Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1880-06-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 juin 1880 23 juin 1880
Description : 1880/06/23 (Numéro 6389). 1880/06/23 (Numéro 6389).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k594422z
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
Le -Petit Journal
LA PETITE POSTE
rcené armé de son 'couteau, durent dégainer
>ur s'en rendre maîtres..
L'emballeiir est un repris de justice qui a déjà
ibi vingt*et une condamnations. 11 a été envoyé
I dépôt où son état mental sera examiné.
Le blessé a été transporté dans un état déses-
:ré à sôn domicile, route de la Révolte.
Une dame Terrier, rentière, demeurant rue de
Maison-Blanche, est morte le 18 juin, à l'âge
; quatre-vingt-treize ans. ;
Malgré l'âge avancé de cette femme, sa mort a
îrpris bien des gens ; à ce point que certaines
imeurs du quartier ont déterminé une enquête
ii commissaire de police. A îa suite de cette en-
aête, le parquet a fait ajourner l'inhumation du
>rps qui sera soumis à l'examen des médecins
gistes.
Le Temps publie les renseignements suivants/sur
ne affaire qui lait grand bruit à Paris, depuis deux
iurs :
M. Louis-Marcel Voyer, ancien capitaine d'é-
it-major, devenu organisateur dé concerts pour
;s œuvres cléricales, et M. Louis-Nicolas Mégnin,
)ldat d'artillerie à Vincennes, ne passeront en
alice correctionnelle, pour répondre du délit d'ou-
■age public à la pudeur, qu'après clôture de
enquete qui commencera demain.
Du petit parquet, en effet, le procès-verbal des ;
gents des mœurs a été transmis à la grande ins-
-uction, accompagné du procès-verbal da l'in-
ïrrogatoire sommaire subi par chacun des,deux
amplices. Aujourd'hui le magistrat instructeur
3t saisi du dossier.
M. Voyer était, paraît-il, signalé depuis long- (
împs à la police. Il est détenu, comme M. Mé-
nin. Du juge seul dépend la " faculté d'accorder
î mise en liberté provisoire sous caution, com-
le on le fît pour M. de Germiny.
M. M..demeurant avenue Ledru-Rollin, qui
e sentant pris d'un malaise, s'était mis avant-hier
air à sa fenêtre, située au premier étage, est
ambé par dessus la barre d'appui sur le sol.
Des gardiens delà paix le transportèrent au poste
oisillon un médecin de nuit a constaté qu'il avait
lusieurs contusions graves. Il a été transporté
ussitôt à l'hôpital'Saint-Àntoiue.
Rue du Mail, un ouvrier couvreur est tombé |
lu toit de la maison n° '29,, et s'est fracturé le
râne sur. le trottoir. La mort a été instantanée.
Rue du Rocher,, un maçon- est tombé du cin-
uième étage d'une maison en construction. Ce
aalheureux s'est tué sur le coup. j
La librairie Dentu vient de publier la première '
lartie du fiacre n ° 13 de notre ami et collabora- :
eur Xavier de Montépin, et la première édition
i été enlevée ie jour même de ta mise en vente.
— A la mêipe librairie; le parc aux-biches , qui
'St en quelque sorte le prologue du Fiacre n° 13,
)ùisque ce livre raconte la touchante et drama-
ique histoire des amours d'Esther Derieux et du
lue Sigismond de la Tour-Vaudieu, pair de
•""rance, et les effrayantes péripéties du crime du
x>nt de Neuilly.
Les courses à Maisons-Laffite ont pu avoir
ieu hieç,. malgré le mauvais temps ; en voici les
'ésultats : "
P.rix des Peupliers. — Défaite, à M. God-
lard, l"; Vertprê, 2°-; Lahire, 3°.
Prix de l'Ile. —liag-Pipe, au comte Brani-
;ki, 1"; Visite, 2° ; Danube, 3°.
Prix des Acacias. — Oredin, au comte de
Meus, 1"; Météore, 2°; Dominica, 3°.
Grand militari/ (steeple-chuso pour officiers
8H uniforme). — Avocat, à M. Hubert Delislc, 1";
Soprate, à M. Devaulaye, 2". Le prix consiste en
tin objet d'art.
Prix de Longueil. — Bag-Pipe, au comte
Branicki, 1" ; Du iiarry, 2°; Easter-Monday, 3 e .
Chronique Financière
lundi 21 juin 1830
• Nos rentes conservent lêur ferme allure et leur
Pendance à de nouveaux progrès. Les vendeurs de
primes avaient espéré que le cours roild de 120
amènerait des ventes plus nombreuses de la part
des porteurs de titrés, qu'il s'ensuivrait un temps
d'rirrèt ou même un léger recul, pendant lesquels
ils pourraient se couvrir sans se presser,
II n'en est rien; le comptant 'suit le terme à 20
centimes près; le cours.de 120 n'est plus discuté,
on cote couramment 12(3 20 .et au-dessus, et la fin
du mois s'avance. Les vendeurs de primes ont jugé
prudent de commencer leurs rachats. Aussi avons-
nous vu le 5 0/0 coté aujourd'hui à 120 45 ; il finit,
à 120 30. ' ■
Le 3 0(0 s'est avancé a,ussl à 86 45, Mais il ferme
à 86 30 comme samedi. Le jeu des primes n'a pas sur
ce fonds la même'importance que sur le 5 0/0. Et
de plus le 3 0/0 est relativement beaucoup plus
cher ; en effet le 3 0/0 à 86 30 représente comme
parité du 5 0/0 à 144 fr.
Les fonds étrangers sont beaucoup plus calmes
aujourd'hui; ils..çerdent presque tous quelques cen
times sur samedi; les plus favorisés resteut au mê
me prix. . •
j Les valeurs ont eu une journée assez effacée,
mais il est probable que.l'approche de la liquidation
les réveillera.
Les bons de I 'assurance financière sont à 425.
Les obligations des chemins de fer brésiliens
gardent une bonne tendance à 481. .
Pour satisfaire aux demandes qui leur étaient
adressées, la banque nationale et la société
nouvelle se sont mises en mesure d'offrir à leur
clientèle un lot de 1,200 actions du gros camion-
niage de.paris . Ce sera bien vite absorbé.
Ce que nous avons dit, il y a quelque temps, des
obligations de cette société s'applique également à
ses actions.
Pendant ces cinq dernières années, cette Compa- •
gnie a réalisé les bénéfices suivants :
1875 ..... 356.685 fr.
1876........... 417.335
1877.*'.. 484.007
1878(année de l'Exposition)... 515.092
En 1879, par suite des rigueurs d'un hiver excep
tionnel,, les bénéfices n'ont été qua de 408,120 fr.;
sans les neiges et les glaces qui ont interrompu
pendant quelque temps les transports de toute
sorte, les .bénéfices de cet exercice auraient .au
moins égalé ceux de 1878, année de l'Exposition.
L'exercice de 1880 se présente sous les plus heu
reux auspices. Les quatre.premiers mois ont donné
déjà une plus-value de 40,000 fr. sur les quatre pre
miers mois de 1879. On peut prévoir que les résul
tats atteindrontceux .de 1878, année de l'Exposition.
La progression est donc constante et bien établie.
Bornons-nous à admettre le chiffre de 500,000 fr.
pour l'année courante. Le service des obligations,
intérêt et amortissement, n'exige que 180,0J0 fr. ;
il resterait donc 320,000 fr. pour les actions et les
autres charges statutaires.
Il n'est pas douteux qu'un pareil solde de béné
fices permettrait,- en dehors de toutes les charges
statutaires, réserves, amortissement, etc., la distri
bution d'un dividende variant de 30 à 40 h\, et qui,
d'après la progression des recettes que. nous ve
nons de constater, aurait plutôt des chances d'aug
mentation que de diminution.
Or, une compagnie-qui présente certaines ana
logies avec la compagnie du gros camionnage , la
Compagnie des omnibus de paris a donné, pendant
ces huit dernières années," un dividende moyen de
42 fr. par an, et ses actions sont à 1,280 fr.
On voit par là, quelle marge de hausse les ac
tions du gros camionnage de pa.ris , offertes à 525
fr., ont devant elles, et l'on comprend que les sous
cripteurs.qui ont pris les obligations de cette Socié
té aient voulu avoir aussi de ses actions dans leur
portefeuille. .
PETITE BOURSE DU SOIR .
5 0/0, . 120 32 1/2, 31 1/4 ; Italien, 88 40, 42 1/2;'
Turc, 11 35; Egypt., SOS 12 1/2, 310; Banque otto
mane, 549, 550; Hongrois, 97 -3/16, 1/4; Extérieure,
18 13/16, 27/32.
—
REVUE DES THEATRES
L'assemblée générale annuelle des artistes dra
matiques a eu lieu hier au Conservatoire.
Un piédestal supportait un magnifique buste du
baron Taylor.
M. Gavaut a lu le rapport, qui a été trèè applaudi.
• Trois candidats à la présidence de la Société se
ront présentés par le comité au choix du président
delà République.
La rècette de l'année monte à environ 300,000 fr.
ce qui porte l'actif de la société à 106,812de rentes.
fie rapporteur termine eu déplorant l'état d'af
freuse misère des troupes de province, victimes
des tournées d'artistes parisiens qui viennent dans
toutes les villes jouer les nouveautés de l'année.
~—- Pour cause de difficultés d'interprétation, la
Françoise de Rimini, de M. Jules Barbier, .musi
que de M. Ambroise Thomas, ne sera représentée,
que pendant la saison 1881-1882.
L'Opéra donnera cette année le Tribut deZamo-
ra, de MM. d'Ennery et Jules Brésil, musique de
M. Cli. Gouuod.
—Cette semaine commenceront â l'Ambigu les
répétitions du drame de MM. d'Eunery et Brésil.
Cette pièce sera donnée au commencement de la
saison prochaine. Puis viendra Nana , de MM.
Zola et Busnach. L'hiver se terminera, si ces deux
pièces et la censure le permettent, par les Fiancés,.
de MM. Erckinàun-Chatrian.
Peur l'instant, la vogue des Mouchards continue
à retarder la fermeture annuelle de l'Ambigu.
—~ A Si j'étais roi a succédé, ail Chàteau-
d'Eau, le Bijou perdu, qui n'est pas ùn des meil
leurs opéras comiques d'Adolphe Adain, mais dont
quelques airs, restés populaires,, obtiennent tou
jours du succès. ;
Xtu'il fait donc bon cueillir la fraise sou
lève les applaudissements les plus chaleureux. L'in-'
terprétation laisse bien à désirer; elle compte
pourtant des sujets distingués : Mlle Nau et Leroy,
le ténor impres'sario.
; Paris-Dieppe illustré, tel est le titre d'une
élégante publication qui sera désormais le moni
teur de la vie mondaine sur la plage normande.
Le spécimen donne le programme delà saison du
Casino, et annonce trois pièces de l'Opéra-Comique,
sept de la Renaissance, trois des Folies et-une des
Bouffes.
En tète de, la liste des artistes figure Mlle Jane
Il^ding, de laBenaissance.'qui jouera ses charman
tes créations. Yauthier, du. même théâtre, est enga
gé pour la première quinzaine d'août.
emile abraham.
EiPllBNT TURC — BASQUE ORIENTALE (Voir ans Annonces),
+ — • !
LES CONCERTS MILITAIRES
Programme du mardi 22 juin, de 4 h. 3/4 à 5 3/4.
Tuileries.— Garde républicaine, chef M.Sellenick
1. Le Prophète Meyerbeer.
2. Mazurka.pour piston X...
3. Guillaume Tell Rossini.
4. Souvenirs de Serquigny, i ro aud. Sellenick.
Square Parmentier. —124'deligne,ch.M.Audoir
1. Le Tirailleur, allegro militaire. Sellenick.
2. Les Diamants de la couronne.. Auber. '
3.. La Timbale d'argent Léon Vasseur,
4. Les Noces de Jeun nette Victor Massé.
5. Le Zizi, polka pour flûte Sellenick.
CO.YCIsitï'S DES SOCIÉTÉS"IPÉOIQIIES
Jardin du Palais-Royal. — De 8 h. à 9 h.
La Lyre du Commerce , harmonie,dir. M. Guisquiére.
1. Le Béarnais,-allegro Gurtner.
2. Ouverture du Calife de Badgad, Boïeldieu.
3. Polka des Zèbres Flaminio.
4. La Belle Fiancée. Hemmerlé.
5. La Marche indienne Sellenick.
6. J. B., allegro " Lançon.
DÉPARTEMENTS
Huort, garçon coiffeur, dépensait en débauches
beaucoup plus que ne lui rapportait son état. H
avait, à Cognac, une vieille grand'môre qui par
fois lui donnait de l'argent. Un jour, elle oppose
un refus à la demande de son petit-fils. Huort la
tue et lui vole 3 fr. 50.
La cour d'assises do la Charente vient de con
damner le parricide à la'peine de mort.
Un événehient tragique vient de consterner la
commune de Saint-Ambroix (Cher.) Une/jeune fille
séduite, qui avait euunenfant, apprenant que son
amant allait se marier avec une autre, attendit
l'infidèle sur le pont du Cher, et lui tira trois coups
de revolver à bout portant. Il mourut immédiate
ment.
La jeune fille rentra chez elle et se fitsauter la
cervelle. '
Des ouvriers démolissaient iesvoutesdelavieille
église de Barriac (Cantal,) lorsqu'un mur latéral
s'est écroulé et est tombé sur le presbytère quia
été détruit de fond.en comble. La sœur do M. le
curé Roche et un jeune ouvrier ont été tués. M. le
curé a une jambe' broyée et plusieurs contusions
dont itne- grave à la tête.
✓
On lit dans le journal commercial de Lille :
« Des femmes, qui trempaient du linge près du
pont Régy, ont'aperçu flottant fort tranquillement
sur l'eau un enfant* elè ' deux à trois ans qui ne
semblait pas s'inquiéter de sa position critique,
» Cet enl'ant était tombé en amont du pont e t avait
pu traverser toute la longueur du ponceau, -sans
être submergé ; ce qui prouve une fois de plus
qu'un corps humain peut se soutenir â la surface
de l'eau à la condition d'être complètementimino-
bile.
» Les braves femmes ont crié au secours ; et le
gardien da pont a retiré le petit insubmersible qui
s'est mis à pleurer, dès qu'il a vu qu'on s'occupait
de lui. »
<œ»- •
obmu . FBSElÈBfS 1879, livrées de suité a 142 f., sans ci".
compt-" de change, 10,bd /./a;/erc £c .ï,Paris (linv.prov.)
La célèbre Baille, élève de M" a Lenormaud,
donne d.consult.etUt-danslamaiu,33,'fgMontmartre. j
J, P. à Roubaix. — Valeur d'avenir. C00 fr.
ç. f. b. à Angers. —Avenir douteux.
. j. b. à Pantin. — La. hausse n'est pas probame
tant qu'il y aura des versements à faire.
a, z. à Vassy. —1, 3, 4 et 7 mauvais. Les autres
bons. -
a. s..., à Maintenay. — !• Les renseignements
font défaut. 2° Sans marché. 3° 263 fr. environ 4'
Attendre. ' .
a. b..., à Saint-Aubin. — 1° Gardez. 2° Non.
a. p.... au Mans. — 1° Ne vous intéressez paï ■
à cette affaire. 2» Trop cher. -r'.
- ......
Insensibilïsateur Duchesne. — Extraction ®
pose de dents sans douleu?\ 45» rua Lalayôitd*
—aca ggfsjsi mi ■■
REVUE COMMERCIALE •
Blés. — Les offres en blés indigènes perden!
chaque semaine de leur importance, et le cours.de '
plus en plus difficiles à déterminer; les quelques
lots présentés par la culture au. dernier marché,
étaient tenus â des pris relativement élevés. Ce
pendant nous-avous constaté environ 5.0 centime-
de baisse par quintal. On' cotait ainsi blé blanc
32 à 33 50; blé roux 31 à 33. «Les offres en blés
d'Amérique sont nombreuses : ou cote pris au Havre.
Californie 29 à 29 25 ; Michigan blanc 30 25 à 39 5C
les 100 kil. Les blés du marché de Paris ont clô
turé .samedi ainsi : courant 30 75, juillet 39 35,
juiliet-aoùt 28 30 et les quatre derniers à 28 70.
Farines.—'Les farines de consommation ont. lé
gèrement iléchies ; la marque Darelay est à 64 fr.
Les farines premières du rayon de 64 à 67 fr.; les
premières de tous pays de 63 à 64 fr., ie sac'de 15S
kilog., toile à rendre franco au domicile des ache
teurs. Les farines de commerce huit-màrquesves■
tentiien tenues et clôturent ainsi :ledispoa, eii cou
rant de 65 75 à 66 fr.; juillet 62 50 à. 62 75 ; juillet-
aoûr 61 50 à 61 75, et les quatre derniers à 57 fr.Les
farines supérieuresvaient ; dispon. et courant 65 50;
juillet 62 50 et juillet-août 61 75, le sac de 159 kilog
toile comprise.
Menus grains. — Fermes avec peu.d-afl'aires
On cote seigles de 22 à 23 fr. ; orges 1" clsoix 25
25 à 22 50; bonnes qualités21 75 à 22; les sortes or
dinaires 21 25 à 21 50.; escourgeons cours nominaux
de 21 50 à 22 25 ; avoines faibles et offertes i" chois
de 24 25 à 24 50 ; noires ordinaires 23 75 à 24 fr. ;
grises de Beauce 23 25 à 23 50 ; de Suède 23 50. Les
hauts prix des sarrasins ont fait surgir desoffres ,d<
24 50 à* 26 S. suivant-qualité ; le tout par 100 k. en gare.
Lesmaïs sont offerts, on cote bigarre d'Amérique de
15 à îo 25 les 100 kilog. sur wagon au Havre.
Issues. — Les affaires sont .plus câlines. On cote
par 100 kilog. en gare : gros son 17 50; trois cases
16 à 16 50; remoulages blancs 18 à 20 fr.; dito b.-'i-
tards 15 à- 17 fr.; les sons fins vaieut de 15 à J5 j <>- ,
Fécules. — Les atl'aires sont peu actives, mal
gré !e temps plus chaud. On cote la fécule première
de Paris, de l'Oise, et des Vosges^de 46 50 à 47 fr.
les 100 kilog. toiie pour marchandise, dans les garw
respectives. En fécule verte ii y a acheteur â 23 fr.
et vendeurs à 23 50.
Sirops.— La température chaude facilite la ven
te des sirops de fécule. Les prix sont fermes-, siroj:
de froment 65 â-66 fr.; sirop massé, 55 à 56 ir..; dite
liquide 33 degrés 45 à 46 ïr.; le tout par 100 îiiio;;.
en entrepôt.
Amidons. — De Paris pur froment 78 à 80 ir.;
d° de province 64 à 66 fr.; d" de maïs 50 à 52 f
fleur de riz 44 à 46 fr.; de riz Louvain 78 à 80 ir. !«s
100 kilog.
Chanvres.— Il faut voir ainsi !es cours: hea:r,-
chanvres du Nord de 90 à 110 fr. selon mérite; >fC
l'Ouest 90 à 100 fr. ; les chanvres blancs .li; u i à
80 fr. pour lés chanvres gris ies 100 kilog. en gare
àParis. En Belgique on cote les chanvres blancs de
95 à 100 fr. pria sur place.
Huiles. — Les huiles de colza ont des air'^i;',:-:
très réduites. Acheteurs et vendeurs ne voulant f.as.
se" départir de-leur réserve, ies cours sont nomteux-
et sans variation. On cote disponible courantet pro
chain 77 25; juiliet-aoùt 77 50, et les 4 dem ;sr .i
77 75 à 78 fr- Les huiles de lin sont.calmes, le iii ->
pouibloà 72 fr. ; courant71 75; juillet 71 fr.; juiikn-
août 70 25 à 70 50, et les 4 derniers à 09 50 les i OU
kilog., fût compris.
Spiritueux. — Les trois-six, que nous avions
laissés 1res demandés dans notre précédente revue,
sont par contre très offerts et en forte baisse._Lf>
disponible courant et prochain vaut 65 25 a 65_a_0 ;
juiilet-aoùt 65 fr., et les quatre derniers de 60 25 à
60 50 I hectol. Le stock est de 8,700 pipes:
Eaux-de-vie. — Cet article eu entrepôt a eu
des affaires assez modérées. Les cours des caux-
de-vie communes ne présentent aucune variation
et se traitent de 75 à 85 fr. l'hecto!. à 45 ou 50 de
grés. Les marchés de Cognac ne présentent pas df
variation dans ies cours qui restent très fermes. I
eu est de même dans l'Armagnac, mais les affaire-
sont des plus calmes.
Vins.— Lesuouvelles relatives a la vigne son
assez contradictoires. L'apparence, très belle dans
certains endroits, serait médiocre dans d'autres.
Quoi qu'il en soit, on nous écrit du Midi que le?
.-FEUILLETON DU. 23 JUIN 1880
LE ÛHMLâTÂN
-82- ,XXV- (Suite). .
Le Trosa-aîix-Keîsartïs
Au bout de quelques pas, la .voûte de
cette espèce de caverne s'élevait assez pour
qu'on put s'y tenir debout. Elle était peu
profonde et, grâce à- la lumière v-erdâire
que les arbustes extérieurs y laissaient pé
nétrer, on distinguait un amas de mousse
sèche et quelques couvertures de laine,
constituant une couche plus ou moins
moelleuse. C'était là que, depuis sa fuite
de la maison, 's'était réfugié Deluzy et,
grâce à Julien, il y vivait sans être in
quiété.
Il s'assit sur son lit de mousse ; Julien
étala sur une pierre un demi-pain, un
gros morceau de viande froide et uno bou
teille de vin vieux. Le maître iie perdit, pas
de temps pour laire honneur à ces provi
sions, et dit, la bouche pleine:
:—A présent, parle.
Julien lui annonça qu'à la requête de
Jobson,"une battue delà gendarmerie de
vait avoir lieu,d'unmoment à l'autre, dans
les environs; que, pa-r conséquent, il serait
fort imprudent à« monsieur» de se rendre
désormais à la Forge pour y prendre sa
nourriture et que le plus, sage était de
quitter le pays-sans délai.
— Où diabi-e veux-tu que j'aille? inter
rompit Deluzy; on me traque comme une
bête iauve. A la vérité, j'ai de l'argent et
mon portefeuille' es t bien garni; mais par
tout ou je me présenterai, je serai empoi-
gn.é.. ; • De qui tiens-tu cet avis, Julien ?
Le domestique nomma Joséphine qui
semblait être ^'.enseignée par l'avocat De-
nioustier.
— Quoi ! reprit le maître de forge, ma
chère bolle-sœur sait-elle que je suis en
core dans le voisinage?.,. iviais que fait ce
fâmeuï avocat qui, d'après ce que tu m'as
dit, devait arranger les affaires et mettre
Jobson- en fuite avec toute la bande des
gT3nsd'é j'ustiq(j?'Ila donc échoue ;dans ses
chicanes?. , i
— Je-n^xtore;'monsieur ; seulement j'ai
entendu dire que madame va être emme
née du château et conduite .en prison.
— Bail F elle ne risque guère ; on ne tar
dera pas à reconnaître qu'elle e$t trop. ;.
simple pour avoir pris par t .à certaines cho
ses.. . Et à ce propos, demanda Deluzy en
cessant tout.à xriup de mauger, ce médecin
des foires, le docteur Jea'n, comme on l'ap
pelle, est-il encore à la Forge? •
— Il s'absente souvent, mais il revient
toujours.
— As-tu remarqué s'il se tenait plus vo-'
lontiers auprès de,Mme Deluzy que de Jo-
senhins?. Ils doivent avoir des .pourparlers
ensemble, et sans doute le charlatan cause
souvent avec ma iemme?...
— Il est- vrai, répéta Julien naïvement;
ils causent parfois des heures entières et
madame paraît bien reconnaissante du mal
quo le docteur se donne pour elle.
— C'est 'céla ! reprit Deluzy d'un ton som
bre et comme s'il se parlait à lui-même, ies
vieux souvenirs sq réveillent sans doute i...
Quoique l'on n'ait plus l'air de songera moi,
ou me retrouvera plus tôt que l'on ile pense.
— Il y 3. encore une chose qu'il faut que
vous sachiez, dit Julien mystérieusement;
on ne m'a pasmis dans-la confidence, mais
il est question de faire «ensauver » mada
me avec lé docteur Jean; malgré ies gendar
mes qui gardent la maison.
— Tiens l'tiensl... Et Joséphine sera de
la partie , '
— Je ire crois pas; Mlle Jolivet restera
avec le petit monsieur Léon, dont jene peux
venir à bout. ! " ..
Deluzy sartfa ies- dents et redevint silen
cieux. ' ;
— Sais-tu, deniânda-t-il enfin, quand ce
beau projet-là recevra son exécution.?- •
— Non, monsieur; la chose ne peut tar
der,'car, ainsi que je vous l'ai dit, on parle
de transférer madame à Saint-Siméon.
— En çg cas, j'agirai de mon côté, et on
aura de mes nouvelles!
Julien se leva.
— J'ai conté;imonsieur touteeque jesais,
repriuil^à présent, il faut aue retourne
à la Forge. Si monsieur veut m'en croire, il
partira au plus vite.
— Bah! ou pourrais-je trouver une re
traite mieux cachée que celle-ci ? Pei^on-
ne, excepté toi, ne connaît l'existence dé
cette grotte, que j'ai découverte un jour en
chassant et qiie j'ai appelée « le Trou-aux-
Renards. ». . .
— Ne votïs y fiez pas; des gens du voisi
nage vous ont vu rôder parici..,Onapu vous
suivre, vous épier de loin. L'Anglais Jôl}-
son sème l'argent, et il est très cap tble d'a
voir payé quelqu'un pour se mettre à vos
trousses... Enfin, vous voiià prévenu.
Tout en causant,- Deluzy et le domesti
que étaient sortis delà grotte. Avant de se
liasarâer hors du bosquet d'arbustes qui en
ombrageait l'entrée, Julien promena ma-
chinalement son reg'ai'd sur le penchant de
la montagne. Au-dessous de lui, toai-était
calme on apparence; cependant, commo
ii allait prendre définitivement contfé de
sou maître, un éclair, semblable à.-celùï
que produit une surface métallique en re
flétant les rayons $u soloil, jaillit à quel 1 *
que -distance. Il se tourn.a de ce côté, èt
aperçut distinctement, au milieu des rocs,
un gendarme dont la caraL'ine bien_polie
avait produit cejet lumineux'dans le'mou.-
vement de la marche.
. Julien se rejeta en arrière.-'
— Âh! monsieur, murmura-t-fl, c'est déjà
'« "In, battue »... Il est trop t-^rd!
• (La suite â dormiû.) ELÏE BEBTiïE'?^;
LA PETITE POSTE
rcené armé de son 'couteau, durent dégainer
>ur s'en rendre maîtres..
L'emballeiir est un repris de justice qui a déjà
ibi vingt*et une condamnations. 11 a été envoyé
I dépôt où son état mental sera examiné.
Le blessé a été transporté dans un état déses-
:ré à sôn domicile, route de la Révolte.
Une dame Terrier, rentière, demeurant rue de
Maison-Blanche, est morte le 18 juin, à l'âge
; quatre-vingt-treize ans. ;
Malgré l'âge avancé de cette femme, sa mort a
îrpris bien des gens ; à ce point que certaines
imeurs du quartier ont déterminé une enquête
ii commissaire de police. A îa suite de cette en-
aête, le parquet a fait ajourner l'inhumation du
>rps qui sera soumis à l'examen des médecins
gistes.
Le Temps publie les renseignements suivants/sur
ne affaire qui lait grand bruit à Paris, depuis deux
iurs :
M. Louis-Marcel Voyer, ancien capitaine d'é-
it-major, devenu organisateur dé concerts pour
;s œuvres cléricales, et M. Louis-Nicolas Mégnin,
)ldat d'artillerie à Vincennes, ne passeront en
alice correctionnelle, pour répondre du délit d'ou-
■age public à la pudeur, qu'après clôture de
enquete qui commencera demain.
Du petit parquet, en effet, le procès-verbal des ;
gents des mœurs a été transmis à la grande ins-
-uction, accompagné du procès-verbal da l'in-
ïrrogatoire sommaire subi par chacun des,deux
amplices. Aujourd'hui le magistrat instructeur
3t saisi du dossier.
M. Voyer était, paraît-il, signalé depuis long- (
împs à la police. Il est détenu, comme M. Mé-
nin. Du juge seul dépend la " faculté d'accorder
î mise en liberté provisoire sous caution, com-
le on le fît pour M. de Germiny.
M. M..demeurant avenue Ledru-Rollin, qui
e sentant pris d'un malaise, s'était mis avant-hier
air à sa fenêtre, située au premier étage, est
ambé par dessus la barre d'appui sur le sol.
Des gardiens delà paix le transportèrent au poste
oisillon un médecin de nuit a constaté qu'il avait
lusieurs contusions graves. Il a été transporté
ussitôt à l'hôpital'Saint-Àntoiue.
Rue du Mail, un ouvrier couvreur est tombé |
lu toit de la maison n° '29,, et s'est fracturé le
râne sur. le trottoir. La mort a été instantanée.
Rue du Rocher,, un maçon- est tombé du cin-
uième étage d'une maison en construction. Ce
aalheureux s'est tué sur le coup. j
La librairie Dentu vient de publier la première '
lartie du fiacre n ° 13 de notre ami et collabora- :
eur Xavier de Montépin, et la première édition
i été enlevée ie jour même de ta mise en vente.
— A la mêipe librairie; le parc aux-biches , qui
'St en quelque sorte le prologue du Fiacre n° 13,
)ùisque ce livre raconte la touchante et drama-
ique histoire des amours d'Esther Derieux et du
lue Sigismond de la Tour-Vaudieu, pair de
•""rance, et les effrayantes péripéties du crime du
x>nt de Neuilly.
Les courses à Maisons-Laffite ont pu avoir
ieu hieç,. malgré le mauvais temps ; en voici les
'ésultats : "
P.rix des Peupliers. — Défaite, à M. God-
lard, l"; Vertprê, 2°-; Lahire, 3°.
Prix de l'Ile. —liag-Pipe, au comte Brani-
;ki, 1"; Visite, 2° ; Danube, 3°.
Prix des Acacias. — Oredin, au comte de
Meus, 1"; Météore, 2°; Dominica, 3°.
Grand militari/ (steeple-chuso pour officiers
8H uniforme). — Avocat, à M. Hubert Delislc, 1";
Soprate, à M. Devaulaye, 2". Le prix consiste en
tin objet d'art.
Prix de Longueil. — Bag-Pipe, au comte
Branicki, 1" ; Du iiarry, 2°; Easter-Monday, 3 e .
Chronique Financière
lundi 21 juin 1830
• Nos rentes conservent lêur ferme allure et leur
Pendance à de nouveaux progrès. Les vendeurs de
primes avaient espéré que le cours roild de 120
amènerait des ventes plus nombreuses de la part
des porteurs de titrés, qu'il s'ensuivrait un temps
d'rirrèt ou même un léger recul, pendant lesquels
ils pourraient se couvrir sans se presser,
II n'en est rien; le comptant 'suit le terme à 20
centimes près; le cours.de 120 n'est plus discuté,
on cote couramment 12(3 20 .et au-dessus, et la fin
du mois s'avance. Les vendeurs de primes ont jugé
prudent de commencer leurs rachats. Aussi avons-
nous vu le 5 0/0 coté aujourd'hui à 120 45 ; il finit,
à 120 30. ' ■
Le 3 0(0 s'est avancé a,ussl à 86 45, Mais il ferme
à 86 30 comme samedi. Le jeu des primes n'a pas sur
ce fonds la même'importance que sur le 5 0/0. Et
de plus le 3 0/0 est relativement beaucoup plus
cher ; en effet le 3 0/0 à 86 30 représente comme
parité du 5 0/0 à 144 fr.
Les fonds étrangers sont beaucoup plus calmes
aujourd'hui; ils..çerdent presque tous quelques cen
times sur samedi; les plus favorisés resteut au mê
me prix. . •
j Les valeurs ont eu une journée assez effacée,
mais il est probable que.l'approche de la liquidation
les réveillera.
Les bons de I 'assurance financière sont à 425.
Les obligations des chemins de fer brésiliens
gardent une bonne tendance à 481. .
Pour satisfaire aux demandes qui leur étaient
adressées, la banque nationale et la société
nouvelle se sont mises en mesure d'offrir à leur
clientèle un lot de 1,200 actions du gros camion-
niage de.paris . Ce sera bien vite absorbé.
Ce que nous avons dit, il y a quelque temps, des
obligations de cette société s'applique également à
ses actions.
Pendant ces cinq dernières années, cette Compa- •
gnie a réalisé les bénéfices suivants :
1875 ..... 356.685 fr.
1876........... 417.335
1877.*'.. 484.007
1878(année de l'Exposition)... 515.092
En 1879, par suite des rigueurs d'un hiver excep
tionnel,, les bénéfices n'ont été qua de 408,120 fr.;
sans les neiges et les glaces qui ont interrompu
pendant quelque temps les transports de toute
sorte, les .bénéfices de cet exercice auraient .au
moins égalé ceux de 1878, année de l'Exposition.
L'exercice de 1880 se présente sous les plus heu
reux auspices. Les quatre.premiers mois ont donné
déjà une plus-value de 40,000 fr. sur les quatre pre
miers mois de 1879. On peut prévoir que les résul
tats atteindrontceux .de 1878, année de l'Exposition.
La progression est donc constante et bien établie.
Bornons-nous à admettre le chiffre de 500,000 fr.
pour l'année courante. Le service des obligations,
intérêt et amortissement, n'exige que 180,0J0 fr. ;
il resterait donc 320,000 fr. pour les actions et les
autres charges statutaires.
Il n'est pas douteux qu'un pareil solde de béné
fices permettrait,- en dehors de toutes les charges
statutaires, réserves, amortissement, etc., la distri
bution d'un dividende variant de 30 à 40 h\, et qui,
d'après la progression des recettes que. nous ve
nons de constater, aurait plutôt des chances d'aug
mentation que de diminution.
Or, une compagnie-qui présente certaines ana
logies avec la compagnie du gros camionnage , la
Compagnie des omnibus de paris a donné, pendant
ces huit dernières années," un dividende moyen de
42 fr. par an, et ses actions sont à 1,280 fr.
On voit par là, quelle marge de hausse les ac
tions du gros camionnage de pa.ris , offertes à 525
fr., ont devant elles, et l'on comprend que les sous
cripteurs.qui ont pris les obligations de cette Socié
té aient voulu avoir aussi de ses actions dans leur
portefeuille. .
PETITE BOURSE DU SOIR .
5 0/0, . 120 32 1/2, 31 1/4 ; Italien, 88 40, 42 1/2;'
Turc, 11 35; Egypt., SOS 12 1/2, 310; Banque otto
mane, 549, 550; Hongrois, 97 -3/16, 1/4; Extérieure,
18 13/16, 27/32.
—
REVUE DES THEATRES
L'assemblée générale annuelle des artistes dra
matiques a eu lieu hier au Conservatoire.
Un piédestal supportait un magnifique buste du
baron Taylor.
M. Gavaut a lu le rapport, qui a été trèè applaudi.
• Trois candidats à la présidence de la Société se
ront présentés par le comité au choix du président
delà République.
La rècette de l'année monte à environ 300,000 fr.
ce qui porte l'actif de la société à 106,812de rentes.
fie rapporteur termine eu déplorant l'état d'af
freuse misère des troupes de province, victimes
des tournées d'artistes parisiens qui viennent dans
toutes les villes jouer les nouveautés de l'année.
~—- Pour cause de difficultés d'interprétation, la
Françoise de Rimini, de M. Jules Barbier, .musi
que de M. Ambroise Thomas, ne sera représentée,
que pendant la saison 1881-1882.
L'Opéra donnera cette année le Tribut deZamo-
ra, de MM. d'Ennery et Jules Brésil, musique de
M. Cli. Gouuod.
—Cette semaine commenceront â l'Ambigu les
répétitions du drame de MM. d'Eunery et Brésil.
Cette pièce sera donnée au commencement de la
saison prochaine. Puis viendra Nana , de MM.
Zola et Busnach. L'hiver se terminera, si ces deux
pièces et la censure le permettent, par les Fiancés,.
de MM. Erckinàun-Chatrian.
Peur l'instant, la vogue des Mouchards continue
à retarder la fermeture annuelle de l'Ambigu.
—~ A Si j'étais roi a succédé, ail Chàteau-
d'Eau, le Bijou perdu, qui n'est pas ùn des meil
leurs opéras comiques d'Adolphe Adain, mais dont
quelques airs, restés populaires,, obtiennent tou
jours du succès. ;
Xtu'il fait donc bon cueillir la fraise sou
lève les applaudissements les plus chaleureux. L'in-'
terprétation laisse bien à désirer; elle compte
pourtant des sujets distingués : Mlle Nau et Leroy,
le ténor impres'sario.
; Paris-Dieppe illustré, tel est le titre d'une
élégante publication qui sera désormais le moni
teur de la vie mondaine sur la plage normande.
Le spécimen donne le programme delà saison du
Casino, et annonce trois pièces de l'Opéra-Comique,
sept de la Renaissance, trois des Folies et-une des
Bouffes.
En tète de, la liste des artistes figure Mlle Jane
Il^ding, de laBenaissance.'qui jouera ses charman
tes créations. Yauthier, du. même théâtre, est enga
gé pour la première quinzaine d'août.
emile abraham.
EiPllBNT TURC — BASQUE ORIENTALE (Voir ans Annonces),
+ — • !
LES CONCERTS MILITAIRES
Programme du mardi 22 juin, de 4 h. 3/4 à 5 3/4.
Tuileries.— Garde républicaine, chef M.Sellenick
1. Le Prophète Meyerbeer.
2. Mazurka.pour piston X...
3. Guillaume Tell Rossini.
4. Souvenirs de Serquigny, i ro aud. Sellenick.
Square Parmentier. —124'deligne,ch.M.Audoir
1. Le Tirailleur, allegro militaire. Sellenick.
2. Les Diamants de la couronne.. Auber. '
3.. La Timbale d'argent Léon Vasseur,
4. Les Noces de Jeun nette Victor Massé.
5. Le Zizi, polka pour flûte Sellenick.
CO.YCIsitï'S DES SOCIÉTÉS"IPÉOIQIIES
Jardin du Palais-Royal. — De 8 h. à 9 h.
La Lyre du Commerce , harmonie,dir. M. Guisquiére.
1. Le Béarnais,-allegro Gurtner.
2. Ouverture du Calife de Badgad, Boïeldieu.
3. Polka des Zèbres Flaminio.
4. La Belle Fiancée. Hemmerlé.
5. La Marche indienne Sellenick.
6. J. B., allegro " Lançon.
DÉPARTEMENTS
Huort, garçon coiffeur, dépensait en débauches
beaucoup plus que ne lui rapportait son état. H
avait, à Cognac, une vieille grand'môre qui par
fois lui donnait de l'argent. Un jour, elle oppose
un refus à la demande de son petit-fils. Huort la
tue et lui vole 3 fr. 50.
La cour d'assises do la Charente vient de con
damner le parricide à la'peine de mort.
Un événehient tragique vient de consterner la
commune de Saint-Ambroix (Cher.) Une/jeune fille
séduite, qui avait euunenfant, apprenant que son
amant allait se marier avec une autre, attendit
l'infidèle sur le pont du Cher, et lui tira trois coups
de revolver à bout portant. Il mourut immédiate
ment.
La jeune fille rentra chez elle et se fitsauter la
cervelle. '
Des ouvriers démolissaient iesvoutesdelavieille
église de Barriac (Cantal,) lorsqu'un mur latéral
s'est écroulé et est tombé sur le presbytère quia
été détruit de fond.en comble. La sœur do M. le
curé Roche et un jeune ouvrier ont été tués. M. le
curé a une jambe' broyée et plusieurs contusions
dont itne- grave à la tête.
✓
On lit dans le journal commercial de Lille :
« Des femmes, qui trempaient du linge près du
pont Régy, ont'aperçu flottant fort tranquillement
sur l'eau un enfant* elè ' deux à trois ans qui ne
semblait pas s'inquiéter de sa position critique,
» Cet enl'ant était tombé en amont du pont e t avait
pu traverser toute la longueur du ponceau, -sans
être submergé ; ce qui prouve une fois de plus
qu'un corps humain peut se soutenir â la surface
de l'eau à la condition d'être complètementimino-
bile.
» Les braves femmes ont crié au secours ; et le
gardien da pont a retiré le petit insubmersible qui
s'est mis à pleurer, dès qu'il a vu qu'on s'occupait
de lui. »
<œ»- •
obmu . FBSElÈBfS 1879, livrées de suité a 142 f., sans ci".
compt-" de change, 10,bd /./a;/erc £c .ï,Paris (linv.prov.)
La célèbre Baille, élève de M" a Lenormaud,
donne d.consult.etUt-danslamaiu,33,'fgMontmartre. j
J, P. à Roubaix. — Valeur d'avenir. C00 fr.
ç. f. b. à Angers. —Avenir douteux.
. j. b. à Pantin. — La. hausse n'est pas probame
tant qu'il y aura des versements à faire.
a, z. à Vassy. —1, 3, 4 et 7 mauvais. Les autres
bons. -
a. s..., à Maintenay. — !• Les renseignements
font défaut. 2° Sans marché. 3° 263 fr. environ 4'
Attendre. ' .
a. b..., à Saint-Aubin. — 1° Gardez. 2° Non.
a. p.... au Mans. — 1° Ne vous intéressez paï ■
à cette affaire. 2» Trop cher. -r'.
- ......
Insensibilïsateur Duchesne. — Extraction ®
pose de dents sans douleu?\ 45» rua Lalayôitd*
—aca ggfsjsi mi ■■
REVUE COMMERCIALE •
Blés. — Les offres en blés indigènes perden!
chaque semaine de leur importance, et le cours.de '
plus en plus difficiles à déterminer; les quelques
lots présentés par la culture au. dernier marché,
étaient tenus â des pris relativement élevés. Ce
pendant nous-avous constaté environ 5.0 centime-
de baisse par quintal. On' cotait ainsi blé blanc
32 à 33 50; blé roux 31 à 33. «Les offres en blés
d'Amérique sont nombreuses : ou cote pris au Havre.
Californie 29 à 29 25 ; Michigan blanc 30 25 à 39 5C
les 100 kil. Les blés du marché de Paris ont clô
turé .samedi ainsi : courant 30 75, juillet 39 35,
juiliet-aoùt 28 30 et les quatre derniers à 28 70.
Farines.—'Les farines de consommation ont. lé
gèrement iléchies ; la marque Darelay est à 64 fr.
Les farines premières du rayon de 64 à 67 fr.; les
premières de tous pays de 63 à 64 fr., ie sac'de 15S
kilog., toile à rendre franco au domicile des ache
teurs. Les farines de commerce huit-màrquesves■
tentiien tenues et clôturent ainsi :ledispoa, eii cou
rant de 65 75 à 66 fr.; juillet 62 50 à. 62 75 ; juillet-
aoûr 61 50 à 61 75, et les quatre derniers à 57 fr.Les
farines supérieuresvaient ; dispon. et courant 65 50;
juillet 62 50 et juillet-août 61 75, le sac de 159 kilog
toile comprise.
Menus grains. — Fermes avec peu.d-afl'aires
On cote seigles de 22 à 23 fr. ; orges 1" clsoix 25
25 à 22 50; bonnes qualités21 75 à 22; les sortes or
dinaires 21 25 à 21 50.; escourgeons cours nominaux
de 21 50 à 22 25 ; avoines faibles et offertes i" chois
de 24 25 à 24 50 ; noires ordinaires 23 75 à 24 fr. ;
grises de Beauce 23 25 à 23 50 ; de Suède 23 50. Les
hauts prix des sarrasins ont fait surgir desoffres ,d<
24 50 à* 26 S. suivant-qualité ; le tout par 100 k. en gare.
Lesmaïs sont offerts, on cote bigarre d'Amérique de
15 à îo 25 les 100 kilog. sur wagon au Havre.
Issues. — Les affaires sont .plus câlines. On cote
par 100 kilog. en gare : gros son 17 50; trois cases
16 à 16 50; remoulages blancs 18 à 20 fr.; dito b.-'i-
tards 15 à- 17 fr.; les sons fins vaieut de 15 à J5 j <>- ,
Fécules. — Les atl'aires sont peu actives, mal
gré !e temps plus chaud. On cote la fécule première
de Paris, de l'Oise, et des Vosges^de 46 50 à 47 fr.
les 100 kilog. toiie pour marchandise, dans les garw
respectives. En fécule verte ii y a acheteur â 23 fr.
et vendeurs à 23 50.
Sirops.— La température chaude facilite la ven
te des sirops de fécule. Les prix sont fermes-, siroj:
de froment 65 â-66 fr.; sirop massé, 55 à 56 ir..; dite
liquide 33 degrés 45 à 46 ïr.; le tout par 100 îiiio;;.
en entrepôt.
Amidons. — De Paris pur froment 78 à 80 ir.;
d° de province 64 à 66 fr.; d" de maïs 50 à 52 f
fleur de riz 44 à 46 fr.; de riz Louvain 78 à 80 ir. !«s
100 kilog.
Chanvres.— Il faut voir ainsi !es cours: hea:r,-
chanvres du Nord de 90 à 110 fr. selon mérite; >fC
l'Ouest 90 à 100 fr. ; les chanvres blancs .li; u i à
80 fr. pour lés chanvres gris ies 100 kilog. en gare
àParis. En Belgique on cote les chanvres blancs de
95 à 100 fr. pria sur place.
Huiles. — Les huiles de colza ont des air'^i;',:-:
très réduites. Acheteurs et vendeurs ne voulant f.as.
se" départir de-leur réserve, ies cours sont nomteux-
et sans variation. On cote disponible courantet pro
chain 77 25; juiliet-aoùt 77 50, et les 4 dem ;sr .i
77 75 à 78 fr- Les huiles de lin sont.calmes, le iii ->
pouibloà 72 fr. ; courant71 75; juillet 71 fr.; juiikn-
août 70 25 à 70 50, et les 4 derniers à 09 50 les i OU
kilog., fût compris.
Spiritueux. — Les trois-six, que nous avions
laissés 1res demandés dans notre précédente revue,
sont par contre très offerts et en forte baisse._Lf>
disponible courant et prochain vaut 65 25 a 65_a_0 ;
juiilet-aoùt 65 fr., et les quatre derniers de 60 25 à
60 50 I hectol. Le stock est de 8,700 pipes:
Eaux-de-vie. — Cet article eu entrepôt a eu
des affaires assez modérées. Les cours des caux-
de-vie communes ne présentent aucune variation
et se traitent de 75 à 85 fr. l'hecto!. à 45 ou 50 de
grés. Les marchés de Cognac ne présentent pas df
variation dans ies cours qui restent très fermes. I
eu est de même dans l'Armagnac, mais les affaire-
sont des plus calmes.
Vins.— Lesuouvelles relatives a la vigne son
assez contradictoires. L'apparence, très belle dans
certains endroits, serait médiocre dans d'autres.
Quoi qu'il en soit, on nous écrit du Midi que le?
.-FEUILLETON DU. 23 JUIN 1880
LE ÛHMLâTÂN
-82- ,XXV- (Suite). .
Le Trosa-aîix-Keîsartïs
Au bout de quelques pas, la .voûte de
cette espèce de caverne s'élevait assez pour
qu'on put s'y tenir debout. Elle était peu
profonde et, grâce à- la lumière v-erdâire
que les arbustes extérieurs y laissaient pé
nétrer, on distinguait un amas de mousse
sèche et quelques couvertures de laine,
constituant une couche plus ou moins
moelleuse. C'était là que, depuis sa fuite
de la maison, 's'était réfugié Deluzy et,
grâce à Julien, il y vivait sans être in
quiété.
Il s'assit sur son lit de mousse ; Julien
étala sur une pierre un demi-pain, un
gros morceau de viande froide et uno bou
teille de vin vieux. Le maître iie perdit, pas
de temps pour laire honneur à ces provi
sions, et dit, la bouche pleine:
:—A présent, parle.
Julien lui annonça qu'à la requête de
Jobson,"une battue delà gendarmerie de
vait avoir lieu,d'unmoment à l'autre, dans
les environs; que, pa-r conséquent, il serait
fort imprudent à« monsieur» de se rendre
désormais à la Forge pour y prendre sa
nourriture et que le plus, sage était de
quitter le pays-sans délai.
— Où diabi-e veux-tu que j'aille? inter
rompit Deluzy; on me traque comme une
bête iauve. A la vérité, j'ai de l'argent et
mon portefeuille' es t bien garni; mais par
tout ou je me présenterai, je serai empoi-
gn.é.. ; • De qui tiens-tu cet avis, Julien ?
Le domestique nomma Joséphine qui
semblait être ^'.enseignée par l'avocat De-
nioustier.
— Quoi ! reprit le maître de forge, ma
chère bolle-sœur sait-elle que je suis en
core dans le voisinage?.,. iviais que fait ce
fâmeuï avocat qui, d'après ce que tu m'as
dit, devait arranger les affaires et mettre
Jobson- en fuite avec toute la bande des
gT3nsd'é j'ustiq(j?'Ila donc échoue ;dans ses
chicanes?. , i
— Je-n^xtore;'monsieur ; seulement j'ai
entendu dire que madame va être emme
née du château et conduite .en prison.
— Bail F elle ne risque guère ; on ne tar
dera pas à reconnaître qu'elle e$t trop. ;.
simple pour avoir pris par t .à certaines cho
ses.. . Et à ce propos, demanda Deluzy en
cessant tout.à xriup de mauger, ce médecin
des foires, le docteur Jea'n, comme on l'ap
pelle, est-il encore à la Forge? •
— Il s'absente souvent, mais il revient
toujours.
— As-tu remarqué s'il se tenait plus vo-'
lontiers auprès de,Mme Deluzy que de Jo-
senhins?. Ils doivent avoir des .pourparlers
ensemble, et sans doute le charlatan cause
souvent avec ma iemme?...
— Il est- vrai, répéta Julien naïvement;
ils causent parfois des heures entières et
madame paraît bien reconnaissante du mal
quo le docteur se donne pour elle.
— C'est 'céla ! reprit Deluzy d'un ton som
bre et comme s'il se parlait à lui-même, ies
vieux souvenirs sq réveillent sans doute i...
Quoique l'on n'ait plus l'air de songera moi,
ou me retrouvera plus tôt que l'on ile pense.
— Il y 3. encore une chose qu'il faut que
vous sachiez, dit Julien mystérieusement;
on ne m'a pasmis dans-la confidence, mais
il est question de faire «ensauver » mada
me avec lé docteur Jean; malgré ies gendar
mes qui gardent la maison.
— Tiens l'tiensl... Et Joséphine sera de
la partie , '
— Je ire crois pas; Mlle Jolivet restera
avec le petit monsieur Léon, dont jene peux
venir à bout. ! " ..
Deluzy sartfa ies- dents et redevint silen
cieux. ' ;
— Sais-tu, deniânda-t-il enfin, quand ce
beau projet-là recevra son exécution.?- •
— Non, monsieur; la chose ne peut tar
der,'car, ainsi que je vous l'ai dit, on parle
de transférer madame à Saint-Siméon.
— En çg cas, j'agirai de mon côté, et on
aura de mes nouvelles!
Julien se leva.
— J'ai conté;imonsieur touteeque jesais,
repriuil^à présent, il faut aue retourne
à la Forge. Si monsieur veut m'en croire, il
partira au plus vite.
— Bah! ou pourrais-je trouver une re
traite mieux cachée que celle-ci ? Pei^on-
ne, excepté toi, ne connaît l'existence dé
cette grotte, que j'ai découverte un jour en
chassant et qiie j'ai appelée « le Trou-aux-
Renards. ». . .
— Ne votïs y fiez pas; des gens du voisi
nage vous ont vu rôder parici..,Onapu vous
suivre, vous épier de loin. L'Anglais Jôl}-
son sème l'argent, et il est très cap tble d'a
voir payé quelqu'un pour se mettre à vos
trousses... Enfin, vous voiià prévenu.
Tout en causant,- Deluzy et le domesti
que étaient sortis delà grotte. Avant de se
liasarâer hors du bosquet d'arbustes qui en
ombrageait l'entrée, Julien promena ma-
chinalement son reg'ai'd sur le penchant de
la montagne. Au-dessous de lui, toai-était
calme on apparence; cependant, commo
ii allait prendre définitivement contfé de
sou maître, un éclair, semblable à.-celùï
que produit une surface métallique en re
flétant les rayons $u soloil, jaillit à quel 1 *
que -distance. Il se tourn.a de ce côté, èt
aperçut distinctement, au milieu des rocs,
un gendarme dont la caraL'ine bien_polie
avait produit cejet lumineux'dans le'mou.-
vement de la marche.
. Julien se rejeta en arrière.-'
— Âh! monsieur, murmura-t-fl, c'est déjà
'« "In, battue »... Il est trop t-^rd!
• (La suite â dormiû.) ELÏE BEBTiïE'?^;
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