Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1922-08-14
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 août 1922 14 août 1922
Description : 1922/08/14 (Numéro 16603). 1922/08/14 (Numéro 16603).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
-Si
_<_» ir'euit -a sien.-
LA VIE SPORTIVE
La Parls à la nage
championnat de France de grand tond
L'éliminatoire d'hier
Les engagoments pour la Traversée de
Paris, organisée avec le concours du
Miroir des Sports, sous le patronage du
Petit Parisien, et qui se disputera diman-
che prochain, étaient, nous l'avons dit
hier, très nombreux, tellement nombreux
qu'une éliminatoire a été jugée néces-
saire.
Cette épreuve a eu lieu hier après-
midi, en Marne, à Nog'.MiUl'r-Perre-ux, au-
tour de l'île d'Amour. Vit^t-quatre na-
geurs et, nageuses étaient engagés.
La lutte enlro les concurrents fut ma-
gnifique et donna lieu à de superbes em-
poignades. Le vainqueur fut Chalrcame.
de :a J. A. P. qui triompha de son suivant
immédiat, liervouet du par 100 mè-
tres environ. Voici, du reste, quel fut le
classement
i. t'.halicarne (.I.A.P.). 2. IIervouet
(C.A.X: 100 mètres :S. Capoulat,
t'C.l-b'.). à une matin 'i. Billaudel
(CA.N.) 5. Delagneau (G.A.N.), 6. Mantout
(S.C.U.F.). 7. Charpentier (C.A.N.), 8. Ve-
neau (S.C.U.F), 9. Vidal (LibeUule) 10.
12. Roblin (S.C.U.F.).
Par équipes, le Club Amical de Natation
remporte la victoire. Ses trois représen-
tants les mieux classes, llervouet. BiMau-
del et Delagneau, ainsi que Chalicarne et
Capoulat. classes respectivement premier
et troisième, sont qualitiés '-ftour la grande
'épreuve de dimanche prochaine.
LE CRITÉRIUM* DES AIGLONS
Le Critérium des Aiglons, la classique course
cycliste organisée par L'Echo des Sports, se dis-
pute cette année sur le parcours Paris-Cler-
mont-FeiTaml en deux étapes.
La première étane Paris-Moulins (298 kil.)
s'est courue hier. 8'e coureurs prirent le départ
il. 5 heures du matin à Arcueil. Les opérations
de contrôle avaient eu lieu à la place Denfert-
Roohcrcau. Les frères Buysse avaient déclaré
forfait.
Dès le début, le train fut. rapide, Gerbaud em-
menant le peloton jusque Longjumeau. Bru-
nier se distingue par ses démarrages à Arpajon.
Avant Montlhéry, Lacquehaye, Souchnrd et
Van lleck se sauvent.et.marchant a 40 la t'heure,
prennent métres d'avance. Une erreur de
parcours annihile leur effort. Le peloton se
reforme.
A Montargis (104 kil.), 33 coureurs passent
ensemble il. 9 h. 3 Huot, Brunier, Canteloube,
Lacqaiehaye sont en tête.
Dlievs suit a. 20 minutes et Archetats aban-
donne. A quelques kilomètres de Montargis,
Bourdel, de Ciermont-Ferrand. fait une chute
qui nécessite son transport à l'hôpital.
A Gosne (174 kil.), Van Hecfc, De-treille et
Hilarion passont ensemble à Il h. 35, suivis, à
11 h. 3T, de Gerbault, Lacour, Rick, Colbee.
Pétouille signe Il h., 42 devant Ville, Seret,
Coomans.
Brunier, Alaaconrt, Cuvelier abandonnent à
25 kilomètres de Moulins Hilarion s'échappe.
Devant une foule nombreuse, Hilarion, récent
vainqueur de Paris-Boursjaneuf, arrive premier,
terminant le parcours de 298 kilomètres en
Il h. 28 m. 25 s.
Le classement
1. HHarion 11 h. 28 m. 23 s.: Ville, 11 h.
33 m. 35 s.; 3. Lenaers, 11 h. 36 rn. s.; 4. Se-
ret, à une long.; 5. Coomans, 11 Ir. m. 49 s.;
6. Soucliard, 11 h. 45 m. 35 s.; 1. Bidot, à une
long- Vanrierberghe, 11 h. 47 m. s.: 9. Go-
Hilarion, gagnant de la première étape,
Paris-Moulins
dard, 11 h. 56 m. 45 s.; 10. Lemée, 12 h. 10 m.;
Lacour, à une long.; 12. I.acoJle, 12 h.
> m. 45 s.; 13. Garby, une long.; li. Rich
̃V15. Gobiiltot 16. Canteloufoc 17. Tuffeny 18.
Charbonnier 19. Jordens 20. Gilles 21.
Amoureux 22. Faviar 23. Kfin 2L Du-
meny 25. Groau 26. Corre 27. Cariai 28.
Derybel.
La seconde étape
La seconde étape Moulin s-Clermonl-Ferrand
kil.), se disputera dumain mardi, sur l'iti-
néraire suivant Gannat, Glcrmont-Ferraad, lio-
chefort-Montaprne, I -'• P«"rbnuie, Le Mont-Dore,
Issoire, Clermout-I"
•N" i.– Feuilleton du Petit Parisien du
La Route Tragique
GRAND ROMAN INÉDIT
PREMIÈRE PARTIE
NOBLE AMOUR
II (suite)
Ei, il dut s'avouer sans détours que si ses
soupçons étaient fondés, los vaincus n'é-
¡ aient. pas seulement une enfant malade
comme Blanche, une innocente comme
Laura, une nullité comme madame Oeyter,
mais aussi les deux hommes expérimentés
est intelligents qu'étaient M. de Rimellys
et lui-même.
Il ne put retenir une sourde exclama-
tion de colère.
Laura, étonnée, leva sur lui son grand
regard bleu, si candide
Qu'as-tu, papa ?
Rien. ma chérie ou plutôt, Sais-tu,
j'ai une idée. Que dirais-tu d'aller faire
une visite à Blanche, dans quelques se-'
moines?
Avec un cri de folle joie, Laura se sus-
pendit au cou de son père
Mon petit père chéri que tu es bon 1
que je t'aime
Tout souriant, le père recevait les bons
gros baisers de l'excellente enfant, mais de
plus en plus il s'affermissait dans sa réso-
lution. Une vexation prolotulo lui donnait
le désir de démontrer au plus tôt à Roberte
que, lui du moins, n'était plus sa dupe.
.Mais il fut vile confus de ce sentiment:
Voyons, se dit-il, vais-je me battre
avas une g-amine de dix-sept ans qui a eu
une rantaisie de vovage Mais, quoi qu'il
eu eût, l'évidente préméditation de Roberta
se posait devant lui en énigme troublante,
et une sorte d'anxiété lui vint à la pensée
dfs deux êtres douloureux et confiants,
CopyrTïh by Victor Féll Traduction et renro-
ductlon luterdltei pour tous pays.
LE GRAND PRIX DES JOUTES LYONNAISES
LES JOUTES LYONNAISES
Sous la poussée de la lance de son adversaire, l'un des concurrents tombe à l'eau
Hier a commencé, dans Je bassin de l'île
des Cygnes, à Grenelle, un tournoi de joutes
a la lance qui a réuni toutes les célébrités de
ce sport, un peu délaissé par les nouvelles
générations.
La réunion a permis d'opérer les élimina-
toires rendues nécessaires nar le grand nom-
bre des concurrents la rivalité toute spor-
tive fjni existe entre jouteurs parisiens et jou-
teurs lyonnais s'est manifestée à nouveau, ces
derniers espérant bien dttnserver leur supé-
rii)r.;o dans ce jeu régional auquel ils excel-
lent.
Résultats des éliminatoires
Poids moyens. l" tour Louis Nei bat
js
LE MATCH D'ATHLÉTISME FRANGE-SUISSE
EST GAGNÉ PAR NOS COMPATRIOTES
A Genère s'est dispulé. hier, le second malch
d'athlétisme Franco-Suisse.
L'an dernier, à Lyon, les Suisses remportaient
la victoire; hier, ce furent. les Français qui
André Mourlon
triomphèrent dans ce match international, par
51 et 75, soit avec 24 points d'avance sur leurs
adversaires, privés, il est vrai, de leur grand
champion Martin.
Le match avait lieu aux Eaux-Vives; une
température estivale, le soleil brûlant favorisè-
rent les athlètes, qui réalisèrent, de splendides
performances. Le géant. Paoli lança le poids il
13 m. 99. Deux records de France. les plus
beaux. du glorieux palmarès, furent battus. Au
100 mètres plat le jeune espoir André Mourlon,
de l'U. A. L, réussit te temps do 10 s. 8/10,
battant Je record établi l'an dernier à Stockholm
par Lorain; au 110 m. haies, Géo André (R.
C. F.), plus rapide qu? jamais, améliora de
3/5 son record établi en 1908, parcourant la
distance en 15 s. 2/5.
Le Suisse Imbach bill!;]:1 le record de Suisse
de 400 mètres; au saut il la perche, Gerspach,
le vainqueur du championnat d'Angleterre, fit
deat beat avec Muzard et Vauthier, à 3 m.
Ce furent les seules victoires individuelles des
athlètes tieiviMiques, qui enlevèrent brillam-
ment la course de relais.
Voici les résultats de chaque épreuve
Lancement du poids 1. Paoli (E.), 13 m. 99
2. Gamus !,S.), 12 in. 02.
800 m. 1. Gouilieux (F.), 2' 1" 1/5; 2.
Reinle (S.).
100 m. 1. Mouron (P.), 10" 8/10 (record de
France battu) 2. R. Mourlon (F.).
JavcM 1. Picart (F.), 51 m. 2. Moser
(S.), 48 m. 75.
m. 1. Imbach (S.), 49" 3/5 (record suis-
se battu) 2. Fery (F.). 50".
Saut rn Ivutrur 1. Lewdcn (F.), 1 m. 88
2. André fP.), 1 m. 80.
HO tn. Aaies 1. André (F.), 15" 2/5 (record
de France battu) 2. Sempé (P..).
Lancement du disque. Bérangor (P.),
40 m. T7.
1.500 m. 1. Pelé (F.), 4' 9" 2. Guibaud
•;f.).
1.500 m. {rekiis\. 1. équipe suisse. 3' 28"
rs/5 (record suisse battu) 2. France, 3'
3/5.
Haut en longueur. 1. Couillaud (F.), 7 m.Ol;
2. Etrliandy '(F.), 6 m. 80.
5.000 m. 1. Gaston Heuct (F.), 15' 41"
Ga-chon (S.), 15' 44" 3/5.
Saut la percha. 1. Gcrspach (S.). Mu-
zard et Vau!ih-ier400 relmx (ixtoo1-. t. France, «" 3/5 2.
Suiïse, à une. poitrine.
BOXE. An stadlura Cuny. Les Prix d'essais
mille bat Kiiiitrlun par ,i!):uk1. an l'r round Mal-
tomme bat Allard aux points Tulort't liât .Mouniot
(poid^ plume) Qneyrct bat GI
rod combat arriMii au 3' rouud: Cam bat Taquet
Blanche et son père, qui, péniblement,
s'éloignaient au prix d'un tel danger, parce
qu'elle l'avait voulu.
III
Une douceur infinie était dans l'air. Le
jour tombait. Une ombre fine, exquise, tel
un reflet de lumière, reliait le ciel, la terre
et la mer le ciel, tout de pourpre et d'or
au couchant, de blanc vaporeux alentour,
et la mer, qui paraissait une somptueuse
mflire bleue mouchetée d'argent.
Deux villas très blanches, aux terrasses
en véranda et ornées de sveltes colon-
nettes, apparaissaient sur la hauteur en-
tre les pins, les oliviers, les mimosas, les
eucalyptus de Beaulieu-sur-Mer. Les deux
habitations étaient absolument identiques.
Devant chaque viHa s'étendait un parc
s'abaissant en pente douce jusqu'à la rouie
en ofirniche au-dessus de la mer. Au mi-
lieu de chaque parc, une alite bordée de
fleurs conduisait de la grille d'entrée nux
perrons des charmantes demeures. Les
propriétés paraissaient teLlement confon-
dues qu'on découvrait à grand'peine qu'une
légère barrière, très basse, recouverte d'un
fouillis de plantes grimpantes, marquait la
limite entre les deux parcs.
Sur la roule, le comte Stuggel, avec
Laura suspendue à son bras, marchait ra-
pidement. C'était le soif de leur arrivée
à Beaulieu, et ils se hâtaient d'aller vers
leurs amis, M. de Rimellys et sa fille, qui
habitaient, depuis un mois déjà, l'une des
villas.
Laura bavardait, s'extasiait sur toutes
choses. Le père haussait les épaules en
souriant devant cet enthousiasme. Bientôt
ils parvinrent à la grille de la première
villa.! M. Stnggel regarda devant lui
Ces deux hahitations sont tcHnmenf,
rapprochés. dit-il, que ce doit être fort
gênant sW*on ne voisine en complète inti-
mité.
Laura cherchait dans les grandes lianes
retombantes le cordon métallique de la
sonnette, à moitié cachée dans la ver-
dure.
Ne sonne p.as, Laurette, ce serait im-
prudent. Nous ne savons comment est Blan-
che ce soir et ce coup de sonnette pour-
Mare Jluillier, Cavallo bat Bossuat, Alex. Poilou
bat Gûbrau, Albert Poitou bal Gcciion, Char-
roudier bat Huot, Goutandier bat Pommeiet,
Thoiinerioiix bat Malherbe, Mareau bat Pla-
nard. 2° tour Gfrarroudier bat Ciobeau,
Hiounerioux bat Alex. Poitou, Louis Net bat
Albert Poitou. Cav;ello bat Mireau.
Poids lourds. Hagache (byon) bat Margry
(Oise), I. Gellard (Lyon) bat Aligne (Paris),
llr-vetieuS (Lyon) bat Rugis (Paris), .T. Dumas
(Lyon) tint Prades (Paris).
Au cours de l'après-midi, des démonstra-
tions des diverses nages furent exécutées par
Mlle Marcelliu.» Wurtz.
Pemain se disputeront les finales du Grand
Prix.
LA PREPARATION OLYMPIQUE
Le cïial'engs du Petit Parisien Issoudun
La Ligue d'athlétisme du Berry mettra de-
main en compétition, au ccurs des épreuves
de ses championnats régionaux organisés au
stade Saint-Ambroix, à Issouduti, le challenge
du Petit Pnrisién.
Le trophée réservé aux athlètes des clubs
de seconde catégorie est bien l'épreuve-type
fte préparation olympique qui va permettre
aux jeunes débutants de cette région si spor-
tive d'affirmer leur valeur et de se révéler.
Le challenge se disputera sur les épreuves
suivantes 80 mètres, mètres, 1.000 mè-
tres, 88 mètres .haies, saut en hauteur et lon-
gueur avec élan, lancement du poids (7 kil.
250), caurse de relais fermule suédoise
(400X300X200X100).
L'U. S. de Chabris, l'U. S. Dunoise, l'U. S.
Saint-Florentaise, l'\lbinienne, l'U. S. de Lury,
l'E. S. de Vatan seront représentées par leurs
meilieurs athlète».
Le comilé Athlètes de la Ligue du Berry,
que préside M. Maurice Boulet, assurera l'orga-
nisation de cette compétition qui marque un
intéressant effort de propagande sportive.
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE D'AVIRON
A VILLENEUVE-SUR-LOT
L'Union des sociétés françaises d'aviron
organise, aujourd'hui et demain, à Villencnve-
sur-Lot, ses classiques championnats de FranctL-
Teus les grands clubs français, tous les vaitf-
queurs des épreuves régionales aviron
Libourne Boulogne Club, C N. A. tîoasn,
̃E. N. Oise, S. N. Loiret, C. N. Rhin, R. G. Paris
g. N. Marne. C. N. Bergerac. S. N. Laval, de..
sont engagés dans cette compétition.
Le programme de la première journée com-
prend les épreuves éliminatoires du quatre
pointe, quatre débutants (yoles de mer).
skiffs (seniors), deux de pointe- avec barreur,
skiffs (juniors), double seuils, huit de pointe.
LE CHAMPIONNAT DE BOULES DE L'ILE-DE-FRANCE
La place du Gymnaste, d'Asnières, fut.
hier, le théâtre de quelques combats di-
gnes de figurer longtemps aux annales du
sport bouliste. Dès le matin, trente-quatre
quadrettes au total cent trente-six ro-
bustes joueurs, pour la plupart titulaires
de quelque record étaient accourues
d'Asnièros, 4e Vincennes, de Malakofï, du
village en bols de Clignancourt. de Leval-
lois. de Ciichy, de la porte d'Orléan8, du
boulevard M ortie.1 et, de GennevïHiers. On
remarquait parmi eux des Lyonnais et des
Grenoblois, déjà célèbres sur les boulodro-
mes parisien» nous avons même reconnu,
groupés autour de Malandrino et de Be-
villaqua, quelques-uns de ce- Italiens qui
brilièrent tant à Clignancourt il y a deux
semaines.
Seize quadrettes ont été éliminées dès le
matin, mais un concours de repêchage a
permis aux joueurs malheureux' de ne pas
désespérer. A 14 heures, le commandant.
Courbouiin et M. Lefranc, représentant
tous d'eux M. Henry Paie, accompagnés de
rait la réveiller ou la préoccuper. Voyons
plutôt si nous sommes bien chez Rimellys,
c'est-à-dire à la villa José.-
Il se pencha et lut sur une plaque de
marbre fixée au mur Villa José, tandis
que Laura courant à l'autre portail, lisait:
villa Mercedes.
Bon pour la villa José 1 déclara- Stug-
gel et il ouvrit la grile tout en disant
Cette situation est délicieuse, mais on
est absolument dans la poche les uns des
autres
Tant micux, papa, si les voisins sont
gentils déclara Laura.
Et s'ils sont désagréables ? répliqua
le père, narquois, tout en pressant le pas
dans l'allée qui sinuait sous les beaux
arbres.
Tout à coup la fillettc poussa une
exclamation ravie et tous deux demeurè-
rent immobiles dans le parc voisin, sous
un énorme olivier, une jeune femme était
debout, les mains jointes, le regard perdu
dans le lointain. Grande, svelte, de magni-
fiques cheveux noirs couronnaient un vi-
sage aux traits délicats, qui se détachait
en finesse sur le feuillage gris du vieil
arbre- Une robe blanche aux longs plis
traînants l'enveloppait.
Laura ne pouvait, détacher ses regards
de l'adorable apparition et le comte se dit
tout à coup que l'homme sur lequel se le-
vaient avec tendresse les admirables yeux
noirs de la jeune femme devait connaître
le plus exquis des bonheurs de la terre.
Cher ami et une main frappait sur
l'épaulf!' de M. Stuggel qui se détourna
vivement.
:\1. de Rimellys, prévenu, attendait les
voyageurs il les avait aperçus et venait
avec empressement an devant d'eux.
Ce furent des poignées de main. de chau-
des cordialités, fouie une série -d'affectueu-
ses interrogations sur l'état de Blanche.
Elle est vraiment mieux, assura M. de
Rimellys avec joie.
Pourrons-nous la voir ? .demanda
Laura, anxieuse.
Sûrement Elle si heureuse de votre
arrivée, et, au surplus, cette heure-ci est
pour elle la meilleure de toute la journée.
ont été reçus par MM. Mayet, maire ilAs-
nières Fontaine, conseiller général Au-
riol, président de la fédération bouliste
française; Hay. président d'honneur Jac-
quorri'i!. président du comiié des fêtes
Favre, .président du village en
bois. M. Auriol a chaleureusement félicité
rois. qui a assumé du con-
cours.
Une fête nautique a- eu lieu. au cours
de l'après-midi, sur le ba.ssin d'Asnières-
Courbrvoie, organisée par M..Maurice Go-
dart président. de la Fédération des so-
ciétés sportives d'A*nii''i'"s. axer leçon-
cours dn toutes les sociétés nautiques de
la Basse-Heine, masculines et. féminines,
et le Club Nautique de' France.
Pendant ce temps huit nouvelles qua-
drettes ont été éliminées sur la place du
Gymnase. Les joueurs ne se sont séparés
qu'a la tombée do la nuit.
Les épreuves continueront aujourd'hui
et demain.
LES CHAMPIONNATS CE FRANCE DE NATATION
SE DISPOTENU TOURCOING
Les championnats de France «le natation se
d'un intérzssant meeting organisé par l'an-
cienne société les Enfants de Neptune ».
Hier avait lieu la première réunion. Contra-
riée par un tempe détestable il plut une
bujine partie ne la journée elle obtint néan-
moins un excellent succès. Voici quels furent
les principaux résultais
'OU métrés nage libre, clames. i. MMc K.
Lchrun (E. N. Tourcoing), 7 m. s.
Mlle S. Klein (A. S. Alger), 8 m. 13 s.
;î. Mile S. Haetti (S. R. 8 8 m. 19 s. 1/5.
i.ijOfl mèlres nuire libre. 1. Lanoix (S. U.
Strasbourg), 23 "m. :« s. 2. Rebeyrol (Bor-
deaux A. C.) 3. M:ulclal.;na (G. S,
Lanoix couvre les (,il U ln. 20 s.
'record de Frapcel les l.OOO.iiittri'ts en 1G ni.
100 m. sur le dos, dames. Mlle Stoffel
(S. H. de Ooimar), en 5 ni. 53 s. 3/5 2. llar-
llipger (S. N. Strasbourg) 3. Rouet (Mouettes
de Paris).
25(1 moires relais, I. Enfants ,le Neptune,
(le en 2 minules record de
France (ancien record m. S. C.
U, F.; 3. Libellule.
230 m." relais, dîmes. 1. E. N. Tourcoing,
en 3 m. 2. Libellule, 4 m. 3 sec.
Au Vélodrome municipal. Grand prix dos As
(amateurs), l.oou nôtres. ]"> si'M'io 1. Uii^.ron,
î. i' 1. Morez, 2. Rarfatin 3e s#ii«
g. Corditi !u?ri(! 1. liollln, 2. Plaidant série
1 Carrty, 2. Thomann série:1 1 Deslandes, 2.
Meunier S* série '1. Devers, 2. Poulain
1" flonU-flnale 1. 1. Cortlin, rlaisaut, li>3 a» m.
en 13" i' rtemi-ilnale 1. Faucheux, S. T.irriy,
les m. rn 13" 3» dciiii-llnalc 1. AiiRrouvcr-
nalrc, Wîlande?, )ci. il). en 14" 4/S i' dentl-
linale 1. Mord, 2. Thomann, les m. en 14" 4/r>.
Hnissai'il-poursulte du Vincennf-3 Sportif (5 lui.).
CYCLISME. Paris-Dieppe. «,?I.m«ivnt I. IIh-
mal (V. (; Il h. m.; Donnât 11 Il,
12 m. 10 3. Le-.lnr. il Il. ;.3 m. 1. Mar.-iriac
3. -Jlonolii&lini Lenolr 7. Cii.Usen.ier3 8. Péral
9, Hébert 10. Sant1in; H. Denoyelies 1S, Misco-
"p.Tin 13. Dtnii'Z.
MARCHE. Les brevets de la F. F. A. La
Ligne purish'Tino iruitiîët'isnie fait disputer sa
!rGii?if'nic 6piv>uve des Brevets de Ja F. F. A., sur
»a parcours Ai SU kilomètres, a parcourir en ifiOiipi1
rn ittûins de 2 Il. r»3 sur l'itluorairp porte j|j:!Vt.
•liApart et arrivée pont de Siire*nes, Mor.treto!
Ca relie?, parc et pont de Saim-Cloiid et lloiilos-ne
Douze eoneurronts ont pris part ait Brevet
Aleiantlre (:)1. F), Gneitot (M. 1: DiiJlp, .] a.î'int
(Intl.)), Donne ('M. C), (V." C. S.), HitTot.
Dmnas, Gal!et, HilJotte, J+an (tnd.) Graajlieari
(M. C), et ont arcompU le parcoiite «>̃“ 2 Il, il.,
COURSE A PIED. Circuit de Itaulogne. ^up
un parcours de 8 icilomiMres, te C. A. Il. a fait ni;-
(̃iitcr cette courte sur roiue. (7 coureurs ont yn*
le départ. (ilî'-emetw, -¡or P' .rotti • i» Delanortu
(M. C.) 3* liesnartl (S. R.) -4« Acher (M. "C;
C!a>>finpnt inr clubs 1. Ami. Cli;b rie Paris,
,19 points s..Metropolitan C'.aii.•:• p-j.n: 3. C. A.
Au gymnase Ghristmann. Hier sont dlspn-
%ie-j les du Grand Prix d'Eté, organisé
nar le Contrat ïportitig- Clu.U. HéiuJtats
Poids mouclie Fan bat Durour aux point, Mfirc.
bat Drntruou arrété au l"1' round Issnuli't hat
Maiichieu arrêté ait 1" round Cliâbrier liât lïi-
beaux arrêté au round Aubert bat François
aux points Hubiii bat Lliottn aux points Clial-
bat SWnes aux points Simon' bat Juillet aux
points Ri'lliOHze naî. BiJon arrêté au 3* round
Drelden-nein Il Chalumeau au i" round
Guillaume bat Fontaine aux points.
Poids coq Ber;r bat Carcjuilial arrêté au 2e
round Dupout bat Fournicr aux point. Vilet bat
Fient arrCié au l" round I.oistron bat Jarrand
au\ points Napionnc bat Gaspard aux point,.
l'oiiH plume Grenier hat Calias=<>t aband. au 2e
round I.smir bat Dflaii'iay T. aband. an round
I.aKiienii hat Dronlneau aband, an round Des.
liai Chaufournier aux points Ii'eibcr bat
I.afeuillado. aband. au 2e round --7.anglet bat Goupil
arrêté au t" round Beeker bat Connard aux points,
Aujourd'hui, continuation des éliminatoires.
Notre voisine, la propriétaire des deux
villas, une délicieuse femme, la comtesse
de y Begla, vient eus les jours passer au-
près d'elle quel^fSes instants qui sont tou-
jours suivis, pour Blanche, d'un véritable
apaisement.
Laura battit des mains
Je suis sûre que c'est la dame en blanc!
Une vision aperçue, là, tout à J'heure,
dit Sfaggel, désignant l'habitation voisine.
Une vision qui est pour nous la plus
réelle des consolations, assura M. de Ri-
mellys.
» C'est bien madame de y Begla que
vous avez entrevue, et je ne suis point sur-
pris de l'impression de charme intense
qu'elle vcu3 a laissée.
Quelques minutes plus fard, la petite
malade poussait un cri de joie en aperce-
vant Laura. Aussitôt, une conversation
traversée de baisers et de bons rires s'en-
gagea entre celles mais M. Stuggei dit
bientôt
Ma petite Blanche, nous vous fat!-
Et il fit mine de se lever.
Oh. non, non, monsieur. implora la
jeune fille. Je suis si contente d'avoir Lau-
ra Du reste, je suis toujours bien à
cette heure, après la visite do la comtesse.
Ah 1 oui je sais interrompit Laura
avec importance. Nous levons vue 1 Qu'elle
est belle
Oh oui bien-belle, et surtout si
bonne et si doue Quand elle se penche
sur moi en souriant, je t'assure que ma
fièvre tombe.
Il est certains, assura M. de Rimellys,
que cette jeune femme apporte avec elle
la paix et la lumière.
Quel heureux hasard qu'un tel voisi-
nage dit M. Stuggel..
Je crois bien 1
Et. pendant que les deux amies repre-
naicnt leur échange de souvenirs parisiens
el de projets actuels, M. de Rimellys, à
mi-voix, racontait à Stuggel les diflicul-
tés de leur voyage, de leur arrivée à
Beatilieu, ses angoisses. et comment ma-
dame de y Begla, vivement apitoyée, avait,
dès la première heure, offert son aide pour
une installation que son habitude du pays
lui permettait de rendre moins pénible
LA VIE FINANCIERE
LA SEMAINE A LA BOURSE DE PARIS
l.'AMIU.lXCi:. Lu fermeté précédente a
persiste et s'est iiu'im; arcfinniiV' au début de
In semaine, sous l'influence du développement
de l'activité qui gagnait les compartiment:.
du comptant. les plus i)é^rlii;és jusqu'alors.
Par la suite, le marché a eu à compter avec
des réalisations de bénéfices, qui ont pris
d'autant plus d'aiiipleur que l'on atteignait
le numtent un la balance est établie par les
commis d'agents de t'nnni-'o. Il en est donc
résulté tout d'abord un tassement des cours
assez sérieux et ensuite une certaine irrégu-
larité dans les tendances des diverses valeurs
sur lesquelles on avait pris position il la
hausse ces temps derniers. Mais cette Irrégu-
larité, qui est loin de s'étendre, du reste, au
marché tout entier, laissa intactes les bonnes
dispositions dont la clientèle a fait preuve
jusqu'à présent. Grâce aux dégagements qui
ont été ainsi eirecrut's, la situation de place
se trouve très allégée il n'est pas douteux,
au surplus, que la plupart des positions aban-
données par certains spéculateurs, au jour le
jour, ont été reprises par une nouvelle couche
d'acheteurs plus solides et offrant plus de ga-
rant ies.
Celu est appréciable, surtout à la veille de
quatre jours de chômage précédant immédia-
tement la liquidation: Etant donné ta tour-
nure prise lrtr les événements dans les der-
niers jours de la semaine, il eut donc été
normal que la spéculation adoptât une atti-
tude plus réservée, quitte se remettre aux
affaires, si, pendant les jetés, il n'était sur-
venu aucune complication nouvelle dans la
situation politique. Au lieu de cela, les trans-
actions sont restées actives et, dans le même
temps que se tenaient les conseils des minis-
tres à Paris et à Londres, des achats nom-
breux étaient effectués, entraînant la hausse
d'un assez grand nombre de valeurs. C'est
dire que le sentiment de la Bourse à l'égard
des questions politiques reste toujours em-
preint du même optimisme.
LES VALEURS. Nos rentes ont joui de
lijur faveur ordinaire et finissent avec un gain
de quelques fractions le 3 notamment,
en bonne posture il le 6 perd un
peu de terrain pour finir Il 1m question
des dettes alliées il New-York en est toujours
il l'exposé de M. Parmentier sur la situation
financière de la France. Le Crédit National
est toujours très ferme. A signaler les pro-
grès du 1\ 487. Cet établissement a, du-
rant le mois de juillet, payé pour millions
d'indemnités, ce qui porte, avec les mois an-
térieurs, le total il millions.
Les emprunts étrangers continuent a rete-
nir l'attention de la Bourse. Les fonds otto-
mans continuent leur mouvement de hausse,
après un léger tassement vers le milieu de
la semaine l'Unifié finit en très bonne
avance à contre 74. Le a attiré
plus encore la spéculation et tinit à 55.75, en
hausse de près de 10 points. Les acheteurs
escomptent une nouvelle hausse, et on parle
d'un nouvel acompte payé sur ce dernier titré.
Le président Obrégon a signé l'accord Huerta-
Lamont. Le Mexique doit reprendre le ser-
vice de sa dette en janvier prochain, avec
délais considérables pour l'arriéré. Les négo-
ci.nions d'un emprunt roumain de
livres seraient presque terminées. Le mon-
tant en serait appliqué aux frais de conver-
sion et de consolidation df* Hons du Trésor
et il la création d'un fonds de réserve pour
le paiement de la dette extérieure. Le minis-
tire des Affaires étrangères fait savoir que
le Venezuela a procédé à la remise des som-
mes représentant le montant du coupon iU de
la dette diplomatique vénézuélienne.
Nos banques ont continué leur mouvement
de reprise. La banque de France finit 5.S1S.
Son dernier bilan fait ressortir un accroisse-
ment de ne millions de la circulation, de 4S
'raillions sur le compte du Trésor et une dimi-
nutioa de 100 millions sur les avances il
l'Etat. Les bénéfices de la semaine sont de
francs.
Les établissements de crédit, qui s'étaient
tassés au milieu de la semaine, finissent en
reprise, la Banque de Paris à 1.224, la Ban-
que Nationale de Crédit il tïi.'î, le Crédit Lyon-
nais ù 1.34">. Le Comptoir National d'es-
compte publie son bilan semestriel dont il
ressort que la proportion de l'actif immédia-
tement réalisable au passif exigible ressort a
89 chiffre sensiblement égal à celui du
31 décembre 1921. La situation de la Banque
de rimlo-Chinp pour les quatre premiers mois
de fait apparaître un bénéfice net de
]3.2r2.4:îG contre 10.S37.819 pour la même pé-
riode de 1921. L'action finit très ferme
2.(!(K). Parmi les banques étrangères, la Ban-
que dn Mexique, après 580, termine plus hési-
tante à La Banque Ottomane, après 743,
est en baisse sur son cours de huitaine.
Nos chemins de fer continuent à être re-
cherchés. Ils demeurent aux environs de leurs
cours précédents. Le conseil supérieur a dé-
cidé des abaissements de tarifs sur les com-
bustibles, minéraux, viandes et engrais. Cei*
tains autres abaissements, notamment, pour
les industries minières et métallurgiques, se-
raient aussi envisagés. Les chemins algériens
sont fermes, le Bône-Onelma et l'Ouest Al;é-
rien annoncent des plus-values respectives de
recettes A. 1.091.793 Jfrancs et l.(ïtî2.6Ci" francs
pour l'exercice 1921. Aux chemins étrangers.
les obligations du chemin de fer de Smyrne
Cassaba sont admises aux négociations de la
Bourse au comptant.
Les valeurs de navigation gravitent aux en-
virons de leurs cours précédents. Le Suez,
après. 7.250, finit à 7.050 sur des prises de
bénéiiees importantes qui lui donnent une
allure quelque peu irrégulière.
Peu de mouvement dans le groupe des
transports en commun, qui s'établissent aux
environs de leurs cours précédents. A noter
la vive avance des Voitures, de 752 S1U,
pour finir il S05.
Les valeurs d'électricité, toujours fermes,
notamment la Thomson, se traitent active-
ment au comptant.
Nos charbonnages sont toujours bien trai-
tés, quelques-uns en légère avance. A puhtir
du 1" août, le charbon anglais a été augmenté
de 2 shillings par tonne, en conséquence de
la grève américaine. La production de nos
mines pour le deuxième trimestre fait ressor-
tir une diminution de 10 pour la houille,
une augmentation de pour la lignite.
surtout par sa bonté de cœur et son e-zpé-
rit^ice de la maladie qui dévorait la jeune
Jure, maladie contre laquellc luttait avec
une énergie désespérée son mari, le comte
de y Begla. Ce dernier, plus fort que Blan-
che, et attaqué beaucoup plus tard, Râpe-
rait une guéridon qui paraissait cependant
fort probiématique, mais de telles inquié-
tudes constamment partagées, des visites
quotidiennes, la possibilité de s'apercevoir
sans cesse dans les parcs presque communs,
les appels et les signes all'ectueux de la
petite malade vers madame de y Begla qui
venait aussitôt s'appuyer à la clûture ver-
doyante pour distraire la pauvre enfant,
toutes les facilités d'un voisinage aussi
étroit, amenèrent vite une véritable inti-
mité l'nlre les habitants des deux villas,
ainsi qu'avec madame Oeyter et sa fille,
qui passaient la plus grande partie de leur
temps auprès de Blanche.
Ah! uni, murmura M. Stuzgel, sou-
dainement rembruni, nous aurons le plais;r
de les voir demain.
Puis il sonrit
Mais n'allons-nous pas être des fâcheux
dans un cercle aussi délicfeusement -'ni
Un cri de protestation de Blanche répon-
dif, tandis que M. de lui serrait la
main avec émotion, disant seulement
Vous
Voyons, revenons il volre belle voi-
sine. dit le comte avec gaîté, pour couper
court à tout attendrissement.
Volontiers, cher ami et NI. de Rimel-
lys raconta ce que leur avaient appris les
indiscrétions do mademoiselle Ariette,
une Vieille gouvernante de madame de y
Begla, qui n'avait jamais quitté sa maî-
tresse et professait pour elle un véritable
culte.
Les vingt-deux ans de la «imtcsse avaient
été déjà traversés de lourds chagrines et
d'actes héroïques. D'une rëehe famille fran-
çaise des Antilles, Mercedes avait perdu, à
dix ans, son père et sa mère d'un terrible
accident de voiture chevaux emportés aux
Champs-Elysées. et de Riflaellys et
Stuggel retrouvèrent vite en leur mémoire
l'effroyable catastrophe qui avait ému
tout Paris à ce moment. Par un hasard
Les charbonnages du To-.r.; font une nou-
velle avance et finissent il
Les mines métalliques commencent avoir
une situation meilleure, du fait de l'amélio-
ration des cours, mais la situation est encore
loin d'être normale, certaines mines travail-
lant encore Ù production réduite, et d'autres
n'étant pas rouvertes. Le zinc est en avance
de 8 livres par tonne sur les plus bas cours
de Le plomb est eu reprise. L'étdu est
il 101 livres à Londres après ] Kl. Mais ce
.sont surtout les valeurs de cuivre sur les-
quelles ce mouvement est le plus sensible en
Bourse. Ce métal suit, en effet, une progres-
sion constante, et les derniers chiffres mou-
trent qu'il y a accroissement de la demande
et diminution des stocks. Le Rio a eu cepen-
dant une semaine assez agitée, tout d'abord
très ferme il puis revenant en arrière
sous linfiuence des prises de bénéfices, pour
nnir a I.o2;i, en baisse sur son cours de hui-
taine. Le Boleo est bien tenu a 450. ga pro-
duction présente une augmentation de
tonnes depuis le 1" janvier. La Penarrova
accuse une certaine diminution dans sa pro-
duction de juillet, probablement du fait d'une
inain-d œuvre nouvelle moins expérimentée
L'action est ferme it 900.
Aucune activité da«s le compartiment des
produits chimiques. Kuhlmann est ferme il
<>U;>. Bonne avance des valeurs de nitrate
Lautaiv à 380, citrate Railways a 330.
Ia's mines d'or .sont toujours agitées, en rai-
son des variations du change. D'après »és
journaux anglais, la main-d'œuvre europrenne
.'lurait diminué de unités depuis décem-
bre, et les salaires d'un million de livres ster-
ling. Depuis la même date, il v a eu sur les
salaires, une baisse de La semaine a
été favorable a ce groupe de valeurs. Mal "ré
un. leg?r reçut en clôture, elles finissent, 'dans
i ensemble, eu bons progrès.
n Fermeté des territoriales, la Chartered le'-
gèrement au-dessous de son cours de huitaine
Le groupe pétroUfère a connu une grosse
activité La Mexican Kaglo, impressionnée
pendant la première partie de la semaine par
les ordres de vente de Londres, s'améliore en
clôture a 1<1.5O, sur de meilleures nouvelles
de sa production. Mais, ainsi que la Royal
Dutcu et la Shell qui demeurent inchangées
elle est reiativement délaissée de la spécul-i-
tion qui se porte surtout sur les valeurs J'ou,
niâmes. Celles-ci ont bénéficié d'une vfU
avance en raison de l'amélioration rapide dû
la devis*. La Colomb) a finit très ferme il.
Mlva Plana ̃soutenu* Les mines roumaine*
enregistrent, pour le premier semestre, de*
augmentations sensibles de production On
annonce que la Standard Franco-Américaine
a fondé une filiale en Tchécoslovaquie pour
1 exploitation des mines de naphte.
Les sucres sont toujours recherchés par la
spéculation. La Say, après avoir dépassé le
cours de finit très ferme à Le!
BT2« flnIssent e"
Les valeurs de caoutchouc sont touiour*
délaissées. Aucune décision n'est encore in-
terwnm- au sujet de la diminution de la pro
duel ion. Il est liasse, en un mois, par le Canil
de Suez, un transit de 40.000 tonnes de la
matière, chiffre non encore atteint jus%i'ici
Dans le compartiment des valeurs divers
il noter la bonne tenue d'Orosdl Back et
) avance de la Lorraine-Dietrich en fin de ?e-
MEMENTO DE L-ACTIONNAÏRE
Les Assomblées générales
iH sont, tt li. 30. Tramway? de rtoubalx et
Tom-conii?, a Paru, li'. rue d'Ag-m- s.».
t~ aoftr, 1i Ji. ;tn. Alimentation, Installations
il Par, 19, vue. Blanche.
17 août, la heures. immobilière de Dunkerque
il Dunkerqup.
17 aoiit, heures. Etablissements Llotard Frè-
res, à Paris, a, rue de Lorraine.
17 août, il heures. Chargeurs français il Paris,
t9, rue Blanche.
18 août, h»nn>«. Aciéries du Grand-Couronné
a Paris, buuîcvard des Italiens.
18 août,'11 heures. Etudes minières de Bouffie.
à Paris, 41, rue Lafilyette.
18 aoat, Il heure?, Electrique Lillc-noubaix-Tour-
colng, a Paris, 12, rue
21 aont, U h. 30. The Qmntera Mining-, Co. Ltd.,
a Paris, 17. rue Scribe.
août. 10 h. Su. Chemins de rer vénézuéliens,
il l'aies, 19, rue BJancho.
Titres échanges, estampilles, remboursements,
reparutions, et».
Compajrnle jrcntralp des Chemins do fer vicinaux.
Depuis le aoUt, recouponnement des obliga-
tions 4 Ce, à la Société générale.
Société alsacienne de Constriniion? mécaniques.–
Echange de une ,-iriion de S.ikm n-ancs eon'i-c trots
actions de i.MXl trs, il Niinry, i tj banque n-nai'ld.
Enerfrie e.lertri<;u<> rir Meuse dt Marne. Tontes
les obligations 4 1/2 série verte, sont 'i-aib'jur-
sables le 31 juillet
Gaz de Marseille (en liquidation}. Une cin-
quième répartition de 10 fr.s jjaox porteurs, 9 fr,
<-st >mi.;e en paiement denirt« )̃• Vr août sur les
bons rie liquidation contre le corpoh ;!<">.
Société agricole commcn-iaV <>xm
l'nlque répartition de 47 fr. ̃ soit l: par
obligation, a Paris, Ji. C. llé:-i'o::i m, rue du
Scmnierai'il.
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sexes, par lISoolo Tecl_aiqaa Supérieur* 4e
-teprèanntatlon. sa bis, diansse* d'BtlB,
yarls, .ondée par de» Industriels. Cour» Oraua
H par Corrampoudance. .Brochure ar&tià.
providentiel, l'enfant n'était pas avec ces
parents ce jour -là. Elle fut placée, par
les soins du notaire parisien qui gérait la
grosse fortune lui revenant, au couvent de
l'Assomption, il Passy, Ariette y étant ad-
mise auprès d'elle.
A dix-huit ans, un oncle de la jeune fllJe.
son tuteur, la rappela prés de lui, aux An-
tilles.
A côté de son oncle, qui était veuf
depuis longtemps, elle trouva le fils de ce
dernier, lils unique, de quelques années
plus âgé qu'elle, et déjà touché par la ter-
rible maladie de poitrine qui le menaçait
gravement.
Le jeune homme, aussitôt follement épris
de sa cousine, éprouva comme un regain
de vie devant l'espérance d'épouser la ra-
vissante jeune fi!le, et le père du malheu-
reux garçon déclara bientt,t à sa nièce
qu'elle tenait. entre ses mains la guérison
de son fiis. Pour une. Ame tendre comme
celle de Mor-ciiilôs, i'hésilation ne dura
guèi-p. Avec une douce pitié et une loyauté
absolue, elle fiit au malade le don de sa
vio.
Apre? li^ir mariage, pendant quoique'
mois en elfe!, la santé de Jose de y Begla
parut se raffermir, .et le nou'veau ménage
vint, s'installer en France; mais les crises
de 'l'inexorable maladie reparurent. et la
jeune femme connut des lors les heures si
douloureuses de ia garde-ma!ade, rendues
plus pénibles pour elle par la révoite du
malheureux. sa jalousie involontaire, ses
exigences égoïstes, ses colères. toute une
série de manifestations morbides qui no
parvinrent pas cependant il ébranler la
patiente bonté de Mercedes.
Voilà des récits destinés à rendre men-
leurs, conclut M. Stuggel en se levant..H
j'admets sans peine l'jnlluonce toute pav
liculièrê que Mme de y Begla exerce sur
Blanche. Allons, à demain, mes amisfe.
Il refnsa sans réplique d'être reconduit
par M. de Rimellys et s'engagea rapidement
i avec Laura dans i'aWée centrale. A une l'lai-
rière des arbres du parc, ils s'arrêtèrent
d'un même mouvement.
(Lire la suite à la sixième page.)
_<_» ir'euit -a sien.-
LA VIE SPORTIVE
La Parls à la nage
championnat de France de grand tond
L'éliminatoire d'hier
Les engagoments pour la Traversée de
Paris, organisée avec le concours du
Miroir des Sports, sous le patronage du
Petit Parisien, et qui se disputera diman-
che prochain, étaient, nous l'avons dit
hier, très nombreux, tellement nombreux
qu'une éliminatoire a été jugée néces-
saire.
Cette épreuve a eu lieu hier après-
midi, en Marne, à Nog'.MiUl'r-Perre-ux, au-
tour de l'île d'Amour. Vit^t-quatre na-
geurs et, nageuses étaient engagés.
La lutte enlro les concurrents fut ma-
gnifique et donna lieu à de superbes em-
poignades. Le vainqueur fut Chalrcame.
de :a J. A. P. qui triompha de son suivant
immédiat, liervouet du par 100 mè-
tres environ. Voici, du reste, quel fut le
classement
i. t'.halicarne (.I.A.P.). 2. IIervouet
(C.A.X: 100 mètres :S. Capoulat,
t'C.l-b'.). à une matin 'i. Billaudel
(CA.N.) 5. Delagneau (G.A.N.), 6. Mantout
(S.C.U.F.). 7. Charpentier (C.A.N.), 8. Ve-
neau (S.C.U.F), 9. Vidal (LibeUule) 10.
12. Roblin (S.C.U.F.).
Par équipes, le Club Amical de Natation
remporte la victoire. Ses trois représen-
tants les mieux classes, llervouet. BiMau-
del et Delagneau, ainsi que Chalicarne et
Capoulat. classes respectivement premier
et troisième, sont qualitiés '-ftour la grande
'épreuve de dimanche prochaine.
LE CRITÉRIUM* DES AIGLONS
Le Critérium des Aiglons, la classique course
cycliste organisée par L'Echo des Sports, se dis-
pute cette année sur le parcours Paris-Cler-
mont-FeiTaml en deux étapes.
La première étane Paris-Moulins (298 kil.)
s'est courue hier. 8'e coureurs prirent le départ
il. 5 heures du matin à Arcueil. Les opérations
de contrôle avaient eu lieu à la place Denfert-
Roohcrcau. Les frères Buysse avaient déclaré
forfait.
Dès le début, le train fut. rapide, Gerbaud em-
menant le peloton jusque Longjumeau. Bru-
nier se distingue par ses démarrages à Arpajon.
Avant Montlhéry, Lacquehaye, Souchnrd et
Van lleck se sauvent.et.marchant a 40 la t'heure,
prennent métres d'avance. Une erreur de
parcours annihile leur effort. Le peloton se
reforme.
A Montargis (104 kil.), 33 coureurs passent
ensemble il. 9 h. 3 Huot, Brunier, Canteloube,
Lacqaiehaye sont en tête.
Dlievs suit a. 20 minutes et Archetats aban-
donne. A quelques kilomètres de Montargis,
Bourdel, de Ciermont-Ferrand. fait une chute
qui nécessite son transport à l'hôpital.
A Gosne (174 kil.), Van Hecfc, De-treille et
Hilarion passont ensemble à Il h. 35, suivis, à
11 h. 3T, de Gerbault, Lacour, Rick, Colbee.
Pétouille signe Il h., 42 devant Ville, Seret,
Coomans.
Brunier, Alaaconrt, Cuvelier abandonnent à
25 kilomètres de Moulins Hilarion s'échappe.
Devant une foule nombreuse, Hilarion, récent
vainqueur de Paris-Boursjaneuf, arrive premier,
terminant le parcours de 298 kilomètres en
Il h. 28 m. 25 s.
Le classement
1. HHarion 11 h. 28 m. 23 s.: Ville, 11 h.
33 m. 35 s.; 3. Lenaers, 11 h. 36 rn. s.; 4. Se-
ret, à une long.; 5. Coomans, 11 Ir. m. 49 s.;
6. Soucliard, 11 h. 45 m. 35 s.; 1. Bidot, à une
long- Vanrierberghe, 11 h. 47 m. s.: 9. Go-
Hilarion, gagnant de la première étape,
Paris-Moulins
dard, 11 h. 56 m. 45 s.; 10. Lemée, 12 h. 10 m.;
Lacour, à une long.; 12. I.acoJle, 12 h.
> m. 45 s.; 13. Garby, une long.; li. Rich
̃V15. Gobiiltot 16. Canteloufoc 17. Tuffeny 18.
Charbonnier 19. Jordens 20. Gilles 21.
Amoureux 22. Faviar 23. Kfin 2L Du-
meny 25. Groau 26. Corre 27. Cariai 28.
Derybel.
La seconde étape
La seconde étape Moulin s-Clermonl-Ferrand
kil.), se disputera dumain mardi, sur l'iti-
néraire suivant Gannat, Glcrmont-Ferraad, lio-
chefort-Montaprne, I -'• P«"rbnuie, Le Mont-Dore,
Issoire, Clermout-I"
•N" i.– Feuilleton du Petit Parisien du
La Route Tragique
GRAND ROMAN INÉDIT
PREMIÈRE PARTIE
NOBLE AMOUR
II (suite)
Ei, il dut s'avouer sans détours que si ses
soupçons étaient fondés, los vaincus n'é-
¡ aient. pas seulement une enfant malade
comme Blanche, une innocente comme
Laura, une nullité comme madame Oeyter,
mais aussi les deux hommes expérimentés
est intelligents qu'étaient M. de Rimellys
et lui-même.
Il ne put retenir une sourde exclama-
tion de colère.
Laura, étonnée, leva sur lui son grand
regard bleu, si candide
Qu'as-tu, papa ?
Rien. ma chérie ou plutôt, Sais-tu,
j'ai une idée. Que dirais-tu d'aller faire
une visite à Blanche, dans quelques se-'
moines?
Avec un cri de folle joie, Laura se sus-
pendit au cou de son père
Mon petit père chéri que tu es bon 1
que je t'aime
Tout souriant, le père recevait les bons
gros baisers de l'excellente enfant, mais de
plus en plus il s'affermissait dans sa réso-
lution. Une vexation prolotulo lui donnait
le désir de démontrer au plus tôt à Roberte
que, lui du moins, n'était plus sa dupe.
.Mais il fut vile confus de ce sentiment:
Voyons, se dit-il, vais-je me battre
avas une g-amine de dix-sept ans qui a eu
une rantaisie de vovage Mais, quoi qu'il
eu eût, l'évidente préméditation de Roberta
se posait devant lui en énigme troublante,
et une sorte d'anxiété lui vint à la pensée
dfs deux êtres douloureux et confiants,
CopyrTïh by Victor Féll Traduction et renro-
ductlon luterdltei pour tous pays.
LE GRAND PRIX DES JOUTES LYONNAISES
LES JOUTES LYONNAISES
Sous la poussée de la lance de son adversaire, l'un des concurrents tombe à l'eau
Hier a commencé, dans Je bassin de l'île
des Cygnes, à Grenelle, un tournoi de joutes
a la lance qui a réuni toutes les célébrités de
ce sport, un peu délaissé par les nouvelles
générations.
La réunion a permis d'opérer les élimina-
toires rendues nécessaires nar le grand nom-
bre des concurrents la rivalité toute spor-
tive fjni existe entre jouteurs parisiens et jou-
teurs lyonnais s'est manifestée à nouveau, ces
derniers espérant bien dttnserver leur supé-
rii)r.;o dans ce jeu régional auquel ils excel-
lent.
Résultats des éliminatoires
Poids moyens. l" tour Louis Nei bat
js
LE MATCH D'ATHLÉTISME FRANGE-SUISSE
EST GAGNÉ PAR NOS COMPATRIOTES
A Genère s'est dispulé. hier, le second malch
d'athlétisme Franco-Suisse.
L'an dernier, à Lyon, les Suisses remportaient
la victoire; hier, ce furent. les Français qui
André Mourlon
triomphèrent dans ce match international, par
51 et 75, soit avec 24 points d'avance sur leurs
adversaires, privés, il est vrai, de leur grand
champion Martin.
Le match avait lieu aux Eaux-Vives; une
température estivale, le soleil brûlant favorisè-
rent les athlètes, qui réalisèrent, de splendides
performances. Le géant. Paoli lança le poids il
13 m. 99. Deux records de France. les plus
beaux. du glorieux palmarès, furent battus. Au
100 mètres plat le jeune espoir André Mourlon,
de l'U. A. L, réussit te temps do 10 s. 8/10,
battant Je record établi l'an dernier à Stockholm
par Lorain; au 110 m. haies, Géo André (R.
C. F.), plus rapide qu? jamais, améliora de
3/5 son record établi en 1908, parcourant la
distance en 15 s. 2/5.
Le Suisse Imbach bill!;]:1 le record de Suisse
de 400 mètres; au saut il la perche, Gerspach,
le vainqueur du championnat d'Angleterre, fit
deat beat avec Muzard et Vauthier, à 3 m.
Ce furent les seules victoires individuelles des
athlètes tieiviMiques, qui enlevèrent brillam-
ment la course de relais.
Voici les résultats de chaque épreuve
Lancement du poids 1. Paoli (E.), 13 m. 99
2. Gamus !,S.), 12 in. 02.
800 m. 1. Gouilieux (F.), 2' 1" 1/5; 2.
Reinle (S.).
100 m. 1. Mouron (P.), 10" 8/10 (record de
France battu) 2. R. Mourlon (F.).
JavcM 1. Picart (F.), 51 m. 2. Moser
(S.), 48 m. 75.
m. 1. Imbach (S.), 49" 3/5 (record suis-
se battu) 2. Fery (F.). 50".
Saut rn Ivutrur 1. Lewdcn (F.), 1 m. 88
2. André fP.), 1 m. 80.
HO tn. Aaies 1. André (F.), 15" 2/5 (record
de France battu) 2. Sempé (P..).
Lancement du disque. Bérangor (P.),
40 m. T7.
1.500 m. 1. Pelé (F.), 4' 9" 2. Guibaud
•;f.).
1.500 m. {rekiis\. 1. équipe suisse. 3' 28"
rs/5 (record suisse battu) 2. France, 3'
3/5.
Haut en longueur. 1. Couillaud (F.), 7 m.Ol;
2. Etrliandy '(F.), 6 m. 80.
5.000 m. 1. Gaston Heuct (F.), 15' 41"
Ga-chon (S.), 15' 44" 3/5.
Saut la percha. 1. Gcrspach (S.). Mu-
zard et Vau!ih-ier
Suiïse, à une. poitrine.
BOXE. An stadlura Cuny. Les Prix d'essais
mille bat Kiiiitrlun par ,i!):uk1. an l'r round Mal-
tomme bat Allard aux points Tulort't liât .Mouniot
(poid^ plume) Qneyrct bat GI
rod combat arriMii au 3' rouud: Cam bat Taquet
Blanche et son père, qui, péniblement,
s'éloignaient au prix d'un tel danger, parce
qu'elle l'avait voulu.
III
Une douceur infinie était dans l'air. Le
jour tombait. Une ombre fine, exquise, tel
un reflet de lumière, reliait le ciel, la terre
et la mer le ciel, tout de pourpre et d'or
au couchant, de blanc vaporeux alentour,
et la mer, qui paraissait une somptueuse
mflire bleue mouchetée d'argent.
Deux villas très blanches, aux terrasses
en véranda et ornées de sveltes colon-
nettes, apparaissaient sur la hauteur en-
tre les pins, les oliviers, les mimosas, les
eucalyptus de Beaulieu-sur-Mer. Les deux
habitations étaient absolument identiques.
Devant chaque viHa s'étendait un parc
s'abaissant en pente douce jusqu'à la rouie
en ofirniche au-dessus de la mer. Au mi-
lieu de chaque parc, une alite bordée de
fleurs conduisait de la grille d'entrée nux
perrons des charmantes demeures. Les
propriétés paraissaient teLlement confon-
dues qu'on découvrait à grand'peine qu'une
légère barrière, très basse, recouverte d'un
fouillis de plantes grimpantes, marquait la
limite entre les deux parcs.
Sur la roule, le comte Stuggel, avec
Laura suspendue à son bras, marchait ra-
pidement. C'était le soif de leur arrivée
à Beaulieu, et ils se hâtaient d'aller vers
leurs amis, M. de Rimellys et sa fille, qui
habitaient, depuis un mois déjà, l'une des
villas.
Laura bavardait, s'extasiait sur toutes
choses. Le père haussait les épaules en
souriant devant cet enthousiasme. Bientôt
ils parvinrent à la grille de la première
villa.! M. Stnggel regarda devant lui
Ces deux hahitations sont tcHnmenf,
rapprochés. dit-il, que ce doit être fort
gênant sW*on ne voisine en complète inti-
mité.
Laura cherchait dans les grandes lianes
retombantes le cordon métallique de la
sonnette, à moitié cachée dans la ver-
dure.
Ne sonne p.as, Laurette, ce serait im-
prudent. Nous ne savons comment est Blan-
che ce soir et ce coup de sonnette pour-
Mare Jluillier, Cavallo bat Bossuat, Alex. Poilou
bat Gûbrau, Albert Poitou bal Gcciion, Char-
roudier bat Huot, Goutandier bat Pommeiet,
Thoiinerioiix bat Malherbe, Mareau bat Pla-
nard. 2° tour Gfrarroudier bat Ciobeau,
Hiounerioux bat Alex. Poitou, Louis Net bat
Albert Poitou. Cav;ello bat Mireau.
Poids lourds. Hagache (byon) bat Margry
(Oise), I. Gellard (Lyon) bat Aligne (Paris),
llr-vetieuS (Lyon) bat Rugis (Paris), .T. Dumas
(Lyon) tint Prades (Paris).
Au cours de l'après-midi, des démonstra-
tions des diverses nages furent exécutées par
Mlle Marcelliu.» Wurtz.
Pemain se disputeront les finales du Grand
Prix.
LA PREPARATION OLYMPIQUE
Le cïial'engs du Petit Parisien Issoudun
La Ligue d'athlétisme du Berry mettra de-
main en compétition, au ccurs des épreuves
de ses championnats régionaux organisés au
stade Saint-Ambroix, à Issouduti, le challenge
du Petit Pnrisién.
Le trophée réservé aux athlètes des clubs
de seconde catégorie est bien l'épreuve-type
fte préparation olympique qui va permettre
aux jeunes débutants de cette région si spor-
tive d'affirmer leur valeur et de se révéler.
Le challenge se disputera sur les épreuves
suivantes 80 mètres, mètres, 1.000 mè-
tres, 88 mètres .haies, saut en hauteur et lon-
gueur avec élan, lancement du poids (7 kil.
250), caurse de relais fermule suédoise
(400X300X200X100).
L'U. S. de Chabris, l'U. S. Dunoise, l'U. S.
Saint-Florentaise, l'\lbinienne, l'U. S. de Lury,
l'E. S. de Vatan seront représentées par leurs
meilieurs athlète».
Le comilé Athlètes de la Ligue du Berry,
que préside M. Maurice Boulet, assurera l'orga-
nisation de cette compétition qui marque un
intéressant effort de propagande sportive.
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE D'AVIRON
A VILLENEUVE-SUR-LOT
L'Union des sociétés françaises d'aviron
organise, aujourd'hui et demain, à Villencnve-
sur-Lot, ses classiques championnats de FranctL-
Teus les grands clubs français, tous les vaitf-
queurs des épreuves régionales aviron
Libourne Boulogne Club, C N. A. tîoasn,
̃E. N. Oise, S. N. Loiret, C. N. Rhin, R. G. Paris
g. N. Marne. C. N. Bergerac. S. N. Laval, de..
sont engagés dans cette compétition.
Le programme de la première journée com-
prend les épreuves éliminatoires du quatre
pointe, quatre débutants (yoles de mer).
skiffs (seniors), deux de pointe- avec barreur,
skiffs (juniors), double seuils, huit de pointe.
LE CHAMPIONNAT DE BOULES DE L'ILE-DE-FRANCE
La place du Gymnaste, d'Asnières, fut.
hier, le théâtre de quelques combats di-
gnes de figurer longtemps aux annales du
sport bouliste. Dès le matin, trente-quatre
quadrettes au total cent trente-six ro-
bustes joueurs, pour la plupart titulaires
de quelque record étaient accourues
d'Asnièros, 4e Vincennes, de Malakofï, du
village en bols de Clignancourt. de Leval-
lois. de Ciichy, de la porte d'Orléan8, du
boulevard M ortie.1 et, de GennevïHiers. On
remarquait parmi eux des Lyonnais et des
Grenoblois, déjà célèbres sur les boulodro-
mes parisien» nous avons même reconnu,
groupés autour de Malandrino et de Be-
villaqua, quelques-uns de ce- Italiens qui
brilièrent tant à Clignancourt il y a deux
semaines.
Seize quadrettes ont été éliminées dès le
matin, mais un concours de repêchage a
permis aux joueurs malheureux' de ne pas
désespérer. A 14 heures, le commandant.
Courbouiin et M. Lefranc, représentant
tous d'eux M. Henry Paie, accompagnés de
rait la réveiller ou la préoccuper. Voyons
plutôt si nous sommes bien chez Rimellys,
c'est-à-dire à la villa José.-
Il se pencha et lut sur une plaque de
marbre fixée au mur Villa José, tandis
que Laura courant à l'autre portail, lisait:
villa Mercedes.
Bon pour la villa José 1 déclara- Stug-
gel et il ouvrit la grile tout en disant
Cette situation est délicieuse, mais on
est absolument dans la poche les uns des
autres
Tant micux, papa, si les voisins sont
gentils déclara Laura.
Et s'ils sont désagréables ? répliqua
le père, narquois, tout en pressant le pas
dans l'allée qui sinuait sous les beaux
arbres.
Tout à coup la fillettc poussa une
exclamation ravie et tous deux demeurè-
rent immobiles dans le parc voisin, sous
un énorme olivier, une jeune femme était
debout, les mains jointes, le regard perdu
dans le lointain. Grande, svelte, de magni-
fiques cheveux noirs couronnaient un vi-
sage aux traits délicats, qui se détachait
en finesse sur le feuillage gris du vieil
arbre- Une robe blanche aux longs plis
traînants l'enveloppait.
Laura ne pouvait, détacher ses regards
de l'adorable apparition et le comte se dit
tout à coup que l'homme sur lequel se le-
vaient avec tendresse les admirables yeux
noirs de la jeune femme devait connaître
le plus exquis des bonheurs de la terre.
Cher ami et une main frappait sur
l'épaulf!' de M. Stuggel qui se détourna
vivement.
:\1. de Rimellys, prévenu, attendait les
voyageurs il les avait aperçus et venait
avec empressement an devant d'eux.
Ce furent des poignées de main. de chau-
des cordialités, fouie une série -d'affectueu-
ses interrogations sur l'état de Blanche.
Elle est vraiment mieux, assura M. de
Rimellys avec joie.
Pourrons-nous la voir ? .demanda
Laura, anxieuse.
Sûrement Elle si heureuse de votre
arrivée, et, au surplus, cette heure-ci est
pour elle la meilleure de toute la journée.
ont été reçus par MM. Mayet, maire ilAs-
nières Fontaine, conseiller général Au-
riol, président de la fédération bouliste
française; Hay. président d'honneur Jac-
quorri'i!. président du comiié des fêtes
Favre, .président du village en
bois. M. Auriol a chaleureusement félicité
rois. qui a assumé du con-
cours.
Une fête nautique a- eu lieu. au cours
de l'après-midi, sur le ba.ssin d'Asnières-
Courbrvoie, organisée par M..Maurice Go-
dart président. de la Fédération des so-
ciétés sportives d'A*nii''i'"s. axer leçon-
cours dn toutes les sociétés nautiques de
la Basse-Heine, masculines et. féminines,
et le Club Nautique de' France.
Pendant ce temps huit nouvelles qua-
drettes ont été éliminées sur la place du
Gymnase. Les joueurs ne se sont séparés
qu'a la tombée do la nuit.
Les épreuves continueront aujourd'hui
et demain.
LES CHAMPIONNATS CE FRANCE DE NATATION
SE DISPOTENU TOURCOING
Les championnats de France «le natation se
d'un intérzssant meeting organisé par l'an-
cienne société les Enfants de Neptune ».
Hier avait lieu la première réunion. Contra-
riée par un tempe détestable il plut une
bujine partie ne la journée elle obtint néan-
moins un excellent succès. Voici quels furent
les principaux résultais
'OU métrés nage libre, clames. i. MMc K.
Lchrun (E. N. Tourcoing), 7 m. s.
Mlle S. Klein (A. S. Alger), 8 m. 13 s.
;î. Mile S. Haetti (S. R. 8 8 m. 19 s. 1/5.
i.ijOfl mèlres nuire libre. 1. Lanoix (S. U.
Strasbourg), 23 "m. :« s. 2. Rebeyrol (Bor-
deaux A. C.) 3. M:ulclal.;na (G. S,
Lanoix couvre les (,il U ln. 20 s.
'record de Frapcel les l.OOO.iiittri'ts en 1G ni.
100 m. sur le dos, dames. Mlle Stoffel
(S. H. de Ooimar), en 5 ni. 53 s. 3/5 2. llar-
llipger (S. N. Strasbourg) 3. Rouet (Mouettes
de Paris).
25(1 moires relais, I. Enfants ,le Neptune,
(le en 2 minules record de
France (ancien record m. S. C.
U, F.; 3. Libellule.
230 m." relais, dîmes. 1. E. N. Tourcoing,
en 3 m. 2. Libellule, 4 m. 3 sec.
Au Vélodrome municipal. Grand prix dos As
(amateurs), l.oou nôtres. ]"> si'M'io 1. Uii^.ron,
î. i' 1. Morez, 2. Rarfatin 3e s#ii«
g. Corditi !u?ri(! 1. liollln, 2. Plaidant série
1 Carrty, 2. Thomann série:1 1 Deslandes, 2.
Meunier S* série '1. Devers, 2. Poulain
1" flonU-flnale 1. 1. Cortlin, rlaisaut, li>3 a» m.
en 13" i' rtemi-ilnale 1. Faucheux, S. T.irriy,
les m. rn 13" 3» dciiii-llnalc 1. AiiRrouvcr-
nalrc, Wîlande?, )ci. il). en 14" 4/S i' dentl-
linale 1. Mord, 2. Thomann, les m. en 14" 4/r>.
Hnissai'il-poursulte du Vincennf-3 Sportif (5 lui.).
CYCLISME. Paris-Dieppe. «,?I.m«ivnt I. IIh-
mal (V. (; Il h. m.; Donnât 11 Il,
12 m. 10 3. Le-.lnr. il Il. ;.3 m. 1. Mar.-iriac
3. -Jlonolii&lini Lenolr 7. Cii.Usen.ier3 8. Péral
9, Hébert 10. Sant1in; H. Denoyelies 1S, Misco-
"p.Tin 13. Dtnii'Z.
MARCHE. Les brevets de la F. F. A. La
Ligne purish'Tino iruitiîët'isnie fait disputer sa
!rGii?if'nic 6piv>uve des Brevets de Ja F. F. A., sur
»a parcours Ai SU kilomètres, a parcourir en ifiOiipi1
rn ittûins de 2 Il. r»3 sur l'itluorairp porte j|j:!Vt.
•liApart et arrivée pont de Siire*nes, Mor.treto!
Ca relie?, parc et pont de Saim-Cloiid et lloiilos-ne
Douze eoneurronts ont pris part ait Brevet
Aleiantlre (:)1. F), Gneitot (M. 1: DiiJlp, .] a.î'int
(Intl.)), Donne ('M. C), (V." C. S.), HitTot.
Dmnas, Gal!et, HilJotte, J+an (tnd.) Graajlieari
(M. C), et ont arcompU le parcoiite «>̃“ 2 Il, il.,
COURSE A PIED. Circuit de Itaulogne. ^up
un parcours de 8 icilomiMres, te C. A. Il. a fait ni;-
(̃iitcr cette courte sur roiue. (7 coureurs ont yn*
le départ. (ilî'-emetw, -¡or P' .rotti • i» Delanortu
(M. C.) 3* liesnartl (S. R.) -4« Acher (M. "C;
C!a>>finpnt inr clubs 1. Ami. Cli;b rie Paris,
,19 points s..Metropolitan C'.aii.•:• p-j.n: 3. C. A.
Au gymnase Ghristmann. Hier sont dlspn-
%ie-j les du Grand Prix d'Eté, organisé
nar le Contrat ïportitig- Clu.U. HéiuJtats
Poids mouclie Fan bat Durour aux point, Mfirc.
bat Drntruou arrété au l"1' round Issnuli't hat
Maiichieu arrêté ait 1" round Cliâbrier liât lïi-
beaux arrêté au round Aubert bat François
aux points Hubiii bat Lliottn aux points Clial-
bat SWnes aux points Simon' bat Juillet aux
points Ri'lliOHze naî. BiJon arrêté au 3* round
Drelden-nein Il Chalumeau au i" round
Guillaume bat Fontaine aux points.
Poids coq Ber;r bat Carcjuilial arrêté au 2e
round Dupout bat Fournicr aux point. Vilet bat
Fient arrCié au l" round I.oistron bat Jarrand
au\ points Napionnc bat Gaspard aux point,.
l'oiiH plume Grenier hat Calias=<>t aband. au 2e
round I.smir bat Dflaii'iay T. aband. an round
I.aKiienii hat Dronlneau aband, an round Des.
liai Chaufournier aux points Ii'eibcr bat
I.afeuillado. aband. au 2e round --7.anglet bat Goupil
arrêté au t" round Beeker bat Connard aux points,
Aujourd'hui, continuation des éliminatoires.
Notre voisine, la propriétaire des deux
villas, une délicieuse femme, la comtesse
de y Begla, vient eus les jours passer au-
près d'elle quel^fSes instants qui sont tou-
jours suivis, pour Blanche, d'un véritable
apaisement.
Laura battit des mains
Je suis sûre que c'est la dame en blanc!
Une vision aperçue, là, tout à J'heure,
dit Sfaggel, désignant l'habitation voisine.
Une vision qui est pour nous la plus
réelle des consolations, assura M. de Ri-
mellys.
» C'est bien madame de y Begla que
vous avez entrevue, et je ne suis point sur-
pris de l'impression de charme intense
qu'elle vcu3 a laissée.
Quelques minutes plus fard, la petite
malade poussait un cri de joie en aperce-
vant Laura. Aussitôt, une conversation
traversée de baisers et de bons rires s'en-
gagea entre celles mais M. Stuggei dit
bientôt
Ma petite Blanche, nous vous fat!-
Et il fit mine de se lever.
Oh. non, non, monsieur. implora la
jeune fille. Je suis si contente d'avoir Lau-
ra Du reste, je suis toujours bien à
cette heure, après la visite do la comtesse.
Ah 1 oui je sais interrompit Laura
avec importance. Nous levons vue 1 Qu'elle
est belle
Oh oui bien-belle, et surtout si
bonne et si doue Quand elle se penche
sur moi en souriant, je t'assure que ma
fièvre tombe.
Il est certains, assura M. de Rimellys,
que cette jeune femme apporte avec elle
la paix et la lumière.
Quel heureux hasard qu'un tel voisi-
nage dit M. Stuggel..
Je crois bien 1
Et. pendant que les deux amies repre-
naicnt leur échange de souvenirs parisiens
el de projets actuels, M. de Rimellys, à
mi-voix, racontait à Stuggel les diflicul-
tés de leur voyage, de leur arrivée à
Beatilieu, ses angoisses. et comment ma-
dame de y Begla, vivement apitoyée, avait,
dès la première heure, offert son aide pour
une installation que son habitude du pays
lui permettait de rendre moins pénible
LA VIE FINANCIERE
LA SEMAINE A LA BOURSE DE PARIS
l.'AMIU.lXCi:. Lu fermeté précédente a
persiste et s'est iiu'im; arcfinniiV' au début de
In semaine, sous l'influence du développement
de l'activité qui gagnait les compartiment:.
du comptant. les plus i)é^rlii;és jusqu'alors.
Par la suite, le marché a eu à compter avec
des réalisations de bénéfices, qui ont pris
d'autant plus d'aiiipleur que l'on atteignait
le numtent un la balance est établie par les
commis d'agents de t'nnni-'o. Il en est donc
résulté tout d'abord un tassement des cours
assez sérieux et ensuite une certaine irrégu-
larité dans les tendances des diverses valeurs
sur lesquelles on avait pris position il la
hausse ces temps derniers. Mais cette Irrégu-
larité, qui est loin de s'étendre, du reste, au
marché tout entier, laissa intactes les bonnes
dispositions dont la clientèle a fait preuve
jusqu'à présent. Grâce aux dégagements qui
ont été ainsi eirecrut's, la situation de place
se trouve très allégée il n'est pas douteux,
au surplus, que la plupart des positions aban-
données par certains spéculateurs, au jour le
jour, ont été reprises par une nouvelle couche
d'acheteurs plus solides et offrant plus de ga-
rant ies.
Celu est appréciable, surtout à la veille de
quatre jours de chômage précédant immédia-
tement la liquidation: Etant donné ta tour-
nure prise lrtr les événements dans les der-
niers jours de la semaine, il eut donc été
normal que la spéculation adoptât une atti-
tude plus réservée, quitte se remettre aux
affaires, si, pendant les jetés, il n'était sur-
venu aucune complication nouvelle dans la
situation politique. Au lieu de cela, les trans-
actions sont restées actives et, dans le même
temps que se tenaient les conseils des minis-
tres à Paris et à Londres, des achats nom-
breux étaient effectués, entraînant la hausse
d'un assez grand nombre de valeurs. C'est
dire que le sentiment de la Bourse à l'égard
des questions politiques reste toujours em-
preint du même optimisme.
LES VALEURS. Nos rentes ont joui de
lijur faveur ordinaire et finissent avec un gain
de quelques fractions le 3 notamment,
en bonne posture il le 6 perd un
peu de terrain pour finir Il 1m question
des dettes alliées il New-York en est toujours
il l'exposé de M. Parmentier sur la situation
financière de la France. Le Crédit National
est toujours très ferme. A signaler les pro-
grès du 1\ 487. Cet établissement a, du-
rant le mois de juillet, payé pour millions
d'indemnités, ce qui porte, avec les mois an-
térieurs, le total il millions.
Les emprunts étrangers continuent a rete-
nir l'attention de la Bourse. Les fonds otto-
mans continuent leur mouvement de hausse,
après un léger tassement vers le milieu de
la semaine l'Unifié finit en très bonne
avance à contre 74. Le a attiré
plus encore la spéculation et tinit à 55.75, en
hausse de près de 10 points. Les acheteurs
escomptent une nouvelle hausse, et on parle
d'un nouvel acompte payé sur ce dernier titré.
Le président Obrégon a signé l'accord Huerta-
Lamont. Le Mexique doit reprendre le ser-
vice de sa dette en janvier prochain, avec
délais considérables pour l'arriéré. Les négo-
ci.nions d'un emprunt roumain de
livres seraient presque terminées. Le mon-
tant en serait appliqué aux frais de conver-
sion et de consolidation df* Hons du Trésor
et il la création d'un fonds de réserve pour
le paiement de la dette extérieure. Le minis-
tire des Affaires étrangères fait savoir que
le Venezuela a procédé à la remise des som-
mes représentant le montant du coupon iU de
la dette diplomatique vénézuélienne.
Nos banques ont continué leur mouvement
de reprise. La banque de France finit 5.S1S.
Son dernier bilan fait ressortir un accroisse-
ment de ne millions de la circulation, de 4S
'raillions sur le compte du Trésor et une dimi-
nutioa de 100 millions sur les avances il
l'Etat. Les bénéfices de la semaine sont de
francs.
Les établissements de crédit, qui s'étaient
tassés au milieu de la semaine, finissent en
reprise, la Banque de Paris à 1.224, la Ban-
que Nationale de Crédit il tïi.'î, le Crédit Lyon-
nais ù 1.34">. Le Comptoir National d'es-
compte publie son bilan semestriel dont il
ressort que la proportion de l'actif immédia-
tement réalisable au passif exigible ressort a
89 chiffre sensiblement égal à celui du
31 décembre 1921. La situation de la Banque
de rimlo-Chinp pour les quatre premiers mois
de fait apparaître un bénéfice net de
]3.2r2.4:îG contre 10.S37.819 pour la même pé-
riode de 1921. L'action finit très ferme
2.(!(K). Parmi les banques étrangères, la Ban-
que dn Mexique, après 580, termine plus hési-
tante à La Banque Ottomane, après 743,
est en baisse sur son cours de huitaine.
Nos chemins de fer continuent à être re-
cherchés. Ils demeurent aux environs de leurs
cours précédents. Le conseil supérieur a dé-
cidé des abaissements de tarifs sur les com-
bustibles, minéraux, viandes et engrais. Cei*
tains autres abaissements, notamment, pour
les industries minières et métallurgiques, se-
raient aussi envisagés. Les chemins algériens
sont fermes, le Bône-Onelma et l'Ouest Al;é-
rien annoncent des plus-values respectives de
recettes A. 1.091.793 Jfrancs et l.(ïtî2.6Ci" francs
pour l'exercice 1921. Aux chemins étrangers.
les obligations du chemin de fer de Smyrne
Cassaba sont admises aux négociations de la
Bourse au comptant.
Les valeurs de navigation gravitent aux en-
virons de leurs cours précédents. Le Suez,
après. 7.250, finit à 7.050 sur des prises de
bénéiiees importantes qui lui donnent une
allure quelque peu irrégulière.
Peu de mouvement dans le groupe des
transports en commun, qui s'établissent aux
environs de leurs cours précédents. A noter
la vive avance des Voitures, de 752 S1U,
pour finir il S05.
Les valeurs d'électricité, toujours fermes,
notamment la Thomson, se traitent active-
ment au comptant.
Nos charbonnages sont toujours bien trai-
tés, quelques-uns en légère avance. A puhtir
du 1" août, le charbon anglais a été augmenté
de 2 shillings par tonne, en conséquence de
la grève américaine. La production de nos
mines pour le deuxième trimestre fait ressor-
tir une diminution de 10 pour la houille,
une augmentation de pour la lignite.
surtout par sa bonté de cœur et son e-zpé-
rit^ice de la maladie qui dévorait la jeune
Jure, maladie contre laquellc luttait avec
une énergie désespérée son mari, le comte
de y Begla. Ce dernier, plus fort que Blan-
che, et attaqué beaucoup plus tard, Râpe-
rait une guéridon qui paraissait cependant
fort probiématique, mais de telles inquié-
tudes constamment partagées, des visites
quotidiennes, la possibilité de s'apercevoir
sans cesse dans les parcs presque communs,
les appels et les signes all'ectueux de la
petite malade vers madame de y Begla qui
venait aussitôt s'appuyer à la clûture ver-
doyante pour distraire la pauvre enfant,
toutes les facilités d'un voisinage aussi
étroit, amenèrent vite une véritable inti-
mité l'nlre les habitants des deux villas,
ainsi qu'avec madame Oeyter et sa fille,
qui passaient la plus grande partie de leur
temps auprès de Blanche.
Ah! uni, murmura M. Stuzgel, sou-
dainement rembruni, nous aurons le plais;r
de les voir demain.
Puis il sonrit
Mais n'allons-nous pas être des fâcheux
dans un cercle aussi délicfeusement -'ni
Un cri de protestation de Blanche répon-
dif, tandis que M. de lui serrait la
main avec émotion, disant seulement
Vous
Voyons, revenons il volre belle voi-
sine. dit le comte avec gaîté, pour couper
court à tout attendrissement.
Volontiers, cher ami et NI. de Rimel-
lys raconta ce que leur avaient appris les
indiscrétions do mademoiselle Ariette,
une Vieille gouvernante de madame de y
Begla, qui n'avait jamais quitté sa maî-
tresse et professait pour elle un véritable
culte.
Les vingt-deux ans de la «imtcsse avaient
été déjà traversés de lourds chagrines et
d'actes héroïques. D'une rëehe famille fran-
çaise des Antilles, Mercedes avait perdu, à
dix ans, son père et sa mère d'un terrible
accident de voiture chevaux emportés aux
Champs-Elysées. et de Riflaellys et
Stuggel retrouvèrent vite en leur mémoire
l'effroyable catastrophe qui avait ému
tout Paris à ce moment. Par un hasard
Les charbonnages du To-.r.; font une nou-
velle avance et finissent il
Les mines métalliques commencent avoir
une situation meilleure, du fait de l'amélio-
ration des cours, mais la situation est encore
loin d'être normale, certaines mines travail-
lant encore Ù production réduite, et d'autres
n'étant pas rouvertes. Le zinc est en avance
de 8 livres par tonne sur les plus bas cours
de Le plomb est eu reprise. L'étdu est
il 101 livres à Londres après ] Kl. Mais ce
.sont surtout les valeurs de cuivre sur les-
quelles ce mouvement est le plus sensible en
Bourse. Ce métal suit, en effet, une progres-
sion constante, et les derniers chiffres mou-
trent qu'il y a accroissement de la demande
et diminution des stocks. Le Rio a eu cepen-
dant une semaine assez agitée, tout d'abord
très ferme il puis revenant en arrière
sous linfiuence des prises de bénéfices, pour
nnir a I.o2;i, en baisse sur son cours de hui-
taine. Le Boleo est bien tenu a 450. ga pro-
duction présente une augmentation de
tonnes depuis le 1" janvier. La Penarrova
accuse une certaine diminution dans sa pro-
duction de juillet, probablement du fait d'une
inain-d œuvre nouvelle moins expérimentée
L'action est ferme it 900.
Aucune activité da«s le compartiment des
produits chimiques. Kuhlmann est ferme il
<>U;>. Bonne avance des valeurs de nitrate
Lautaiv à 380, citrate Railways a 330.
Ia's mines d'or .sont toujours agitées, en rai-
son des variations du change. D'après »és
journaux anglais, la main-d'œuvre europrenne
.'lurait diminué de unités depuis décem-
bre, et les salaires d'un million de livres ster-
ling. Depuis la même date, il v a eu sur les
salaires, une baisse de La semaine a
été favorable a ce groupe de valeurs. Mal "ré
un. leg?r reçut en clôture, elles finissent, 'dans
i ensemble, eu bons progrès.
n Fermeté des territoriales, la Chartered le'-
gèrement au-dessous de son cours de huitaine
Le groupe pétroUfère a connu une grosse
activité La Mexican Kaglo, impressionnée
pendant la première partie de la semaine par
les ordres de vente de Londres, s'améliore en
clôture a 1<1.5O, sur de meilleures nouvelles
de sa production. Mais, ainsi que la Royal
Dutcu et la Shell qui demeurent inchangées
elle est reiativement délaissée de la spécul-i-
tion qui se porte surtout sur les valeurs J'ou,
niâmes. Celles-ci ont bénéficié d'une vfU
avance en raison de l'amélioration rapide dû
la devis*. La Colomb) a finit très ferme il.
Mlva Plana ̃soutenu* Les mines roumaine*
enregistrent, pour le premier semestre, de*
augmentations sensibles de production On
annonce que la Standard Franco-Américaine
a fondé une filiale en Tchécoslovaquie pour
1 exploitation des mines de naphte.
Les sucres sont toujours recherchés par la
spéculation. La Say, après avoir dépassé le
cours de finit très ferme à Le!
BT2« flnIssent e"
Les valeurs de caoutchouc sont touiour*
délaissées. Aucune décision n'est encore in-
terwnm- au sujet de la diminution de la pro
duel ion. Il est liasse, en un mois, par le Canil
de Suez, un transit de 40.000 tonnes de la
matière, chiffre non encore atteint jus%i'ici
Dans le compartiment des valeurs divers
il noter la bonne tenue d'Orosdl Back et
) avance de la Lorraine-Dietrich en fin de ?e-
MEMENTO DE L-ACTIONNAÏRE
Les Assomblées générales
iH sont, tt li. 30. Tramway? de rtoubalx et
Tom-conii?, a Paru, li'. rue d'Ag-m- s.».
t~ aoftr, 1i Ji. ;tn. Alimentation, Installations
il Par, 19, vue. Blanche.
17 août, la heures. immobilière de Dunkerque
il Dunkerqup.
17 aoiit, heures. Etablissements Llotard Frè-
res, à Paris, a, rue de Lorraine.
17 août, il heures. Chargeurs français il Paris,
t9, rue Blanche.
18 août, h»nn>«. Aciéries du Grand-Couronné
a Paris, buuîcvard des Italiens.
18 août,'11 heures. Etudes minières de Bouffie.
à Paris, 41, rue Lafilyette.
18 aoat, Il heure?, Electrique Lillc-noubaix-Tour-
colng, a Paris, 12, rue
21 aont, U h. 30. The Qmntera Mining-, Co. Ltd.,
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actions de i.MXl trs, il Niinry, i tj banque n-nai'ld.
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les obligations 4 1/2 série verte, sont 'i-aib'jur-
sables le 31 juillet
Gaz de Marseille (en liquidation}. Une cin-
quième répartition de 10 fr.s jjaox porteurs, 9 fr,
<-st >mi.;e en paiement denirt« )̃• Vr août sur les
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providentiel, l'enfant n'était pas avec ces
parents ce jour -là. Elle fut placée, par
les soins du notaire parisien qui gérait la
grosse fortune lui revenant, au couvent de
l'Assomption, il Passy, Ariette y étant ad-
mise auprès d'elle.
A dix-huit ans, un oncle de la jeune fllJe.
son tuteur, la rappela prés de lui, aux An-
tilles.
A côté de son oncle, qui était veuf
depuis longtemps, elle trouva le fils de ce
dernier, lils unique, de quelques années
plus âgé qu'elle, et déjà touché par la ter-
rible maladie de poitrine qui le menaçait
gravement.
Le jeune homme, aussitôt follement épris
de sa cousine, éprouva comme un regain
de vie devant l'espérance d'épouser la ra-
vissante jeune fi!le, et le père du malheu-
reux garçon déclara bientt,t à sa nièce
qu'elle tenait. entre ses mains la guérison
de son fiis. Pour une. Ame tendre comme
celle de Mor-ciiilôs, i'hésilation ne dura
guèi-p. Avec une douce pitié et une loyauté
absolue, elle fiit au malade le don de sa
vio.
Apre? li^ir mariage, pendant quoique'
mois en elfe!, la santé de Jose de y Begla
parut se raffermir, .et le nou'veau ménage
vint, s'installer en France; mais les crises
de 'l'inexorable maladie reparurent. et la
jeune femme connut des lors les heures si
douloureuses de ia garde-ma!ade, rendues
plus pénibles pour elle par la révoite du
malheureux. sa jalousie involontaire, ses
exigences égoïstes, ses colères. toute une
série de manifestations morbides qui no
parvinrent pas cependant il ébranler la
patiente bonté de Mercedes.
Voilà des récits destinés à rendre men-
leurs, conclut M. Stuggel en se levant..H
j'admets sans peine l'jnlluonce toute pav
liculièrê que Mme de y Begla exerce sur
Blanche. Allons, à demain, mes amisfe.
Il refnsa sans réplique d'être reconduit
par M. de Rimellys et s'engagea rapidement
i avec Laura dans i'aWée centrale. A une l'lai-
rière des arbres du parc, ils s'arrêtèrent
d'un même mouvement.
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