Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1922-08-16
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 août 1922 16 août 1922
Description : 1922/08/16 (Numéro 16605). 1922/08/16 (Numéro 16605).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
4!
Le Petit Parisien
CONTES if n;r||| U PAR
uu LE JE I D'EAU HENRI DE RÉGSIER
« .Mais lâchez-moi donc Ce n'est pas
la peine de me serrer ainsi. Oh vous me
faites ma! Vous voyez bien que je ne suis
pas un voleur. Je n'ai pas-d'armes. Regardez
mes mains. Vous pouvez me fouiller, retour-
ner mes poches. Vous n'y trouverez rien, pas
même un canif. Et puis, rassurez-vous, js~
ne chercherai pas à m'enfuir. Interrogez-moi,
je répondrai à vos questions, mais vous n'au-
rez pas même à m'interroger. Tenez,
asseyons-nous sur ce banc. Je vous dirai tout.
Je suis très calme, très raisonnable. Ce que
j'ai fait, je l'ai fait parce que je souffrais
trop.
Tout d'abord, je vous jure que je n'avais
pas l'intention de franchir cette grille et de
pénétrer dans votre jardin. Je suis arrivé
hier ici, j'habite à l'auberge. Vous pouvez
vous renseigner, on vous dira mon nom.
Certes, j'aurais mieux fïtit de ne pas reve-
nir ici. Il y a des impulsions auxquelles il ne
faut pas obéir, des souvenirs qu'il ne faut
pas provoquer, des lieux qu'il ne faut pas
revoir. Oui, j'ai eu tort, mais une force irré-
sistible me guidait et je suis venu. C'est
cette même force qui, ce soir, m'a fait sor-
tir de ma chambre; qui m'a conduit jusqu'à
cette grille, qui m'a fait la pousser de
l'épaule et m'introduire chez vous. Je vous
le répète, ce n'était pas mon intention. Je
suis un homme bien élevé et je n'ai pas l'ha-
bitude de ces indiscrétions nocturnes qui nous
mettent en fâcheuse posture, et c'en est une
que d'être trouvé à mi-corps dans l'eau d'un
bassin C'est bien malgré moi que cela s'est
fait.
Je sens que vous me croyez et que, main-
tenant, vous ne me prenez plus cour un
voleur. Vous avez raison. Donc, ce que je
voulais c'était contempler, à travers la grille,
vos allées, vos arbres, la façade de votre
maison devant laquelle se dresse le fuseau
d'argent du jet d'eau. Ce que je voulais
c'était écouter sa voix d'onde, sa voix inta-
rissàble, sa voix hardie et sonore, sa voix
qui ne se tait ni jour ni nuit. Ce que je
voulais c'était revoir, sur ces lieux enchan-
tés, les magies du clair de. lune et savoir ce
qu'elles conservent encore des illusions
enfuies, du bonheur perdu et des prestiges
du passé.
Car cette maison, que vous habitez, c'est
la maison de mon bonheur et de mon amour,
la maison oit j'ai cm à l'éternité des ser-
ments et à l'admirable et réciproque servï-
tttde des cœurs confondus en un seul batte-
ment. C'est sous ces arbres, dans ces allées
qu'a pris forme le plus beau rêve de ma
vie c'est autour de ce bassin que j'ai pro-
mené mon désir et savouré ma joie. Oui,
cette maison fut la maison de mon bonheur
et d'un bonheur chèrement conquis et payé
de lourds sacrifices. Que d'obstacles il m'avait
fallu vaincre pour constituer les heures mer-
veilleuses que je vivais a'ors D'abord,
n'avait-il pais fallu me faire aimer, accom-
plir ce miracle, m'élever, du fond de mon
indignité, jusqu'à celle qui me semblait digne
des plus sublimes destinées, et quelle honte,
au lieu de sceptres et de couronnes, n'avoir
à' lui offrir que la plus humble des offran-
des Mais cette offrande elle l'avait acceptée
comme si c'eût été le plus royal des pré-
sents, quelque don souverain. Elle avait
consenti à tout quitter pour me suivre. Elle
avait accepté de vivre là où je la menais,
vers l'isolement et la solitude, loin du monde.
de ses fêtes et de ses plaisirs. C'est ainsi
que nous sommes venus ici en cette vallée
reculée, en ces montagnes sévères, en ce bour*
perdu, en cette maison cachée parmi les
arbres, qu'ennoblissait le blanc panache de
son jet d'eau.
» Il y a des amours qui s'accommodent de
la vie et ne se refusent pas à y participer,
mais il en est d'autres qui se défendent de son
contact, se dérobent à ses familiarités, s'in-
dignent des concessions que la société leur
demande. Quand on est atteint d'un de ces
amours absolus, exclusifs, il ne faut pas
essayer de les adapter aux exigences du
monde. Il faut obéir à. la loi qu'ils imposent.
Ils font de vous des êtres à part et vous
dotent d'une magnifique singularité et cette
singularité vous donne droit à la solitude.
C'est ce que nous comprimes, Félicia et mo\
L'agreste beauté du site, la douceur du cli-
mat, l'éloignement de toute grande ville,
tout nous retint dans ce lieu où l'on
est tout à soi-même. Nous achetâmes cette
maison, qui est maintenant la vôtre. Nous
y sommes entrés un soir de juin. Les l'osas
des' parterres embaumaient, le jet d'eau
étincelait au clair de lune les étoiles palpi-
taient au ciel comme elles y palpitent ce soir.
Nous avons franchi la grille. Je tenais la
main de Félicia dans la mienne. La maison
nous regardait de toute sa façade argentée.
Un prodigieux silence nous entourait dans
lequel montait seule la voix du jet d'eau, sa
voix hardie, intarissable,,sa voix d'élan et*de
désir.
Ah ce jet d'eau, monsieur, que de fois
l'avons-nous écouté en sa jaillissante élo-
quence Il était comme le gardien de notre
seuil, dressé en son argentine beauté Avec
quelle force il dardait sa violence harmo-
nieuse sous la poussée souterraine, qui le
faisait monter dans la lumière Comme nous
l'avons aimé à toutes les heures du jour et
LE CHAMPIONNAT DE SPORT=BOULES DE L'ILE=DE=FRANCE
Après quelques parties acharnées, malheu-
sement interrompues par de fréquentés pluies
d'orage qui détrempaient le terrain, la tlnale du
championnat de boules de l'Ile-de-France s'est
̃disputée à Asnières, mettant aux prises deux
redoutables quadrettes, toutes deux renom-
mées et désireuses de triompher.
Une fois de plus, c'est à l'équipe composée
Mes deux Cagnat, Malaudrino et Bevillaqua
qu'est revenue la victoire. Comme aux récents
tournois de Giignancourt, elle a afflrmé son
Indiscutable supériorité, et fourni de belles
espérances pour un championnat international
de la nuit, dans la fraîcheur des matins, dans
la torpeur des chauds après-midis, dans la
langueur des soirs, dans la paix' des nuits
Que de fois nous nous sommes assis sur ce
banc, Félicia et moi, pour le regarder Les
heures passaient, les feuilles bruissaient légè-
rement aux approches du crépuscule les
fleurs embaumaient l'air allégé et le chant
mystérieux de l'eau, venu des profondeurs
de la terre, continuait, sa mystérieuse incan-
tation.
» Hélas comme toutes les magies,
l'amour a ses illusions et ses désenchante-
ments 1 Un jour, en revenant du bourg, je
ne trouvai plus Félicia dans sa chambre,'où
je l'avais laissée. On me dit qu'elle avait fait
seller un des chevaux et qu'elle avait pris
le chemin de la vallée. Ce ne fut que la
journée finissant, et ne la voyant pas reve-
nir, que je commençai à m'inquiéter. A
mesure que le temps passait mon angoisse
augmentait. Soudain, j'eus nettement l'ap-
préhension de quelque désastre. Une sueur
froide me couvrit le corps. J'eus le senti-
ment que Félicia partie ne reviendrait plus
ec qu'elle était perdue pour moi à jamais.
J'aurais dû mourir, monsieur, j'eus le tort de
vivre et même de chercher à oublier j'ai
cru y avoir réussi.
» C'est pour er. être sur que j'ai voulu
revoir cette maison, ce jardin. C'était
l'épreuve décisive et j'ai voulu la tenter.
C'.est pourquoi je suis revenu dans cette
vallée. C'est pourquoi, ce soir, je suis venu
jusqu'à cette grille. Je me sentais très calme.
L'oubli avait étendu son voile. sur ces choses.
Tout m'apparaissait lointain et vague. J'étais
délivré, monsieur, de tout regret du passé.
/Aucun fantôme ne hantait mon souvenir.
J'allais m'en aller quand tout à coup, mon-
sieur, j'ai entendu un rire, oh pas un rire
de lèvres, pas un rire humain, un rire mysté-
rieux, intarissable, fluide, qui me glaçait les
membres et me cinglait le visage, qui était
unç raillerie, un défjï Alors, monsieur, cette
force irrésistible, dont je vous parlais, c'est
elle qui m'a poussé contre la grille, c'est élis
qui m'a fait me précipiter contre l'ennemi,
celui qui ne veut pas que j'oublie, celui dont
je tenais entre mes doigts la gorge haletante,
la gorge d'eau et d'écume dont je voulais
étouffer la voix maudite. Mais je l'étran-
glerai ce jet d'eau, je le ferai taire Vous
ne voulez pas que j'entende sa voix pendrn:
toute ma vie me railler et rire Laissez-moi,
r.e me serrez pas ainsi, lâchez mes mains,
lâchez donc » genri de REGNIER.
de l'Académie française.
M. de Alvear à Notre-Dame
Invité par S. Em. le cardinal Dubois,
archevêque de Paris, à assister hier matin
à la messe pontificale célébrée en l'église
métropoltaine de Notre-Dame de Paris,
le président de la République Argentine,
qu'accompagnait lime de Alvear, est
arrivé un peu avant 10 heures.
A sou entrée dans la basilique, il a été
reçu, selon le rituel suivi pour la récrp-
tion des chefs d'Etat, par le cardinal Du-
bois qu'acoompagnaient les vicaires géné-
raux Ortnlin et Thomas, et le chapitre de
Dans une allocution de bienvenue le
cardinal archevêque a rappelé les senti-
ment catholiques de la République Ar-
gentine, dont le peuple, comme celui de
France, est essentiellement pieux. Il a
évoqué les sympathies de la grande répu-
blique sud-américaine pour notre pays
pendant la guerre.
Il a remercié M. de Alvear de la nou-
velte preuve d'amitié qu'il a donnée il la
France en assistant il. la célébration de la
fête de -l'Assomption, qui .est une fête na-
tionale puisqu'elle est celle de la patronne
de la France.
En terminant, Mgr Du bois' a appelé les
bénédictions du Ciel sur le président de
la République Argentine, sur sa famille et
sur son peuple, leur souhaitant il fous
bonheur, succès et prospérité.
Respectueusement, le président de la
République Argentine rI Mme de Alvear
ont baisé l'anneau éoisoopa-l du cardinal.
Alors, précédé des suisses en grande
tenue et dos membres du chapitre. Mgr
Dubois, qui avait, à ses côlés M. de Alvear,
a regagné le chœur.
Dans je Iransepl, de' raut/mils avaient
t;fé réservés pour le président de la Répu-
blique Argentine et- Mme de Alvear et
pour les membres de la légation: M. Fi-
gueroa, chargé d'affaires, est Mime Figue-
roa M. Louis Bamberg. secrétaire de la
légation; le. colonel attaché militairo et
Mme Cassinelli.
Après la messe, le cardinal a donné aux
fidèles agenouillés devant lui là bénédic-
tion pontificale.
L'explosion de Fort-de-France
a fait quatre tués et neuf blessés
D'après les renseignemMits complémen-
taires demandées par le ministre des Colo-
nies il la Martinique, la suite d'une explo-
sion de vieilles poudres employées comme
engrais, quatre ouvriers ont été tués et
neuf ont été blessées. Des dégâts importants
ont, d'autre part, été occasionnés à l'usine
qui est située dans les environs de Fort-de-
France.
Le gouverneur s'e.st rendu sur les.lieux
et une instruction judiciaire est ouverte
pour déterminer les responsabilités.
dont les principaux dirigeants du sport bou-
liste français envisagent l'éventualité. lmmé-
dia.te.ment après elle se classe l'équipe asniè-
roise, qui comprend MM. Martin, Moreilo et les
frères Lafayetle, équipe qui s'est fort honora-
blement défendue. La premiëre quadrette a
reçu des mnins de M. Mayet, maire d'Asnières,
un prix de 1.550 francs; la seconde, un prix de
280 franos.
Un concours de pointage a terminé cette
réunion sportive, dont il y a lieu de féliciter
vivement des organisateurs. Do nouveaux con-
cours ront en préparation.
LES REFORMES ADMINISTRATIVES
A la tête des services publics
les vrais chefs sont rares
C'est une vérité bien connue de tous
ceux qui se préoccupent des réformes à
réaliser dans les services publics que
notre administration réclame des chefs.
Assurément, ce n'est pas le titre qui
fait défaut. Le nombre des fonctionnaires
qui remplissent, en principe, des fonc-
tions de chefs de service est considérable;
dans certains ministères, comme dans les
armées de quelques Etats, l'état-major
est plus important que tes troupes mais
parmi toutes ces autorités nominales,
combien s'en trouve-t-il d'effectives ?
Combien eont-i'ls, tes chefs au véritable
sens du mot, ceux qui dirigent, prennent
leurs rosponsabiiibéà, mettent de Fopd»
autour d'eux ? Nous répondons sans hési-
ter bien peu.
Cette pénurie ne tient pas uniquement-
à des causes morales individuelles, à des
défaillances de volonté. ou à des insuffi-
sances de caractère elle résulte surtout,
et c'est cela que je désire mettre en.
lumière, de 'l'organisation défectueuse du
'travail dans les administrations de I'Etat.
Il est bien évident que si vous ne don-
nez pas à coux qui doivent être des chefs,
les moyens d'action dont i'iis ont besoin
pour exercer utilement leur autorité, Ai
vous ne leur permettez pas de confier les
tâches à accomplir aux collaborateurs qu'ils
jugent les mieux qualifiés pour les exé-
cuter, s'ils ne peuvent récompenser les
uns et punir les autres suivant les mérites
ou les fautes de chaoutr, quel rôle singu-
lier sera le leur C'est pourtant celui de
la plupart d'entre eux.
Nos ministères sont divisés en quelques
grandes directions dont les attributions
sont presque toujours si vastes et si com-
p':cxes que l'homme placé à leur tête ne
peut pas, même au prix du surmenage le
plus intensif, conduire personnellemont
tous les services dont il est chargé. Con-
seiller du ministre, membre de cominis-
sions multiples, absorbé par des récep-
tions continuelles, il n'a généralement pas
d'action sur le personnel qu'il ignore le
plus souvent.
Qu'importe, pourra-t-on dire.
tour de lui des lieutanants qui. déten-
teurs, chacun dans sa sphère, d'une par-
tie de l'autorité supérieure, répartissent
les travaux, imposent une méthode, et
stimulent les efforts ?
Cette situation se trouve bien rarement
réalisée. Les chefs de service, collabora-
teurs immédiats du directeur, l'aident à
supporter le poids très lourd qui pèse sur
lui, préparent la solution des problèmes
à résoudre, émettent des avis qui parfois
ont une importance considérable, car ils
peuvent entraîner, s'ils sont suivis, des
modifications profondes dans l'applica-
tion des lois et par conséquent dans la vie
sociale; mais ces hommes, qui technique-
ment peuvent représenter une valeur très
grande, ne possèdent qu'un pouvoir le plus
souvent infime sur le personr.el. c'est-à-
dire sur ceux qui, administrativeme'nt,
auront toujours le dernier mot. sur les
détenteurs des dossiers, les gardiens des
décisions prises, les exécuteurs des mille
petits devoirs grâce auxquels une loi vo-
tée est appliquée, tombe dans l'oubli, ou,
ce qui est plus grave, est peu à peu dé-
tournée de son sens.
Il est nécessaire que des hommes, tels
que M. Emmanuel Brousse, qui travaillent
réformer l'administration française, se
persuadent de cette vérité que l'autorité
de la plupart des chefs de aarvice sur
leurs subordonnés est actuellement bien
faible, pour les raisons que je vais indi-
quer.
Si vous disiez à un chef d'industrie ou
au directeur d'une maison de commerce
qu'il n'aura pas le droit de recruteur libre-
ment ses employés, qu'il ne pourra pas
sanctionner leurs actes, éliminer ceux qui
ne lui donnent pas satisfaction, avantager
les consciencieux, vous provoqueriez sans
doute, chez lui, un bel éclat de rire.
Si vous ajoutiez que pour l'agencement
matériel de ses bureaux, sa liberté ne
serait pas plus grande que pour le choix
et la rémunération des personnes, ils vous
prendrait certainement pour un fou.
C'est cependant ainsi que le. choses se
passent dans les administrations de l'Etat,
Un chef de service, qui vien!. de rédiger
le texte d'un projet de loi ou d'une circu-
laire aux préfets, destinée à avoir, peut-
être, le plus grand retentissement, se
trouve, soudain, frappé d'impuissance lors-
qu'un employé lui demande une table, un
appareil d'éclairage-, à plus'forte raison
s'il s'agit de lui faire avoir ur.e gratifica-
tion ou un avancement mérité.
Dans tout ministère qui se respecte,
c'est une direction spéciale, ne connais-
sant de près ni les besoins, ni la via'des
autres directions et. service, qui est char-
géo de pourvoir ceux-ci du personnel et
du matériel dont ils ont besoin. Un dire-c-'
teur et ses chefs de service ne choisissent
pas leurs collaborateurs eux-mêmes, ils.
les reçoivent des mains du directeur du
personnel et du matériel; pour les récom-
penser, les blâmer, c'est par l'intermé-
diaire de oo même directeur qu'il faut
agir, sans d'ailleurs qu'on puisse préjuger
de la décision qui sera prise, ni du temps
qui sera mis à obtenir cette décision.
Nombreux sont, en effet, les règlements
qui peuvent être opposés aux demandes
des chefs de service ces règlements
fixent étroitement les cadres dans lesquels
peut se mouvoir l'initiative de chacun
ils déterminent en quelque sorte, les rites
de l'existence administrative, rites suivant
lesquels doit s'accomplir le travail, s'en-
gager une dépense si minime qu'elle soit,
se réaliser l'avancement, ou plutôt la série
des avancements périodiques jusqu'à
l'heure de la retraite.
Qu'est-ce que l'initiative d'un direc-
teur ou d'un chef de service en face de
ces règlements et de ces rites ? N'ai-j*
pas raison de dire qu'elle est, neuf fois
sur dix, égale à zéro ?
Je ne méconnais pas qu'il faille des ga-
ranties à la fois contre l'arbitraire et
contre le gaspillage.
C'est en vue d'empêcher le gaspillage
des deniers publics que l'on a multiplié les
mesures de précaution, les avis préalables
à l'engagement de toute dépense et que le
ministre lui-même ne peut plus prendre
de décisions, pour ainsi dire, sans être
tenu de consulter son collègue du minis-
tère des Finances ou ses représentants.
Tout cela est certainement fort sage.
N'oublions pas. cependant, que les règle-
ments de l'ancien régime avaient eu. eux
aussi, leur raison d'être et leur utilité
mais un jour, on s'est aperçu qu'à force de
devenir tyranniques et de comprimer les
:nitiatives, ils rendraient la vie de la na-
tion impossible.
En enserrant, comme on le fait. l'admi-
nistration française dans les mailles d'un
Met, de plus en plue tendu, en ne laissant
aux chefs que l'autorité qu'ils peuvent
exercer par persuasion et que leurs su-
bordonnés veulent bien leur reconnaitre
par respect et par affection, on augmente
encore les causes du mal administratif,
présenté par Court eline sous un jour si
plaisant, mais qui est un obstacle, à
l'heure présente, au relèvement économi-
que de la France.
Les fonctionnaires eux-mêmes récla-
ment de vrais chefs. Qui les leur donnera?
Inspecteur, général X,
I*A VI JE SPORTIVE
LES LYONNAIS J. CELLARD ET THONNERIEUX
SONT CHAMPIONS JOUTEURS
La. dernière réunion du meeting de l'île des
Cygnes, organisé par la Ligue nationale de na-
làhon, s'est déroulée devant une foule .nom-
brou.se. Plus de spectateurs, attirés par
un wogramme bien .compris, garnissaient les
berges de la Sane.
Elle a débute par l'éliminatoire parisimne
ri' l'énreuve dite » la premières brasse », ou-
verte à tous les jeunes gens ayant appris à
nager depuis le i" juin 1921. Une démonstra-
1 ion de nages diverses a été faile par Mlle
Suzanne WutIz et -les futures concurrentes de
la traversée de Paris il la nage.
Les joutes à la lance, qui constituaient l'éte-
ment principal de la journée, ont donné lieu
à un epeotaele splendide. Les jouteurs ont été
tris applaudis, surtout dans la catégorie des
poids lourd, on de nombreuses lances furent
rompues. Le champion lyonnais Thonnerieux
est eorU vainqueur de la catégorie des poids
moyens après une lutte ardente avec le- Roan-
nais Cti-ar-rodiéru. tandis que le célèbre poids
lourd Jtihannv Gellard mouillait tour à tour pes
adversaires ne la poulIe llnale sa rencontre
avec Je Parisien Rabâche nécessita l'emploi de
lances de huit centimètres de diamètre, apré*
trois passes nulles.
Résultats techniques
Première brasse Catégorie des minimes, 30 m.:
t. Henry Georjre, en 30" sî/ô 2..Mlle Lucie ChaT-
boniK'l 3. Paul Ttiaurolt. Catégorie des juniors,
50 mètres 1 Pagres, en 37" 2. Henri Paul:
3. DToyer -i. Jfacony. Dames, 50 mètres 1. -Mlle
Tiiman. en 49" 2. Mlle Botrel.
Championnat lntermag-a^ins, 100 mètres: i. De-
hoi*' (B Il, V.), eu 31" 2. Lebliien (B. M.h
3. Di'launoy (H. M ) 4. Manliet (ü. L. !uter-
inag-a.*1us 400 mètres 1. Mautut L.), en 7' 21"
t. Uotmly (P. N".), a 10 métres 3. Dalaunoy (B. M<).
Joule» la lame. Classement de ,la poule finale
des poids moyens 1. Thonnerieux, de Lyon, 3 vic-
toires ('liarreMlière, de Roanne 3. Couteaudler,
de Lyon; 4. Louis Nel, de Paris.
Finale des poids lourds 1. Joanny CeUard, Lyon,
3 victoire* 2. Ragr-ache, Paris, 2 victolres 3. Devi-
deux. 1.yon, i victoire 4. rtmnas.
Après les joutes, tes «pf'i'ta-te'U'rs se sont int-éressés
au travail (Iim (tltiens ;auveteurs qui ruri'iit présentés
par une dizaine de dresseurs b°tges et français.
Des applaudissement.» nourris.
LES CHAMPIONNATS ETRANGE D'AVIRON
Villeneuve-s.-Lot, 15 auût (d. n. env. spéc.)
Comme on pouvait le prévoir, la journée
finale des championnats de France d'aviron
a été suivie par de nombreux et enthou-
siastes spectateurs.
Les épreuves, malgré la médiocrité du
bassin dans lequel elles avaient lieu. ont
donné lieu à de fort belles luttes et, d'une
façon générale, c'est dans les tout derniers
mètres que se sont décides les résultats.
Maine» re-usemen't. un incident a faussé
les résultats de la plus importante de ces
épreuves, le championnat il huit. rameurs.
Dans celle cnu-se, le Rowing Club de
Paris, arrivé premier, a été disqualifié pour
avoir gêné l'équipe de Lyon-ViMefranehe-
Ce résultat est fâaheux, car, de l'avis gé-
néral, les Parisiens se mon-lrèrpiit les meil-
leurs. La course, c'est incontestable, fut
irréig'-ulière, mais, comme nous l'exposions
Jlier, aucun arbitrage ne fut possible, et
luip suspicion planera sur la décision qui
a él« prise.
En dernière heure, on signale qu'une so-
lution heureuse serait apportée à ce con-
nit les Lyonnais accepteraient un défi
qui leur a été lancé par les Parisiens, et
un match serait nagé dimanche prochain
à Lyon.
Voici quels furent tes résultats
Quatre rameurs 1. C.X Rhin Strasbourg,
17 m. 2 s. 4/3 2. C.X Lyon, une longueur';
3. E.N. Çlise, 4. C.N.A. Rouen.
Coupe Gtandaz, yole de met quatre rameurs
1. Encouragement Paris, 8 m. 6 s. 1/5 2. Avi-
ron Bayonnais, à 50 cent. 3. Pfïnt-ii-Moiisson.
L Guyonnet (Mâcon), 10 m.
3 e. ̃> 2. Verdier (Die.ppe), à 5 longueurs
S. Kutmann (Strasb-ourg), 4. Beurrier (Abbe-
ville'.
Skiff seniors Grofoert (Aix-les-Bains),
8' 2. Rofciittau (Encouragement Paris),
à 3 longueurs 3. Fleig (Strasbourg) 4. Fies-
seUes ̃(Amiens).
Deux rameurs Oie pointe 1. U. N. de Lyon,
8' 30" 2. G. A. Rouen, à 2 longueurs 3. S. N.
Marne 4. C. Libourne.
Skiff débutants 1. Dation (Laeny) 2.
Ciueyrand -Villeneuve), à 3 longueurs 3. Van-
dernette (Nantes).
Double sculf 1. Huet frères (Encourage-
menl Paris), 7' 46" 2/5 .2. Grosbert-Varîot
(Aix-tes-Bains).
Huit rameurs 1. Lyon-Villefranche 2.
Aviron Bayonnals 3. C. N. Rhin-Strasbourg.
(Le Bowinir-Olub de Paris arrivé premier est
̃déclassé.)
ATHLETISME. La F. S. T. au vélodrome muni-
cipal La réunion atMélkiii* onrantsér» par li> club
!>|Hii-ur ne la Jeunesse socialiste du Xiï« arrondis-
obtenu un. beau succès.
Scratrli (t.OOO mètres'. 1. Gagrnepaln 2. Cen-
tnfcrry Nolrot. Temps 100 m. s.
HM -mètres péile*tre. 1. Straetmann S. Gueu-
rcniboin-g 3 Antemherg. Temps Il
l.jiMi mètres pédestre. 1. Garchery Ma-
?nai»i 3. Féninicn.
mètres pé̃ion im-tres relais rcmln-ln. L CAS 2C; 2. J.O.S.
Montromn'. Tenn>s S>7 -̃̃.
Challenge de c La Clodo Le crtialkng-p an-
nu-el d'athlétisme urftaiiJsiV: par « I.a Clodo = et
réservé aux Jeiinos coureurs s'est disputé à Saint-
Cloud. UfeucUMs
80 mifitti. 1. Glÿert (S. A. M.), en s. 2.
Marie 3. CliovsVet.
Hauteur ave? élan. 1. Manière (Ctodo), t m.
2. Be.llter 3. Gourdon,
Loinrucnr avec élan. 1. Manière (dodo), 5 m.
2. fla-r^eler 3. Ropl..
BOXE. Au Stadium Cuny. Pold3 légers
Piuloret bat Meinuwe aux point» 2. Raben bat
Veriwcut au: points 3. Latan bat Tommy aux
points.
̃ PoNte- mi-moyen» Vintils bat RoUet aux points
Lambreula bat Hunlot, par abandon, au round
l.oelile- bat Gfllet, combat arrêté au 28 round Bosc
bat Lnicler, aux point?.
En quatre rounds. Oéreop gagnant du prix d'essai
poids mouc&e flt match nui avec Lecorsy Pezzo dl
Burjo,
LE BELGE LENAERS
VAINQUEUR DU CRITERIUM DES AIGLONS
Souchard gagne la deuxièmo étape
Moulins-Clermont
Vingt-huit coureurs ont pris, de Moulins,
hier matin, il six heures, ie départ de la seconde
étape du Critérium des Aiglons, course cycliste
organisée par l'Echo des Sports sur l'itinéraire
Des trente et un concurrents qui étaient
arrivés dimanche, trois seulement ne se pré-
sentèrent pas pour la seconde étape ce,sont:
Var>denber»l>e, Corln et Carette.
Sur las 240 kilomètres du -parcours, qui tra-
versait Cannai, Clermont-Fnrrand, la Bourtioule,
le Mont-Dore et Issoire, la lutte fut ardente.
Souchard et le Bnige Lenaers parvinrent à
6'échapper. Menant Hilarion, vainqueur de la
première étape. L'arrivée
L'arrivée fut jugée à Clermont, sur la place
des Salins, devant une foule nombreuse.
Dans un bel effort, Souchard battait à rem-
ballage Lenaers et gagnait l'étape.
Dix minutes après arrivait Hilarion.
Le classement de la seconde étape s'établit
comme suit 1. Souciiard 8 h. 59' 5,8''
2. Lenaers, à de roue 3. Hiiarion.
9 h. 9' 4. Godard, 9 h. 10' 5. Se!'et
à une longueur G. Jorde»s, 9 h. 23' 33"
T. Lacour/8. Ville, 9. Laeolle, 10. Lemée, etc.
Le classement général
La première place du classement général
revient, à Lenaers. en 20 h. 25" 2. Hila-
l'ion, 20 h. 33' 20'' 3. mouchard. 20 h. 45' 3''
jur.ns, 9. Lacoile, 10. Riche, 11. Jordan*, 12. Tuf-
fe.ny, etc.
Lenaers, dont les succès sont nombreux,
s'était classé troisième dans le dernier tour de
France.
NOS NAGEURS SONT EN GRANDS PROGRÈS
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE
L'ONT DEMONTRE
Tourenine. lô août tâi'p. Petit Parisien.)
Le meeting" de natation de Tourcoing s'est
kvniiné imtrraitlqifement, car jamais- réunion
française n'avait démontré de si éclatante ma-
nière les progrès de nos nageurs. Sur dix-s«pt
concurrents ay-nnt pris le départ dans le
tuilres, treize parcoururent la distance en
moine de 1 minute secondes huit, en moins
de 1 minute 15 eeconide-s.
Padou s'assura la victoire dans cette épreuve,
mais il convient de mentionner la révélation
de deux véritables espoirs, Doborgies. de Tour-
coiug, et Barre re, de Paris, qui s'assurèrent
les places d'honneur.
Les Enfants de (le Tourcoing, mi-
rent à liuir actif trois nouveaux championnats,
dual te mètres relais, quatre nages. épreuve
au cours de laquelle les trois premières équi-
le français de l'épreuve.
Mentionnons enlln que Sommer conserva son
titre de champion de France de. 200 mètreu
hrasse, en triomphant de Brasier et de Ber-
Ce fut d'aiiileurs la seule victoire rem-
portée par les nageurs parisiens.
Voici les résultais des épreuves disputées
Championnat de France des l.OOO mètres, nag-e
libre. Mlle Ermostine Lebrun, de Tourcoiimc.
en 19' X>" S/5 2° Mlle Mareetl* Lebrun, de Tour-
coing 3» Mllla KaiM'h, de cairoir.
Championnat rie France dt.s lix» mitres nage lllwo.
1" Pivdoii de Tonrocinigr, en "l/"5 il' De-
borgie, de Toii'i-romg: en t' lit" 1/5 Barrère,
du S. C. U. F., en 13"
On-sn"n>ionnat do France des 200 mètres, br-ass-e.
1" Sommer, du club ifc nag-Mirs de ra-iii, «hi
̃ 3' 12" 21 Braiàtor. Ube-Uule. eu 3'
3' Bertrand, Libellule en 3' *»•' 1/5.
̃Championnat de Frânco dns Sou mètres, relais.
Enfants du ?îepiiune, de Tourcointr, en Il' il;
2C Cercle dos nair-eurs- et footibrt'jl&iips
en 3/5 3° LibtUlule de Paris, en 12'
CSriajftpiOMiat de France des KO mètres
deu.\ii*ane série. 1°° Uerolo des nageurs de Nice.
3' il, 3· Ce.rwte de natation de Paris*, en
ALAVOINE A DONNE M9 COUPS DE PEDALE
POUR COiJVRiRjOZ KILOMÈTRES
L'original concours organisé par la maison
Peugeot, « Combien de coups de pédale ? »
a eu sa solution hier. Le coureur Alavoine, qui
avait accepté de fournir cette solution en par-
courant, en deux jours, un circuit de 302 kilo-
mètres, l'a apporté hier, au cours de la réu-
nion de courses donnée au Vélodrome d'Hiver.
Le chiffre indiqué par l'enregistreur dont
était munie la bicyclette d'Alavoine, cet de
coups de pédale.
Le dépouillement dos réponses reçues fut
effectué séance tenante. Les dix premiers con-
currents classés sont
1. M. Gr.-tdelet, de Lavaleix, nombre exact;
2. NI. Durant), Gavoille, de Belforl, nombre exact; 4. M..Mer-
lier, de Mayenne. 5. M. Williems,*Hie
Sarnt-Ouon, 88.281; (i. Ni. Odile Williems, du
Saint-Ôuen, 7. Mlle Bernard, de Hun,
88.279 8. M. Champion, de.Paris, 9. ftl.
Anjoran, de la Yareune, 88.275; 10. NI. Barbier,
de Cirey, 88.275.
Le, programme de la réunion donnée ix c.ette
occasion comprenail diverses épreuves din-
lérêt moyen. Voici ijucls eu ont été les résul-
tais
Scratch professionnel. Sériels gagnées par
Paul l):di< .Iran Pierre, Waillez, Costet, Cou-
dert, Lauvei\-ne repêchage par Sex, Besson.
Sennolrat. 1'° demi-finale 1. Paul Didier,
2. Basson. 3. Costet; 2° demi-finale 1. Couder,
2 Jean Pierre 3. Sex 3" demi-tinaie 1. Waü-
lez, 2. Sennot'rat, 3. Lauvergne. Finales des
premiers 1. Paul Ditüer, 2. Walïiez. 3. Couder;
des .seconds 1. Besson, 2. Jean Pierre. 3. Sen-
notrat; des troisièmes 1. Castel, 2. Lauvergne,
3. Sex.
Course de primes. 1. Besson, 2. Couder,
3..li-an Pierre.
Amateurs, Essai du leur de' piste lancé
ni.) 1. ,local, 15" -i/5; 2. Faucheux, 1G";
3. Lofèvre, lfi": -i. Choury, 16".
Course de demi -fond. 1'° manche, 20 kilo-
mètres 1. Windsau, 2. Parisot, a 125 m.;
3..Tuby, a 7 tours; temps: 19' 18" ho. Parisot
crève, "perd cinq tours qu'il ne peut rattraper
entièrement. manche, 20 kiiomèlres
1. Parisot; 2. Juby, à 2 tours 1/2; 3. Windsau,
à tours temps: 17' 58" 4/5. Classement
1. Parisot, 3 points; 2. Windsau, 4 points
3. Juby, 5 points.
Au gymnase Christmann. Orauils prix d'été du
c. s. c. }'-oid.s vixi Hardy bat Genot, aux points
Thlesset bat Train), aux points Jlerciftr bat Ltps-
ctiin-ky, aux pointus Garrtereau bat Debras..inx
polnts Lepesant bat Lefèvre, aux point: Polis
lil'iiiiie liilaunay M. bat t'oyat, abandon an
3° round uupanlonp bat Mor<-17, k, il. au 1" round
Saphores bat Groffe, disrj. au round Palisse iim
Soufflet, aux points Haubois bat ltenoux, ab. ait
round Pemetle bat Mabile, ar-r. l" round.
Poids Kg6va Leblan bat Brérnont, ̃ ab. au 3* round
Bourrler bat FoutHeul, a.rr. 2« round Laurent bit
Bien-, arr. 2° round Charbon bat aux
point* Marette bat Jeannot, aux points Savigrnac
bat l'iHajçatti, If. o. 1er round. Poids mi -moyen»
Le Brise bat Canovas, aux points.
LES RÉSULTATS DU CONCOURS
Le granrd concours Peugeot « Combien de
coups de pédale a pris fin hier, l'arrivée
du champion Alavoine au vélodrome du Parc
des Princes.
I,e premier prix (une 10 HP Peugecrt) échoit
NI. Gradelet, à L.ivaveix-les-Mines (Creuse)
le 2' prix (une quadril-ette. Peugeot) à M. V.
Durant, rue Nationale, Grande Casse, Choisi
''Maine-et-iLoirp) le trois i»'m« prix (une moto-
cyclette -Peugeot) à -NI. GavoilH1, 20,-rue C-am-
betta, à Belfor.t.
La liste complète des lauréates paraîtra le
sôptemJwe, et sora communiquée chez tous
les agents des Cycles Peugeot.
Les gagnants seront prévenus direo'eimon.t
par la Société Peugeot.
L'affaire Chaillou à l'instruction
Marceau Ofoafflou, fe jeune vaurien qui avait
grièvement blessé son père, a été interrogé par
M. Huchard. juge d'instruction. Marceau Chai!-
lou a avoué qu'il avait pénétré, la nuit, dans
U chambre de son père pour le voler, ce der-
nier '«'était réveille en 6ur$aut et. dans l'obs-
curité, avait frappé à coups de bâton sur le
voleur, qp'il n'avait pas reconnu. Son flls, pour
échapper aux coups, avait arrac.hé l'arme des
mains de son père et L'avait frappé à son tour.
pour se dégager, sans trop savoir, dit-il, ce
qu'il faisait. Sur la demande de Chatltou, un
défenseur. M* Dubois, lui a été donné..
L'anniversaire de !a victoire de la Marne
C'est le dimanche septembre pro-
chain que sera célébre à Meaux te hui-
tième anniversaire de. la premie're victoire
de la Marne, sous la présidence de
M. Poincaré. président du Conseil, minis-
tre des Affaires étrangères.
Comme les années précédentes, le Sou-
venir français fera célébrer, à 10 heures, à
la cathédrale de Meaux, une messe solen-
nelle, en présence'de M.ax de la Villerabel,
archevêque de Rouen Mgr Le Senne, évê-
que de Beauvais Mgr Gaillard, évêque de
Meaux; M,çr Chaptal, évoque titulaire
d'Isionda. auxiliaire du cardinal archevê-
que de Paris.
La partie musicale sera assurée par la
Cantoria qui exécutera A capella, la messe
du pape Marcel de G. P. Da Paiestrma, sous
ia direction de son fondateur, M. Jules
Meunier, maître de chapelle de la basi'li-
que Sainte-CIotiide de Paris (50 exécu-
tants).
De Nice, de Menton, et des autres villes
du littoral méditerranéen a été annoncé
l'envoi de palmes destinées à orner la
cathédrale de Meaux et les tombes de nos
glorieux héros.
On prévoit dès maintenant une affluence
considérable et les personnes qui désirent
assister la cérémonie religieuse, sont
priées de s'adresser à M. Paul Lesourd,
délegué général du Souvenir:. Français à
Meaux, qui délivre les cartes qui seront
exigées à l'entrée de la cathédrale.
UN IVROGNE YOULAIT-IL CAMBRIOLER
LA MARCHANDE DE MEUBLES DE LA RUE mON
A l'heure du déjeuner, un individu, en état
d'ébriété, s'introduisait dans la boutique d'une
marchande de meubles, Mme Aufrray. rue
Vignon, et s'apprêtait à disparaître en empor-
tant divers objets lorsque surgirent deux
employas de la commerçant.
A leur vue, le personnage sortit de sa po>ha
un couteau mais, avant qu'ït ait eu le temps
de s'en .servir, il était maîtrisé at désarmé.
A ce moment passaient deux agents cyclistes,
qui appréhendèrent l'individu et le conduisi-
rent au commissariat de la CliausȎe-d'Antin.
On dut attendre, pour i'interrucer qu'il fût
complément dégrisé.
Il déclara alors se nommer Jean-Marie Des-
cond vingt-six ans. ctiampignr.nniste. demeu-
rant, route du Véskiel, à 'Montesson. Qunnt
aux faits qui lui étaient reprochés, il n'en
avait conservo aucun souvenir.,
Néanmoins, M. Marie, commissaire du quar-
lier, après l'avoir inculpé de tentative de vol
avec violences, l'a envoyé au dépôt.
LES SAPEURS-POMPIERS
L.\ ̃leuxirme séance du congrès s'est tenue
1 au iiusve «ioci.ii sous lu présidence du com-
mandant «uesnet. Des conférences ont éfé
fuite.s eur le rùic des inspecteurs ,<*épartemen-
taux Ces services d'incendie par le comman-
dant (ïourbein, inspecteur à ClcrnKMi't-Ferranii.
•>! sur les risques d'incendie occasionnés par
IVif'Clrcciié par Fiéve*. de Nantes Ivain;
(le Loiuiiie-fe-Li! Turin, de Neufcnàte], et
le lieutenant Féger. du régiment de Paris.
Puis on a discute les vœux émis à la gi.ui.
précédente et ayant trait aux lenteurs admi-
nistratives, aux récompenses honoriliqueô, mi
demi-tarif sur les chemins d.; fer, la eréalii/i
d'une caisse nationale des sapeurs-pompifi-r-
aux procédés il employer dans la oonstruciinii
des immeubles pour prévenir les incendie1-
(rapport du commandant Marot, de Pur!-
Binson), etc., etc.
Le président de la fédération remit ensui;
des objets d'art à des congressistes qui
sont parlicùlièrement appliqués à faire enn-
naitre le groupement puis le capitaine »u;-
Cet, des pompiers parisiens, président du ju>
de exposition, donna lecture du palmcv^
En 1" division. le praad prix a été ohtrnu •̃̃
les établissement Drouville, de Nancy; 'i.
deux premiers prix par les usines do Dion t
Hcnault les deuxièmes prix par les maison-
Aster et Uelahaye; le troisième par les étu-
Wisscmenis S. S. S., rue Félix-Ziem, à Paris.
En 2° division, la maison Deiah.'iye a oibiemi
un ra-nnel de médaille d'or et en 3«" division un
diplôme ment5 de Pontlieue, au Mans, un diplôme "de
médaille de bronze.
Le soir, un banquet préside par M. Andr-
Faisant, ancien sous-.«èerétaire "d'Etat, a réui;;
les congressistes dans les salons du pa!;v-
d'Orléans.
Aux cott'w du commandant Guasnet. prési-
dent de Ta fédération, un ramarquait MM.
^elimklt, député de i'diso Aub.-inal, socrétairr
de la préfecture de la Seine Coutoiu-
cin, chef adjoint du préfe! de pofl'iee. et le on-
l.inel Hivert, commaii-Jant le régiment dee poia-
piers de Paris.
Au dessert, des discours ont été prononcés
par MM. Uuesnet, Hivert, Schmidt et Pai-sanl.
COMMUNICATIONS DIVERSES
La Cantoria, institution artistique de* oufai-i»
musiciens. -.1'onde' en pour recueillir Il' or-
plirlin* Je g-nerre ayaiit des aptitudes niusicalo; a
r.anioria va donner plusDésormais, outre les orplielins de guerre, tout t'-ufaiit
¡¡on orpbelln ayant des d«n.s rppoimu» pour la nm-
sique et. te chant, pourra bénéficier des àvwtws de
l'eutication sriistlqiK! très heurPiispnient pspérinici
tte a la Cantoria, consacrée par de beaux rfeulu-s
et les succès qui l*s out conronnés, Les fflève-s .sont
pensionnaires et reçus df's i'ifru de nr-ur ans. à ,(.s
conditions mi-e* la jiiruV' de toutes h's fanillh
Une org-iaisatiou spéciale à îa :;i:x
enfants W moyen de fairc pratiquement leurs étu-
des scolaires en même wnips que leurs études musi-
cales. J.-es (ternandos d'aiimisslan d'eafantâ musi-
ciens et tous Jes re.nseigwment3 (Concernant la can-
toria douent être adresses an rtiractcu-r-rondatiîui1.
M. Jules Meunier, maître de chapelle de la Basilique
Sainle-CIoiilde, 44, boulevard de: Invalides, Par;
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l.H rr. (aller ci retour, timbre non compris). Le
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que dans les bureau\ de ville des clicniins de ter
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Le Petit Parisien
CONTES if n;r||| U PAR
uu LE JE I D'EAU HENRI DE RÉGSIER
« .Mais lâchez-moi donc Ce n'est pas
la peine de me serrer ainsi. Oh vous me
faites ma! Vous voyez bien que je ne suis
pas un voleur. Je n'ai pas-d'armes. Regardez
mes mains. Vous pouvez me fouiller, retour-
ner mes poches. Vous n'y trouverez rien, pas
même un canif. Et puis, rassurez-vous, js~
ne chercherai pas à m'enfuir. Interrogez-moi,
je répondrai à vos questions, mais vous n'au-
rez pas même à m'interroger. Tenez,
asseyons-nous sur ce banc. Je vous dirai tout.
Je suis très calme, très raisonnable. Ce que
j'ai fait, je l'ai fait parce que je souffrais
trop.
Tout d'abord, je vous jure que je n'avais
pas l'intention de franchir cette grille et de
pénétrer dans votre jardin. Je suis arrivé
hier ici, j'habite à l'auberge. Vous pouvez
vous renseigner, on vous dira mon nom.
Certes, j'aurais mieux fïtit de ne pas reve-
nir ici. Il y a des impulsions auxquelles il ne
faut pas obéir, des souvenirs qu'il ne faut
pas provoquer, des lieux qu'il ne faut pas
revoir. Oui, j'ai eu tort, mais une force irré-
sistible me guidait et je suis venu. C'est
cette même force qui, ce soir, m'a fait sor-
tir de ma chambre; qui m'a conduit jusqu'à
cette grille, qui m'a fait la pousser de
l'épaule et m'introduire chez vous. Je vous
le répète, ce n'était pas mon intention. Je
suis un homme bien élevé et je n'ai pas l'ha-
bitude de ces indiscrétions nocturnes qui nous
mettent en fâcheuse posture, et c'en est une
que d'être trouvé à mi-corps dans l'eau d'un
bassin C'est bien malgré moi que cela s'est
fait.
Je sens que vous me croyez et que, main-
tenant, vous ne me prenez plus cour un
voleur. Vous avez raison. Donc, ce que je
voulais c'était contempler, à travers la grille,
vos allées, vos arbres, la façade de votre
maison devant laquelle se dresse le fuseau
d'argent du jet d'eau. Ce que je voulais
c'était écouter sa voix d'onde, sa voix inta-
rissàble, sa voix hardie et sonore, sa voix
qui ne se tait ni jour ni nuit. Ce que je
voulais c'était revoir, sur ces lieux enchan-
tés, les magies du clair de. lune et savoir ce
qu'elles conservent encore des illusions
enfuies, du bonheur perdu et des prestiges
du passé.
Car cette maison, que vous habitez, c'est
la maison de mon bonheur et de mon amour,
la maison oit j'ai cm à l'éternité des ser-
ments et à l'admirable et réciproque servï-
tttde des cœurs confondus en un seul batte-
ment. C'est sous ces arbres, dans ces allées
qu'a pris forme le plus beau rêve de ma
vie c'est autour de ce bassin que j'ai pro-
mené mon désir et savouré ma joie. Oui,
cette maison fut la maison de mon bonheur
et d'un bonheur chèrement conquis et payé
de lourds sacrifices. Que d'obstacles il m'avait
fallu vaincre pour constituer les heures mer-
veilleuses que je vivais a'ors D'abord,
n'avait-il pais fallu me faire aimer, accom-
plir ce miracle, m'élever, du fond de mon
indignité, jusqu'à celle qui me semblait digne
des plus sublimes destinées, et quelle honte,
au lieu de sceptres et de couronnes, n'avoir
à' lui offrir que la plus humble des offran-
des Mais cette offrande elle l'avait acceptée
comme si c'eût été le plus royal des pré-
sents, quelque don souverain. Elle avait
consenti à tout quitter pour me suivre. Elle
avait accepté de vivre là où je la menais,
vers l'isolement et la solitude, loin du monde.
de ses fêtes et de ses plaisirs. C'est ainsi
que nous sommes venus ici en cette vallée
reculée, en ces montagnes sévères, en ce bour*
perdu, en cette maison cachée parmi les
arbres, qu'ennoblissait le blanc panache de
son jet d'eau.
» Il y a des amours qui s'accommodent de
la vie et ne se refusent pas à y participer,
mais il en est d'autres qui se défendent de son
contact, se dérobent à ses familiarités, s'in-
dignent des concessions que la société leur
demande. Quand on est atteint d'un de ces
amours absolus, exclusifs, il ne faut pas
essayer de les adapter aux exigences du
monde. Il faut obéir à. la loi qu'ils imposent.
Ils font de vous des êtres à part et vous
dotent d'une magnifique singularité et cette
singularité vous donne droit à la solitude.
C'est ce que nous comprimes, Félicia et mo\
L'agreste beauté du site, la douceur du cli-
mat, l'éloignement de toute grande ville,
tout nous retint dans ce lieu où l'on
est tout à soi-même. Nous achetâmes cette
maison, qui est maintenant la vôtre. Nous
y sommes entrés un soir de juin. Les l'osas
des' parterres embaumaient, le jet d'eau
étincelait au clair de lune les étoiles palpi-
taient au ciel comme elles y palpitent ce soir.
Nous avons franchi la grille. Je tenais la
main de Félicia dans la mienne. La maison
nous regardait de toute sa façade argentée.
Un prodigieux silence nous entourait dans
lequel montait seule la voix du jet d'eau, sa
voix hardie, intarissable,,sa voix d'élan et*de
désir.
Ah ce jet d'eau, monsieur, que de fois
l'avons-nous écouté en sa jaillissante élo-
quence Il était comme le gardien de notre
seuil, dressé en son argentine beauté Avec
quelle force il dardait sa violence harmo-
nieuse sous la poussée souterraine, qui le
faisait monter dans la lumière Comme nous
l'avons aimé à toutes les heures du jour et
LE CHAMPIONNAT DE SPORT=BOULES DE L'ILE=DE=FRANCE
Après quelques parties acharnées, malheu-
sement interrompues par de fréquentés pluies
d'orage qui détrempaient le terrain, la tlnale du
championnat de boules de l'Ile-de-France s'est
̃disputée à Asnières, mettant aux prises deux
redoutables quadrettes, toutes deux renom-
mées et désireuses de triompher.
Une fois de plus, c'est à l'équipe composée
Mes deux Cagnat, Malaudrino et Bevillaqua
qu'est revenue la victoire. Comme aux récents
tournois de Giignancourt, elle a afflrmé son
Indiscutable supériorité, et fourni de belles
espérances pour un championnat international
de la nuit, dans la fraîcheur des matins, dans
la torpeur des chauds après-midis, dans la
langueur des soirs, dans la paix' des nuits
Que de fois nous nous sommes assis sur ce
banc, Félicia et moi, pour le regarder Les
heures passaient, les feuilles bruissaient légè-
rement aux approches du crépuscule les
fleurs embaumaient l'air allégé et le chant
mystérieux de l'eau, venu des profondeurs
de la terre, continuait, sa mystérieuse incan-
tation.
» Hélas comme toutes les magies,
l'amour a ses illusions et ses désenchante-
ments 1 Un jour, en revenant du bourg, je
ne trouvai plus Félicia dans sa chambre,'où
je l'avais laissée. On me dit qu'elle avait fait
seller un des chevaux et qu'elle avait pris
le chemin de la vallée. Ce ne fut que la
journée finissant, et ne la voyant pas reve-
nir, que je commençai à m'inquiéter. A
mesure que le temps passait mon angoisse
augmentait. Soudain, j'eus nettement l'ap-
préhension de quelque désastre. Une sueur
froide me couvrit le corps. J'eus le senti-
ment que Félicia partie ne reviendrait plus
ec qu'elle était perdue pour moi à jamais.
J'aurais dû mourir, monsieur, j'eus le tort de
vivre et même de chercher à oublier j'ai
cru y avoir réussi.
» C'est pour er. être sur que j'ai voulu
revoir cette maison, ce jardin. C'était
l'épreuve décisive et j'ai voulu la tenter.
C'.est pourquoi je suis revenu dans cette
vallée. C'est pourquoi, ce soir, je suis venu
jusqu'à cette grille. Je me sentais très calme.
L'oubli avait étendu son voile. sur ces choses.
Tout m'apparaissait lointain et vague. J'étais
délivré, monsieur, de tout regret du passé.
/Aucun fantôme ne hantait mon souvenir.
J'allais m'en aller quand tout à coup, mon-
sieur, j'ai entendu un rire, oh pas un rire
de lèvres, pas un rire humain, un rire mysté-
rieux, intarissable, fluide, qui me glaçait les
membres et me cinglait le visage, qui était
unç raillerie, un défjï Alors, monsieur, cette
force irrésistible, dont je vous parlais, c'est
elle qui m'a poussé contre la grille, c'est élis
qui m'a fait me précipiter contre l'ennemi,
celui qui ne veut pas que j'oublie, celui dont
je tenais entre mes doigts la gorge haletante,
la gorge d'eau et d'écume dont je voulais
étouffer la voix maudite. Mais je l'étran-
glerai ce jet d'eau, je le ferai taire Vous
ne voulez pas que j'entende sa voix pendrn:
toute ma vie me railler et rire Laissez-moi,
r.e me serrez pas ainsi, lâchez mes mains,
lâchez donc » genri de REGNIER.
de l'Académie française.
M. de Alvear à Notre-Dame
Invité par S. Em. le cardinal Dubois,
archevêque de Paris, à assister hier matin
à la messe pontificale célébrée en l'église
métropoltaine de Notre-Dame de Paris,
le président de la République Argentine,
qu'accompagnait lime de Alvear, est
arrivé un peu avant 10 heures.
A sou entrée dans la basilique, il a été
reçu, selon le rituel suivi pour la récrp-
tion des chefs d'Etat, par le cardinal Du-
bois qu'acoompagnaient les vicaires géné-
raux Ortnlin et Thomas, et le chapitre de
Dans une allocution de bienvenue le
cardinal archevêque a rappelé les senti-
ment catholiques de la République Ar-
gentine, dont le peuple, comme celui de
France, est essentiellement pieux. Il a
évoqué les sympathies de la grande répu-
blique sud-américaine pour notre pays
pendant la guerre.
Il a remercié M. de Alvear de la nou-
velte preuve d'amitié qu'il a donnée il la
France en assistant il. la célébration de la
fête de -l'Assomption, qui .est une fête na-
tionale puisqu'elle est celle de la patronne
de la France.
En terminant, Mgr Du bois' a appelé les
bénédictions du Ciel sur le président de
la République Argentine, sur sa famille et
sur son peuple, leur souhaitant il fous
bonheur, succès et prospérité.
Respectueusement, le président de la
République Argentine rI Mme de Alvear
ont baisé l'anneau éoisoopa-l du cardinal.
Alors, précédé des suisses en grande
tenue et dos membres du chapitre. Mgr
Dubois, qui avait, à ses côlés M. de Alvear,
a regagné le chœur.
Dans je Iransepl, de' raut/mils avaient
t;fé réservés pour le président de la Répu-
blique Argentine et- Mme de Alvear et
pour les membres de la légation: M. Fi-
gueroa, chargé d'affaires, est Mime Figue-
roa M. Louis Bamberg. secrétaire de la
légation; le. colonel attaché militairo et
Mme Cassinelli.
Après la messe, le cardinal a donné aux
fidèles agenouillés devant lui là bénédic-
tion pontificale.
L'explosion de Fort-de-France
a fait quatre tués et neuf blessés
D'après les renseignemMits complémen-
taires demandées par le ministre des Colo-
nies il la Martinique, la suite d'une explo-
sion de vieilles poudres employées comme
engrais, quatre ouvriers ont été tués et
neuf ont été blessées. Des dégâts importants
ont, d'autre part, été occasionnés à l'usine
qui est située dans les environs de Fort-de-
France.
Le gouverneur s'e.st rendu sur les.lieux
et une instruction judiciaire est ouverte
pour déterminer les responsabilités.
dont les principaux dirigeants du sport bou-
liste français envisagent l'éventualité. lmmé-
dia.te.ment après elle se classe l'équipe asniè-
roise, qui comprend MM. Martin, Moreilo et les
frères Lafayetle, équipe qui s'est fort honora-
blement défendue. La premiëre quadrette a
reçu des mnins de M. Mayet, maire d'Asnières,
un prix de 1.550 francs; la seconde, un prix de
280 franos.
Un concours de pointage a terminé cette
réunion sportive, dont il y a lieu de féliciter
vivement des organisateurs. Do nouveaux con-
cours ront en préparation.
LES REFORMES ADMINISTRATIVES
A la tête des services publics
les vrais chefs sont rares
C'est une vérité bien connue de tous
ceux qui se préoccupent des réformes à
réaliser dans les services publics que
notre administration réclame des chefs.
Assurément, ce n'est pas le titre qui
fait défaut. Le nombre des fonctionnaires
qui remplissent, en principe, des fonc-
tions de chefs de service est considérable;
dans certains ministères, comme dans les
armées de quelques Etats, l'état-major
est plus important que tes troupes mais
parmi toutes ces autorités nominales,
combien s'en trouve-t-il d'effectives ?
Combien eont-i'ls, tes chefs au véritable
sens du mot, ceux qui dirigent, prennent
leurs rosponsabiiibéà, mettent de Fopd»
autour d'eux ? Nous répondons sans hési-
ter bien peu.
Cette pénurie ne tient pas uniquement-
à des causes morales individuelles, à des
défaillances de volonté. ou à des insuffi-
sances de caractère elle résulte surtout,
et c'est cela que je désire mettre en.
lumière, de 'l'organisation défectueuse du
'travail dans les administrations de I'Etat.
Il est bien évident que si vous ne don-
nez pas à coux qui doivent être des chefs,
les moyens d'action dont i'iis ont besoin
pour exercer utilement leur autorité, Ai
vous ne leur permettez pas de confier les
tâches à accomplir aux collaborateurs qu'ils
jugent les mieux qualifiés pour les exé-
cuter, s'ils ne peuvent récompenser les
uns et punir les autres suivant les mérites
ou les fautes de chaoutr, quel rôle singu-
lier sera le leur C'est pourtant celui de
la plupart d'entre eux.
Nos ministères sont divisés en quelques
grandes directions dont les attributions
sont presque toujours si vastes et si com-
p':cxes que l'homme placé à leur tête ne
peut pas, même au prix du surmenage le
plus intensif, conduire personnellemont
tous les services dont il est chargé. Con-
seiller du ministre, membre de cominis-
sions multiples, absorbé par des récep-
tions continuelles, il n'a généralement pas
d'action sur le personnel qu'il ignore le
plus souvent.
Qu'importe, pourra-t-on dire.
tour de lui des lieutanants qui. déten-
teurs, chacun dans sa sphère, d'une par-
tie de l'autorité supérieure, répartissent
les travaux, imposent une méthode, et
stimulent les efforts ?
Cette situation se trouve bien rarement
réalisée. Les chefs de service, collabora-
teurs immédiats du directeur, l'aident à
supporter le poids très lourd qui pèse sur
lui, préparent la solution des problèmes
à résoudre, émettent des avis qui parfois
ont une importance considérable, car ils
peuvent entraîner, s'ils sont suivis, des
modifications profondes dans l'applica-
tion des lois et par conséquent dans la vie
sociale; mais ces hommes, qui technique-
ment peuvent représenter une valeur très
grande, ne possèdent qu'un pouvoir le plus
souvent infime sur le personr.el. c'est-à-
dire sur ceux qui, administrativeme'nt,
auront toujours le dernier mot. sur les
détenteurs des dossiers, les gardiens des
décisions prises, les exécuteurs des mille
petits devoirs grâce auxquels une loi vo-
tée est appliquée, tombe dans l'oubli, ou,
ce qui est plus grave, est peu à peu dé-
tournée de son sens.
Il est nécessaire que des hommes, tels
que M. Emmanuel Brousse, qui travaillent
réformer l'administration française, se
persuadent de cette vérité que l'autorité
de la plupart des chefs de aarvice sur
leurs subordonnés est actuellement bien
faible, pour les raisons que je vais indi-
quer.
Si vous disiez à un chef d'industrie ou
au directeur d'une maison de commerce
qu'il n'aura pas le droit de recruteur libre-
ment ses employés, qu'il ne pourra pas
sanctionner leurs actes, éliminer ceux qui
ne lui donnent pas satisfaction, avantager
les consciencieux, vous provoqueriez sans
doute, chez lui, un bel éclat de rire.
Si vous ajoutiez que pour l'agencement
matériel de ses bureaux, sa liberté ne
serait pas plus grande que pour le choix
et la rémunération des personnes, ils vous
prendrait certainement pour un fou.
C'est cependant ainsi que le. choses se
passent dans les administrations de l'Etat,
Un chef de service, qui vien!. de rédiger
le texte d'un projet de loi ou d'une circu-
laire aux préfets, destinée à avoir, peut-
être, le plus grand retentissement, se
trouve, soudain, frappé d'impuissance lors-
qu'un employé lui demande une table, un
appareil d'éclairage-, à plus'forte raison
s'il s'agit de lui faire avoir ur.e gratifica-
tion ou un avancement mérité.
Dans tout ministère qui se respecte,
c'est une direction spéciale, ne connais-
sant de près ni les besoins, ni la via'des
autres directions et. service, qui est char-
géo de pourvoir ceux-ci du personnel et
du matériel dont ils ont besoin. Un dire-c-'
teur et ses chefs de service ne choisissent
pas leurs collaborateurs eux-mêmes, ils.
les reçoivent des mains du directeur du
personnel et du matériel; pour les récom-
penser, les blâmer, c'est par l'intermé-
diaire de oo même directeur qu'il faut
agir, sans d'ailleurs qu'on puisse préjuger
de la décision qui sera prise, ni du temps
qui sera mis à obtenir cette décision.
Nombreux sont, en effet, les règlements
qui peuvent être opposés aux demandes
des chefs de service ces règlements
fixent étroitement les cadres dans lesquels
peut se mouvoir l'initiative de chacun
ils déterminent en quelque sorte, les rites
de l'existence administrative, rites suivant
lesquels doit s'accomplir le travail, s'en-
gager une dépense si minime qu'elle soit,
se réaliser l'avancement, ou plutôt la série
des avancements périodiques jusqu'à
l'heure de la retraite.
Qu'est-ce que l'initiative d'un direc-
teur ou d'un chef de service en face de
ces règlements et de ces rites ? N'ai-j*
pas raison de dire qu'elle est, neuf fois
sur dix, égale à zéro ?
Je ne méconnais pas qu'il faille des ga-
ranties à la fois contre l'arbitraire et
contre le gaspillage.
C'est en vue d'empêcher le gaspillage
des deniers publics que l'on a multiplié les
mesures de précaution, les avis préalables
à l'engagement de toute dépense et que le
ministre lui-même ne peut plus prendre
de décisions, pour ainsi dire, sans être
tenu de consulter son collègue du minis-
tère des Finances ou ses représentants.
Tout cela est certainement fort sage.
N'oublions pas. cependant, que les règle-
ments de l'ancien régime avaient eu. eux
aussi, leur raison d'être et leur utilité
mais un jour, on s'est aperçu qu'à force de
devenir tyranniques et de comprimer les
:nitiatives, ils rendraient la vie de la na-
tion impossible.
En enserrant, comme on le fait. l'admi-
nistration française dans les mailles d'un
Met, de plus en plue tendu, en ne laissant
aux chefs que l'autorité qu'ils peuvent
exercer par persuasion et que leurs su-
bordonnés veulent bien leur reconnaitre
par respect et par affection, on augmente
encore les causes du mal administratif,
présenté par Court eline sous un jour si
plaisant, mais qui est un obstacle, à
l'heure présente, au relèvement économi-
que de la France.
Les fonctionnaires eux-mêmes récla-
ment de vrais chefs. Qui les leur donnera?
Inspecteur, général X,
I*A VI JE SPORTIVE
LES LYONNAIS J. CELLARD ET THONNERIEUX
SONT CHAMPIONS JOUTEURS
La. dernière réunion du meeting de l'île des
Cygnes, organisé par la Ligue nationale de na-
làhon, s'est déroulée devant une foule .nom-
brou.se. Plus de spectateurs, attirés par
un wogramme bien .compris, garnissaient les
berges de la Sane.
Elle a débute par l'éliminatoire parisimne
ri' l'énreuve dite » la premières brasse », ou-
verte à tous les jeunes gens ayant appris à
nager depuis le i" juin 1921. Une démonstra-
1 ion de nages diverses a été faile par Mlle
Suzanne WutIz et -les futures concurrentes de
la traversée de Paris il la nage.
Les joutes à la lance, qui constituaient l'éte-
ment principal de la journée, ont donné lieu
à un epeotaele splendide. Les jouteurs ont été
tris applaudis, surtout dans la catégorie des
poids lourd, on de nombreuses lances furent
rompues. Le champion lyonnais Thonnerieux
est eorU vainqueur de la catégorie des poids
moyens après une lutte ardente avec le- Roan-
nais Cti-ar-rodiéru. tandis que le célèbre poids
lourd Jtihannv Gellard mouillait tour à tour pes
adversaires ne la poulIe llnale sa rencontre
avec Je Parisien Rabâche nécessita l'emploi de
lances de huit centimètres de diamètre, apré*
trois passes nulles.
Résultats techniques
Première brasse Catégorie des minimes, 30 m.:
t. Henry Georjre, en 30" sî/ô 2..Mlle Lucie ChaT-
boniK'l 3. Paul Ttiaurolt. Catégorie des juniors,
50 mètres 1 Pagres, en 37" 2. Henri Paul:
3. DToyer -i. Jfacony. Dames, 50 mètres 1. -Mlle
Tiiman. en 49" 2. Mlle Botrel.
Championnat lntermag-a^ins, 100 mètres: i. De-
hoi*' (B Il, V.), eu 31" 2. Lebliien (B. M.h
3. Di'launoy (H. M ) 4. Manliet (ü. L. !uter-
inag-a.*1us 400 mètres 1. Mautut L.), en 7' 21"
t. Uotmly (P. N".), a 10 métres 3. Dalaunoy (B. M<).
Joule» la lame. Classement de ,la poule finale
des poids moyens 1. Thonnerieux, de Lyon, 3 vic-
toires ('liarreMlière, de Roanne 3. Couteaudler,
de Lyon; 4. Louis Nel, de Paris.
Finale des poids lourds 1. Joanny CeUard, Lyon,
3 victoire* 2. Ragr-ache, Paris, 2 victolres 3. Devi-
deux. 1.yon, i victoire 4. rtmnas.
Après les joutes, tes «pf'i'ta-te'U'rs se sont int-éressés
au travail (Iim (tltiens ;auveteurs qui ruri'iit présentés
par une dizaine de dresseurs b°tges et français.
Des applaudissement.» nourris.
LES CHAMPIONNATS ETRANGE D'AVIRON
Villeneuve-s.-Lot, 15 auût (d. n. env. spéc.)
Comme on pouvait le prévoir, la journée
finale des championnats de France d'aviron
a été suivie par de nombreux et enthou-
siastes spectateurs.
Les épreuves, malgré la médiocrité du
bassin dans lequel elles avaient lieu. ont
donné lieu à de fort belles luttes et, d'une
façon générale, c'est dans les tout derniers
mètres que se sont décides les résultats.
Maine» re-usemen't. un incident a faussé
les résultats de la plus importante de ces
épreuves, le championnat il huit. rameurs.
Dans celle cnu-se, le Rowing Club de
Paris, arrivé premier, a été disqualifié pour
avoir gêné l'équipe de Lyon-ViMefranehe-
Ce résultat est fâaheux, car, de l'avis gé-
néral, les Parisiens se mon-lrèrpiit les meil-
leurs. La course, c'est incontestable, fut
irréig'-ulière, mais, comme nous l'exposions
Jlier, aucun arbitrage ne fut possible, et
luip suspicion planera sur la décision qui
a él« prise.
En dernière heure, on signale qu'une so-
lution heureuse serait apportée à ce con-
nit les Lyonnais accepteraient un défi
qui leur a été lancé par les Parisiens, et
un match serait nagé dimanche prochain
à Lyon.
Voici quels furent tes résultats
Quatre rameurs 1. C.X Rhin Strasbourg,
17 m. 2 s. 4/3 2. C.X Lyon, une longueur';
3. E.N. Çlise, 4. C.N.A. Rouen.
Coupe Gtandaz, yole de met quatre rameurs
1. Encouragement Paris, 8 m. 6 s. 1/5 2. Avi-
ron Bayonnais, à 50 cent. 3. Pfïnt-ii-Moiisson.
L Guyonnet (Mâcon), 10 m.
3 e. ̃> 2. Verdier (Die.ppe), à 5 longueurs
S. Kutmann (Strasb-ourg), 4. Beurrier (Abbe-
ville'.
Skiff seniors Grofoert (Aix-les-Bains),
8' 2. Rofciittau (Encouragement Paris),
à 3 longueurs 3. Fleig (Strasbourg) 4. Fies-
seUes ̃(Amiens).
Deux rameurs Oie pointe 1. U. N. de Lyon,
8' 30" 2. G. A. Rouen, à 2 longueurs 3. S. N.
Marne 4. C. Libourne.
Skiff débutants 1. Dation (Laeny) 2.
Ciueyrand -Villeneuve), à 3 longueurs 3. Van-
dernette (Nantes).
Double sculf 1. Huet frères (Encourage-
menl Paris), 7' 46" 2/5 .2. Grosbert-Varîot
(Aix-tes-Bains).
Huit rameurs 1. Lyon-Villefranche 2.
Aviron Bayonnals 3. C. N. Rhin-Strasbourg.
(Le Bowinir-Olub de Paris arrivé premier est
̃déclassé.)
ATHLETISME. La F. S. T. au vélodrome muni-
cipal La réunion atMélkiii* onrantsér» par li> club
!>|Hii-ur ne la Jeunesse socialiste du Xiï« arrondis-
obtenu un. beau succès.
Scratrli (t.OOO mètres'. 1. Gagrnepaln 2. Cen-
tnfcrry Nolrot. Temps 100 m. s.
HM -mètres péile*tre. 1. Straetmann S. Gueu-
rcniboin-g 3 Antemherg. Temps Il
l.jiMi mètres pédestre. 1. Garchery Ma-
?nai»i 3. Féninicn.
mètres pé
Montromn'. Tenn>s S>7 -̃̃.
Challenge de c La Clodo Le crtialkng-p an-
nu-el d'athlétisme urftaiiJsiV: par « I.a Clodo = et
réservé aux Jeiinos coureurs s'est disputé à Saint-
Cloud. UfeucUMs
80 mifitti. 1. Glÿert (S. A. M.), en s. 2.
Marie 3. CliovsVet.
Hauteur ave? élan. 1. Manière (Ctodo), t m.
2. Be.llter 3. Gourdon,
Loinrucnr avec élan. 1. Manière (dodo), 5 m.
2. fla-r^eler 3. Ropl..
BOXE. Au Stadium Cuny. Pold3 légers
Piuloret bat Meinuwe aux point» 2. Raben bat
Veriwcut au: points 3. Latan bat Tommy aux
points.
̃ PoNte- mi-moyen» Vintils bat RoUet aux points
Lambreula bat Hunlot, par abandon, au round
l.oelile- bat Gfllet, combat arrêté au 28 round Bosc
bat Lnicler, aux point?.
En quatre rounds. Oéreop gagnant du prix d'essai
poids mouc&e flt match nui avec Lecorsy Pezzo dl
Burjo,
LE BELGE LENAERS
VAINQUEUR DU CRITERIUM DES AIGLONS
Souchard gagne la deuxièmo étape
Moulins-Clermont
Vingt-huit coureurs ont pris, de Moulins,
hier matin, il six heures, ie départ de la seconde
étape du Critérium des Aiglons, course cycliste
organisée par l'Echo des Sports sur l'itinéraire
Des trente et un concurrents qui étaient
arrivés dimanche, trois seulement ne se pré-
sentèrent pas pour la seconde étape ce,sont:
Var>denber»l>e, Corln et Carette.
Sur las 240 kilomètres du -parcours, qui tra-
versait Cannai, Clermont-Fnrrand, la Bourtioule,
le Mont-Dore et Issoire, la lutte fut ardente.
Souchard et le Bnige Lenaers parvinrent à
6'échapper. Menant Hilarion, vainqueur de la
première étape. L'arrivée
L'arrivée fut jugée à Clermont, sur la place
des Salins, devant une foule nombreuse.
Dans un bel effort, Souchard battait à rem-
ballage Lenaers et gagnait l'étape.
Dix minutes après arrivait Hilarion.
Le classement de la seconde étape s'établit
comme suit 1. Souciiard 8 h. 59' 5,8''
2. Lenaers, à de roue 3. Hiiarion.
9 h. 9' 4. Godard, 9 h. 10' 5. Se!'et
à une longueur G. Jorde»s, 9 h. 23' 33"
T. Lacour/8. Ville, 9. Laeolle, 10. Lemée, etc.
Le classement général
La première place du classement général
revient, à Lenaers. en 20 h. 25" 2. Hila-
l'ion, 20 h. 33' 20'' 3. mouchard. 20 h. 45' 3''
jur.ns, 9. Lacoile, 10. Riche, 11. Jordan*, 12. Tuf-
fe.ny, etc.
Lenaers, dont les succès sont nombreux,
s'était classé troisième dans le dernier tour de
France.
NOS NAGEURS SONT EN GRANDS PROGRÈS
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE
L'ONT DEMONTRE
Tourenine. lô août tâi'p. Petit Parisien.)
Le meeting" de natation de Tourcoing s'est
kvniiné imtrraitlqifement, car jamais- réunion
française n'avait démontré de si éclatante ma-
nière les progrès de nos nageurs. Sur dix-s«pt
concurrents ay-nnt pris le départ dans le
tuilres, treize parcoururent la distance en
moine de 1 minute secondes huit, en moins
de 1 minute 15 eeconide-s.
Padou s'assura la victoire dans cette épreuve,
mais il convient de mentionner la révélation
de deux véritables espoirs, Doborgies. de Tour-
coiug, et Barre re, de Paris, qui s'assurèrent
les places d'honneur.
Les Enfants de (le Tourcoing, mi-
rent à liuir actif trois nouveaux championnats,
dual te mètres relais, quatre nages. épreuve
au cours de laquelle les trois premières équi-
le français de l'épreuve.
Mentionnons enlln que Sommer conserva son
titre de champion de France de. 200 mètreu
hrasse, en triomphant de Brasier et de Ber-
Ce fut d'aiiileurs la seule victoire rem-
portée par les nageurs parisiens.
Voici les résultais des épreuves disputées
Championnat de France des l.OOO mètres, nag-e
libre. Mlle Ermostine Lebrun, de Tourcoiimc.
en 19' X>" S/5 2° Mlle Mareetl* Lebrun, de Tour-
coing 3» Mllla KaiM'h, de cairoir.
Championnat rie France dt.s lix» mitres nage lllwo.
1" Pivdoii de Tonrocinigr, en "l/"5 il' De-
borgie, de Toii'i-romg: en t' lit" 1/5 Barrère,
du S. C. U. F., en 13"
On-sn"n>ionnat do France des 200 mètres, br-ass-e.
1" Sommer, du club ifc nag-Mirs de ra-iii, «hi
̃ 3' 12" 21 Braiàtor. Ube-Uule. eu 3'
3' Bertrand, Libellule en 3' *»•' 1/5.
̃Championnat de Frânco dns Sou mètres, relais.
Enfants du ?îepiiune, de Tourcointr, en Il' il;
2C Cercle dos nair-eurs- et footibrt'jl&iips
en 3/5 3° LibtUlule de Paris, en 12'
CSriajftpiOMiat de France des KO mètres
deu.\ii*ane série. 1°° Uerolo des nageurs de Nice.
3' il, 3· Ce.rwte de natation de Paris*, en
ALAVOINE A DONNE M9 COUPS DE PEDALE
POUR COiJVRiRjOZ KILOMÈTRES
L'original concours organisé par la maison
Peugeot, « Combien de coups de pédale ? »
a eu sa solution hier. Le coureur Alavoine, qui
avait accepté de fournir cette solution en par-
courant, en deux jours, un circuit de 302 kilo-
mètres, l'a apporté hier, au cours de la réu-
nion de courses donnée au Vélodrome d'Hiver.
Le chiffre indiqué par l'enregistreur dont
était munie la bicyclette d'Alavoine, cet de
coups de pédale.
Le dépouillement dos réponses reçues fut
effectué séance tenante. Les dix premiers con-
currents classés sont
1. M. Gr.-tdelet, de Lavaleix, nombre exact;
2. NI. Durant),
lier, de Mayenne. 5. M. Williems,*Hie
Sarnt-Ouon, 88.281; (i. Ni. Odile Williems, du
Saint-Ôuen, 7. Mlle Bernard, de Hun,
88.279 8. M. Champion, de.Paris, 9. ftl.
Anjoran, de la Yareune, 88.275; 10. NI. Barbier,
de Cirey, 88.275.
Le, programme de la réunion donnée ix c.ette
occasion comprenail diverses épreuves din-
lérêt moyen. Voici ijucls eu ont été les résul-
tais
Scratch professionnel. Sériels gagnées par
Paul l):di< .Iran Pierre, Waillez, Costet, Cou-
dert, Lauvei\-ne repêchage par Sex, Besson.
Sennolrat. 1'° demi-finale 1. Paul Didier,
2. Basson. 3. Costet; 2° demi-finale 1. Couder,
2 Jean Pierre 3. Sex 3" demi-tinaie 1. Waü-
lez, 2. Sennot'rat, 3. Lauvergne. Finales des
premiers 1. Paul Ditüer, 2. Walïiez. 3. Couder;
des .seconds 1. Besson, 2. Jean Pierre. 3. Sen-
notrat; des troisièmes 1. Castel, 2. Lauvergne,
3. Sex.
Course de primes. 1. Besson, 2. Couder,
3..li-an Pierre.
Amateurs, Essai du leur de' piste lancé
ni.) 1. ,local, 15" -i/5; 2. Faucheux, 1G";
3. Lofèvre, lfi": -i. Choury, 16".
Course de demi -fond. 1'° manche, 20 kilo-
mètres 1. Windsau, 2. Parisot, a 125 m.;
3..Tuby, a 7 tours; temps: 19' 18" ho. Parisot
crève, "perd cinq tours qu'il ne peut rattraper
entièrement. manche, 20 kiiomèlres
1. Parisot; 2. Juby, à 2 tours 1/2; 3. Windsau,
à tours temps: 17' 58" 4/5. Classement
1. Parisot, 3 points; 2. Windsau, 4 points
3. Juby, 5 points.
Au gymnase Christmann. Orauils prix d'été du
c. s. c. }'-oid.s vixi Hardy bat Genot, aux points
Thlesset bat Train), aux points Jlerciftr bat Ltps-
ctiin-ky, aux pointus Garrtereau bat Debras..inx
polnts Lepesant bat Lefèvre, aux point: Polis
lil'iiiiie liilaunay M. bat t'oyat, abandon an
3° round uupanlonp bat Mor<-17, k, il. au 1" round
Saphores bat Groffe, disrj. au round Palisse iim
Soufflet, aux points Haubois bat ltenoux, ab. ait
round Pemetle bat Mabile, ar-r. l" round.
Poids Kg6va Leblan bat Brérnont, ̃ ab. au 3* round
Bourrler bat FoutHeul, a.rr. 2« round Laurent bit
Bien-, arr. 2° round Charbon bat aux
point* Marette bat Jeannot, aux points Savigrnac
bat l'iHajçatti, If. o. 1er round. Poids mi -moyen»
Le Brise bat Canovas, aux points.
LES RÉSULTATS DU CONCOURS
Le granrd concours Peugeot « Combien de
coups de pédale a pris fin hier, l'arrivée
du champion Alavoine au vélodrome du Parc
des Princes.
I,e premier prix (une 10 HP Peugecrt) échoit
NI. Gradelet, à L.ivaveix-les-Mines (Creuse)
le 2' prix (une quadril-ette. Peugeot) à M. V.
Durant, rue Nationale, Grande Casse, Choisi
''Maine-et-iLoirp) le trois i»'m« prix (une moto-
cyclette -Peugeot) à -NI. GavoilH1, 20,-rue C-am-
betta, à Belfor.t.
La liste complète des lauréates paraîtra le
sôptemJwe, et sora communiquée chez tous
les agents des Cycles Peugeot.
Les gagnants seront prévenus direo'eimon.t
par la Société Peugeot.
L'affaire Chaillou à l'instruction
Marceau Ofoafflou, fe jeune vaurien qui avait
grièvement blessé son père, a été interrogé par
M. Huchard. juge d'instruction. Marceau Chai!-
lou a avoué qu'il avait pénétré, la nuit, dans
U chambre de son père pour le voler, ce der-
nier '«'était réveille en 6ur$aut et. dans l'obs-
curité, avait frappé à coups de bâton sur le
voleur, qp'il n'avait pas reconnu. Son flls, pour
échapper aux coups, avait arrac.hé l'arme des
mains de son père et L'avait frappé à son tour.
pour se dégager, sans trop savoir, dit-il, ce
qu'il faisait. Sur la demande de Chatltou, un
défenseur. M* Dubois, lui a été donné..
L'anniversaire de !a victoire de la Marne
C'est le dimanche septembre pro-
chain que sera célébre à Meaux te hui-
tième anniversaire de. la premie're victoire
de la Marne, sous la présidence de
M. Poincaré. président du Conseil, minis-
tre des Affaires étrangères.
Comme les années précédentes, le Sou-
venir français fera célébrer, à 10 heures, à
la cathédrale de Meaux, une messe solen-
nelle, en présence'de M.ax de la Villerabel,
archevêque de Rouen Mgr Le Senne, évê-
que de Beauvais Mgr Gaillard, évêque de
Meaux; M,çr Chaptal, évoque titulaire
d'Isionda. auxiliaire du cardinal archevê-
que de Paris.
La partie musicale sera assurée par la
Cantoria qui exécutera A capella, la messe
du pape Marcel de G. P. Da Paiestrma, sous
ia direction de son fondateur, M. Jules
Meunier, maître de chapelle de la basi'li-
que Sainte-CIotiide de Paris (50 exécu-
tants).
De Nice, de Menton, et des autres villes
du littoral méditerranéen a été annoncé
l'envoi de palmes destinées à orner la
cathédrale de Meaux et les tombes de nos
glorieux héros.
On prévoit dès maintenant une affluence
considérable et les personnes qui désirent
assister la cérémonie religieuse, sont
priées de s'adresser à M. Paul Lesourd,
délegué général du Souvenir:. Français à
Meaux, qui délivre les cartes qui seront
exigées à l'entrée de la cathédrale.
UN IVROGNE YOULAIT-IL CAMBRIOLER
LA MARCHANDE DE MEUBLES DE LA RUE mON
A l'heure du déjeuner, un individu, en état
d'ébriété, s'introduisait dans la boutique d'une
marchande de meubles, Mme Aufrray. rue
Vignon, et s'apprêtait à disparaître en empor-
tant divers objets lorsque surgirent deux
employas de la commerçant.
A leur vue, le personnage sortit de sa po>ha
un couteau mais, avant qu'ït ait eu le temps
de s'en .servir, il était maîtrisé at désarmé.
A ce moment passaient deux agents cyclistes,
qui appréhendèrent l'individu et le conduisi-
rent au commissariat de la CliausȎe-d'Antin.
On dut attendre, pour i'interrucer qu'il fût
complément dégrisé.
Il déclara alors se nommer Jean-Marie Des-
cond vingt-six ans. ctiampignr.nniste. demeu-
rant, route du Véskiel, à 'Montesson. Qunnt
aux faits qui lui étaient reprochés, il n'en
avait conservo aucun souvenir.,
Néanmoins, M. Marie, commissaire du quar-
lier, après l'avoir inculpé de tentative de vol
avec violences, l'a envoyé au dépôt.
LES SAPEURS-POMPIERS
L.\ ̃leuxirme séance du congrès s'est tenue
1 au iiusve «ioci.ii sous lu présidence du com-
mandant «uesnet. Des conférences ont éfé
fuite.s eur le rùic des inspecteurs ,<*épartemen-
taux Ces services d'incendie par le comman-
dant (ïourbein, inspecteur à ClcrnKMi't-Ferranii.
•>! sur les risques d'incendie occasionnés par
IVif'Clrcciié par Fiéve*. de Nantes Ivain;
(le Loiuiiie-fe-Li! Turin, de Neufcnàte], et
le lieutenant Féger. du régiment de Paris.
Puis on a discute les vœux émis à la gi.ui.
précédente et ayant trait aux lenteurs admi-
nistratives, aux récompenses honoriliqueô, mi
demi-tarif sur les chemins d.; fer, la eréalii/i
d'une caisse nationale des sapeurs-pompifi-r-
aux procédés il employer dans la oonstruciinii
des immeubles pour prévenir les incendie1-
(rapport du commandant Marot, de Pur!-
Binson), etc., etc.
Le président de la fédération remit ensui;
des objets d'art à des congressistes qui
sont parlicùlièrement appliqués à faire enn-
naitre le groupement puis le capitaine »u;-
Cet, des pompiers parisiens, président du ju>
de exposition, donna lecture du palmcv^
En 1" division. le praad prix a été ohtrnu •̃̃
les établissement Drouville, de Nancy; 'i.
deux premiers prix par les usines do Dion t
Hcnault les deuxièmes prix par les maison-
Aster et Uelahaye; le troisième par les étu-
Wisscmenis S. S. S., rue Félix-Ziem, à Paris.
En 2° division, la maison Deiah.'iye a oibiemi
un ra-nnel de médaille d'or et en 3«" division un
diplôme ment5 de Pontlieue, au Mans, un diplôme "de
médaille de bronze.
Le soir, un banquet préside par M. Andr-
Faisant, ancien sous-.«èerétaire "d'Etat, a réui;;
les congressistes dans les salons du pa!;v-
d'Orléans.
Aux cott'w du commandant Guasnet. prési-
dent de Ta fédération, un ramarquait MM.
^elimklt, député de i'diso Aub.-inal, socrétairr
de la préfecture de la Seine Coutoiu-
cin, chef adjoint du préfe! de pofl'iee. et le on-
l.inel Hivert, commaii-Jant le régiment dee poia-
piers de Paris.
Au dessert, des discours ont été prononcés
par MM. Uuesnet, Hivert, Schmidt et Pai-sanl.
COMMUNICATIONS DIVERSES
La Cantoria, institution artistique de* oufai-i»
musiciens. -.1'onde' en pour recueillir Il' or-
plirlin* Je g-nerre ayaiit des aptitudes niusicalo; a
r.anioria va donner plus
¡¡on orpbelln ayant des d«n.s rppoimu» pour la nm-
sique et. te chant, pourra bénéficier des àvwtws de
l'eutication sriistlqiK! très heurPiispnient pspérinici
tte a la Cantoria, consacrée par de beaux rfeulu-s
et les succès qui l*s out conronnés, Les fflève-s .sont
pensionnaires et reçus df's i'ifru de nr-ur ans. à ,(.s
conditions mi-e* la jiiruV' de toutes h's fanillh
Une org-iaisatiou spéciale à îa :;i:x
enfants W moyen de fairc pratiquement leurs étu-
des scolaires en même wnips que leurs études musi-
cales. J.-es (ternandos d'aiimisslan d'eafantâ musi-
ciens et tous Jes re.nseigwment3 (Concernant la can-
toria douent être adresses an rtiractcu-r-rondatiîui1.
M. Jules Meunier, maître de chapelle de la Basilique
Sainle-CIoiilde, 44, boulevard de: Invalides, Par;
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