Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-01-07
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 janvier 1910 07 janvier 1910
Description : 1910/01/07 (Numéro 6413). 1910/01/07 (Numéro 6413).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k596259k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/08/2008
fRESS~ JAN~B~ ?0
dure de ta. pia~~uranjt:' e~ dSm&ta.nts.
littéralement saccagées'et ce n'est que vers
quatre heures du ntatih que tes curieux
purent être expulsés, de force..
Le séminaire qui se tfouve sur la. placé
est complètement fermé et deux individus
furent surpris au moment où ils tenta.i)ent `
d'y pénétrer, à l'aide .d.e fausses clés.'
Une petite terrasse, surmon tant .te bâti-
ment. réservé a, Toctroi. fut également en-
vahie et. on y installa bientôt, face'à'la~
guillotine, u enlever, mais quelques inst.ajits,.plua tard,
il éta.it.r.éinstaJIé.et il pu.t'même fonction-
mer pendant quelques minutes..au moment
de L'exécution.
Le procureur donna l'ordre de saisir l'ap-
pareil et les 81ni6,.et le photographe fut
conduit .a.u Parquet.
On mente !& CttiHotine
Le montage de la,.guillotine tut excessive-
ment rapide il demanda. quat'ante-deux
mmutes exactement, et.M., Heibler battit,
ainsi, son propre record. Cependant, l'exé- j
cuteur des hautes œuvres n'était accompa- J
gné que de deux aides, le troisième n'étant
pas venu à Morutauban. Son absence était
très reanarquée et vivement-commentée.
M. Deibler, en veston gris, paraissait'très
satisfait de ta, rapidité aJyec' lamontage fut opère.. i
Le froid e.st des plus vifs, les soldats
battent la. seinelle pour se réchauffer et
les personnes adn~ses dans l'enceinfte ré-
servée en font autant. Au mo.ment où l'on
achève le montage de la guiMotine, un
étudiant en médecine, remet aux a~des de-
M. Deibler un énorme paquet de ouate
hydrophile pour disposer au fond.du seau
et éviter ainsi que l.a tête du cdndàm'hé
ait des ecchymoses, .car on. doit; faire une
autopsie complète.
Enfin, après une longue, attente, .M. Dei-
bler pa.rt avec le fourgon yers'.la prison,
paj* la rue du M'OMstier-
A six heuries .qua'rante, t&s officie'rs d.e!
ta, garnison et le général de division Bru-
nea.u &e pMsse'nt autour de la, guillotine
qu'ils €.xam.inent min-uiMusetnënt.
A sept heures, on fait f'ormer l'e grand
cercle dans l'e.nceinf'e, péndjant que deux'
croque-morts .contempl'e.nt 'd'-un air cu-
neux le panier vid tombera tout a, l'heul'e.
A sept heures qumze, un-grand mou-'
vement se produit dans la foule. C'est que
te cortège sinist.re approche-dû~ lieu de.
l'exécution et remotion est a. son comble.
Deux brigadiers de gendarmerie à cheval
précèdent le landa.u dans lequel -se 'trou-
vent te procureur de la. République/et un'-
lieutenant, de gend.a.rm.erie. Un .bref com-'
mandemeut retentit., on entend une courte
sonnerie de clairon les dragons,'massés
au fond de la place, mettent sabre au clair,
pendant que les fantassins .Dorteait l'arme
sur l'épauLe.
Le Couperet tombe e
Bientôt on. aperçoit le fourgon entouré
de douze gendarmes 'à 'cheval.
Un. immense cri r'c.A'mort "o se fait
ente-ndre, puis' le silence se -rétablit a-ussi-
tôt.
Le fourgon Vient* sc"r!angër perpendicu-
lairement à Ia~ guulbtin'e, 'les marches, de
l'escalier sontt ra'ba.t.tùes et Tâmnônier,lé
vénéra.ble abtM Razaud, en descend lente-
ment portant à la, main un crucinx de bois.
Le prêtre parait très'émotionné-, il a'
.quelque peme à descendre les ma.rches et,
~privé à terre, il semb'e 6ge sn.r-place.
Quelques secondes après, on aperçoit Hé-
biTard, littéraleitnen.t porté par les deux ai-
des, on voit que le corps est -agité de sou-
bresauts convulsifs, là figure' est 'crispée,
la'mâchoire est comt't'aQtee,.ies yeux sont
fermes, le corps exsangue.
On jette le mioéraMe smr la. bascule et
c'est a.lot's que l'on s'a-pércoit qu'il maji-
-que réellesmenit u.n..aide- lin'y'à personne,
en eBet, pouT mainfenir !.a tete.du co'n-
da.mné. Précipitajhment M. Deibier rabat.
lui-même, la lunette puis il presse le de-'
.cMc un jet de sang part de côté et la
tête retombe avec le corps, dans le panier,
il est sept heures, dix-neuf minutes.
A ce moment, c'est a peine si l'on -aper-
çoit quelque choce à travers le brouillard
qui couvre la. plaine.
R.a.pidemen't le panier est hissé dans le
.fourgon qui se dirige vers le cimetière où
a. lieu le simulacre d'inhumation. L'autop-
sie doit être faite à l'hôpitat-parles docteurs
DieuJaj'oy, Soulié, Terneis~ entourés d'une
quinzaine d'étudiants. Le cceur, les reins et
le cerveau seront envoyés à Toulouse.
Le démontage de-Ia,guillotine se fait as-
sez rajpidem&nt pendant qùe.la foule se dis-
perse lentement.
Deta:!s rétrospectifs
On raconte maintenant les détàiie du ré-
veil du condamné. Il dormait profondément
quand jles_ magisti~ats pénétrërent' dans la-
oellule. II f&Hut attendre quelques instants
pour qu'Hébrard soit tout-à fait ëveillé. `
Lorsqu'on Jud annoatea le rejet de son.
pourvoi il fut pris d'un tremblement convul-
aM qu'il.n'.a;FriMa. pas -à .maîtriiser. Véhemen-
temesnt, le forain protesta, de son innocence-
tout en s'habillant avec l'aide dès gardiens.
Hébra~'d causa, pen.daTT't quelques instants
avec l'ahbé Razaud, avec son a.YOcat,.M<
Besse, puis il ne dit plus .un mot et gar-la
le mutisme le plus complet jusqu'au pied
de réchafaud.
Là, le misérable essaya de parler, mais
!'enr.oi, ta terreur l'eu empêchèrent et le
cynique bandit mourut lâchement comme e
H avait vécu.
Lesdertneresexécuttons
On ne se souvient, à Montauhan, que de
deux exécutions ea-pitaies.
L~. première, la seule qui ait ensanglanté
la vi!Je, pendant la Révo)ut.ion, iut
celle de M. Clade), guillotiné le li mai l'/93,
p.our royalisiae. L'exécution, eut tieu sur la
pl.a.co Na.tioriale, entourée d'arcades, et,
maigre. l'.ép&quë'&t ;le oliniat, la neige tom-
bait à gros ftocorhs-.
Par crain'fe de manj.featation. des habi-
tants M. Clade) était très estimé de ses
oon.citoyc.na quatre canons cha.rgés
avaient été disposés aux angles ue la place.
La demière-exécution eut lieu le 8 juin
1835. Thcron ifui, cejour.la, paya/sa, dette
à la société, 'avait, dans mn accès de colère,
.a.u retour de la chasse, tué sa belle-futé et
sa boa'ne.
Le Condamné
Jean Hébrard était âgé de ,8 'ins. C'était
un homme a face pâle,au nez prononcé; une
petite moustache ombrage sa !èvre supé-
rieure. De ca.ra.ctèTe très violent il était très
redoute dans la contrée et sa disparition
.est, pou t- ce fait, un deba.ri'a.s r,our le pays.
ï! est sujet a dea dépressions extraordinai-
res qui succèdRnt brusquement aux colères
les plus violentes..
D avaif. déjà été condanmë deux fois pour
vol et une troisième f.ois,-le Hl octobre 1904,
a. quatre a.n.s de prison pour coups et bles-
sures ayant entraîne la mort de sa femme.
II a, au mois de juin, tenté de se suicider
dans sa prison en. se pendant avec-une
corde ses gardians intervinrent a temps.
Ho.UOUM.EDERAlî.LY.
~ITa DI'VEF~
F4JTS-DIYERS
DranM. conjuga! Place des' Batignol-
tc~, le nommé.'Louis .Foui.Uau, tr~te-cma
e-ns, demeul'a.n.t 13,:rue des Rosiers, a
Saint-Ouen, a frappé de sept coups de
couteau a.,la. tête .et à la poitrine, sa,
femme Eva, tpen.te-et-un ans, qui ravait
.gm.t.te depuis cinq jours, à la suitB de
mauvais traitements qu'il lui faisait endu-
rer.
La blessée dont. Fêtât est grave a été
transportée à l'hôpital Beaujon. Le meur-
trier, qui a pris la fuite est recherche
par M. Ducrocq, commissaire de police.
Agent b!essê. Le gardien de ;ia paix
Aicide M.a-1'tigTion poursuivait rue Yvart
cm indiyid.u' qui venait de dérober dès
biUes, de billard dans un débit de ta rue
de Vo.uille, lorsque le v&leu.r luif !a;noa
run.e des billea quij'att.ej.gnit à la. poitrine,
le blcss.ant gravement.
'Tandis que l'on transportait le gardien
à l'hôpital Boueioaut, te votleur était a.rrété.
C'est un nommé J'ëan Auffret, vin~'t-trois
ans, monteur eiU' bronze. Il a été envoyé
au Dépôt..
les lettres d'&!ffed de Musset
Il n'y a plus d'inconnue
M..Pa.ujMa.riéton, auteur d'un ouvna'ge
très documenté sur les amours d'Alfred
de Musset, confirme l'exactitude des ren-
seig-nements qu'il donna dernièrement au
.cours d'une interview.
Jl s'agit, ,d'.après lui, de MUe Annëe
d'Alton, cousine du eomte d'Alton-Shée,
pair deT'.rance, 'et de sa.:sœur, Mme Caro-
line JauBeyt, la, « m.arra,ine )) d'Alfred de
Musset. Elle mourut le 30 novembre 1881.
Disparition inexpHcabie
À MRB D'UN P~t~EBOir
L;e jcout'tief de commerce a-t-it été assassine
ou.s'est-i) suicidé y
Marseille, 6 janvier. 'Le '22 déœmbre
dapnier, =s'embarquait 'à Tunis, pour
Mo~M à MarseiUe, um courtie)' de eom-
inerce, René Weil, vingt-six ans, né à Pa-
ris où d'aiUeu.rs haHite &a. femme.
II a,va.it:pris passage à bord du paquebot
«'ViUed~TupJS)).-
.A MarseilM, ON eonst.a.ta, la dispa.i'l.iioN
du courtiûf. On nB sait.s'H s'est jeté à la
mer. ou. s'il a été victime d'un crime. II
avait &ur lui une somm..e assez impo~ta.n.t.e.
En .outre~ on.a. trouvé dans mte cabine de
3" classe, -alors .qu..e M. Weil ava.i.t .prM
une second'e, sa. valise €t ;divers au.fpes
objets lui ayant appartenu.
La Suinté de Paris a so-voyé ici quelques
agents qui procèdent s. un'e minu.tieu.se
enquête. Le personnel du navire va, être
in.tei'ro.gë.
MM!i~ ~E Pt!;iS
EfD'JUbLE~
DÉ LA PLU!E, OU DU BEAU TEMPS ? ?,
~L'S.~mp~~MSMQKSa.UOfM.n'est
certamemeK:pûMtt.be~M;ce-
yeK~ctK~, c'est at~o
co?~'a!)'e~c~ap!ute.))–M. i4I,
'A~GOT.
'M. Antgot, le savant m'ëiéoroI.ogMe bien
con.nu; vi~mt-de Caire de np'uivelles.déctara-
tions qui so.at, cctfe .Ms jemco.re, .appelées'
à.b'o.u'iev.ersea.' de-fo~d en comM.&.motre quo-
tddi'emm.e e.xiat&nce.
Ju~sq)u'i,ci, .Parisiens et PâNsiemines,. m'es'
ig!n;em'es a;mi&, vo~us a.viez la. sotte cau.bu.me.,
avant de .sortir, de tapûber parfois votre
baromètre pour savoir si. vous deviez pfea-
dre m'ie'cafnn'e unû omBr~iIe -QU. un
p'arapluie.
Bien'emtendu, vaus me voM.s livriez à ce
petit manège qme loraqai-e le ternes vo'us~
paraissaiitiNcertaLn. 1
Il,est--d)e fo-ute évidep~u4e ..fusait rage, siez de cette coMautta.tio'n et.fjue v.ous.vûïts
armiez al'&rs .de j~êsigB.aitom..e~.d~n para-
pluie.
Eh Meai vo;uB avi&z tofi't ainsi q.u'ir
en.appert cJa~remefriit des explica.tipjis do-
Cfmman.t.ëes ~oumi-es .a. un. journaliste p.a-r.
lie diTecteur du bu~reaju metéorol.ogi.que.
.Si, d'.ajvemttua.'e, voua voyez ]'ea~u rui&së-
l&r sur tes maiso'ns et sur les gans-da-Tts'
la rue, n'allez pas en conoLur.e qu'i] pleut
Non, ce n'est pas « forceme~ )) d.s la pluie;
et il ne f.ajut jamais insulier ainsi à la
l.ég'ère de l'eam quii tombe.
Avan!t de prononcer un jugement témé-
raire, consultez le baromètre.
1.1 ne fa'ut pas non plus, d'aUleurs, s'en
rapporter a.ux « indications impnimées au-
tour, des eaidraTts,. qui n'ont amcu'nc-valeur
scieniiËqua )).
Vous pouvez seulement dire « quand le
baromètre est très haut nous sommes sous-
un régime de ha.'utes pressions ))..
O.r, so~us un. Tégiime de hautes pressions,
il ne « doit )' pas pleuvoir mais U peut très
bien MTe' un brouiUard très opaque .et
ri<*n ne s'oppose en outre à ce que ce brouil-'
lard n'e tcaibe –et il n'y .a personne pour
te ramasser,' comme aurait diit Alphonse
Allais.
Le fait s'est produit, hier, et vous n'avez
pa.s été sans rencontrer dan 3 la rue, sous
la. bruine nne et serrée qui tombait, des
gens .(aams valeur scientifique) .qui.~a.rho-
raient des pa.Tapluies, et d'autres qui s'en
aJJ'aiemt le.s m;ains dans les roches, ou la.
oa.nne à.la. main, traverséa par l'ondée.
Peut-être vous êtes-vous dit fju'ils avaient
oTiblié .ou négligé de prendre leur para-
pluie ?
'Pa.s du tout. C'étaient des savants qui
commissaient la valeur de.s déductions mé-
téo'rologiques Us .avaient les os trempés,
mais rame sereine, parce qu'ils se rendaient
compte de l'utilité de leur ~aerince .c'é-
taient, sn quelque sojte, des martyrs de la
Sciencs.
ARMAND MASSARO.
~ST~r~~ ~tf~&~C~
M. Briand, président du Conse.il, .a. reçu ce
matin M. TrQui]!lot,.mini.stM d.es colonies, le
comte G'alina, ambassadeur d'Italie, le géné-
ral Toutee, c.lMï de cabinet du ministre de la
guérite, .et M. Bapst, directeur au ministère d;es
affaires étrangères.
Les obsèques de M. A.dolph.&PoHef.expeirt-
Compt'a.ble, vice-présid:ent général de la So-
ciété.d'e.s Vétérans 1870-71, 'président d'honneu.r
d~ la FédéTa'tion des sections de la Seine, pré-
.sident honoraire d'à la unzi&me section de Pa-
ris, présMent- de ia se'c.tion .cen.tT-ale r.ans, offtcier dû l'Instruction publique, ont eu
lieu aujourd'hui, à midi, 'en rêg'iise Sainte-
MaTguei'ite.
Le. cha.T funèbre, suTcharg'e d'à couromMS,
pa.rm.i lesquelles cedies. de la Soe.Mte des Vet~-
.rans, dû la FëdcT'a.tion, de la section eûn.t.ral'e
ût de la onzième Mction.ûla.i.t précède des
in.smjire.s de la onzième section avec d.ra.pe.a.u,
tandis que, dans le cortège, d.e nombreux dé-
lég'u.as. de sections avaMnt aussi apporté leurs
drapeaux, emtre {Mrh'es~touies les sections de
Paris, la (Pantin),'Ia'133~ (Saint-Moud),
Rueil, Sajnt-Ma'nd.ë, etc.
Le deuil était conduit'par lu Sis. du défunte,
M. Georges PoUet.
Reniarqué .na'rmi. la foul~ qui suivait le con-
vo.t- MM. Sausbœuî, pjésident général des
Vétc-ra.ns Chal.u.m.aau, Me&na.rd. Le.nu.gue,
Emile'Mass-ard, de Boisât, Debiëve, Dérué.
Da,in, Tard, Sarrazin. Bie,. Foriasky, Char-
doit, Col8~tum.ier, Henry, Bordëres, Lencir,
Deliga.n.d, Desj.aa.-dins; Dagum, Hus&enod-De-
sen.o.ng'es. du Cons.e.il g-néral Sev~IIe. Dubois
Lur~au, DûviejUM, Barbier, Cluzet., Bouquet,
Ma.rcoux.Doudëau.e.tc. `
La. messe &,étë dite pa.r ~1. rabbe Ducha.uî-
lo.uir e.t c.hajtiee en faux-boui'don par là maî-
'ti*ise l'abso.'ute a. été o.&nM.ëe.par le curé de
la; paroisse. M. Fécho'z.
Au Père-Lachaise; où a eu lieu Tininmia-
tion, deux djscour.s ..ont été .proiMn.c.e.s par M.
.Sa.BtSbœuf, a.u nom de .la Société, et par le
represejitant de la Fédéra-tioD. des sections d&
ta, Sein/'
~~AQ
PIERRE I.OUYS
A./i'ë~~Ott.er !es pht~oMphc~,I?:e')'}'e Lo:M/s
a pf~.rKa~tM~e.de 'uM)'ë,n.sot. Z! n'a pf<~
t'aM' H'e~te)' ea;tërt(;:M'e?Kf;Mt. Jt ~emt)te
~u'.t!: )te t'eeHtMt..Cette ~o'te de co)ttemp!<(t!0?t Mtte-
fteMfe te /at< :pa)'6Hf)'<; M~d~~e~&n.t. 7t mar-
che mëcaKt~Mew.eH.t, d !ortcoHNtte MK aufOHatc. Et ~Ka~td t! p'a'r!e
d'ë!)ë)teM!.e)~~ haMt~e! .sa, -),'op?'es~tOK~!aMse {OHt~S)' ïfs pafote~ cornue
MMe ~Oi:tat~e ~6[tsse fOM~ST t'ectM. C/K de ~es
<'6H); de co~dttM'e .M?t eHt~t'~etRe.)~ )) .C'e~t
MK peu !'M;tp)'esstOH que dotHte so yeMee."
~Hs!'s ~ttattd o?!. pD~o'ue Pt6)'}'e EoMi/s c?i
~e'p)'ë))H{)nssaH< coKtrs cc~c <'(ppa,?'e?!ce, o?~
decoMM'e u?t cn'~t~e //?!, d'M-ne deHcateMc
?tMatK;ëe e< d'u~e ët'Mdtf.K'~ p'rodt~teMe. H
a p!u~ ~t'ande pat'Me de ifn ~îe dctMs !a &t~0-
sem.e)~, tt et ac~MM f!p~ co)).M6[M~aKcc.; ~a-
ft~es, K.OMtbfeMses, e~'ac~ ~M'tt!e p!M.$ sott~e?~ maM dont P.'t~ppr~ye !e.! <~e)M SoH.é~'tKMtto~ !e ~a~de coKtt'e !e dan~eT
d'Mte pro~MettOK ~td~tuf. H a eo'tt M?! pe~
MO~bye de 'uo~Mme~, d'M?M t)e!!e fg~Me !ttté-
fatEe, .Mn ~OM( ~srtMte, c~ ~e ?)ta?n~
~M~M'att fa~tKcmcHt, .'e souct de ta ~o?'mc.
Apt'és !e tWomphe frAph''odit.e, t'. ecri.ui.t
!es Chams&n.s de .Bilidis, pa.nMte?Ke Mn ~otum.e de KOMUcHcx, ATchipel.
..jft y Mto~re tMK' ~iYtf'e c!ë~fM!-te, de catexxe, !a ~M~te.e de re.<'p)'e~ston. et <ë-.
MK)td'MTM '~.C(M' cet ho?)M~e aMstere est M)t p'~rado.Eat.
.7t a poMMë !e paradoxe, Je~eKM !e //end?'e
de Jose-Mana de HsredtN, co7n.m.e HÈnfi
ide .Rë~tue)' et Maur ide se }'e~Mser' ob~Mf?.em.eK{ a t'cr~'c de~
~e)' J! coMtdet'g ~ue ta p)'ose peut être
aMMt poett~ue ~Me ~e~ .'HC~. .GEORGES
RicotJ.
RICOU, ''
j~ .Eh b&ii non, la, .tradition des
"Cr (mci'es d'AmériqTte, n'est pas encore
compJetement pe'rdu'e.
Un nommé Mallet, fils d'un saboHer de
Born:ay-sui--Loii'.e s'en fut vers 1876, vers
les Iomt.aj.nEa Aménques. Depuis lot-ja.-
mais personne n'enMudit parler de M,
pa,& même. sa sœur, m&d.este serva.ni.e, au
Havre.
O'r, ce bon Malle't de Bonny-sur-Loire',
.vient de mourir et laisse à ses hér.itie.rs
une.sQ.inm'e de 468 millions.
Sa s'o&ur viva.i.t.en'G.ore. Mads.,Ia. no~ive9J.e
de ce ,fa.stue'ux heTitage. la. St. brusque.ment.
p~ssea' ~de vie à tr&pias, Be sm'ttB q'j'il n.e
L reste plus, pour eiicaisser le denii-mlliia.rd,'
que Ie~ cousins du Ma!let décë-de'
,Ma;i.s quels .cousins ? Voilà.'la. question
Si'pa,r h~saa'd vous vou~ appelez Mallet,
~d~eim~aiLdez .des ren.sej.gn.eme.nf.s .a,u ma.ire du
~Havrs. Qui saiit ? Vous aurez peut-être la'
.cha.nc~ d'être le cousin de MaJ-Ie-t de Bon~
.ny-sur-LoH'e, .émigré En AlY~érique et mort
multi-miliMnnam'e?
C'est .l.a. ga'âëe que je 'voua sonhait'e
M/w~
Voicr-un on deux ans M. D'uj.a.rdin.
'M~r Be~umetz eut-1'idée-de créer une école
de peintres ~en plein air. Cette idée,.pour
des raisons qu)e nous igno.ro.ns, ne tut pas
~réalisée.
EUe yi&nt d'être l'éprise en Norvège et
aussitôt réalisée.
L'ile de FTedriksvaern, qui est munie de
Lquelquss ioTtilicaitioELs du dix-septième sië-
clé et destinée à contribuer à la défense
i du port de Christiania, a été mise par le
~ministère d.e I.a, guerre à .la disposition du
~.peintre Sindiing-Larson, qui se propose d'y
cr.éar une école de p.ein~uTe .en plein, .air.
I~es cours dureront .du 1* juin au 1"
octobre. Les élèves m'angeront dans un..
réfectoire commun. Une partie de raumen-
ta)ti'on sera .fournie par la pêche et la
chasse faites sur les terrains militaires.
Ma,is toutes ces faveurs ne sont concé-
dées qu'à une seule condition, catégorique
d'ailleurs C'est que Taccës de l'ile sera
.rigoureu&e'më'nt'interdit aux femmes.
.C'est d'ail].eu!rs ~u.ne utile':restriction.
La Mouche du Coche.
En t'afiBon du teirme, visiter .'le choix co-
lossal de mobi.Iie.rs complets aux Grands
Magaai-ns D.ufayeJ, sièges, tapis, tentures.
Articles de ménage, éclairage, chauffage,
grand et petit outillage, machines à cou-
dre, cycles, voituip&sd'en.fa.nj.s/e.tc. Nom-
br&uses.a.ttractions.
Pf AM~P~P AH
Ft&MBËME AU VENT
LeVmcettnes. Détail de !a rencontre
A la suite d'une altea.'cation suivie de
voies de fa-it, M. Alphonse Bea.UjY.ais, pu-
bliciste, se jugeant offensé, envoya a. M.
Lucien DeUys, également publiciste, deux
de ses amis, MM. Jouirnoud et Piétrini,
pour réclamef de lui des excuses, ou une
'réparation pajr les armes.
.M. Lucien Dellys. pria deux de ses'amis
MM. Corvm et Duhay de le représenter.
Toujte tentative de conciliation ayant
échoué, une rencontre a été jugée inévi-
table.
Elle a eu lieu ce' matin au Polygone de
Vin'cennes, ra.rme choisie était l'épee de
combat.
Un combat acharné
A fonze heures, par un brouillard épais,
les combattants' arrivèrent sur le polygone
de Vincennes, lieu choisi pour la rencon-
tre.
Une dernière tentative de conciliation
ayant échoué, les adversaires sont mis en
présence..
D'un commun accord M. Jou.rnbu.d est
chargé de diriger le combat. Après les re-
eommandatMns: d'usage, il pi'.ononce le tra-
ditionnel « AU.ez, Messieurs `
Les adversaires se chargent avec vigueur,
les coups s.ont portés serrés ainsi que les
ripostes. Par deux fois les corps s, corps
sont évités grâce à .l'énergie du directeur
deco.mba.t.
A la deuxième repTise, les adversaires
étudient plus soigneusement leur jeu. Celui
do M. Beauvais est des pjus académiques,
très scientifique, on le croirait à Ïa salle,
sur la, planche:
''Le; jeu de M. Dellys. est plus nerveux,
.plus vif à la fois, plein d'attaques rapides
et de retraites de corps/il semble plus sou-
ple, que. son adveraa.irë.
Soudain, M. JQuimoudiRterromp ~com-
bat, M .Dellys'semble blesse.
En effet, Ï'épée de son..adversaire lui a
.fait urne Jongu,e éranuTe, mais il persisté à
contmuerlecomba.t. -~s
.Sur l'avis du docteur Da Costa., M. D&llys
ne semiMa.nt pas sounrir de sa blessure, la
rencontre continue.
Elle se poursuit de plus en plus serrée.
Les adversaires s'animent, n'hais tirent plus
pru.domm.sn.t qu'au début.
Enfin, à la. sixième reprise, le combat
prend fin, M. Beauvais ayant reçu un coup
d'arrêt au bras droit, 'une blessure péné-
trante qui, de Ta.vis.-du médecin et des té-
moins, le met en état d'infériorité.
LeejM~ces. vénaux
Apres cette bell.e passe d'armes Jes .a,d-
~eraajrea M serrent !a main et les témoins
proë~demt a la. rëtiactio''n. des proc~r ver-
baux.
Voici le texte de ces deux aocuni.en.ts
A la, suite'd'une altercation, suivie de voies
de 'fait, em.t.re MJtt.AlpiiûnseB&au.vais et Lu-
cien Mlys, publiciatee, M. Bea.uva.is, se ju-
geant ott~ase. a: c~nstitu.É comme témoins
MM. Joumio.ud, rédiacteur à I& PeMtc 2i!<;pM~!t-
~Me, et J&equ~s PietTini, i~da.ol'eur à la. Pa-
trie. M. Lucien. DeHys coîistittta, de son côté,
CMnrM t&moms, M5'I: F. Corvm et Jean-Paul
Dul)i-a.y, .publicistes..
Apres diéJib~ratMn~es quatre témoins, Uiu~
TencoiltM a été ]ue'cû in.6vita:blû. Les 'condi-
..tion.s. en. so.n.t les suivantes épe&s de combat,
reprises'de trois min'utes a.vec repos de d'eux
minutes, chemises'mollûs, chauBs.UMS et gants
de ville. Apres cha~u& reprise, le terrain ac-
quis sera rendu.
Fait en double, à Paris, 1& 6 janvier 1910.
ROM;' M. /t. De
Z-'oM)' M. DeH~ F. GoRviN, J.-P. DuBRAY.
Conformament au. procès-verbar ci-dessus,
la. renconjtre a eu. lieu ce matin, à onze heu-
res, au polygone de Vincenn
M. Joumoùd dirig'ea.it le combat. A la sixiè-
me reprise M. A. B.eauvais a été attednt a
l'a. vamt-bra~ droit d'une blessure pënétr.antc
qui a mis fin au co.mba.t.
Fait en double.a. Vincennes, le 6]Mivi~erl910.
POM)' M. BeaM~ftM JOURSOUD, J. PIÉTRJM.
POM!' At. J. De!!2/~ F. CORVIN, J.-P. DUERAY,
D~DACOST~. `
M. Fa Hères e~ S~sse
On pa.rl.e beaucoup en- ce moment d'un
certain .voyage que M.Fal.Iieres doit-'faire
cette annaeen Suisse.
Ija nouveltle, sans être encore officielle
MU'ait quelque crédit.
A l'Elysée, 'en'.effet, on déclare q;ue M.
F.alM.ëires doit faire, ceM-e année, de!ux
voyages le prejnier à Besançon, po'ur.
visiter une exposition le second, distinct
de celui-ci, en Savoie, à F'occasion. des
'ietes du Cinquantenaire .d'e l'ann€xion~([&.
la Savo-ie à la Fra-uoe.
H eat certain qu'au cours d:e l'un de
«s voyages le président de la. République
serait heureux d'avoir sur le territoire
.suisse .une entrevue .avec le président et
les représentants du gouvernement fédéral
helvétique. On est en pou.rpa.rlet'a actuelle-
ment, afin Ae s'ent&ndre sur la. daté et le
lieu .de .la, visite.
~w~
Consens aux Lectrices de !a "Presse*
OH. me< ~e p!u~ e)t ~{M.< !a .OMxe ?'M~se
eHe e~< ~oHc et sHe a ~K cach,e< o?'t?Mt,
/?~?M~ ~!!a?'étoffe gMe !a ~'Mpe ~M'e!f.s ~ccomp~M. ÛM
?te peM{ guère po'te?' Mne b~ou~e fMMC si
OTT~'est pa~ (t'es ?m7tcc ~'Mtt'qM'eHe {e porte
a~ec.uKe cet?ttM?'e OM M~e corde~et'e MT-
t'cmt ta tatHc st ceHe-H c~f ;os~e re'et
~eraH !aid. EK dTa.p C.M "K. t'etoM/'s ~Mi'Hë
morte, ~Kt ef6[!e?t{ eot'~eKeTe ëta!e?n MO/trs..
POM)'!e~ jft!te(t'. y temeMt &MH, com.Tme KMN.Kce. La\se7'g'e « ho!
b~M!ë H fait 6HM.~ depe!!t~ë~ jftHe~' ;'j'eM a:. 'u de cette ~Mte
tt'M t'éuM~. RïTA..
Petites Expositions
Société des peintres Uthographes
Ij.a. Société des peintes Mtbogr.aph&s;
vient d'ouvrir sa huitième exposition, .aii-
nusil.e à la Galerie Devajnbez, boulevard:
Malesherbes.
Comme les amnees précédentes. Les artis-
tes l'es plus ai.més du public et les plus es-
tin'Les des amateurs on:t appoirt.é leur ccn-.
tributùon à l'œuvre entreprise, il y a près
de trente ans, pour ta. renaiss.ance de-la. li-
t'iog'raphie et à laquelle coUaborèrë~tFa.n-
tin-Latoufr, Gérûme, Puvis de .Chavasn.nes,.
Boug'ueirea.u, Carriet'e. A en .~uger par l'e;n-
semble vraa.ment remarquable des eeuvres
g'roupe-e.s, on .peut bien ajugurer de l'a.ve'nir'
de cet ajrt a)U)que'l 1s vif essor de raï6che'
donjna, une vigueur nouvelle.
Deux no'm.s s'imposent '~aTticulierem.ent
à notre admiramiûn ce sont ceux de J.ulës
Ghéret et de Ma:nza,aa-Pi5sa,ro, les vrais
e.'nEeig'memeBfts de cette exposiMon. Le pre-
mier a pu être surpassé daThs la. lithogt'a.-
phie eN couleuirs pa~r des.g'toin'es plus tapa-
geuses et plus b'i'.iiU.adute-.s matis Chéret .n'en
demeure pas m.OLns le vénet.'abl& iiino.vu-
teuir de l'afnche et, avec Degas, donit il a
l'élegamjCe, un'des dessinateuTS los plus sa-
vatuts de jiota-a epoqus. La notoriété de;
M'a,uzana.-PissajTo est morns chargée d'ams
elle ne saurait, eramd're d'ail'l'eurs ce}Ie de
Ghérett, taji.t so;nt gra.n.das .les d.ifféreno.e&
qui séparent .ces deux tempéraments d'aT-,
tis.tes. Chéretest u.n Parisien, soucieux d'é-
lé'gàtT.oes et de modes surannées; Manzo.n.a-
Pissàro semble un jeune pi'mce orien.ta.I, a.
l'imagina)tio'n chimérique et somptueuse.
Il'ajime lësar~, lesdi'aperias, les bijoux et
son a.rt est brûlant de .toutes les :fiovres e't
de.'tous les~pârfums d~ l'Oric.nt.
Jam.a.is peut-être la techndque des traits
et des couleurs n'avait éMi si p.a.Tfa.ite chez
le maltr.e décora.t~ur. Le de.ssin puissam-
ment em, mlie]', s'harmonise av~c la plus
heureuse combmaison des Mns. C'est un
miT.ac.le d'art et de poésie.
J'ad beaucoup aimé les .envois de M. Mau-
rice Eliot, surtout son cadre de six com-
positio'ns pour l'illust.ra~ion de la. « Diam.e
.~u Bois )), de Théodore de Banville. Le
coSTiYietntateur, dont le crayon est si fin et
si cba.rmaa'it, se montre dign~' du poète-.
~C'itoYis encore les jolies lithogirapb.ies de
Léandre, dont la faitt.aisie est tour à tout'
délicieuEe et orue.ll'e, le.s compositions fer-
ventes et mystiques de Bési'ré Lucas, trois
paysages tragiquement noirs d'Abel Tru-
chet, d'élégajTits sujets de Maurice Neu-
mo'nt, une PaTisien'n.e à la grâce songeuse,
de BoùrgOtintLer, des- scènes diverses d'Al-
bert B~llerocbe.
M.' D.ujaa.'dm-B'ë.aumMz .a. -fait de ces œu-
vres, pour l'Etat, uTi choix extrêmem'ent
judicieux et plus .abonda.nt peut-être qu'à
ro~dmaipe. Sera.it-ce un indice pour. l'.aye-
DiiT ? EDMOND ËPARDAUD.
NOUVELLES DE PARTOUT
ESCÀBRE RUSSE A MAPLES
Rome, 6 janvier. On. a.ttenS aj.ujou.r-
d'hui à Na.p!e.s une divi5i'on n.ava.Ie russe
que commande l.amiral Ma.ngouzki.
ODYSSEE DUN DESERTEUR
j\Ietz, 6 janvier. II vient de .se présen-
te.r à l'a. ge'nd~rm'e'ie d'Audutn-Ie-Tichc un
déserteun.' âgé de G4 ans. Cet homme a. fait
un congé dû trois ans, il a, pris part. à.
la campagne de 1870 et .a. déserté au cout'.s
d'une période dans la. lail'hdwehr. Après
a/voir erré en France et dans-le Luxeni-
bom'g, le pauvre déserteur, à bout de res-
sources et brise de fatigue, s'est fait ex-'
puiser tout récemment du Luxembourg. Il
a été remis aux autorités militaires.
SENTtMENTS REDCtEUX DE M. SOMKtMO
Rome, 6'janvier. H se confirme qu'a-u
cours de la dernière crise mmistérieMte,
M. Sonnmo qui avait offert un portefeuille
à un. membre de .la gau'che,' à M. SinohiaKO-
Apeila, qui a.va.it fait pa.r.tie du Gabl'ne.t
ZainardteIJi a, rompu avec lui .parce que cet
homme politique voûtait insérer dans le
pr.ogramme.bfficiel une clause qui impo-
serait le mariage civil avant le manage
peUgienx.' M. Sonnino n'a. pas voulu prcn'-
dre d'en.gagememts à ce sujet pour iM pa~
tt~ifMT'e aux caitholigues)'
~o~Pf~c~p~7c~c
~a~ie ti~ep dû
''ATX.B~uiË!?. Notasse ob!~e.
Les gens'MeTL.in'îofrmés.–on sait s'Hs .sent
n'otntM-eux da'ns le m avaient, depuis longtefmps, cohi&ë que. <' No-.
Nesse oblige était une satire politique les
depu.tés e;n. vue de'vai.em.I y Être caricatu.rës et
les Camelots du Roy malmenés de la belle
façon.
Etant donne que le collaborateur d'Henne-
quin., M. Pi.ef.i'e Veber, est rédacteur parle-
m.ent.~iico S ;la .Chambre, tout Mia ne parais-
'sait. pas trop Hivraisemblable que. les am,a-
teu'rs de' scandale se. résignent. oM.ige.D.~ne provoquera. aucune scène dans la
s~.le,. c'est un gai vaudeville qui n'am'a d'au-
tre prétention, que d'amuser.
'Apres urne exp~&iti&h un peu lente,- l'action
s'enigage et les complications joyeuses's'en-'
c.heyëtr'ent à t.ej poiJLt qu'on se demande com~
m'eut les auteurs vont en sortir. Ils y parvien-
nent à la satisfaction gcnanaJe. il., y parv~ie~il.-
La.\mi&e ,en scène n'exig.e pas .une longue''
;<}s)SCNption .au premier aete,~ un .interi.e~o'
eafmpa.gTie, et au. troiaiëme, un cabinet de -tra.-
vaal, celui ~)t..âu-ec't~u.r d~- ta. Gi/eM~e, tn-g~me
'i'&vo.'M.i.Qnnaire.
In.d'ependamimeni d~ r'excelleji.te troupe des
tifau.v&a.u.tës, la di~ribution'comporte Mlle
Louise Bégnon, un~ îort jolie et adroite eo-
medMnnc, prêter par l'Athenëe M Coquet,
dont-chaque-eré'a.tio'n marque un succès M.
!&iri'ar, un fantaisiste qui fa.it la nia'vett~cRtre
il&m~sic-ha.)l.<~ 1~ theatM en&Ti, M. Da.Ena'ad,
,'transfug'e de Brux~'Hes, dans un rôle e.pistMM-
~qu~ de commfissai're aux délégations. L.~
;NtmÈs. °
.<
Soip~ pan; =v
A L'OMMMA, H De mémoire de courriériste théâtral, jajnafis
'on .bavait vu. )ni'~pareil .speietacio aussi eo!qu.e, aussi artistique, a.ussi ,rich'e que celui
que nous.offrnérale, M'M. Victor de Cotte'ns et tI'B. Mari-
;n.'eUi qui pr'ési avec ce~ succès sans &es'se grandiissant qui ca-
ractérise le.ur direction.
En présence d~ tant d'attractions ine.di.tes
tde n'umero's pheinMn'e'naux, v~nusdes qua-
t'Te coins du Tnon'd'e pour'corser encoM– com-
'me s'H en était.'besom les morceaux de
'résistance de ce .régal théâtral, on est emer-
ve'.Ule. Tachons, donc, d'être concis et clair.
C'est d'abord « l'Enlèvement de Psyché ;), ua.'
ballet artLSt.i'que., surle Itivra:. de M. Curti,.qm
~recon&tituea.v.ec um'soucid'ait'-t'et de prëcis.i.&ns
vT.aJm~nt pemarq.u'ablei-, dans leuM attitu'.d'e's.
-et leure costutm&s, tout c'e que la mythologie
grecque renferme fL'idea!<' bela 'belle LéoMH'a,, d'e'l'AJihambra de LondMS,
un Tanagra veri't.aNe.'dans les pli s. de son
.p&plum; Venus, c'est Thèodora Girard, du
Casino-TMâ.tM de New-York, nne' et' e.tra.nge
Cupidon, c'est MU.~ Cornilla. du TheatM dû Ja
Gaité-Lyri-que,' mig-nomM, mutine, parisieinjie
.enan. Et, avec la talentueuse Mme'. G.uerra/.
combien d'autres v.Bruxelles,-d-e la Sca'la tte Milan, qui semblant
'dese~ndu.es des Meques du .parthénon et re-
'constitue.nt, sous le vaillant arehel du maestro.
Eu°'ën'e Porcin, tout un pas&e de rêve', L'au-
~eur de la musique de. cet .arti.-t.ique ballet,
M .Alfred Moal, est un eomposi.teu'r--bie.n c0n.nu
.en Angleterre. Ce sera urne des gloires des di-
recteurs de l'Olympia de l'avoir iatt connaître
et apprécier à. Paris.
~.vec les coutumes si e.x~ct.s.'&t -si aTtistiquas
~-d'Aillas, il faut a.d-mirer sans .rc-serv'e les cmq..
merveilleux~'decor-s brossés par Amable, dont
~le pinceau magique nous a oaert, dans le-
blouiss&rmeMt d,es 'lumi&res el'ectMqu'es. aux
"sons de's harpe.s eotietimes, ea n.ot& d.art si per-
sonnelle et le triomphe de ses f'ou'i~.u's.
Mais, a.prës tout ce faste, voMi le. rire. le l'M'e
l'arge, ila gaite dÉbOfi'd'amite avecCarter D; fan't'aiaie en 3 tableaux de MM. Milla-t
et Du.îort Les .deux comiques, du théâtre des
Variétés Prmce.. et Moricey e'xecu.t.ent vingt
tran.sfo.nna.tioniS sufrp'renante's., chantent,
jouent, d&nsen't et te.frmine.n.t cette. re.Ute't.te'
amtéha.rrable par 1' < Ae.K)panne B, scène ae-
rieMie avec un. v.aritaM& aéroplane qui est.
bian la chose la plus follement drôle.que' nous
ayons vue de'pud&I.ongtern.ps. Cette scène àeUe
se'uil~ sufn.ra.M. à faire courir tout Pa.Tis. A
côté de Pj'mce, à coté de Moricey,. qui eomt
la joie de la saHe., le bon compère Favey et l'a
si. jolie et s'i paristenine Yahne Darge.'nt.
Puis, c'est de rart classique, 1& triomphe'
d'e la da-n'se russe avec toute sa pufpe.i's d'ans
le 'oélèlme « Pas de deux' de GIa.zou.n-off,
qu'exe.cut'ent la.gpande &t belle a.rtiste Ludjnila
Scholla-r et son aidmi.r.able partsniaire, M. Geor-
gos KiaskoM, les p'ensiomna.ir&s du Théâtre
Imjpériaj. de Sain-t Pë-terabourg, qui, dans cette
soirée unique' se montrent des aT~istes hors
de pa]~r. En'nn, c'est l'extraordin.aire. Cromin,
l'h&m~mû .aux décom.certanits exeroice~, d'ont le
n~om seuil a toujouirs fait le m'axim~um dans
-toutes les capitales du nMmde, le trio Ap.oU'o.
à la plastique m.ar~niorée'nne, les trois &oeu
Romands, si fantaiisistes dans leurs danses;'
!Les trois Gamo-nd, avec leurs jeux acrohati.
queis &t I.euirs chiens Miss Wi'l'ha et sa pou'pe.e
vivante Vory, le pemtre ehiffomliietr'; le
Sti.lhoueittiate G.arc'ia qui, du bout de ses dodo't.s
.agiles; dessine comme Caran d'Ache lui-mê-
me, puis. Mais, ils sont trop Tous con-
cou.r.en.t atu sucées de ce spectacle qui sera
donne en soMée de gial'a et em première
ce soir, pouir le triomphe de l'Olympia et la
E.jode de Paris.
6oMn~F è$ So~M~e!
Ce soir:
Aux Nouveautés, 'à 8 h. 3/4 précises, pre-
mière l'epr.esentationd.e A'o&tesse o&K~e pièce
en trois .actes, de MM. Maurice Hennequin et
Pierre Veber.
Au Nouveau Théâtre du Château-d'Eau, 61,
rue du CIiâtea.u~d'Eau (teleplione 4Sa-&5), ~!S
(Lucien Noël).
Folies-Bergère (téléphone 103-59), Miss Camp-
ton, Claudius, Ls HeuMe des J''o!!e~-Be?'g'e)'e,
31 tableaux, de MM. P.-L. Fiers et Eu'g. Héros,
Maurel, Dyajrthis, CMvalier, Pougau.de.t Jean-
ne Ma.Tnae.
A l'Olympia (2M-68) Léonora. dans Ps~/c~~
Prince, Morioey fte/c-Nze/c Cat'tey, r.4ërope[K-
?te Ludmila Schollar et Kia.kseht, Dai'gent,
Cronin..
A Païisiaata une opérette eha.rmant.e, l'E-)K-.
pereM)' s'arme, de MM. Joullot et Meyïiet.ayec
Frey, Ma.ry-Hett, Jane Ory.a.n.
Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/8, attractions
nouveUes~.à 10 .h. 1/3, C7Mco:at-.4Mc!etH', lan-
taisiB comique et aéronautique.
A l'EMoïadD, P.o:ëoK, fantaisie hietoriqu.~
Dranem, Monteti, Nuigam, G. Lauge, Sa.TbeJ. <
Au MQuIln-Rouge (tel..508~63), 8 h. 1/2 JMes-
t'aKne~e, opëret.te. Le Gallo,: Marisa Falry,
Alice de Tendcr. Qu~driIIe~ 'excentriques.
Fr'ench's cancans..
A la Scala, (dir. Fursy) (tél. 435-86) Mayol,
Talera. /t/(ï)' (Edmëe Favart, Gapou, Casa,
Rivens). Concert Mary Perret, Pa.u;I~ Morly,
L€jal,ResBe.
~Mi
ATOpë.ra.:
A ropëra, MM: M'essag'er et Broussan vien-
nent de renouveler l'engagement de l'excellent
ténor Dubois, un de leurs meilleurs 'pension-
naires, ils viennent ~n même temps d'engager
à de .très brillantes conditions la'femme du
sympathique artiste, Mme Dubois, dont les
débuts auront lieu. prochainement.
«M
A IK~pM'a.-C.Mniq.u.e
'Di'man&be pr.oclia.m,.en soirée, on donnera
la Vt'e (Ze Bohême' et Cau.a~ena RM.sMca.tM.
La premier.e (à ce theâ.tr&) de Pat.HcMse et
la reprise de P/n'i/~e formeront le spectacle
qui .sera, oScrt aux ahonjiés le, J!&u.di 13 jan.-
VMl'.
Une. rëpetiti.on §'.eniér.ale de ce apeotaole, à
laquelle se-ra. co'nvië.e' la. critique, aura Heu:
le mardi 11 .janvier, dans l'après-midi.
~t..
Au.tiMatyeAi'Lt'ome:
jPaptt!o?t, dt< L~/od.ra, sa 15~'représentation dimanche soii', no
pourra, plus être joue que jusqu'au 17 janvier
inclus.
En. effet, quûiqLM 1~ succès soit loin d'étiré
épuise, la bellte pie&e de M. Béndere cédera
sa placé à un nouy.&au apectacle composé de
r/tKtyeM. André Pioaii'd, accompag'née du ~/o?me'MT
an Caméra, un ~CM de M..tean Pasaier.
~La direction du théâtre An.toin.e re.tie.nt dès
t pesant les soicées du 18 et fUt 19 jahv~B
pour la. répétition .généi'a:M et la, premier ce nouveau spect.ac.te.
Ces dates sont irrévdca.blë'
Des artistes, de& amis, (les éemvains oD)t dé-
cidé de fêter la. récente promotion de M. Gé-
nuer a.u grade de chevalier de la Légion d'hcm"
neur, en un s.ouper qui.e&t d'ores et:déjn nxé
chez Noël et. P&ter's, au 15 j~ivier proohaiit,
a minuit et défini.
On peut envoyer son a~dliésion soit a,a tMâ*
?6 Antoine. soit chez Noël et Peter'N.
~~t,
Aux FoUes-Bergere
Qui donc pl'eMildait.que. l'on ne'-Mtsai.t plus
que des revu;d's.où la. mise .e.n' scène excluaM
'l'esprit et la-satire ? Ce n'est, pas toujours I<
caset. la somptuosité éblouissante qu'on y a. pro'
digue n'ont pas empêché les auteurs MM; P.-L.
Fiers et Eug. Héros de donfner libre cours à
-leur ex.ubéra'nt.e fantaisie, à. leur esprit Sne-
inent ironique, ainsi qu'à leur verve aristo-
p.hanesque. Ce mélange d'incomparables mer-
veilles et de blague parisienne, voil~ ce qui
fait de In He~Me des FoKes-Be~o'e )m succès
.eanspM'cédent.
'"M.
M~yalc&ante-.t'eus le.s soifs à. la Scala.
~QN.'s'les soirs, on; l'ulde ses anciens succès et, très volontiers, il les
chante.
Tous les soirs, le'publi.e le rappe'Uc Blus de
vingt tois.
Tous les soirs, la Soala fait le maximum.
-Of 'i *~t.
La:;T~pét.iHon générale de l'RmpereM)' s'([''
m~'e a Paristana.-s''e.st t'ermm&e' &ur de triom.
jphales~oya.tions. I.es a.ut~u.rs .MM.-Jo.umot et
;Meynet, les inteiprètes": FûTnmnd F.rey,' Mary-'
He.tt, Ja.n'eOQ-y.a.M.oitt'TectMilli d''un'an]m.e.sa.p~
iplaudisaem'en.ts. Ce soiT, pfejniere Mpresenta.-
'tion â'bUM~ux ouveits..
A B.arrasford'.s-Alhambra
Grand et magnifique succès'pour Fragson.
Le puMIc CGnqu.is., a.muse, .d-tajme, ne veujt
pa.s le laisser quitter la scène. Pour lui, les
'ovations succède! aux avatio~s et les rappels
.aux rappels.
Les i':rBres;BoHer exécutant csrtain.s sauts
périlleux à bicyclette qui nous ra.Dpei.ient le'
dange'rSQX "'Looping thé Loôp
Les plus~ cocas-se~ danseurs nëgre's qu'on
puiss'e~voir soM assurément Scott et Whaley,
av6&cu-x le summum du rire 'est plus qu'at-
teitOit'
Ficagson. cbau.te à. toutes les .matinées.
_J_
'A.Luna-Par}:
'Il'est utile de .rappel'er que c'est seule.me.T)..t
jusqu'au 8 janvier que seront donnes pou.r 35
jTa..M's.le's carnets:, d'a.bonnemen.t, d'')ine valeuj.
'de 100 f.rancs: A partir de cette date, Us se-
ront veuctus, comme par le passe, a, raison, d'e
50 trancs l'un.
Les tichets d'etaenables sont va!a.bles pouj.
les ve'ndpedjse'tacarees de gala.
'Vendredi: procham, la petite Lilian, ù. la-
'queile M. Akoun vient'de .sig'ner son rcenga'
ge~nehi, donnera une représentation. ex.tEaar-
dj.nai.re avec le pmxd'entrée de 2 traces.
f~M
Le's-deTn'iëres rep.t'ese'nta.tjcns de Zep~tt
i'oul'e éleg-ante qui .u&nt a a.ppla.u~djr encore mue
tois Marie-Thérèse Bcrha. Incessa.'mment, te
'nbu'vea.u. s.pectac'je avec Georgette Delmares,
Lui'a Dorey, Milo de Mev.er-.st. Hama Rout"
~chiae;-
'
Ba.-T.a-Glan
Avec une moyenne de..5..000 francs Mr jour,
ce .Eiu.si.c-haU conitinue sa marche asce.u'dam.te
.vers le sucées et. prépare eti to.ute i)ra'nquiUit&
la j'epj'ise .de C.'ta/t.tecM; créé à ce t.heâ.tre en
.avrill90S a'Yec le sucées que l'on sait..Cette
pièce' sera r'efmcntéc entièrement à neuT et'
jomée par des. at-tiist~s-étoiles. En 'a.ttenda.n.t., le
.Gt~.oto de !ft R'?me fait se pâmer de rire'les
Parisiens amateurs de spectacl&s gais.
*
'A rEMoradc
'Môntel, G. Lainge, Georgel, Nin& Pinson', ta-
RapRa, Br.uel,. Delly's et Dula~c, tel est l'mcMn-
parable touT de chant, que l'on peut entendre
à'l'Eldorado. Sans Quijiier les .extTaordina.iï'es
Ninc-Nma, dans leur innnéTO OTiginal et .ijn-
.pressionnant de danses .aerobâ.tiques. Enfin la
soirée se termine par de joyeux ecla'ts de mre-
grâce à Po!ëoK,.J.'Rxqui.se fajttais'ie de J'IM. Ve.r~
.court et Bever, musique de Geo Cla.rett, où
Dranem se montre le plus fa~itaisiste des co-
médiens.
Le Bal Tabarin donriiera, samedi procham,
u'ji grand) gala royal, la- Fête des Reines B,
des re'ines de 1'éle'ga.Hice et de la beauté un
bmllant dénié sera la chm de' cette resplei~-
dftssa.nte soirée. Bp~Hn l'.appamt.i~n de S. M. la'
Fève réserve! une agt'eaN.e, s.Ui]'pa"ne. Gra'îMiB
disMbutifos, de gaIe'Mœs des Rois.
tM
Au Bal de l'Elys.ée-Mon.Him't'iire
Ce soir jeudd, à .9 heures, au joyeux Bai!
de I.'Elysée-Montma.rtre, Fête. des. Rois a.
Grande distribution 'dû délicieuses galettea
-axe c.fëxe surprise.
'.A 11 heures. '< AtteM'dez Mam'zKMt: ]<, !a~
triomphal succès du jouï de Be.rnMtix-Leducq.
Patinage. Bowling. Attractions diver.ses.
Incompatt'a.ble orch<*sti'e du m.d'uc.q.
«f~ 't
Paris possède la plus ineïTKUn.e'use .aJ.tTiM-.
:'tion du siècle :.Ia Ma.ison Eiectriqu~, M, bou-'
~levard' Poissonnière, où l'électT.'icite re'm.pt).ao<.
ttô.us les domestiques 'nécessaires a. une maisoT'
.m'oderne.
«M
AuCar.i!i!lon:
Le cabaret artiscique d'u bou!e.va)i'd Bomne.-
Nouve.Ue. a. donné hier la première d'.tme bpé-
irette de M. Paul Dangl'y, C. G. /1, quii a..etie
tout à fait bien accueillie p.a'r le puMit:. Bon.
~n'Jant, a:musa'r)t.e a'u possible et- tout à fa.it'
~sans pose, e,Ee a d'ee.hamé des applaudisse-
.tnents merUés. To'us n~.eur et aux i.nte'rprëtes. Dans ~c mëmje pro-'
..gra~njne, tc'uj.our~' La?'mM .tM' !'f's Potfs~ 1~
~'evue plus qu.e c.entenaiT'e,:qui. continue u d&-
~sopiler les ra.le'o les plu
~t
Ce SOM' jM~ouHn de la Galette, gra.a~c s&irée artJsfi.-
qUi& et dansante..
;< CaroMné le ç'ra'ttd su.cces psjisie~, exe-
'cu'té.par l'tncomps-raMe orche.s'r's du nM'.es~rd
!H. MabiJie, oM.e,nt U!n im'mense succf's.
Samedi proch'.a.in. grajide soiT'~ Je gaï~,
« 'Fête des Rois- immen-ae distM~Niom de
~gâteau.x des ro' ..fèves surpri&oS,&o)~iroiMM9'
~dej'o.isct.de.rein.es, etc.
i.'
Les be:lle's séances d~ l~tcs qm se disp'u!.
'tBn.t ehaqu.e sotr au. Moulm-Rouge n~Champi'onna.t du. Monde, anthou&ias.memt. le
'nomLb.i'e.ux.p!uNic qu!i se passionne aux com-
bats mo~.vemerttss des, PoinH. Péterssh. Pohi
Ats, Vervet, Amable. de la Calmette et/ de
l'avis de tous les sports.me.h, j~uH.'us tou.jM.oi
.ne tuit plus 'émot.iom.tajT.'t.
Ceofsss BeudiH.
Une Affaire de Sorce!!er!e
Ces remettes qui coûtaien! che)'
Le Maris. 6 :j,.a.TVM?r. La. d~sc'i'ma';& î.a.meu'so i-
s.oMierattend à Ict prison d~ Blois .sa. M.mpa.nj'tiort
'devalit la justice, a ecmrm's de nomb.reuBes
teseroq.uenesda.neta.Sa.Ttih.e.
P~rmj ses v~Un' os cAte M, ButM~
.Henri, cultitva.teu. CM. Datl~er n.'cMH p%s jTtsta<:I'c, .:ns.i-s sa &œn',
Mrno venv.e V'iH~~an, un~ ric-lM aa~ri~aîrc
~e Eesse-.siu.i'~B'm; é~ru sou''i'.i~ttC,*H a;va.tt
aceeptR d'a~itar :po)jir cBe MmstHi~r sorcière.
Il luj nt a'UM.i cu'tq MSf!as à SaHd-Ca.t~M~. ?
A la d&UMjmfe, M!nM .f~iMse, ~rejM.ti.t un a~
'eHrayé, !tu dJt qtu'e <]~s a sM'fs a f'.ta;ie.m jetas
mon .seul&mû!t auT n~bit~tiOl! rk' M'ni<: Vjftito-
teau, ma.is siM' !& s~~nitM .egaii)(inn<-iKi.. Bt il Mr.
Jta.it verser :500 f.rajMs p3j r&aisc~. st or! vau.
la'itH'.sevi.f.e'
M. Du.t.ht<}r s'~T] sMa, pc~~xe. H peM~it
.quelques .s.ema.mes A'orës, pI.'jiajûiNt a!S!"n«ft.x.
Ke doutant plus du la voracité dtK s&Ws
tl se hâta d'aller vûr&er 2:500 h'a.tws H. MoM
Louise. Be son cûte, Mme VEH-ow~a.u Ht paLy.Ee
'&ga.lûment 8,500 frajiGS a la g'Kariat.cus~.MoyMt-
rmmt.qu.oi, M. DutJuca' ût sa..sŒMt i'~çuM!
tfeux k~ogrfLmine.s'dë ~Tihe aporcst
–~Mf M 4* P~c ~ABaMee Ctar~Bt
dure de ta. pia~~uranjt:' e~ dSm&ta.nts.
littéralement saccagées'et ce n'est que vers
quatre heures du ntatih que tes curieux
purent être expulsés, de force..
Le séminaire qui se tfouve sur la. placé
est complètement fermé et deux individus
furent surpris au moment où ils tenta.i)ent `
d'y pénétrer, à l'aide .d.e fausses clés.'
Une petite terrasse, surmon tant .te bâti-
ment. réservé a, Toctroi. fut également en-
vahie et. on y installa bientôt, face'à'la~
guillotine, u
il éta.it.r.éinstaJIé.et il pu.t'même fonction-
mer pendant quelques minutes..au moment
de L'exécution.
Le procureur donna l'ordre de saisir l'ap-
pareil et les 81ni6,.et le photographe fut
conduit .a.u Parquet.
On mente !& CttiHotine
Le montage de la,.guillotine tut excessive-
ment rapide il demanda. quat'ante-deux
mmutes exactement, et.M., Heibler battit,
ainsi, son propre record. Cependant, l'exé- j
cuteur des hautes œuvres n'était accompa- J
gné que de deux aides, le troisième n'étant
pas venu à Morutauban. Son absence était
très reanarquée et vivement-commentée.
M. Deibler, en veston gris, paraissait'très
satisfait de ta, rapidité aJyec' la
Le froid e.st des plus vifs, les soldats
battent la. seinelle pour se réchauffer et
les personnes adn~ses dans l'enceinfte ré-
servée en font autant. Au mo.ment où l'on
achève le montage de la guiMotine, un
étudiant en médecine, remet aux a~des de-
M. Deibler un énorme paquet de ouate
hydrophile pour disposer au fond.du seau
et éviter ainsi que l.a tête du cdndàm'hé
ait des ecchymoses, .car on. doit; faire une
autopsie complète.
Enfin, après une longue, attente, .M. Dei-
bler pa.rt avec le fourgon yers'.la prison,
paj* la rue du M'OMstier-
A six heuries .qua'rante, t&s officie'rs d.e!
ta, garnison et le général de division Bru-
nea.u &e pMsse'nt autour de la, guillotine
qu'ils €.xam.inent min-uiMusetnënt.
A sept heures, on fait f'ormer l'e grand
cercle dans l'e.nceinf'e, péndjant que deux'
croque-morts .contempl'e.nt 'd'-un air cu-
neux le panier vid
A sept heures qumze, un-grand mou-'
vement se produit dans la foule. C'est que
te cortège sinist.re approche-dû~ lieu de.
l'exécution et remotion est a. son comble.
Deux brigadiers de gendarmerie à cheval
précèdent le landa.u dans lequel -se 'trou-
vent te procureur de la. République/et un'-
lieutenant, de gend.a.rm.erie. Un .bref com-'
mandemeut retentit., on entend une courte
sonnerie de clairon les dragons,'massés
au fond de la place, mettent sabre au clair,
pendant que les fantassins .Dorteait l'arme
sur l'épauLe.
Le Couperet tombe e
Bientôt on. aperçoit le fourgon entouré
de douze gendarmes 'à 'cheval.
Un. immense cri r'c.A'mort "o se fait
ente-ndre, puis' le silence se -rétablit a-ussi-
tôt.
Le fourgon Vient* sc"r!angër perpendicu-
lairement à Ia~ guulbtin'e, 'les marches, de
l'escalier sontt ra'ba.t.tùes et Tâmnônier,lé
vénéra.ble abtM Razaud, en descend lente-
ment portant à la, main un crucinx de bois.
Le prêtre parait très'émotionné-, il a'
.quelque peme à descendre les ma.rches et,
~privé à terre, il semb'e 6ge sn.r-place.
Quelques secondes après, on aperçoit Hé-
biTard, littéraleitnen.t porté par les deux ai-
des, on voit que le corps est -agité de sou-
bresauts convulsifs, là figure' est 'crispée,
la'mâchoire est comt't'aQtee,.ies yeux sont
fermes, le corps exsangue.
On jette le mioéraMe smr la. bascule et
c'est a.lot's que l'on s'a-pércoit qu'il maji-
-que réellesmenit u.n..aide- lin'y'à personne,
en eBet, pouT mainfenir !.a tete.du co'n-
da.mné. Précipitajhment M. Deibier rabat.
lui-même, la lunette puis il presse le de-'
.cMc un jet de sang part de côté et la
tête retombe avec le corps, dans le panier,
il est sept heures, dix-neuf minutes.
A ce moment, c'est a peine si l'on -aper-
çoit quelque choce à travers le brouillard
qui couvre la. plaine.
R.a.pidemen't le panier est hissé dans le
.fourgon qui se dirige vers le cimetière où
a. lieu le simulacre d'inhumation. L'autop-
sie doit être faite à l'hôpitat-parles docteurs
DieuJaj'oy, Soulié, Terneis~ entourés d'une
quinzaine d'étudiants. Le cceur, les reins et
le cerveau seront envoyés à Toulouse.
Le démontage de-Ia,guillotine se fait as-
sez rajpidem&nt pendant qùe.la foule se dis-
perse lentement.
Deta:!s rétrospectifs
On raconte maintenant les détàiie du ré-
veil du condamné. Il dormait profondément
quand jles_ magisti~ats pénétrërent' dans la-
oellule. II f&Hut attendre quelques instants
pour qu'Hébrard soit tout-à fait ëveillé. `
Lorsqu'on Jud annoatea le rejet de son.
pourvoi il fut pris d'un tremblement convul-
aM qu'il.n'.a;FriMa. pas -à .maîtriiser. Véhemen-
temesnt, le forain protesta, de son innocence-
tout en s'habillant avec l'aide dès gardiens.
Hébra~'d causa, pen.daTT't quelques instants
avec l'ahbé Razaud, avec son a.YOcat,.M<
Besse, puis il ne dit plus .un mot et gar-la
le mutisme le plus complet jusqu'au pied
de réchafaud.
Là, le misérable essaya de parler, mais
!'enr.oi, ta terreur l'eu empêchèrent et le
cynique bandit mourut lâchement comme e
H avait vécu.
Lesdertneresexécuttons
On ne se souvient, à Montauhan, que de
deux exécutions ea-pitaies.
L~. première, la seule qui ait ensanglanté
la vi!Je, pendant la Révo)ut.ion, iut
celle de M. Clade), guillotiné le li mai l'/93,
p.our royalisiae. L'exécution, eut tieu sur la
pl.a.co Na.tioriale, entourée d'arcades, et,
maigre. l'.ép&quë'&t ;le oliniat, la neige tom-
bait à gros ftocorhs-.
Par crain'fe de manj.featation. des habi-
tants M. Clade) était très estimé de ses
oon.citoyc.na quatre canons cha.rgés
avaient été disposés aux angles ue la place.
La demière-exécution eut lieu le 8 juin
1835. Thcron ifui, cejour.la, paya/sa, dette
à la société, 'avait, dans mn accès de colère,
.a.u retour de la chasse, tué sa belle-futé et
sa boa'ne.
Le Condamné
Jean Hébrard était âgé de ,8 'ins. C'était
un homme a face pâle,au nez prononcé; une
petite moustache ombrage sa !èvre supé-
rieure. De ca.ra.ctèTe très violent il était très
redoute dans la contrée et sa disparition
.est, pou t- ce fait, un deba.ri'a.s r,our le pays.
ï! est sujet a dea dépressions extraordinai-
res qui succèdRnt brusquement aux colères
les plus violentes..
D avaif. déjà été condanmë deux fois pour
vol et une troisième f.ois,-le Hl octobre 1904,
a. quatre a.n.s de prison pour coups et bles-
sures ayant entraîne la mort de sa femme.
II a, au mois de juin, tenté de se suicider
dans sa prison en. se pendant avec-une
corde ses gardians intervinrent a temps.
Ho.UOUM.EDERAlî.LY.
~ITa DI'VEF~
F4JTS-DIYERS
DranM. conjuga! Place des' Batignol-
tc~, le nommé.'Louis .Foui.Uau, tr~te-cma
e-ns, demeul'a.n.t 13,:rue des Rosiers, a
Saint-Ouen, a frappé de sept coups de
couteau a.,la. tête .et à la poitrine, sa,
femme Eva, tpen.te-et-un ans, qui ravait
.gm.t.te depuis cinq jours, à la suitB de
mauvais traitements qu'il lui faisait endu-
rer.
La blessée dont. Fêtât est grave a été
transportée à l'hôpital Beaujon. Le meur-
trier, qui a pris la fuite est recherche
par M. Ducrocq, commissaire de police.
Agent b!essê. Le gardien de ;ia paix
Aicide M.a-1'tigTion poursuivait rue Yvart
cm indiyid.u' qui venait de dérober dès
biUes, de billard dans un débit de ta rue
de Vo.uille, lorsque le v&leu.r luif !a;noa
run.e des billea quij'att.ej.gnit à la. poitrine,
le blcss.ant gravement.
'Tandis que l'on transportait le gardien
à l'hôpital Boueioaut, te votleur était a.rrété.
C'est un nommé J'ëan Auffret, vin~'t-trois
ans, monteur eiU' bronze. Il a été envoyé
au Dépôt..
les lettres d'&!ffed de Musset
Il n'y a plus d'inconnue
M..Pa.ujMa.riéton, auteur d'un ouvna'ge
très documenté sur les amours d'Alfred
de Musset, confirme l'exactitude des ren-
seig-nements qu'il donna dernièrement au
.cours d'une interview.
Jl s'agit, ,d'.après lui, de MUe Annëe
d'Alton, cousine du eomte d'Alton-Shée,
pair deT'.rance, 'et de sa.:sœur, Mme Caro-
line JauBeyt, la, « m.arra,ine )) d'Alfred de
Musset. Elle mourut le 30 novembre 1881.
Disparition inexpHcabie
À MRB D'UN P~t~EBOir
L;e jcout'tief de commerce a-t-it été assassine
ou.s'est-i) suicidé y
Marseille, 6 janvier. 'Le '22 déœmbre
dapnier, =s'embarquait 'à Tunis, pour
Mo~M à MarseiUe, um courtie)' de eom-
inerce, René Weil, vingt-six ans, né à Pa-
ris où d'aiUeu.rs haHite &a. femme.
II a,va.it:pris passage à bord du paquebot
«'ViUed~TupJS)).-
.A MarseilM, ON eonst.a.ta, la dispa.i'l.iioN
du courtiûf. On nB sait.s'H s'est jeté à la
mer. ou. s'il a été victime d'un crime. II
avait &ur lui une somm..e assez impo~ta.n.t.e.
En .outre~ on.a. trouvé dans mte cabine de
3" classe, -alors .qu..e M. Weil ava.i.t .prM
une second'e, sa. valise €t ;divers au.fpes
objets lui ayant appartenu.
La Suinté de Paris a so-voyé ici quelques
agents qui procèdent s. un'e minu.tieu.se
enquête. Le personnel du navire va, être
in.tei'ro.gë.
MM!i~ ~E Pt!;iS
EfD'JUbLE~
DÉ LA PLU!E, OU DU BEAU TEMPS ? ?,
~L'S.~mp~~MSMQKSa.UOfM.n'est
certamemeK:pûMtt.be~M;ce-
yeK~ctK~, c'est at~o
co?~'a!)'e~c~ap!ute.))–M. i4I,
'A~GOT.
'M. Antgot, le savant m'ëiéoroI.ogMe bien
con.nu; vi~mt-de Caire de np'uivelles.déctara-
tions qui so.at, cctfe .Ms jemco.re, .appelées'
à.b'o.u'iev.ersea.' de-fo~d en comM.&.motre quo-
tddi'emm.e e.xiat&nce.
Ju~sq)u'i,ci, .Parisiens et PâNsiemines,. m'es'
ig!n;em'es a;mi&, vo~us a.viez la. sotte cau.bu.me.,
avant de .sortir, de tapûber parfois votre
baromètre pour savoir si. vous deviez pfea-
dre m'ie'cafnn'e unû omBr~iIe -QU. un
p'arapluie.
Bien'emtendu, vaus me voM.s livriez à ce
petit manège qme loraqai-e le ternes vo'us~
paraissaiitiNcertaLn. 1
Il,est--d)e fo-ute évide
armiez al'&rs .de j~êsigB.aitom..e~.d~n para-
pluie.
Eh Meai vo;uB avi&z tofi't ainsi q.u'ir
en.appert cJa~remefriit des explica.tipjis do-
Cfmman.t.ëes ~oumi-es .a. un. journaliste p.a-r.
lie diTecteur du bu~reaju metéorol.ogi.que.
.Si, d'.ajvemttua.'e, voua voyez ]'ea~u rui&së-
l&r sur tes maiso'ns et sur les gans-da-Tts'
la rue, n'allez pas en conoLur.e qu'i] pleut
Non, ce n'est pas « forceme~ )) d.s la pluie;
et il ne f.ajut jamais insulier ainsi à la
l.ég'ère de l'eam quii tombe.
Avan!t de prononcer un jugement témé-
raire, consultez le baromètre.
1.1 ne fa'ut pas non plus, d'aUleurs, s'en
rapporter a.ux « indications impnimées au-
tour, des eaidraTts,. qui n'ont amcu'nc-valeur
scieniiËqua )).
Vous pouvez seulement dire « quand le
baromètre est très haut nous sommes sous-
un régime de ha.'utes pressions ))..
O.r, so~us un. Tégiime de hautes pressions,
il ne « doit )' pas pleuvoir mais U peut très
bien MTe' un brouiUard très opaque .et
ri<*n ne s'oppose en outre à ce que ce brouil-'
lard n'e tcaibe –et il n'y .a personne pour
te ramasser,' comme aurait diit Alphonse
Allais.
Le fait s'est produit, hier, et vous n'avez
pa.s été sans rencontrer dan 3 la rue, sous
la. bruine nne et serrée qui tombait, des
gens .(aams valeur scientifique) .qui.~a.rho-
raient des pa.Tapluies, et d'autres qui s'en
aJJ'aiemt le.s m;ains dans les roches, ou la.
oa.nne à.la. main, traverséa par l'ondée.
Peut-être vous êtes-vous dit fju'ils avaient
oTiblié .ou négligé de prendre leur para-
pluie ?
'Pa.s du tout. C'étaient des savants qui
commissaient la valeur de.s déductions mé-
téo'rologiques Us .avaient les os trempés,
mais rame sereine, parce qu'ils se rendaient
compte de l'utilité de leur ~aerince .c'é-
taient, sn quelque sojte, des martyrs de la
Sciencs.
ARMAND MASSARO.
~ST~r~~ ~tf~&~C~
M. Briand, président du Conse.il, .a. reçu ce
matin M. TrQui]!lot,.mini.stM d.es colonies, le
comte G'alina, ambassadeur d'Italie, le géné-
ral Toutee, c.lMï de cabinet du ministre de la
guérite, .et M. Bapst, directeur au ministère d;es
affaires étrangères.
Les obsèques de M. A.dolph.&PoHef.expeirt-
Compt'a.ble, vice-présid:ent général de la So-
ciété.d'e.s Vétérans 1870-71, 'président d'honneu.r
d~ la FédéTa'tion des sections de la Seine, pré-
.sident honoraire d'à la unzi&me section de Pa-
ris, présMent- de ia se'c.tion .cen.tT-ale
lieu aujourd'hui, à midi, 'en rêg'iise Sainte-
MaTguei'ite.
Le. cha.T funèbre, suTcharg'e d'à couromMS,
pa.rm.i lesquelles cedies. de la Soe.Mte des Vet~-
.rans, dû la FëdcT'a.tion, de la section eûn.t.ral'e
ût de la onzième Mction.ûla.i.t précède des
in.smjire.s de la onzième section avec d.ra.pe.a.u,
tandis que, dans le cortège, d.e nombreux dé-
lég'u.as. de sections avaMnt aussi apporté leurs
drapeaux, emtre {Mrh'es~touies les sections de
Paris, la (Pantin),'Ia'133~ (Saint-Moud),
Rueil, Sajnt-Ma'nd.ë, etc.
Le deuil était conduit'par lu Sis. du défunte,
M. Georges PoUet.
Reniarqué .na'rmi. la foul~ qui suivait le con-
vo.t- MM. Sausbœuî, pjésident général des
Vétc-ra.ns Chal.u.m.aau, Me&na.rd. Le.nu.gue,
Emile'Mass-ard, de Boisât, Debiëve, Dérué.
Da,in, Tard, Sarrazin. Bie,. Foriasky, Char-
doit, Col8~tum.ier, Henry, Bordëres, Lencir,
Deliga.n.d, Desj.aa.-dins; Dagum, Hus&enod-De-
sen.o.ng'es. du Cons.e.il g-néral Sev~IIe. Dubois
Lur~au, DûviejUM, Barbier, Cluzet., Bouquet,
Ma.rcoux.Doudëau.e.tc. `
La. messe &,étë dite pa.r ~1. rabbe Ducha.uî-
lo.uir e.t c.hajtiee en faux-boui'don par là maî-
'ti*ise l'abso.'ute a. été o.&nM.ëe.par le curé de
la; paroisse. M. Fécho'z.
Au Père-Lachaise; où a eu lieu Tininmia-
tion, deux djscour.s ..ont été .proiMn.c.e.s par M.
.Sa.BtSbœuf, a.u nom de .la Société, et par le
represejitant de la Fédéra-tioD. des sections d&
ta, Sein/'
~~AQ
PIERRE I.OUYS
A./i'ë~~Ott.er !es pht~oMphc~,I?:e')'}'e Lo:M/s
a pf~.rKa~tM~e.de 'uM)'ë,n.sot. Z! n'a pf<~
t'aM' H'e~te)' ea;tërt(;:M'e?Kf;Mt. Jt ~emt)te
~u'.t!: )te t'e
fteMfe te /at< :pa)'6Hf)'<; M~d~~e~&n.t. 7t mar-
che mëcaKt~Mew.eH.t, d !ortcoHNtte MK aufOHatc. Et ~Ka~td t! p'a'r!e
d'ë!)ë)teM!.e)~~ haMt~e! .sa, -),'op?'es~tOK~!aMse {OHt~S)' ïfs pafote~ cornue
MMe ~Oi:tat~e ~6[tsse fOM~ST t'ectM. C/K de ~es
MK peu !'M;tp)'esstOH que dotHte so
~Hs!'s ~ttattd o?!. pD~o'ue Pt6)'}'e EoMi/s c?i
~e'p)'ë))H{)nssaH< coKtrs cc~c <'(ppa,?'e?!ce, o?~
decoMM'e u?t cn'~t~e //?!, d'M-ne deHcateMc
?tMatK;ëe e< d'u~e ët'Mdtf.K'~ p'rodt~teMe. H
a
ft~es, K.OMtbfeMses, e~'ac~ ~M'tt
d'Mte pro~MettOK ~td~tuf. H a eo'tt M?! pe~
MO~bye de 'uo~Mme~, d'M?M t)e!!e fg~Me !ttté-
fatEe, .Mn ~OM( ~srtMte, c~ ~e ?)ta?n~
~M~M'att fa~tKcmcHt, .'e souct de ta ~o?'mc.
Apt'és !e tWomphe frAph''odit.e, t'. ecri.ui.t
!es Chams&n.s de .Bilidis, pa.n
..jft y Mto~re tMK' ~iYtf'e c!ë~fM!-te, de catexxe, !a ~M~te.e de re.<'p)'e~ston. et <ë-.
MK)t
.7t a poMMë !e paradoxe, Je~eKM !e //end?'e
de Jose-Mana de HsredtN, co7n.m.e HÈnfi
ide .Rë~tue)' et Maur
~e)' J! coMtdet'g ~ue ta p)'ose peut être
aMMt poett~ue ~Me ~e~ .'HC~. .GEORGES
RicotJ.
RICOU, ''
j~ .Eh b&ii non, la, .tradition des
"Cr (mci'es d'AmériqTte, n'est pas encore
compJetement pe'rdu'e.
Un nommé Mallet, fils d'un saboHer de
Born:ay-sui--Loii'.e s'en fut vers 1876, vers
les Iomt.aj.nEa Aménques. Depuis lot-ja.-
mais personne n'enMudit parler de M,
pa,& même. sa sœur, m&d.este serva.ni.e, au
Havre.
O'r, ce bon Malle't de Bonny-sur-Loire',
.vient de mourir et laisse à ses hér.itie.rs
une.sQ.inm'e de 468 millions.
Sa s'o&ur viva.i.t.en'G.ore. Mads.,Ia. no~ive9J.e
de ce ,fa.stue'ux heTitage. la. St. brusque.ment.
p~ssea' ~de vie à tr&pias, Be sm'ttB q'j'il n.e
L reste plus, pour eiicaisser le denii-mlliia.rd,'
que Ie~ cousins du Ma!let décë-de'
,Ma;i.s quels .cousins ? Voilà.'la. question
Si'pa,r h~saa'd vous vou~ appelez Mallet,
~d~eim~aiLdez .des ren.sej.gn.eme.nf.s .a,u ma.ire du
~Havrs. Qui saiit ? Vous aurez peut-être la'
.cha.nc~ d'être le cousin de MaJ-Ie-t de Bon~
.ny-sur-LoH'e, .émigré En AlY~érique et mort
multi-miliMnnam'e?
C'est .l.a. ga'âëe que je 'voua sonhait'e
M/w~
Voicr-un on deux ans M. D'uj.a.rdin.
'M~r Be~umetz eut-1'idée-de créer une école
de peintres ~en plein air. Cette idée,.pour
des raisons qu)e nous igno.ro.ns, ne tut pas
~réalisée.
EUe yi&nt d'être l'éprise en Norvège et
aussitôt réalisée.
L'ile de FTedriksvaern, qui est munie de
Lquelquss ioTtilicaitioELs du dix-septième sië-
clé et destinée à contribuer à la défense
i du port de Christiania, a été mise par le
~ministère d.e I.a, guerre à .la disposition du
~.peintre Sindiing-Larson, qui se propose d'y
cr.éar une école de p.ein~uTe .en plein, .air.
I~es cours dureront .du 1* juin au 1"
octobre. Les élèves m'angeront dans un..
réfectoire commun. Une partie de raumen-
ta)ti'on sera .fournie par la pêche et la
chasse faites sur les terrains militaires.
Ma,is toutes ces faveurs ne sont concé-
dées qu'à une seule condition, catégorique
d'ailleurs C'est que Taccës de l'ile sera
.rigoureu&e'më'nt'interdit aux femmes.
.C'est d'ail].eu!rs ~u.ne utile':restriction.
La Mouche du Coche.
En t'afiBon du teirme, visiter .'le choix co-
lossal de mobi.Iie.rs complets aux Grands
Magaai-ns D.ufayeJ, sièges, tapis, tentures.
Articles de ménage, éclairage, chauffage,
grand et petit outillage, machines à cou-
dre, cycles, voituip&sd'en.fa.nj.s/e.tc. Nom-
br&uses.a.ttractions.
Pf AM~P~P AH
Ft&MBËME AU VENT
Le
A la suite d'une altea.'cation suivie de
voies de fa-it, M. Alphonse Bea.UjY.ais, pu-
bliciste, se jugeant offensé, envoya a. M.
Lucien DeUys, également publiciste, deux
de ses amis, MM. Jouirnoud et Piétrini,
pour réclamef de lui des excuses, ou une
'réparation pajr les armes.
.M. Lucien Dellys. pria deux de ses'amis
MM. Corvm et Duhay de le représenter.
Toujte tentative de conciliation ayant
échoué, une rencontre a été jugée inévi-
table.
Elle a eu lieu ce' matin au Polygone de
Vin'cennes, ra.rme choisie était l'épee de
combat.
Un combat acharné
A fonze heures, par un brouillard épais,
les combattants' arrivèrent sur le polygone
de Vincennes, lieu choisi pour la rencon-
tre.
Une dernière tentative de conciliation
ayant échoué, les adversaires sont mis en
présence..
D'un commun accord M. Jou.rnbu.d est
chargé de diriger le combat. Après les re-
eommandatMns: d'usage, il pi'.ononce le tra-
ditionnel « AU.ez, Messieurs `
Les adversaires se chargent avec vigueur,
les coups s.ont portés serrés ainsi que les
ripostes. Par deux fois les corps s, corps
sont évités grâce à .l'énergie du directeur
deco.mba.t.
A la deuxième repTise, les adversaires
étudient plus soigneusement leur jeu. Celui
do M. Beauvais est des pjus académiques,
très scientifique, on le croirait à Ïa salle,
sur la, planche:
''Le; jeu de M. Dellys. est plus nerveux,
.plus vif à la fois, plein d'attaques rapides
et de retraites de corps/il semble plus sou-
ple, que. son adveraa.irë.
Soudain, M. JQuimoudiRterromp ~com-
bat, M .Dellys'semble blesse.
En effet, Ï'épée de son..adversaire lui a
.fait urne Jongu,e éranuTe, mais il persisté à
contmuerlecomba.t. -~s
.Sur l'avis du docteur Da Costa., M. D&llys
ne semiMa.nt pas sounrir de sa blessure, la
rencontre continue.
Elle se poursuit de plus en plus serrée.
Les adversaires s'animent, n'hais tirent plus
pru.domm.sn.t qu'au début.
Enfin, à la. sixième reprise, le combat
prend fin, M. Beauvais ayant reçu un coup
d'arrêt au bras droit, 'une blessure péné-
trante qui, de Ta.vis.-du médecin et des té-
moins, le met en état d'infériorité.
LeejM~ces. vénaux
Apres cette bell.e passe d'armes Jes .a,d-
~eraajrea M serrent !a main et les témoins
proë~demt a la. rëtiactio''n. des proc~r ver-
baux.
Voici le texte de ces deux aocuni.en.ts
A la, suite'd'une altercation, suivie de voies
de 'fait, em.t.re MJtt.AlpiiûnseB&au.vais et Lu-
cien Mlys, publiciatee, M. Bea.uva.is, se ju-
geant ott~ase. a: c~nstitu.É comme témoins
MM. Joumio.ud, rédiacteur à I& PeMtc 2i!<;pM~!t-
~Me, et J&equ~s PietTini, i~da.ol'eur à la. Pa-
trie. M. Lucien. DeHys coîistittta, de son côté,
CMnrM t&moms, M5'I: F. Corvm et Jean-Paul
Dul)i-a.y, .publicistes..
Apres diéJib~ratMn~es quatre témoins, Uiu~
TencoiltM a été ]ue'cû in.6vita:blû. Les 'condi-
..tion.s. en. so.n.t les suivantes épe&s de combat,
reprises'de trois min'utes a.vec repos de d'eux
minutes, chemises'mollûs, chauBs.UMS et gants
de ville. Apres cha~u& reprise, le terrain ac-
quis sera rendu.
Fait en double, à Paris, 1& 6 janvier 1910.
ROM;' M. /t. De
Z-'oM)' M. DeH~ F. GoRviN, J.-P. DuBRAY.
Conformament au. procès-verbar ci-dessus,
la. renconjtre a eu. lieu ce matin, à onze heu-
res, au polygone de Vincenn
M. Joumoùd dirig'ea.it le combat. A la sixiè-
me reprise M. A. B.eauvais a été attednt a
l'a. vamt-bra~ droit d'une blessure pënétr.antc
qui a mis fin au co.mba.t.
Fait en double.a. Vincennes, le 6]Mivi~erl910.
POM)' M. BeaM~ftM JOURSOUD, J. PIÉTRJM.
POM!' At. J. De!!2/~ F. CORVIN, J.-P. DUERAY,
D~DACOST~. `
M. Fa Hères e~ S~sse
On pa.rl.e beaucoup en- ce moment d'un
certain .voyage que M.Fal.Iieres doit-'faire
cette annaeen Suisse.
Ija nouveltle, sans être encore officielle
MU'ait quelque crédit.
A l'Elysée, 'en'.effet, on déclare q;ue M.
F.alM.ëires doit faire, ceM-e année, de!ux
voyages le prejnier à Besançon, po'ur.
visiter une exposition le second, distinct
de celui-ci, en Savoie, à F'occasion. des
'ietes du Cinquantenaire .d'e l'ann€xion~([&.
la Savo-ie à la Fra-uoe.
H eat certain qu'au cours d:e l'un de
«s voyages le président de la. République
serait heureux d'avoir sur le territoire
.suisse .une entrevue .avec le président et
les représentants du gouvernement fédéral
helvétique. On est en pou.rpa.rlet'a actuelle-
ment, afin Ae s'ent&ndre sur la. daté et le
lieu .de .la, visite.
~w~
Consens aux Lectrices de !a "Presse*
OH. me< ~e p!u~ e)t ~{M.< !a .OMxe ?'M~se
eHe e~< ~oHc et sHe a ~K cach,e< o?'t?Mt,
/?~?M~ ~!!a?'étoffe gMe !a ~'Mpe ~M'e!f.s ~ccomp~M. ÛM
?te peM{ guère po'te?' Mne b~ou~e fMMC si
OTT~'est pa~ (t'es ?m7tcc ~'Mtt'qM'eHe {e porte
a~ec.uKe cet?ttM?'e OM M~e corde~et'e MT-
t'cmt ta tatHc st ceHe-H c~f ;os~e re'et
~eraH !aid. EK dTa.p C.M "K. t'etoM/'s ~Mi'Hë
morte,
POM)'!e~ jft!te(t'
b~M!ë H fait 6HM.~ de
Petites Expositions
Société des peintres Uthographes
Ij.a. Société des peintes Mtbogr.aph&s;
vient d'ouvrir sa huitième exposition, .aii-
nusil.e à la Galerie Devajnbez, boulevard:
Malesherbes.
Comme les amnees précédentes. Les artis-
tes l'es plus ai.més du public et les plus es-
tin'Les des amateurs on:t appoirt.é leur ccn-.
tributùon à l'œuvre entreprise, il y a près
de trente ans, pour ta. renaiss.ance de-la. li-
t'iog'raphie et à laquelle coUaborèrë~tFa.n-
tin-Latoufr, Gérûme, Puvis de .Chavasn.nes,.
Boug'ueirea.u, Carriet'e. A en .~uger par l'e;n-
semble vraa.ment remarquable des eeuvres
g'roupe-e.s, on .peut bien ajugurer de l'a.ve'nir'
de cet ajrt a)U)que'l 1s vif essor de raï6che'
donjna, une vigueur nouvelle.
Deux no'm.s s'imposent '~aTticulierem.ent
à notre admiramiûn ce sont ceux de J.ulës
Ghéret et de Ma:nza,aa-Pi5sa,ro, les vrais
e.'nEeig'memeBfts de cette exposiMon. Le pre-
mier a pu être surpassé daThs la. lithogt'a.-
phie eN couleuirs pa~r des.g'toin'es plus tapa-
geuses et plus b'i'.iiU.adute-.s matis Chéret .n'en
demeure pas m.OLns le vénet.'abl& iiino.vu-
teuir de l'afnche et, avec Degas, donit il a
l'élegamjCe, un'des dessinateuTS los plus sa-
vatuts de jiota-a epoqus. La notoriété de;
M'a,uzana.-PissajTo est morns chargée d'ams
elle ne saurait, eramd're d'ail'l'eurs ce}Ie de
Ghérett, taji.t so;nt gra.n.das .les d.ifféreno.e&
qui séparent .ces deux tempéraments d'aT-,
tis.tes. Chéretest u.n Parisien, soucieux d'é-
lé'gàtT.oes et de modes surannées; Manzo.n.a-
Pissàro semble un jeune pi'mce orien.ta.I, a.
l'imagina)tio'n chimérique et somptueuse.
Il'ajime lësar~, lesdi'aperias, les bijoux et
son a.rt est brûlant de .toutes les :fiovres e't
de.'tous les~pârfums d~ l'Oric.nt.
Jam.a.is peut-être la techndque des traits
et des couleurs n'avait éMi si p.a.Tfa.ite chez
le maltr.e décora.t~ur. Le de.ssin puissam-
ment em, mlie]', s'harmonise av~c la plus
heureuse combmaison des Mns. C'est un
miT.ac.le d'art et de poésie.
J'ad beaucoup aimé les .envois de M. Mau-
rice Eliot, surtout son cadre de six com-
positio'ns pour l'illust.ra~ion de la. « Diam.e
.~u Bois )), de Théodore de Banville. Le
coSTiYietntateur, dont le crayon est si fin et
si cba.rmaa'it, se montre dign~' du poète-.
~C'itoYis encore les jolies lithogirapb.ies de
Léandre, dont la faitt.aisie est tour à tout'
délicieuEe et orue.ll'e, le.s compositions fer-
ventes et mystiques de Bési'ré Lucas, trois
paysages tragiquement noirs d'Abel Tru-
chet, d'élégajTits sujets de Maurice Neu-
mo'nt, une PaTisien'n.e à la grâce songeuse,
de BoùrgOtintLer, des- scènes diverses d'Al-
bert B~llerocbe.
M.' D.ujaa.'dm-B'ë.aumMz .a. -fait de ces œu-
vres, pour l'Etat, uTi choix extrêmem'ent
judicieux et plus .abonda.nt peut-être qu'à
ro~dmaipe. Sera.it-ce un indice pour. l'.aye-
DiiT ? EDMOND ËPARDAUD.
NOUVELLES DE PARTOUT
ESCÀBRE RUSSE A MAPLES
Rome, 6 janvier. On. a.ttenS aj.ujou.r-
d'hui à Na.p!e.s une divi5i'on n.ava.Ie russe
que commande l.amiral Ma.ngouzki.
ODYSSEE DUN DESERTEUR
j\Ietz, 6 janvier. II vient de .se présen-
te.r à l'a. ge'nd~rm'e'ie d'Audutn-Ie-Tichc un
déserteun.' âgé de G4 ans. Cet homme a. fait
un congé dû trois ans, il a, pris part. à.
la campagne de 1870 et .a. déserté au cout'.s
d'une période dans la. lail'hdwehr. Après
a/voir erré en France et dans-le Luxeni-
bom'g, le pauvre déserteur, à bout de res-
sources et brise de fatigue, s'est fait ex-'
puiser tout récemment du Luxembourg. Il
a été remis aux autorités militaires.
SENTtMENTS REDCtEUX DE M. SOMKtMO
Rome, 6'janvier. H se confirme qu'a-u
cours de la dernière crise mmistérieMte,
M. Sonnmo qui avait offert un portefeuille
à un. membre de .la gau'che,' à M. SinohiaKO-
Apeila, qui a.va.it fait pa.r.tie du Gabl'ne.t
ZainardteIJi a, rompu avec lui .parce que cet
homme politique voûtait insérer dans le
pr.ogramme.bfficiel une clause qui impo-
serait le mariage civil avant le manage
peUgienx.' M. Sonnino n'a. pas voulu prcn'-
dre d'en.gagememts à ce sujet pour iM pa~
tt~ifMT'e aux caitholigues)'
~o~Pf~c~p~7c~c
~a~ie ti~ep dû
''ATX.B~uiË!?. Notasse ob!~e.
Les gens'MeTL.in'îofrmés.–on sait s'Hs .sent
n'otntM-eux da'ns le m
Nesse oblige était une satire politique les
depu.tés e;n. vue de'vai.em.I y Être caricatu.rës et
les Camelots du Roy malmenés de la belle
façon.
Etant donne que le collaborateur d'Henne-
quin., M. Pi.ef.i'e Veber, est rédacteur parle-
m.ent.~iico S ;la .Chambre, tout Mia ne parais-
'sait. pas trop Hivraisemblable que. les am,a-
teu'rs de' scandale se. résignent.
s~.le,. c'est un gai vaudeville qui n'am'a d'au-
tre prétention, que d'amuser.
'Apres urne exp~&iti&h un peu lente,- l'action
s'enigage et les complications joyeuses's'en-'
c.heyëtr'ent à t.ej poiJLt qu'on se demande com~
m'eut les auteurs vont en sortir. Ils y parvien-
nent à la satisfaction gcnanaJe. il., y parv~ie~il.-
La.\mi&e ,en scène n'exig.e pas .une longue''
;<}s)SCNption .au premier aete,~ un .interi.e~o'
vaal, celui ~)t..âu-ec't~u.r d~- ta. Gi/eM~e, tn-g~me
'i'&vo.'M.i.Qnnaire.
In.d'ependamimeni d~ r'excelleji.te troupe des
tifau.v&a.u.tës, la di~ribution'comporte Mlle
Louise Bégnon, un~ îort jolie et adroite eo-
medMnnc, prêter par l'Athenëe M Coquet,
dont-chaque-eré'a.tio'n marque un succès M.
!&iri'ar, un fantaisiste qui fa.it la nia'vett~cRtre
il&m~sic-ha.)l.<~ 1~ theatM en&Ti, M. Da.Ena'ad,
,'transfug'e de Brux~'Hes, dans un rôle e.pistMM-
~qu~ de commfissai're aux délégations. L.~
;NtmÈs. °
.<
Soip~ pan; =v
A L'OMMMA, H
'on .bavait vu. )ni'~pareil .speietacio aussi eo
que nous.offrnérale, M'M. Victor de Cotte'ns et tI'B. Mari-
;n.'eUi qui pr'ési
ractérise le.ur direction.
En présence d~ tant d'attractions ine.di.tes
tde n'umero's pheinMn'e'naux, v~nusdes qua-
t'Te coins du Tnon'd'e pour'corser encoM– com-
'me s'H en était.'besom les morceaux de
'résistance de ce .régal théâtral, on est emer-
ve'.Ule. Tachons, donc, d'être concis et clair.
C'est d'abord « l'Enlèvement de Psyché ;), ua.'
ballet artLSt.i'que., surle Itivra:. de M. Curti,.qm
~recon&tituea.v.ec um'soucid'ait'-t'et de prëcis.i.&ns
vT.aJm~nt pemarq.u'ablei-, dans leuM attitu'.d'e's.
-et leure costutm&s, tout c'e que la mythologie
grecque renferme fL'idea!<' be
un Tanagra veri't.aNe.'dans les pli s. de son
.p&plum; Venus, c'est Thèodora Girard, du
Casino-TMâ.tM de New-York, nne' et' e.tra.nge
Cupidon, c'est MU.~ Cornilla. du TheatM dû Ja
Gaité-Lyri-que,' mig-nomM, mutine, parisieinjie
.enan. Et, avec la talentueuse Mme'. G.uerra/.
combien d'autres v
'dese~ndu.es des Meques du .parthénon et re-
'constitue.nt, sous le vaillant arehel du maestro.
Eu°'ën'e Porcin, tout un pas&e de rêve', L'au-
~eur de la musique de. cet .arti.-t.ique ballet,
M .Alfred Moal, est un eomposi.teu'r--bie.n c0n.nu
.en Angleterre. Ce sera urne des gloires des di-
recteurs de l'Olympia de l'avoir iatt connaître
et apprécier à. Paris.
~.vec les coutumes si e.x~ct.s.'&t -si aTtistiquas
~-d'Aillas, il faut a.d-mirer sans .rc-serv'e les cmq..
merveilleux~'decor-s brossés par Amable, dont
~le pinceau magique nous a oaert, dans le-
blouiss&rmeMt d,es 'lumi&res el'ectMqu'es. aux
"sons de's harpe.s eotietimes, ea n.ot& d.art si per-
sonnelle et le triomphe de ses f'ou'i~.u's.
Mais, a.prës tout ce faste, voMi le. rire. le l'M'e
l'arge, ila gaite dÉbOfi'd'amite avec
et Du.îort Les .deux comiques, du théâtre des
Variétés Prmce.. et Moricey e'xecu.t.ent vingt
tran.sfo.nna.tioniS sufrp'renante's., chantent,
jouent, d&nsen't et te.frmine.n.t cette. re.Ute't.te'
amtéha.rrable par 1' < Ae.K)panne B, scène ae-
rieMie avec un. v.aritaM& aéroplane qui est.
bian la chose la plus follement drôle.que' nous
ayons vue de'pud&I.ongtern.ps. Cette scène àeUe
se'uil~ sufn.ra.M. à faire courir tout Pa.Tis. A
côté de Pj'mce, à coté de Moricey,. qui eomt
la joie de la saHe., le bon compère Favey et l'a
si. jolie et s'i paristenine Yahne Darge.'nt.
Puis, c'est de rart classique, 1& triomphe'
d'e la da-n'se russe avec toute sa pufpe.i's d'ans
le 'oélèlme « Pas de deux' de GIa.zou.n-off,
qu'exe.cut'ent la.gpande &t belle a.rtiste Ludjnila
Scholla-r et son aidmi.r.able partsniaire, M. Geor-
gos KiaskoM, les p'ensiomna.ir&s du Théâtre
Imjpériaj. de Sain-t Pë-terabourg, qui, dans cette
soirée unique' se montrent des aT~istes hors
de pa]~r. En'nn, c'est l'extraordin.aire. Cromin,
l'h&m~mû .aux décom.certanits exeroice~, d'ont le
n~om seuil a toujouirs fait le m'axim~um dans
-toutes les capitales du nMmde, le trio Ap.oU'o.
à la plastique m.ar~niorée'nne, les trois &oeu
Romands, si fantaiisistes dans leurs danses;'
!Les trois Gamo-nd, avec leurs jeux acrohati.
queis &t I.euirs chiens Miss Wi'l'ha et sa pou'pe.e
vivante Vory, le pemtre ehiffomliietr'; le
Sti.lhoueittiate G.arc'ia qui, du bout de ses dodo't.s
.agiles; dessine comme Caran d'Ache lui-mê-
me, puis. Mais, ils sont trop Tous con-
cou.r.en.t atu sucées de ce spectacle qui sera
donne en soMée de gial'a et em première
ce soir, pouir le triomphe de l'Olympia et la
E.jode de Paris.
6oMn~F è$ So~M~e!
Ce soir:
Aux Nouveautés, 'à 8 h. 3/4 précises, pre-
mière l'epr.esentationd.e A'o&tesse o&K~e pièce
en trois .actes, de MM. Maurice Hennequin et
Pierre Veber.
Au Nouveau Théâtre du Château-d'Eau, 61,
rue du CIiâtea.u~d'Eau (teleplione 4Sa-&5), ~!S
(Lucien Noël).
Folies-Bergère (téléphone 103-59), Miss Camp-
ton, Claudius, Ls HeuMe des J''o!!e~-Be?'g'e)'e,
31 tableaux, de MM. P.-L. Fiers et Eu'g. Héros,
Maurel, Dyajrthis, CMvalier, Pougau.de.t Jean-
ne Ma.Tnae.
A l'Olympia (2M-68) Léonora. dans Ps~/c~~
Prince, Morioey fte/c-Nze/c Cat'tey, r.4ërope[K-
?te Ludmila Schollar et Kia.kseht, Dai'gent,
Cronin..
A Païisiaata une opérette eha.rmant.e, l'E-)K-.
pereM)' s'arme, de MM. Joullot et Meyïiet.ayec
Frey, Ma.ry-Hett, Jane Ory.a.n.
Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/8, attractions
nouveUes~.à 10 .h. 1/3, C7Mco:at-.4Mc!etH', lan-
taisiB comique et aéronautique.
A l'EMoïadD, P.o:ëoK, fantaisie hietoriqu.~
Dranem, Monteti, Nuigam, G. Lauge, Sa.TbeJ. <
Au MQuIln-Rouge (tel..508~63), 8 h. 1/2 JMes-
t'aKne~e, opëret.te. Le Gallo,: Marisa Falry,
Alice de Tendcr. Qu~driIIe~ 'excentriques.
Fr'ench's cancans..
A la Scala, (dir. Fursy) (tél. 435-86) Mayol,
Talera. /t/(ï)' (Edmëe Favart, Gapou, Casa,
Rivens). Concert Mary Perret, Pa.u;I~ Morly,
L€jal,ResBe.
~Mi
ATOpë.ra.:
A ropëra, MM: M'essag'er et Broussan vien-
nent de renouveler l'engagement de l'excellent
ténor Dubois, un de leurs meilleurs 'pension-
naires, ils viennent ~n même temps d'engager
à de .très brillantes conditions la'femme du
sympathique artiste, Mme Dubois, dont les
débuts auront lieu. prochainement.
«M
A IK~pM'a.-C.Mniq.u.e
'Di'man&be pr.oclia.m,.en soirée, on donnera
la Vt'e (Ze Bohême' et Cau.a~ena RM.sMca.tM.
La premier.e (à ce theâ.tr&) de Pat.HcMse et
la reprise de P/n'i/~e formeront le spectacle
qui .sera, oScrt aux ahonjiés le, J!&u.di 13 jan.-
VMl'.
Une. rëpetiti.on §'.eniér.ale de ce apeotaole, à
laquelle se-ra. co'nvië.e' la. critique, aura Heu:
le mardi 11 .janvier, dans l'après-midi.
~t..
Au.tiMatyeAi'Lt'ome:
jPaptt!o?t, dt< L~/o
pourra, plus être joue que jusqu'au 17 janvier
inclus.
En. effet, quûiqLM 1~ succès soit loin d'étiré
épuise, la bellte pie&e de M. Béndere cédera
sa placé à un nouy.&au apectacle composé de
r/tKtye
an Caméra, un ~CM de M..tean Pasaier.
~La direction du théâtre An.toin.e re.tie.nt dès
t pesant les soicées du 18 et fUt 19 jahv~B
pour la. répétition .généi'a:M et la, premier ce nouveau spect.ac.te.
Ces dates sont irrévdca.blë'
Des artistes, de& amis, (les éemvains oD)t dé-
cidé de fêter la. récente promotion de M. Gé-
nuer a.u grade de chevalier de la Légion d'hcm"
neur, en un s.ouper qui.e&t d'ores et:déjn nxé
chez Noël et. P&ter's, au 15 j~ivier proohaiit,
a minuit et défini.
On peut envoyer son a~dliésion soit a,a tMâ*
?6 Antoine. soit chez Noël et Peter'N.
~~t,
Aux FoUes-Bergere
Qui donc pl'eMildait.que. l'on ne'-Mtsai.t plus
que des revu;d's.où la. mise .e.n' scène excluaM
'l'esprit et la-satire ? Ce n'est, pas toujours I<
cas
digue n'ont pas empêché les auteurs MM; P.-L.
Fiers et Eug. Héros de donfner libre cours à
-leur ex.ubéra'nt.e fantaisie, à. leur esprit Sne-
inent ironique, ainsi qu'à leur verve aristo-
p.hanesque. Ce mélange d'incomparables mer-
veilles et de blague parisienne, voil~ ce qui
fait de In He~Me des FoKes-Be~o'e )m succès
.eanspM'cédent.
'"M.
M~yalc&ante-.t'eus le.s soifs à. la Scala.
~QN.'s'les soirs, on; l'ul
chante.
Tous les soirs, le'publi.e le rappe'Uc Blus de
vingt tois.
Tous les soirs, la Soala fait le maximum.
-Of 'i *~t.
La:;T~pét.iHon générale de l'RmpereM)' s'([''
m~'e a Paristana.-s''e.st t'ermm&e' &ur de triom.
jphales~oya.tions. I.es a.ut~u.rs .MM.-Jo.umot et
;Meynet, les inteiprètes": FûTnmnd F.rey,' Mary-'
He.tt, Ja.n'eOQ-y.a.M.oitt'TectMilli d''un'an]m.e.sa.p~
iplaudisaem'en.ts. Ce soiT, pfejniere Mpresenta.-
'tion â'bUM~ux ouveits..
A B.arrasford'.s-Alhambra
Grand et magnifique succès'pour Fragson.
Le puMIc CGnqu.is., a.muse, .d-tajme, ne veujt
pa.s le laisser quitter la scène. Pour lui, les
'ovations succède! aux avatio~s et les rappels
.aux rappels.
Les i':rBres;BoHer exécutant csrtain.s sauts
périlleux à bicyclette qui nous ra.Dpei.ient le'
dange'rSQX "'Looping thé Loôp
Les plus~ cocas-se~ danseurs nëgre's qu'on
puiss'e~voir soM assurément Scott et Whaley,
av6&cu-x le summum du rire 'est plus qu'at-
teitOit'
Ficagson. cbau.te à. toutes les .matinées.
_J_
'A.Luna-Par}:
'Il'est utile de .rappel'er que c'est seule.me.T)..t
jusqu'au 8 janvier que seront donnes pou.r 35
jTa..M's.le's carnets:, d'a.bonnemen.t, d'')ine valeuj.
'de 100 f.rancs: A partir de cette date, Us se-
ront veuctus, comme par le passe, a, raison, d'e
50 trancs l'un.
Les tichets d'etaenables sont va!a.bles pouj.
les ve'ndpedjse'tacarees de gala.
'Vendredi: procham, la petite Lilian, ù. la-
'queile M. Akoun vient'de .sig'ner son rcenga'
ge~nehi, donnera une représentation. ex.tEaar-
dj.nai.re avec le pmxd'entrée de 2 traces.
f~M
Le's-deTn'iëres rep.t'ese'nta.tjcns de Zep~tt
tois Marie-Thérèse Bcrha. Incessa.'mment, te
'nbu'vea.u. s.pectac'je avec Georgette Delmares,
Lui'a Dorey, Milo de Mev.er-.st. Hama Rout"
~chiae;-
'
Ba.-T.a-Glan
Avec une moyenne de..5..000 francs Mr jour,
ce .Eiu.si.c-haU conitinue sa marche asce.u'dam.te
.vers le sucées et. prépare eti to.ute i)ra'nquiUit&
la j'epj'ise .de C.'ta/t.tecM; créé à ce t.heâ.tre en
.avrill90S a'Yec le sucées que l'on sait..Cette
pièce' sera r'efmcntéc entièrement à neuT et'
jomée par des. at-tiist~s-étoiles. En 'a.ttenda.n.t., le
.Gt~.oto de !ft R'?me fait se pâmer de rire'les
Parisiens amateurs de spectacl&s gais.
*
'A rEMoradc
'Môntel, G. Lainge, Georgel, Nin& Pinson', ta-
RapRa, Br.uel,. Delly's et Dula~c, tel est l'mcMn-
parable touT de chant, que l'on peut entendre
à'l'Eldorado. Sans Quijiier les .extTaordina.iï'es
Ninc-Nma, dans leur innnéTO OTiginal et .ijn-
.pressionnant de danses .aerobâ.tiques. Enfin la
soirée se termine par de joyeux ecla'ts de mre-
grâce à Po!ëoK,.J.'Rxqui.se fajttais'ie de J'IM. Ve.r~
.court et Bever, musique de Geo Cla.rett, où
Dranem se montre le plus fa~itaisiste des co-
médiens.
Le Bal Tabarin donriiera, samedi procham,
u'ji grand) gala royal, la- Fête des Reines B,
des re'ines de 1'éle'ga.Hice et de la beauté un
bmllant dénié sera la chm de' cette resplei~-
dftssa.nte soirée. Bp~Hn l'.appamt.i~n de S. M. la'
Fève réserve! une agt'eaN.e, s.Ui]'pa"ne. Gra'îMiB
disMbutifos, de gaIe'Mœs des Rois.
tM
Au Bal de l'Elys.ée-Mon.Him't'iire
Ce soir jeudd, à .9 heures, au joyeux Bai!
de I.'Elysée-Montma.rtre, Fête. des. Rois a.
Grande distribution 'dû délicieuses galettea
-axe c.fëxe surprise.
'.A 11 heures. '< AtteM'dez Mam'zKMt: ]<, !a~
triomphal succès du jouï de Be.rnMtix-Leducq.
Patinage. Bowling. Attractions diver.ses.
Incompatt'a.ble orch<*sti'e du m
«f~ 't
Paris possède la plus ineïTKUn.e'use .aJ.tTiM-.
:'tion du siècle :.Ia Ma.ison Eiectriqu~, M, bou-'
~levard' Poissonnière, où l'électT.'icite re'm.pt).ao<.
ttô.us les domestiques 'nécessaires a. une maisoT'
.m'oderne.
«M
AuCar.i!i!lon:
Le cabaret artiscique d'u bou!e.va)i'd Bomne.-
Nouve.Ue. a. donné hier la première d'.tme bpé-
irette de M. Paul Dangl'y, C. G. /1, quii a..etie
tout à fait bien accueillie p.a'r le puMit:. Bon.
~n'Jant, a:musa'r)t.e a'u possible et- tout à fa.it'
~sans pose, e,Ee a d'ee.hamé des applaudisse-
.tnents merUés. To'us n~.eur et aux i.nte'rprëtes. Dans ~c mëmje pro-'
..gra~njne, tc'uj.our~' La?'mM .tM' !'f's Potfs~ 1~
~'evue plus qu.e c.entenaiT'e,:qui. continue u d&-
~sopiler les ra.le'o les plu
~t
Ce SOM' j
qUi& et dansante..
;< CaroMné le ç'ra'ttd su.cces psjisie~, exe-
'cu'té.par l'tncomps-raMe orche.s'r's du nM'.es~rd
!H. MabiJie, oM.e,nt U!n im'mense succf's.
Samedi proch'.a.in. grajide soiT'~ Je gaï~,
« 'Fête des Rois- immen-ae distM~Niom de
~gâteau.x des ro' ..fèves surpri&oS,&o)~iroiMM9'
~dej'o.isct.de.rein.es, etc.
i.'
Les be:lle's séances d~ l~tcs qm se disp'u!.
'tBn.t ehaqu.e sotr au. Moulm-Rouge n~Champi'onna.t du. Monde, anthou&ias.memt. le
'nomLb.i'e.ux.p!uNic qu!i se passionne aux com-
bats mo~.vemerttss des, PoinH. Péterssh. Pohi
Ats, Vervet, Amable. de la Calmette et/ de
l'avis de tous les sports.me.h, j~uH.'us tou.jM.oi
.ne tuit plus 'émot.iom.tajT.'t.
Ceofsss BeudiH.
Une Affaire de Sorce!!er!e
Ces remettes qui coûtaien! che)'
Le Maris. 6 :j,.a.TVM?r. La. d~sc'i'ma';& î.a.meu'so i-
s.oMier
'devalit la justice, a ecmrm's de nomb.reuBes
teseroq.uenesda.neta.Sa.Ttih.e.
P~rmj ses v~Un' os cAte M, ButM~
.Henri, cultitva.teu. C
Mrno venv.e V'iH~~an, un~ ric-lM aa~ri~aîrc
~e Eesse-.siu.i'~B'm; é~ru sou''i'.i~ttC,*H a;va.tt
aceeptR d'a~itar :po)jir cBe MmstHi~r sorcière.
Il luj nt a'UM.i cu'tq MSf!as à SaHd-Ca.t~M~. ?
A la d&UMjmfe, M!nM .f~iMse, ~rejM.ti.t un a~
'eHrayé, !tu dJt qtu'e <]~s a sM'fs a f'.ta;ie.m jetas
mon .seul&mû!t auT n~bit~tiOl! rk' M'ni<: Vjftito-
teau, ma.is siM' !& s~~nitM .egaii)(inn<-iKi.. Bt il Mr.
Jta.it verser :500 f.rajMs p3j r&aisc~. st or! vau.
la'itH'.sevi.f.e'
M. Du.t.ht<}r s'~T] sMa, pc~~xe. H peM~it
.quelques .s.ema.mes A'orës, pI.'jiajûiNt a!S!"n«ft.x.
Ke doutant plus du la voracité dtK s&Ws
tl se hâta d'aller vûr&er 2:500 h'a.tws H. MoM
Louise. Be son cûte, Mme VEH-ow~a.u Ht paLy.Ee
'&ga.lûment 8,500 frajiGS a la g'Kariat.cus~.MoyMt-
rmmt.qu.oi, M. DutJuca' ût sa..sŒMt i'~çuM!
tfeux k~ogrfLmine.s'dë ~Tihe a
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