Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1880-03-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 mars 1880 24 mars 1880
Description : 1880/03/24 (Numéro 6298). 1880/03/24 (Numéro 6298).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k594331m
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
lie Petit Journal
a,
oar la troupe du cercle. Costumes de Làndolff;
:ëcors de Cappelle. '
Chacun dans le cercle avait apporté son tri—
Dut. Les auteurs d'abord, MM. Depré et Charles
^lairville,—deux noms à retenir; — M.Mansour,
-j_ui a écrit la musique nouvelle; M. Gérardin, qui
.t dessiné programme et costumes avec un égal
bonheur; M. Michel Lévy, qui a réglé les tableaux
vivants; le président de la commission littéraire,
M. PaulFerrier, dont le dévouement sans limites
à l'organisation dramatique du cercle n'est pas
étranger à la grande prospérité de la maison; le
public enfin, qui a fêté, comme, il convenait, ce
bataillon de jolies femmes et d'excellents artistes
'intelligents qui s'appellent. Mmes Marthe Lys, Mo-
rel, Berty, Thorcy, Loys-Amel; Famée, Sabatier,
Baretti, Franck, Sigale, Lindsay, Carpentier, Du
rand, Léa et Danois; MM. Bonnet, Bourgeotte,
Bâhier, Jourdan, Montaubry, Meillet, Galipeau,
Andrieu, Dervet.
Un buffet servi au' t'oïivs de la représentation et
un souper final, qui a réuni auteurs, interprètes
et commissaires,ont complété dignement la fête.
C'est au souper que M. Charles Clairville, dans
un toast de remerciements.àtous, a pu dire que:
désormais le plus court chemin pour arriver n'est
plus la ligne droite, mais le cercle !
<£»-
Le m ei IJ'Yln de Gaina se fait à la minu te a vec ie QUINA ABRIC .1'25
REVUE DES THÉÂTRES
Sur la proposition de son rapporteur, M. Edouard
Lockroy, la sous-commission du budget _ a décidé
qu'elle entendrait, dans une de ses prochaines séan
ces, les directeurs des théâtres subventionnés, dans
le but de s'éclairer sur l'exécution de leurs cahiers
des charges.
Mlle Sarah Bternhardt étudie dans l'Aventu
rière le rôle de Glorinde, joué en dernier lieu par
Mme Plessv. Goquelin conservera le rôle cl'Annibal,
qu'il jouait"à la dernière reprise de la pièce de M.
Emile Augier à la Comédie-Française.
—~ C'est demain que l'Ambigu donne la pre
mière représentation du nouveau Robert-Macair e
et de l'Auberge des Adrets.
La pièce sera immédiatement jouée en matinées
le dimanche et le lundi de Pâques.
- M. Avelino "Valenti, qui a mis en musique,
pour l'Opéra-Comique, le vaudeville de M. Labiche :
Embrassons-nous, Folle ville ! que l'Opéra—Comi
que va reprendre avec Mlle Thuillier, vient de ter
miner pour le même théâtre la musique d'un li
vret en trois actes de feu Saint-Georges, intitulé :
la Marquesa d'Amaëgui.
Les Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles vien
nent de représenter avec succès un opéra-comique
inédit en trois actes, de MM. G. Hirch et Saint-Ar-
roinau, musique de M. Gaston Serpette.
Nous aurons l'occasiou d'analyser cet ouvrage,
car certainement la Nuit de Saint-Germain sera
jouée à Paris. adrien laboque.
Tous les soirs, grande attraction au théâtre Ro
bert Houdin, avec l'amusante revue jouée par Fu-
sier seul, et Sophos, l'automate merveilleux de Ro
bert Houdin fils. Ce charmant spectacle, qui passe
;ent représentations, voit son succès s'affirmer eha-
}ue jour.
■—Aux Folies-Bergère, les Noces de made-
noiselîe Gibou, pantomime en trois tableaux, in-
•erprétée par les Girard.
M.Hervé ne dirigera plus que jusqu'au 15 mai l'or-
.hestre de ce théâtre. Il aura pour successeur M.
Léon Vasseur.
Ce soir, mardi, 8 heures 1/2, salons Pleyel,
rue Rochecliouart, 22, concert donné par M. Hen-
rique Braga.
UN HEUREUX FORÇAT
Cour d'assises de la Seine
presidence de m. buchèrb
Audience du lundi 22 mars
Parmi les crimes que l'amour a fait commet-
ire, celui du mécanicien-ajusteur Gastin, qui
comparaissait hier devant le jury de la Seine,
mérite une place à part : la passion qui a poussé
Gastin à tuer avait pour objet une de ces femaies
qui n'ont plus de la femme "que la forme exté
rieure, auxquelles un nuijiérb inscrit sur une
■ carte sert de nom de bajt'êmê auprès de la po
lice des mœurs. /
A vingt-six ans, Josephjtépê Gastin a été déjà
trois ou quatre fois condamné. La dernière fois,
c'était en 1877. Le détenji .passa deux ans à la
maison centrale de Gaiilon. il en sortait au mois
d'octobre 1879. Il avait eu, dans l'intervalle, des
wuvelles de la fille dont il é'tait autrefois le si-
ïisbée. Elle s'était liée avec un ouvrier, Mathieu
Arnaud, qui l'accompagnait chaque soir aux en--
virons de la place de l'Etoile.
Joseph Gastin était tenu de résider à Vernon.
Il rompt son ban, accourt à Paris où l'avait pré
cédé une lettre de menaces, s'efforce de renouer
avec Anna Faciot, essuie un refus catégorique et
s'attache, dès lors, aux pas de son ancienne maî
tresse et du nouveau favori cju'elle s'est donné.
Au fond d'un cabaret où ils sont attablés, il
leur montre un stylet dissimulé dans le manche
d'un parapluie. Trois jours plus tard, il dépêche
à Arnaud trois amis chargés de lui proposer un
combat à coups de couteau.
Le cordonnier fait répondre à l'ajusteur qu'il
accepte la bataille, mais avec les poings pour toute
arme. Le soir, il se rend au rendez-vous, place
d'Eylau. A peine Gastin l'aperçoit-il, qu'il se rue
sur lui. Mathieu Arnaud reçoit un coup de stylet
en pleine poitrine, tombe et meurt. Des gardiens
de la paix arrêtent le meurtrier en fuitp.. '
D'après Gastin,il y avait eu lutte. L'instruction
dément cette assertion. L'accusé a tu obstinément
les noms des trois acolytes envoyés par lui à son
adversaire et qui ont assisté à la scène. Il a fini
par prétendre avoir tué Arnaud a parce qu'il avait
à le tuer. » Il soutient aujourd'hui avec exaltation
la légitimité de cette vengeance découlant de la
jalousie.
Une question de responsabilité était posée aux
débats. Gastin a donné autrefois des signes de
dérangement intellectuel. Il a été interné à Bicê-
tre, à Vaucluse, en surveillance. Il réussit même
à s'évader dans des circonstances peu ordinaires :
après s'être glissé, le matin, dans un réservoir
d'eau, et y avoir baigné dix ou douze heures, il
sauta, la nuit venue, par dessus les murs.
Actuellement, assurent les médecins, l'état
mental du « sujet » est en état d'intégrité par
faite. M. le docteur Motet développe cette opinion
en témoignant. M" Coulon, qui défend le meur
trier d'Arnaud, la coriibat avec persistance.
L'auditoire, alors, assiste à ce spectacle : l'ac
cusé prenant parti en faveur d'un témoin contre
son propre avocat.
— Gastin est fou ! dit M e Coulon en plaidant.
— Ça n'est pas vrai ! s'écrie Gastin.
— Cet homme est un idiot, un imbécile ! pour
suit l'avocat.
— Non, non, je ne suis ni imbécile-ni idiot !
A M. l'avocat général Lefébure de Viefville ap
puyant la prévention, l'accusé s'eli'orce d'imposer
silence ;
— Tout ça est inutile, j'en sais plus long que
vous, ces messieurs sont fixés...
Et montrant encore aux jurés M" Coulon :
— Messieurs, ne l'écoutez .pas; il exagère, j'ai
tout mon raisonnement... Est-ce que vous croyez
que j'ai envie d'aller dans une maison de fous?
Le verdict est affîrmatif ; mais il écarte la pré
méditation et admet les circonstances atténuantes.
— J'irai en Calédonie ! fait Joseph Gastin joyeu
sement.
Et quand le président, ayant achevé de lire
l'arrêt qui lui inflige vingt aus de travaux forcés,
se tourne vers lui afin de l'avertir qu'il a trois
jours pour se pourvoir en cassation :
— Jamais! proteste le condamné; c'est très
bien comme ça; je suis content, content!
Et il sourit" avec grâce.
On s'explique maintenant notre titre : Un. heu
reux forçat.
DÉPARTEMENTS
Le nommé B..., fermier et propriétaire au
village des' Bussetièrcs (Dordogne), en passant de
vant la maison des époux G..pria la femme de
lui envoyer sa fille, enfant âgée de douze ans, à
laquelle il voulait, disait-il, donner une blouse à
faire blanchir.
L'enfant partit, mais ne reparut pas de la jour
née, ce dont sa mère, la croyant à l'école, ne con
çut aucune inquiétude. Seulement le soir, ne la
voyant pas reparaître,-on se livra à des recher
ches qui amenèrent la découverte d'un horrible
forfait.
Dans la maison du sieur B..., qui avait disparu,
l'on trouva plié dans un drap de lit posé à terre,
le cadavre de la malheureuse petite créature. Le
crâne était ouvert, des clous enfoncés dans les
oreilles, un bâillon tamponnait la bouche, les
jambes étaient à moitié brisées, le corps couve.rt
de nombreuses blessures. On a compté jusqu'à 22
coups de couteau.
B.. a été arrêté le lendemain au village de La
Tricherie, et écroué à la prison de Nontron.
La femme S..laveuse de peaux à Wasquehal
(Nord), vient de tuer son enfant dans des circons
tances atroces.
Après l'avoir étouffé, elle a caché son cadavre
dans une excavation faite au fond de la chemi
née de sa chambre, espérant, par le feu, en faire
disparaître jusqu'à la moindre trace.
Accusée par la rumeur publique, cette horrible
mégère n'a pas tardé à être arrêtée.
On nous écrit d'Armentières (Nord) :
Un terrible accident est arrivé samedi, à la fila
ture de MM. Ireland. Un jeune ouvrier de quinze
ans, Henri Deféver , a été saisi et enlevé par une
courroie de transmission. Avant qu'on eût eu le
temps d'arrêter la machine, le malheureux gar-
çonavaitfait d'innombrables tours et perdu la vie.
La victime avait frappé de la tête et de tout
son corps au plafond, qui a été défoncé par la ra
pidité et la violence du choc; la tête était brisée,
le crâne complètement aplati.
LA PETITE POSTE
a. b . c..., à Beaugency. — 1° Passable ; 2° et 3°
bons comme placements industriels; 4° toute sécu
rité. Echéances : 1°, 2° et 4° janvier et juillet; 3° avril
et octobre.
k ..., faubourg Saint-Martin. — Inconnu.
c. d..., à Chatou. — Dix jours au moins. — Pas
de délai dans la pratique.
f ..., ci Tergnier. —Prix suffisant pour le moment.
r. d..., a Nancy. — Abstenez-vous.
,t. l..., à Rouen. — Non.
t. d ..., ci Laval. — Ce n'est pas un placement.
c..., à La Chandeau. — Toutes ces valeurs sont
médiocres ou mauvaises.— 1°, 6°, 7° Pas de marché;
2° actions C10, obligations 46 d ; 3" 375; 4° 435; 5" 180.
REVUE COMMERCIALE
Blés. — Au dernier grand marché de Paris, il y
avait peu de monde. Les blés indigènes de qualité
ordinaire étaient offerts de 30 à 31 50, les bons roux
asse-, rares valaient de 32 à 33 fr. en gare Paris. La
culture présentait quelques petits lots de blé mé
diocre qu'elle tenait de 28 à 29 fr. ; les bons blés de
mouture assez rares avaient preneurs de 31 à 33 fr.
par 100 kilog. rendus aux usines, Kn blés d'Amé
rique, les Californie étaient tenus de 31 25 à 32 25 ;
les Michigan blancs de 32 50 à 32 75, le tout par
100 kilog. sur wagon Rouen au Havre. Samedi soir,
on clôture ainsi : courant 33 25 ; avril 33 fr. ; mai-
juin 32 25, et le 4 de mai à 31 25.
Farines.— On s'attendait à voir de la baisse
sur les blés ou de la hausse sur les farines. C'est
précisément le contraire.qui s'est (.roduit, la farine
a encore tléchi cette semaine, tandis que le blé con
serve à peu près toute sa fermeté. On est resté sa
medi :
Huit-marques. — Courant 06 fr. ; avril GG 50 à
GG 75; mai-juin à G7 fr.; le 4 de mai de G5 50 à G5 75;
les supérieures courant 67 75; avril G7 25; mai-
juin 66 50 à 66 75 et le 4 de mai à GG fr.
Les farines de consommation ont suivi le mou-'
veulent de baisse. Marque Darblay à 67 fr.; lesfari-
.nes l'" marques du rayon de 68 à 70 fr. les 1'" de
tous pays de 67 à 69 fr.-ie sac de 159 kilog., toile à
rendre payable comptant.
Menus grains.—Seigles. Les seigles indigènes
sont peu demandés, les prix du disponible présen
tent peu de variation de 21 50 à 22 fr. Orges, vente
plus facile, mais aux prix précédents, de ;0 à 22 50,
suivant qualité. Avoines, vente assez actives les
bonnes noires de 21 à 21 50; les grises de 20 à 20 50.
Escourgeons. — Rares ou les paye de 21 50 à 22
50 suivant qualité.
Sarrazins. — Provenance Bretagne et Limoges
sont peu abondants et valent 24 50; les Sologne de
22 50 à 23 fr. le tout par 100 kilog en gare d'arrivée.
Issues. — La marchandise est rare et les prix
surtout bien tenus. Ou cotait par 100 kilog en gare.
Gros son 16 50 à 17fr.; 3 cases 15 50 à 1G fr.; recou-
pettes 15 à 15 50 ; remoulages blancs de 21 à 22 fr. ;
d° bâtards 15 à 18 fr.
Fécules. — En faiblesse par continuation, la fé
cule de Paris de 46 "â 46 50; dito de 1 Oise 45 50 à 46
francs; des Vosges à 47 fr. et la fécule verte vaut
29 50 les 100 kilog. à domicile dans Paris.
Fourrages. — Marché peu garni, vente facile
avec hausse sensible sur la paille. On cote les 104
bottes dans Paris octroi payé : foin de 50 à 71 fr.;
luzerne 55 à 66 fr.; regain de 53 à 64 fr., paille de
blé 38 à 48 fr., dito de seigle de 45 à 56 fr.; dito d'a
voine de 30 à 38 fr.
Houblons, —Encore une semaine d'affaires as
sez restreintes, on cote sp'alt 1" 320 à 330 fr.; d°2°
290 â 300 fr.; holidanner l'° 270 à 280 fr.; d° 2" 240à
250 fr.; d" d'Alost 75 fr.; en Alsace, calme complet,
en Lorraine et Bourgogne de 78 à 110 fr. suivant
qualité, la balle de 50 kilog.
Huiles. — Les huiles de colza ont baissé sensi
blement cettfj semaine. On a'clôturé samedi avec ■
assez de fermeté. On cotait le disponible et courant
de 77 à 77 "25; avril était tenu à 77 50; le 4 de mai
à 79 50 at les 4 derniers à 81 25; les huilés de lin
sont également en baisse eu clôture; disponible et
courant de 70 50 à 70 75; avril de 70 75 S 71 fr.; le
4 de mai de 71 50 à 71 75 et les 4 derniers de 71 à
71 25, le tout par 100 kilog. net fût compris.
Pétrole. — Ces huiles ont également été forte
ment touchées par la baisse. Le livrable en raffiné
vaut de 57 à t>8; les essences lavées à 75; la mar
que Luciline,, de 58 à 59 fr. Le tout par 100 kilog.
logé en gare Paris.
Spiritnenx. — Les tramways-nord sont en re
prise, par continuation et clôturent avec des prix
fermement tenus. En dispon. et courant à 75 c.;
avril 74 50 à 75 fr.; le 4 de mai de 72 à 72 25; les 4
derniers de 65 50 à 66 francs. Le stock reste à 5,675
pipes.
Eaux-de-vie. — Cet article, à l'Entrepôt et à
Bercy, a eu peu d'affaires cette semaine, pas de va
riation à signaler sur les prix. Les rhums, les ta
fias ontune vente assez régulièrede 95 à 150 f. l'hect
en Entrepôt.
Vins. — Les vins, à Bercy et à l'Entrepôt, onl
toujours une vente courante, mais les prix restent
les mêmes : pour les vins de soutirage de 165 à 180
la pièce de 225 litres, octroi compris dans Paris,
Quant aux vins bourgeois, ils conservent toujours
des prix éJevés; dans le Bordelais il ne reste plua
guère dans les propriétés que la récolte de *1879, la
crudité que l'on reprochait à ces vins tend à dis
paraître.
Sucres. — Les affaires restent languissantes sur
le sucre n" 3. Nous clôturons la semaine avec des
cours en faiblesse. Disponible et courant â 67 50;
avril de 67 62 à 67 75; te 4 de mai à 67 25. Les su
cres roux restent aussi délaissés : on place les 10/13
à 59 25 et les 7/9 à 65 23 ; les sucres raffinés de
145 50 à 146 50 ; la marque Sav vaut 146 fr.
Bestiaux. — A notre dernier grand marché de
la "Villette, l'arrivage était modéré à cause du ca
rême. Cependant la vente était active et en hausse
sur toutes les espèces; bœufs vendus 1,801, prix
extrêmes de 1 25 à 1 80; veaux 1,099 de 1 60 à 2 40;
moutons t5;242 de 1 60 à 2 40; porcs 3,744 de 1 44
à 1 70. Le tout par kilog., viande nette.
Laines. —La demande est toujours active sur
les laines et la mégisserie parisienne, et les prix en
hausse continuent. On cote métis par i 75 à 1 80; mé
tis et bas-fm métis 1 60 à 1 65 ; haut-fin 1 40 à 1 50 ;
commune beige et noire 120 à 1 25, le tout au 1/2 ki
log. au comptant sans escompte. Les peaux de mou
ton en laines sont également très recherchées et
s'enlcvent toujours à un prix plus élevé.
Suifs, tendance à la baisse, la cote officielle a été
établie à 78 50 les 100 kilog. hors barrière ; le suit
en branche à 58 50.
Stéarine saponifiée disponible 132 à 131 fr.; oléina
de saponification de 67 à 68 fr. les 100 kilogr. h or?
barrière.
Bougies de 93 cent, à 1 05 les 500 grammes, em
ballage compris, hors Paris, entrée 15 cent, par 500
grammes ; chandelles en paquet de 2 kil. 500 102 à
103 fr.; de 2 kil. 400 100 50 à 102 50les 100 kil. sui
vant mérite, entrée dans Paris 12 cent.
Beurres, volailles. — On cote les beurres-en
mottes au kilog.: Isigny extra 5 50 à 6 fr. ; bon fer
mier 5 fr. à 5 25 ; marchand 3 40 à 3 90 ; Gournay
fermier extra 5 30 à 5 S0; ordinaire 3 40 à 3 80;
Oàtinais extra 3 90 à 4 20; ordinaire 3 10; breton
1" qualité 3 90 à 4 10; ordinaire 2 60 à 3 fr.
La volaille est toujours très chère, on cotait :
chapons 7 à 10 fr.; dindes gras et gros 15 à 20 fr.;
d" communs 6 à 10 fr.; oies grasses 6 50 à 7 50;
d° communes 5 à 5 75 ; poulets gras G à 10 fr.; d" com
muns 1 75 à 4 fr.; canards gras 8 à 15 fr.; d° ordi
naires 3 à 6 fr.; d" sauvages 2 à 4 fr.; lapins domes
tiques 1 50 à 4 50; d° de garenne 2 à 3 fr.
Métaux. — La hausse parait avoir atteint, son
apogée, les prix à la consommation restent station-
naires aux prix de base suivants: 27 fr. pour les
fers marchands ; 28 fr. pour les poutrelles, ,et 31 fr.
la tôle pour les ponts. e. f.
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FEUILLETON DU 24 MARS 1880
lechMÏ™
_7_ III— Suite.
Eie baccarat
— Et si vous restez à Orléans, dit un vieux
médecin, tâchez de ne m'appeler jamais en
consultation, ainsi qu'aucun de mes hono
rables confrères, car je vous ferai connaître
pour ce que vous êtes !
— Et ne vous présentez jamais, ajouta un
fonctionnaire public, dans les maisons que
je fréquente, ou bien je raconterai pourquoi
vous avez été chassé du cercle.
En présence de cette réprobation univer
selle, Belcourt baissait ja tête et de grosses
larmes roulaient sur ses joues. Tout à coup
sou regard rencontra l'ancien tanneur, qui,
pâle et muet, demeurait comme frappéde la
fondre.
— Ah! monsieurJolivet,dit-ilavecun ac
cent déchirant, vous du moins, vous êtesun
homme indulgent et bon; je vous expli
querai par suite de quelles circonstances
fat *iÎ6S
—Paix! monsieur,répliqua Jolivetdontla
figure commune prit une expression impo
sant'! ;jen'ai pas"besoin de vos explications,..
Je no vous connais plus, j'ai honte de vous
avoir connu, et je remercie Dieu que vous
vous soyez montré à moi tel que vous êtes,
pendant qu'il n'était pas encore trop tard!
— Je vous en'conjure, permettez-moi de
vous voir chez vous demain... Jevousracon-
terai, ainsi qu'à Mlle Victoire...
— Misérable ! ne prononcez pas le nom de
ma fille !.. Tout estfinientre nous... Partez,
et ne reparaissez jamais devant moi.
Belcourt voulut lui adresser de nouvelles
instances, mais on marcha sur lui pour le
pousser dehors.Il leva les deux bras vers le
ciel en signe de désespoir, et sortit précipi
tamment.
Une vive agitation suivit son dénart. On
discutait, on s'indignait, ou prenait des ré
solutions violentes.
Le banquier Aubertin s'approcha de De-
luzy:
— Tout marche à souhait pour vous, lui
dit-il en désignant le vieux tanneur qui ve
nait de tomber anéanti sur un canapé.
Le docteur ne rentra pas chez lui de la nuit,
et on supposa qu'il avait attenté à ses jours,
« ce qu'il avait de mieux à faire », disait-on.
IV
A!né% et cadette
La famille Jolivet habitait, on s'en sou
vient, une belle et confortable maison sur
le bord de la Loire. Cette maison était sé
parée du quai par une grille de 1er et par
deux pilastres^ surmontés chacun cfufl
lion de bronze. Les lions semblaient se
menacer des yeux, d'où l'on affirmait facé-
tieusement dans le voisinage qu'ils se re
gardaient « en chiens de faïence ». Au fond
de la cour, se dressait l'habitation blanche,
proprette, encadrée de plantes grimpantes
et de caisses d'orangers. Par derrière, s'é
tendait un jardin dont les arbres formaient
un fond de verdure, du plus agréable efiet.
Le lendemain du jour de l'événement au
cercle du Commerce, les demoiselles Joli
vet se trouvaient dans un salon du rez-de-
chaussée, tout encombré de fleurs et d'ou
vrages féminins. L'aînée, Victoire, semblait
avoir vingt ans environ. Elle était grande,
bien laite, avec des yeux et des cheveux
noirs ; son visage, aux traits réguliers, avait
d'ordinaire une expression un peu hau
taine, maïs en ce moment il était sillonné
"de larmes; et Victoire, les coudes appuyés
sur un guéridon, la tête dans ses mains, s'a
bandonnait aux plus douloureuses pensées.
Sa sœur cadette, Joséphine, bien qu'elle
eût près de quatorze ans, en paraissait
douze à peine. Elle était grande aussi, mais
maigre, dégingandée, avec desmouvements
vifs etimpétuaux;unepensionnaire n'ayant
encore rien de la femme. Seulement, on de
vinait à la fraîcheur de sa carnation, "à la
finesse de ses traits, à l'éclat de ses yeux
bleus, à l'abondance de ses cheveux châ
tains que, lorsque la nature aurait accom
pli pour elle' son évolution habituelle, Jo
séphine pourrait devenir encore «lus a>
trayante que Victoire.
Assise devant une table, elle dessxaait
un nez romain, auquel elle donnait obsti
nément la forme et la courbure d'un bec
de perroquet; à .la vérité, elle n'accordait
pas beaucoup d'attention à son travail et,
tout en tortillant son porte-crayon entre
ses doigts effilés, elle jetait fréquemment
les yeux vers sa sœur qui pleurait tout bas.
Tout à coup, elle repoussa son âèssin,
sauta sur les genoux de Victoire» et lui
prenant la tête dans ses mains, elle -l 'em
brassa avec transport.
— Ne te désole pas,ma chérie,lui dit-"èlle;
tu reverras ton prétendu. Tu sais comme
est papa !... Il crie bien haut, mais'il est
gentil, et'quand on le prie bien.'.. Moi,
d'abord, je lui fais faire tout ce que je veux l
— Laisse-moi, Joséphine, répliqua Vic
toire avec impatience ; tu n'es qu'une en
fant, et tu ne comprends rien a ce qui sa
passe... Ce jeune homme et moi, aojis ne
devons jamais nous revoir.
Et elle se remit à pleurer.
— Mais cela m'ennuie, moi, reprît José»
phine d'un ton boudeur; j'aimais beaucour
M. Belcourt, il était mon ami... Souviens-toi
comme il m'a bien soignée quand j'ai eu
ma fièvre typhoïde !... Et il m'encoura
geait, il me parlait si doucement!
•—Tais-toi; après le scandale d'hier,ja
vais devenir la fable de toute ia ville,..
On assure que c'est un voleur !
suite k.
a,
oar la troupe du cercle. Costumes de Làndolff;
:ëcors de Cappelle. '
Chacun dans le cercle avait apporté son tri—
Dut. Les auteurs d'abord, MM. Depré et Charles
^lairville,—deux noms à retenir; — M.Mansour,
-j_ui a écrit la musique nouvelle; M. Gérardin, qui
.t dessiné programme et costumes avec un égal
bonheur; M. Michel Lévy, qui a réglé les tableaux
vivants; le président de la commission littéraire,
M. PaulFerrier, dont le dévouement sans limites
à l'organisation dramatique du cercle n'est pas
étranger à la grande prospérité de la maison; le
public enfin, qui a fêté, comme, il convenait, ce
bataillon de jolies femmes et d'excellents artistes
'intelligents qui s'appellent. Mmes Marthe Lys, Mo-
rel, Berty, Thorcy, Loys-Amel; Famée, Sabatier,
Baretti, Franck, Sigale, Lindsay, Carpentier, Du
rand, Léa et Danois; MM. Bonnet, Bourgeotte,
Bâhier, Jourdan, Montaubry, Meillet, Galipeau,
Andrieu, Dervet.
Un buffet servi au' t'oïivs de la représentation et
un souper final, qui a réuni auteurs, interprètes
et commissaires,ont complété dignement la fête.
C'est au souper que M. Charles Clairville, dans
un toast de remerciements.àtous, a pu dire que:
désormais le plus court chemin pour arriver n'est
plus la ligne droite, mais le cercle !
<£»-
Le m ei IJ'Yln de Gaina se fait à la minu te a vec ie QUINA ABRIC .1'25
REVUE DES THÉÂTRES
Sur la proposition de son rapporteur, M. Edouard
Lockroy, la sous-commission du budget _ a décidé
qu'elle entendrait, dans une de ses prochaines séan
ces, les directeurs des théâtres subventionnés, dans
le but de s'éclairer sur l'exécution de leurs cahiers
des charges.
Mlle Sarah Bternhardt étudie dans l'Aventu
rière le rôle de Glorinde, joué en dernier lieu par
Mme Plessv. Goquelin conservera le rôle cl'Annibal,
qu'il jouait"à la dernière reprise de la pièce de M.
Emile Augier à la Comédie-Française.
—~ C'est demain que l'Ambigu donne la pre
mière représentation du nouveau Robert-Macair e
et de l'Auberge des Adrets.
La pièce sera immédiatement jouée en matinées
le dimanche et le lundi de Pâques.
- M. Avelino "Valenti, qui a mis en musique,
pour l'Opéra-Comique, le vaudeville de M. Labiche :
Embrassons-nous, Folle ville ! que l'Opéra—Comi
que va reprendre avec Mlle Thuillier, vient de ter
miner pour le même théâtre la musique d'un li
vret en trois actes de feu Saint-Georges, intitulé :
la Marquesa d'Amaëgui.
Les Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles vien
nent de représenter avec succès un opéra-comique
inédit en trois actes, de MM. G. Hirch et Saint-Ar-
roinau, musique de M. Gaston Serpette.
Nous aurons l'occasiou d'analyser cet ouvrage,
car certainement la Nuit de Saint-Germain sera
jouée à Paris. adrien laboque.
Tous les soirs, grande attraction au théâtre Ro
bert Houdin, avec l'amusante revue jouée par Fu-
sier seul, et Sophos, l'automate merveilleux de Ro
bert Houdin fils. Ce charmant spectacle, qui passe
;ent représentations, voit son succès s'affirmer eha-
}ue jour.
■—Aux Folies-Bergère, les Noces de made-
noiselîe Gibou, pantomime en trois tableaux, in-
•erprétée par les Girard.
M.Hervé ne dirigera plus que jusqu'au 15 mai l'or-
.hestre de ce théâtre. Il aura pour successeur M.
Léon Vasseur.
Ce soir, mardi, 8 heures 1/2, salons Pleyel,
rue Rochecliouart, 22, concert donné par M. Hen-
rique Braga.
UN HEUREUX FORÇAT
Cour d'assises de la Seine
presidence de m. buchèrb
Audience du lundi 22 mars
Parmi les crimes que l'amour a fait commet-
ire, celui du mécanicien-ajusteur Gastin, qui
comparaissait hier devant le jury de la Seine,
mérite une place à part : la passion qui a poussé
Gastin à tuer avait pour objet une de ces femaies
qui n'ont plus de la femme "que la forme exté
rieure, auxquelles un nuijiérb inscrit sur une
■ carte sert de nom de bajt'êmê auprès de la po
lice des mœurs. /
A vingt-six ans, Josephjtépê Gastin a été déjà
trois ou quatre fois condamné. La dernière fois,
c'était en 1877. Le détenji .passa deux ans à la
maison centrale de Gaiilon. il en sortait au mois
d'octobre 1879. Il avait eu, dans l'intervalle, des
wuvelles de la fille dont il é'tait autrefois le si-
ïisbée. Elle s'était liée avec un ouvrier, Mathieu
Arnaud, qui l'accompagnait chaque soir aux en--
virons de la place de l'Etoile.
Joseph Gastin était tenu de résider à Vernon.
Il rompt son ban, accourt à Paris où l'avait pré
cédé une lettre de menaces, s'efforce de renouer
avec Anna Faciot, essuie un refus catégorique et
s'attache, dès lors, aux pas de son ancienne maî
tresse et du nouveau favori cju'elle s'est donné.
Au fond d'un cabaret où ils sont attablés, il
leur montre un stylet dissimulé dans le manche
d'un parapluie. Trois jours plus tard, il dépêche
à Arnaud trois amis chargés de lui proposer un
combat à coups de couteau.
Le cordonnier fait répondre à l'ajusteur qu'il
accepte la bataille, mais avec les poings pour toute
arme. Le soir, il se rend au rendez-vous, place
d'Eylau. A peine Gastin l'aperçoit-il, qu'il se rue
sur lui. Mathieu Arnaud reçoit un coup de stylet
en pleine poitrine, tombe et meurt. Des gardiens
de la paix arrêtent le meurtrier en fuitp.. '
D'après Gastin,il y avait eu lutte. L'instruction
dément cette assertion. L'accusé a tu obstinément
les noms des trois acolytes envoyés par lui à son
adversaire et qui ont assisté à la scène. Il a fini
par prétendre avoir tué Arnaud a parce qu'il avait
à le tuer. » Il soutient aujourd'hui avec exaltation
la légitimité de cette vengeance découlant de la
jalousie.
Une question de responsabilité était posée aux
débats. Gastin a donné autrefois des signes de
dérangement intellectuel. Il a été interné à Bicê-
tre, à Vaucluse, en surveillance. Il réussit même
à s'évader dans des circonstances peu ordinaires :
après s'être glissé, le matin, dans un réservoir
d'eau, et y avoir baigné dix ou douze heures, il
sauta, la nuit venue, par dessus les murs.
Actuellement, assurent les médecins, l'état
mental du « sujet » est en état d'intégrité par
faite. M. le docteur Motet développe cette opinion
en témoignant. M" Coulon, qui défend le meur
trier d'Arnaud, la coriibat avec persistance.
L'auditoire, alors, assiste à ce spectacle : l'ac
cusé prenant parti en faveur d'un témoin contre
son propre avocat.
— Gastin est fou ! dit M e Coulon en plaidant.
— Ça n'est pas vrai ! s'écrie Gastin.
— Cet homme est un idiot, un imbécile ! pour
suit l'avocat.
— Non, non, je ne suis ni imbécile-ni idiot !
A M. l'avocat général Lefébure de Viefville ap
puyant la prévention, l'accusé s'eli'orce d'imposer
silence ;
— Tout ça est inutile, j'en sais plus long que
vous, ces messieurs sont fixés...
Et montrant encore aux jurés M" Coulon :
— Messieurs, ne l'écoutez .pas; il exagère, j'ai
tout mon raisonnement... Est-ce que vous croyez
que j'ai envie d'aller dans une maison de fous?
Le verdict est affîrmatif ; mais il écarte la pré
méditation et admet les circonstances atténuantes.
— J'irai en Calédonie ! fait Joseph Gastin joyeu
sement.
Et quand le président, ayant achevé de lire
l'arrêt qui lui inflige vingt aus de travaux forcés,
se tourne vers lui afin de l'avertir qu'il a trois
jours pour se pourvoir en cassation :
— Jamais! proteste le condamné; c'est très
bien comme ça; je suis content, content!
Et il sourit" avec grâce.
On s'explique maintenant notre titre : Un. heu
reux forçat.
DÉPARTEMENTS
Le nommé B..., fermier et propriétaire au
village des' Bussetièrcs (Dordogne), en passant de
vant la maison des époux G..pria la femme de
lui envoyer sa fille, enfant âgée de douze ans, à
laquelle il voulait, disait-il, donner une blouse à
faire blanchir.
L'enfant partit, mais ne reparut pas de la jour
née, ce dont sa mère, la croyant à l'école, ne con
çut aucune inquiétude. Seulement le soir, ne la
voyant pas reparaître,-on se livra à des recher
ches qui amenèrent la découverte d'un horrible
forfait.
Dans la maison du sieur B..., qui avait disparu,
l'on trouva plié dans un drap de lit posé à terre,
le cadavre de la malheureuse petite créature. Le
crâne était ouvert, des clous enfoncés dans les
oreilles, un bâillon tamponnait la bouche, les
jambes étaient à moitié brisées, le corps couve.rt
de nombreuses blessures. On a compté jusqu'à 22
coups de couteau.
B.. a été arrêté le lendemain au village de La
Tricherie, et écroué à la prison de Nontron.
La femme S..laveuse de peaux à Wasquehal
(Nord), vient de tuer son enfant dans des circons
tances atroces.
Après l'avoir étouffé, elle a caché son cadavre
dans une excavation faite au fond de la chemi
née de sa chambre, espérant, par le feu, en faire
disparaître jusqu'à la moindre trace.
Accusée par la rumeur publique, cette horrible
mégère n'a pas tardé à être arrêtée.
On nous écrit d'Armentières (Nord) :
Un terrible accident est arrivé samedi, à la fila
ture de MM. Ireland. Un jeune ouvrier de quinze
ans, Henri Deféver , a été saisi et enlevé par une
courroie de transmission. Avant qu'on eût eu le
temps d'arrêter la machine, le malheureux gar-
çonavaitfait d'innombrables tours et perdu la vie.
La victime avait frappé de la tête et de tout
son corps au plafond, qui a été défoncé par la ra
pidité et la violence du choc; la tête était brisée,
le crâne complètement aplati.
LA PETITE POSTE
a. b . c..., à Beaugency. — 1° Passable ; 2° et 3°
bons comme placements industriels; 4° toute sécu
rité. Echéances : 1°, 2° et 4° janvier et juillet; 3° avril
et octobre.
k ..., faubourg Saint-Martin. — Inconnu.
c. d..., à Chatou. — Dix jours au moins. — Pas
de délai dans la pratique.
f ..., ci Tergnier. —Prix suffisant pour le moment.
r. d..., a Nancy. — Abstenez-vous.
,t. l..., à Rouen. — Non.
t. d ..., ci Laval. — Ce n'est pas un placement.
c..., à La Chandeau. — Toutes ces valeurs sont
médiocres ou mauvaises.— 1°, 6°, 7° Pas de marché;
2° actions C10, obligations 46 d ; 3" 375; 4° 435; 5" 180.
REVUE COMMERCIALE
Blés. — Au dernier grand marché de Paris, il y
avait peu de monde. Les blés indigènes de qualité
ordinaire étaient offerts de 30 à 31 50, les bons roux
asse-, rares valaient de 32 à 33 fr. en gare Paris. La
culture présentait quelques petits lots de blé mé
diocre qu'elle tenait de 28 à 29 fr. ; les bons blés de
mouture assez rares avaient preneurs de 31 à 33 fr.
par 100 kilog. rendus aux usines, Kn blés d'Amé
rique, les Californie étaient tenus de 31 25 à 32 25 ;
les Michigan blancs de 32 50 à 32 75, le tout par
100 kilog. sur wagon Rouen au Havre. Samedi soir,
on clôture ainsi : courant 33 25 ; avril 33 fr. ; mai-
juin 32 25, et le 4 de mai à 31 25.
Farines.— On s'attendait à voir de la baisse
sur les blés ou de la hausse sur les farines. C'est
précisément le contraire.qui s'est (.roduit, la farine
a encore tléchi cette semaine, tandis que le blé con
serve à peu près toute sa fermeté. On est resté sa
medi :
Huit-marques. — Courant 06 fr. ; avril GG 50 à
GG 75; mai-juin à G7 fr.; le 4 de mai de G5 50 à G5 75;
les supérieures courant 67 75; avril G7 25; mai-
juin 66 50 à 66 75 et le 4 de mai à GG fr.
Les farines de consommation ont suivi le mou-'
veulent de baisse. Marque Darblay à 67 fr.; lesfari-
.nes l'" marques du rayon de 68 à 70 fr. les 1'" de
tous pays de 67 à 69 fr.-ie sac de 159 kilog., toile à
rendre payable comptant.
Menus grains.—Seigles. Les seigles indigènes
sont peu demandés, les prix du disponible présen
tent peu de variation de 21 50 à 22 fr. Orges, vente
plus facile, mais aux prix précédents, de ;0 à 22 50,
suivant qualité. Avoines, vente assez actives les
bonnes noires de 21 à 21 50; les grises de 20 à 20 50.
Escourgeons. — Rares ou les paye de 21 50 à 22
50 suivant qualité.
Sarrazins. — Provenance Bretagne et Limoges
sont peu abondants et valent 24 50; les Sologne de
22 50 à 23 fr. le tout par 100 kilog en gare d'arrivée.
Issues. — La marchandise est rare et les prix
surtout bien tenus. Ou cotait par 100 kilog en gare.
Gros son 16 50 à 17fr.; 3 cases 15 50 à 1G fr.; recou-
pettes 15 à 15 50 ; remoulages blancs de 21 à 22 fr. ;
d° bâtards 15 à 18 fr.
Fécules. — En faiblesse par continuation, la fé
cule de Paris de 46 "â 46 50; dito de 1 Oise 45 50 à 46
francs; des Vosges à 47 fr. et la fécule verte vaut
29 50 les 100 kilog. à domicile dans Paris.
Fourrages. — Marché peu garni, vente facile
avec hausse sensible sur la paille. On cote les 104
bottes dans Paris octroi payé : foin de 50 à 71 fr.;
luzerne 55 à 66 fr.; regain de 53 à 64 fr., paille de
blé 38 à 48 fr., dito de seigle de 45 à 56 fr.; dito d'a
voine de 30 à 38 fr.
Houblons, —Encore une semaine d'affaires as
sez restreintes, on cote sp'alt 1" 320 à 330 fr.; d°2°
290 â 300 fr.; holidanner l'° 270 à 280 fr.; d° 2" 240à
250 fr.; d" d'Alost 75 fr.; en Alsace, calme complet,
en Lorraine et Bourgogne de 78 à 110 fr. suivant
qualité, la balle de 50 kilog.
Huiles. — Les huiles de colza ont baissé sensi
blement cettfj semaine. On a'clôturé samedi avec ■
assez de fermeté. On cotait le disponible et courant
de 77 à 77 "25; avril était tenu à 77 50; le 4 de mai
à 79 50 at les 4 derniers à 81 25; les huilés de lin
sont également en baisse eu clôture; disponible et
courant de 70 50 à 70 75; avril de 70 75 S 71 fr.; le
4 de mai de 71 50 à 71 75 et les 4 derniers de 71 à
71 25, le tout par 100 kilog. net fût compris.
Pétrole. — Ces huiles ont également été forte
ment touchées par la baisse. Le livrable en raffiné
vaut de 57 à t>8; les essences lavées à 75; la mar
que Luciline,, de 58 à 59 fr. Le tout par 100 kilog.
logé en gare Paris.
Spiritnenx. — Les tramways-nord sont en re
prise, par continuation et clôturent avec des prix
fermement tenus. En dispon. et courant à 75 c.;
avril 74 50 à 75 fr.; le 4 de mai de 72 à 72 25; les 4
derniers de 65 50 à 66 francs. Le stock reste à 5,675
pipes.
Eaux-de-vie. — Cet article, à l'Entrepôt et à
Bercy, a eu peu d'affaires cette semaine, pas de va
riation à signaler sur les prix. Les rhums, les ta
fias ontune vente assez régulièrede 95 à 150 f. l'hect
en Entrepôt.
Vins. — Les vins, à Bercy et à l'Entrepôt, onl
toujours une vente courante, mais les prix restent
les mêmes : pour les vins de soutirage de 165 à 180
la pièce de 225 litres, octroi compris dans Paris,
Quant aux vins bourgeois, ils conservent toujours
des prix éJevés; dans le Bordelais il ne reste plua
guère dans les propriétés que la récolte de *1879, la
crudité que l'on reprochait à ces vins tend à dis
paraître.
Sucres. — Les affaires restent languissantes sur
le sucre n" 3. Nous clôturons la semaine avec des
cours en faiblesse. Disponible et courant â 67 50;
avril de 67 62 à 67 75; te 4 de mai à 67 25. Les su
cres roux restent aussi délaissés : on place les 10/13
à 59 25 et les 7/9 à 65 23 ; les sucres raffinés de
145 50 à 146 50 ; la marque Sav vaut 146 fr.
Bestiaux. — A notre dernier grand marché de
la "Villette, l'arrivage était modéré à cause du ca
rême. Cependant la vente était active et en hausse
sur toutes les espèces; bœufs vendus 1,801, prix
extrêmes de 1 25 à 1 80; veaux 1,099 de 1 60 à 2 40;
moutons t5;242 de 1 60 à 2 40; porcs 3,744 de 1 44
à 1 70. Le tout par kilog., viande nette.
Laines. —La demande est toujours active sur
les laines et la mégisserie parisienne, et les prix en
hausse continuent. On cote métis par i 75 à 1 80; mé
tis et bas-fm métis 1 60 à 1 65 ; haut-fin 1 40 à 1 50 ;
commune beige et noire 120 à 1 25, le tout au 1/2 ki
log. au comptant sans escompte. Les peaux de mou
ton en laines sont également très recherchées et
s'enlcvent toujours à un prix plus élevé.
Suifs, tendance à la baisse, la cote officielle a été
établie à 78 50 les 100 kilog. hors barrière ; le suit
en branche à 58 50.
Stéarine saponifiée disponible 132 à 131 fr.; oléina
de saponification de 67 à 68 fr. les 100 kilogr. h or?
barrière.
Bougies de 93 cent, à 1 05 les 500 grammes, em
ballage compris, hors Paris, entrée 15 cent, par 500
grammes ; chandelles en paquet de 2 kil. 500 102 à
103 fr.; de 2 kil. 400 100 50 à 102 50les 100 kil. sui
vant mérite, entrée dans Paris 12 cent.
Beurres, volailles. — On cote les beurres-en
mottes au kilog.: Isigny extra 5 50 à 6 fr. ; bon fer
mier 5 fr. à 5 25 ; marchand 3 40 à 3 90 ; Gournay
fermier extra 5 30 à 5 S0; ordinaire 3 40 à 3 80;
Oàtinais extra 3 90 à 4 20; ordinaire 3 10; breton
1" qualité 3 90 à 4 10; ordinaire 2 60 à 3 fr.
La volaille est toujours très chère, on cotait :
chapons 7 à 10 fr.; dindes gras et gros 15 à 20 fr.;
d" communs 6 à 10 fr.; oies grasses 6 50 à 7 50;
d° communes 5 à 5 75 ; poulets gras G à 10 fr.; d" com
muns 1 75 à 4 fr.; canards gras 8 à 15 fr.; d° ordi
naires 3 à 6 fr.; d" sauvages 2 à 4 fr.; lapins domes
tiques 1 50 à 4 50; d° de garenne 2 à 3 fr.
Métaux. — La hausse parait avoir atteint, son
apogée, les prix à la consommation restent station-
naires aux prix de base suivants: 27 fr. pour les
fers marchands ; 28 fr. pour les poutrelles, ,et 31 fr.
la tôle pour les ponts. e. f.
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FEUILLETON DU 24 MARS 1880
lechMÏ™
_7_ III— Suite.
Eie baccarat
— Et si vous restez à Orléans, dit un vieux
médecin, tâchez de ne m'appeler jamais en
consultation, ainsi qu'aucun de mes hono
rables confrères, car je vous ferai connaître
pour ce que vous êtes !
— Et ne vous présentez jamais, ajouta un
fonctionnaire public, dans les maisons que
je fréquente, ou bien je raconterai pourquoi
vous avez été chassé du cercle.
En présence de cette réprobation univer
selle, Belcourt baissait ja tête et de grosses
larmes roulaient sur ses joues. Tout à coup
sou regard rencontra l'ancien tanneur, qui,
pâle et muet, demeurait comme frappéde la
fondre.
— Ah! monsieurJolivet,dit-ilavecun ac
cent déchirant, vous du moins, vous êtesun
homme indulgent et bon; je vous expli
querai par suite de quelles circonstances
fat *iÎ6S
—Paix! monsieur,répliqua Jolivetdontla
figure commune prit une expression impo
sant'! ;jen'ai pas"besoin de vos explications,..
Je no vous connais plus, j'ai honte de vous
avoir connu, et je remercie Dieu que vous
vous soyez montré à moi tel que vous êtes,
pendant qu'il n'était pas encore trop tard!
— Je vous en'conjure, permettez-moi de
vous voir chez vous demain... Jevousracon-
terai, ainsi qu'à Mlle Victoire...
— Misérable ! ne prononcez pas le nom de
ma fille !.. Tout estfinientre nous... Partez,
et ne reparaissez jamais devant moi.
Belcourt voulut lui adresser de nouvelles
instances, mais on marcha sur lui pour le
pousser dehors.Il leva les deux bras vers le
ciel en signe de désespoir, et sortit précipi
tamment.
Une vive agitation suivit son dénart. On
discutait, on s'indignait, ou prenait des ré
solutions violentes.
Le banquier Aubertin s'approcha de De-
luzy:
— Tout marche à souhait pour vous, lui
dit-il en désignant le vieux tanneur qui ve
nait de tomber anéanti sur un canapé.
Le docteur ne rentra pas chez lui de la nuit,
et on supposa qu'il avait attenté à ses jours,
« ce qu'il avait de mieux à faire », disait-on.
IV
A!né% et cadette
La famille Jolivet habitait, on s'en sou
vient, une belle et confortable maison sur
le bord de la Loire. Cette maison était sé
parée du quai par une grille de 1er et par
deux pilastres^ surmontés chacun cfufl
lion de bronze. Les lions semblaient se
menacer des yeux, d'où l'on affirmait facé-
tieusement dans le voisinage qu'ils se re
gardaient « en chiens de faïence ». Au fond
de la cour, se dressait l'habitation blanche,
proprette, encadrée de plantes grimpantes
et de caisses d'orangers. Par derrière, s'é
tendait un jardin dont les arbres formaient
un fond de verdure, du plus agréable efiet.
Le lendemain du jour de l'événement au
cercle du Commerce, les demoiselles Joli
vet se trouvaient dans un salon du rez-de-
chaussée, tout encombré de fleurs et d'ou
vrages féminins. L'aînée, Victoire, semblait
avoir vingt ans environ. Elle était grande,
bien laite, avec des yeux et des cheveux
noirs ; son visage, aux traits réguliers, avait
d'ordinaire une expression un peu hau
taine, maïs en ce moment il était sillonné
"de larmes; et Victoire, les coudes appuyés
sur un guéridon, la tête dans ses mains, s'a
bandonnait aux plus douloureuses pensées.
Sa sœur cadette, Joséphine, bien qu'elle
eût près de quatorze ans, en paraissait
douze à peine. Elle était grande aussi, mais
maigre, dégingandée, avec desmouvements
vifs etimpétuaux;unepensionnaire n'ayant
encore rien de la femme. Seulement, on de
vinait à la fraîcheur de sa carnation, "à la
finesse de ses traits, à l'éclat de ses yeux
bleus, à l'abondance de ses cheveux châ
tains que, lorsque la nature aurait accom
pli pour elle' son évolution habituelle, Jo
séphine pourrait devenir encore «lus a>
trayante que Victoire.
Assise devant une table, elle dessxaait
un nez romain, auquel elle donnait obsti
nément la forme et la courbure d'un bec
de perroquet; à .la vérité, elle n'accordait
pas beaucoup d'attention à son travail et,
tout en tortillant son porte-crayon entre
ses doigts effilés, elle jetait fréquemment
les yeux vers sa sœur qui pleurait tout bas.
Tout à coup, elle repoussa son âèssin,
sauta sur les genoux de Victoire» et lui
prenant la tête dans ses mains, elle -l 'em
brassa avec transport.
— Ne te désole pas,ma chérie,lui dit-"èlle;
tu reverras ton prétendu. Tu sais comme
est papa !... Il crie bien haut, mais'il est
gentil, et'quand on le prie bien.'.. Moi,
d'abord, je lui fais faire tout ce que je veux l
— Laisse-moi, Joséphine, répliqua Vic
toire avec impatience ; tu n'es qu'une en
fant, et tu ne comprends rien a ce qui sa
passe... Ce jeune homme et moi, aojis ne
devons jamais nous revoir.
Et elle se remit à pleurer.
— Mais cela m'ennuie, moi, reprît José»
phine d'un ton boudeur; j'aimais beaucour
M. Belcourt, il était mon ami... Souviens-toi
comme il m'a bien soignée quand j'ai eu
ma fièvre typhoïde !... Et il m'encoura
geait, il me parlait si doucement!
•—Tais-toi; après le scandale d'hier,ja
vais devenir la fable de toute ia ville,..
On assure que c'est un voleur !
suite k.
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