Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-03-18
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 mars 1908 18 mars 1908
Description : 1908/03/18 (Numéro 5762). 1908/03/18 (Numéro 5762).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k595603j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2008
~SB~ ~WTNHSKS~Mf'
comme un. avertissement. Ce.penda'nt, tas
dtr.ec'teurs de AHë&tre, on le oo'm.pr.end, sa.
sont émus. Us sa sont ne-nnis -ce matin an
Va.udevLUe et, .à l'issue de iLemr délibération
qui fut, nous .a.ssu.M-t-on, assez (agdtée, iits
NouB ont co'nanunique la, note Niiiv&nte ·.
L'A.Mocmtton. des dtfec~eMfs de tMdtre
de Parts, Tepoussan-t tou~e soHdartte* à
M ya'te~t pu se H'o~'e)' a des MMtHGeu'u?'és a~a~
pom' but de prtuo' :sMfa?!,ce PubH~ue
Ott. ta So~ëCë-~M a.Mteu?~ d'une pa?'Me des
dTOt.'s ~'M ïeu?' so?tt ?'eco?Mms suf ~es Mcet-
t~-de~ spectacles, dc!e<;M.e Af. A~crt Ca~'y~,
N~y de !'AssoctattOT! e< MM. Mtehe~M
t~WJNB~er etMp'res du dn'ec(eu'<' de t'Ass~-
tHai~M&H~ue a'!)ec ?7nssto?t de p're?td)'e
~
ci ce sujet par ses izispecteuns et
~B~SttSR a. ce SMjet p~' ses tuspecteu~'s c<
d~~s~oeïe' d requête ~M~ sera ~entc pouf
BtB~chc)'che~ !e t'te?t /o?!dë.
L'.enti'e\'ue entre MM. Mesureur Albert
Ca~'ré, Micheau et Gémier aura beu vrai-
sembablemc.nt cet après-midi. PAUL VER-
GNET.
Ce que dit M. Franck
.iNous &,vons pu nous enita'eftenM', eot apr&s-
midi, q-Ujelques instants a.'vec !Fa.iïnai)te. di"
Tetiteu.T d.u Gya~tnaise,' q.ul, .<ïc'cu'pé aux rapé-
'tMicms de <: 'Madtaime Flh't-)), 'a bi'ein"V)&uïtu.
optp~ndamt quitter-le p'la;teaù p'oumo'.us r~
a:ev.e'ifr.
Mais, répond-î! de suite a la. question que
nous lui posons, vous me voyez des plus
tranquilles et je ne m'en préoccupe nulle-
ment Je .ne vois pas quel intérêt pousserait
:mon personnel 'a. Irauder l'administration' et
je cher-eha èg'alemen't aqu.t pourM.Hfn.tpToa.te.r
de tels actes, auxquels, je le'dëclare bien net-
tement, je n'accorde aucune créance.'
Je ne veux d'ailleuj-s nullement répondre.
aux insinuations~ ~suscepfiNes de surgir de
cote ou d'autre; L'administration de' l'Assis-
tance publique prétend qu'on lui fait du tort
elle semble affirmer qu'elle est lésée c'est à
elle à le prouver.
Pour ma part, je ne peux que me ïéliciter
de voir faire la preuve de tels faits car, en
volant l'Assistance publique, on me vole éga-
lement
J'attends doric impatiemment que tout cela
Mit tiré au clair et que le juge d'instruction
ait terminé son enquête.
Je conclus en déclarant bien hautement que
j'ai la.plus grande confiance en tout mon
personnel, aussi bien dans mon contrôleur
chef que dans mes contrôleurs et inspecteurs.
-J.e suis sur de mon personnel et je n'ai jamais
eu aucun fait indélicat à reprocher à qui que
ce soit..
Ça disant, M. AiLph'onse E'fr.amck mo.u6
quAtite pour cojiitin.uer à dia-igor la. mépêtiition
.de: cet après-rniidi.
Le Voyage de M. Fallières
Hs rauront en A~gteterre
_Brest, 17 mars. Le bruit court que l'e-s-
cadre du Nord conduira Je pr&siden.t Fal-
lières en AB.gtl6tejM, a.u mois de mai pro-
chain. Le port a. reçu, afurme-i-on, une
dépêche chiffrée a. ce sujet.
L'esc.a.dre rentrera, le 9 ou 10 avril, da
Quiberon. Elle renouvellera son approvi-
sionnement et procédera _à sa toilette en
-vue du vbya.ge présidenti.el.
L'escadre étant. trè.s réduite, par suite
des navires envoyés au Mafoc, deux autres
croiseurs suivraient l'escorte présidentielle.
~AT~igiEr Ne pa'ssez pas s'ur le's.gt'aaids b&uJëva.rds
Ba;ns;aJAe.rv.OM"Ie n.oMvea:u prog'r.Mi'tmte dM
kMié'ma-it'.h.ëa.tre, 27, bouJevar.d des Lta-Jiens,
tous les jeudis, mia.tin.ëes Teserve~s a,ux Ea-
BfNjle.9. v
KOUVILLES DE PARTOUT
DRAME SUR UN NAVIRE
Perpign.an, 17 ma.rs. Une bag'a'm'e s'est
.produite à bord du vapeur belge « Bt'aito o,
entre trois matelots et"le mtaîtfre.d'équ~pa.-
ge. Ce dernier était tenu pa.r deux ma.te-
Ms. pemd'a.n.t q-ue le troisième le fr.a.ppait.
Les trois a,gresseuirs om..t éfté arrêtés. L'é-
ta.t du maître d'équipage est désespéré.
MAN!FESTANTS FUS!LLËS
Madrid, 17 majs. L' « Imparcia;! » pu-
bite une lettre de Villa.-Nu&va. proviulce de
Badajoz, .où~on .r.a.c&nte que, 1& '[2 ma.rs,
Tme cemjta.ine de femmes et d'-eniain'ts sont
venus protester p~clËquemerut, devant la.
.n~trie, cojitre le. projeit de rétabdissem.ent
des droits d'octroi.
Après la. première aoNiination, les mojii-
festants ne s'étam.t pa.s dispersés~ la garde
iel'vtlë a tiré à trois reprises.
.Les.mtainMestajits se sont enfuis en déso-r-
di'e-
Il'y a,:eu u.a.e femme, tuée et vmgit-hui.t
blessés.' Un-de œs derniers a succombé 'et
deux sont da.ns un état désespère.-
UM MARIAGE MGRGAMÂTtQUE
,R.ôm.é, 17. mars. On ûom'me'nita.tt beau-
co.up .le dépaa~t, il y a, une QT.unzaiine de
jours, du duc des Âbruzz~s, cousin du roi,
pQu.r.une dest.m.a.tion inconnue. La « Vita, ')
airmo-nce, ce m'atin, que le duc s'est ren.du
en Floride. où il va. épou&er la riche Amé-
Tica.iïLe, miss E~kins..
ENTRE GENERAUX RUSSES
'Sa.mt-Préte~sbo'u.r.g', 17 m~irs. On sait
que le g'é.nél'a.lFock .a pr.&Q.gealéral Sm;i,rn;o{i, pa'l'ee que oe!iUM.i.a;v.ai.t.,
au co'u.rs du procès Stœssel, .où il ia dapœé
.c~imm~e ténroin, formule des ci'.iti'que.s smr
la coin'd~nte d.u g~Tépa)l. Fo.c~ au'5ië?e de
~o'r.~Ar.i.hur.
Le minis-tre de la g:u~rire vienii d'a.'mtcTi-
sefr la T.emfCO'u.ttre, qui aiL!;ra.lieu c'e.s j~our~ci.
Les !témom.s du géuena.1 Sjnuimoff sont. de.s
meinhre's de la Doium'a..
ALPHONSE XtH A TOLËDE
Madrid, 17 mairs' Le roi Aj!phoins.e XIII
ïe pTtimeo. Kmni et l'usant FtEirinando &o.nt
.partis visiter T.o~ede.
.Ils M~iemdfr.oDt dans la. so-iréo.
j FEUILLETON DE LA PRESSE
dul8 ma-rs 190S
~–2–~
Scèjies de 2a T~e Spor~fve
Par FORTUNÉ DU BOIS60BEY
r
(SM~e)
–Il m'est aTrIv~ qu'e, denuiB um an, j'é-
tais amoureux de Ja, 611e de mon patl'oa,
qu'il s'ûn est aperçu et qu'H m'a. congettie
IjrutEulem&nt, sous prétexte que je notais
pas assez riche pour me pe't'me'ttre d'aspi-
'rer à l'honneur de d&venir soi': g''endre.
Oh je comprends que vous ne soyez
pas content–Et la demoiselle, comment
a-t-ëHe n.ris ta. chose ?. car je suppose que
.vous ne lui étiez pas indifférent.
Non. nous 'avions Échangé une nro-
messe. elle a, beaucoup ~leuré quand eUe
& vu nue son père me renvoyait. mais
vous devez savoir ce que c'est oue les jeu-
mes Slles. elle m.'a.imâit bien et teille a.uraM,
Les Travaux dn Métro
et !a Erève des Terrass!ers
Les PfiM'isie'ns ont &u la pénible .surprise
d'apprenidn.'e ce matin, à leuff réveU, que .la.
pl'ace _de la, Conc.Oirde, y compris nécessai-
reman't l'Obélisque, .msMaçait de di.spatr.aî-
tre sous les chaintiers du Métro dès hier,
on, le sa.it, M. Weiss, ingén.ieur des c.a.nriè-
res de la ville, chargé d'étudier la situat.io'n
des tr.a.va.ux restes inachevés, s'était mon-
tré pessimiste devant les conseillers mutni-
cipaux rérmus à l'Hôtel. de Ville.. Nous de-
vons c&t, état de choses à la grève des ter-
nassiars ;,leutr absten~on a p'ermi's ai'jix der-
Bfieres .pluies de fam'e leur œuvre néfaste.
Puisq'u'il y a danger, et danger immî-
n.ent., les ta'a.vafUx doivent d~ono être repris.
Rien de plus facile, ddsemt les enftrepa-e-
njeurs, quoiqu'en. fréalité, jamais question
plus épineuse n'hait été so'ulevée.
L'es 'au'vriëirs'dTi Métro!po!!d.~àiJE). o sOn.'t'd&p!Ui]'s trois mois en.grève et deman-
dant une plus-value, et~dep'uis trois mois
'àjussi des négiociatio~nis sont ep oo'ura qui
ne tidissent ~am.ais..
Sans. revemir. su~ l'es ca.u.ses de ce ccn-
fH)t, n'&us. dt&nfn~tons, tou't&fois, les qu~q.u.eis
dédairatiMms rec.uei'llies ce matin même au-
tcmr des .chanifj.erg .d€ la.,pla~e d'e la~C
c.Otrde.
Çettttettisentte~terrass~Ts
.A-1'entrce de la place, tace a.la.sta.t'ue
de Stra.abo.urg, un. groupe de terrasBiers
discmte. Nous nD~uS'mêlons à la foule qui
l&s mittxmre.
'Un tanpassier chôme'U!r, que imus tnt~r-
nogepns, et qui ne veut pas être désigné,
njous expo'ae sa façon de voir
Nous sommes une .vingtaine ici, dit-il,
qui jugeons que le conflit a assez duré.
Le syndicat a ses raisons, mais le syndicat
n& peine pas et peut ergoter à sa -façon
aussi, n'avons-nous plus connance que dans
les décisions que pourra prendre le préfet de
la Seine. En prendra-t-il ? Tout est là.
Les entrepreneurs nous accordaient la plus-
value par nous demandée nous n'avions qu'à
reprendre le travail. 11 en est ainsi dans tou-
tes les grèves. Mais le syndicat réclame l'ar-
gent perdu pendant les jours de chômage. Il
profite en cela des circonstances.
Est-il logique- cependant que des patrons
paient à des ouvriers les heures de travail
qu'ils n'ont pas données ? C'est là une chose
inadmissible.
Le syndicat, je n'hésite pas à le cRre, n'agit
pas honnêtement, et c'est pourquoi nous, qui
ne savons pas comment nous paierons notre
terme d'avril, nous ne demandons qu'à re-
prendre le travail. L'argent perdu ne se rat-
trape pas.
L'opinion des entrepreneurs
A tout ceci, tes entrepreneurs réponde'n.t
qu'ils ne peuvent s'entendre avec le syndi-
cat.
Nous avons fait toutes les concessions pos-
sibles. Voulez-vous que nous allions à la ruine
certaine ? 7
Si'la Ville de Paris veut faire reprendre les
travaux, et .il Je faut, car la place menace,
qu'elle paie le différend. Dans ces seules con-
.ditions nous pouvons nous exécuter.
Que fera. M. de Selves ? Tout cet là.
-'Le'préfet'de la Seine' a eu, hier soir, un.~
'longue conférence avec le miniatre.du tra-
y'aaJ. _0n assurait en outre, ce matin, que
~M. Clemenceau se réserverait lui-même d'au
discuter avec les .ingénieurs compétents et
la préfecture.
Toujours est-H qu'une trentaine d'ou-
vriers municipaux, tout au plus, travaitl-
Ieii!t, ce matin, sur les chantiers, surveillés
par des gardiens de la paix et des gardes
muna.cipaux.
Pendant ce temps, la pitace nMina.ce de
s'écrouler au moindre choc, à la momdM
rafale.
Heureusement qu'il fait beau~!
La situation
Au syndicat des o'uvr.teTS terrassiers et
punsatiers de la Se'inie, l'un des se'ci'.e.'ta.iries
nous a'donne .suir te conflit les renseigne-
ments suivaints
D'après les déclaK'atMn.s faites, hier, par
le praf&t d.e la Sanie à la tribune du Cornsett
m'unMxitpal, mous a-t-i: dit, les pouvoirs pu-
blies von)t chërc-heir à établir las respo.i'LS
iités.
Il y a lo'ngtem.pB que nous avions demandé
l'mtefrve'njhto-n du Coos.eià mun.ic.u3al, mais en
ne no.us a.vai't pas écoutes. Il faut espérer que
la lu'miépe se fetpa, et alors on se. remdra
compte qu'e, S!i les 'ouvriers n'ont p'as M'pris
le travaait, c'eat à c.a.'use de riin.trajiaigeajjse
des emitirepTe~eurs incriminés.
Le ministre du travail s'est entremis et. a
bien voulu hier nous convoquer mais nous
n'avons pu que lui faire connaître, les condi-
tions auxquelles nous nou.s engagions à réin-
tégrer les chantiers. Nous ne céderons pas
tant que les entreM'eneura ne nous accorde-
rons pas les'arrérages qui nous sont dus pour
travaux' insalubres.
'A: l'heure actuelle, une vingtaine (~ouvriers
de la Ville de Paris trava'illent à consoiider'l.e
boisage des chantiers de la Concorde. Ce
nombre est .insuffisant. 'D'ailleurs, ces ou-
vriers ne sont pas habitues à ce genre de. tra-
vail et il leur sera difficile défaire de la bonne
besogne.-
Vous refuseriez-vous à faire les travaux
de consolidation si on faisait appel à votre
concours ?
Jamais la question ne nous a été posée.
Mais il est plus que probable, la sécurité pu-
blique étant en jeu, que nous ne nous refuse-
rions pas à faire tout ce qu'e les circonstances
exigeraient. Dans ce cas, une fois les mesures
de précaution prises, les grévistes cesseraient
les travaux..
La situation, on le voit, est des plus ten-
dues, et les chantiers de la place" de la
Concorde risquent de rester encore' pen-
dant longtemps dans Tétât de délabrement
où ils se trbuv.enft., m'enacant amEi 'la sécu-
rité publique.
LES. OUVRIERS 'MAÇONS
La. grève des ouvriers maçons est iamni-
n'ejite. Ce serait Le prélude d'une grève gé-
n&r.a.L& qui engloberait tou.t&s les r'njdu&tmes
du'bâtiment.
D.e ~nombreux chantier~ eut .été déjà .dé-
été comtante dû m'épouser. elle m'ouhl.tera~
et elle s& laissera marier à un autre.
–Ça.arrive,ces choses-là,'dit philosophi-!
quement l'ëntr.ameur.' Faite.s-en autant.
Oubliez-JLa. Voua en .irouver.ez d'autre.s.
.C'est comme pour.Ias chevaux quand on]
.en a nhLde boiteux, on.pa.ase à un suiva.nt.
–Jetâch-e.ra.î. quand ce.'ne serait nue~
.poui'-me-vca.g'er. 'pa.s d'eJIe. car'.si aHe étaî't.
~li.bLre, c'.est moi qu'elle choisirait pour mari,
jaais'de ""n.pere qui ne co'ntlaîtque l'a]'–
gejit. II a. un coffr.e-fort à la plac.e du! i
cœur. et avec ça, vaniteux comme un din-
don. il-rêve d'être conseiller municipal &t~
il a fait des platitudea p.our avoir la croix
qu'il n'a pa.s eue. H me méprise, parce qug
je n'ai ~a.s d'autre fo.rtufne frue mon tajient
de dessinateur. Il courrait après moi, si
j'étais miûiomi.aire. Savez-vous com,me.ïit,
jevoudiraismevenser ?.
Gobson fit sie'ne-que non. Les explications
de ce garçon commençaient à l'ultéi'.esser,
parce qu'il les oroyait sincères et aussi;
pa.rce qu'il se souvenait que les parants d'e
sa femme lui avaitemt tenu la dragée haute,
quand il .n'était encore que simple h.eaJe voudrais devenir riche. immense-~
ment. riche. pour. le voir me faire des
'avances et pour me doniner le plaisir de
l'hu.miliea.' e,n ? traitant du ha.ut en, bas.
Malheureusement, ça. ne m'arrivera. pas
mais s'il ne fatLait que risquer ma pe&u,
ie ~e ferais de bon cœur. Oui, si j'avais
sortes par Jes oUtVrjters, qui réclament la,
jomnnée d.e neuf heures et une au'gmenta-
tion.d.esa.la.ir~
L'inquiétude rÈgm.e chez les pa-troms, et
l'un d'&ux 'nous a fait ainsi part de ses
craintes:
Les ouiVMeTS, no~s a-t-H. dit, n'agi&Mnt
qu'à r'imstigatt.tQn. des m.~n.e'urs de la C. G. T.,
qui ve~en.t à tcm<; pT'ifx justifier Jieur Hdste'n.ce
eti ~mMm.tactt moe grevé aux approches du
l
Les maçons, sonune toute, qu~. travaiUft'nt,
pour le inMneait, dix heures par jofuf, de~
mam.dEttt à no tra.vailler. qu'e neajf heurs, tout
en toucbaiM, lo même salaire. C'est -un saeri-
nce qu'il me nous est pas possible de tairo
sans co!umT a. la TU'ifne.
Le syndicat ouvrier nous a a dressé un 'ulti-
mat.utm, et il eat peu probable qu'une entente
interviienM!
Si la, grève c[es maçons éclate, comme c'est
maiHMU!re'usem)e!n)t a prévoir, tou-tes les imdus-
tNes d'à bâtimemt se trou.vaMnit. paralysées.
Plus de 150.000 ouwi'ecs &ea*on-t ainsi sans bu-
vrafgei l"
I~es paipons Ee .rëum&r'ont ''iiiEeasamm~nt,
afin de statuer sur la~uifte qu'N oanivitent
deatdressé-pa.r.lB~ira :ou;vnMrs.
B-t-O~ TUë t
Qu'est devenu !e disparu de Jotgny ?
L'itMfutëtude de ea tamt!te
Nous a~v~ons été les premier.s a sigm.aJer~
H y a quelques jours, la brusque dispari'-
tiion d'un empiloyé de la. g~re de Joigmy.
Celud-ci, ntommë Florent Na~udon, âgé de
vmgtt-q~ua-tre ans, e,t employé depuis deux
mois .à la co'mpagn,ie P.-L.M., n'a t&'uj'ouirg
pas repaj'u depuis .le 6 mars.
Dams la nuit du 5 aai 6 mar.s, il prônait'
poufr la pti'.emiëre fois le ser-vioe de n.uit.
'Naud'ofn était, ce soi'r-Ià, incapable d',as-
sur-er soin sect'vice, et ses camarades pen-
saien'it qu''il 'étfait eji état, d'ebriété. Vers
minuit, sua' unie observation d'~un de ses
chefs, N.aud)0fn partit sams rîen dire, em-
pmitatmt le panier poiite.n~ijft son rep.a.s. De-
p
Toute idée de orime semble devoifr être
éaafrté.Il est probable que Na~udon s'est
jeté ~ol!CteUememt dans l'YoDine, car, po'UT.aller de
la, gar.e à Jiodgny, il .ïau't tra'vej.'sea' la, ri-
vière.
Le pan'q~et de Joj.g.ny fait d'activés re-
cherches, aidé paT la Sûreté gé'nér.aAe, g~i
a.. été prévan'ue par les parents.
Sa mère qui habite p- rue d)u Cherche-
Midi, où elle tient un commerce de vins,
est en pipoie à une émotion que l'on devine..
Elle s'est rendue à Joigny, il y a quel-
qMs joufrB, et n'a pfu découvrir la "{mace de
aon nls; Elle est poinvaineue qu'il n'a, pa~
-fa.it Utne f.ugue.
LES CONGMS DWO~D~d
Les douaniers; La légation au m'nis-
tère des finances. L'ordre du jouy
Use importante dslegà~om. des dou.ani)e:rs
eoim.prenfant des âg~hts de toutes des dimec-
tioms de France, s''est Mmdue, ce matin!, au
ministepe des îi.nances.
On sait Les mcidents qui se scmt prod'uits
Mer M. Caillaux, n'~a.yant pas été [.n&ttruit
pnéailablement des desider.ata qui devaient
constituer la réclamuation des dpuamiers, a
refuse de recev.o'i.r'la délégation.
Des m)&mbces du Parlement, MM. Cec-
c.aMi, Laîterre, Delory, Ghesquière, Dufru,
Fîev'' étaiient .beuT.euseo'nant .mtervemus
a.'up)i'è6 de M. Delanney.
L'.auddesce., comi'ndami&, n'a pris fin qu'à onze heures quinze.
Les douaniers ont fait va'loir auprës de
M. Dela'nney les reven'dn.catioms qu'-ils
avaient expLrim.'e'es au couTS du congres.
La dé'léga.tio.n s'est rendue ensuite au-ca-
binet du ministre, où elle a 6t.é reçue,' à
midi, pQ..r M. Ca'Nlaux. Les douaniers lui
ont été. présentés par les députés ci-d'ess_us
désijginés et par M. DefLam~ey, di,Mcteur g.e-
néna]. des douanes.
Un des meml)res de la délégation a lu .au
ministre l'ordre du jour suivant, rédigé par
~M..Ceccia.ldi et approuvé par tous .ses coRe-
gues présents
Les délègues, des douaniers; jémus.â .l'issue
du Congres et niandatës à cet effet par leurs
cajnaf-Mes, déc.lar.ent qu'ils n'ont .entendu
s'associer à, aucune attaque contre les mem-
br-es du gouvernement et leur cheî
Regi~et.tent qu'ùh des considérants de leurs'
vœux, relatifs à l'application de la loi de
1884 -sur les syndicats, .~it' pu êU'e .considéré
comme uiie atteinte portée- n la .dignité .des
membres du parlement
Que Tordre du jour ~elatiî à .la: réintégra-
tion des fonctionna.ires qui a Été vot6 ne sau-
çait avoir .pour .eux .1)0 -cai-a.ciere -d'une -critique
de l'attitude ..pEise par.Ja Chambra, et .le -gou-
vernement mais constitue un simple apoel à
l'indulgence d~ pouvoirs -publics en laveur
des fonctionnaires frappés
Qu'ils repoussent l'anti-patriotisme et dé-
clarent être attachés à la République .et 'a. ses
institutions
Jamais aucun d'eux n'a entendu et -n'en-
tend prendre part aux luttes des partis et
toute leur action se portera 'sur le terrain de
défense de Beurs intérêts professionnels que
leur directeur général a tout 'particulièrement
défendus et respectés jusqu'ici.
Le nii'iiistiTe a pj'is.afc.t'e de ce~tte d.éoi'a'Ta-
tMm Ll a rappelé au pa~so~el .des do~ainss
së.g devoiTS 'v~s-â.s du gourv)ann.eiMsf!vt et dé
la R-éptuMiqu'e 'il a in~diquié que la bien-
vaiHian~ee des pamwars puthUcs éftalt acqu,iae
aux a'gemts des douâmes, qme lie'u.rs deai~e-
ra.ta. se~aienit ÉtudiiÉs avec la plus gtiiand
soin .il.Ies a eniQin. ein:cour~.gtes à pea'Sté.v:é)i'tea'
dajns Leg seinittmeinfts dojlit la délégation .lud.
~ajvait reanis l'expEt'es.si'an écriitta a.u:d!éibmt;d~
r~udietn-ce..
L'tnduetne iàitM~e
Le 'oisieinie c.oiagyée .n.ati(mial de r.i-n~us-
seulement urne chance' sur mille d'en rap-
~porter dos millions,je part.ira.ts' demain~
pour les mines d'Austra)ie, de Oa.Jiifo.rs'ue:
'on,.du cap de Bojme-Espéranc.e..
Inu'tils d'amer :si Iqi.n, dit en ria.nt l'en-
traîneur ça. se trouve quelquefois 'sous le
sabot d'un cheYal, les i.Utp:n.'s..
Oui. co'mme.oip .peut g.a,gper le .gros
lotàlâlotërie de Panama. et encore, ça,
ne sufflEaitpa.s, le gros !M,'pour éclabous-
ser ce "vieux gr.igOu de'Montenc!os;il est
au-deosus de ~cinq cent.nulle,
M'ohte.nclos, .c'et&t -votre patt-ron ?
Oui. J.eaj], Mont.en.c.los. Sa nNp,.qui
n et pendant que j'y suis,, je ne vois p.as p.o.ur-
quoi je ne v~ous dirais pa,s m.on nom.
'Pontac. Andrp Piontac. remairquez, jp
vous pr.M, q.ue je ne vpus .de.î&a.'P'dje'as le
-vot!
Vous le saurez quaj'td vous 'y~udrez.
Je. su.is.~G.mtu a Châfatilly comme le loup
b~anc. M'ajs il He s'agit pas dû ça pour le
moment. J.e ne y.ous aAniais guère q'ua,nd
Yous êtas yenu pécher a .cufé die.m.oj. 'Ma.ih-
tenan.t, v.ous mB plaisez, et je me .suis .mis
en tête de vous faire faire ime borme .af-
faire. où vous ne pourrez pas perdre
beaucoup d'argent et où vous .pourrez en
gagner snotrmém&njt.
Je ne demande pas mie.ux î s'ëcri-a.
Pontac.
yous. prévdetM sr~'il s'agji d'~ae
trie laitière a tenu sa. seconde a&amce ce
.m'a.Sm, & MM heTn'es et d&mie, à la. société
matKŒhale de rharticultu.re. Le congres a
'exiamifné difïéreints projets dont les rap-
(pofris omt été présentés suace&sivemen.t par
MM. Dorniic, Mjâzë, Mesnil, Eayser et Mar-
teL
L6 congres d€ l'induBtr-ite !!)aiiti&re a. teira,
cet .apTës-mudi, 'um~e trMsïèm.e séaaTtce et a.
'entendu, les cMféremAs .r.appor.ts qud lui onit
été preseint~s pa;r RIM. Voi.'teli'er, ETiiest
Lemo~ne, René GuéTa,ult, A. Du'cl&ux, M°'
Comby et Henri Saunier.
Une quairièm~ séan<~e aura lieu! diemadMi
matm, à dix heupes et demie. Le .diNO&urs
de clôtuM sara prortfaniGé pa'r M. Ruau, im'i-
nisti'B de raigricultu~e.
t,es Ag;r!cutteurs de France
'La. société des Agnicultem'6 de FramfOe' a
tenu, cet aprës-mfO'uvelle réunnon..
L~crd,re. du jouir d.e ra.s&&m&lée gé.ntéraAe
die ce jo-ur était l.e.s.ui~amt prohithitien-des
faumnages en Anglete-rTe canal de Namtes
à'Baie, par te docteur.Pa)pi!!loTD;.asaistajn-,
ce m.édicaie gratuite, par M. Du'vengiier de'
HauramniS et le vicomte d'e Lan"nage pnee-
tation par,le baron de Seg~onzac.
L'Encouragement à t'a~;rteuK
L'assemblée .générale annuelle. Se la. 'So-
ciété Nationale d'encouragement 'à rl'atgri-
cultur~ a. tanMt, amj ourd'hui, aa. 'preiou&re
séance à l'hôtel ContinentafL -<
M. Emile Loubet, président de'la Société,
avait à ses eûtes les vice-présidents MM.
Gomot, sénateur ;'Tisserand, deTImstttut,
directeur de 1'agricuM.ure .Gj'andea.u, ins-
pecteur des stations agronomiques de
Er.ance,
-M. Loubet a ouvert la séan.ce par une.ap
locution dans laquelle il a' constaté que
l'Année écoulée, .malgré les crises du Midi,
a été pour les agriculteurs des plus rému-
nératrices..
.Puis M..de Lago.rsse, secrétaire.gênerai,
a iait le rapport anjlueil des opérajtions de
la Société.
Après le scrutin pour la nonnnattion des
membres du conseil d'administration, di-
vers orateurs se sont fait entendre.
D'eux réunions se tiendrojit, demain mer-
crtedi et a.près-'demain jeudi, dans le même
local.
Un banqueft auquel assistera. M. Ruau,
ministre de l'agriculture, clô-turera les ta.'a-
vaux de la Société.
MmMS DE PM!§
.MD'~Mtn~
PU CHO!X D'UM MARI
M:!e MVotre Altesse, j'ailu dans les'journaux que,
par'suite de l'absence complète d'héritiers mâ-
les dans la descend.Mi.ce de Mo.n,sieu;r votre
papa, vous veniez d'être piroclamëe grande~
duchesse de Luxembourg.
Excusez la liberté grande .que je prends,
mais, vous voyant si jeune, en butte déjà aux
soucis-inhérents à l'exercice du pouvoir :et
aux sollicitations .de toutes sortes, je ne puis
résister au .désir de vous prodiguer un hum-
ble conseil.
Je sais qu'il n'en sera guère tenu compte,
car c'est le propre des conseils de ne servir
qu'à la satisfaction Hitime de celui qui les
prodigue.
Ainsi, vo.us n'avez que quatorze ans et vous
pouvez êtr.e appelée d'un jour à l'autre à ré-
gner .sur le Luxembourg un Luxembourg
sans guignols ni chevaux de bois.
Plus d'un ambitieux et d'un coureur de dot
a dû, en contemplant sur les portraits vos
grands yeux, si ingénus, forger déjà mille
projets pour tenter d'obtenir votre main ou
votre amour..
Succéder au vieux M&oM de ~MKd-duc,
être appelé a t'ë~ne~, c'est un rêve très.
e/tOMeMe f Quels vilains propos
DojtiC, un bon eo.nse'iil, Vo'tfre Altesse méSez-
voMS de vos voisitns les B&lges, qui ont des
pTéoepteuTs trop t giironds.)) les l'talM.ns ont
des pianistes aussi dangereux l'Au.tâ'iahe et
la Hongrie fou.rtn~sseEij; de.'s a.rchidu&s ou des
tziganes, mais c.eux-&i se son.t suEtout spécia-
lises poufr héTtt'iëres améirieanl'es.
En RusaLé, lefS grands-ducs &0in.t devenus
m.re's, oaj ils sont toussimples soci&t.a.M'e.s -à part entière.
J.e nie parlerai de l'AIlemtagMe que p'our men-
tion c-ar l'ex;antpl6 de vo.tre ipa.retLt~ la payre p&tite reine Wilh~lmine -iest .'trop '?'ap-
p.N'y..a-t-il JoniC pl'us de..pri:noe Cha.T'ma.n.t.~
vous.rêcrierez-vo'us.'
J-e -ne 'vo.is plus guêpe que la. F.r&nce q'ui
puisse ~nco.re en .l'ec~él.e.r.~ dans 'le.s feen'es.
ARMAKD MASSAM.
2~etit
J.A'l'oc.c.asio.n la Samt.Pa.h'ice, l'a's.so.cia.tion
'de Sa.mt-P.a.t.rice (Irlande et France) a fait cë-
I.ebTe.r.ce matm, à dix heures et m'mie, en
l'église .Not.r.e.'Oame-des-Vj.cMires, un,e .m&&s.e
en musique.
À c&t':e cël'é.monie, nous avons r.emajrquÉ la.
présen.c'g û.ent de l'a.&socia.tMn de Mimes de Lannoy,
du .Ja,rry, CIiarl&s M~)ha;nd, Ma.u.d Gonn~,
Barry O'.Delajiy, FJiesm'g~r, Soha;Iler, Mac
Bg~.n, etc., etc.
.Le pfo~hain..conseil des muii&tres aura lieu
jeudi, à l'Bly.&ée, -&ous'la pr.ési.den-ce de M. Fal-
lieres.
-.)(-
Nous soni.nMS 'heureux d'amnoiicer l'appari-
iion d'un.ejiouv.e.lle.revu&bi-mûnsueUe K Théâ-
tre et Littérature x. L~ ~.ir.ect,ion, .a. ,1'occasioii
la .satj.e des fêtes de .la re.v.ue.
U.n.e foule nombreuse -e.t .éleg'.ante s'était re.n.-
due à cette .graci.ause mvitation. Nous avons
recon.nu M.'1.6 baTon J. J. de la Battut, c.om.t.e
de B.resay, d'Auehy, Jean Dulac, Mme s la
comitesse de Pour.talës, de Saint-Aubin, et'c.
Parmi l.es.a.ïtiste.s qui se sont fait entendre ci-
tons M3.Ï6 Sonia.l, du théâtr.e de l'Œuvre
Mme Edmond-Epardaud,: qui a cha-nté avec
un. atTt pa~fa.it.~des liedc'tr de Scbuin.ann.e!t..de
Soliube.rt; Mlles Kapto.n, HÉT.ivam.-M. J'e'a.n
A~Les,.etc.
.chance à courir,d'une chance m&e.r.taine,
improbable même. comme dans la. lot&rie
d-6nt.v'ou's,Vtenez ~e'pa.rj.er. jnais .le.b6n.6-.
fice p.eut êtr.e beau .si tout tourne bien.
C'est~une opération,
–.A la, Bourse ?
Non pas. La 'Bpurse, npus ne 'con.na.is-
Stons pas ça, nous autres. On dit que c'est
-~infCOM p.lus fla.ng~il'epx que Je turf, ~t je ne
cbnseMiLar.ai jamais à personne d'y jouer.
Je auis :enft)r;aîn.eur, et je -.ne veux .pa.s sprtLr
-de'iNia.spëcia.i~te..
A4ors, il s'-agift d'une spécuIatMn sur
-les chevaux dia-ble 'je n'y emtends~
-rien du tout, aux .chevaux. ni aux cour-'
ses. j.e vous rai déjà dit..
-Ce .n'est pas un.e spéculation, c'est un;
pl&eem.anft. -et vais vous l'exp~iq.uer.-
-Je suis -ent'raîn'&ur, 'vo~us 'le sa,vez, 'et je~
tirayail.le.pou;r deux ou trois propriéj.aires~
qui m-e conilenit 'le'u.rs chevaux mais 'j'ai'
.aussi d'es chevaux à moi, et il m'~aprive 'de
~aire pourir .pour 'mon ooirtpte. c'a me
ooûte maitu'réH.'emejn.t moins cher qu'aux
mesaLëuns qui payent les frais et.sont-obli–
g.és'de no.us domier dix pour cent sur les
bénéfices. Quand .j'ai eu quelques chevaux
.à moi, ça m'a souvent réussi, paj'ce que j<&
.suis 'prudent eft parce que je 'sa.is bien en-
gager. Que diriez-vous d'une assocJ'a.tipn ? ?:
–Vous êtes bMn bon, et je M di.ra.is pas
non, si j'avais d'e la. fortune; mais ]€ ne
possMe pas de quoi pa-yer ma part des'
J~os Éc~os
jte Et ce vc.yag'e, oe famne'ux voyage em.
* anfttpQs lieux que devaift acctomipilu' M. Fal-
Mènes a*ux prenmefs j~auma du primteimps ?
NoMS y voNjà, a;ux premMrs b'ea.ux jo~uirs
du pir'imtsmps.
La. vérité, c'est que ce bon M. F.'aMieres
est un homme d'ofrdre, à qui déplai'sei'nt tou-
tes les dépenses supern~es', et l'on a, beau
VBtiller à Técom&mie, les "fraiiS de dep~atC.e- l
~nan't ne su.f6sent pa~s.
A chaque En d~anmjée, ce boin M. Fa']tlie-
res a, déjà. qucilque ni~afL à hoMc.ler son. bud-
gtat et mo'us pou~oms ajfmmior que, un peu
a.'vainit M Nioel, N 6)t defmiander pao* ce bcto.
M. Lames, a,u immistè're des ~ntainioes, s'i'l
n'y a.'mnaitpa.s moyen, po'ur une fois, d'a-
vafn~oea.' 'un. pe~u son tde fira.is à Noal
Ma.'is M. CadM.anix, 'Manmié, Netusa én&r- j
gtiiquenitemt.
-Eit 'vioifLà paurqu~OT M. le m-ijuLst~e des
nnaincËS est à peime Bfaihué pan- M. le Ptr'é.sa.-
dent de ta Rép'uMiiq'u.e et poMiiqum celu'i-a. 3iemu.s taus ses 'voyages à Pâques et ni~ms
à la. Trinité.
.Nott'e GOin&ere « Famiasio n, q.uii nous
révÈle ces fa~ts, a, dtaoLdément mia.u.~a'ise
.tafmgue..
_jp Té.us ~'E's..jo.u[r'na)ux* gaJs'e occupaiit ses.lo.isiirs à pnapaire.T* uine
pièce, « Ma.'Gé'nar.a~e )), doaQft le~prim)OBpal
r&le s'e.ra.M. crée p!a)r Po'liinL.
'D'après des iinifar'mtaftio'ns qua mous te'-
T)fons de so'uroe aTl'totriiaée, M. HeDOtn. aurait iréelamiê pofmr lui l'hfominte'uf!' d'im-
'temprieter le rôle de.abifnié a Pcilin et r'amr~aiLt
otttefnu.
C'est 'nm haa.u'_p M. Lehaudy, pas celui.qui Tègne sur
les -saibles diu Sahaira et au roy'a.ajfmfe
d'utopie, mais l'.a.'utt)re, .le lieutenamt de lo'u"
veéerie po'UT ]? pa.yB de .8am.e-et-0.iae, a as-
semMé ses piqueiurs, lâchié ses in,e~,te5, et,
.a.u galop de ses c~utnaiefrs fomg'ueMx, il esit
pa.i'ti, par les {orsts, aBn de Mp ousser nn-
y.afBiiO'n.
L'Iaivasiom ?
Ma.is oui, Ttmiv'asi!0fn. de sangliers et de
m!a)paaesms qui a été ~!pefr.cue à Cbéren.oe,
près de M.amtes, en Seine-e~Oise. A l'heufre
aiatu'eHe.IesfajJjf'anes de ohasse. &Qmnem.!t
dams les forets et les cMems de mieufte se
Co~t .eventfl'er, ce qui n'.est p.as pc.ur rejidn-0
j.oyeuBa l'aime pito.yafble de Pafui MaitMex.
Et si vp.us voulez les homfn.'au.rs du pied
quelque' paa.'t~ en Seina-et-Oiso, vous p.ou~&z
î.a&ile.m'e.ntt vaus 'les fa.iii'e ofEriT.
_M (Le jour où M. LentQpve.u, m'usMea
de peu de tarent, emt.ma dans l'imtncfr-
t&lM)é par les -portes de 'l'Inigti~uit, il tuit a
pau près ouM;ié. La gtlo,N'e ofiicieMe lui o.f-
6"ift 'san.' saputlc.D& at cejta. dajte de lomg-
'be'mps déjà. Bap.uis lors, M. Lenepv.&n s'est
coMché suû.samuisiqMe et..s'est eaido.iim.i das-
sus. Il est 'vità.i quie les a.u.diifteutM lui em
arvta.iteili.t, .depiuds langit~mps, do~nnÉ l'.examr
ple.
Ces .dfemmje~s j.o~frs, M. Len'epwu .se 'hrau-
-vtait ein inspectictn .au 'Ckmsem~ajto~irte de
Mamites. Et, 'su'rp.nise-aiijmMbile,. at~emt.io.n.
.delloate, on .exécuta, de~ainft lui'y'ume de s'e:s
œurvTes. D'ap~mis vinjgit ans atu Bafoitns, M. Le-
n&pveu ne s'.éftfa.ij't p~as trompé à pa.re'iille fâte.
Aussi sa joife fut-eftie gfratide Et, po.ur l'ex-
pi'imt&r de-Mam't les etiève~s at Leufr.s p'afremfttS
hébétés, M. LeiHepveu offriit il'.ajsoo.la;d.e a)U
dift'.ec.teua'
H.eureux M. L'anepfveu HeuTeMx dmiec-
teur M~a.lheurfeux .auditeuim
La Mouehe du Coche.
LESPOT1NS DUJOUR
Les musiciens des théâtres de New-YorI:
demandent à leurs directeurs une augmenta-
tion de traitement et menacent, si elle leur est
refusée/de se mettre en grève.
« Impossible de vous payer davantage, ré-
pondent les directeurs. Maintenant, s'il vous
plaît de vous mettre en grève, musiciens iras-
cibles, allex-y. Cela ne nous gênera pas nous
avons, pour vous remplacer, des pianolas et
des phonographes. D
Le phonographe au théâtre Quelle hor-
reur Les musiciens ont décidé, par amp.ur
de l'art, de ne pas taire grève 1
-y~
Un statisticien la statistique a ses fana-
tiques –vient d'établir le chrH're annuel que
nous donnons aux garcoTis de 'ca~é, cochers,
concierges, etc.
G&chinre-se mante, pour .la France, a.
372.300.000 francs presque un demi-milliard
c'est-à-dire un septième environ de notre
budget total.
Paris seul débourse, chaque jour,.380.000 fr.
La- .générosité de-.nos .concitoyens leur coûte,
par jour et pa.r'personne, sept centimes et
demi, tandis que la'province où Ton compte
34 millions d'habitants, ne distribue que trois
o&ntimespar-t~te-etparjo.ur.
C'est peu,, évidemment Mais les petits ruis-
seaux
C'est à mie femme que nous devons de payer
au Trésor l'impôt .sur l& tabac.
Ce tut, en effet, dans les circonstances sui-
vantes que Napoléon eut l'idée d& monopoli&e'r
la vente des tabacs. Un soir, au cours d'un
bal donne à l'occasion, de son maria.g~ avec
J.imp.e.T.atrice MarM-Louise, il avait remarque
une fetm;m& somptueusement vêtue ~t parée de
diamants d'un prix inestiinable. L'~npereur
s'informa de la profession! d'un mari ss&ez
riche pour commettre de semblables folies, ~t
a.pprenant qu'il était fahrican.t de tabacs, se
dit qu'il y avait là une source d& trop gros
bén~ences pour. que les finances de l'Etat -en
'[u&sent pnvees.
Quelque temps après, il signait les décrets
instituant le monopole des tabacs.
'La Csme K§w-?s?k-Pang
New-York, 17.mars. (Par câblo~amme..)
–.11 y a, .eu', jeu.dl derNfter, un mois crue l~~s
conieum.'eii'ts de la. J.am.e.mse eo'tirae s'u.toujr du
-fra~s. qui ce dioivent pas-être ma.nees.
J'ai entendu dire gué ça. r.e'~n'a.it à des
Bommes folles, ï'e.ntr.atien d'une écurie, et
m&n bouraicot n'est pas gros. J~'ai un bas
de laine, mais .M n'y a pas gra~d'~hose de-
dans.
Oh -je vous parle d'une association
!M)n très Hm~ted. Notr€ êcuTië se compes'erait
.d'un seul cheval. que j'ai acheté cette se-
-ma.ine a,u Tattersal).quamte -louis.
Et moi .qui me figurais qu'on n'avait
~pas un ch'eval -de course à modes de v~ngt
~ou~remtëJ'niJile francs!.
–Il-y en a de plus cherB, et ce ne sont
pas t;ouj!0'u.rs c'eux-là qui enrichissent ceux
-qui les achèteaft. Il y. e'n a aussi qu'on a
paur presque i*Len, eit c'est ce qui vient de
'm'afN'ivei*.
Je vous fais mon comptimem. d'a.vojr
acheté un'.cheval poujr rten, surtout s'il est
bon, mais je Ute vois pas bieint &e que j'y
.puj.s .gagner.
Vous y gagnerez autam.t que moi, ai
-r'y gsgM; car je suis disposé à vous pM'n-
dra do moitié dans ra.na.ifr~.
–Coimm.Bmtc.ela.? .?
Votus avez bMin vingtt-tCJDq~MitS diams
vo'ta'e bas de laine ? 9
Oui, ot BOtêmie d.avantag.e. di'aMe
.si~ec'a.vaia cas qu~lmie~ jmiNH
monda tait quaftté cotre capitale et noNttent
dans la directian du Ra.c
Après .av
&onftrôle de paisaage des conoum'ents, le « New~
Y.OT~-Ttm'as jo.u.Tnal organisLteua' de l'e"
preMve, A ébabli le classement officiel a.pfr&st
le pMnNieT mois de co.urse. Voici ce palmareaf
tel qu'il est af&ché defp'mts oe mMJm; au graini~
jO)UfKn)at;rMîw-y1. Robeir.ts et Brim'ber, Amëiricai-njS [voifhtMi
Thomoa), 2.42C mifttas. 'Vmgt-Injil .jouj-s d&ma)f-
che. Me.Ule'uT'e jotumiee :-180 miles. Plus nia~-
va.ijse 13 mittes..
3. Scaft-fogiM, Italien (voiture Xust), 3.043
nuitée. V.in.gt-six jofuirs de marchû. M.eiïl&ura
jo.)MTt)&e 187"n!Hites. PJMS'm~uva.is'e ]4 i'ni~es.
3. Autraji, Fram~s (vo.iiitui'e 'de DKm). 1.53~
miles. DIx-.n~uf joutra do marche. MeNi!)autr's
jo'u.nnté.e 190 mN,es. PlUfS mauvaise. 7 imtes.
4. Keeppen, Allemand, (voiture PMtos), 1.316'
miles. Vmgt-sbi: jours -de marche. Meilleure!
jouj'.née 119 miles. Plus mauvaise 4 miles.
5. Godard, I~ancais, (voiture Motobloc),
~.179 mil-es. Vjng.t-six jours de ma'rciM. Mcil-
lem'e jourmëe '121 mil-es. Plus mauvaise
5 miles.
C'est votre compatrMto A'uiran qui a, fournt
~e.s étapes l'es plus régUilieres.
Brinksr a quitté Ogden hi'&r, avec l'&spotf.
d'arriv'ar à San-I'anciseo ava.nt sa.medl.Quant
à Scar.fogli'0, qui .a la f~rme volonté de gagner
la. prime de 5.000 dollars offerte pa.r la colonia
ita-lienne d~ New-Yori!, il roule nuit et jour
pou.r rejoindre le leader. Signalé a. Bitter-
Greech .hier matin, l'Italien, poursuivait'sa~
route et, d'après les 'dernières nouveiMes reçues
au A'e!f-yor/i:Ttmes, .il aurait traversé Rock-
SprmgshiGLr vers midi'.
Autran conitinue -sa marcJie. -péguliëre et ?
.ne désespère _poin.t de rattrap'ar les premiers'
après l'Alaska.
'Contran'ement à ce.rtajns'.hruits que 'piti-
sieurs journaux-d'ici avaient fait ch'c.uler,.le'.
courageux allemand Keeppen n'a point aban-
donné. Il était aperçu, hier à J-enerson.
&oda.rd est toujours .à quelques miles d~
Keeppan..D'après le ~eM-Yo?'/t-rM)M. le.
joyeux français ne veut point dépasser l'aille-
ma.nd.a.vain.t qu'il .en ait.reeuJ'o.rdre ?
LE CONCOURS AGRICOLE
On a procédé, ce.ma.tin,'à la, réception et!
a.ù classement des a.ppa.reils d'emÏjaJJage,
des produits et des légumes frais, des beur-
res et froma~es-et des pla.'nttes vivantes.
Cet après-midi, .on a. Mgu les ajlimaux:
g.i'a.s et reproducteurs 'et les animaux da'
ba~se-courvivaiLt.s;, demain:, exposition des~
ma.chines agricoles..
Vendredi, à dix heures du 'matin, aurai
lieu To.uyertur.e officielle pa,r M. Ruau, mi-
nistre de l'agriculture..
ï~es Conseils de Magda
aux Le~rîces de la "Presse*
Le yoH p?-m.ce«e ~OM'rMëe MOM~ ~Tmo~patt sa 'ue?NM,
ta?~ e(!e était c!en7'e de &o~c~
E<,!)e!!e~ jPctfMteTMtes pcn'coM-ra!eKt !e~ ?'ue~'
avec Mn Je K'at pas 6Mow de ctM'e ~t<.e (oMMs por-,
fe~ !e co~~M7)!,e t~HeM)', p~M~u'M est t'e-
co?mM <~M.'t! e~t !e phM e!e~a.?!MRe?ï{ pt'a.M-
~ue pom' !a. mUe. Ma~ !c[ phM ~)'(mJ,e.'t)~
?'zete de chapeaux m'a ~appee. Les uns pe-
tt~, :e~ aM~fe~ !m;?)T,e?M6~, !e~ catofe~ ~'és;
hc~oMt'r ce <)j'Mz )~OM.~ t!a, ~a?t~ ?Mus ëtQt~e~
ja7H.ŒM de ce qui ~ë ~K<.
e'e~~ ~.t~e ?te~}'eMse y'apon ~M'a ?nof!e
de 'M. ?te so~t pfM ~e~at~es & fot~ex tes p~zo-
KO?Hte~ MAGDA..
–MA/t/M.
T' TTT'~AT'RT~
Aj~ A.EL~AA~
La Pse qui chante
Aux .artistes, aux gen~ 'du monde; aux pro-
vinciaux venant, à. Paris pour se distraire, aux
snobs, aux élegamts, à, tous ceux que. l'esp-rit
pa.ri.sien intéresse, à tous ceux que la satire,
amuse, à .tous ceux qui font passer les jotes
de. l'esprit avant le plaisir des ye-ux, on peut
.dire hardiment .Allez à la. < Pie qui Chante
.et vous serez satisfaits. » Vous y .entendrez les
maî.tr.es de'la chMison .satirique et sentimen-
tale 'Pa.ul Marinier, CIiajrles Fallet, Gaston
Secrétan, F. Ma~ioël, R. d.e Beaumercy, puis
Jean Bat.taille, Lu.cy Dereymon, M.athlUon,
Pauletto de Vo.uzy, Al.berty, tous amusants,
.spiritu.els et gajs au delà, de. toute expression.
Le~ deux pièces le Sca.Ktïa:e de :6t Pte
ComëcMe. Ya o.btienn.ent clia.que soir un.
enojme succès. il faut a-etenir s&s places paj-
tÉlephone 2.25-87 ou au bureau, 159, rue Mon~
ma.r.tre, ca.r le maximum est .atteint tous i~e.
soirs.
A la Comedie.Franca.ise:
Aujourd'hui, on donne, pour l'abonnement.
les.~aM'es MiK :es /t.~trois actes de M. Octave Mirbeau, avec MM.
de Féraudy, Delaunay, .Henry Mayer,_ Jacques
Fenoux Mmes Pierson at Lara- dans les prin-
cipaux rôles. M. Jacques de Feraudy .jouera.
pour la. première fois 1~ rôle de Xavier.
Voici la distribution des F~~ay, comédie
en un acte, de M. Fernand Vanderem, qui
-sera donnée le vendredi 20 mars,, avec le
A:fan'cr'MtS(!eP)'to!a; r
Edmond Fresnay MM.-Paul Numa Raoul
Dumontier (pMmiëre fois) Jacques de l'e-
raudy Joseph Fauconnier Jacqueline Fres-
nay Mmes Géniat Yvonne Dumontier (pre~
mierefois):Bei'theBûvy.
't/t/t
Ijà direction de l'Opera-Comique nous .-adi:es-
sela.lûit-t'esu.ivaNte:
«Monsieur,
< Le théâtre dé l'Opera-Comique prend l'ini-
tiative 'd'une souscription de.stinée à eleveï.
un monument sur la tombe' de son regrette;
directeur de la musique Alexandre Luigmi.
Il s'adresse à tous ceux qui ont conserve un
souvenir reconnaissant à cet excellent musi-
cien, à ce noble artiste, et leur demande, da
participer au juste hommage qu'il voudrait
rendre à sa mémoire. Les fonds sont centrali-
sés à là-caisse de l'Opera.Comique, .rue Mari-
vaux (2 à 6 heures).
« Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de,
ma parfaite considération,
<'ALBERT CARRL." p
MAt
Petî~e HoHan.de, la piec.e nouvelle de M.
Sacha. Guitry, ne .passera pas à l'Odéon. avant
mardi prochain. D'ici là., l'ordre d.es spectacles
a. été arrêté pa.i' M. André Antoine comme il
suit:
Ce soir, à S h. 1/8, le CaM?'c: MMM;?c mer-
credi, jeudi et samedi, nmTn.mtcho vendredi,
M'r!es:eMf jeudi, en matinée, (deuxième sé-
rie d'abonnement), à 2 heures, les jEMmcfiMM',
'fipam&s, depuis'se.pt ans que j'.ij.c:o.~&niise, ee.
se.l'aJ'traa.'LheuiM.ux
Eh bien, a.vec un deDT.i-'MU'eit'.&ej.n.ii~
v.c 'lez, le c'havaJ sara..à.-n~ius daux, s't iDOus pair-
.ta~'et'ons-LasbénéfLc.e.s, s'ily e~ a-
Et, quiûj. qu'il..a'm'iy&, il~n)6 m'en .coûte-.
.ra.ijt que ving't-ciMq i.o~ds.?. B.on vdiLà
déjà qu'eje com,p.t& pair louiB moi q~l M
rempiU m'ofn b.a~ d'e laine sou par sou
Pa's plus, a part ta, mourrmu!i'&at.la;'
pensiofn, qui jne vous mèNer.cm'.t p~as biem
lom, vu que si I)û ah'&va.l ne va)j.t j'Mfc, ]<& ina
le ~aa'd~rai pas. je t~ûuvsrai. tô~j.ou~s à. I'e
M'vendrne c.omm.e che'v~l de se Lie ptoua.' Sau-
mur ou pn. 'i ch'aBseur à co.um.e. 'Es~&ë
dit ? p
C'est que. je ne les al pas sumibi..<
~svimgt-ciTLqltMids.
Go'bsoQ se luit à Tme, d'un bon gu'os piT~
avaTut-d~T'eipond~e:
Oh je ne vous les .d.ema.nd'j pas s.éan~
"t~nant'e. Je vous~eira.i arédtt on faut biea
CT.éd.i.t au Tatteti'satU. si l'affaire vous v.a,
vous me les apport&rez chez moft quainid H
voMs pla&ra. H sufa't, po~fr lemom~'it, qua
vous me disi.ez Marché .conclu: je in'ea
r~ppointecad à vo-tre p&T.&I'e.
Et comme !'a.m)&'Uii~u'x sv.m'oe se ta,is!M)t~
l'en~a~ufr reprit en .ria.nt dg p'iMs be.~ <
~.SM~
comme un. avertissement. Ce.penda'nt, tas
dtr.ec'teurs de AHë&tre, on le oo'm.pr.end, sa.
sont émus. Us sa sont ne-nnis -ce matin an
Va.udevLUe et, .à l'issue de iLemr délibération
qui fut, nous .a.ssu.M-t-on, assez (agdtée, iits
NouB ont co'nanunique la, note Niiiv&nte ·.
L'A.Mocmtton. des dtfec~eMfs de tMdtre
de Parts, Tepoussan-t tou~e soHdartte* à
M
pom' but de prtuo' :sMfa?!,ce PubH~ue
Ott. ta So~ëCë-~M a.Mteu?~ d'une pa?'Me des
dTOt.'s ~'M ïeu?' so?tt ?'eco?Mms suf ~es Mcet-
t~-de~ spectacles, dc!e<;M.e Af. A~crt Ca~'y~,
N~y de !'AssoctattOT! e< MM. Mtehe~M
t~WJNB~er etMp'res du dn'ec(eu'<' de t'Ass~-
tHai~M&H~ue a'!)ec ?7nssto?t de p're?td)'e
~
ci ce sujet par ses izispecteuns et
~B~SttSR a. ce SMjet p~' ses tuspecteu~'s c<
d~~s~oeïe' d requête ~M~ sera ~entc pouf
BtB~chc)'che~ !e t'te?t /o?!dë.
L'.enti'e\'ue entre MM. Mesureur Albert
Ca~'ré, Micheau et Gémier aura beu vrai-
sembablemc.nt cet après-midi. PAUL VER-
GNET.
Ce que dit M. Franck
.iNous &,vons pu nous enita'eftenM', eot apr&s-
midi, q-Ujelques instants a.'vec !Fa.iïnai)te. di"
Tetiteu.T d.u Gya~tnaise,' q.ul, .<ïc'cu'pé aux rapé-
'tMicms de <: 'Madtaime Flh't-)), 'a bi'ein"V)&uïtu.
optp~ndamt quitter-le p'la;teaù p'oumo'.us r~
a:ev.e'ifr.
Mais, répond-î! de suite a la. question que
nous lui posons, vous me voyez des plus
tranquilles et je ne m'en préoccupe nulle-
ment Je .ne vois pas quel intérêt pousserait
:mon personnel 'a. Irauder l'administration' et
je cher-eha èg'alemen't aqu.t pourM.Hfn.tpToa.te.r
de tels actes, auxquels, je le'dëclare bien net-
tement, je n'accorde aucune créance.'
Je ne veux d'ailleuj-s nullement répondre.
aux insinuations~ ~suscepfiNes de surgir de
cote ou d'autre; L'administration de' l'Assis-
tance publique prétend qu'on lui fait du tort
elle semble affirmer qu'elle est lésée c'est à
elle à le prouver.
Pour ma part, je ne peux que me ïéliciter
de voir faire la preuve de tels faits car, en
volant l'Assistance publique, on me vole éga-
lement
J'attends doric impatiemment que tout cela
Mit tiré au clair et que le juge d'instruction
ait terminé son enquête.
Je conclus en déclarant bien hautement que
j'ai la.plus grande confiance en tout mon
personnel, aussi bien dans mon contrôleur
chef que dans mes contrôleurs et inspecteurs.
-J.e suis sur de mon personnel et je n'ai jamais
eu aucun fait indélicat à reprocher à qui que
ce soit..
Ça disant, M. AiLph'onse E'fr.amck mo.u6
quAtite pour cojiitin.uer à dia-igor la. mépêtiition
.de: cet après-rniidi.
Le Voyage de M. Fallières
Hs rauront en A~gteterre
_Brest, 17 mars. Le bruit court que l'e-s-
cadre du Nord conduira Je pr&siden.t Fal-
lières en AB.gtl6tejM, a.u mois de mai pro-
chain. Le port a. reçu, afurme-i-on, une
dépêche chiffrée a. ce sujet.
L'esc.a.dre rentrera, le 9 ou 10 avril, da
Quiberon. Elle renouvellera son approvi-
sionnement et procédera _à sa toilette en
-vue du vbya.ge présidenti.el.
L'escadre étant. trè.s réduite, par suite
des navires envoyés au Mafoc, deux autres
croiseurs suivraient l'escorte présidentielle.
~AT~igiEr
Ba;ns;aJAe.rv.OM"Ie n.oMvea:u prog'r.Mi'tmte dM
kMié'ma-it'.h.ëa.tre, 27, bouJevar.d des Lta-Jiens,
tous les jeudis, mia.tin.ëes Teserve~s a,ux Ea-
BfNjle.9. v
KOUVILLES DE PARTOUT
DRAME SUR UN NAVIRE
Perpign.an, 17 ma.rs. Une bag'a'm'e s'est
.produite à bord du vapeur belge « Bt'aito o,
entre trois matelots et"le mtaîtfre.d'équ~pa.-
ge. Ce dernier était tenu pa.r deux ma.te-
Ms. pemd'a.n.t q-ue le troisième le fr.a.ppait.
Les trois a,gresseuirs om..t éfté arrêtés. L'é-
ta.t du maître d'équipage est désespéré.
MAN!FESTANTS FUS!LLËS
Madrid, 17 majs. L' « Imparcia;! » pu-
bite une lettre de Villa.-Nu&va. proviulce de
Badajoz, .où~on .r.a.c&nte que, 1& '[2 ma.rs,
Tme cemjta.ine de femmes et d'-eniain'ts sont
venus protester p~clËquemerut, devant la.
.n~trie, cojitre le. projeit de rétabdissem.ent
des droits d'octroi.
Après la. première aoNiination, les mojii-
festants ne s'étam.t pa.s dispersés~ la garde
iel'vtlë a tiré à trois reprises.
.Les.mtainMestajits se sont enfuis en déso-r-
di'e-
Il'y a,:eu u.a.e femme, tuée et vmgit-hui.t
blessés.' Un-de œs derniers a succombé 'et
deux sont da.ns un état désespère.-
UM MARIAGE MGRGAMÂTtQUE
,R.ôm.é, 17. mars. On ûom'me'nita.tt beau-
co.up .le dépaa~t, il y a, une QT.unzaiine de
jours, du duc des Âbruzz~s, cousin du roi,
pQu.r.une dest.m.a.tion inconnue. La « Vita, ')
airmo-nce, ce m'atin, que le duc s'est ren.du
en Floride. où il va. épou&er la riche Amé-
Tica.iïLe, miss E~kins..
ENTRE GENERAUX RUSSES
'Sa.mt-Préte~sbo'u.r.g', 17 m~irs. On sait
que le g'é.nél'a.lFock .a pr.&Q
au co'u.rs du procès Stœssel, .où il ia dapœé
.c~imm~e ténroin, formule des ci'.iti'que.s smr
la coin'd~nte d.u g~Tépa)l. Fo.c~ au'5ië?e de
~o'r.~Ar.i.hur.
Le minis-tre de la g:u~rire vienii d'a.'mtcTi-
sefr la T.emfCO'u.ttre, qui aiL!;ra.lieu c'e.s j~our~ci.
Les !témom.s du géuena.1 Sjnuimoff sont. de.s
meinhre's de la Doium'a..
ALPHONSE XtH A TOLËDE
Madrid, 17 mairs' Le roi Aj!phoins.e XIII
ïe pTtimeo. Kmni et l'usant FtEirinando &o.nt
.partis visiter T.o~ede.
.Ils M~iemdfr.oDt dans la. so-iréo.
j FEUILLETON DE LA PRESSE
dul8 ma-rs 190S
~–2–~
Scèjies de 2a T~e Spor~fve
Par FORTUNÉ DU BOIS60BEY
r
(SM~e)
–Il m'est aTrIv~ qu'e, denuiB um an, j'é-
tais amoureux de Ja, 611e de mon patl'oa,
qu'il s'ûn est aperçu et qu'H m'a. congettie
IjrutEulem&nt, sous prétexte que je notais
pas assez riche pour me pe't'me'ttre d'aspi-
'rer à l'honneur de d&venir soi': g''endre.
Oh je comprends que vous ne soyez
pas content–Et la demoiselle, comment
a-t-ëHe n.ris ta. chose ?. car je suppose que
.vous ne lui étiez pas indifférent.
Non. nous 'avions Échangé une nro-
messe. elle a, beaucoup ~leuré quand eUe
& vu nue son père me renvoyait. mais
vous devez savoir ce que c'est oue les jeu-
mes Slles. elle m.'a.imâit bien et teille a.uraM,
Les Travaux dn Métro
et !a Erève des Terrass!ers
Les PfiM'isie'ns ont &u la pénible .surprise
d'apprenidn.'e ce matin, à leuff réveU, que .la.
pl'ace _de la, Conc.Oirde, y compris nécessai-
reman't l'Obélisque, .msMaçait de di.spatr.aî-
tre sous les chaintiers du Métro dès hier,
on, le sa.it, M. Weiss, ingén.ieur des c.a.nriè-
res de la ville, chargé d'étudier la situat.io'n
des tr.a.va.ux restes inachevés, s'était mon-
tré pessimiste devant les conseillers mutni-
cipaux rérmus à l'Hôtel. de Ville.. Nous de-
vons c&t, état de choses à la grève des ter-
nassiars ;,leutr absten~on a p'ermi's ai'jix der-
Bfieres .pluies de fam'e leur œuvre néfaste.
Puisq'u'il y a danger, et danger immî-
n.ent., les ta'a.vafUx doivent d~ono être repris.
Rien de plus facile, ddsemt les enftrepa-e-
njeurs, quoiqu'en. fréalité, jamais question
plus épineuse n'hait été so'ulevée.
L'es 'au'vriëirs'dTi Métro!po!!d.~àiJE). o
dant une plus-value, et~dep'uis trois mois
'àjussi des négiociatio~nis sont ep oo'ura qui
ne tidissent ~am.ais..
Sans. revemir. su~ l'es ca.u.ses de ce ccn-
fH)t, n'&us. dt&nfn~tons, tou't&fois, les qu~q.u.eis
dédairatiMms rec.uei'llies ce matin même au-
tcmr des .chanifj.erg .d€ la.,pla~e d'e la~C
c.Otrde.
Çettttettisentte~terrass~Ts
.A-1'entrce de la place, tace a.la.sta.t'ue
de Stra.abo.urg, un. groupe de terrasBiers
discmte. Nous nD~uS'mêlons à la foule qui
l&s mittxmre.
'Un tanpassier chôme'U!r, que imus tnt~r-
nogepns, et qui ne veut pas être désigné,
njous expo'ae sa façon de voir
Nous sommes une .vingtaine ici, dit-il,
qui jugeons que le conflit a assez duré.
Le syndicat a ses raisons, mais le syndicat
n& peine pas et peut ergoter à sa -façon
aussi, n'avons-nous plus connance que dans
les décisions que pourra prendre le préfet de
la Seine. En prendra-t-il ? Tout est là.
Les entrepreneurs nous accordaient la plus-
value par nous demandée nous n'avions qu'à
reprendre le travail. 11 en est ainsi dans tou-
tes les grèves. Mais le syndicat réclame l'ar-
gent perdu pendant les jours de chômage. Il
profite en cela des circonstances.
Est-il logique- cependant que des patrons
paient à des ouvriers les heures de travail
qu'ils n'ont pas données ? C'est là une chose
inadmissible.
Le syndicat, je n'hésite pas à le cRre, n'agit
pas honnêtement, et c'est pourquoi nous, qui
ne savons pas comment nous paierons notre
terme d'avril, nous ne demandons qu'à re-
prendre le travail. L'argent perdu ne se rat-
trape pas.
L'opinion des entrepreneurs
A tout ceci, tes entrepreneurs réponde'n.t
qu'ils ne peuvent s'entendre avec le syndi-
cat.
Nous avons fait toutes les concessions pos-
sibles. Voulez-vous que nous allions à la ruine
certaine ? 7
Si'la Ville de Paris veut faire reprendre les
travaux, et .il Je faut, car la place menace,
qu'elle paie le différend. Dans ces seules con-
.ditions nous pouvons nous exécuter.
Que fera. M. de Selves ? Tout cet là.
-'Le'préfet'de la Seine' a eu, hier soir, un.~
'longue conférence avec le miniatre.du tra-
y'aaJ. _0n assurait en outre, ce matin, que
~M. Clemenceau se réserverait lui-même d'au
discuter avec les .ingénieurs compétents et
la préfecture.
Toujours est-H qu'une trentaine d'ou-
vriers municipaux, tout au plus, travaitl-
Ieii!t, ce matin, sur les chantiers, surveillés
par des gardiens de la paix et des gardes
muna.cipaux.
Pendant ce temps, la pitace nMina.ce de
s'écrouler au moindre choc, à la momdM
rafale.
Heureusement qu'il fait beau~!
La situation
Au syndicat des o'uvr.teTS terrassiers et
punsatiers de la Se'inie, l'un des se'ci'.e.'ta.iries
nous a'donne .suir te conflit les renseigne-
ments suivaints
D'après les déclaK'atMn.s faites, hier, par
le praf&t d.e la Sanie à la tribune du Cornsett
m'unMxitpal, mous a-t-i: dit, les pouvoirs pu-
blies von)t chërc-heir à établir las respo.i'LS
iités.
Il y a lo'ngtem.pB que nous avions demandé
l'mtefrve'njhto-n du Coos.eià mun.ic.u3al, mais en
ne no.us a.vai't pas écoutes. Il faut espérer que
la lu'miépe se fetpa, et alors on se. remdra
compte qu'e, S!i les 'ouvriers n'ont p'as M'pris
le travaait, c'eat à c.a.'use de riin.trajiaigeajjse
des emitirepTe~eurs incriminés.
Le ministre du travail s'est entremis et. a
bien voulu hier nous convoquer mais nous
n'avons pu que lui faire connaître, les condi-
tions auxquelles nous nou.s engagions à réin-
tégrer les chantiers. Nous ne céderons pas
tant que les entreM'eneura ne nous accorde-
rons pas les'arrérages qui nous sont dus pour
travaux' insalubres.
'A: l'heure actuelle, une vingtaine (~ouvriers
de la Ville de Paris trava'illent à consoiider'l.e
boisage des chantiers de la Concorde. Ce
nombre est .insuffisant. 'D'ailleurs, ces ou-
vriers ne sont pas habitues à ce genre de. tra-
vail et il leur sera difficile défaire de la bonne
besogne.-
Vous refuseriez-vous à faire les travaux
de consolidation si on faisait appel à votre
concours ?
Jamais la question ne nous a été posée.
Mais il est plus que probable, la sécurité pu-
blique étant en jeu, que nous ne nous refuse-
rions pas à faire tout ce qu'e les circonstances
exigeraient. Dans ce cas, une fois les mesures
de précaution prises, les grévistes cesseraient
les travaux..
La situation, on le voit, est des plus ten-
dues, et les chantiers de la place" de la
Concorde risquent de rester encore' pen-
dant longtemps dans Tétât de délabrement
où ils se trbuv.enft., m'enacant amEi 'la sécu-
rité publique.
LES. OUVRIERS 'MAÇONS
La. grève des ouvriers maçons est iamni-
n'ejite. Ce serait Le prélude d'une grève gé-
n&r.a.L& qui engloberait tou.t&s les r'njdu&tmes
du'bâtiment.
D.e ~nombreux chantier~ eut .été déjà .dé-
été comtante dû m'épouser. elle m'ouhl.tera~
et elle s& laissera marier à un autre.
–Ça.arrive,ces choses-là,'dit philosophi-!
quement l'ëntr.ameur.' Faite.s-en autant.
Oubliez-JLa. Voua en .irouver.ez d'autre.s.
.C'est comme pour.Ias chevaux quand on]
.en a nhLde boiteux, on.pa.ase à un suiva.nt.
–Jetâch-e.ra.î. quand ce.'ne serait nue~
.poui'-me-vca.g'er. 'pa.s d'eJIe. car'.si aHe étaî't.
~li.bLre, c'.est moi qu'elle choisirait pour mari,
jaais'de ""n.pere qui ne co'ntlaîtque l'a]'–
gejit. II a. un coffr.e-fort à la plac.e du! i
cœur. et avec ça, vaniteux comme un din-
don. il-rêve d'être conseiller municipal &t~
il a fait des platitudea p.our avoir la croix
qu'il n'a pa.s eue. H me méprise, parce qug
je n'ai ~a.s d'autre fo.rtufne frue mon tajient
de dessinateur. Il courrait après moi, si
j'étais miûiomi.aire. Savez-vous com,me.ïit,
jevoudiraismevenser ?.
Gobson fit sie'ne-que non. Les explications
de ce garçon commençaient à l'ultéi'.esser,
parce qu'il les oroyait sincères et aussi;
pa.rce qu'il se souvenait que les parants d'e
sa femme lui avaitemt tenu la dragée haute,
quand il .n'était encore que simple h.ea
ment. riche. pour. le voir me faire des
'avances et pour me doniner le plaisir de
l'hu.miliea.' e,n ? traitant du ha.ut en, bas.
Malheureusement, ça. ne m'arrivera. pas
mais s'il ne fatLait que risquer ma pe&u,
ie ~e ferais de bon cœur. Oui, si j'avais
sortes par Jes oUtVrjters, qui réclament la,
jomnnée d.e neuf heures et une au'gmenta-
tion.d.esa.la.ir~
L'inquiétude rÈgm.e chez les pa-troms, et
l'un d'&ux 'nous a fait ainsi part de ses
craintes:
Les ouiVMeTS, no~s a-t-H. dit, n'agi&Mnt
qu'à r'imstigatt.tQn. des m.~n.e'urs de la C. G. T.,
qui ve~en.t à tcm<; pT'ifx justifier Jieur Hdste'n.ce
eti ~mMm.tactt moe grevé aux approches du
l
Les maçons, sonune toute, qu~. travaiUft'nt,
pour le inMneait, dix heures par jofuf, de~
mam.dEttt à no tra.vailler. qu'e neajf heurs, tout
en toucbaiM, lo même salaire. C'est -un saeri-
nce qu'il me nous est pas possible de tairo
sans co!umT a. la TU'ifne.
Le syndicat ouvrier nous a a dressé un 'ulti-
mat.utm, et il eat peu probable qu'une entente
interviienM!
Si la, grève c[es maçons éclate, comme c'est
maiHMU!re'usem)e!n)t a prévoir, tou-tes les imdus-
tNes d'à bâtimemt se trou.vaMnit. paralysées.
Plus de 150.000 ouwi'ecs &ea*on-t ainsi sans bu-
vrafgei l"
I~es paipons Ee .rëum&r'ont ''iiiEeasamm~nt,
afin de statuer sur la~uifte qu'N oanivitent
de
B-t-O~ TUë t
Qu'est devenu !e disparu de Jotgny ?
L'itMfutëtude de ea tamt!te
Nous a~v~ons été les premier.s a sigm.aJer~
H y a quelques jours, la brusque dispari'-
tiion d'un empiloyé de la. g~re de Joigmy.
Celud-ci, ntommë Florent Na~udon, âgé de
vmgtt-q~ua-tre ans, e,t employé depuis deux
mois .à la co'mpagn,ie P.-L.M., n'a t&'uj'ouirg
pas repaj'u depuis .le 6 mars.
Dams la nuit du 5 aai 6 mar.s, il prônait'
poufr la pti'.emiëre fois le ser-vioe de n.uit.
'Naud'ofn était, ce soi'r-Ià, incapable d',as-
sur-er soin sect'vice, et ses camarades pen-
saien'it qu''il 'étfait eji état, d'ebriété. Vers
minuit, sua' unie observation d'~un de ses
chefs, N.aud)0fn partit sams rîen dire, em-
pmitatmt le panier poiite.n~ijft son rep.a.s. De-
p
Toute idée de orime semble devoifr être
éaafrté.Il est probable que Na~udon s'est
jeté ~ol!C
la, gar.e à Jiodgny, il .ïau't tra'vej.'sea' la, ri-
vière.
Le pan'q~et de Joj.g.ny fait d'activés re-
cherches, aidé paT la Sûreté gé'nér.aAe, g~i
a.. été prévan'ue par les parents.
Sa mère qui habite p- rue d)u Cherche-
Midi, où elle tient un commerce de vins,
est en pipoie à une émotion que l'on devine..
Elle s'est rendue à Joigny, il y a quel-
qMs joufrB, et n'a pfu découvrir la "{mace de
aon nls; Elle est poinvaineue qu'il n'a, pa~
-fa.it Utne f.ugue.
LES CONGMS DWO~D~d
Les douaniers; La légation au m'nis-
tère des finances. L'ordre du jouy
Use importante dslegà~om. des dou.ani)e:rs
eoim.prenfant des âg~hts de toutes des dimec-
tioms de France, s''est Mmdue, ce matin!, au
ministepe des îi.nances.
On sait Les mcidents qui se scmt prod'uits
Mer M. Caillaux, n'~a.yant pas été [.n&ttruit
pnéailablement des desider.ata qui devaient
constituer la réclamuation des dpuamiers, a
refuse de recev.o'i.r'la délégation.
Des m)&mbces du Parlement, MM. Cec-
c.aMi, Laîterre, Delory, Ghesquière, Dufru,
Fîev'' étaiient .beuT.euseo'nant .mtervemus
a.'up)i'è6 de M. Delanney.
L'.auddesce., comi'ndami&, n'a pris fin qu'à onze heures quinze.
Les douaniers ont fait va'loir auprës de
M. Dela'nney les reven'dn.catioms qu'-ils
avaient expLrim.'e'es au couTS du congres.
La dé'léga.tio.n s'est rendue ensuite au-ca-
binet du ministre, où elle a 6t.é reçue,' à
midi, pQ..r M. Ca'Nlaux. Les douaniers lui
ont été. présentés par les députés ci-d'ess_us
désijginés et par M. DefLam~ey, di,Mcteur g.e-
néna]. des douanes.
Un des meml)res de la délégation a lu .au
ministre l'ordre du jour suivant, rédigé par
~M..Ceccia.ldi et approuvé par tous .ses coRe-
gues présents
Les délègues, des douaniers; jémus.â .l'issue
du Congres et niandatës à cet effet par leurs
cajnaf-Mes, déc.lar.ent qu'ils n'ont .entendu
s'associer à, aucune attaque contre les mem-
br-es du gouvernement et leur cheî
Regi~et.tent qu'ùh des considérants de leurs'
vœux, relatifs à l'application de la loi de
1884 -sur les syndicats, .~it' pu êU'e .considéré
comme uiie atteinte portée- n la .dignité .des
membres du parlement
Que Tordre du jour ~elatiî à .la: réintégra-
tion des fonctionna.ires qui a Été vot6 ne sau-
çait avoir .pour .eux .1)0 -cai-a.ciere -d'une -critique
de l'attitude ..pEise par.Ja Chambra, et .le -gou-
vernement mais constitue un simple apoel à
l'indulgence d~ pouvoirs -publics en laveur
des fonctionnaires frappés
Qu'ils repoussent l'anti-patriotisme et dé-
clarent être attachés à la République .et 'a. ses
institutions
Jamais aucun d'eux n'a entendu et -n'en-
tend prendre part aux luttes des partis et
toute leur action se portera 'sur le terrain de
défense de Beurs intérêts professionnels que
leur directeur général a tout 'particulièrement
défendus et respectés jusqu'ici.
Le nii'iiistiTe a pj'is.afc.t'e de ce~tte d.éoi'a'Ta-
tMm Ll a rappelé au pa~so~el .des do~ainss
së.g devoiTS 'v~s-â.s du gourv)ann.eiMsf!vt et dé
la R-éptuMiqu'e 'il a in~diquié que la bien-
vaiHian~ee des pamwars puthUcs éftalt acqu,iae
aux a'gemts des douâmes, qme lie'u.rs deai~e-
ra.ta. se~aienit ÉtudiiÉs avec la plus gtiiand
soin .il.Ies a eniQin. ein:cour~.gtes à pea'Sté.v:é)i'tea'
dajns Leg seinittmeinfts dojlit la délégation .lud.
~ajvait reanis l'expEt'es.si'an écriitta a.u:d!éibmt;d~
r~udietn-ce..
L'tnduetne iàitM~e
Le 'oisieinie c.oiagyée .n.ati(mial de r.i-n~us-
seulement urne chance' sur mille d'en rap-
~porter dos millions,je part.ira.ts' demain~
pour les mines d'Austra)ie, de Oa.Jiifo.rs'ue:
'on,.du cap de Bojme-Espéranc.e..
Inu'tils d'amer :si Iqi.n, dit en ria.nt l'en-
traîneur ça. se trouve quelquefois 'sous le
sabot d'un cheYal, les i.Utp:n.'s..
Oui. co'mme.oip .peut g.a,gper le .gros
lotàlâlotërie de Panama. et encore, ça,
ne sufflEaitpa.s, le gros !M,'pour éclabous-
ser ce "vieux gr.igOu de'Montenc!os;il est
au-deosus de ~cinq cent.nulle,
M'ohte.nclos, .c'et&t -votre patt-ron ?
Oui. J.eaj], Mont.en.c.los. Sa nNp,.qui
n
quoi je ne v~ous dirais pa,s m.on nom.
'Pontac. Andrp Piontac. remairquez, jp
vous pr.M, q.ue je ne vpus .de.î&a.'P'dje'as le
-vot!
Vous le saurez quaj'td vous 'y~udrez.
Je. su.is.~G.mtu a Châfatilly comme le loup
b~anc. M'ajs il He s'agit pas dû ça pour le
moment. J.e ne y.ous aAniais guère q'ua,nd
Yous êtas yenu pécher a .cufé die.m.oj. 'Ma.ih-
tenan.t, v.ous mB plaisez, et je me .suis .mis
en tête de vous faire faire ime borme .af-
faire. où vous ne pourrez pas perdre
beaucoup d'argent et où vous .pourrez en
gagner snotrmém&njt.
Je ne demande pas mie.ux î s'ëcri-a.
Pontac.
yous. prévdetM sr~'il s'agji d'~ae
trie laitière a tenu sa. seconde a&amce ce
.m'a.Sm, & MM heTn'es et d&mie, à la. société
matKŒhale de rharticultu.re. Le congres a
'exiamifné difïéreints projets dont les rap-
(pofris omt été présentés suace&sivemen.t par
MM. Dorniic, Mjâzë, Mesnil, Eayser et Mar-
teL
L6 congres d€ l'induBtr-ite !!)aiiti&re a. teira,
cet .apTës-mudi, 'um~e trMsïèm.e séaaTtce et a.
'entendu, les cMféremAs .r.appor.ts qud lui onit
été preseint~s pa;r RIM. Voi.'teli'er, ETiiest
Lemo~ne, René GuéTa,ult, A. Du'cl&ux, M°'
Comby et Henri Saunier.
Une quairièm~ séan<~e aura lieu! diemadMi
matm, à dix heupes et demie. Le .diNO&urs
de clôtuM sara prortfaniGé pa'r M. Ruau, im'i-
nisti'B de raigricultu~e.
t,es Ag;r!cutteurs de France
'La. société des Agnicultem'6 de FramfOe' a
tenu, cet aprës-
L~crd,re. du jouir d.e ra.s&&m&lée gé.ntéraAe
die ce jo-ur était l.e.s.ui~amt prohithitien-des
faumnages en Anglete-rTe canal de Namtes
à'Baie, par te docteur.Pa)pi!!loTD;.asaistajn-,
ce m.édicaie gratuite, par M. Du'vengiier de'
HauramniS et le vicomte d'e Lan"nage pnee-
tation par,le baron de Seg~onzac.
L'Encouragement à t'a~;rteuK
L'assemblée .générale annuelle. Se la. 'So-
ciété Nationale d'encouragement 'à rl'atgri-
cultur~ a. tanMt, amj ourd'hui, aa. 'preiou&re
séance à l'hôtel ContinentafL -<
M. Emile Loubet, président de'la Société,
avait à ses eûtes les vice-présidents MM.
Gomot, sénateur ;'Tisserand, deTImstttut,
directeur de 1'agricuM.ure .Gj'andea.u, ins-
pecteur des stations agronomiques de
Er.ance,
-M. Loubet a ouvert la séan.ce par une.ap
locution dans laquelle il a' constaté que
l'Année écoulée, .malgré les crises du Midi,
a été pour les agriculteurs des plus rému-
nératrices..
.Puis M..de Lago.rsse, secrétaire.gênerai,
a iait le rapport anjlueil des opérajtions de
la Société.
Après le scrutin pour la nonnnattion des
membres du conseil d'administration, di-
vers orateurs se sont fait entendre.
D'eux réunions se tiendrojit, demain mer-
crtedi et a.près-'demain jeudi, dans le même
local.
Un banqueft auquel assistera. M. Ruau,
ministre de l'agriculture, clô-turera les ta.'a-
vaux de la Société.
MmMS DE PM!§
.MD'~Mtn~
PU CHO!X D'UM MARI
M:!e M
par'suite de l'absence complète d'héritiers mâ-
les dans la descend.Mi.ce de Mo.n,sieu;r votre
papa, vous veniez d'être piroclamëe grande~
duchesse de Luxembourg.
Excusez la liberté grande .que je prends,
mais, vous voyant si jeune, en butte déjà aux
soucis-inhérents à l'exercice du pouvoir :et
aux sollicitations .de toutes sortes, je ne puis
résister au .désir de vous prodiguer un hum-
ble conseil.
Je sais qu'il n'en sera guère tenu compte,
car c'est le propre des conseils de ne servir
qu'à la satisfaction Hitime de celui qui les
prodigue.
Ainsi, vo.us n'avez que quatorze ans et vous
pouvez êtr.e appelée d'un jour à l'autre à ré-
gner .sur le Luxembourg un Luxembourg
sans guignols ni chevaux de bois.
Plus d'un ambitieux et d'un coureur de dot
a dû, en contemplant sur les portraits vos
grands yeux, si ingénus, forger déjà mille
projets pour tenter d'obtenir votre main ou
votre amour..
Succéder au vieux M&oM de ~MKd-duc,
être appelé a t'ë~ne~, c'est un rêve très.
e/tOMeMe f Quels vilains propos
DojtiC, un bon eo.nse'iil, Vo'tfre Altesse méSez-
voMS de vos voisitns les B&lges, qui ont des
pTéoepteuTs trop t giironds.)) les l'talM.ns ont
des pianistes aussi dangereux l'Au.tâ'iahe et
la Hongrie fou.rtn~sseEij; de.'s a.rchidu&s ou des
tziganes, mais c.eux-&i se son.t suEtout spécia-
lises poufr héTtt'iëres améirieanl'es.
En RusaLé, lefS grands-ducs &0in.t devenus
m.re's, oaj ils sont tous
J.e nie parlerai de l'AIlemtagMe que p'our men-
tion c-ar l'ex;antpl6 de vo.tre ipa.retLt~ la pa
p
vous.rêcrierez-vo'us.'
J-e -ne 'vo.is plus guêpe que la. F.r&nce q'ui
puisse ~nco.re en .l'ec~él.e.r.~ dans 'le.s feen'es.
ARMAKD MASSAM.
2~etit
J.A'l'oc.c.asio.n la Samt.Pa.h'ice, l'a's.so.cia.tion
'de Sa.mt-P.a.t.rice (Irlande et France) a fait cë-
I.ebTe.r.ce matm, à dix heures et m'mie, en
l'église .Not.r.e.'Oame-des-Vj.cMires, un,e .m&&s.e
en musique.
À c&t':e cël'é.monie, nous avons r.emajrquÉ la.
présen.c'g û.ent de l'a.&socia.tMn de Mimes de Lannoy,
du .Ja,rry, CIiarl&s M~)ha;nd, Ma.u.d Gonn~,
Barry O'.Delajiy, FJiesm'g~r, Soha;Iler, Mac
Bg~.n, etc., etc.
.Le pfo~hain..conseil des muii&tres aura lieu
jeudi, à l'Bly.&ée, -&ous'la pr.ési.den-ce de M. Fal-
lieres.
-.)(-
Nous soni.nMS 'heureux d'amnoiicer l'appari-
iion d'un.ejiouv.e.lle.revu&bi-mûnsueUe K Théâ-
tre et Littérature x. L~ ~.ir.ect,ion, .a. ,1'occasioii
U.n.e foule nombreuse -e.t .éleg'.ante s'était re.n.-
due à cette .graci.ause mvitation. Nous avons
recon.nu M.'1.6 baTon J. J. de la Battut, c.om.t.e
de B.resay, d'Auehy, Jean Dulac, Mme s la
comitesse de Pour.talës, de Saint-Aubin, et'c.
Parmi l.es.a.ïtiste.s qui se sont fait entendre ci-
tons M3.Ï6 Sonia.l, du théâtr.e de l'Œuvre
Mme Edmond-Epardaud,: qui a cha-nté avec
un. atTt pa~fa.it.~des liedc'tr de Scbuin.ann.e!t..de
Soliube.rt; Mlles Kapto.n, HÉT.ivam.-M. J'e'a.n
A~Les,.etc.
.chance à courir,d'une chance m&e.r.taine,
improbable même. comme dans la. lot&rie
d-6nt.v'ou's,Vtenez ~e'pa.rj.er. jnais .le.b6n.6-.
fice p.eut êtr.e beau .si tout tourne bien.
C'est~une opération,
–.A la, Bourse ?
Non pas. La 'Bpurse, npus ne 'con.na.is-
Stons pas ça, nous autres. On dit que c'est
-~infCOM p.lus fla.ng~il'epx que Je turf, ~t je ne
cbnseMiLar.ai jamais à personne d'y jouer.
Je auis :enft)r;aîn.eur, et je -.ne veux .pa.s sprtLr
-de'iNia.spëcia.i~te..
A4ors, il s'-agift d'une spécuIatMn sur
-les chevaux dia-ble 'je n'y emtends~
-rien du tout, aux .chevaux. ni aux cour-'
ses. j.e vous rai déjà dit..
-Ce .n'est pas un.e spéculation, c'est un;
pl&eem.anft. -et vais vous l'exp~iq.uer.-
-Je suis -ent'raîn'&ur, 'vo~us 'le sa,vez, 'et je~
tirayail.le.pou;r deux ou trois propriéj.aires~
qui m-e conilenit 'le'u.rs chevaux mais 'j'ai'
.aussi d'es chevaux à moi, et il m'~aprive 'de
~aire pourir .pour 'mon ooirtpte. c'a me
ooûte maitu'réH.'emejn.t moins cher qu'aux
mesaLëuns qui payent les frais et.sont-obli–
g.és'de no.us domier dix pour cent sur les
bénéfices. Quand .j'ai eu quelques chevaux
.à moi, ça m'a souvent réussi, paj'ce que j<&
.suis 'prudent eft parce que je 'sa.is bien en-
gager. Que diriez-vous d'une assocJ'a.tipn ? ?:
–Vous êtes bMn bon, et je M di.ra.is pas
non, si j'avais d'e la. fortune; mais ]€ ne
possMe pas de quoi pa-yer ma part des'
J~os Éc~os
jte Et ce vc.yag'e, oe famne'ux voyage em.
*
Mènes a*ux prenmefs j~auma du primteimps ?
NoMS y voNjà, a;ux premMrs b'ea.ux jo~uirs
du pir'imtsmps.
La. vérité, c'est que ce bon M. F.'aMieres
est un homme d'ofrdre, à qui déplai'sei'nt tou-
tes les dépenses supern~es', et l'on a, beau
VBtiller à Técom&mie, les "fraiiS de dep~atC.e- l
~nan't ne su.f6sent pa~s.
A chaque En d~anmjée, ce boin M. Fa']tlie-
res a, déjà. qucilque ni~afL à hoMc.ler son. bud-
gtat et mo'us pou~oms ajfmmior que, un peu
a.'vainit M Nioel, N 6)t defmiander pao* ce bcto.
M. Lames, a,u immistè're des ~ntainioes, s'i'l
n'y a.'mnaitpa.s moyen, po'ur une fois, d'a-
vafn~oea.' 'un. pe~u son t
Ma.'is M. CadM.anix, 'Manmié, Netusa én&r- j
gtiiquenitemt.
-Eit 'vioifLà paurqu~OT M. le m-ijuLst~e des
nnaincËS est à peime Bfaihué pan- M. le Ptr'é.sa.-
dent de ta Rép'uMiiq'u.e et poMiiqum celu'i-
à la. Trinité.
.Nott'e GOin&ere « Famiasio n, q.uii nous
révÈle ces fa~ts, a, dtaoLdément mia.u.~a'ise
.tafmgue..
_jp Té.us ~'E's..jo.u[r'na)ux
pièce, « Ma.'Gé'nar.a~e )), doaQft le~prim)OBpal
r&le s'e.ra.M. crée p!a)r Po'liinL.
'D'après des iinifar'mtaftio'ns qua mous te'-
T)fons de so'uroe aTl'totriiaée, M. He
'temprieter le rôle de.abifnié a Pcilin et r'amr~aiLt
otttefnu.
C'est 'nm haa.u'
les -saibles diu Sahaira et au roy'a.ajfmfe
d'utopie, mais l'.a.'utt)re, .le lieutenamt de lo'u"
veéerie po'UT ]? pa.yB de .8am.e-et-0.iae, a as-
semMé ses piqueiurs, lâchié ses in,e~,te5, et,
.a.u galop de ses c~utnaiefrs fomg'ueMx, il esit
pa.i'ti, par les {orsts, aBn de Mp ousser nn-
y.afBiiO'n.
L'Iaivasiom ?
Ma.is oui, Ttmiv'asi!0fn. de sangliers et de
m!a)paaesms qui a été ~!pefr.cue à Cbéren.oe,
près de M.amtes, en Seine-e~Oise. A l'heufre
aiatu'eHe.IesfajJjf'anes de ohasse. &Qmnem.!t
dams les forets et les cMems de mieufte se
Co~t .eventfl'er, ce qui n'.est p.as pc.ur rejidn-0
j.oyeuBa l'aime pito.yafble de Pafui MaitMex.
Et si vp.us voulez les homfn.'au.rs du pied
quelque' paa.'t~ en Seina-et-Oiso, vous p.ou~&z
î.a&ile.m'e.ntt vaus 'les fa.iii'e ofEriT.
_M (Le jour où M. LentQpve.u, m'usMea
de peu de tarent, emt.ma dans l'imtncfr-
t&lM)é par les -portes de 'l'Inigti~uit, il tuit a
pau près ouM;ié. La gtlo,N'e ofiicieMe lui o.f-
6"ift 'san.' saputlc.D& at cejta. dajte de lomg-
'be'mps déjà. Bap.uis lors, M. Lenepv.&n s'est
coMché suû.samuisiqMe et..s'est eaido.iim.i das-
sus. Il est 'vità.i quie les a.u.diifteutM lui em
arvta.iteili.t, .depiuds langit~mps, do~nnÉ l'.examr
ple.
Ces .dfemmje~s j.o~frs, M. Len'epwu .se 'hrau-
-vtait ein inspectictn .au 'Ckmsem~ajto~irte de
Mamites. Et, 'su'rp.nise-aiijmMbile,. at~emt.io.n.
.delloate, on .exécuta, de~ainft lui'y'ume de s'e:s
œurvTes. D'ap~mis vinjgit ans atu Bafoitns, M. Le-
n&pveu ne s'.éftfa.ij't p~as trompé à pa.re'iille fâte.
Aussi sa joife fut-eftie gfratide Et, po.ur l'ex-
pi'imt&r de-Mam't les etiève~s at Leufr.s p'afremfttS
hébétés, M. LeiHepveu offriit il'.ajsoo.la;d.e a)U
dift'.ec.teua'
H.eureux M. L'anepfveu HeuTeMx dmiec-
teur M~a.lheurfeux .auditeuim
La Mouehe du Coche.
LESPOT1NS DUJOUR
Les musiciens des théâtres de New-YorI:
demandent à leurs directeurs une augmenta-
tion de traitement et menacent, si elle leur est
refusée/de se mettre en grève.
« Impossible de vous payer davantage, ré-
pondent les directeurs. Maintenant, s'il vous
plaît de vous mettre en grève, musiciens iras-
cibles, allex-y. Cela ne nous gênera pas nous
avons, pour vous remplacer, des pianolas et
des phonographes. D
Le phonographe au théâtre Quelle hor-
reur Les musiciens ont décidé, par amp.ur
de l'art, de ne pas taire grève 1
-y~
Un statisticien la statistique a ses fana-
tiques –vient d'établir le chrH're annuel que
nous donnons aux garcoTis de 'ca~é, cochers,
concierges, etc.
G&chinre-se mante, pour .la France, a.
372.300.000 francs presque un demi-milliard
c'est-à-dire un septième environ de notre
budget total.
Paris seul débourse, chaque jour,.380.000 fr.
La- .générosité de-.nos .concitoyens leur coûte,
par jour et pa.r'personne, sept centimes et
demi, tandis que la'province où Ton compte
34 millions d'habitants, ne distribue que trois
o&ntimespar-t~te-etparjo.ur.
C'est peu,, évidemment Mais les petits ruis-
seaux
C'est à mie femme que nous devons de payer
au Trésor l'impôt .sur l& tabac.
Ce tut, en effet, dans les circonstances sui-
vantes que Napoléon eut l'idée d& monopoli&e'r
la vente des tabacs. Un soir, au cours d'un
bal donne à l'occasion, de son maria.g~ avec
J.imp.e.T.atrice MarM-Louise, il avait remarque
une fetm;m& somptueusement vêtue ~t parée de
diamants d'un prix inestiinable. L'~npereur
s'informa de la profession! d'un mari ss&ez
riche pour commettre de semblables folies, ~t
a.pprenant qu'il était fahrican.t de tabacs, se
dit qu'il y avait là une source d& trop gros
bén~ences pour. que les finances de l'Etat -en
'[u&sent pnvees.
Quelque temps après, il signait les décrets
instituant le monopole des tabacs.
'La Csme K§w-?s?k-Pang
New-York, 17.mars. (Par câblo~amme..)
–.11 y a, .eu', jeu.dl derNfter, un mois crue l~~s
conieum.'eii'ts de la. J.am.e.mse eo'tirae s'u.toujr du
-fra~s. qui ce dioivent pas-être ma.nees.
J'ai entendu dire gué ça. r.e'~n'a.it à des
Bommes folles, ï'e.ntr.atien d'une écurie, et
m&n bouraicot n'est pas gros. J~'ai un bas
de laine, mais .M n'y a pas gra~d'~hose de-
dans.
Oh -je vous parle d'une association
!M)n
.d'un seul cheval. que j'ai acheté cette se-
-ma.ine a,u Tattersal).
Et moi .qui me figurais qu'on n'avait
~pas un ch'eval -de course à modes de v~ngt
~ou~remtëJ'niJile francs!.
–Il-y en a de plus cherB, et ce ne sont
pas t;ouj!0'u.rs c'eux-là qui enrichissent ceux
-qui les achèteaft. Il y. e'n a aussi qu'on a
paur presque i*Len, eit c'est ce qui vient de
'm'afN'ivei*.
Je vous fais mon comptimem. d'a.vojr
acheté un'.cheval poujr rten, surtout s'il est
bon, mais je Ute vois pas bieint &e que j'y
.puj.s .gagner.
Vous y gagnerez autam.t que moi, ai
-r'y gsgM; car je suis disposé à vous pM'n-
dra do moitié dans ra.na.ifr~.
–Coimm.Bmtc.ela.? .?
Votus avez bMin vingtt-tCJDq~MitS diams
vo'ta'e bas de laine ? 9
Oui, ot BOtêmie d.avantag.e. di'aMe
.si~ec'a.vaia cas qu~lmie~ jmiNH
monda tait quaftté cotre capitale et noNttent
dans la directian du Ra.c
Après .av
&onftrôle de paisaage des conoum'ents, le « New~
Y.OT~-Ttm'as jo.u.Tnal organisLteua' de l'e"
preMve, A ébabli le classement officiel a.pfr&st
le pMnNieT mois de co.urse. Voici ce palmareaf
tel qu'il est af&ché defp'mts oe mMJm; au graini~
jO)UfKn)at;rMîw-y
Thomoa), 2.42C mifttas. 'Vmgt-Injil .jouj-s d&ma)f-
che. Me.Ule'uT'e jotumiee :-180 miles. Plus nia~-
va.ijse 13 mittes..
3. Scaft-fogiM, Italien (voiture Xust), 3.043
nuitée. V.in.gt-six jofuirs de marchû. M.eiïl&ura
jo.)MTt)&e 187"n!Hites. PJMS'm~uva.is'e ]4 i'ni~es.
3. Autraji, Fram~s (vo.iiitui'e 'de DKm). 1.53~
miles. DIx-.n~uf joutra do marche. MeNi!)autr's
jo'u.nnté.e 190 mN,es. PlUfS mauvaise. 7 imtes.
4. Keeppen, Allemand, (voiture PMtos), 1.316'
miles. Vmgt-sbi: jours -de marche. Meilleure!
jouj'.née 119 miles. Plus mauvaise 4 miles.
5. Godard, I~ancais, (voiture Motobloc),
~.179 mil-es. Vjng.t-six jours de ma'rciM. Mcil-
lem'e jourmëe '121 mil-es. Plus mauvaise
5 miles.
C'est votre compatrMto A'uiran qui a, fournt
~e.s étapes l'es plus régUilieres.
Brinksr a quitté Ogden hi'&r, avec l'&spotf.
d'arriv'ar à San-I'anciseo ava.nt sa.medl.Quant
à Scar.fogli'0, qui .a la f~rme volonté de gagner
la. prime de 5.000 dollars offerte pa.r la colonia
ita-lienne d~ New-Yori!, il roule nuit et jour
pou.r rejoindre le leader. Signalé a. Bitter-
Greech .hier matin, l'Italien, poursuivait'sa~
route et, d'après les 'dernières nouveiMes reçues
au A'e!f-yor/i:Ttmes, .il aurait traversé Rock-
SprmgshiGLr vers midi'.
Autran conitinue -sa marcJie. -péguliëre et ?
.ne désespère _poin.t de rattrap'ar les premiers'
après l'Alaska.
'Contran'ement à ce.rtajns'.hruits que 'piti-
sieurs journaux-d'ici avaient fait ch'c.uler,.le'.
courageux allemand Keeppen n'a point aban-
donné. Il était aperçu, hier à J-enerson.
&oda.rd est toujours .à quelques miles d~
Keeppan..D'après le ~eM-Yo?'/t-rM)M. le.
joyeux français ne veut point dépasser l'aille-
ma.nd.a.vain.t qu'il .en ait.reeuJ'o.rdre ?
LE CONCOURS AGRICOLE
On a procédé, ce.ma.tin,'à la, réception et!
a.ù classement des a.ppa.reils d'emÏjaJJage,
des produits et des légumes frais, des beur-
res et froma~es-et des pla.'nttes vivantes.
Cet après-midi, .on a. Mgu les ajlimaux:
g.i'a.s et reproducteurs 'et les animaux da'
ba~se-courvivaiLt.s;, demain:, exposition des~
ma.chines agricoles..
Vendredi, à dix heures du 'matin, aurai
lieu To.uyertur.e officielle pa,r M. Ruau, mi-
nistre de l'agriculture..
ï~es Conseils de Magda
aux Le~rîces de la "Presse*
Le yoH p?-m.
ta?~ e(!e était c!en7'e de &o~c~
E<,
avec Mn
fe~ !e co~~M7)!,e t~HeM)', p~M~u'M est t'e-
co?mM <~M.'t! e~t !e phM e!e~a.?!MRe?ï{ pt'a.M-
~ue pom' !a. mUe. Ma~ !c[ phM ~)'(mJ,e.'t)~
?'zete de chapeaux m'a ~appee. Les uns pe-
tt~, :e~ aM~fe~ !m;?)T,e?M6~, !e~ catofe~ ~'és;
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ja7H.ŒM de ce qui ~ë ~K<.
e'e~~ ~.t~e ?te~}'eMse y'apon ~M'a ?nof!e
de 'M.
KO?Hte~ MAGDA..
–MA/t/M.
T' TTT'~AT'RT~
Aj~ A.EL~AA~
La Pse qui chante
Aux .artistes, aux gen~ 'du monde; aux pro-
vinciaux venant, à. Paris pour se distraire, aux
snobs, aux élegamts, à, tous ceux que. l'esp-rit
pa.ri.sien intéresse, à tous ceux que la satire,
amuse, à .tous ceux qui font passer les jotes
de. l'esprit avant le plaisir des ye-ux, on peut
.dire hardiment .Allez à la. < Pie qui Chante
.et vous serez satisfaits. » Vous y .entendrez les
maî.tr.es de'la chMison .satirique et sentimen-
tale 'Pa.ul Marinier, CIiajrles Fallet, Gaston
Secrétan, F. Ma~ioël, R. d.e Beaumercy, puis
Jean Bat.taille, Lu.cy Dereymon, M.athlUon,
Pauletto de Vo.uzy, Al.berty, tous amusants,
.spiritu.els et gajs au delà, de. toute expression.
Le~ deux pièces le Sca.Ktïa:e de :6t Pte
ComëcMe. Ya o.btienn.ent clia.que soir un.
enojme succès. il faut a-etenir s&s places paj-
tÉlephone 2.25-87 ou au bureau, 159, rue Mon~
ma.r.tre, ca.r le maximum est .atteint tous i~e.
soirs.
A la Comedie.Franca.ise:
Aujourd'hui, on donne, pour l'abonnement.
les.~aM'es MiK :es /t.~
de Féraudy, Delaunay, .Henry Mayer,_ Jacques
Fenoux Mmes Pierson at Lara- dans les prin-
cipaux rôles. M. Jacques de Feraudy .jouera.
pour la. première fois 1~ rôle de Xavier.
Voici la distribution des F~~ay, comédie
en un acte, de M. Fernand Vanderem, qui
-sera donnée le vendredi 20 mars,, avec le
A:fan'cr'MtS(!eP)'to!a; r
Edmond Fresnay MM.-Paul Numa Raoul
Dumontier (pMmiëre fois) Jacques de l'e-
raudy Joseph Fauconnier Jacqueline Fres-
nay Mmes Géniat Yvonne Dumontier (pre~
mierefois):Bei'theBûvy.
't/t/t
Ijà direction de l'Opera-Comique nous .-adi:es-
sela.lûit-t'esu.ivaNte:
«Monsieur,
< Le théâtre dé l'Opera-Comique prend l'ini-
tiative 'd'une souscription de.stinée à eleveï.
un monument sur la tombe' de son regrette;
directeur de la musique Alexandre Luigmi.
Il s'adresse à tous ceux qui ont conserve un
souvenir reconnaissant à cet excellent musi-
cien, à ce noble artiste, et leur demande, da
participer au juste hommage qu'il voudrait
rendre à sa mémoire. Les fonds sont centrali-
sés à là-caisse de l'Opera.Comique, .rue Mari-
vaux (2 à 6 heures).
« Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de,
ma parfaite considération,
<'ALBERT CARRL." p
MAt
Petî~e HoHan.de, la piec.e nouvelle de M.
Sacha. Guitry, ne .passera pas à l'Odéon. avant
mardi prochain. D'ici là., l'ordre d.es spectacles
a. été arrêté pa.i' M. André Antoine comme il
suit:
Ce soir, à S h. 1/8, le CaM?'c: MMM;?c mer-
credi, jeudi et samedi, nmTn.mtcho vendredi,
M'r!es:eMf jeudi, en matinée, (deuxième sé-
rie d'abonnement), à 2 heures, les jEMmcfiMM',
'fipam&s, depuis'se.pt ans que j'.ij.c:o.~&niise, ee.
se.l'aJ'traa.'LheuiM.ux
Eh bien, a.vec un deDT.i-'MU'eit'.&ej.n.ii~
v.c
.ta~'et'ons-LasbénéfLc.e.s, s'ily e~ a-
Et, quiûj. qu'il..a'm'iy&, il~n)6 m'en .coûte-.
.ra.ijt que ving't-ciMq i.o~ds.?. B.on vdiLà
déjà qu'eje com,p.t& pair louiB moi q~l M
rempiU m'ofn b.a~ d'e laine sou par sou
Pa's plus, a part ta, mourrmu!i'&at.la;'
pensiofn, qui jne vous mèNer.cm'.t p~as biem
lom, vu que si I)û ah'&va.l ne va)j.t j'Mfc, ]<& ina
le ~aa'd~rai pas. je t~ûuvsrai. tô~j.ou~s à. I'e
M'vendrne c.omm.e che'v~l de se Lie ptoua.' Sau-
mur ou pn. 'i ch'aBseur à co.um.e. 'Es~&ë
dit ? p
C'est que. je ne les al pas sumibi..<
~svimgt-ciTLqltMids.
Go'bsoQ se luit à Tme, d'un bon gu'os piT~
avaTut-d~T'eipond~e:
Oh je ne vous les .d.ema.nd'j pas s.éan~
"t~nant'e. Je vous~eira.i arédtt on faut biea
CT.éd.i.t au Tatteti'satU. si l'affaire vous v.a,
vous me les apport&rez chez moft quainid H
voMs pla&ra. H sufa't, po~fr lemom~'it, qua
vous me disi.ez Marché .conclu: je in'ea
r~ppointecad à vo-tre p&T.&I'e.
Et comme !'a.m)&'Uii~u'x sv.m'oe se ta,is!M)t~
l'en~a~ufr reprit en .ria.nt dg p'iMs be.~ <
~.SM~
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