUal\ ia VALEUR5| ^^1 ia
pARonET hflJ3%»Ci« 339 50 339 50 BcMtMs J3 25
parsuet Au comptant 0rlii«3 anc 320 323 hariiiuai 199 ..u
A terme et an comptant Onut 3 ane •• »U ̃̃ huclua l|» •̃ 198 W"
Csnqut »> FrjiiîC 6000 6000 56 60 6985 ln»g. 3^% 329 feganftotlig. 25±
6S 95 ï£3i«4% 391.. 392 Ln SottM. 32 60
laniMit. Mit 659 JK%M0rt-. 79 95 Iramtlwt 3 272.. 269 Lianut
BjiW)» da Paris. 1525 '5 60 75 50 inniin 1*11. 200 Wmm 178.. lj».f
LTrattatlutiq» 302.. 306.. }%1I]7. 6305 63 17 lr!$il4%1US 1M.. «lltnd 380
Banq. tara™. 920.. 930 ]II8 82 so Çk»t5%lS!î. 1057 1085 «ntcaœ EjmIs. 93 50 92 50g1
CwiBtoir d'Est.. 1005 LOGO •«• 88 75 88 50 fjjjr Umtàl. taHmSù 163 50 163 L
M Fmitr.: 1370 i: 13«8 taiTrtarl ItluviT MW 57 75 U*tm.
Crédit FraBfais. 43 44 BwsrtiTrM.tar. Japon S 1 SU luurtqi» 3925 «_.J
MKUnmais. 1715 1722 ta» Ira» |B 501 75 Mf^a 1« tortk Cutatiu
WJobil. franc. 498.. 4B8 ls" BOB.. 498.. JjturlBl» h*»l 382 -iri
SotKta Bénonle.. 729.. 728.. CrM.UIm.UH 50 Sannm 1». 672.. Plkia îfHÏtat».. "025 50 2fr-
Sllll Banni tarit 9355 9480 UM 469 75 Il., 650 65« PkoWJBU Cuit. 455..
Parts Fin*. 4450 4150 1M1 502.. 50 |n) 345.. 342 HlMltatH ÎHOtt. 899..
$œi«t.Cmtt 7345 7300 19B 485.. UTSi" 438.. 435 50 W «̃» ÈAri
Est 895.. 893 Cf. lat.nODI.1922 49125 439 25 436 tilt PtaU 247 50 246
M. 1352 1367 ttH.im.fUt. 521.. 525.. 3 llH! 271 50 270 M) T»W«H Il* 50
tldtraBotitaiB 527.. 527 laimirim g 1904 36250 260 Traronal «j 50 •£
Elact. e»2du lord ElacIra-IHtalIgrg. >I912 p
Thomion-Housto». R19 850 lalMaaa 1145 400.. lnn 3180 3183 “">;
FeroesleniitEd 427 435 Andalous. i 1911 394 50 VM 50 ftiterin. 1540 1550
JiniDMt f.oe 510 lord t £saa|»i '1KIM. 500 500 fart Encifc 12995 13100 il
irrtltf.deHai™. 177 S»ra|8»a 1121 as I* Turfj
BolBO 691 695 E)t «Siat. da«OM. 1415 2075 (18M 473 472 75 VttiUe fcota|». 1620 1605 ..f
tas. d«Pi«amja 1135 1141 Tabacs ottonao. 2050 373 250 249 50 OKbia 4S4
ftarjeurj Réunis 4!>r> «ieknilll nui HMIft. 430 429 Stoll
Mss. Karit. ord«. 200 202 Cnaitiirs Uir».. 9f5 wo 1991 on la. latr.Foreia» 0» 37
Iss.llarit.priw. 207 50 209 CMtBIantMolli. '8 Hfllii 505 Swatra 880 865 ..B
Cmnitos i> Paris 780 Fins-till» 2275 IJJlMnBb. 493 492 »n«ntin«% 19U 263 10 258 ..J
loiturasàParn.. 1250 1250 CiartM. loskln. 3t,5 lianmlk. 490.. 495.. ColtaM 19(1 905
Ralliinr Sajurdin. 3305 Mte» 9560 1329 /Wl 470.. 475.. tntynh 1MI 175..
«lllsacmM5l.«0'Q 22 15 CanMUl 3240 7)5 MJJJ 273 271 ihlUM '32SO 3251 .il
-1891-UM 1635 1G30 KirlK 1330.. m 8 \lâU 289.. 289.. COURS DES CHANOES
-3>/2%l894 16 40 MnsihlHitM «JIM 293.. 293.. COURS DES CHANCES
3 1898 1560 15 7S tiemHant.. 15M 1550 g\1«B 309 312.. ImJh, 79 85 80 S»&
-4V's%lS» 1S 80 18 85 parti g/tlI33%% 319.. ÎS™»'
Bttt» OttBB- «H. 58 40 56 50 C» M. dnPétr. 759.. 760.. llltt 266 ..I 265 76 80 77 SOÏ
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tréd. FOK. Emit. larOC 4% 1914 388 75 3S2.. C«a»BCentral «imna. 6M.. 705.. Tunis 3 IH2 302 306.. totem 41 75 39.. jZ» 319 25 320 50S
liia-rinto 2813 2835 llilieîyj Cran «ms 192 193 iu™ 2150
Sujrer ntaipte. 1090 io87 Est 3 aano. EaatBand fnmt" 6120 61 tff~
Lalatltta. 324.. 320 Usa 3% /.as: 312 50 Eatrollaa 134.. 134.. FotaiM 0 06
Crm-H 8ae:t Midi 3 %ami«n. 311 50 inwa «nui». M) 223 BiiBnih'
UN JO LI COU
DE EAUX BRAS
Un secret de beauté de l'antique Egypte
donne, en très peu de temps, des résultats
absolument surprenants.
La saison et la mode exigent que le cou et
les bras soient découverts, mais combien nom-
breuses sont celles qui regardent avec envie
d'autres femmes dont le joli décolleté et les
beaux bras font l'admiration de tout le monde.
Il existe une quantité de femmes qui dési-
reraient bien suivre cette mode si gracieuse et
si pratique, mais qui hésitent dans la crainte
que leur carnation ne puisse supporter une
comparaison et qui redoutent d'être l'objet de
critiques ou de remarques peu flatteuses.
Pourtant, grâce à un remarqBnblc secret de
beauté de l'antique Egypte, il n y a plus de rai-
son pour que toute femme n'acquière pas, par
la beauté parfaite de sa peau, un très joli décol-
leté et de beaux bras. Quelles que soient les
imperfections de votre teint, aussi brune et
rugueuse que soit votre peau, vous pouvez, par
une seule application de Kijja, lui donner une
apparence admirable de blancheur et la rendre
merveilleusement douce et veloutée. Kijja n'est
pas gras et ne poisse pas; cependant, adhérant
ien à l'épiderme, il tient beaucoup plus long-
temps que la poudre. Kijja tend a dissimuler
le duvet superflu des bras; bien employé, son
application ne se remarque pas et ne produit
aucunement l'effet de maquillage.
Indépendamment de ses propriétés surpre-
nantes pour embellir la peau, Kijja la protège
efficacement contre les coups de soleil et le hâle;
il prévient également les taches de rousseur.
Même lorsque vous aurez été brûlée par le
soleil, Kijja supprimera immédiatement la
pénible sensation de cuisson son applica-
tion empêchera votre peau de peler et la
rendra rapidement plus blanche et plus donce
que jamais, faisant disparaître toute tache de
rousseur.
Kijja, remarquable secret de beauté de l'an-
tique Egypte, se trouve dans toutes les bonnes
maisons rendant de la parfumerie.
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29, boulevard des Italiens, 29, Paris.
L'ÉCURIE PRÉSIDENTIELLE
Les daumonts officielfes, pour n'être pas supprimées
complètement, ont été peu à peu remplacées par des
limousines ou landaus automobiles. Mais la nouvelle
écurie présidentielle se devait de faire appel la marque
qai a, depais longtemps, rallié tous les suffrages.
Et l'on peut voir, dans la cour de l'Elysée, quatre
superbes Voisin attendant une sortie présidentielle.
uiiiimiuniiMUtiiiiiiiiNiiiHHWHminiJimiiiHiuiiHmijHffliiiiiiiiHiiHiwiu
Sur le marche officiel, les banques, les va-*
leurs industrielles, les phosphates et le Hio
sont bien tenus les sucres et les nitrates se'
montrent plus irréguliers,
Sur le marché en banque. les valeurs d'arbi-
taage sont fermes sur une nouvelle tension de
la livre qui a décidément franchi le cours de!
80 fr., mais leur activité laisse quelque peu a
désirer. De Beers bien orientée. Mines d'or, pé-'
troles et oaoutchoucs calmes.
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LE TRANSPORT DES VINS
En deuxième délibération, le conseil
supérieur des chemins de fer re-
fuse de nouveau d'abaisser tem-
porairement les tarifs
'Le conseil supérieur des chemins de fer
s'est réuni, hier matin, au ministère des
Travaux publics, sous la présidence de
M..Albert Mahieu, président.
Au début de la séance, le président a
fait connaître que le commissaire du gou-
vernement demandait, par application de
l'article 9 de la convention du 28 juin 1921
et l'ordre du conseil des ministres une
deuxième délibération sur le projet
d'abaissement temporaire du tarif de
transport des vins. Il a rappelé, en effet,
que ce projet avait déjà été examiné au
cours de sa dernière séance du 25 juilîet
par le conseil supérieur, et que ce dernier
avait émis l'avis qu'il n'y avait pas lieu
d'apporter à ce tarif ia diminution
envisagée.
Le commissaire du gouvernement in-
sista à nouveau auprès du conseil sur les
raison» très sérieuses qui militent en
faveur d'un abaissement de tarif: la néces-
sité impérieuse de faciliter l'écoulement
do la récolte exceptionnelle de 1922 vers
les centres de consommation, pour libérer
les caves des producteurs et permettre de
loger la récolte prochaine qui s'annonce
cnmme devant être à la fois abondante et
d'excellente qualité.
Le couvernemont estime qu'il en indis-
pensable de tout faire pour faciliter cette
opération et qu'il est d'intérêt'national de
(tonner à la viticulture les facilités de cir-
culation qu'elle réclame. En concluant, le
commissaire du gouvernement ne demande
l'abaissement do tarif que pour une durée
très limitée qui doit prendre fin le 1" dé-
Ni. Margot, directeur général du P.-L.-M.,
et M. Patil, diecteur du Midi estiment que
l'abaissement envisagé, même limité au
1" décembre prochain, entraînerait encore
une diminution de recettes de vingt à
'trente millions, sans aucune utilité, ni
pour le producteur ni surtout pour le
consommateur, qui n'y trouverait aucun
avantage les faits montrent, en effet, que
la consommation du vin a atteint son
maximum et que les tarifs actuels répon-
dent aux besoins, puisque les expéditions
se sont élevées à 1.500.000 hectolitres en
juin dernier et 1.600.000 'hectolitres en
juillet contre 1.120.000 hectolitres en
juillet
NI. Ricard, ancien ministre de 1 Agri-
culture, montre que la mesure envisagée
fait en réalité partie d'un ensemble de
mesures qui constituent un programme
général de politique vilieols il serait
regrettable que chacune de ces mesures,
sous prétexte qu'elle ne donnerait pas à
elle s?ule des résultats suffisants, soit
individuellement repoussée par les admi-
nistrations intéressées. D'antre part, des
statistiques récentes ont montré que la
consommation des vins s'est développés
dans la région du Nord il est donc pos-
aible par des abaissements de tarifs d'at;
teindre de nouveaux marchés.
M. Caussanel Robarglia, au nom du per-
eonnel des cadres, explose qu'aucun fait
nouveau n'étant intervenu depuis la der-
nière séance du conseil, ses collègues et
lui ne peuvent que s'opposer comme ils
l ont fait précédemment, l'abaissement
des tarifs des vins cet abaissement n'est
demandé ni par les producteurs ni par
les consommateurs seule une partie du
commerce le demande pour en bénéficier.
Si même l'adoption de cette mesure devait
avoir pour effet une baisse du prix de
vente an consommateur, cette baisse ne
serait pas de longue durée.
M. Théodore Tissiier fait observer qu'il
est grave pour le conseil supérieur des
chemins de fe,r d'aller à l'encontre du
désir formellement exprimé par le gou-
vernement Le conseil des ministres est
seul l'arbitre de l'intérêt national et les
conseils techniques dont le gouvernement
s'entoure doivent s'efforcer de ne pas
.entraver l'action qu'il a entrepris dans
l'intérêt national.
'M. Ghaumet intervient, dans le même
sens.
M. Teissier, président du Midi, estime
qu'il est au contraire du devoir des con-
seils techniques, tels que le conseil supé-
rieur des chemins d3 der, d'éclairer le
gouvernement sur les questions qui leur
sont soumises et en particulier d appré-
cier le caractère national de la mesure
qui est aujourd'hui discutée. Il y a des
mesures à prendre pour aider la viticul-
ture fort éprouvée dans diverses régions,
mai- la mesure envisagée n'est pas de
nature à apporter une aide efficace.
M. Arthur Fontaine se demande si par
les autres mesures envisagées pour venir
en aide à la viticulture il en est d'autres
celle de l'abaissement du prix de trans-
port qui puissent être mises en application
avant, le 1" décembre.
Enfin, le commissaire du gouvernement
insiste à nouveau pour que le conseil supé-
ricur veuille bien suivre le gouvernement.
M. le président, en' résumant la discus-
sinon, croit devoir signaler d'une façon toute
,péciale le caractère temporaire de la
Personne ne demandant plus la parole, il
met aux voix la proposition du commis-
sàire du gouvernement en faisant, observer
que le conseil doit se prononcer d'abord sur
principe et ensuite si l'avis est favorable
sur les modalités du tarif.
La proposition dn commissaire du gou-
vernement est rejetée par 40 voix contre 15.
It est toutefois entendit que le tarif réduit
pour le transport de,e vitts en fûts qui devait
cesser d'étr·e applicable au 1°' septembre
prochain sera prorogé jusqu'au i" dé-
cembre.
Vingt mille francs et un bon de la Défense
dérobés dans un hôtel
Mme Marie Rochard, quarante et un ans, re-
présentante de commerce, de passage à Paris,
était descendue dans un hôtel de la rue de
Lanery, qu'elle quittait hier. Une désagréable
surprise I'attendait lorsqu'elle ouvrit sa valise
où elie avait coutume d'enfermer ses valeurs,
soit cinquante mille francs en hillels de banque
et un bon de la Défense d'une valeur de dix
mille francs. Un mystérieux visiteur avait in-
ventorié la précieuse valise. prélevé une somme
de vingt mille francs et subtilisé le bon de la
Défense.
Mme Roohart s'en vint conter sa déconvenue
'il. Dorrer, commissaire de police de la Porte-
Saint-Martin, qui recherche activement le rat
d'hôtel.
L'incendie du faubourg Saint*Antoine
Les pompiers de la caserne Chatîgny ont
continué, durani toute la journée d'hier et toute
la nuit, à noyer les. décombres, au milieu des-
quels se rallumaient, de temps il autre, qucl-
que foyers d'incendie.
L'enquête de M. Gauthier, commissaire ue
Sainle-Margucrltc, n'a pas permis de détermi-
ne!' les causes du sinistre, car lorsque Mme
Mario Dumas, une voisine, rentrant du cinéma,
donna l'alarme et prévint elle-m1'11'['5. les ateliers étaient déjà en flammes.
Quatre-vingt-dix ouvriers de la maison Mn-
nier et Carriot sont en chômage, ajnsi que trente
ouvriers de la maison de mcubles Epis, rue
des Boulets, qui fut endommagée par l'eau.
Les dégâts dépassent un million.
Les Diables noir», anciens dos 61- et 261.
R. A. C. Le voyage Il Verdun, projeté puiir di-
manche 12 août, o?t reporté h une date ultérieure.
Toi»> les Français rfsldaiu il l'étranger seront
ailmt.-i oTatuitement à l'exposition internationale
du propres moderne et de rhyRrii>ne au foyer, qui
m.1 tiendra aux galeries de la Boétie. Par disposi-
tion du ministère des Finances, toutes les marchaa-
disfi «dressées Il l'exposition seront admises en
franchise temporaire de douane.
DANS PARIS
Les désespérés
On a retiré de la Seine, en aval du pont Mira-
beau, le cadavre d'un Inconnu Ilgé d'une trentaine
d'anuérs. Le mort, vêtu d'un complet gris fotu-é,
avait séjourné environ une semaine dans l'eau. Le
commissaire rt'Aiiteull enquête.
Attelnt d'une maladie Incurable, NI. Raphaël
Dumoulin, soixante-neuf ans. concierge, il. rue de
la Conduinlne, se suicide d'une balle de revolver
dans la tête.
Pareil mode de suicide a élê choisi par
Mme Marguerite Marc, couturière, il,, rue Buzelln.
Les méfaits d'Aïssat
Vn manœuvre, AIssat-Taliar, vingt-trois ans, habi-
tant dans un note! de la rue de Redlevllle, voulut
violenter hier, une de ses voisines, Mme Blanche
Noël, blanchisseuse. La jeune femme se défendit,
mais fut frappée coups de pied au ventre. Comme
elle est enceinte de plusieurs mols, c'est dans un
état grave qu'elle a été admise à l'Hôpital Satnt-
M.~Mancbe4, appariteur au commissariat du Com-
bat, ayant entendu des cris et vu fuir Alssat, se
lança à sa pourduile et parvint à l'arrêter.
Une clwjte de vingt-cinq mètres
Un apprenti imprimeur. Albert Rertbe, dgé de
quinze ans, habitant rue Salnt-Far(teaii, a fait hier,
au parc des Bulics-Chauniont, une chute accloen-
teite du haut de la passerelle de l'Ile. Le malheu-
reux est venu s'ablmer sur le gazon, d'une hauteur
de vingt-cinq mètres. Relevé avec des contusions
multiples, 1l a été admis, dans un état grave, a
l'hôpital Saint-Louis.
Accidents du travail
Le jeune pierre me*, âgé de quinze ana, habitant
avenue de Versailles, et qui travaille dans une
teinturerie proche de son domicile, a eu le bras
droit pris dans une essoreuse et complètement
arraclté. Etat grave. Bouclcaut.
Un couvreur, M. André Leduc, ftpé de vingt-
sept ans, dumh-llié 27, avenue de Saint-Ouen, est
tombé. filer après-midi, d'une marquise sur laquelle
il travaillait, 22, rue yiientlu -Baucharl, et s'est
grièvement blessé. Beaujou.
Des fumistes pris pour des cambrioleurs
Il y ent un moment d'émotion, hier après-mlàl.
avenue lloclH1. l>es passants apercevaient, sur le
toit du n" deux hommes se cachant derrière une
cheminée. Ila coururent chercher des agents. Re-
volver au polng, les gardlens de la paix grimèrent
sur le ton et sommèrent les pseudo-rnmbrloleurs
de descendre. Ils les conduisirent ensuite au com-
missariat du Roule. Devant le commissaire, les deux
hommes expliquèrent qu'ils étaient fumistes et (jue.
sine et se trouvant incommodés par la cthaleiir, Ils
étaient monté5 sur le toit du no 9 parue que, là
seulement, Il y avait de l'ombre. Le commissaire rit
de bon cœur, les fumistes l'imitèrent et s'en re-
tournèrent à leur travail.
Morte depuis trois semaines
Les habitants d'un immeuble sis il. rue de l'Echi-
quler, se plaignaient depuis quelques jours d'éma-
nations putrides provenant d'un logement occupé
par Mme Marie Dubois, soixante-cinq ans, que l'on
n'avait pas aperçue depuis trois semaines.
M. Garnier, commissaire de police de la Porte-
Saint-Denis, ttt ouvrir le logement et découvrit,
étendu sur le Ut, le cadavre décomposé de la sexa-
génairc.
Quel poison le monteur en bronzes
a-t-il absorbé ? 7
Au début de l'après-midi d'hier, Mme Razzanti
était allée faire quelques courses, laissant à son
domicile, 4. passage des Abbesses, son mari,
Edouard, monteur en bronzes, agé de soixante-.dix-
neuf ans.
Lorsqu'elle revint, vers cinq heures, elle eut
ia doulonreuse surprise de trouver M. Razzantl
mort dans son atelier.
un croit que le monteur, qu'on avait accusé à
tort ou à raison de s'être livré à des violences sur
une miette du quartier, s'est empoisonné à l'aide
d'un toxique dont la nature n'a pu être encore
déterminée.
Comment les malfaiteurs réussissent
à se soustraire à la police
On arrêtait, il v a quelque temps. l'auteur
de divers cambriolages et de vols importants
de fourrures commis tant à Paris qu'en pro-
vince. C'était un individu nommé Auber, qui
tenait un hôtel rue Henry-Monnier.
L'individu, écroué à la Santé, fut remplacé,
dans la gérance de son établissement, par un
de ses amis connu sous le surnom de Addé
et dont Desauté est le véritable patronyme.
La nuit dernière, accompagné de quelques-
uns de ses subordonnés, l'inspecteur princi-
pal Leroy, de la police judiciaire, fit une des-
centre dans l'hôtel de la rue Henry-Monnier.
Il trouva la une quinzaine de personnes, repris
de justice, souteneurs, femmes de mauvaise
vie qu'il fit conduire quai des Orfèvres, où la
nlimart ont été srardés.
Mais cette descente de police eut un résul-
tat plus intéressant en ce sens qu'elle fournit
,IL la police une indication précieuse. L'ins-
pecteur Leroy trouva là la preuve que De-
sauté était en relations constantes avec un de
ses amis nommé Vincent qui, fixé à Marseille,
exerce lui aussi la profession d'hôtelier.
Les deux compères exerçaient le même mé-
tier qui consiste à fournir un refuge discret
aux gens ayant maille partir avec la jus-
tice. Quand un malfaiteur avait intérêt à se
soustraire aux recherches de la police pari-
sienne, Desauté l'expédiait à Mvseille, nù Vin-
cent l'hébergeait et le cachait. Réciproquement
ce dernier adressait à Desauté ces nervis
criminels que serrait de trop près la police
marseillaise.
Un jeune ingénieur se tue
sur la tombe de sa femme
Le 23 mal dernier, -Noël, née Fou-
gères, jeune personne de vingt-quatre ans et
femme d'un ingénieur des arts et manufac-
tures, demeurant à Paris, 1, rue Sainte-Claire-
Dpville, était venue voir ses parents, qui ha-
bitent le palais de Fontainebleau, lorsqu'elle
tomba accidentellement par la. fenêtre du pre-
mier étage et se tua.
M. Pierre Noël était demeuré inconsolable
de la mort de sa femme. Hier se trouvai:
être le deuxième anniversaire de leur ma-
riage. Il vint de Paris et se rendit, vers trois
heures, au cimetière. Après avoir jonché de
ileurs la tombe de celle qu'il pleurait, Il
s'agenouilla et se tira un coup de revolver
dans la tempe droite. La mort fut instantanée.
Le malheureux avait vingt-cinq ans! Dans
une longue lettre datée d'une heure du matin,
i'. annonçait sa funeste détermination et faisait
connaître également ses dernières volontés. Il
avait lui-même préparé trois dépêches desti-
nées à prévenir sa famille qui habite l'Aisne.
Un pêcheur sauve une jeune fille
qui se noyait à Varreddes
Une jeune Parisienne, employée de banque,
Mlle Andrée Chambrun, vingt-huit ans, qui
passe actuellement ses vacances chez ses pa-
rents à Varr&dcit's (Seine-et-Marne), prenait un
bain dans la .Marne, en compagnie de sa
sœur, Mme Metivier, et des deux enfants de
celle-ci.
Soudain, Mlle Chambrun perdit pied et dis-
parut sous l'eau. Sa sœur, affolée et se sentant
impuissante à lui porter secours, appela il
l'aide. Ses cris furent entendus par un pê-
cheur, M. Armand Bégue, contrôleur de
théâtre à Paris et actuellement en villégia-
ture â Varreddes. fiageur consommé, M. Bé-
gue plongea et fut assez heureux pour rame-
ner Mlie Chambrun saine et sauve.
Vol d'an calice dans un établissement scolaire
Le directeur de l'école Lacordaire, 33, rue
Saint-Dtdier, a constaté, hier matin, le vol de
deux calices dans la ohapelle de l'établisse-
ment. Il en a retrouvé un, peu après, dans un
confessionnal. Celui qui a été volé est en argent
massif et vaut environ 4.000 francs. Le service
anthropométrique a relevé de nombreuses em-
preintes. La police judiciaire recherche le
voleur.
Les fêtes des environs de Paris
SEINE
Alfnrtville. Fête foraine du quartier du Parc,
sur le bord de la Marne, Attractions variées.
Chitmpiqny. Fete du quartier du Maroc, avec
le concours de l'Union sportive et de l'iiarmonle de
Chainpiitny.
Cl/rmart. Ouverture de la fête du quartier de
la Gare. Concerts punllcs, Jeux, concours, bals et
de nombreuses attractions foralnes.
MaUnna-Alfort. Ouverture de la fête du quar-
tier de Maisons-Centre. Concours de ballons-cartes
postales. Gonflement et enlèvement du ballon Le-
Petit -Parisien mètres cubes).' Concert Instru-
mental pendant Je gonflement.
SEINE-ET-OISE
Beaumont-mir-Oise. Fête communale. Exercices
de gymnastique; concerts; grand bal de nuit.
Deutt. Fête du couronnement des rosières; ker-
messe dans le jardin de la vtlle. Le soir, Illumi-
nations et bal gratuit.
Dourdan. Fête de la Gare. Jeux divers; ma-
nèfres; tirs; loteries. Bal de jour et de nuit.
Ecouen. Kermesse de bienfaisance dans le do-
maine de la Légion d'honneur. lieprésentation
théâtrale, arrc le concours d'artistes de l'Opéra et
de la Comédie- Française. Le public sera admis à
visiter le château et le pare.
Sartrouville. Fête communale sur les bords de
la Seine, Attractions foraines; Jeux sportifs; con-
certa.
CfillOE CINÉMATOGRAPHIQUE
Ce n'est pas encore cette fois que nous pour-
rons faire une intéressante découverte. Le
« déjà vu -et combien de fois 1-nous pour-
suit. Il est assez affligeant qu'une incontestable
habileté technique s'emploie sur des thèmes aussi
rebattus. L'Amérique, qui nous comble de ses
films, n'a pas, dans la composition des drames et
des comédies cinématographiques, l'audace qu'elle
montre dans ses entreprises matérielles. Il se
peut que, là-bas, on fonde des villes en quelques
jours, qu'on déplace des maisons en s'épargnant
la peine de les démolir et de les reconstruire,
qu'on en élève de si hautes que leur faite perce
le ciel, qu'on invente d'extraordinaires machines,
qu'on ait accoutumé de « faire grand », mais on
y reste timide et routinier, dans les affabulations
romanesques. On s'y contente d'un petit nombre
de sujets, sur lesquels on n'exécute pas de bien
ingénieuses variations, ayant chance ét-fiisstaNfa:
1er leur absurdité foncière.
Ainsi avons-nous le drame canadien, qui se dé-
roule dans les neiges chiens, traineaux, randon-
nées à travers les solitudes glacées, enlèvements,
coups de fusil. De ce genre, le Sacrifice d'Héléna,
(Vitagraph), offre un autre échantillon, et il faut
bien dire qu'il est d'une belle réalisation et qu'il il
fait passer sous les yeux de pittoresques paysages.
Mais quelle singulière histoire que celie de cette
jeune fille qui cherche au hasard un mari, parmi
les chasseurs de fourrures, ou, du moins, un bon
garçon complaisant qui consente, en tout bien tout
honneur, à passer un moment pour son mari, afin
de donner de la vraisemblance au conte qu'elle a
fait à ses parents d'une union avec un jeune
homme de la ville, dont les circonstances l'ont
séparée C'est qu'il y a un enfant, né de cette pré-
tendue union, et il faut expliquer honnêtement son
existence. Mais, encore qu'Héléna ait trouvé en
l'excellent Tom Mervin, ne demandant rien en
échange du service qu'il rend, cet obligeant en-
dosseur d'une paternité, elle n'en est pas moins
précipitée dans les aventures les plus compliquées,
en tombant dans les pièges tendus par le bandit
Sam Bellows, qui la guette comme une proie
furieusement désirée. Le chevaleresque Tom
Mervin la défend, non sans peine et la sauve.
En récompense de quoi, Héléna lui révèle que
l'enfant auquel elle a voulu donner l'apparence de
la légitimité, n'est pas son enfant à elle, mais
celui de sa mère, qui fut victime des violences de
ce forcené de Sam Bellows, gaillard d'un tem-
pérament vraiment excessif. Admirons la con-
viction avec laquelle Corine Griffith joue le rôle
de cette héroïne du dévouement filial.
Autre type de la production américaine les
exploits de l'intrépide policier, qui lutte, à lui
seul, contre toute une bande de coquins c'est la
Patrouille de Minuit (Harry), d'après le roman
célèbre, parait-il, et nous voulons bien le
croire -de Joseph et Denis Clift. Nous ne pour-
rons, toutefois, nous empêcher de songer qu'il y a,
en Amérique, des célébrités facilement acquises.
Au moins est-ce là une histoire édifiante, à l'hon-
neur des gardiens de l'ordre public.
Ce policier, le sergent Taylor, s'est attaqué à
une association de Chinois de San-Francisco,
trafiquants d'opium, et ces Chinois, bien qu'ils
disposent d'un repaire' qui semble inaccessible,
ont en lui un redoutable adversaire. Il le leur fait
bien voir. Pour le détourner de la chasse impla-
cable qu'il leur livre, un complice des marchands
d'opium fait enlever la directrice d'un asile pour
laquelle Taylor a une tendre affection. Mais rien
ne saurait faire oublier au sergent, modèle de la
conscience professionnelle, son premier devoir. Il
pénètre bravement dans l'espèce de ville souter-
raine des Chinois, et l'on se doute bien que, pris et
désarmé par ses ennemis, il passe de mauvais
quarts d'heure. Il est vrai qu'on est assuré, alors
même qu'il parait perdu, qu'il va être précipité
dans un sinistre puits pour y être dévoré par les
rats, que la chance tournera subitement en sa fa-
veur, qu'il aura raison de tous les bandits du
monde, et qu'¡1 retrouvera, saine et sauve, la
jeune femme dont il est épris.
Si ce n'est pas ce film-là qui donnera un
frisson nouveau », on doit reconnaître qu'il est
d'une mise en scène mouvementée et quelquefois
curieuse, et qu'il y a de la couleur dans la recons-
titution des milieux oit se passe l'action, et de
l'accent dans la physionomie des personnages.
C'est aussi une spécialité américaine que les
films dont l'acteur principal est un animal bien
dressé. Avouerons-nous que nous avons un faible
pour ce genre de production, qui permet de n'at-
tacher aucune importance au scénario, ce qui est,
le plus souvent, tout profit ? Au demeurant, pour
Avec les loups (Gaumont) le programme, comme
s'il répondait exactement au sentiment que nous
exprimons, a imprimé en petits caractères les
noms des artistes qui ne sont que de simples hu-
mains et en grosses lettres celui du chien Vivax.
Nous l'avons déjà vu, ce chien, comédien-expert,
sous son nom primitif de Swongheart. Quelque
vocable qu'il porte, il atteste qu'il connait son
métier jusqu'aux « ficelles », que suggère
l'expérience, Il attaque gaillardement ses ennemis,
sauve ses amis, défend un enfant contre les loups
et le dépose délicatement dans son berceau.
Pourvu que Vivax, acteur excellent, ne devienne
pas, gâté par le succès, un peu cabotin 1
On peut également faire abstraction du scéna-
rio du Ravin de la Mort (Rosenvaig). Dans ce
film qui a été tourné à Berlin par l'acrobate ita-
lien Albertini, secondé par une vedette allemande,
on ne saurait s'intéresser qu'à des prouesses de
gymnastique. L'histoire de l'infidèle Rosita, punie
de sa faute par l'abandon de son amant, retrouvant
son mari, s'ingéniant à lui cacher l'enfant né de
la coupable liaison, pour ne pas susciter sa jalou-
sie, n'est là que pour tenir les entr'actes des tours
de force et des sauts périlleux. Ils ne laissent pas
que d'être impressionnants. Puisqu'il s'agit de voir
comment Albertini sait se passer d'un pont pour
franchir un large ravin, il importe peu que les
gauchos des Pampas, où sont censées se dérouler
ces aventures, ne soient pas très soucieux de cou-
leur locale.
Voici pour la partie, pour ainsi dire classique,
c'est-à-dire selon un rythme coutumier, des spec-
tacles cinématographiques. Un film qui évoque de
l'histoire récente une histoire qu'il n'est pas
superflu de rappeler, présentement tranche avec
ces drames imaginaires.
On sait que, pendant l'occupation de la Belgi-
que par les Allemands, qui prétendaient étouffer
toute velléité de résistance, parut un petit journal
clandestin, la Libre Belgique, qui, entretenant la
foi et l'espoir chez les opprimés, criblait les op-
presseurs de ses flèches acérées. Au-dessous de
son titre, il portait ces mentions « Régulière-
ment irrégulier, ne se soumettant à aucune cen-
sure. » Et, comme adresse « Bureaux et admi-
nistration ne pouvant être un emplacement de
tout repos, ils sont installés dans une cave auto-
mobile. »
L'esprit était une jolie forme de la vaillance,
et la vaillance à poursuivre cette publication
patriotique était réelle. Le danger était grand pour
tous ceux qui travaillaient à la diffusion de la
Libre Bclgique, collaborateurs, imprimeurs, por-
teurs. La police allemaude était exaspérée de cette
fronde, que rien n'arrêtait, malgré les rigueurs
déployées. Quand elle pensait avoir arrêté les ins-
tigateurs de cette terrible petite feuille prouvant
l'irréductibilité du sentiment belge, le gouverneur
von Bissing, ce bourreau, trouvait sur sa table le
numéro suivant. C'est que les auteurs du journal
étaient légion et que ceux qui succombaient dans
la lutte passaient à d'autres, mystérieusement
avertis, le soin de lancer ce brûlot.
Le film dévoile par quelles courageuses compli-
cités la Libre Belgique, servant la plus juste des
causes avec une bonne humeur combative, oppo-
sant ses traits narquois à la brutalité de l'ennemi,
put paraitre jusqu'à la fin de la guerre. Chaque
numéro, qui était un nouveau défi, avait demandé
des miracles d'ingéniosité et d'audace.
Quelques-uns de ceux qui furent les propaga-
teurs de l'insaisissable journal, à l'heure du péril,
se retrouvent dans les images retraçant cette
bataille du verbe cinglant contre la force. Quoi-
qu'adroitement réalisé, le plus souvent, ce film ne
prétend pas à la virtuosité technique. Mais il
montre des choses qui furent vraies, et il offre
un spectacle qui a de bonnes raisons pour être
attachant. Jacques Vivien,
X^IL. VIE SPORTIVE
LE CRITERIUM DES AIGLONS
Cent dix-sept jeunes cyclistes vont disputer
le Critérium des Aiglons organisé pour la qua-
trième année par l'Echo des Sports.
L'épreuve se disputera en trois étapes de-
marin, Paris Luxembourg (32i k:l.) mardi
14 août, Luxembourg-Charleville (t5i kil.)
mercredi 15 août, Gharleville-Paris. Arrivée au
vélodrome Buffalo.
Les principaux concurrents de cette intérei-
sante épreuve sont
Lenners, Beckmann, Lacour, Dewaelle, Tal-
lieu, Yerschueren, Tullembeek, Luitès, Devas,
Vandenberghe, C. Buysse, Jordens (Belges),
Gobiilot, Huot, Alancourt, Canteloube, Ville,
Cuve lier, Colleu, Muller, Lacolle, Moulut. Ger-
baud, Bidot, Normand (Français), Frantz
(Luxembourgeois), Martinet, Manni (Suisses).
Parmi les amateurs, relevons les noms de
Beffarat. Neuhard, Vugé, Copin, Aoeller, Ma-
gne. Gu:llemln. Schils, Deguay, Davolne, Fla-
haut, Mercier, Barbe, Arohelals, etc.
Un nouveau champion de la route va-t-il
prouver sa valeur en prenant au palmarès la
sueccession de Bellenger, Grass;n, Lenaers,
vainqueurs eu 1U20, 21 et 22.
Les opérations du poinçonnage seront effec-
tuées aujourd'hui, de neuf heures A dix-sept
heures, sans interruption, Il l'Equipement
électrique, 17, rue du Débarcadère, près de la
Porte Maillot.
Le départ de la première étape sera donné
demain à 5 h. 50, à Pavilllon-sous-Bois.
LE GRAND PRIX DES BICYCLETTES A MOTEUR
Le Grand Prix des bicyclettes à moteur, or-
ganisé par l'Atito, se disputera aujourd'hui au
vélodrome du Parc des Princes.
Pour la catégorie des 100 cmc, trois séries
seront courues les départs seront donnés à
î h. ;t0, 10 h. et 15 h. 30 elles serviront de
pour la finale de demain.
CHRONIQUE^JUDICIAIRE
FANTOME DE RAT D'HOTEL
-Nous tenons à préciser que ce n'est pas à l'hOtel
des Ueux-ioudes, sis, 2fl, avenue de l'opéra, qu'un
Jucataire crut avoir affaire, le T7 juin, il un rat
rt'hûtel qui n'était d'ailleurs qu'un fantôme de rat
d'trOtel, puisqu'il fut acquitté par la if chambre.
LES NEGOCIATEURS EN FONDS DE COMMERCE
I'n négociant en fonds de commerce était, hier,
prévenu devant la lu" chambre, de spéculation Illi-
cite. Mais le tribunal, sur jjlaidoierie de NI« Joseph
Python, l'a mis hors de cause, pour le niotir « qu'il
était d'usage que les négociateurs en ronds de
cummerce n'inscrivent sur les fiches qu'us remet-
tent aux acheteurs éventuels que les prix qui leur
ont été déclarés par les vendeurs, et qu'au surplus,
ces flehes portent d'une manière très apparente que
les renseignements fournie ne sauraient engager
la responsabilité du négociateur, »
FAILLITES. Pierre Christophe, négociant en
cycles et autos, avenue ttes Batignulks, a Sn;ni-
Ouen, Date d'ouverture 10 Mût 1923. Eugène
Cierei, fabricant cie confections pour dames, siège
social, 10:1, rue d'Hauteville, et domicilié, 53, boule-
vard de Strasbourg. Date d'ouverture f0 août 1923.
CONCERTS PUBLICS Cet après-midi, à 4 h. 30
Square Ed.- Vaillant. Garde républicaine (M.
Bourgeois), Au pays lorrain (G. Balay) sélec-
tlun sur Werther (J. Massenct) Guillaume Tell
(solo de cor), (Ro3sini) Ballet d'isollne (A. Messa-
ger) Valse (Durand).
.et ce soir, à 9 heures
Place des Fêtes. régiment d'infanterie
(NI. Flot;. Marche du Couronnement de la muse
du peuple tG. charpentier;; Ouverture de Patrie
(G. Bizet) Sigurd Josalfar (E. Grieg) Hérodiade
(J. Massenet) Ballet d'Isoluie (A. Messager).
Square Parmentler. 89e régiment d'infanterie
(M. Juiy). Marctie du Sacre dü Prophète (Meyer-
beer) Ouverture de Titus (Mozart) Messidor,
entr'aete du troisième acte (A. Bruneau) Menuet
de la Symphonie militaire (Heydn); Carmen (G.
Bizet) la Cocarde de -mimi pinson (Goublier).
Square Carpeaux. no* régiment d'infanterie
(M. Froment), Entrée des Libérateurs (F. Salt)
Ouverture du Bravo (Salvayre) Entr'acte svm-
phoniou. de Messidor (A. Bruneau) Samson et
Dalila (Saint-Saêns) Romance et Boléro (Danelà).
Parc des Buttes-Cluumont. Harmonie de la
Bellevilloise. Le Drapeau de la Liberté (Howo-
wesky) Werther (Massenet) le Grand Mogol
(Atidram la Vivandière (B. Godard) Coppêlla
(Léo Délires).
Square des Batlgnolles. Société de trompettes
la Fraternelle due Cliehy ». Le Grenadier, pas
rwloutilé (Daget) Tyrolienne, valse de concert
(Griffon); Salut-Fraternité, marche (XXX.); ixelles-
Bruxelles, fantaisie (cRogé) Trompettes-Polka,
polka concert (Taloppe!; Sonnez trompettes, pas
rwionhUS /GadpTHip't.
BULLETIN COMMERCIAL
CRIEE DES VIANDES AUX HALLES CENTRALES.
Boeuf (le kilo) quart de derrière, 2 à 7 80
quart de devant, 1 5U à 3 aloyau, 4 50 à 10 pale-
ron, 3 a 4 50. Veau première qualité, 50 Il 7 80
deuxième qualité, 6 il troisième qualité, 5 à
5 pans et cuisses, 6 à 9 D0. Mouton première
qualité, 8 50 à 10 deuxième qualité, 7 à 8 40 trot-
sièbe- qualités, 4 50 à 90 gigots, 6 50 à 10 50.
Porc normands et extra, 8 20 Il 8 première
qualité, 7 50 il 8 10 deuxième qualité, 50 à 7 40
filet, 6 il 10 poitrine, 5 à 8 20 Jambon, 7 il 10 50
lard, 3 Il 5 50.
FARINES, Par; 10 août. Les farines de consom-
mation de la meunerie de Paris et du département
de la Seine valent actuellement 117 francs 'les 100 ki-
los, rendus Paris, conditions d'usage.
COTOXS. Le Havre, 10 août. Ouvertnro. La balla
de 50 kilos août, 580 septembre, 529 octobre, 512
novembre, 507 décembre, 502 janvier, 497 février,
495; mars, avril, mal, 480 Juin. 485;
juillet, 479. Tendance calme. Ventes 650 balles.
Clôture La balle de 50 kilos août, 583; septembre,
532; octobre, 513; novembre, 508; décembre. 503;
Janvier, 498: février, 496; mars, 496; avril, 492;
mai, 490; juin, 486; juillet, 480. Tendance soutenue.
Ventes 2.500 balles.
CAFES, Le Havre, 10 août. Ouverture. Le sac
de 50 kilos août, 204 septembre, 201 octobre,
75 ̃ novembre. 192 75; décembre, 182 25 jan-
vler, 178 75 février, 171 75 mars, 170 50 avrü,
1C8 50 mai, 166 25 juin, 165 25 juillet, 162. Ten-
dance soutenue, Ventes: 4.500 sacs. Clôture. Le
sac de 50 kilos août, 20i 50; septembre, 201 50;
octobre, 197 25; novembre. 193 25; décembre, 183 25;
janvier, 179 75; février, 173 50; mars. 172 25; avril,
170 25; mal. 168; juin, 167; juillet, 164 25. Tendance
soutenue. Ventes 2.000 sacs.
SUCRES. Tendance ferme. Ouverture cou-
rant, et 248 50; septembre, 235 50 à 237; octo-
bre, 202 50: 3 d'octobre, 199 50 à 201; 3 de no-
vembre, 198 50 b 199. Clôture courant, 249;
septembre, 238; octobre, 205 il 206: 3 d'octobre,
201 50 d 202 50; 3 de novembre, 199 à 200.
Cote officielle 255 à 255 50.
8LE. Ferme courant, et 84 75; septembre,
83 75 et 84; septembre-octobre, 84; 4 derniers,
84 25 et 84 50; 4 de novembre, 85.
FARINE. Ferme 111 25 il 111; septembre, 108
acheteur; septembre-octobre, 108 acheteur; 4 der-
mers, 108 75 à 109; 4 de novembre, 108.
AVOINE NOIRE. Tendance ferme courant,
57 75; septembre, 53 50; septembre-octobre, 53 50
acheteur; 4 derniers, 54; 4 de novembre, 54 25
et 54 50.
SEIGLE. Tendance calme courant, 60 et 75;
septembre, 61; septembre-octobre, (il 25; 4 der-
niers, 50 il 62; 4 de novembre,
METAUX. Londres,, 10 août. Cuivre comptant,
6/3; trois mois, 65 1/3; électrolytique, 70 Il
70 10. Etain comptent, 183 17/6; trois mols,
184 17/6. Plomb anglais, 25 5; étranger, 23 15,
..Zinc comptant, 31 10; éloigné, 31. Anti-
molne comptant, 34 10 à 35. Le tout par tonne
anglaise.
Argent en barres comptant, 31 d. l'once; éloi-
gné, 30 3/4 d. Or en barres comptant, 90/2
par once. Mercure 9 5 par bouteille.
!IULES, MiirneiUe, 10 août. Pour les huiles
comestibles, on tient les 100 kilos nus huile d'olive
provenances diverses, 47Q IL 540 raffinée, 490 Il 500.
Huile d'arachide RiïBsque extra supérieure, 375 Il
extra, 370 A 375 désodorisée, 351 A 370 alimen-
taire, 357 50. Huile de Sésame désodorisée, 355.
LUNES Le Bcire, 10 août. Clôture. La balle
de 100 kilos août, septembre, 1.205; octo-
bre, 1.155; novembre, 1.140; décembre, 1.120; Jan-
vier, 1.105; février, 1.105.
MARCHE AUX VEAUX. La Viltelfe, 10 août.
Vente calme. Amenés, 232 vendus, 225. On cote le
kilo de viande nette première qualité, 8 deuxiè-
me qualité, 7 30 troisième qualité, 6 20. Prix extré-
mes, 4 70 A 9 30. Poids vif première qualité, 5 16
deuxième qualité, i troisième qualité, 3 41. Prix
extrêmes. 2 58 Il
MARCHE REGLEMENTE DE PARIS du 10 août.
Clôturé. Blés, fermes courant, 85 et 84 75 P; sep-
tembre 84 et 83 75 P; septembre-octobre, 84 il
4 dernters, 84 ;,0 Il; 4 de novembre, Si 25 P.
Farines fermes courant, 111 il 111 25; septem-
bre, 108 50 A; septembre-octobre, 108 75 A; 4 der-
niers, P; 4 de novembre, 108 P. Avoi-
nes, fermes. Noires courant, 58 et 58 25 P: sep-
tembre, r. i A; septembre-octobre, 54 25 à
4 derniers. 5i P; 4 de novembre, ni à 54 75.
Diverses courant, 55 25 A; septembre, 53 N; sep-
tembre-octobre, 52 A; 4 derniers, 52 75 P; 4 de
novembre, 52 50 Ti. Seigles. calmes courant.
GO P; septembre. Ci N; septembre-octobre, 6t 25 N;
4 dernier,, 61 75 A; 4 de novembre, 62 N. Huile»,
calmes. De lin courant, 360 N; prochain, 350 N;
4 derniers, 340 à 314; 4 de novembre, 340 N. De
colza courant, 322 N; prochain, 320 N; 4 derniers,
320 N; 4 de novembre, 310 N.
BOURSE DE COMMERCE DE PARIS (Cote offi-
cielle établie par les courtiers assermentés). Blé,
Incoté; selgle, Incoté; avoines noires, Incotées;
diverses, tncotées; huiles de lin et de colle, iww-
tées farIne Heur, 111 Il ni 25; sucres, 255 A 255 50.
TIRAGES FiisrAisrciEns
Ville de Paris 1876
Sont remboursés par loo.ooo francs le n- 23«.71O
par fr. le n° par fr. le n«
par 1.000 fr. les 10 n°" suivants
OT.552 II6.OI9 117.183
180.705 S30.758
En outre, 1.S79 numéros sont remboursables au
pair.
BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 10 Août
Le marché maintient ses bonnes dispositions
d'ensemble. Le complant bénéficie d'un cou-
rant d'achats de plus en plus suivi. A terme,
on note bien encore gà et là des réalisations de
bénéfices sur les valeurs en vedette les plus
poussées ces jours derniers, mais elles sont
facilement absorbées. La spéculation tend cepen-
dant restreindre le champ de ses interventions
à l'approche de la liquidation, c'est ce qui
explique cette légère Irrégularité qui se mani-
feste dans certains compartimenta du parquet.
wiinrecl tm* I bon 1 1 Cours I tari I (Swi
VALEURS [ yàMMtl i» jwif VALEURS du jour VALEURS [ fficUal\ ia VALEUR5| ^^1 ia
pARonET hflJ3%»Ci« 339 50 339 50 BcMtMs J3 25
parsuet Au comptant 0rlii«3 anc 320 323 hariiiuai 199 ..u
A terme et an comptant Onut 3 ane •• »U ̃̃ huclua l|» •̃ 198 W"
Csnqut »> FrjiiîC 6000 6000 56 60 6985 ln»g. 3^% 329 feganftotlig. 25±
6S 95 ï£3i«4% 391.. 392 Ln SottM. 32 60
laniMit. Mit 659 JK%M0rt-. 79 95 Iramtlwt 3 272.. 269 Lianut
BjiW)» da Paris. 1525 '5 60 75 50 inniin 1*11. 200 Wmm 178.. lj».f
LTrattatlutiq» 302.. 306.. }%1I]7. 6305 63 17 lr!$il4%1US 1M.. «lltnd 380
Banq. tara™. 920.. 930 ]II8 82 so Çk»t5%lS!î. 1057 1085 «ntcaœ EjmIs. 93 50 92 50g1
CwiBtoir d'Est.. 1005 LOGO •«• 88 75 88 50 fjjjr Umtàl. taHmSù 163 50 163 L
M Fmitr.: 1370 i: 13«8 taiTrtarl ItluviT MW 57 75 U*tm.
Crédit FraBfais. 43 44 BwsrtiTrM.tar. Japon S 1 SU luurtqi» 3925 «_.J
MKUnmais. 1715 1722 ta» Ira» |B 501 75 Mf^a 1« tortk Cutatiu
WJobil. franc. 498.. 4B8 ls" BOB.. 498.. JjturlBl» h*»l 382 -iri
SotKta Bénonle.. 729.. 728.. CrM.UIm.UH 50 Sannm 1». 672.. Plkia îfHÏtat».. "025 50 2fr-
Sllll Banni tarit 9355 9480 UM 469 75 Il., 650 65« PkoWJBU Cuit. 455..
Parts Fin*. 4450 4150 1M1 502.. 50 |n) 345.. 342 HlMltatH ÎHOtt. 899..
$œi«t.Cmtt 7345 7300 19B 485.. UTSi" 438.. 435 50 W «̃» ÈAri
Est 895.. 893 Cf. lat.nODI.1922 49125 439 25 436 tilt PtaU 247 50 246
M. 1352 1367 ttH.im.fUt. 521.. 525.. 3 llH! 271 50 270 M) T»W«H Il* 50
tldtraBotitaiB 527.. 527 laimirim g 1904 36250 260 Traronal «j 50 •£
Elact. e»2du lord ElacIra-IHtalIgrg. >I912 p
Thomion-Housto». R19 850 lalMaaa 1145 400.. lnn 3180 3183 “">;
FeroesleniitEd 427 435 Andalous. i 1911 394 50 VM 50 ftiterin. 1540 1550
JiniDMt f.oe 510 lord t £saa|»i '1KIM. 500 500 fart Encifc 12995 13100 il
irrtltf.deHai™. 177 S»ra|8»a 1121 as I* Turfj
BolBO 691 695 E)t «Siat. da«OM. 1415 2075 (18M 473 472 75 VttiUe fcota|». 1620 1605 ..f
tas. d«Pi«amja 1135 1141 Tabacs ottonao. 2050 373 250 249 50 OKbia 4S4
ftarjeurj Réunis 4!>r> «ieknilll nui HMIft. 430 429 Stoll
Mss. Karit. ord«. 200 202 Cnaitiirs Uir».. 9f5 wo 1991 on la. latr.Foreia» 0» 37
Iss.llarit.priw. 207 50 209 CMtBIantMolli. '8 Hfllii 505 Swatra 880 865 ..B
Cmnitos i> Paris 780 Fins-till» 2275 IJJlMnBb. 493 492 »n«ntin«% 19U 263 10 258 ..J
loiturasàParn.. 1250 1250 CiartM. loskln. 3t,5 lianmlk. 490.. 495.. ColtaM 19(1 905
Ralliinr Sajurdin. 3305 Mte» 9560 1329 /Wl 470.. 475.. tntynh 1MI 175..
«lllsacmM5l.«0'Q 22 15 CanMUl 3240 7)5 MJJJ 273 271 ihlUM '32SO 3251 .il
-1891-UM 1635 1G30 KirlK 1330.. m 8 \lâU 289.. 289.. COURS DES CHANOES
-3>/2%l894 16 40 MnsihlHitM «JIM 293.. 293.. COURS DES CHANCES
3 1898 1560 15 7S tiemHant.. 15M 1550 g\1«B 309 312.. ImJh, 79 85 80 S»&
-4V's%lS» 1S 80 18 85 parti g/tlI33%% 319.. ÎS™»'
Bttt» OttBB- «H. 58 40 56 50 C» M. dnPétr. 759.. 760.. llltt 266 ..I 265 76 80 77 SOÏ
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8. Impér. Ottm. 770.. 770.. Tunis 3 I6K 271. 275 laitti itjjj, 75 10
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liia-rinto 2813 2835 llilieîyj Cran «ms 192 193 iu™ 2150
Sujrer ntaipte. 1090 io87 Est 3 aano. EaatBand fnmt" 6120 61 tff~
Lalatltta. 324.. 320 Usa 3% /.as: 312 50 Eatrollaa 134.. 134.. FotaiM 0 06
Crm-H 8ae:t Midi 3 %ami«n. 311 50 inwa «nui». M) 223 BiiBnih'
UN JO LI COU
DE EAUX BRAS
Un secret de beauté de l'antique Egypte
donne, en très peu de temps, des résultats
absolument surprenants.
La saison et la mode exigent que le cou et
les bras soient découverts, mais combien nom-
breuses sont celles qui regardent avec envie
d'autres femmes dont le joli décolleté et les
beaux bras font l'admiration de tout le monde.
Il existe une quantité de femmes qui dési-
reraient bien suivre cette mode si gracieuse et
si pratique, mais qui hésitent dans la crainte
que leur carnation ne puisse supporter une
comparaison et qui redoutent d'être l'objet de
critiques ou de remarques peu flatteuses.
Pourtant, grâce à un remarqBnblc secret de
beauté de l'antique Egypte, il n y a plus de rai-
son pour que toute femme n'acquière pas, par
la beauté parfaite de sa peau, un très joli décol-
leté et de beaux bras. Quelles que soient les
imperfections de votre teint, aussi brune et
rugueuse que soit votre peau, vous pouvez, par
une seule application de Kijja, lui donner une
apparence admirable de blancheur et la rendre
merveilleusement douce et veloutée. Kijja n'est
pas gras et ne poisse pas; cependant, adhérant
ien à l'épiderme, il tient beaucoup plus long-
temps que la poudre. Kijja tend a dissimuler
le duvet superflu des bras; bien employé, son
application ne se remarque pas et ne produit
aucunement l'effet de maquillage.
Indépendamment de ses propriétés surpre-
nantes pour embellir la peau, Kijja la protège
efficacement contre les coups de soleil et le hâle;
il prévient également les taches de rousseur.
Même lorsque vous aurez été brûlée par le
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pénible sensation de cuisson son applica-
tion empêchera votre peau de peler et la
rendra rapidement plus blanche et plus donce
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tique Egypte, se trouve dans toutes les bonnes
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