Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-07-18
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 juillet 1907 18 juillet 1907
Description : 1907/07/18 (Numéro 5521). 1907/07/18 (Numéro 5521).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2008
E~ PRESSE ~~JÎJHjLËT 198~~
tes CoRËMces de RaMva!$
à us RëactcMr de !a Presse~
~neoohv~satton dans un c&tMpaftiment,
avant qu&sQHnët'heuretfu départ.
-Ùn.e h~uro, gare Saint-Laxa.i'e, devant !e
t.ra.pide'Paris-.Gaboùrg. D,e~ joli&s îemmes se
~.pressent sur le qua.i, cherchant un compaj'-
i'time.nt vide. On jase, on a-it, on fait des
'f.prc~ets); c'eat une .joM ge.néra'le. Daine les
ibâ.ins'dc mer, ~'es plages coquettes sont au
.bout de ces rails.
( Mais nous ne sommes pas venu Ha pour
assister & Gss effusions nous cherchons
~quelqu'un.. Qui ? la reine Ranavalo, ex-
'Jsouvc raine de Madagascar, aujourd'hui d~-
Lvenue presque. une Parisienne.
La voici, asaise'eonfo.i'tabl'ement dans un
1 wagonbprincesse Ramàzindra et, eh face d'elle, 'la
f~entu!le Marie-Louise, Mme Delpeux et une
~SUiva.nte; Mm, e, Delpeux et °
~su.iva.n.te.'
Ranavalo porte une toitette chaire, un
i'ehapea;u vaporeux ~Jle est gracieuse et
'~oui-iante. Nous saluons ,l'ex-'souveraine et
~pouvons nous entretenir quelques instants
~a.ve-c 'eile, 'avant le coup. de sii'net qui don-
')ttera.l-& signa'idu départ;:
La reine ne pà~le pa~ le trançàis, eM.e.
'gazoutUe comme un de ces jolis, et..ra.r.es~
ciseaux qui. chantent dans les grands fb-
~'êts du pays sur lëguet ~ille régna. `
Nous lui''demandons &i, après son séjour.
-~Houlgate, ~eU~ comp.te dem.~ur'er quelque
~.empsa.Pa.ris:
J Je'. I'.eapere, nous'répond-elle, j'a:im.e.tant'
'Paris En tout cas, j'y passerai au moins une
Semaine. Mais, ~pour le moment, je ne veux
'soiis'&r qu'à..me reposer Ià-!3as, au bord de la
.in~r;j'en.'a.i tant besoin'
) Ne croyez pas, en effet, 'que je veuille mé-
fier à Houlgate un'e existence fatis'ante, mais,'
a.u contraire, une vie'végétative. Oh je sais
Men que c'est une. plag.e mondaine, chic )'
cela n'empêche cas que je me lèverai tôt pour
'aspirer la brise'rafraiehissante'd'e la mer et
excur.siomie.1' aux environs de ce beau pays
/iioi'mand.
A &e moment, la petite Marie-Louise, niè-
ice de'la reine, l'i'hten'~ompt. et battant
'joyeusement des ma.ms:
Ôli quelle .chance Comme je vais m'a-.
muser.!
Voila une petite pi-incesse, disons-jious,
qui a eu Men du chagrin, naguère, a-demeu-'
rer en pension a Versailles, alors-que sa, tante
aimée reg'.agnadt Alger, et qui aujourd'hui est
contente, bien contente.
C'e~t exact, reprend la reine, mais Marie-,
Louise est. ma.inte..n.ant une petite Parisienne,
Et 'elle comprend qu'il faut qu'elle suive'assi-
.aùment les leçons de ses p.rot'ess.eurs.
A ce moment, Mm~'DeJpeux, dfame de
'hom,pagnie d& la'ipeme, interyleini .et nous
.&?:
Mais, savez-vous, que la pi'mcesse a fait.
beaucoup de progrès, et ses maîtresses sont
enc~ntees d'elle. Toutefois, l'étude ne l'em-
pêche pas de joueT admirablement au diabolo.
Et'l'espiègle M'arK.-Loùi&e;.sôuTit.genti-
-Ment
.Nous parlâmtES .annuité :d'AIg.ar, -viHe'ra-
.VLSS.ante, qui se..mire. dans l.a mer-bleue.
"Soudain, nous nous..a.p.erçùmcs que.l'heuTe;
du clépart a~ait sonn~ Raha.val'o nous dit~
.eaicorë cumhi'&n eJIe es~, touchée des.ë~a.rd.s.
~ue to'ns.'ies.Ffpa.ncais lui.temoig'u'ien.t, &t.
apa'e.s nous-.&ttre incliné deva.nt la sQuvd'ai~-
n.e déchue, 'nous descendons~ du \yag,o'n-
royal, ce pen.dant.~qrùe'l'es po.rtiere.s voisinas
ge~enhent avec fracas. E. DE L~COMBE. ij
M§LEaM!-MtSTE~;E.S
Aux Travaux puMios
M. Barthou,.ministre des' travaux publics, a
reçu aujourd'hui, une délégation. de/la Fédéra-
tion des abonnés de banlieue du chemin de
ter de l'Est, présentée par. M. Aimohd, députe
de Seine-et-Oise, qui venait lui apporter les
desiderata de la Fédération.
Auministeredetamarine
5'I. Thomson, minis'.re de la marine, a oHert
aujourd'hui un déjeuner en l'honneur des ofË-.
ciers de.l'escadrB' américaine'de passag'e à
Paris..
Mme-Thom.son avait a sa droite M. White,
ambassadeur (les Etats-Unis a-Paris, cij a sa
gauche l'amiral Stockton minisire de la
marine avait à sa droite M. Amonin Dubost,
président du Sénat, et à sa gauche. Mme
Euenne. Assistaient en .outre au déjeuner
MM. Clemenceau, le général Picquart, M. et
MmeBar:.hou,M.etMmeJuss'erand,M.et
Mme de Selves, 'MM. Lanes, Etiome, les vice-
smiraux Gervais, Fburhier. Auhert. Gaillard
le général Dalstein, M. Arène, Gaston Memer,
.etc.
AummistëredetaCuerre
Les réceptions du ministre de-la guerre du
lunc~i'.et du mercre~sont suspenduGS jusqu'à
nouvel.ordre.
Toutefois, il sera accorde des. audiences sur
lettre de convocation individueJIe..
'<
~emes~'M'o'v.eUe~
?\ous apprejiQns que M. Hem'v Maret, p-ls'
.d'une subite'indisposition, dans "la rue, a du'
s'aliter. J]ier soif, en rentl'Hm chez lui.' 'fardé
eri toute hâte, un'docteur du quartier .a or-
~.011116 au:malade ciu.elquës jours de repos.
.Sajih Bey Gourdji vient de pj-endM'I'exGel--
;i@nts;miuat.i.ve de créM- une.Chtunbrs de.e.Gm-.
merce iranco-turque' &' Paris:"Nusi6'j'rs. noia-
Milites de la colonie.. ottomane' ont bien''voulu
& associer a'cette, œuvre ~qui'.permettra r!o de-
-elopper de plus en.'plus les::r&laHans com-
.~ei-ciales entre.la France et l'Ori'ent.
-Ijne commission provisoire vient d'être
Consutuce. Elle.sera reconnaissant a tous les'
Hegociants et industriels qui veulent bien
smteressEra.cette idée de vouloir b~enen-
yoyer leur adhésion au secrétariat provisoire*
~6, rue Grange-Bateliëre. La première reunion
du comité sera annoncée par la voie de la
presse.
tes obsèques de .M.. Grancher.-proiesseur à
~a l'acuité de-mëdecine, membre de.'l'Acadé-
mie, commandeur .de la Légion d'ho.nneur
onteœ célébrées ce matin, à. onze heures, en
J église Saim-Phuippe du Roule, en présence
d'une nombreuse, assistance, i ~~cum
Le deuil était conduit par MM. Stev&z eon
~o~s~d'ud~
épouse àu'défunt.
Le président, de la République' s'était fait'
FEUILLETON DE LA PRE~E
du 18 Juillet 1907
"7" o
ie~Ecn~ef.~d
PAR
FRÉDÉRIC SOULIË
Exposition
(SMMe)
~a.~t répondu une lettre pleine d'tmure.& à
ta demois.elle Tochon, et que celle-ci lui
avait rephqué par des propositions d'ar-
rang.ement.s. De lettres en lettres, un ren-
tiM-vous fut prie, ma.js rien ne s'y conclut;
Catherine Tochon était sur I.e point de dé-
buter et n'ava.i.t jamais Le temps de parler
a,Mau'es. De Lubois h'arrh'ait chez .eUe que
pour l'entendre essayer sa voix au piano
f-Ue chantait merveilleusement, il ne s'~en-
KuyMt pas à r.entendi'e-.Peu à.peu, il ~'y
.ih&.bitua,.ea oubliant gu'Jl ~ait payé f.a;
représenter par M. I& commandant Kérau-'
dren.
Dans la foule nous avons recomiu.: MM..
Bayet, directeur d~ l'Enseignement supérieur,
représentant'le'ministro~/de l'instruction, pu-
blique-; Debov~, doyen.'dé la Faculté de mé-
decine Cornil, 'Ghantemesse, Motet, Poirier,
Raymond, Regard, Landouxy, Haye-m, Gui-
S-nard, Le Dentu,'Annand Gautier, ValUard,'
Lancerea.ux, Haniv, Duplav, Farabœuf, Bue-
quoy; .Blache, neclus, Lerebouillet, ..Citam'bër-
land, Besnier, Ranvier, Dëlonne, membres de ]
la Faculté docteur Hcnri'd'e Rothscliild, doc-
teur Baurmann,' médecin-chef de' l'hôpital
Saint-Louis docteur J. Glover, docteur Le ]
Filliatre.etc.
Assistaient également-à la cérémonie les
membres de'la délégation-de l'Institut Pas- 'i
teur, de la commission permanente de la tu- j
'berculose, de l'œuvre du professeur Grancher,
de l'alliance et hygiène sociale, etc.
Les honneurs militaires ont été rendus par
un bataillon du S~de ligne, avec drapeau et
musique.
Apres la cérémonie religieuse, le cortëg'û
s'est dirigé vers'Ie cimë'tiéro Montmartre où <
a eu lieu l'inhuma.tion; un discours a été
prononcé'par le docteur Faisans.
-)(-'
Notre excellent coHaborateur-et a~ni Edmond
Epardaud vient d'etl'e~ërUel'lémën.lTappë'dans-
ses plus chères aNections son père a succom-
bé, après, une longue et pénible agonie, a
Bains-.de-B'r.atag-ne,en.. IHe-.et-VHa.in.e., Nous
.adressons a notre 'collaborât e.ur, dans ces dou-
'lourëuses'eiMonstan'c'ë.s, l'expïé'ssion"'émue de
nos bien' sHiceres CoMolë'aueës;
AU MUSÉE GALL!ÉRA
Le jury. a, dënnitiyëmen.t aj'rêté le pa.'o-
gr&mme .'do ~Exposition spéciale de 1908
qui sera cdhsacree/au musée.' GalUera a. la
parure précieuse d'e la. femme. Cette Expo-
sition eom.pMnd.ra tous les bijoux et or'Bje-
ments précieux d'origine.français.e, présen-
ta.iLt un''car.a.'ctere artistique..et moderne.
Seront admises les beH'ë.s pièces ayant déjà
figuré aux expositions-cti.versessn;.ces dix
dd'nières'àD.néeS.
CE~X~ 'Q~9 '_D!§PABA~S'EMT
Le pe~ire Chartean
.Le p.ei.ntir'e thedb!ald"GKai"fran, mort'
cett.e LQfuit, à uin.eheu,re,'n'avait qtu.e cin-
quan.te-hu'it ans', mais, malade depuis quel-
que temps, ses.'amis ne conservaient plus
'd'espoir de le sauver'et Jui-meme se sentait
perdu.
Elève de Ga,banel, Chart.ràn avait gairdé
de son maître une gr~ce charmante peur
peindre la. femme sa facilite de travail,
sa science du dessin et de la composition,~
son'intelligence dû 'geste qui sait traduire
une nature.
De son œuvre on retiendra .McMteu ~t
r7??K!?te?tce ~i'Me, le .Stc~t'ted., le Ce~ettft'M-e
~e Vtc~o)' Hu de Beau~nM et 'LouM 7X a t'a~&n?/e ~e'
Rû!/aM?KOK<, Sfoule de'portraits de Sadi-Ca,rn.ot, de Mou-,
net-SuIly,de M"° Rei,chem.berg',de Léon XIII.
Chartran'tenait une grande'place dans
JTustou'e 'de-la. peinture au dix-neuvième
siècle, 'et'il sera' ui-tanimement'regl'ettB com-
me'homme'efcomme;a;i'tiste.
Ses.. &b'=equ'es',auj'orLt ..lieu vendredi prd-
'c'hain,19 cs'uira.nt,àd'u'.matin, e.n'.l'eg.H&e Sain.t-P.Mrre.flte N'e'ui.l-~
ly, :'à; NeuiHy-sur-Seine. On 'se''i'éuitira à la
maison: m&'r;t:.Hu'g.P, à.JSf'e'ui.lly.
Il n'y au~a.pas' de..le.ttre5-'d'e. îaiii'.e-pa.rt.
M.Eugëfie POMbene
;Dè& I&première-, h~ure, de nombreuses
pe~ssmmiité's. se sont,fait inscrire sur le .re-
gistre déposé au domicile mortuaire.
.Parmi les. nombreuses signatures, .nous'
relevons les noms suivants
MM. Lanes, secrétaire de la présidence,.
au nom 'du président de la République
commandants Mlian, Lasson, Scblambe'r-
ger et le-'capita.ine.de frégate -Kéraùdren,
ofnciers d'ordonnance du président de la,
République Marc Varenhe, ch'ef du secré-
tariat de la présidence Henri Lozé., 'Le
Mir.e de Vilera,. capitaine. Ca.rno.t,' André
Lefèvre, président du Conseil municipal,
Lepine, préfet de police, de Selyes, préfet
de la Seine, Alfred. Loreau, Henri Le Roux,
Julien Aigoi,n~ Goron, etc., etc.
DANS L-Ee.MRTB
Ce que coûteront !es rÉparateons au! sont n6-
eéssàires pour permettre à t' « téna a
l': derepfe~dfe!ame!'
Toulon, 17 j'uillet'. –"Malgré les ccncJtU-
sion.s clu'rapport dËTingenieur Diiva'ux et
l'a,vis de toutes Les autorités nia.'ritun.es com-.
pétentes, F «lena se'rarépaj'é.
Ce sont tes ate;Hei's''d.e la marine qui
ont été charges d'es., travaux qui, des
'hter-maHin, oiit commeiice. Lis. coûtèrent
'vingt millions' et' d.ureron.t deux' 'ans.
l." « .~ena--))' nc'.sâura.it d'onc repreccirc la.
iiK.i"-àva.introi5ans.'
mer-~vant ~nois ans
-La cu.il'âSEé C!onsei've.ra' son ra~ng. &an.s.
.r&scad.ro'de ;Ia M.édH.c.ri'anëë, -;qn.oïq-u'i'r'sQit.
a '.piL'evbir'~qtU'il d:div~ pei:dre. da~n.s.c-ss r&pa-~
i 'l'Ebtic.ns une.' gl'aildB,. pati'ùë de sa. vale.ur
j.cOtn't'm.&pi'&mi&~e.u~niié'.d'escachM.
'}~ Oh de.vrar'e{a.i)',(3'la,coqtue du'ba.i.iLrpen't-'
~aul~ tû~ute.sa. Icngueuil' c.a.r il-'s'&st abaissé
''ds J,Ya.nt.tout les ponts s.ont à .reooTM-
truire, domëine qup les compartiments d&s
machines et toute la, pa~tM-ajTi.ëre, ou a
6u.lie!u'rexpl.osi&n./f.'
Un ordfe Hu joMf de fetisitations
Bil'est, 17 juillet. Le soldat Bailat, du
19.~ i-egiim'ent d-'infanterie,: vient d'être l'ob-'
jet d'un oi~re~ du, jb'ur. de félicitations de
la p~a.i't 'd'u' vic.e-a.mlr.at Pephau, préfet.mia-
r.itime, po'ur avoir, danslan'uit du 7'j~M.et
dernier, a'ioi's qu'il'était de gardée'à 'la-
pout!iriè;t'e do Carpout, réussi à tenir en'
l'e&p&ct un gr.oup.e .de~'ôdeurs qui l'a.'v.ai.en.t
attaqué.
.11 av~a.it &té a-ssaulli a l'improvis.te par ces. l,
in;d;ivid;u.s. qui le.fra,ppër.en:t violem.m'ent a i
la nuque bien' qu'étourdi par lés coups, il
se mit en état de. défense et tTa-versa d'un
coup. de baïonnette le bras. d'un. dû ses
a:o'rE~&e.u.r5.
place d'auditeur trente mille francs, et que
c'étaient ses billets de banque qui, sous for-
me de cachemire,, enveloppaient si gracieu-
-sementl.a taille de. la jeune Tochon.
Parmi tous .ces'pourparlers, elle débuta:
.avec un succès .prodigieux, sous le nom de
Cêsarine tout Paria, en~ pai'la avec fureur;
et, huit jours après, 'quand l'affaire de
Gantois fût-.jugée, Alphonse, pour la pre-
mière fois depuis .son mariage, ne rentra
qu'à six'heures du matin, et dit qu'il avait
été forcé de passer la nuit à travailler chez
un de ses vieux collègues, qui demeurait
place Royale, 'lequel ne venait jamais chez
de Lubois que le matin, .pour causer con-
trats, et dans son cabinet.
De là, au mom'ent où nous commen'cons
notre histoire, 'huit mois.s'étaient écoulés
ces huit mois avaient suffi a faire du ca-
price d'Alphonse pour César.ihe une pa;ssion
qui )!'avait fait passer paT-dessus toutes les.
barrièr-es qu'il avait dites infranchissables
pour un homme d'honneur. Il avait acheté
ou obtenu .ses entrées dans les couli&ses du
théâtre où Gé~arine était ~engagée, et y pas-
sait toutes ses'soirées. Pour elle, H avait
déserté peu à peu le monde dont ,il avait
l'habitude. Durant le jour même il aban-
donnait son étu.de pour la voir plus.fré-
que'mnMnt.
Quelques.mot.s jetés devant Camille sur
le peu de gravité des jeunes notaires et sur;
.leur.s.dépehseSj '.lui avalent fait cradn~M
J~os
11 y a. des gens~quâ.pousa&nt-l'ador.a.-
tio.n des grands ho.t&mes jusq~u'aù ri-
dicule. Ils cellectipnne'nt les moindres cho-
ses ayant appartenu à .des personnages ce".
lèbres.
Un-jour, une des admiratrices' de. Goundd
étant en visite chez le maître, 'aperçut'un
noyau de ee.ria& sur le marbre d.e la che-
.nilnée.S'en 'Emparer..et Je faire disparaître
sans éveiller l'attention" de l'hôte, fut l'af-
faire d'un insta.nt.
.A quelque temps de là, cette dame, qui
avait fait monter ~[n broche te précieux
noyau, en l'entourant de brillants et de per-
les nne-s, se trouvant chez le musicien, luif
montra le singulier hommage qu'elle ren-
dait à son génie.
Sa stupéfaction fut indicible lorsque Gou-
nod lui 6t observer .qu'il ne mangeait ja-
mais de cerises et que le fameux noyau
provenait, sans doute, d'une cerise mangée
.pa'r son valet, de chambra.
TLa' dame' fàiËit tomber à la. renverrse.
Mais, comme eNe donnait les signes de la
plus vive .conti~n'iétef .GouRpd, ;bra.v~- liom-
ms-, mangea un.e.prune et lui offrit 'lie noyau"
en disan't L.
Le souvenir sera plus grand, ~puisque
le'Hoyau. est plus g.ros.
tA~M~
Bien que les c.on&ou.r's du Conserva-
*~S' toi're .soient .tea.'mm&s, p~ut-etrc n'cs~il
pas tr.op tard pour conter une a.ne.cdote.
Un des ca(ndida)ts d'hier avait un petit
cbi&n le candidat déclamait, le ehie'n jap-
pait. Mais cela .n'avait point d'j~.porta.nce,
le futur <( Mpu.n.&t-SuHy x ét.a.n!t,.a.u niûD)'e:nt,
l'unique lo<:ajta.i.r'e de lama.i.so~n. Atussi fut-il'
to'u.t étonné &t s'indigin.a-t-il avec véhémence.
'quand il aperçut, au bas de l'escalier, un
'ée-rit~au'' g-ig.a.n.tcsqù;e 'portafnt'' &ette .m.eTi--
tion «..BéfemE.e d'aiMyer dams 1& maisonL )'
Fui-iefux, il s.e précipita dans la loge d'u
coBci'erg'e:"
Que signifie' eût 'écri.te.aM ?. Je n'e veux'
pas.qu'&nins.ù'l'te'mon chien.
Hé i'récrit&â'u i,ti n'est'pas pou']' '-v.otr'e
.chiEn cépbndit'ie &o.n'.cie.r.ge, t.res.'calme.
AlLons' donc P.our qui &ei'ait-il ?. v
M'ais. pou.i' vous
Mlle Yvette Guilbert est en ce mo-
ment 'à Londres. EM'e y charme J.G~ pu-
blic. Sa Majesté qui l'a connue autrefois, à'
l'époque de ses grands succès parisiens, a.
été i'a.pplaudir. Il à même poussé la gentil-
lesse jusqu'à se tendre dans sa'ioge pour la.
fëliciter. On' causa du temps jadis, alors-
qu'Edoùard VU, simple prince de GaJIës,' ']
né dédaigha.ij, pas de fréquenter les coulis-.
ses des music-haJIs.
Yvette" Guilbèrt, l'oeil rêveur, soupira,:
«–Cela ne nous rajeunit.pas!-
Sa Majesté prononça
Alors vous étiez maigre, maigre,
maigre
« Et-mamtena'nt je suis grosse, grosse,,
grosse.)). .,<-
A~l'évocation'de c.es'ROuvënirs, .U y eut.
un moment de silence. P.eut-être des l'egrets
passai&nt-ils' dans l'-esp~'it des'deux'Miterilo-'
cuteurs. Puis, Sa Majesté remarqua en sou-
riant
< Moi ausej, main'tenan't, je suis gros,
gros, gros
Et.Yvette répondit;:
Mais-vous-Êtes roi,'cela,-vous est
permis.
que vous étes.reme. de ia chanson.' `
On n'est pas~plus aimable
'MM/M.'
_g: Si M. Piot vivait au Mexique, soil
bonhëuf -s'erait sans. bornes.' II con-
naîtrait des joies qui lui sont reruMes dans.
no.tr& beau pays de France., o.ù le souci de
la.rëpopulâtioh ne semble'pas hanter beau- '1
coup lés e.spr.it.s. -.I
Au Mexique, il en va tout autrement. Une
'jeune~dame, âgée de quinze'ans,'mariée''
déjà depuis six'ansestinère de isix enfanta
dont rainé est venu au monde en 1901.
~us voyez d'ici l'ahurissement de l'agent:
~us voyeï
d'assurances qui découvrit 'ces informa-
tions, en allant faire son-enquête pour l'é--
tablissem'ent d'un contrat.
Et l'oh dit qu'U~n'y a pas d'enfants
1. ~'M~M..
II y a des gens à qui dix doigts _ne.
~suffrsent,paa. C'est le cas d'une lignéo
~suffisent pas. C'est le .cas d'une lignée
d'habitants de la ville de Gien.'Mme Asseli-
neau e.st venue au mon'de avec douze
doigts. Sa mère avait profité du même
avantage., Le'c. enfants-d.e Mme Asselineaù
en jouissent également.
.Nous.voudrions bien savoir ce que ces.
gens-là font de leui'tS douze doigts ?'
.En ce qui concerne Mme Asselineau,.
nous possedons'déjà un renseignement. Ce-
la.-lui a, p;ermis. de -mettre au -monde, .trois
''enfants'd'un:seul'coup. 'f-
r Entre cinq.' personnes, soixante doigts,
'.c'est- beaucoup. Si Mme Asselineau a- en-
core, un':bébé, celui-là n'aura peut-être pas
de''doigts du tout. De cette fàcon~ tout ren-
trera, dans l'ordre.
.fM~t.
~< Il n'y a. pa~ de-pays,- croyons-nous,
où l'un 'jo'u.o'aMtant.a'ux'cartes qu'en
Autriche. Le .tnmi.stèi'e'.dte.s finanees autri"
chien vie'n't do-puljlitei' .une statistique d'a,-
p.re.s laquée, etn: 1906, on n'a timbré pas
moins de 1.578.~5' j.efux d,e carias. Cela r&-
présen.te à p'e.u pres'un jeu de cartes p:o.ur'
chaq.ue se.iz,iëme ha'Mtiaint de-rAutriche.
'Tous ces jeux' s.oin.t'. fa.biri.q~ués dans dix
gimndes usiL~s q:ui ocëu.p'&nt plusië.u.r.s cen-
taines d'tOuvT~eTS et q~ui, .eji d('ahor.s des
j'aux qu'eiUes ont livirés à la consommation.
'autrichi'e.nRe, ont exporta Tajmnée dfemniere
en Afrique, en Asie, en Turquie, au Dané-
m.afrk, en Atnglat.er.re et aux IiLdes 2.420.475-
j'e~ux de cairrt'ës..
Sur les sommes qui. ont'été gagnée.s ou
p.erdues avec ces 3.9&S.700-jëùx 'dfe cartes,
Le mmisteM de.s fimiinc~a d'Autriche est
forcémte.nt-ra.u&t'; maâs ce'q.ui -eËt oea.'ita.m, ,1
-c'est que, sa-ns avoi'r jo'u'é, il figure emb.o.nne
place pa.rmi tés gagnants le timbre seul, 1
que les affaires d'Alphonse ne fussent em-
barrassées. Sa conduite toute nouvelle la
confirma dans ses soupçons, et ses soup-
çons lui servirent en même temps a expli-
quer, sa.conduite. Un de-ces mille, accidents
qu'on trouve.-surprenants .quand ils arri-
vent, et qu'on s'étonne~apres. d e'.n'av.o.ir pas
vu arriver phïs tôt, porta une: affreuse
clarté dans les incertitudes de Camille.
Un soir qu'elle .étadt seule,. et triste .dé-jà
de sa solitude, une dame de ses amies la
prit au sortir de gon dîner auquel de Lu-.
bois n'avait pas assisté, et lui proposa de
remmener à une..représentation à bénéfice
où devaient paraître les premiers. aMJstes
.de tous les théâtres. Camille n'était pas
'encore venue à ce point de malheur où la-
tristes.se est une habitude de la vie, une
nourriture .de l'âme qui cherche l'isole-
ment pour se repaîtrte de son désespoir, Ca-
miU.e accepta. -.Bans'.le-monde où vivait
Mme de Lubois,. Catherine Tochon"ë\àit'
restée pour elle la complice d.e Gantois, et
Césarine était'.une comédienne dont'elle i)-~
sait l'éloge" d'ans les journaux elle nj~~it
aucune idé.e que ces deux femm~'fussent
la .même personne, encore moip<~ l'idée qrue
cette personne fut -la maîtresse de son ma-
ri..
La loge ou se plaça Camille était une
loge de galerie au-dessus du balcon. La
prefm.tère partie du spectacle se passa sans:
au'n aidvult HeD. d'extraordinaire seuJ)~
en sn'.&t, qu'il fait pos'.ea* aur l'as de cœu.r
dB.'icha~ue jsu~lm à..Ta.'ppoi'té e.n 100& la,~ ?
cpq.ù.t.te.petite somme de ~50.000 -fraaics. f
r
~.f .Ce .n'est pas.s'eulement en France
'N' que.,la fo.or.ttte sévit. L'histoire'-sui~
vante, qui s'est.pa&sée a Saint-Pétersbourg, y:
pendant Les émeuM.s,'en est la. preuve';
On pillai!, lu -.54" b,u.Mau postal de Saint-
P.éte.Y'sbouTg une .'demoiselle du téle~ra-
.ph& avait pu télégraphier au bureau'ee,n- .i
tral: «Au secoa.rs! Sommée piJJés!"
a'iors quie l~s pillards faisaient m'ruption
.dans le bureau .et GominËOca'ie.n.t .a tpj.i.t jsac-,
cagar.
Personne ne s'en était aperçu. D'ailleurs,
les secours .a'arrivër'ent pas, et l'es pillards
pui'~e.n.t coniinu'e.r leur œuvre en toute tran-
quillité. Quand ils &e furent fetirés, la télé-'
gTaphijste s'aperçut que'le rëcepteur porta,it
une réponsû d& radministration. Elle dé-
roula le rubaUr et' lut avec' stupéfaction
.« Expédiez .un télégramme de service. 1~
secours, vous sera aussitôt, envoyé. ))
Offenbach aurait mis la réponse en mu-
sique
'~M~
~c Siait-.on q.ue G'uillaume II qui pos-
sëde tant de talents divers, fut clie.f
"d'ëj'clt&strë. E.OjCc..asiBn,t'ôùt' col'am.ë. 'Ri*-
cha~rd Strauss..
C'était lors d'tirne visite a. Neudeck. Avant
le. dimer, l'empeire!U.r .ae, rendit à la casea'-
'ne.' Il .ordonna .ail.x tro'tNp'ettes .rc-xécuti~on.
.de Bonnei'Ms'd.u mioyen.ag.e. que le comte.
de Moiftke avait ~estimées documisnts )m,ili.
taiti'.es datant. de-H02. Et G.U!iItlaumie II prit
le bâton .de chef d'.orcliestl'è.et dirigea.lui–
même les fa.n~a~&s. Puis, dl'passa le bâton
au c,onit.e de Mcit.ke qu.i acheva l'a.'uditd.on.
G'uiU.~um.e II ï'.evifnt le l.endemaitn.a, la.
..caEapne p.o.ut- assist.ef).' à la [répétition d!U'
corps .de n'bu.siqu.e et, pour la. seconde
fois, il prit le bâton directoirial..
Sa. Majesté cumule, c.omme on voit.
). ~VMA-~
Certains animaux sont capitalistes.
-G~ila,ne' leur'réussi't pas toujours.
.De.rni&Mment, .une. femm.e, trainant u.n
chien avec eMte,.en,traat efn larmes dans,un
poste do .police de BefEne.. Eile expliqua .que
le chien avait mangé un billet de 50 francs~
j qu'elle avait laissé tomber s'ur le sol et que
c'était'là toute sa fort,un!&
Le chien .fut tué' et. le billet, a pËine en-
.dommage, r'etirouvé. ~a femme se précipita.
aussitôt à la bs-n.que et le changea pour de'
l'or, avec un'ë satisfaction visible.
Pa.uvi"e bêi'e ~a ~~ue9te d~a 'r
La Mcu'che' du Ceche.
'-Les Conseïis'de Magda'
aax L.eeirîees de !a Presse~
LM eha.pedfH:~ ~a.)~e~e Tobe e~t pa~OM cofi~ett.ï;, o~ t'c~ec/nt
a'uft?t~ de ifan'e M~eacheté)' u?t.. chapeau, ~M'.e~t-ce doRe .Le
pt'M ?!e?t e~~t! pn~ ?Kon:s e!sKë et phf~ ~e?t-
<&?~? UHc~p~e~e ?t~eHe pa.s,)'enoM'ue7ëe
pa!mc/tNp'cait}!OMt3'C(H.t.?;
Voi'~t pOM;)'~MOt 'uou~at'e: cho'e.? ~cc~t't-
c.M,MHe s-t ~'raHde ~o!te..f!es"chftMait.'K ~M,
~e!oK !cw jfo')'/)te, mé.~?!t0)'~ho~e?~'t!0<~e .fo-
h'e /UHOu~se..
P.ou)' ~e ;p~et?~ ë<ë, je ~dM~ .co?ME!'Hë 'mt.
c?tapeaM) ausM !e~e)' (yM'ë!ë~c!?! eo?):me ~ce-.
~ut ~Me m'a '?n.OKt)'e. TeHe! -M, ChaM~ee-,
d'ttm. C'etatt M?tefy.a}:?!.îe.d'-M?t .eHomie HœMd deJit!!e 'do?t~ !cN
co~Me~ ëtatott &)'odëë~ de 6MtM d.e o'etome.'
jC'é~N! t'a/uM~t!?~ ..e~<&~e c!e cc.f/c reme (te !e[ ?node, AH~ ï(t '[.'OM'
de ?Ka ?~)'
MAGD~
LE TR~~S~YRÈMÉ'EM
NtBBaB B a%P%E~B a B~.a~a'9)SaË~B~
Les membi'as de !a Com -BAurg-Mada.me, 17. juillet, La commis-
sion-i.nt.e.fnati.onale .des chemins de fer~'
transpyrénéen's, présidée, par AI. Jul.e.s'Lax,'
.inspecteur.. général français des. ponts e.t-
chau&sées, est arrivée à Pùigcerda. (Espa-
gne) pour procéder à la recohn.a4ssa.nc.e. du
-tracé de la.IJg~Re .RipoJi.-Ai.x-.Ies-TiMnnes'et
.déiermijt.ar. les emplacements, des ga.res Jn-
t'eT:njat.ional&s.
Pa'J-mi l~s 'mem.bre's de la .commi.ss.ion, si-
gnalonB M.. Léon Navaï'ro,pré.sid!S!iM''du
cons'eil'des 'travaux publies ,d'Espagne l'e
.coj.omel Echa-gue, attache, militaire ràm.
ba.ssade d'Espagn;e à Paris.
La commi~sioR a été reçue.. a. son a'rriyée,
a Puig'&eTda par-plusieurs.. municipalités.,
fr.a.nçàises et espa.gno.Lss. ayant à leur têt'e'
M. Emmajiu~l Brou&se,/depu;të.d'es Fy.j'é-'
n&e.s-Orientales..
La yiHe est. p~a,vôise.e. Un. banquet, sera-
.an~e.rt.ce s'oir aux membrt&s de la comimis-
sion par la.fUlunicip~alite~de.Puigcei'da.
;I.~CG M F.É R E'M;CE, D E- 'LÀ. PA!X
La Haye, 17 ju~Rët/ Les i.l'aYaux d,e la'
Conférence, continuent ,normalem;ent leiû''
m:arçhe.L&s. cpm.ités spécia.ux, comiposcS:
dc,leuj's' pré.si'd'ents &t'vice-~présidents, .dé-
libèrent a h.uis-'clos.
La création de' la, Ra'ute-Cour rn.tern.a-.
tiona;le .des pris&s marquera ass'uremént
d.ans r.œuyr-e"accpmpl.ie par. la'deuxième
conférence pour la paix.' S. E. Samad-
Kha~Momt'azos-'&altan.eh, premier dédé-
g.u.é d;e'la P.ej.se é.t miniistre à Paris,~ a as-'
eiate à la d~miëre séance de la d'euxiem.'e'
.commdssipn, don.t il est.vice-présid.en.t.
a-près un voyage, de quelques jours a. Pâ~is,
rém.inein.t .diplomate suit d'ailileurs a.ssi-_
du'memt.l~s '.travaux .des '.diA'e.r&es commo.is-
sion.s.
ATT.ENTFA.TF. JE~ '.fJERSE
Contre !egOMve!'nemeni de Téhéran
Saint-Pétersbourg', 17 juillet. On télé-
graphie de'Téhéran que lés T.'évo.lutionnai-;
rss peï.sans ont tenté, la nù.it' diernièM, de;
'faire, sauter l'a,' re~dence du gouverneur de
Telt~ran. Les .engins, mal 'construits, fu-
sèrent sans éclater et sans produire d.ei dé-
gâts. -'PJ.usLeu.rs Ebri'estat.i'oniS ont été-opérées
?1 l'on croit tenir le& coupables.
ment Camille se laissa aller à' écouter quel- )
.quefois la.conversation 'de' deux jeunes.
gens qui paraissaient connaître; toute la.
sajie, et qui en fa.Lsa.ien.t des l'BC.its assez.
plaisants. Ce qui peut-être porta; Camille à
les '.trouver 'moins mediEants qu'ils ne l'é-
taient en effet, c'est .qu'un non'f qu'elle 'ai-. `
ma.it tomba dans leur 'conversation ils
parlèrent.'d'Alieia et. l'un d'~ux, jenne
homim.e à la figure hautainte et passionnée,.
en parla avec un si vif enthousiasme pour
ses talents 'et .uns si.haut.o estime pour son
caractère, que Camille l'eut remercie si elle
eût ose,: d'autant plus que, .depuis quelque
temps, son mari' la recevait avec une, répu-
gnance visible.
Mais la toile .se .leva, etia. piëoe ou jouait
Césarine com~iehça les deux, jeunes .gens
applaudirent beaucoup, et celui qui avait
tanf .vante Allcia, et' que spn-aim a.ppelaji;
Ma,urice, répondj,t:.à une observatioB qui
lui avait'ëté faite'dans l'oreiLle:
C'est possible, eU& n'ea.a p&s moins
uï't admirable taJ~ent..
La,pièoo {.init 'le. deux àims; causèrent'
encore assez bas pour nepaB être entendus
s'ils n'avaient pa.s~'êîe écoutés maiis Ca-
mille d-evinait qu'ils pa.rlaMnt de Césanne;
et, soit curioBité inûifférente, .soit ce qu'e
nous autrea romancierB nommons la. fata-
lité du cœur) elle désirait {entendre parler
do Cësa.rMML J~.cS~smBM- .aaSMt ?
:Ghers Maires,
où passez~vûMs
y.QS .'Vacances.?';
M,HENR)MARTtM N
Le. céiebra. titulaire d~ la, n'néda.i!le d'hon-
.nefun' d~u .SalOiR d'es af-tistes français ét~t
à son a..te~en', ~Mnamt un.e bo.im.e pipe qu'i.l
nous demanda la. peu-mission d'achever.
Eh bien t voilà, je pars pour la Bretagne..
J'arme ce pays parce que je trouve un peuple
qui a su rester en harmonie avec son sol. Les
Bretons ont dans leurs yeux, dans quelque chose de triste et de poétique comme
'leur, ciel et de sauvage comme leurs landes
Leurs moeurs, leurs vêtements et leurs demeu-
res sont d'un autre âge, ce qui'îa.'it que paysa-
ges- et habitants inspirent et inspireront tou-
jours les peintres et les poètes.
Après avoir vécu quelque temps dans cette
solitude bienfaisante, je reviendrai a Paris et
m'en'irai dans le Midi. Car je suis du Midi,
des environs de Toulouse.
Les Méridionaux, quoi qu'on en dise, sont
profondëment.artist&s. Us aiment l'harmonie;
le chant et la musique sont leurs arts favoris.
Cependant je dois dire que pour eux la pein-
ture ne passe qu'au second plan.
'Apres UH 'court~séjoùr 'au 'pays "natal, ~e
..compte aller'en Italie. J'éprouve'l'irrésistible
besoin de revoir ce foyer artistique et de me
retremper à ses. bienfaisants rayons.
Voilà mon programme. J'aurais voulu aussi
-vis-iter l'Espagne ;'m'ais je ne m'accorde que
trois 'mois de vacances et le temps est-'trop
:caurt. Ce sera pour l'année.prochaine.
Et.s-e'cou.ajrt la. p'ipe c'0!n'sum.ée,'le maît-re
..fait,.un geste qui-indique cLa.irem.ent q.ue ce
voyage n'est qu'un'e espéi'ajnc.e, à la m&rci
.diesevéDenM.TMts;
M. HENRt HOUSSAYE
M. Henn'Houssa.ye est a, sa. table cl'e tra-
vai'I.
Gu j'irai cette année ? nous; repond-il,
ma foi .ie n'y ai pas encore pens.3 Paris .est
si.. charmaM rete. Sj. charmant oue je cher-
-che le moyen de former une ligue entre .une'
trentame d'ami.s pour ne pas le déserter.
'Est-il, en effet, une villégiature nlus.agrea-
Ne où l'on se trouve au moins à l'abri..de&
en-nuis 'que réservent la."vi.e d'hôtel'où les: ins-
taMations hù.tives..?-Et le.bbis de Boulogne, les
.qua.is, ne.sont-ce pas là les plus belles pro-
menades du monde?.
Mais cpm!me il faut sacriner à l'habitude,'
et 'aux bons et vieux amis, je vais tantôt chez
.l'un; tantôt chez l'autre, à.la campagne ou a'
la'h'ier."
Cependant, cette ann&e, il pourrait .bien se
faire que j'ailasse a Venise. J'y suis'déjà aile'
l'a,n-dernier, et le charme .de celte cite m'a à
ce,poir).t..ensorcelë que. j'y.suis .invinciblement
-attiré.
Mai; si ma ligue était, .formée,'sj. mes amis s
restaient à Paris, j'y demeurerai aussi. Mats,
voilà, je me trouve seul, maintenant, j'ai be--
soin de société et je suis la foul'e
Et I.e .m.aï't.'re, .efn aou.ri.ajit, .nma,m, et l'epre~d rœ'uvre commencée.
ta Bourse ~uT~a!!
iss Eha~eHtieM_m!ame~ ia Grève
Prctestâtsbns dé ~UNeussScsiëiës
ta. greve\dt6s b'u.vriërs'cha.rp''e.i'ttiers .'se.
poursuit dans'ie p~us grand'calmie.'Néan-
moins,'il convient de sigul'aleir une pTot.&s-.
tation de .'plusieurs 'sociétés compagnonni-
.q.ues qui reproc;hent'a .l'Union des-ouvriers~
..charpen.tiers de. la.Sein.6 d'avoir eng-ag~é Le
.mou.vemen-tsansles.avo.ii- consultées. C&s
socië.té,s,_ parmi. le.SŒuaHe.s se tl'o'uvent Les
Comparons du Devoir, La Solidarité, le
Syndicat'indépendant. Les Çonipà~nons
du D.e~Gir de' la Liberté, 'tiendront jeudi
soir, rue.d'-AU&mag'ne, unegTa.ndel'êu.uiol''
.en'.vue de statuer sur ligne de ~conduite
.à s'uiyr.e en. la. ci'rcon.stan.ce.
,.JLe.comité'.de-g~'eYe s'est réuni'ce'niatil!
à ia Bourse, dfu travail. NouB. ayons, vu le
secrétaire d~u comité, qui nous a, déclare
que la. protes.ta'tion de.s sociét&s com;pa-
'g'n'onniques ne-pouvait en rien compromet-
tro la..r.éussite de la gu'evie. Il espère q.ue
tous les Gharpentie'r.s finiront par'se me.tt.i.'e.
d'accojcl et auo l'incident.'n-au'ra. pas d':rd'
tree suites.
La féunion de cet a~res-tTifd:
Les:g'révisteas.e sont réunis en asseniblée
générale cet après-midi, à deux beures, à la.
Bourse du travail, sous la présidence de M.
Gr.elier, assisté de MM. Chamois et Gorian.
Deux mille charpentiers environ avaient ré-
pondu à l'appel des organisateurs.
Api'ëa une allocution du président, le se-
crétaire du syndicat a protesté contre l'at-
titude de certaines sociétés compagnbnni-
ques, qui n'ont: pas cru devoir faire cause
commune/avec l'Union d.es ouvriers char-
Eentiersdela.'Sein'e'.
il .a ~terniiné. en .cons.fa,tant qu'un. grand
n'om]3rë d'ouvriers, appartenant à ces so-
ciété.s,. ont .cependant 'adhéré au rnouve-
m'ent.
Les cuvi'ier.s chârpëntMrs'SG sont sëpares
après -avoir .voté la coMtinua.tion de là-grève
'.à-~)utran'ce,'
La plupa.rt'des chantiers'so.nt gardes par-
dès, agents de poHee. Ouelgues tentatives
de .déilauchag.e~ ont .eu'lieu,c:e matin,- .no-
tamment rue'.de .l'O.urcq, où d:eux'. aryesta-
tions ont été opérées pour entraves à Ia'!i-
,-berté dû..travail.
uE/iaicMmMiIe
r pea~~ u~, 'Café
.Pil-usieurs graves acc'ide.nts d'autobus de
'la Mg-ne -Mcmtm'a.rte-~la.ce Samt-Mieh.el, se
sent d~à pro-Suits, rue -Moj'umart.re,
conti'€le café appajrte~amt à.'M. B~rg'ou-
gTioux e-t sit-ué a-u Mim d.e.la rue Momma.r.-
ti'p,et. d'e la. i"ue Mandai'
En p~'u~de temps, .en .effet, les.Lourdes s
vo.ituT.es' vlilirûnt, par' quatre f,oi3, briser
la. dteva.nt'ure de aet établissement. Le dar-
nieF accident date du 14 de&embre la pro-
'priétaiTS du- café est d'ailleurs en.proeH~ a.
ce aujet avec la GcmpagTnie des OmnLbus.
C'e m,attn, à six he'u,res et demie, l'auto-
bus n° 45-279, venant da la rue du Poteau
et se dm'ig'ea-nt vers la place Saint-Michel,
arrivait à tout allune devant l'e numéro
70 de la rue MtmmaTtr'e.
bien loué Alicia. 'A œ'moment, son ami lui
disait: r.
Est~que tu es encore amoureux ?
––Mo.i, ditMaurice, jamais. jamais.
Ah i cependant.fit l'autre d'un air
fin.
Oui, répliqua Ma'urice..en se servant
d'un mot bien connu oui, ùn.e fois comme
tout le monde, du moment qu'elle était Ca-
therine Tochon.
Et mamteDant, qui est-ce'qui Tëgne ? '?
D'où vie.ns-tu:donc ? c'est de Lubôis;
le notaire.
II se leva pour sortir mais, en se retour-
n.ant, il rencontra-le regard de .Camille-fixé'
sur lui av~ec une .expression si funeste qu'il.
demeura lui-même mimobile à la. regarder.,
II 'était .si étonné, que peut-être il eût de-
mandé a cette femme si elle désirait quel-
qu.Q~&hosû de lui, lorsque la dame as.sise-
pr-ès de Camille parla a celle-ci .en r.appe-'
lànt par son nom.
–Madame deLubois, dit-elle..
'Madame de Lubois répéta.Maurice
a.v~cunétonn.eimentdése&péré,
"tMa'is Camfi.llo détom-na la tête .et Mau--
nfc'e softit sans .a.vpir eu le temps de se re-
comis.Mre. 'Um Tn'&ment, il voulut r.e.nitr.er
dans cette .loge, ..et dire tout hmut le con-
tr.aire de ce qu'il avait dit tout bas un
instamt a-pres M. était .décidé a, aller droit à.
Mnaie
iMta' "r-
.~t~ '.)
Bpusq~Tëm.ent, !o..chajun,ëMr, a.NandoBn'ant
sa droite, prit'en'bmis le trottoir de ga,u*
che,,a,l~haiu;teur,dp numéro. 70, et ta. lourde
Ypitu~e yj.ut.~uter dans la.' devant.u.re du'
numéro 68, C'est la que se trouve le cafa.
'benu~par M.~Bergo.ugno'uxv
Les g'lace.s fm'smt rëduites e.B miettes
d'un
l'&ste'.q.uCI'aTiilàftuTe on Eeir, sui pe'nd la.
.m&ntabj)ej'û,ent. (
M. Bergougnoux, q.u.onous avons vu, est:
i~av're'afecettie'sëM.e'd'a.ceid'ent~
Sa clientèle ~e ftiit-peu à p&u, effrayée 'd.n
dange);qu'ij-.y a à.cûnsommprshez'lui.
FAITS-PARIS
CafpoA'!iv!'euf écrasé. '–Le fiacre n~
646, appartenant à la Compagnie généralec'
d.es .VtOiftu.reB, a He!U.').'te, rue Montmartre, P,
un, trf-porteur appartenant à' M. Couty~
propriétaire de l'Imprim&rie commerciale~,
~4. et 56., avenue dep. Ternes, r
Le tri-porteur était conduit par le garçon'
livreur Bozion Cyriaque, âg'e de 25 ans, de-;
!neurant 30, rue* de Grenelle, à LcYallois-
Perret.
Le fiacre passa sur le corps du malneut
reux.'
Relev'e'ssKQt'parrles.'pâgsan~ontata q'u'il -portait une' Mess'urë~gravë a la;
.j.amb&'gauche, perforée par un ravon de la;
'.]'&ue arrière du tri-porteur, et qu'il se plai-~
gnait d'une vive douleur à l'épaule droite;
--Le blessé.-fut conduit à la'pha.rmaGie la.
plus voisine où .des-'soins -empressés lui fu-
rent prodigués.
Le tri-porteur est en miettes. Les consta-
.tations.~ont été faites par l'agent 123 du
deuxième arrondissement.
ïï~'tnM~~ '~n~FrrB~ '<
;tJim.JM~iUii).
C'est à Me séfie 6:e oatactysmes que serait due
<'appaftt!en des espèces animafes
surfegiobè
La. théorie du tra.nsfo'rmisme et ds.Ï'év.o-.
lution, 'dont "Darwin fut lo plus cél-ebrs
champion,'est:mamtenant en stnguHère dë-
'faveur, surtout' depuis 'les r'evéfations de
M, Quinton. Les savants sont frappes, à'
cette heure, de tout'ce qu'iry'a'd'arbitl'a.ire'
et, de fantaisiste dams un système qu.i sem-
blait, il y a quelques aninees encore, mtan-
..gible et définitif.
Une théorie nou~~el.le est adoptée dans les
milieux scientifiques. M. Simon Savignv,
l'expose, cla-il'ement et ~n quelques ~lign-sa
da.ns 'le dernier'numéro de 'la Tevù'e l'7J'pA'a-
~?'s?;n?te. De; cette étude, -nous detachona.
.le passage suiva-ut,
11 y~a seize a dix-huit mtHe ans, -la terra
s'est brusquement refroidie ;'un énonne pla-
cier.. a envahi la maieure partie de l'Europe
qui, pendant une période assez longue, s'est.
trouve sous-un climat arc-tique.
La-faune qui .vivait alors 'sur notre'conti-.
nen.t, et-.qui sen-djiait plutôt être une faune tro-
picale, a dû s'ada.pter a ce'genre nouvea'Ut
.d'exis.te.nce.~Les.mammouths -se' sont rcco-u-
verts'd*HR.è\epaisse fourruje le renne a pul-'
Iul.e.u.is.1'i.ntensj.te du cataclysme, Qui pa-:
.ràissa-it'.en.yoi~ d~ régression,, a. dû H'aGcroiti'f,'
tout a; coup d'une façon effrayanle il semble'
qu'un formidable, cyclone .de neig.e..et de morti'-
..ait&m'.e-Ioppe-s.o.ùfj.am une partie .du gl'jbe et'
oh..rëtrQUYË dah.s.les Alpes de Bofiême..([e.s ï.e!
rai.hs rapp.ortËS, arraches aux flancs des mon-
tagnes norvégiennes.
.Une partie del'anfm.alité fut .victime de cette'
effroyaN.e iourmente, et c'e.st. ainsi qu'on'a. p)t'
retrouver .presque intacts des mammouths en-.
.velis.d.ans des.blocs de glace.
La terreur,, que l'humanité a gardée dans ses'
Icgend.e's, du .déluge qui boufeversa la.'te.t/e !!a-
I ~néepontté as- r rln-els dtaipes foimclalües
.bitpe.montre, a.ss.ez quels, drames fo.i'i]dables'
et terribles.. durent eti'e ces. périodes, d'ëvoitt"'
.tion_.geoJogique..
'Nous pouvons donc.constater faciismen) qua
la. Terre a.subi.au jnpins deux de..ccs cain.-
clysmës aya'nt'eu l'un et l'autre uns profonda
répercussion ~ur. l'aspect du globe.
''Si le [lëlup'e lii&torique ne semNc pas a~oir.
eu dërëpercussionsur la faune; û'n'en'est'
paa.de même pour le catacivsme.'glaqia.h'e.
Avant les m'emiers symptômes de refroi~seme'nt..du globe,'la Te.rre esf,.peup!Ée; da
mojTStres énormes, mam-mouths, rhihoc'Rrc.s
géants, ours des.cavernes, deux fois'.aussi Te-:
;doutaMes.que les plus terribles de nos r'iaa-
tigrades,etc.
Pendant. la. période interglaciairc, ces espô-
i..ces- subissent des tran.sfGi'mations profondes.
Et, phénomène étrange, .avec les premières''
boues, gla'ëîaires, un.. être nouveau..apnarait.'
[.comme, ..tombé sur la Terre de'.quelque asire'
errant.
Cet être n'a rien de commun avec les êtres''
g6anCs'"qni 'tout à l'heure régnaient, maiti-ea'
incontestés, sur..le. monde. Il ressemble à Mni<
des .arboricoles doitt les..saueletes sont l'e-
trouvés dans la dernière période tertiaire;;
.cet être. étrange l'Homme ennn,. puisque.
'faut. le nommer va ëtM le roi. de.Ia );érioda'
.qui.s'ouvre'.avec lui.
.Le~ ti~ao.es.d'évolution lent.e de l'Homme, <ïe-,
.puis le..sing'e son prêdéceSEeur, n'on). pas été'~
.retro.uvée'.s.: .Lé .fameux pyfiMcanthro.pus aë-.
couvert 'il y a quelques-années.à. Java reposai.
dans les dernières couches, .de'terrains tertiai-
res, et nBut. aussi,.bien appartenir à l'époque
quartena.ire. Il ne représente qu'un chainoit
rendant, moins;.appréciable la distance réelle-
..meh.t..cH.o;rme.~ui 's4pare.r.anthropomorpiie de'
l'ho.inme.j.!Mp.t!ë.fn.:mt.4it.
En effet,si ..l'aspect physique -oal'ai!, assez!;
'semblable entre le singe et l'homme, I'en<'<
pb.ale da .ce derniei; dénote- qu'une, distance*
considérable sépare tes deux espëco~Le cer-
veau.' d'un..goritle est. trois, fois moins dÉve-'
loppéque..celùid'na homme..
Lorsque les phénomènes glaciaires Gurent'.
disparu,, une profonde eKolution. s'était pro-.
duit'e.
duité:
.Le-.mammouth,, le.rhino&éros, Tours géatit.
avaient.'fait-place àrdes animaux be.aucoH'p!
moins redoutables. En un mot, les grandes es-
pëc(~s,quj j~araisseni éi.re l'élite de rauimalitHr
'à la fih'de la'période tertiaire, étaient en corn-'
.pieté dégénérescence, comme pour faciliter a.~
l'Homme la,;çonquëte de la Tei'Te..
Toute''ta. théorie nouv&He, opposée a. cena
du transformisme, se trouve donc ainsi re-;
s'urnée'
L'évolution lante -n'e .peut sufhr'e' ex'i.ï~~
que.r la. progression animale consta.téc suf
la' Te~re: L'étude de ~la, géologie, montra-nt~
'd'es anima.lités supérieures, .su.ccédan't s~hi-;
tement à 'des animalités-inférieures démon-
tr.e le manque de fondement de'la. théorie)'
transformiste.
H apparaît, au cont.ra.ire, evic~&itt qD.e nf~
tre~globe.a, été boul&v&rsé à plusieurs rej'M'i-
ees-par de grandes révalu-tions cosmiques.
Après chaque cataclysme, or] trouve use~
fa.urte et. un-e noue nouvelles,'preuve u'!<)te.
-niaMe..d'L)Q changement brusque.
.Sur mon hjonne.ur~ madame, j'at'
menti.
~lais i'I pensa quele'm~l était fait, q~a;
.Mtn.e -de L.'uhois en- a.vait assez .d':un son'?-'
ton ;pou~ oç,yraean .:liuéntoc une::Geu,i~ude,
~on' peurj HGg.u.&rir.bientôt:, L une, .certitude,
tant 'il '.s"6 i'EOTtVtera.it..de :v.bix p.ptrr. l'iDS-
4mi).'e'.t.QUt.à, fa.M, du~D~oment q.~eHe c.ber-t
cherait à tout s'a-voir.; Et il pensait (i~c,
quoi qu'il fît,Jl''ne'pourrait pas dét.rui'?'.
M SOUpÇOB.
Dans cette; .perplexité, H'tour.na là tMà-;
tM pou'.r se mettre en fac& de Mme de L'a-
bQis.eil.e n'était plue dans-sa loge. Mau-'
rice .qu.itta le 'specta.cJ.e avec mi rcmoi'da',
,.qùi' l'.obs.M'â a;u pOHit de-rétoDner. ~t~in'a.ts'
i.l;n'~avait'm.esùfj''é à une si horri'bie poi-téa't
l'.eH'et;.d'un~pàr.o!emdJscrete, jamais le ~i-:
sag'ë.d'MTe feiman'e .et l'expression.. do sû!<)
bonheur ruiné par ùn'mot n'ay.àient. ap.pa. °:
r~a'Mauri.cejd.anë 'une si'fa,ta.Ie'inteii.cii~
-Il dëfvint triste de ce qu'il, ava'lt f.dt, Bai!
pen&ée en était .obsédée à toute h6'urc, etf t
bientôt 'cette .pR'éocoupa'ttion fut te:IIe, qu'H< 1
eût beaucoup, donné'pour Teparer ]e !na,t!
que- sans '.doute il ava;i.t c.ausé." Le souvcnN*
detette soirée l~e p.oùrsuiv.a.Lt.comme om ra-
-miords. t
'Gomtoïc J'aTait présumié Maurice, i') s'uff!- ¡
sait que Caf)mNo eût.Leregar.d averti de ça.
qui 60 !pa.asa)it'd.e,yant'elle, sans qu'pMe- y,.
.prit.g'a.rde, 'pour qu'-toute son.&tendxie~e majUtsu~ ~M''t s~~
~îji~~a~ L'M!Me~.
tes CoRËMces de RaMva!$
à us RëactcMr de !a Presse~
~neoohv~satton dans un c&tMpaftiment,
avant qu&sQHnët'heuretfu départ.
-Ùn.e h~uro, gare Saint-Laxa.i'e, devant !e
t.ra.pide'Paris-.Gaboùrg. D,e~ joli&s îemmes se
~.pressent sur le qua.i, cherchant un compaj'-
i'time.nt vide. On jase, on a-it, on fait des
'f.prc~ets); c'eat une .joM ge.néra'le. Daine les
ibâ.ins'dc mer, ~'es plages coquettes sont au
.bout de ces rails.
( Mais nous ne sommes pas venu Ha pour
assister & Gss effusions nous cherchons
~quelqu'un.. Qui ? la reine Ranavalo, ex-
'Jsouvc raine de Madagascar, aujourd'hui d~-
Lvenue presque. une Parisienne.
La voici, asaise'eonfo.i'tabl'ement dans un
1 wagon
f~entu!le Marie-Louise, Mme Delpeux et une
~SUiva.nte; Mm, e, Delpeux et °
~su.iva.n.te.'
Ranavalo porte une toitette chaire, un
i'ehapea;u vaporeux ~Jle est gracieuse et
'~oui-iante. Nous saluons ,l'ex-'souveraine et
~pouvons nous entretenir quelques instants
~a.ve-c 'eile, 'avant le coup. de sii'net qui don-
')ttera.l-& signa'idu départ;:
La reine ne pà~le pa~ le trançàis, eM.e.
'gazoutUe comme un de ces jolis, et..ra.r.es~
ciseaux qui. chantent dans les grands fb-
~'êts du pays sur lëguet ~ille régna. `
Nous lui''demandons &i, après son séjour.
-~Houlgate, ~eU~ comp.te dem.~ur'er quelque
~.empsa.Pa.ris:
J Je'. I'.eapere, nous'répond-elle, j'a:im.e.tant'
'Paris En tout cas, j'y passerai au moins une
Semaine. Mais, ~pour le moment, je ne veux
'soiis'&r qu'à..me reposer Ià-!3as, au bord de la
.in~r;j'en.'a.i tant besoin'
) Ne croyez pas, en effet, 'que je veuille mé-
fier à Houlgate un'e existence fatis'ante, mais,'
a.u contraire, une vie'végétative. Oh je sais
Men que c'est une. plag.e mondaine, chic )'
cela n'empêche cas que je me lèverai tôt pour
'aspirer la brise'rafraiehissante'd'e la mer et
excur.siomie.1' aux environs de ce beau pays
/iioi'mand.
A &e moment, la petite Marie-Louise, niè-
ice de'la reine, l'i'hten'~ompt. et battant
'joyeusement des ma.ms:
Ôli quelle .chance Comme je vais m'a-.
muser.!
Voila une petite pi-incesse, disons-jious,
qui a eu Men du chagrin, naguère, a-demeu-'
rer en pension a Versailles, alors-que sa, tante
aimée reg'.agnadt Alger, et qui aujourd'hui est
contente, bien contente.
C'e~t exact, reprend la reine, mais Marie-,
Louise est. ma.inte..n.ant une petite Parisienne,
Et 'elle comprend qu'il faut qu'elle suive'assi-
.aùment les leçons de ses p.rot'ess.eurs.
A ce moment, Mm~'DeJpeux, dfame de
'hom,pagnie d& la'ipeme, interyleini .et nous
.&?:
Mais, savez-vous, que la pi'mcesse a fait.
beaucoup de progrès, et ses maîtresses sont
enc~ntees d'elle. Toutefois, l'étude ne l'em-
pêche pas de joueT admirablement au diabolo.
Et'l'espiègle M'arK.-Loùi&e;.sôuTit.genti-
-Ment
.Nous parlâmtES .annuité :d'AIg.ar, -viHe'ra-
.VLSS.ante, qui se..mire. dans l.a mer-bleue.
"Soudain, nous nous..a.p.erçùmcs que.l'heuTe;
du clépart a~ait sonn~ Raha.val'o nous dit~
.eaicorë cumhi'&n eJIe es~, touchée des.ë~a.rd.s.
~ue to'ns.'ies.Ffpa.ncais lui.temoig'u'ien.t, &t.
apa'e.s nous-.&ttre incliné deva.nt la sQuvd'ai~-
n.e déchue, 'nous descendons~ du \yag,o'n-
royal, ce pen.dant.~qrùe'l'es po.rtiere.s voisinas
ge~enhent avec fracas. E. DE L~COMBE. ij
M§LEaM!-MtSTE~;E.S
Aux Travaux puMios
M. Barthou,.ministre des' travaux publics, a
reçu aujourd'hui, une délégation. de/la Fédéra-
tion des abonnés de banlieue du chemin de
ter de l'Est, présentée par. M. Aimohd, députe
de Seine-et-Oise, qui venait lui apporter les
desiderata de la Fédération.
Auministeredetamarine
5'I. Thomson, minis'.re de la marine, a oHert
aujourd'hui un déjeuner en l'honneur des ofË-.
ciers de.l'escadrB' américaine'de passag'e à
Paris..
Mme-Thom.son avait a sa droite M. White,
ambassadeur (les Etats-Unis a-Paris, cij a sa
gauche l'amiral Stockton minisire de la
marine avait à sa droite M. Amonin Dubost,
président du Sénat, et à sa gauche. Mme
Euenne. Assistaient en .outre au déjeuner
MM. Clemenceau, le général Picquart, M. et
MmeBar:.hou,M.etMmeJuss'erand,M.et
Mme de Selves, 'MM. Lanes, Etiome, les vice-
smiraux Gervais, Fburhier. Auhert. Gaillard
le général Dalstein, M. Arène, Gaston Memer,
.etc.
AummistëredetaCuerre
Les réceptions du ministre de-la guerre du
lunc~i'.et du mercre~sont suspenduGS jusqu'à
nouvel.ordre.
Toutefois, il sera accorde des. audiences sur
lettre de convocation individueJIe..
'<
~emes~'M'o'v.eUe~
?\ous apprejiQns que M. Hem'v Maret, p-ls'
.d'une subite'indisposition, dans "la rue, a du'
s'aliter. J]ier soif, en rentl'Hm chez lui.' 'fardé
eri toute hâte, un'docteur du quartier .a or-
~.011116 au:malade ciu.elquës jours de repos.
.Sajih Bey Gourdji vient de pj-endM'I'exGel--
;i@nts;miuat.i.ve de créM- une.Chtunbrs de.e.Gm-.
merce iranco-turque' &' Paris:"Nusi6'j'rs. noia-
Milites de la colonie.. ottomane' ont bien''voulu
& associer a'cette, œuvre ~qui'.permettra r!o de-
-elopper de plus en.'plus les::r&laHans com-
.~ei-ciales entre.la France et l'Ori'ent.
-Ijne commission provisoire vient d'être
Consutuce. Elle.sera reconnaissant a tous les'
Hegociants et industriels qui veulent bien
smteressEra.cette idée de vouloir b~enen-
yoyer leur adhésion au secrétariat provisoire*
~6, rue Grange-Bateliëre. La première reunion
du comité sera annoncée par la voie de la
presse.
tes obsèques de .M.. Grancher.-proiesseur à
~a l'acuité de-mëdecine, membre de.'l'Acadé-
mie, commandeur .de la Légion d'ho.nneur
onteœ célébrées ce matin, à. onze heures, en
J église Saim-Phuippe du Roule, en présence
d'une nombreuse, assistance, i ~~cum
Le deuil était conduit par MM. Stev&z eon
~o~s~d'ud~
épouse àu'défunt.
Le président, de la République' s'était fait'
FEUILLETON DE LA PRE~E
du 18 Juillet 1907
"7" o
ie~Ecn~ef.~d
PAR
FRÉDÉRIC SOULIË
Exposition
(SMMe)
ta demois.elle Tochon, et que celle-ci lui
avait rephqué par des propositions d'ar-
rang.ement.s. De lettres en lettres, un ren-
tiM-vous fut prie, ma.js rien ne s'y conclut;
Catherine Tochon était sur I.e point de dé-
buter et n'ava.i.t jamais Le temps de parler
a,Mau'es. De Lubois h'arrh'ait chez .eUe que
pour l'entendre essayer sa voix au piano
f-Ue chantait merveilleusement, il ne s'~en-
KuyMt pas à r.entendi'e-.Peu à.peu, il ~'y
.ih&.bitua,.ea oubliant gu'Jl ~ait payé f.a;
représenter par M. I& commandant Kérau-'
dren.
Dans la foule nous avons recomiu.: MM..
Bayet, directeur d~ l'Enseignement supérieur,
représentant'le'ministro~/de l'instruction, pu-
blique-; Debov~, doyen.'dé la Faculté de mé-
decine Cornil, 'Ghantemesse, Motet, Poirier,
Raymond, Regard, Landouxy, Haye-m, Gui-
S-nard, Le Dentu,'Annand Gautier, ValUard,'
Lancerea.ux, Haniv, Duplav, Farabœuf, Bue-
quoy; .Blache, neclus, Lerebouillet, ..Citam'bër-
land, Besnier, Ranvier, Dëlonne, membres de ]
la Faculté docteur Hcnri'd'e Rothscliild, doc-
teur Baurmann,' médecin-chef de' l'hôpital
Saint-Louis docteur J. Glover, docteur Le ]
Filliatre.etc.
Assistaient également-à la cérémonie les
membres de'la délégation-de l'Institut Pas- 'i
teur, de la commission permanente de la tu- j
'berculose, de l'œuvre du professeur Grancher,
de l'alliance et hygiène sociale, etc.
Les honneurs militaires ont été rendus par
un bataillon du S~de ligne, avec drapeau et
musique.
Apres la cérémonie religieuse, le cortëg'û
s'est dirigé vers'Ie cimë'tiéro Montmartre où <
a eu lieu l'inhuma.tion; un discours a été
prononcé'par le docteur Faisans.
-)(-'
Notre excellent coHaborateur-et a~ni Edmond
Epardaud vient d'etl'e~ërUel'lémën.lTappë'dans-
ses plus chères aNections son père a succom-
bé, après, une longue et pénible agonie, a
Bains-.de-B'r.atag-ne,en.. IHe-.et-VHa.in.e., Nous
.adressons a notre 'collaborât e.ur, dans ces dou-
'lourëuses'eiMonstan'c'ë.s, l'expïé'ssion"'émue de
nos bien' sHiceres CoMolë'aueës;
AU MUSÉE GALL!ÉRA
Le jury. a, dënnitiyëmen.t aj'rêté le pa.'o-
gr&mme .'do ~Exposition spéciale de 1908
qui sera cdhsacree/au musée.' GalUera a. la
parure précieuse d'e la. femme. Cette Expo-
sition eom.pMnd.ra tous les bijoux et or'Bje-
ments précieux d'origine.français.e, présen-
ta.iLt un''car.a.'ctere artistique..et moderne.
Seront admises les beH'ë.s pièces ayant déjà
figuré aux expositions-cti.versessn;.ces dix
dd'nières'àD.néeS.
CE~X~ 'Q~9 '_D!§PABA~S'EMT
Le pe~ire Chartean
.Le p.ei.ntir'e thedb!ald"GKai"fran, mort'
cett.e LQfuit, à uin.eheu,re,'n'avait qtu.e cin-
quan.te-hu'it ans', mais, malade depuis quel-
que temps, ses.'amis ne conservaient plus
'd'espoir de le sauver'et Jui-meme se sentait
perdu.
Elève de Ga,banel, Chart.ràn avait gairdé
de son maître une gr~ce charmante peur
peindre la. femme sa facilite de travail,
sa science du dessin et de la composition,~
son'intelligence dû 'geste qui sait traduire
une nature.
De son œuvre on retiendra .McMteu ~t
r7??K!?te?tce ~i'Me, le .Stc~t'ted., le Ce~ettft'M-e
~e Vtc~o)' Hu
Rû!/aM?KOK<, S
net-SuIly,de M"° Rei,chem.berg',de Léon XIII.
Chartran'tenait une grande'place dans
JTustou'e 'de-la. peinture au dix-neuvième
siècle, 'et'il sera' ui-tanimement'regl'ettB com-
me'homme'efcomme;a;i'tiste.
Ses.. &b'=equ'es',auj'orLt ..lieu vendredi prd-
'c'hain,19 cs'uira.nt,à
ly, :'à; NeuiHy-sur-Seine. On 'se''i'éuitira à la
maison: m&'r;t:
Il n'y au~a.pas' de..le.ttre5-'d'e. îaiii'.e-pa.rt.
M.Eugëfie POMbene
;Dè& I&première-, h~ure, de nombreuses
pe~ssmmiité's. se sont,fait inscrire sur le .re-
gistre déposé au domicile mortuaire.
.Parmi les. nombreuses signatures, .nous'
relevons les noms suivants
MM. Lanes, secrétaire de la présidence,.
au nom 'du président de la République
commandants Mlian, Lasson, Scblambe'r-
ger et le-'capita.ine.de frégate -Kéraùdren,
ofnciers d'ordonnance du président de la,
République Marc Varenhe, ch'ef du secré-
tariat de la présidence Henri Lozé., 'Le
Mir.e de Vilera,. capitaine. Ca.rno.t,' André
Lefèvre, président du Conseil municipal,
Lepine, préfet de police, de Selyes, préfet
de la Seine, Alfred. Loreau, Henri Le Roux,
Julien Aigoi,n~ Goron, etc., etc.
DANS L-Ee.MRTB
Ce que coûteront !es rÉparateons au! sont n6-
eéssàires pour permettre à t' « téna a
l': derepfe~dfe!ame!'
Toulon, 17 j'uillet'. –"Malgré les ccncJtU-
sion.s clu'rapport dËTingenieur Diiva'ux et
l'a,vis de toutes Les autorités nia.'ritun.es com-.
pétentes, F «lena se'rarépaj'é.
Ce sont tes ate;Hei's''d.e la marine qui
ont été charges d'es., travaux qui, des
'hter-maHin, oiit commeiice. Lis. coûtèrent
'vingt millions' et' d.ureron.t deux' 'ans.
l." « .~ena--))' nc'.sâura.it d'onc repreccirc la.
iiK.i"-àva.introi5ans.'
mer-~vant ~nois ans
-La cu.il'âSEé C!onsei've.ra' son ra~ng. &an.s.
.r&scad.ro'de ;Ia M.édH.c.ri'anëë, -;qn.oïq-u'i'r'sQit.
a '.piL'evbir'~qtU'il d:div~ pei:dre. da~n.s.c-ss r&pa-~
i 'l'Ebtic.ns une.' gl'aildB,. pati'ùë de sa. vale.ur
j.cOtn't'm.&pi'&mi&~e.u~niié'.d'escachM.
'}~ Oh de.vrar'e{a.i)',(3'la,coqtue du'ba.i.iLrpen't-'
~aul~ tû~ute.sa. Icngueuil' c.a.r il-'s'&st abaissé
''ds J,Ya.nt.tout les ponts s.ont à .reooTM-
truire, domëine qup les compartiments d&s
machines et toute la, pa~tM-ajTi.ëre, ou a
6u.lie!u'rexpl.osi&n./f.'
Un ordfe Hu joMf de fetisitations
Bil'est, 17 juillet. Le soldat Bailat, du
19.~ i-egiim'ent d-'infanterie,: vient d'être l'ob-'
jet d'un oi~re~ du, jb'ur. de félicitations de
la p~a.i't 'd'u' vic.e-a.mlr.at Pephau, préfet.mia-
r.itime, po'ur avoir, danslan'uit du 7'j~M.et
dernier, a'ioi's qu'il'était de gardée'à 'la-
pout!iriè;t'e do Carpout, réussi à tenir en'
l'e&p&ct un gr.oup.e .de~'ôdeurs qui l'a.'v.ai.en.t
attaqué.
.11 av~a.it &té a-ssaulli a l'improvis.te par ces. l,
in;d;ivid;u.s. qui le.fra,ppër.en:t violem.m'ent a i
la nuque bien' qu'étourdi par lés coups, il
se mit en état de. défense et tTa-versa d'un
coup. de baïonnette le bras. d'un. dû ses
a:o'rE~&e.u.r5.
place d'auditeur trente mille francs, et que
c'étaient ses billets de banque qui, sous for-
me de cachemire,, enveloppaient si gracieu-
-sementl.a taille de. la jeune Tochon.
Parmi tous .ces'pourparlers, elle débuta:
.avec un succès .prodigieux, sous le nom de
Cêsarine tout Paria, en~ pai'la avec fureur;
et, huit jours après, 'quand l'affaire de
Gantois fût-.jugée, Alphonse, pour la pre-
mière fois depuis .son mariage, ne rentra
qu'à six'heures du matin, et dit qu'il avait
été forcé de passer la nuit à travailler chez
un de ses vieux collègues, qui demeurait
place Royale, 'lequel ne venait jamais chez
de Lubois que le matin, .pour causer con-
trats, et dans son cabinet.
De là, au mom'ent où nous commen'cons
notre histoire, 'huit mois.s'étaient écoulés
ces huit mois avaient suffi a faire du ca-
price d'Alphonse pour César.ihe une pa;ssion
qui )!'avait fait passer paT-dessus toutes les.
barrièr-es qu'il avait dites infranchissables
pour un homme d'honneur. Il avait acheté
ou obtenu .ses entrées dans les couli&ses du
théâtre où Gé~arine était ~engagée, et y pas-
sait toutes ses'soirées. Pour elle, H avait
déserté peu à peu le monde dont ,il avait
l'habitude. Durant le jour même il aban-
donnait son étu.de pour la voir plus.fré-
que'mnMnt.
Quelques.mot.s jetés devant Camille sur
le peu de gravité des jeunes notaires et sur;
.leur.s.dépehseSj '.lui avalent fait cradn~M
J~os
11 y a. des gens~quâ.pousa&nt-l'ador.a.-
tio.n des grands ho.t&mes jusq~u'aù ri-
dicule. Ils cellectipnne'nt les moindres cho-
ses ayant appartenu à .des personnages ce".
lèbres.
Un-jour, une des admiratrices' de. Goundd
étant en visite chez le maître, 'aperçut'un
noyau de ee.ria& sur le marbre d.e la che-
.nilnée.S'en 'Emparer..et Je faire disparaître
sans éveiller l'attention" de l'hôte, fut l'af-
faire d'un insta.nt.
.A quelque temps de là, cette dame, qui
avait fait monter ~[n broche te précieux
noyau, en l'entourant de brillants et de per-
les nne-s, se trouvant chez le musicien, luif
montra le singulier hommage qu'elle ren-
dait à son génie.
Sa stupéfaction fut indicible lorsque Gou-
nod lui 6t observer .qu'il ne mangeait ja-
mais de cerises et que le fameux noyau
provenait, sans doute, d'une cerise mangée
.pa'r son valet, de chambra.
TLa' dame' fàiËit tomber à la. renverrse.
Mais, comme eNe donnait les signes de la
plus vive .conti~n'iétef .GouRpd, ;bra.v~- liom-
ms-, mangea un.e.prune et lui offrit 'lie noyau"
en disan't L.
Le souvenir sera plus grand, ~puisque
le'Hoyau. est plus g.ros.
tA~M~
Bien que les c.on&ou.r's du Conserva-
*~S' toi're .soient .tea.'mm&s, p~ut-etrc n'cs~il
pas tr.op tard pour conter une a.ne.cdote.
Un des ca(ndida)ts d'hier avait un petit
cbi&n le candidat déclamait, le ehie'n jap-
pait. Mais cela .n'avait point d'j~.porta.nce,
le futur <( Mpu.n.&t-SuHy x ét.a.n!t,.a.u niûD)'e:nt,
l'unique lo<:ajta.i.r'e de lama.i.so~n. Atussi fut-il'
to'u.t étonné &t s'indigin.a-t-il avec véhémence.
'quand il aperçut, au bas de l'escalier, un
'ée-rit~au'' g-ig.a.n.tcsqù;e 'portafnt'' &ette .m.eTi--
tion «..BéfemE.e d'aiMyer dams 1& maisonL )'
Fui-iefux, il s.e précipita dans la loge d'u
coBci'erg'e:"
Que signifie' eût 'écri.te.aM ?. Je n'e veux'
pas.qu'&nins.ù'l'te'mon chien.
Hé i'récrit&â'u i,ti n'est'pas pou']' '-v.otr'e
.chiEn cépbndit'ie &o.n'.cie.r.ge, t.res.'calme.
AlLons' donc P.our qui &ei'ait-il ?. v
M'ais. pou.i' vous
Mlle Yvette Guilbert est en ce mo-
ment 'à Londres. EM'e y charme J.G~ pu-
blic. Sa Majesté qui l'a connue autrefois, à'
l'époque de ses grands succès parisiens, a.
été i'a.pplaudir. Il à même poussé la gentil-
lesse jusqu'à se tendre dans sa'ioge pour la.
fëliciter. On' causa du temps jadis, alors-
qu'Edoùard VU, simple prince de GaJIës,' ']
né dédaigha.ij, pas de fréquenter les coulis-.
ses des music-haJIs.
Yvette" Guilbèrt, l'oeil rêveur, soupira,:
«–Cela ne nous rajeunit.pas!-
Sa Majesté prononça
Alors vous étiez maigre, maigre,
maigre
« Et-mamtena'nt je suis grosse, grosse,,
grosse.)). .,<-
A~l'évocation'de c.es'ROuvënirs, .U y eut.
un moment de silence. P.eut-être des l'egrets
passai&nt-ils' dans l'-esp~'it des'deux'Miterilo-'
cuteurs. Puis, Sa Majesté remarqua en sou-
riant
< Moi ausej, main'tenan't, je suis gros,
gros, gros
Et.Yvette répondit;:
Mais-vous-Êtes roi,'cela,-vous est
permis.
On n'est pas~plus aimable
'MM/M.'
_g: Si M. Piot vivait au Mexique, soil
bonhëuf -s'erait sans. bornes.' II con-
naîtrait des joies qui lui sont reruMes dans.
no.tr& beau pays de France., o.ù le souci de
la.rëpopulâtioh ne semble'pas hanter beau- '1
coup lés e.spr.it.s. -.I
Au Mexique, il en va tout autrement. Une
'jeune~dame, âgée de quinze'ans,'mariée''
déjà depuis six'ansestinère de isix enfanta
dont rainé est venu au monde en 1901.
~us voyez d'ici l'ahurissement de l'agent:
~us voyeï
d'assurances qui découvrit 'ces informa-
tions, en allant faire son-enquête pour l'é--
tablissem'ent d'un contrat.
Et l'oh dit qu'U~n'y a pas d'enfants
1. ~'M~M..
II y a des gens à qui dix doigts _ne.
~suffrsent,paa. C'est le cas d'une lignéo
~suffisent pas. C'est le .cas d'une lignée
d'habitants de la ville de Gien.'Mme Asseli-
neau e.st venue au mon'de avec douze
doigts. Sa mère avait profité du même
avantage., Le'c. enfants-d.e Mme Asselineaù
en jouissent également.
.Nous.voudrions bien savoir ce que ces.
gens-là font de leui'tS douze doigts ?'
.En ce qui concerne Mme Asselineau,.
nous possedons'déjà un renseignement. Ce-
la.-lui a, p;ermis. de -mettre au -monde, .trois
''enfants'd'un:seul'coup. 'f-
r Entre cinq.' personnes, soixante doigts,
'.c'est- beaucoup. Si Mme Asselineau a- en-
core, un':bébé, celui-là n'aura peut-être pas
de''doigts du tout. De cette fàcon~ tout ren-
trera, dans l'ordre.
.fM~t.
~< Il n'y a. pa~ de-pays,- croyons-nous,
où l'un 'jo'u.o'aMtant.a'ux'cartes qu'en
Autriche. Le .tnmi.stèi'e'.dte.s finanees autri"
chien vie'n't do-puljlitei' .une statistique d'a,-
p.re.s laquée, etn: 1906, on n'a timbré pas
moins de 1.578.~5' j.efux d,e carias. Cela r&-
présen.te à p'e.u pres'un jeu de cartes p:o.ur'
chaq.ue se.iz,iëme ha'Mtiaint de-rAutriche.
'Tous ces jeux' s.oin.t'. fa.biri.q~ués dans dix
gimndes usiL~s q:ui ocëu.p'&nt plusië.u.r.s cen-
taines d'tOuvT~eTS et q~ui, .eji d('ahor.s des
j'aux qu'eiUes ont livirés à la consommation.
'autrichi'e.nRe, ont exporta Tajmnée dfemniere
en Afrique, en Asie, en Turquie, au Dané-
m.afrk, en Atnglat.er.re et aux IiLdes 2.420.475-
j'e~ux de cairrt'ës..
Sur les sommes qui. ont'été gagnée.s ou
p.erdues avec ces 3.9&S.700-jëùx 'dfe cartes,
Le mmisteM de.s fimiinc~a d'Autriche est
forcémte.nt-ra.u&t'; maâs ce'q.ui -eËt oea.'ita.m, ,1
-c'est que, sa-ns avoi'r jo'u'é, il figure emb.o.nne
place pa.rmi tés gagnants le timbre seul, 1
que les affaires d'Alphonse ne fussent em-
barrassées. Sa conduite toute nouvelle la
confirma dans ses soupçons, et ses soup-
çons lui servirent en même temps a expli-
quer, sa.conduite. Un de-ces mille, accidents
qu'on trouve.-surprenants .quand ils arri-
vent, et qu'on s'étonne~apres. d e'.n'av.o.ir pas
vu arriver phïs tôt, porta une: affreuse
clarté dans les incertitudes de Camille.
Un soir qu'elle .étadt seule,. et triste .dé-jà
de sa solitude, une dame de ses amies la
prit au sortir de gon dîner auquel de Lu-.
bois n'avait pas assisté, et lui proposa de
remmener à une..représentation à bénéfice
où devaient paraître les premiers. aMJstes
.de tous les théâtres. Camille n'était pas
'encore venue à ce point de malheur où la-
tristes.se est une habitude de la vie, une
nourriture .de l'âme qui cherche l'isole-
ment pour se repaîtrte de son désespoir, Ca-
miU.e accepta. -.Bans'.le-monde où vivait
Mme de Lubois,. Catherine Tochon"ë\àit'
restée pour elle la complice d.e Gantois, et
Césarine était'.une comédienne dont'elle i)-~
sait l'éloge" d'ans les journaux elle nj~~it
aucune idé.e que ces deux femm~'fussent
la .même personne, encore moip<~ l'idée qrue
cette personne fut -la maîtresse de son ma-
ri..
La loge ou se plaça Camille était une
loge de galerie au-dessus du balcon. La
prefm.tère partie du spectacle se passa sans:
au'n aidvult HeD. d'extraordinaire seuJ)~
en sn'.&t, qu'il fait pos'.ea* aur l'as de cœu.r
dB.'icha~ue jsu~lm à..Ta.'ppoi'té e.n 100& la,~ ?
cpq.ù.t.te.petite somme de ~50.000 -fraaics. f
r
~.f .Ce .n'est pas.s'eulement en France
'N' que.,la fo.or.ttte sévit. L'histoire'-sui~
vante, qui s'est.pa&sée a Saint-Pétersbourg, y:
pendant Les émeuM.s,'en est la. preuve';
On pillai!, lu -.54" b,u.Mau postal de Saint-
P.éte.Y'sbouTg une .'demoiselle du téle~ra-
.ph& avait pu télégraphier au bureau'ee,n- .i
tral: «Au secoa.rs! Sommée piJJés!"
a'iors quie l~s pillards faisaient m'ruption
.dans le bureau .et GominËOca'ie.n.t .a tpj.i.t jsac-,
cagar.
Personne ne s'en était aperçu. D'ailleurs,
les secours .a'arrivër'ent pas, et l'es pillards
pui'~e.n.t coniinu'e.r leur œuvre en toute tran-
quillité. Quand ils &e furent fetirés, la télé-'
gTaphijste s'aperçut que'le rëcepteur porta,it
une réponsû d& radministration. Elle dé-
roula le rubaUr et' lut avec' stupéfaction
.« Expédiez .un télégramme de service. 1~
secours, vous sera aussitôt, envoyé. ))
Offenbach aurait mis la réponse en mu-
sique
'~M~
~c Siait-.on q.ue G'uillaume II qui pos-
sëde tant de talents divers, fut clie.f
"d'ëj'clt&strë. E.OjCc..asiBn,t'ôùt' col'am.ë. 'Ri*-
cha~rd Strauss..
C'était lors d'tirne visite a. Neudeck. Avant
le. dimer, l'empeire!U.r .ae, rendit à la casea'-
'ne.' Il .ordonna .ail.x tro'tNp'ettes .rc-xécuti~on.
.de Bonnei'Ms'd.u mioyen.ag.e. que le comte.
de Moiftke avait ~estimées documisnts )m,ili.
taiti'.es datant. de-H02. Et G.U!iItlaumie II prit
le bâton .de chef d'.orcliestl'è.et dirigea.lui–
même les fa.n~a~&s. Puis, dl'passa le bâton
au c,onit.e de Mcit.ke qu.i acheva l'a.'uditd.on.
G'uiU.~um.e II ï'.evifnt le l.endemaitn.a, la.
..caEapne p.o.ut- assist.ef).' à la [répétition d!U'
corps .de n'bu.siqu.e et, pour la. seconde
fois, il prit le bâton directoirial..
Sa. Majesté cumule, c.omme on voit.
). ~VMA-~
Certains animaux sont capitalistes.
-G~ila,ne' leur'réussi't pas toujours.
.De.rni&Mment, .une. femm.e, trainant u.n
chien avec eMte,.en,traat efn larmes dans,un
poste do .police de BefEne.. Eile expliqua .que
le chien avait mangé un billet de 50 francs~
j qu'elle avait laissé tomber s'ur le sol et que
c'était'là toute sa fort,un!&
Le chien .fut tué' et. le billet, a pËine en-
.dommage, r'etirouvé. ~a femme se précipita.
aussitôt à la bs-n.que et le changea pour de'
l'or, avec un'ë satisfaction visible.
Pa.uvi"e bêi'e ~a ~~ue9te d~a 'r
La Mcu'che' du Ceche.
'-Les Conseïis'de Magda'
aax L.eeirîees de !a Presse~
LM eha.pedfH:~ ~a.)~e
a'uft?t~ de ifan'e M~e
pt'M ?!e?t e~~t! pn~ ?Kon:s e!sKë et phf~ ~e?t-
<&?~? UHc~p~e~e ?t~eHe pa.s,)'enoM'ue7ëe
pa!mc/tNp'cait}!OMt3'C(H.t.?;
Voi'~t pOM;)'~MOt 'uou~at'e: cho'e.? ~cc~t't-
c.M,MHe s-t ~'raHde ~o!te..f!es"chftMait.'K ~M,
~e!oK !cw jfo')'/)te, mé.~?!t0)'~ho~e?~'t!0<~e .fo-
h'e /UHOu~se..
P.ou)' ~e ;p~et?~ ë<ë, je ~dM~ .co?ME!'Hë 'mt.
c?tapeaM) ausM !e~e)' (yM'ë!ë~c!?! eo?):me ~ce-.
~ut ~Me m'a '?n.OKt)'e. TeHe! -M, ChaM~ee-,
d'ttm. C'etatt M?te
co~Me~ ëtatott &)'odëë~ de 6MtM d.e o'etome.'
jC'é~N! t'a/uM~t!?~ ..e~<
de ?Ka ?~)'
MAGD~
LE TR~~S~YRÈMÉ'EM
NtBBaB B a%P%E~B a B~.a~a'9)SaË~B~
Les membi'as de !a Com
sion-i.nt.e.fnati.onale .des chemins de fer~'
transpyrénéen's, présidée, par AI. Jul.e.s'Lax,'
.inspecteur.. général français des. ponts e.t-
chau&sées, est arrivée à Pùigcerda. (Espa-
gne) pour procéder à la recohn.a4ssa.nc.e. du
-tracé de la.IJg~Re .RipoJi.-Ai.x-.Ies-TiMnnes'et
.déiermijt.ar. les emplacements, des ga.res Jn-
t'eT:njat.ional&s.
Pa'J-mi l~s 'mem.bre's de la .commi.ss.ion, si-
gnalonB M.. Léon Navaï'ro,pré.sid!S!iM''du
cons'eil'des 'travaux publies ,d'Espagne l'e
.coj.omel Echa-gue, attache, militaire ràm.
ba.ssade d'Espagn;e à Paris.
La commi~sioR a été reçue.. a. son a'rriyée,
a Puig'&eTda par-plusieurs.. municipalités.,
fr.a.nçàises et espa.gno.Lss. ayant à leur têt'e'
M. Emmajiu~l Brou&se,/depu;të.d'es Fy.j'é-'
n&e.s-Orientales..
La yiHe est. p~a,vôise.e. Un. banquet, sera-
.an~e.rt.ce s'oir aux membrt&s de la comimis-
sion par la.fUlunicip~alite~de.Puigcei'da.
;I.~CG M F.É R E'M;CE, D E- 'LÀ. PA!X
La Haye, 17 ju~Rët/ Les i.l'aYaux d,e la'
Conférence, continuent ,normalem;ent leiû''
m:arçhe.L&s. cpm.ités spécia.ux, comiposcS:
dc,leuj's' pré.si'd'ents &t'vice-~présidents, .dé-
libèrent a h.uis-'clos.
La création de' la, Ra'ute-Cour rn.tern.a-.
tiona;le .des pris&s marquera ass'uremént
d.ans r.œuyr-e"accpmpl.ie par. la'deuxième
conférence pour la paix.' S. E. Samad-
Kha~Momt'azos-'&altan.eh, premier dédé-
g.u.é d;e'la P.ej.se é.t miniistre à Paris,~ a as-'
eiate à la d~miëre séance de la d'euxiem.'e'
.commdssipn, don.t il est.vice-présid.en.t.
a-près un voyage, de quelques jours a. Pâ~is,
rém.inein.t .diplomate suit d'ailileurs a.ssi-_
du'memt.l~s '.travaux .des '.diA'e.r&es commo.is-
sion.s.
ATT.ENTFA.TF. JE~ '.fJERSE
Contre !egOMve!'nemeni de Téhéran
Saint-Pétersbourg', 17 juillet. On télé-
graphie de'Téhéran que lés T.'évo.lutionnai-;
rss peï.sans ont tenté, la nù.it' diernièM, de;
'faire, sauter l'a,' re~dence du gouverneur de
Telt~ran. Les .engins, mal 'construits, fu-
sèrent sans éclater et sans produire d.ei dé-
gâts. -'PJ.usLeu.rs Ebri'estat.i'oniS ont été-opérées
?1 l'on croit tenir le& coupables.
ment Camille se laissa aller à' écouter quel- )
.quefois la.conversation 'de' deux jeunes.
gens qui paraissaient connaître; toute la.
sajie, et qui en fa.Lsa.ien.t des l'BC.its assez.
plaisants. Ce qui peut-être porta; Camille à
les '.trouver 'moins mediEants qu'ils ne l'é-
taient en effet, c'est .qu'un non'f qu'elle 'ai-. `
ma.it tomba dans leur 'conversation ils
parlèrent.'d'Alieia et. l'un d'~ux, jenne
homim.e à la figure hautainte et passionnée,.
en parla avec un si vif enthousiasme pour
ses talents 'et .uns si.haut.o estime pour son
caractère, que Camille l'eut remercie si elle
eût ose,: d'autant plus que, .depuis quelque
temps, son mari' la recevait avec une, répu-
gnance visible.
Mais la toile .se .leva, etia. piëoe ou jouait
Césarine com~iehça les deux, jeunes .gens
applaudirent beaucoup, et celui qui avait
tanf .vante Allcia, et' que spn-aim a.ppelaji;
Ma,urice, répondj,t:.à une observatioB qui
lui avait'ëté faite'dans l'oreiLle:
C'est possible, eU& n'ea.a p&s moins
uï't admirable taJ~ent..
La,pièoo {.init 'le. deux àims; causèrent'
encore assez bas pour nepaB être entendus
s'ils n'avaient pa.s~'êîe écoutés maiis Ca-
mille d-evinait qu'ils pa.rlaMnt de Césanne;
et, soit curioBité inûifférente, .soit ce qu'e
nous autrea romancierB nommons la. fata-
lité du cœur) elle désirait {entendre parler
do Cësa.rMML J~.cS~smBM- .aaSMt ?
:Ghers Maires,
où passez~vûMs
y.QS .'Vacances.?';
M,HENR)MARTtM N
Le. céiebra. titulaire d~ la, n'néda.i!le d'hon-
.nefun' d~u .SalOiR d'es af-tistes français ét~t
à son a..te~en', ~Mnamt un.e bo.im.e pipe qu'i.l
nous demanda la. peu-mission d'achever.
Eh bien t voilà, je pars pour la Bretagne..
J'arme ce pays parce que je trouve un peuple
qui a su rester en harmonie avec son sol. Les
Bretons ont dans leurs yeux, dans
'leur, ciel et de sauvage comme leurs landes
Leurs moeurs, leurs vêtements et leurs demeu-
res sont d'un autre âge, ce qui'îa.'it que paysa-
ges- et habitants inspirent et inspireront tou-
jours les peintres et les poètes.
Après avoir vécu quelque temps dans cette
solitude bienfaisante, je reviendrai a Paris et
m'en'irai dans le Midi. Car je suis du Midi,
des environs de Toulouse.
Les Méridionaux, quoi qu'on en dise, sont
profondëment.artist&s. Us aiment l'harmonie;
le chant et la musique sont leurs arts favoris.
Cependant je dois dire que pour eux la pein-
ture ne passe qu'au second plan.
'Apres UH 'court~séjoùr 'au 'pays "natal, ~e
..compte aller'en Italie. J'éprouve'l'irrésistible
besoin de revoir ce foyer artistique et de me
retremper à ses. bienfaisants rayons.
Voilà mon programme. J'aurais voulu aussi
-vis-iter l'Espagne ;'m'ais je ne m'accorde que
trois 'mois de vacances et le temps est-'trop
:caurt. Ce sera pour l'année.prochaine.
Et.s-e'cou.ajrt la. p'ipe c'0!n'sum.ée,'le maît-re
..fait,.un geste qui-indique cLa.irem.ent q.ue ce
voyage n'est qu'un'e espéi'ajnc.e, à la m&rci
.diesevéDenM.TMts;
M. HENRt HOUSSAYE
M. Henn'Houssa.ye est a, sa. table cl'e tra-
vai'I.
Gu j'irai cette année ? nous; repond-il,
ma foi .ie n'y ai pas encore pens.3 Paris .est
si.. charmaM rete. Sj. charmant oue je cher-
-che le moyen de former une ligue entre .une'
trentame d'ami.s pour ne pas le déserter.
'Est-il, en effet, une villégiature nlus.agrea-
Ne où l'on se trouve au moins à l'abri..de&
en-nuis 'que réservent la."vi.e d'hôtel'où les: ins-
taMations hù.tives..?-Et le.bbis de Boulogne, les
.qua.is, ne.sont-ce pas là les plus belles pro-
menades du monde?.
Mais cpm!me il faut sacriner à l'habitude,'
et 'aux bons et vieux amis, je vais tantôt chez
.l'un; tantôt chez l'autre, à.la campagne ou a'
la'h'ier."
Cependant, cette ann&e, il pourrait .bien se
faire que j'ailasse a Venise. J'y suis'déjà aile'
l'a,n-dernier, et le charme .de celte cite m'a à
ce,poir).t..ensorcelë que. j'y.suis .invinciblement
-attiré.
Mai; si ma ligue était, .formée,'sj. mes amis s
restaient à Paris, j'y demeurerai aussi. Mats,
voilà, je me trouve seul, maintenant, j'ai be--
soin de société et je suis la foul'e
Et I.e .m.aï't.'re, .efn aou.ri.ajit, .n
ta Bourse ~uT~a!!
iss Eha~eHtieM_m!ame~ ia Grève
Prctestâtsbns dé ~UNeussScsiëiës
ta. greve\dt6s b'u.vriërs'cha.rp''e.i'ttiers .'se.
poursuit dans'ie p~us grand'calmie.'Néan-
moins,'il convient de sigul'aleir une pTot.&s-.
tation de .'plusieurs 'sociétés compagnonni-
.q.ues qui reproc;hent'a .l'Union des-ouvriers~
..charpen.tiers de. la.Sein.6 d'avoir eng-ag~é Le
.mou.vemen-tsansles.avo.ii- consultées. C&s
socië.té,s,_ parmi. le.SŒuaHe.s se tl'o'uvent Les
Comparons du Devoir, La Solidarité, le
Syndicat'indépendant. Les Çonipà~nons
du D.e~Gir de' la Liberté, 'tiendront jeudi
soir, rue.d'-AU&mag'ne, unegTa.ndel'êu.uiol''
.en'.vue de statuer sur ligne de ~conduite
.à s'uiyr.e en. la. ci'rcon.stan.ce.
,.JLe.comité'.de-g~'eYe s'est réuni'ce'niatil!
à ia Bourse, dfu travail. NouB. ayons, vu le
secrétaire d~u comité, qui nous a, déclare
que la. protes.ta'tion de.s sociét&s com;pa-
'g'n'onniques ne-pouvait en rien compromet-
tro la..r.éussite de la gu'evie. Il espère q.ue
tous les Gharpentie'r.s finiront par'se me.tt.i.'e.
d'accojcl et auo l'incident.'n-au'ra. pas d':rd'
tree suites.
La féunion de cet a~res-tTifd:
Les:g'révisteas.e sont réunis en asseniblée
générale cet après-midi, à deux beures, à la.
Bourse du travail, sous la présidence de M.
Gr.elier, assisté de MM. Chamois et Gorian.
Deux mille charpentiers environ avaient ré-
pondu à l'appel des organisateurs.
Api'ëa une allocution du président, le se-
crétaire du syndicat a protesté contre l'at-
titude de certaines sociétés compagnbnni-
ques, qui n'ont: pas cru devoir faire cause
commune/avec l'Union d.es ouvriers char-
Eentiersdela.'Sein'e'.
il .a ~terniiné. en .cons.fa,tant qu'un. grand
n'om]3rë d'ouvriers, appartenant à ces so-
ciété.s,. ont .cependant 'adhéré au rnouve-
m'ent.
Les cuvi'ier.s chârpëntMrs'SG sont sëpares
après -avoir .voté la coMtinua.tion de là-grève
'.à-~)utran'ce,'
La plupa.rt'des chantiers'so.nt gardes par-
dès, agents de poHee. Ouelgues tentatives
de .déilauchag.e~ ont .eu'lieu,c:e matin,- .no-
tamment rue'.de .l'O.urcq, où d:eux'. aryesta-
tions ont été opérées pour entraves à Ia'!i-
,-berté dû..travail.
uE/iaicMmMiIe
r pea~~ u~, 'Café
.Pil-usieurs graves acc'ide.nts d'autobus de
'la Mg-ne -Mcmtm'a.rte-~la.ce Samt-Mieh.el, se
sent d~à pro-Suits, rue -Moj'umart.re,
conti'€le café appajrte~amt à.'M. B~rg'ou-
gTioux e-t sit-ué a-u Mim d.e.la rue Momma.r.-
ti'p,et. d'e la. i"ue Mandai'
En p~'u~de temps, .en .effet, les.Lourdes s
vo.ituT.es' vlilirûnt, par' quatre f,oi3, briser
la. dteva.nt'ure de aet établissement. Le dar-
nieF accident date du 14 de&embre la pro-
'priétaiTS du- café est d'ailleurs en.proeH~ a.
ce aujet avec la GcmpagTnie des OmnLbus.
C'e m,attn, à six he'u,res et demie, l'auto-
bus n° 45-279, venant da la rue du Poteau
et se dm'ig'ea-nt vers la place Saint-Michel,
arrivait à tout allune devant l'e numéro
70 de la rue MtmmaTtr'e.
bien loué Alicia. 'A œ'moment, son ami lui
disait: r.
Est~que tu es encore amoureux ?
––Mo.i, ditMaurice, jamais. jamais.
Ah i cependant.fit l'autre d'un air
fin.
Oui, répliqua Ma'urice..en se servant
d'un mot bien connu oui, ùn.e fois comme
tout le monde, du moment qu'elle était Ca-
therine Tochon.
Et mamteDant, qui est-ce'qui Tëgne ? '?
D'où vie.ns-tu:donc ? c'est de Lubôis;
le notaire.
II se leva pour sortir mais, en se retour-
n.ant, il rencontra-le regard de .Camille-fixé'
sur lui av~ec une .expression si funeste qu'il.
demeura lui-même mimobile à la. regarder.,
II 'était .si étonné, que peut-être il eût de-
mandé a cette femme si elle désirait quel-
qu.Q~&hosû de lui, lorsque la dame as.sise-
pr-ès de Camille parla a celle-ci .en r.appe-'
lànt par son nom.
–Madame deLubois, dit-elle..
'Madame de Lubois répéta.Maurice
a.v~cunétonn.eimentdése&péré,
"tMa'is Camfi.llo détom-na la tête .et Mau--
nfc'e softit sans .a.vpir eu le temps de se re-
comis.Mre. 'Um Tn'&ment, il voulut r.e.nitr.er
dans cette .loge, ..et dire tout hmut le con-
tr.aire de ce qu'il avait dit tout bas un
instamt a-pres M. était .décidé a, aller droit à.
Mnaie
iMta' "r-
.~t~ '.)
Bpusq~Tëm.ent, !o..chajun,ëMr, a.NandoBn'ant
sa droite, prit'en'bmis le trottoir de ga,u*
che,,a,l~haiu;teur,dp numéro. 70, et ta. lourde
Ypitu~e yj.ut.~uter dans la.' devant.u.re du'
numéro 68, C'est la que se trouve le cafa.
'benu~par M.~Bergo.ugno'uxv
Les g'lace.s fm'smt rëduites e.B miettes
d'un
l'&ste'.q.uCI'aTiilàftuTe on Eeir, sui pe'nd la.
.m&ntabj)ej'û,ent. (
M. Bergougnoux, q.u.onous avons vu, est:
i~av're'afecettie'sëM.e'd'a.ceid'ent~
Sa clientèle ~e ftiit-peu à p&u, effrayée 'd.n
dange);qu'ij-.y a à.cûnsommprshez'lui.
FAITS-PARIS
CafpoA'!iv!'euf écrasé. '–Le fiacre n~
646, appartenant à la Compagnie généralec'
d.es .VtOiftu.reB, a He!U.').'te, rue Montmartre, P,
un, trf-porteur appartenant à' M. Couty~
propriétaire de l'Imprim&rie commerciale~,
~4. et 56., avenue dep. Ternes, r
Le tri-porteur était conduit par le garçon'
livreur Bozion Cyriaque, âg'e de 25 ans, de-;
!neurant 30, rue* de Grenelle, à LcYallois-
Perret.
Le fiacre passa sur le corps du malneut
reux.'
Relev'e'ssKQt'parrles.'pâgsan~on
.j.amb&'gauche, perforée par un ravon de la;
'.]'&ue arrière du tri-porteur, et qu'il se plai-~
gnait d'une vive douleur à l'épaule droite;
--Le blessé.-fut conduit à la'pha.rmaGie la.
plus voisine où .des-'soins -empressés lui fu-
rent prodigués.
Le tri-porteur est en miettes. Les consta-
.tations.~ont été faites par l'agent 123 du
deuxième arrondissement.
ïï~'tnM~~ '~n~FrrB~ '<
;tJim.JM~iUii).
C'est à Me séfie 6:e oatactysmes que serait due
<'appaftt!en des espèces animafes
surfegiobè
La. théorie du tra.nsfo'rmisme et ds.Ï'év.o-.
lution, 'dont "Darwin fut lo plus cél-ebrs
champion,'est:mamtenant en stnguHère dë-
'faveur, surtout' depuis 'les r'evéfations de
M, Quinton. Les savants sont frappes, à'
cette heure, de tout'ce qu'iry'a'd'arbitl'a.ire'
et, de fantaisiste dams un système qu.i sem-
blait, il y a quelques aninees encore, mtan-
..gible et définitif.
Une théorie nou~~el.le est adoptée dans les
milieux scientifiques. M. Simon Savignv,
l'expose, cla-il'ement et ~n quelques ~lign-sa
da.ns 'le dernier'numéro de 'la Tevù'e l'7J'pA'a-
~?'s?;n?te. De; cette étude, -nous detachona.
.le passage suiva-ut,
11 y~a seize a dix-huit mtHe ans, -la terra
s'est brusquement refroidie ;'un énonne pla-
cier.. a envahi la maieure partie de l'Europe
qui, pendant une période assez longue, s'est.
trouve sous-un climat arc-tique.
La-faune qui .vivait alors 'sur notre'conti-.
nen.t, et-.qui sen-djiait plutôt être une faune tro-
picale, a dû s'ada.pter a ce'genre nouvea'Ut
.d'exis.te.nce.~Les.mammouths -se' sont rcco-u-
verts'd*HR.è\epaisse fourruje le renne a pul-'
Iul.e.u.is.1'i.ntensj.te du cataclysme, Qui pa-:
.ràissa-it'.en.yoi~ d~ régression,, a. dû H'aGcroiti'f,'
tout a; coup d'une façon effrayanle il semble'
qu'un formidable, cyclone .de neig.e..et de morti'-
..ait&m'.e-Ioppe-s.o.ùfj.am une partie .du gl'jbe et'
oh..rëtrQUYË dah.s.les Alpes de Bofiême..([e.s ï.e!
rai.hs rapp.ortËS, arraches aux flancs des mon-
tagnes norvégiennes.
.Une partie del'anfm.alité fut .victime de cette'
effroyaN.e iourmente, et c'e.st. ainsi qu'on'a. p)t'
retrouver .presque intacts des mammouths en-.
.velis.d.ans des.blocs de glace.
La terreur,, que l'humanité a gardée dans ses'
Icgend.e's, du .déluge qui boufeversa la.'te.t/e !!a-
I ~néepontté as- r rln-els dtaipes foimclalües
.bitpe.montre, a.ss.ez quels, drames fo.i'i]dables'
et terribles.. durent eti'e ces. périodes, d'ëvoitt"'
.tion_.geoJogique..
'Nous pouvons donc.constater faciismen) qua
la. Terre a.subi.au jnpins deux de..ccs cain.-
clysmës aya'nt'eu l'un et l'autre uns profonda
répercussion ~ur. l'aspect du globe.
''Si le [lëlup'e lii&torique ne semNc pas a~oir.
eu dërëpercussionsur la faune; û'n'en'est'
paa.de même pour le catacivsme.'glaqia.h'e.
Avant les m'emiers symptômes de refroi
mojTStres énormes, mam-mouths, rhihoc'Rrc.s
géants, ours des.cavernes, deux fois'.aussi Te-:
;doutaMes.que les plus terribles de nos r'iaa-
tigrades,etc.
Pendant. la. période interglaciairc, ces espô-
i..ces- subissent des tran.sfGi'mations profondes.
Et, phénomène étrange, .avec les premières''
boues, gla'ëîaires, un.. être nouveau..apnarait.'
[.comme, ..tombé sur la Terre de'.quelque asire'
errant.
Cet être n'a rien de commun avec les êtres''
g6anCs'"qni 'tout à l'heure régnaient, maiti-ea'
incontestés, sur..le. monde. Il ressemble à Mni<
des .arboricoles doitt les..saueletes sont l'e-
trouvés dans la dernière période tertiaire;;
.cet être. étrange l'Homme ennn,. puisque.
'faut. le nommer va ëtM le roi. de.Ia );érioda'
.qui.s'ouvre'.avec lui.
.Le~ ti~ao.es.d'évolution lent.e de l'Homme, <ïe-,
.puis le..sing'e son prêdéceSEeur, n'on). pas été'~
.retro.uvée'.s.: .Lé .fameux pyfiMcanthro.pus aë-.
couvert 'il y a quelques-années.à. Java reposai.
dans les dernières couches, .de'terrains tertiai-
res, et nBut. aussi,.bien appartenir à l'époque
quartena.ire. Il ne représente qu'un chainoit
rendant, moins;.appréciable la distance réelle-
..meh.t..cH.o;rme.~ui 's4pare.r.anthropomorpiie de'
l'ho.inme.j.!Mp.t!ë.fn.:mt.4it.
En effet,si ..l'aspect physique -oal'ai!, assez!;
'semblable entre le singe et l'homme, I'en<'<
pb.ale da .ce derniei; dénote- qu'une, distance*
considérable sépare tes deux espëco~Le cer-
veau.' d'un..goritle est. trois, fois moins dÉve-'
loppéque..celùid'na homme..
Lorsque les phénomènes glaciaires Gurent'.
disparu,, une profonde eKolution. s'était pro-.
duit'e.
duité:
.Le-.mammouth,, le.rhino&éros, Tours géatit.
avaient.'fait-place àrdes animaux be.aucoH'p!
moins redoutables. En un mot, les grandes es-
pëc(~s,quj j~araisseni éi.re l'élite de rauimalitHr
'à la fih'de la'période tertiaire, étaient en corn-'
.pieté dégénérescence, comme pour faciliter a.~
l'Homme la,;çonquëte de la Tei'Te..
Toute''ta. théorie nouv&He, opposée a. cena
du transformisme, se trouve donc ainsi re-;
s'urnée'
L'évolution lante -n'e .peut sufhr'e' ex'i.ï~~
que.r la. progression animale consta.téc suf
la' Te~re: L'étude de ~la, géologie, montra-nt~
'd'es anima.lités supérieures, .su.ccédan't s~hi-;
tement à 'des animalités-inférieures démon-
tr.e le manque de fondement de'la. théorie)'
transformiste.
H apparaît, au cont.ra.ire, evic~&itt qD.e nf~
tre~globe.a, été boul&v&rsé à plusieurs rej'M'i-
ees-par de grandes révalu-tions cosmiques.
Après chaque cataclysme, or] trouve use~
fa.urte et. un-e noue nouvelles,'preuve u'!<)te.
-niaMe..d'L)Q changement brusque.
.Sur mon hjonne.ur~ madame, j'at'
menti.
~lais i'I pensa quele'm~l était fait, q~a;
.Mtn.e -de L.'uhois en- a.vait assez .d':un son'?-'
ton ;pou~ oç,yraean .:liuéntoc une::Geu,i~ude,
~on' peurj HGg.u.&rir.bientôt:, L une, .certitude,
tant 'il '.s"6 i'EOTtVtera.it..de :v.bix p.ptrr. l'iDS-
4mi).'e'.t.QUt.à, fa.M, du~D~oment q.~eHe c.ber-t
cherait à tout s'a-voir.; Et il pensait (i~c,
quoi qu'il fît,Jl''ne'pourrait pas dét.rui'?'.
M SOUpÇOB.
Dans cette; .perplexité, H'tour.na là tMà-;
tM pou'.r se mettre en fac& de Mme de L'a-
bQis.eil.e n'était plue dans-sa loge. Mau-'
rice .qu.itta le 'specta.cJ.e avec mi rcmoi'da',
,.qùi' l'.obs.M'â a;u pOHit de-rétoDner. ~t~in'a.ts'
i.l;n'~avait'm.esùfj''é à une si horri'bie poi-téa't
l'.eH'et;.d'un~pàr.o!emdJscrete, jamais le ~i-:
sag'ë.d'MTe feiman'e .et l'expression.. do sû!<)
bonheur ruiné par ùn'mot n'ay.àient. ap.pa. °:
r~a'Mauri.cejd.anë 'une si'fa,ta.Ie'inteii.cii~
-Il dëfvint triste de ce qu'il, ava'lt f.dt, Bai!
pen&ée en était .obsédée à toute h6'urc, etf t
bientôt 'cette .pR'éocoupa'ttion fut te:IIe, qu'H< 1
eût beaucoup, donné'pour Teparer ]e !na,t!
que- sans '.doute il ava;i.t c.ausé." Le souvcnN*
detette soirée l~e p.oùrsuiv.a.Lt.comme om ra-
-miords. t
'Gomtoïc J'aTait présumié Maurice, i') s'uff!- ¡
sait que Caf)mNo eût.Leregar.d averti de ça.
qui 60 !pa.asa)it'd.e,yant'elle, sans qu'pMe- y,.
.prit.g'a.rde, 'pour qu'
~îji~~a~ L'M!Me~.
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