Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1878-07-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 02 juillet 1878 02 juillet 1878
Description : 1878/07/02 (Numéro 5667). 1878/07/02 (Numéro 5667).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k593699c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/08/2008
AMmismOTo^
1 'à?aii"s^raèIa%5Ëté J 61,/' v
. ANNONCÉSîîifflseWfflâSi »"V
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- fiboiçnpjneats -?, Taris
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■; >, MIDIS MOIS.™^*:. 51®. J
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quotidien
UN NEMEM: 5 ΍cmres.
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, tEtOIS ITO^',,?.^' Tim,
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- les sangsaB; irposésae,sondas irarôn*
lésae.sffl^jâsïsaàp» 4i....-. v -., .2irn< _ ;i ,'SEIZIEME
:1 M AUDI ? JDÎLLBTi373,.
'■ i ' 1 éôè^:
tuNiii i« juillet î&s-v"
J
LA ; FÊTE DU 30 JDIH-
j i. ',.^'->1 « il" tt4 l'J "~' 1 .,'?' ' \'M i ' t i 1 ? i
,- L'année tô73'qnî, gfâcè ' à l'Exposition
universelle,^firme e# jprés.enec" aeK'Ëti*
ropo et du Monclè lô relèvement de_ 'la
fï'inco, vient d'àvoir'sà seconde grande fête. 1
Elle avait le 1" mai. '• -
Elle a lé 30 juin! ' ' • ' '•
- Et nous ès'péronsbien ijull y aura avant
la fin de l'apnée d'autres dates mémorables
semblables*.- •" ; v ' " ' 1
lisent tout ce qu'il y a de grand,- de noble,
(L- généreux dans le peuple français, gui se-
montre de jour en jour plus digne de la li
berté! " ■ '
Ce n'est point Paris seulement qui était
en fête ■ hier.'' Des dépêches nombreuses
nous.arrivent de. tous lespoints d.elaFrance
nous annonçant que, 'partout, les réjouis
sances publiquesont eu nu grand Caractères
-de splendeur ot d'enthouèiasme. 1 •
Mais nous devons nous borner. 1 '
Pour Paris même nous no pourrons tout
dire. -
Entre tous, répartis sur tous les points de
Paris, nous avons tout vu. Ghaquerédac-
teur arrivé, son cahier chargé de notes et
ccmande ujie page...' _ . . , :
' G'&st' cotonre-l'Histoire de Franc»; qui* ân
dire de Napoléon ,1 er , doit êjtre écrite eu cent,
pages ou en cent Vôlumès. '
Il nous faudrait dix numéros,., oi&dix
lignes d'exclamations. Nous' ! prendrons un
tonne moyen! Çe sera.de procéder par épi»
Eôdes. , • ■ •
la de ta Bépvbllque
La fête, annoncée par des salves d'artille
rie^ commencé àneufheures a,u Charnu de
Mars par* l'inauguration de la statue de la
iiôpubUque, œuvre de Clésinger.
A l'exception de M,- Dufaure qui, bien
qu'eu demi, s'était néanmoins excusé à
cause de^ou état de souffrance, tous les mi-
nistres étaientprésents, ainsi que lo person
nel supérieur de l'Exposition, 1,6 conseil
municipal de Paris tout entier, im grand
nombre de sénateurs et,dé députés. ,
Le cortège s'est réi^au .ensuite devant la
statue de la Liberté, M,Bartholdi,.ae£-
tinée à la rade dç.NçW'* Yorji. ■ ■ ,.
On sait que la tete de cette colossale çta-
tue est expQsée dans jû parc à gaijche. La
musique a jone rairTnMàonal américain.-,
sition,encombrées de visiteurs qui ont lar
gement profité de l'abaissement à 25 c. 4u
prix d'entrée. , 1 ,
La statua delçi République est décrite au
début du .disqô4f^, dp M. de Marcère, mi-
uisire • 4e [i'ii} teneur, discours très, impor
ta
, danses attribution^ l'Expositiçn
universelle, a expliqué, que |a .statue, dp J,a
l-tnnnhH/rnn dft'vait. nr.rMrnm» sa: nlnr.n fl*hnn-
lai; : , elle, devait symboliser la -patrie en
courageant et protégeant par sajjrançte
imagé le? ideçk'fè liberté dans ia Concorde
et-là paix; d'uni'on. des peuplés dans.' l'e.trâ- '
: t?ii£î, le progrès et l'âmour $.e r^umànj'té
"(Applaudissements.)
"Le minislj're-a ensuite in.vité>6n'Col)èguâ
de'l!intériour ^ prononcer le-di'sfcours d'i-',.
nauguràtion.' _. t ' '. ' ; .
"Après, je M&outiï,àa~fâ4é]foTeitêm
tnusiqûô" de' la gârd® républicaine a exécuté
la.Marseillaise.. •'•. .
Au m.Cjiïieut.ô'Ù! l'es troupes qui .faisaient
le se?vite d'honneur, (6 a bataillon de chas
seurs et 131 0 .de iignej, passaient devant la
statuej là t'oulè à -poussé un long cri de
YiycUavRénublistel, La Marseillaise a été
entonnée. En rçsume,ily,à,eu là, aussi bién.
de la p&rt des 'ministres que, do la part dQ la
foule ,unmagniûque élan -patriotiçfué et ré- :
publicaip. , • >
Lé discours de M. 'là tninistre dè riùté-
tétiçur. varx^ous 4onner, avec.ses ànùota-
tions approbativeâ, la'note exacte dece sen
timent. " i
niàcoars de )H. dc Mjarcèré
• Messieurs, ' ' . -
t/U'étsiit i^qo. pensée digne,.dès hommes
éminents qui ont conçu le vaste plan de.
l'Exposition, que d'y placer l'image de la
Patrie, La. voici ,sous la forme que lui a
donnée, un grand artiste, et avec les attributs
que nous ,dédirions pour elle. Elle est noble'
et simple,, palme et farÇe; elle çst assise, et
reposée,-
Bien souvent no9,artistes,.n'os aràteurset
nos poètes l!av^iènt dépéintâi telle que lès
passion?, de leur temps la représentaient à
chaque période de nôtre histoire. L'image
changeait; l'àme est restée la même: l'âme
de la Prance," dévorée 4e nobles désirs,
amoilreûse ■ d.e belles choses i ardente à la
.îustice et généreuse parfois troublée pour*
tant, et' agitée par les idées et par les pas
sions de la grande Révolution de 178Q. .(Ap
plaudissements.) , ,
■ Mais il semble, aujourd'hui que la Patrie
est apaisée. La France voit ses'aspirations
âla Justice bien près d'être satisfaites, elle
se complaîtdaijs sa liberté; hier, en voyant
passer sous les armes ses nobles enfants,
elle jse contemplait dans sa force ; aujour
d'hui elle j ouiî de sapùissaricéféconde et sans
orgueil, mais avec cette joie expfinsiiVe qui
lui sipdsi bien, .elle se sent toujours digne
d'çlle-mêmp, et ëlle'gôûte le bonheur de se
fairé vivre. (Applaudissements.)
G'^r,t; qu'on elfet, messieurs; nous • pou-
, sa forme naturelle (ap
plàïïâi|Piâ'eTffs|, 'èt ellé ^y trôt-vé hieiii en
enxcW
tiàaéiàf W' $ôîë iïiOTàt,.ét6ïïnent ce pays du;
bon; sens- wûe làràïllener.' ' '
' qçe;'depuis qua
tre-vingts îâïis, 1 la ïï^hcë n'ait jamais;été
l'é gë»
ûie r, des fëchèTCfiéii , ét i dé'îaf«ci'enCe, èt : âni*
mée de grands desseins? Non,' sans doute,'
le mondé a' ; Và'-(Le.
lîi vitalité et de-là grandeur de nôtre pays?
Mais, aux - époques ; JeS !i riliis"' , priîlJi.riteS ;âe
cette Courte et dj-amatique histoire'de près
d'un siècle,' -il a mailqué 'toé chosè dont
les peuples ont : surtout fefeSÔin, ir aiûaù- 1
qué la quiétude que donne ir sentiment
de la '4uj;éfi et da la gtabilitô, (Applaudis
sements.) . . •. , • ... • \
! Qhav.tQs écrites,. 90nstituti,pus, serpaents,
énçrgi^QS, çfloft^,, ^^prit supérieurs et
sincères, rien n'a pu dônttet.là trahgûiUlt^
âïiotra nation^'tan,t qii'élfe'n'a.pas. eu ïa,*
jouissance . entière !de ses .droits, qu'elle
avait proclanlès dans. la. déciaratipn de J78!),
.(applaudissements) : 'r.leri ; n'e pouVa,i't 'lui 1
rendre la, pai?, tant'qu'èfjl^.' sé. 'déchirait'
w.lé.Tm(5me',,etse teiûsçutj'aveb une sorte de
ftireiir ciomesUqiie, ^ Uu mutuel ^côoinmô-
dcnfoqjt. ' " . . ' '• ' ',
, Temps dbtiïoùreux,pefrdaïitlékquêÎ!$- iln^
pêrieuse et, droite logique dh génie, ' na
tional, pliant" les-faits' aux principes, sui^
:vait son cheminl luttes, - funestes.' fertiles
pourtant en èacrificés dont les générations,
iqui en ' proûtènt- doiVént- sis'souvenir; désas
tres enfin, où nous crûmçs voir^ombeér la:
'France, mais d'où fellô se-relève avec la vo
lonté' de mieux vivre, etde-jouir çurpaix
d'institutions qui l'honorent et qu'ello a si
chèrement x.onquises. (Applaudissements.)
Oui, messieurs, là République a pris pos
session du sol .même' d'où elle est sortie.
Jusqu'alors un parti avait seul soutenu sa
cause. Aujourd'hui, après ce long enfante
ment, et par une transformation lente, sus-
cess,ive, rendue, complète par mille causes,
le parti est devenu nation. (Applaudisse
ments.) •
Ce n'est plus le temps -où, comme aux
premiers jours de Ja. révolution, sur cette
place même où, nous sommes,'les Français*
a qui l'enthousiasme , du moment cachait
lés difficultés dp la tâche à peine entreprise,,
s'unirent pour un jour et se trouvèrent, dès
le lendemain; livrés aux divisions que les
droits contestés, les passions ' soulevées et
les intérêts fomentent. &est vraiment cette
fois la fête de Ja iédératio'n que nous, célé
brons ici; car l'œuvre commencée par. nos ;
pères est finie. (Applaudissements.)
Plus de vaincus ni de combattants. La:
République française est,comme les souve
rains : elle ne se souvient plus des blessu
res faites ni des injures reçues (applaudis
sements) ; fille a confiance en son droit ; aile
a retenu les lefcontf' de l'expérience, elle a
grandi par les epreUves ; elle est forte et
clémente. (Applaudissements.)
Ailleurs, elle reprènd sa place parmi les
nations ; chez elle, fille ne s'offre pas com
me un modèle ; et toutefois dans ce Paris
qu'on, ne peut s'empêcher, .d'admirer, soit
que i'ôu; considère, pu ses arts ou;sa pôliti-
que ou son indus tri e^" ^elle peut, non sans
quelque fierté, montrer au mpnûe l'état de
sa civilisation. .
La République, par la supériorité de ses
principes, s'était emparée des esprits ; c'est
par les services qu'elle rend, c'est par la
sagesse - et ; l'çsprit; jyMr^i ; ,5111, raniment,,
c'est par les adhésiong presque générales
des citoyens, qu'elle a conquis depuis huit,
ana le droit de régnor. ■ ,, v ;
- fié droit, tant que la souveraineté natio-
nale le maintiendra, nul nè saurait, le con-
tester. Aussi la* natiflnj, car c'est.elle qm,
gouverne (applaudissements), sa prend-elle
déchirée, et qui pourraiént dè nouveau me
nacèt sà Bécurité; (A^pfaudissements.) • •
' La Franca ne comprendrait plus que l'on
vécût sur le sol dé la pâte® en frères enne-
mis; parce- qu'elle à la volonté ique tous les
droits et tous les intérêts' soient rèspectés
et défendus, et parce qu'elle sait'qu'ils
le sont.r • . . , ;« „ ' , .
Décidée à assurer à tous les citoyens les
biènMits.:4?l3 ; ,liberté, J là^uéyep i rôtègetou '
les droits; ,ellè' demande à ses; énfanis Jrv
concordé, et elle èxige d'ëux PôbéisSàticô à
ses lois. (Applaudissements.") -Elle sent peu
à'peo se, fondre les désaccords anciens -clans
remplit les cœurs»; Bile s'en réjouit, set «e
complaît i donne? 4 -.ses hôtes '.étrangers,,
qui fiannent la- visiter ayee un abandon
plein-,de côurtpise. confiance - (applaudisse- '
sments),'le spèctacle de son'union, d0-sa..i>r
jQ&e^ et, de sa brillante fécondité. . '
Voiia, messieurs,la Rôpùblïqué que nous
servons avec un, dévouement sans-,' jn^eita
pour des Français qui aiment le.ur pays!'
En 6e jôùr de fête vraiment,natioiidle,'
groupés autour dè notre draaeau', c'est" cellc-
donj, Qops saluons l'image, en Répétant dù
fona .de' l'àïne' Io double cri, : Vive ja Fran
ce t vive la République! (Applaudissement? '
prolongés.) . . ., ." . , :
Iié».ife|rllceaS--.. "! J'.'\
. t*e Journalofficiel a. publié Mer matin
lçs deux notes suivantes : . . ■ , ;. :
: Par décision du -26 de ce mois, rendue sur ^ rap
port du garde des sceaux, ministre de Ja justice, It
président de, la République., a- daigné .accorder des
grâces, commutations Ou.Téductions à 1,269 con^
damnés-à. des peines de droit commun, détends
dans les .colonies, maisons centrales, pénitèttcie'rs
agricoles et feutres prisons dé France et d'Algérie,
qui se sont créé des titres à 1 l'indulgente; par leur
repentir, Jeur soumission «t - leur assiduité' au tra
vail. Ces décisionsjgraçieuses, qui ont ,été prises: sur
les notes dressées par les directeurs- des établisse
ments pénitentiaires, devront être exécutées a par
tir du 30 juin'. 1. ,
Depuis le l4 décembre jusqu'à ce Jour 12b'éécrïta
de grâces concernant les individus condamnés'pôtfi
des crimes et des délits comnys pendant l'insurreo-
tion de 1871 ont'été signés par M. le présidpat da
la République. Ces décrets comprennent 890-con- 1
damnés auxquels ont été accordées 435 grâces en-*
tiéras,2.13 réductions et 242commutations de peines.
La commissiondes grâces, instituée au ministère
deia Justice,- a examiné^ dans ses séances hebdoma
daires, la situation de tous les condamnés qui ont'
formé des recours et sur. le compte desquels l'admi
nistration delà marine ou l'admirustratioû péiiiteOr
tiaire ont iransmià des renseignements. l,37S 'di^i-
siers ont été l'objetde rapports. 141 ont été ajournés,
pour insuffisance de renseignements. Les 347 rBjri v
prononcés par la commission ont été motivés Un
ies condamnations antérieures pour crimes et n -
lits de droit Commun, par la gravité des faits - .
rattachant aux assassinats, aux vols ou aux ip <
dies, — "- - - • ■ - •
condamnés ont été l'objet de mesures de cléinôuci'
accordées par M. le Président de la République, ' . .
--i, t'-',-, - MMwMa '
i Ceux iquî reçoivent des gpâoes souk du./
absents ; il en est d'autres.,! .
li en est un que la Franco pleure, il.
tSbterp»..
_ en egt (des milliers que la France, c/cm-
sidère toujours commë ses enfaiits ; les A * •
saciens-korrains, , ;
! Deui des nôtre!*, Compatriotes dé M.
Thiers, n'(mt pas voulu, qu'à cettp tête,' lo
premier président de la République 11s mt
pas î aséociô pat le souvenir. Ils ont ! posé
discrètement, à la grille de son hôtel, place
Saint-Georges, une couronne d'immortelles
entourée da rubans tricolorôs, avAC- -çette
inscription» • 1 .
• • A l'absent« ■ • .<•'
Cet hommage a vivement ^impressionné
les passants, qui sa découvraient respect
tueusement'devànt la maison du grand pa
triote; '
FEUILLETON DU 2 JU1LLET Î878""'
;r
UNBOtpREEAU
• j J 'i 1, ;*:]< ' f i Mj'ii 1 ■' . I/■
• •-,) >■! • I 1 ""'li :•< ■<; ! «» «*•.!• ■(
, , '• 1 V■■ j■ "> Là'.TPi.ate î 1
(Suite) "■
Le commis f iui mit sous.,|eV yetut' iô dià-
fnant et la, carfe ,dô qe dérnier. '
il prit le bouton, lé ht rbujdr dans le crôÙX'
de samain,ét,ayanta.?sujettiunoioupc! sous'
l'iîi-cade de .son ceLl, il resta'.quelques sq-
coudes attentif et muet'. " , ■ , .. ,, . ■
' — Trës.beau 1 très purU £ » înarwoUa-t-il
au bout d'un instant..Cela vipnt deHol-
lando... et doit sôrtir des ateliers de Van*
Sirafl, d'Amsterdrlm.Seulement,lû diamant,
une iois taillé a,,été monté ^.f^ris,
. Vous çrûyez.?. fit, Higûlo» .'çuÇlt^Wéîit,^-
téressé. .... ' .
Le vieillard eut un souvirç ironique..
' —Vous en 40fUez? voulait .dire.co soun're.-
11 reprit ; " ......
t- Jo le suppose, aumoizis, dit-il toutjîàut.
— Et savçz-vous ausgi çbejs quel artiStQ-
la monture a été faite?. ;
^1. Beckmann hésita, à, répondrez II reprit
^e®C'*g3^rt[ â,^®fâ»g»attention plus passion
née, Êt.feiitpar rendre le bouton à Rigolo, r
- • A% 'lofiez ^i^heri 4^ i;ue yivienne,
» in< Ot /,«. .« h*
que
çamereia- le cQmmis et'511 1 Beckmann, et
Odurôr à"' ypittii'é qui' stationnait devagat
Iq- *15-1^" ' ' 1 1 ' / } ^ ' •' ' i 1 - ^
— Ruo. 'ditiii;'Vivement '
cîQCtrér.' ... ' V 1 . • ' ; 1
i T _Q{ïyva t botLrgebi? l'rêpondit ce dernier.'
! ; Et,'i,l fûuçtfa'§e^,:cliey9,ux qui partirant %u
j^^^Wautes ' il ' s'ari'ftait 'ûey^it
le.nf mMk ?UP',viyieMe.-' '
-^:,M t 'Zlfpmor ? 1 dfimto(ia;RigQlo l .ten pas-
Ëant devaiiè la loge 'dir concierge. ■ ' ' -
■ ^n.frqisiè^,.^ î p9f^ à
rtlkl* - - . * u "* T ' »'!
dit'^e
. .çr ,,...
dorilior, ,
! Et Rigolo monta,. - .
i PO.ur tout airÇjU'étaiÇ^àiu. ■ , . - •
I ;Z^m;er, Û'unm^rPPViyMtQUf ëciwrçit;
il teriali entre ses secret de' l'hor
rible ^.ss^ssiuat;de {a rpé/Monger. i 1
■ Le sang Brûlait, ses artères'; son çœurbat-
t'ait'ayèq foi-ce. Il dut' s'arrêter pour respi
rât quand iratteigriit le'trpisiènie otage'.
;. Jl-y avait §ur. la çp.rtç de droite une pla
que de' cùivi-c" sur laquelle'était grav^ " te
nom d'e Zimmer. Un cordon dp -sonnette
pendait le long, de la D ,o.rt$, Après av_oi£_l
TespirépRigolttsoniKt; '
Une bonne vint ouvrir. . '
—"M-. Zitnmer ? deinanda l'agent
1 —< Veuillez; entrer, répondit Ia b'onnô.
Il traversa "unSfiréBiiere pièce baûale, et
pénétra dans une seconde chambre. éclâiréa
par' deux fehêtrësmii donnaient sur la cour,
• Dans cette chambre, assis à' un établi, un
homme'travaillait. ' ' • '
: Il leva la tête, aii bruitigtïôHt Rigolo eq
entrant ' • - <•' ,s ■ ^ ' i" " .''' '
* — M: 2 }immer? répéta entiosa u&e foîâ cè'
deriiièr.''--"' ' * ■ ; '
—C'est moi I répondit le joaillier, qui se leva;
! Rigolo -présenta a' -son interloçuteur sa
carte et le bouton de manchette. ; r -
Je me trouvais .tout ^a^ l'heure), dit-il,
cne^lC^fiaSnpèr, rtie de la Paix : on m'a
assuré que vous seul pourriez nie dire ,d'oû !
provient ce bijjou. et peut-êtrè aussi à quelle
nëfsè'ânë"ila'éfô î vênaii'. r '■■•ï 1 - '
"Zimmer-répondit pas tout! de suites
mais son silence fut deicaurt& durée. Presi
que aussitôt il releva le front, îesquiss^-un
sourire,' et regarda RigolO 'bien en facé ; :"~
Vous reconnaissez lïobjetî'fit ce' der« J
pi«»aVecuncd. - •■' •> !
t— Parfaitement î répondit le joaillier» -
—.11 §prt de votre mâisouî , ; '■ ' 1 ■ ;
G'ést cala même.' . - • •
— Et il, h'y a'pas longtemps que vous 1'^- •
véz-veh^u ? ; . ' -
— Il ; y a huit jours au plus: : !
— Alôrs'j vous p'oùvés ^ dire^i, ' 1 - :
Zimmer remua la tête^. 1 ■
— Jet puis vous dira ce que je SaiS, rénon-
dit-il,et jén'airieji à cacher à I3. police;
toutes mes ventes et tous mes achats sont
inscrits sur un livre, spécial, qui est tehu
avec une minutieuse- exactitude par un jeu -
ne homme dont je suis sûr, et, si vous lo
permetteZjBous saurons dans un instant. .
En parlant ainsi, Zimmer avait sonné 0^
à cet appel, "un jeune ^.omm^ s'était em^
presséd!accQurir v ' "
"-C'était un ! garçon de vingt-deux ans au
plus,l'air-frêle, l'œil 1 vif, il'aUure décidée;
une sorte de gavrocho de la bijouteriei
-^Monsifeur Charles, dit Zimmer, veul 1 ! e z,
je vous prie, m'apporter le livre des «ortie
Le jeune homme s'éloigna aussitôt et r,î-
vintbientôt tenant sous son bras un-énorme
registre, qu'il ouvrit sur une table à pèrtén
de son patrônP' ' ' - „ • : '
Cô'derniér-se mît à-lefeuillete*», =■•< ■ - .
•Rigolo retôriait sa respiration et càmpi'i».
mait sa poitrine. : '
- « Voyoûs i difc Zimmer, nous sommes »o
31 ïnai} ii y a;huit jours de cela, je çroi 5
c'est^qnc vers le23ou le 24, — ettçne|;!tement',"voâcîi' • • ■ .
• Et du doigt il indiqua un endroit du hv.-<î:
t , idÂA^i M : 1A« ' l\Ati (l 7 ))
gnon, 27, . ,
Rigolo prit note du nom et de. l afti'e~ 1
-• C'est ^eut-êtiâ ua faux ftom-
■m-
1 'à?aii"s^raèIa%5Ëté J 61,/' v
. ANNONCÉSîîifflseWfflâSi »"V
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- les sangsaB; irposésae,sondas irarôn*
lésae.sffl^jâsïsaàp» 4i....-. v -., .2irn< _ ;i ,'SEIZIEME
:1 M AUDI ? JDÎLLBTi373,.
'■ i ' 1 éôè^:
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J
LA ; FÊTE DU 30 JDIH-
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ropo et du Monclè lô relèvement de_ 'la
fï'inco, vient d'àvoir'sà seconde grande fête. 1
Elle avait le 1" mai. '• -
Elle a lé 30 juin! ' ' • ' '•
- Et nous ès'péronsbien ijull y aura avant
la fin de l'apnée d'autres dates mémorables
semblables*.- •" ; v ' " ' 1
lisent tout ce qu'il y a de grand,- de noble,
(L- généreux dans le peuple français, gui se-
montre de jour en jour plus digne de la li
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Ce n'est point Paris seulement qui était
en fête ■ hier.'' Des dépêches nombreuses
nous.arrivent de. tous lespoints d.elaFrance
nous annonçant que, 'partout, les réjouis
sances publiquesont eu nu grand Caractères
-de splendeur ot d'enthouèiasme. 1 •
Mais nous devons nous borner. 1 '
Pour Paris même nous no pourrons tout
dire. -
Entre tous, répartis sur tous les points de
Paris, nous avons tout vu. Ghaquerédac-
teur arrivé, son cahier chargé de notes et
ccmande ujie page...' _ . . , :
' G'&st' cotonre-l'Histoire de Franc»; qui* ân
dire de Napoléon ,1 er , doit êjtre écrite eu cent,
pages ou en cent Vôlumès. '
Il nous faudrait dix numéros,., oi&dix
lignes d'exclamations. Nous' ! prendrons un
tonne moyen! Çe sera.de procéder par épi»
Eôdes. , • ■ •
la de ta Bépvbllque
La fête, annoncée par des salves d'artille
rie^ commencé àneufheures a,u Charnu de
Mars par* l'inauguration de la statue de la
iiôpubUque, œuvre de Clésinger.
A l'exception de M,- Dufaure qui, bien
qu'eu demi, s'était néanmoins excusé à
cause de^ou état de souffrance, tous les mi-
nistres étaientprésents, ainsi que lo person
nel supérieur de l'Exposition, 1,6 conseil
municipal de Paris tout entier, im grand
nombre de sénateurs et,dé députés. ,
Le cortège s'est réi^au .ensuite devant la
statue de la Liberté, M,Bartholdi,.ae£-
tinée à la rade dç.NçW'* Yorji. ■ ■ ,.
On sait que la tete de cette colossale çta-
tue est expQsée dans jû parc à gaijche. La
musique a jone rairTnMàonal américain.-,
sition,encombrées de visiteurs qui ont lar
gement profité de l'abaissement à 25 c. 4u
prix d'entrée. , 1 ,
La statua delçi République est décrite au
début du .disqô4f^, dp M. de Marcère, mi-
uisire • 4e [i'ii} teneur, discours très, impor
ta
, danses attribution^ l'Expositiçn
universelle, a expliqué, que |a .statue, dp J,a
l-tnnnhH/rnn dft'vait. nr.rMrnm» sa: nlnr.n fl*hnn-
lai; : , elle, devait symboliser la -patrie en
courageant et protégeant par sajjrançte
imagé le? ideçk'fè liberté dans ia Concorde
et-là paix; d'uni'on. des peuplés dans.' l'e.trâ- '
: t?ii£î, le progrès et l'âmour $.e r^umànj'té
"(Applaudissements.)
"Le minislj're-a ensuite in.vité>6n'Col)èguâ
de'l!intériour ^ prononcer le-di'sfcours d'i-',.
nauguràtion.' _. t ' '. ' ; .
"Après, je M&outiï,àa~fâ4é]foTeitêm
tnusiqûô" de' la gârd® républicaine a exécuté
la.Marseillaise.. •'•. .
Au m.Cjiïieut.ô'Ù! l'es troupes qui .faisaient
le se?vite d'honneur, (6 a bataillon de chas
seurs et 131 0 .de iignej, passaient devant la
statuej là t'oulè à -poussé un long cri de
YiycUavRénublistel, La Marseillaise a été
entonnée. En rçsume,ily,à,eu là, aussi bién.
de la p&rt des 'ministres que, do la part dQ la
foule ,unmagniûque élan -patriotiçfué et ré- :
publicaip. , • >
Lé discours de M. 'là tninistre dè riùté-
tétiçur. varx^ous 4onner, avec.ses ànùota-
tions approbativeâ, la'note exacte dece sen
timent. " i
niàcoars de )H. dc Mjarcèré
• Messieurs, ' ' . -
t/U'étsiit i^qo. pensée digne,.dès hommes
éminents qui ont conçu le vaste plan de.
l'Exposition, que d'y placer l'image de la
Patrie, La. voici ,sous la forme que lui a
donnée, un grand artiste, et avec les attributs
que nous ,dédirions pour elle. Elle est noble'
et simple,, palme et farÇe; elle çst assise, et
reposée,-
Bien souvent no9,artistes,.n'os aràteurset
nos poètes l!av^iènt dépéintâi telle que lès
passion?, de leur temps la représentaient à
chaque période de nôtre histoire. L'image
changeait; l'àme est restée la même: l'âme
de la Prance," dévorée 4e nobles désirs,
amoilreûse ■ d.e belles choses i ardente à la
.îustice et généreuse parfois troublée pour*
tant, et' agitée par les idées et par les pas
sions de la grande Révolution de 178Q. .(Ap
plaudissements.) , ,
■ Mais il semble, aujourd'hui que la Patrie
est apaisée. La France voit ses'aspirations
âla Justice bien près d'être satisfaites, elle
se complaîtdaijs sa liberté; hier, en voyant
passer sous les armes ses nobles enfants,
elle jse contemplait dans sa force ; aujour
d'hui elle j ouiî de sapùissaricéféconde et sans
orgueil, mais avec cette joie expfinsiiVe qui
lui sipdsi bien, .elle se sent toujours digne
d'çlle-mêmp, et ëlle'gôûte le bonheur de se
fairé vivre. (Applaudissements.)
G'^r,t; qu'on elfet, messieurs; nous • pou-
, sa forme naturelle (ap
plàïïâi|Piâ'eTffs|, 'èt ellé ^y trôt-vé hieiii en
enxcW
tiàaéiàf W' $ôîë iïiOTàt,.ét6ïïnent ce pays du;
bon; sens- wûe làràïllener.' ' '
' qçe;'depuis qua
tre-vingts îâïis, 1 la ïï^hcë n'ait jamais;été
l'é gë»
ûie r, des fëchèTCfiéii , ét i dé'îaf«ci'enCe, èt : âni*
mée de grands desseins? Non,' sans doute,'
le mondé a' ; Và'-(Le.
lîi vitalité et de-là grandeur de nôtre pays?
Mais, aux - époques ; JeS !i riliis"' , priîlJi.riteS ;âe
cette Courte et dj-amatique histoire'de près
d'un siècle,' -il a mailqué 'toé chosè dont
les peuples ont : surtout fefeSÔin, ir aiûaù- 1
qué la quiétude que donne ir sentiment
de la '4uj;éfi et da la gtabilitô, (Applaudis
sements.) . . •. , • ... • \
! Qhav.tQs écrites,. 90nstituti,pus, serpaents,
énçrgi^QS, çfloft^,, ^^prit supérieurs et
sincères, rien n'a pu dônttet.là trahgûiUlt^
âïiotra nation^'tan,t qii'élfe'n'a.pas. eu ïa,*
jouissance . entière !de ses .droits, qu'elle
avait proclanlès dans. la. déciaratipn de J78!),
.(applaudissements) : 'r.leri ; n'e pouVa,i't 'lui 1
rendre la, pai?, tant'qu'èfjl^.' sé. 'déchirait'
w.lé.Tm(5me',,etse teiûsçutj'aveb une sorte de
ftireiir ciomesUqiie, ^ Uu mutuel ^côoinmô-
dcnfoqjt. ' " . . ' '• ' ',
, Temps dbtiïoùreux,pefrdaïitlékquêÎ!$- iln^
pêrieuse et, droite logique dh génie, ' na
tional, pliant" les-faits' aux principes, sui^
:vait son cheminl luttes, - funestes.' fertiles
pourtant en èacrificés dont les générations,
iqui en ' proûtènt- doiVént- sis'souvenir; désas
tres enfin, où nous crûmçs voir^ombeér la:
'France, mais d'où fellô se-relève avec la vo
lonté' de mieux vivre, etde-jouir çurpaix
d'institutions qui l'honorent et qu'ello a si
chèrement x.onquises. (Applaudissements.)
Oui, messieurs, là République a pris pos
session du sol .même' d'où elle est sortie.
Jusqu'alors un parti avait seul soutenu sa
cause. Aujourd'hui, après ce long enfante
ment, et par une transformation lente, sus-
cess,ive, rendue, complète par mille causes,
le parti est devenu nation. (Applaudisse
ments.) •
Ce n'est plus le temps -où, comme aux
premiers jours de Ja. révolution, sur cette
place même où, nous sommes,'les Français*
a qui l'enthousiasme , du moment cachait
lés difficultés dp la tâche à peine entreprise,,
s'unirent pour un jour et se trouvèrent, dès
le lendemain; livrés aux divisions que les
droits contestés, les passions ' soulevées et
les intérêts fomentent. &est vraiment cette
fois la fête de Ja iédératio'n que nous, célé
brons ici; car l'œuvre commencée par. nos ;
pères est finie. (Applaudissements.)
Plus de vaincus ni de combattants. La:
République française est,comme les souve
rains : elle ne se souvient plus des blessu
res faites ni des injures reçues (applaudis
sements) ; fille a confiance en son droit ; aile
a retenu les lefcontf' de l'expérience, elle a
grandi par les epreUves ; elle est forte et
clémente. (Applaudissements.)
Ailleurs, elle reprènd sa place parmi les
nations ; chez elle, fille ne s'offre pas com
me un modèle ; et toutefois dans ce Paris
qu'on, ne peut s'empêcher, .d'admirer, soit
que i'ôu; considère, pu ses arts ou;sa pôliti-
que ou son indus tri e^" ^elle peut, non sans
quelque fierté, montrer au mpnûe l'état de
sa civilisation. .
La République, par la supériorité de ses
principes, s'était emparée des esprits ; c'est
par les services qu'elle rend, c'est par la
sagesse - et ; l'çsprit; jyMr^i ; ,5111, raniment,,
c'est par les adhésiong presque générales
des citoyens, qu'elle a conquis depuis huit,
ana le droit de régnor. ■ ,, v ;
- fié droit, tant que la souveraineté natio-
nale le maintiendra, nul nè saurait, le con-
tester. Aussi la* natiflnj, car c'est.elle qm,
gouverne (applaudissements), sa prend-elle
déchirée, et qui pourraiént dè nouveau me
nacèt sà Bécurité; (A^pfaudissements.) • •
' La Franca ne comprendrait plus que l'on
vécût sur le sol dé la pâte® en frères enne-
mis; parce- qu'elle à la volonté ique tous les
droits et tous les intérêts' soient rèspectés
et défendus, et parce qu'elle sait'qu'ils
le sont.r • . . , ;« „ ' , .
Décidée à assurer à tous les citoyens les
biènMits.:4?l3 ; ,liberté, J là^uéyep i rôtègetou '
les droits; ,ellè' demande à ses; énfanis Jrv
concordé, et elle èxige d'ëux PôbéisSàticô à
ses lois. (Applaudissements.") -Elle sent peu
à'peo se, fondre les désaccords anciens -clans
remplit les cœurs»; Bile s'en réjouit, set «e
complaît i donne? 4 -.ses hôtes '.étrangers,,
qui fiannent la- visiter ayee un abandon
plein-,de côurtpise. confiance - (applaudisse- '
sments),'le spèctacle de son'union, d0-sa..i>r
jQ&e^ et, de sa brillante fécondité. . '
Voiia, messieurs,la Rôpùblïqué que nous
servons avec un, dévouement sans-,' jn^eita
pour des Français qui aiment le.ur pays!'
En 6e jôùr de fête vraiment,natioiidle,'
groupés autour dè notre draaeau', c'est" cellc-
donj, Qops saluons l'image, en Répétant dù
fona .de' l'àïne' Io double cri, : Vive ja Fran
ce t vive la République! (Applaudissement? '
prolongés.) . . ., ." . , :
Iié».ife|rllceaS--.. "! J'.'\
. t*e Journalofficiel a. publié Mer matin
lçs deux notes suivantes : . . ■ , ;. :
: Par décision du -26 de ce mois, rendue sur ^ rap
port du garde des sceaux, ministre de Ja justice, It
président de, la République., a- daigné .accorder des
grâces, commutations Ou.Téductions à 1,269 con^
damnés-à. des peines de droit commun, détends
dans les .colonies, maisons centrales, pénitèttcie'rs
agricoles et feutres prisons dé France et d'Algérie,
qui se sont créé des titres à 1 l'indulgente; par leur
repentir, Jeur soumission «t - leur assiduité' au tra
vail. Ces décisionsjgraçieuses, qui ont ,été prises: sur
les notes dressées par les directeurs- des établisse
ments pénitentiaires, devront être exécutées a par
tir du 30 juin'. 1. ,
Depuis le l4 décembre jusqu'à ce Jour 12b'éécrïta
de grâces concernant les individus condamnés'pôtfi
des crimes et des délits comnys pendant l'insurreo-
tion de 1871 ont'été signés par M. le présidpat da
la République. Ces décrets comprennent 890-con- 1
damnés auxquels ont été accordées 435 grâces en-*
tiéras,2.13 réductions et 242commutations de peines.
La commissiondes grâces, instituée au ministère
deia Justice,- a examiné^ dans ses séances hebdoma
daires, la situation de tous les condamnés qui ont'
formé des recours et sur. le compte desquels l'admi
nistration delà marine ou l'admirustratioû péiiiteOr
tiaire ont iransmià des renseignements. l,37S 'di^i-
siers ont été l'objetde rapports. 141 ont été ajournés,
pour insuffisance de renseignements. Les 347 rBjri v
prononcés par la commission ont été motivés Un
ies condamnations antérieures pour crimes et n -
lits de droit Commun, par la gravité des faits - .
rattachant aux assassinats, aux vols ou aux ip <
dies, — "- - - • ■ - •
condamnés ont été l'objet de mesures de cléinôuci'
accordées par M. le Président de la République, ' . .
--i, t'-',-, - MMwMa '
i Ceux iquî reçoivent des gpâoes souk du./
absents ; il en est d'autres.,! .
li en est un que la Franco pleure, il.
tSbterp»..
_ en egt (des milliers que la France, c/cm-
sidère toujours commë ses enfaiits ; les A * •
saciens-korrains, , ;
! Deui des nôtre!*, Compatriotes dé M.
Thiers, n'(mt pas voulu, qu'à cettp tête,' lo
premier président de la République 11s mt
pas î aséociô pat le souvenir. Ils ont ! posé
discrètement, à la grille de son hôtel, place
Saint-Georges, une couronne d'immortelles
entourée da rubans tricolorôs, avAC- -çette
inscription» • 1 .
• • A l'absent« ■ • .<•'
Cet hommage a vivement ^impressionné
les passants, qui sa découvraient respect
tueusement'devànt la maison du grand pa
triote; '
FEUILLETON DU 2 JU1LLET Î878""'
;r
UNBOtpREEAU
• j J 'i 1
• •-,) >■! • I 1 ""'li :•< ■<; ! «» «*•.!• ■(
, , '• 1 V■■ j■ "> Là'.TPi.ate î 1
(Suite) "■
Le commis f iui mit sous.,|eV yetut' iô dià-
fnant et la, carfe ,dô qe dérnier. '
il prit le bouton, lé ht rbujdr dans le crôÙX'
de samain,ét,ayanta.?sujettiunoioupc! sous'
l'iîi-cade de .son ceLl, il resta'.quelques sq-
coudes attentif et muet'. " , ■ , .. ,, . ■
' — Trës.beau 1 très purU £ » înarwoUa-t-il
au bout d'un instant..Cela vipnt deHol-
lando... et doit sôrtir des ateliers de Van*
Sirafl, d'Amsterdrlm.Seulement,lû diamant,
une iois taillé a,,été monté ^.f^ris,
. Vous çrûyez.?. fit, Higûlo» .'çuÇlt^Wéîit,^-
téressé. .... ' .
Le vieillard eut un souvirç ironique..
' —Vous en 40fUez? voulait .dire.co soun're.-
11 reprit ; " ......
t- Jo le suppose, aumoizis, dit-il toutjîàut.
— Et savçz-vous ausgi çbejs quel artiStQ-
la monture a été faite?. ;
^1. Beckmann hésita, à, répondrez II reprit
^e®C'*g3^rt[ â,^®fâ»g»attention plus passion
née, Êt.feiitpar rendre le bouton à Rigolo, r
- • A% 'lofiez ^i^heri 4^ i;ue yivienne,
» in< Ot /,«. .« h*
que
çamereia- le cQmmis et'511 1 Beckmann, et
Odurôr à"' ypittii'é qui' stationnait devagat
Iq- *15-1^" ' ' 1 1 ' / } ^ ' •' ' i 1 - ^
— Ruo. 'ditiii;'Vivement '
cîQCtrér.' ... ' V 1 . • ' ; 1
i T _Q{ïyva t botLrgebi? l'rêpondit ce dernier.'
! ; Et,'i,l fûuçtfa'§e^,:cliey9,ux qui partirant %u
j^^^Wautes ' il ' s'ari'ftait 'ûey^it
le.nf mMk ?UP',viyieMe.-' '
-^:,M t 'Zlfpmor ? 1 dfimto(ia;RigQlo l .ten pas-
Ëant devaiiè la loge 'dir concierge. ■ ' ' -
■ ^n.frqisiè^,.^ î p9f^ à
rtlkl* - - . * u "* T ' »'!
dit'^e
. .çr ,,...
dorilior, ,
! Et Rigolo monta,. - .
i PO.ur tout airÇjU'étaiÇ^àiu. ■ , . - •
I ;Z^m;er, Û'unm^rPPViyMtQUf ëciwrçit;
il teriali entre ses secret de' l'hor
rible ^.ss^ssiuat;de {a rpé/Monger. i 1
■ Le sang Brûlait, ses artères'; son çœurbat-
t'ait'ayèq foi-ce. Il dut' s'arrêter pour respi
rât quand iratteigriit le'trpisiènie otage'.
;. Jl-y avait §ur. la çp.rtç de droite une pla
que de' cùivi-c" sur laquelle'était grav^ " te
nom d'e Zimmer. Un cordon dp -sonnette
pendait le long, de la D ,o.rt$, Après av_oi£_l
TespirépRigolttsoniKt; '
Une bonne vint ouvrir. . '
—"M-. Zitnmer ? deinanda l'agent
1 —< Veuillez; entrer, répondit Ia b'onnô.
Il traversa "unSfiréBiiere pièce baûale, et
pénétra dans une seconde chambre. éclâiréa
par' deux fehêtrësmii donnaient sur la cour,
• Dans cette chambre, assis à' un établi, un
homme'travaillait. ' ' • '
: Il leva la tête, aii bruitigtïôHt Rigolo eq
entrant ' • - <•' ,s ■ ^ ' i" " .''' '
* — M: 2 }immer? répéta entiosa u&e foîâ cè'
deriiièr.''--"' ' * ■ ; '
—C'est moi I répondit le joaillier, qui se leva;
! Rigolo -présenta a' -son interloçuteur sa
carte et le bouton de manchette. ; r -
Je me trouvais .tout ^a^ l'heure), dit-il,
cne^lC^fiaSnpèr, rtie de la Paix : on m'a
assuré que vous seul pourriez nie dire ,d'oû !
provient ce bijjou. et peut-êtrè aussi à quelle
nëfsè'ânë"ila'éfô î vênaii'. r '■■•ï 1 - '
"Zimmer-répondit pas tout! de suites
mais son silence fut deicaurt& durée. Presi
que aussitôt il releva le front, îesquiss^-un
sourire,' et regarda RigolO 'bien en facé ; :"~
Vous reconnaissez lïobjetî'fit ce' der« J
pi«»aVecuncd. - •■' •> !
t— Parfaitement î répondit le joaillier» -
—.11 §prt de votre mâisouî , ; '■ ' 1 ■ ;
G'ést cala même.' . - • •
— Et il, h'y a'pas longtemps que vous 1'^- •
véz-veh^u ? ; . ' -
— Il ; y a huit jours au plus: : !
— Alôrs'j vous p'oùvés ^ dire^i, ' 1 - :
Zimmer remua la tête^. 1 ■
— Jet puis vous dira ce que je SaiS, rénon-
dit-il,et jén'airieji à cacher à I3. police;
toutes mes ventes et tous mes achats sont
inscrits sur un livre, spécial, qui est tehu
avec une minutieuse- exactitude par un jeu -
ne homme dont je suis sûr, et, si vous lo
permetteZjBous saurons dans un instant. .
En parlant ainsi, Zimmer avait sonné 0^
à cet appel, "un jeune ^.omm^ s'était em^
presséd!accQurir v ' "
"-C'était un ! garçon de vingt-deux ans au
plus,l'air-frêle, l'œil 1 vif, il'aUure décidée;
une sorte de gavrocho de la bijouteriei
-^Monsifeur Charles, dit Zimmer, veul 1 ! e z,
je vous prie, m'apporter le livre des «ortie
Le jeune homme s'éloigna aussitôt et r,î-
vintbientôt tenant sous son bras un-énorme
registre, qu'il ouvrit sur une table à pèrtén
de son patrônP' ' ' - „ • : '
Cô'derniér-se mît à-lefeuillete*», =■•< ■ - .
•Rigolo retôriait sa respiration et càmpi'i».
mait sa poitrine. : '
- « Voyoûs i difc Zimmer, nous sommes »o
31 ïnai} ii y a;huit jours de cela, je çroi 5
c'est^qnc vers le23ou le 24, — ettçne|;!
• Et du doigt il indiqua un endroit du hv.-<î:
t , idÂA^i M : 1A« ' l\Ati (l 7 ))
gnon, 27, . ,
Rigolo prit note du nom et de. l afti'e~ 1
-• C'est ^eut-êtiâ ua faux ftom-
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