Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1869-09-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 16 septembre 1869 16 septembre 1869
Description : 1869/09/16 (Numéro 2450). 1869/09/16 (Numéro 2450).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5905013
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
4
,Le Petit Journal
les exécuteurs ont procédé à la toilette. En quel-
ques coups de ciseau on a coupé les cheveux de
¡la nuque et le col de la chemise. Au moment où
lun des aides lui saisissait les bras pour les ra-
• mener derrière le dos, Canu, qui avait eu le bras
droit fracturé autrefois, et qui s'en servait avec
̃ Prenez garde à mon bras droit, il ne va pas
comme l'autre.
Ce à quoi un des exécuteurs a répondu
"• N'ayez pas peur. Nous ne voulons pas vous
(.faire de mal.
V-'i.' L'attitude résignée du patient qui, malgré la
force dont il était doué, n'opposait aucune ré-
;j sistance, inspirait de la commisération à tous
ceux qui l'entouraient.
La toiletfè terminée, Canu n'a plus prononcé
une seule parole. Légèrement soutenu par le
coude, il a marché d'un pas ferme, malgré les
,entraves, jusqu'à la première cour de la prison,
5 -où il est monté dans une voiture cellulaire avec
l'aumônier et l'exécuteur de Rouen.
»-;̃̃̃•' Il était six heures cinq minutes environ.
La voiture est partie au trot, escortée par des
'gendarmes à cheval commandés par un capi-
taine. Quelques instants après, elle s'arrêtait au
%pied de l'échafaud.
L'instrument du supplice se dressait au milieu
de la place Bonne-Nouvelle. Les troupes, un ba-
'̃ 'taillon de ligne et cent hussardes pied, mainte-
tenaient la foule, et la place était complètement
̃̃•- dégagée.
̃> ;J- Pas un cri, pas un murmure ne s'est fait en-
,tendre dans l'assistance, lorsque le lugubre cor-
̃ 'tége est arrivé. Un silence de mort régnait au
•H- milieu de ces hommes, de ses femmes et de ces
K' enfants qui avaient voulu assister à ce triste
M 'spectacle.
Les troupes ont fait demi tour au moment où
Canu est descendu de voiture et ont tourné le dos
?:• • à l'écbafaud.
On a remarqué que le patient, durant le court
J trajet de la chambre de la toilette au lieu du sup-
ce avait presque entièrement changé de visage.
\L.y iSes traits, qui avaient jusque-là leur ancienne ex-
'F' pression de rudesse et de fermeté, s'étaient affais-
'ses et horriblement contractés. Le malheureux
était presque méconnaissable.
Néanmoins il a pu gravir les marches sans
être soutenu. A la seconde marche, il s'est arrè-
té, et s'est retourné cherchant le prêtre qui le
suivait.
Arrivé sur la plate-forme, sans regarder la fou-
*'̃ le, il s'est agenouillé, et ce criminel qui allait pa-
yer sa dette à la justice des hommes, a embrasse
un crucifix en invoquant le pardon de Dieu et en
• puisant Jine suprême consolation dans les secours
de la religion.
Les aides l'ont relevé et il a embrassé à trois
reprises M. l'abbé de Boucourt avec effusion.
Aussitôt il a été placé sur la bascule qui s'est ren-
versée; un bruit sourd s'est fait entendre et tout
était fini.
La foule est-restée silencieuse et morne et s'est
.;lentement écoulée pendant qu'on transportait au
cimetière de Saint-Sever sur un camion escorté
.^oar des gendarmes, les restes du supplicié.
̃̃*̃̃̃"• (Nouvelliste de Rouen.).
I ETRANGER
f On parle d'une découverte appelée à faire épo-
que. Un habitant de Bruxelles, M. Landuran,
serait parvenu à construire un appareil à l'aide
duquel il deviendrait possible d'extraire le gri-
sou et l'air vicié dans les mines et de conjurer
ainsi le plus grand danger qui menace les mi-
j neurs. On dit que cette invention vient d'ètre
brevetée. Si elle est sérieuse, il est à souhaiter
•i qu'elle reçoive une prompte publicité, car il ne
se passe guère de semaine sans qu'on ne signale
d'épouvantables malheurs causés par le fen grisou.
Le terrible brigand hongroies, Macsvansky, qui
tenait la campagne contre la troupe, vint le 2 sep
tembre avec un de ses camarades à Paraga, pour
affaire de cœur, croit-on; un individu le recon-
nut, et, alléché par les 2,000 florins de la mise
prix du brigand, alla dénoncer sa présence.
La maison tut cernée avec tant de précaution,
que Macsvansky ne s'aperçut de rien avant que
toutes les issues fussent fermées. Lorsqu'il se vit
perdu, il descendit au rez-de-ebaussée, dans une
boutique de boucher, dont la disposition lui per
mettait d'avoir une meurtrière pour tirer au de-
ESCOMPTE. B«nq.rrance2 1/2 clôture cours clôture cours clôture cours. diverse ^ot- coms-
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50- fô- i75 ••- B0nLL°m^! 490 485::L?tsmmtoès55i5è5èÉ50
f
hors et de ne pas avoir, lui, à craindre les balles
venant de la rue.
Les uhlans, mandés à la hâte de la ville voisi-
ne, étaient arrivés, ainsi que des centaines de
paysans accourus des environs. Aux sommations
de se rendre, le brigand répondit par des éclats de
rire féroces et en blessant un soldat d'un coup de
carabine. Alors s'engagea un combat qui ne dura
pas moins de quatre heures; cinq uhlans et le
commissaire de police furent très grièvement
blessés.
Macsvansky, n'ayant plus' de bourre, se mit à
se servir de billets de banque de cent florins; les
paysans en ramassaient les débris au milieu de la
bagarre. Enfin, on résolut de mettre le l'eu à la
maison; on vit alors le brigand brûler un gros
paquet de banknotes, le fruit de ses rapines.
Puis tout à coup, il sauta par la fenêtre, un
revolver à chaque main la terreur qu'il inspirait
était telle que la foule se sauva épouvantée dans
toutes les directions mais à peine Macsvansky
eut-il fait une vingtaine de pas, qu'une décharge
générale de la troupe l'atteignit et l'étendit mort,
Son compagnon se rendit.
SOUVENIRS
LE TRIPLE ASSASSINAT
DE SAINT-GYR
Deuxième Partie
XII
CONFESSIONS
Lorsque le fiacre s'arrêta rue Mercière,
l'homme descendit vite pour se cacher sous
une porte.
Le cocher ouvrit sa portière, sonna et aida
sa cliente à monter chez elle. Comme il de-
vait repartir aussitôt, il laissa la porte de la
rue ouverte.
L'homme, profitant de cette occasion, en-
tra, et se blottit dans l'escalier, écoutant et
regaidant afin de savoir à quel étage demeu-
rait la Bouginotte.
Le cocher descendu et la porte fermée,
l'homme monta et frappa.
La Bouginotte allait se déshabiller elle
ouvrit immédiatement, croyant que le co-
cher avait fait une erreur quelconque.
En voyant la personne qui avait frappé,
elle jeta un cri, et se jeta dans ses bras en
disant
-Oh! Petit-Pierre.
Puis, succombant enfin à la fatigue, aux
souffrances et aux émotions qu'elle avait su-
bies depuis la veille, elle s'évanouit dans les
bras de celui qu'elle aimait.
Petit-Pierre abasourdi, l'étendit sur le lit
et lui donna les premiers soins.
Quelques minutes après la Bouginotte re-
prit connaissance; Petit-Pierre était à ses
genoux, auprès du lit.
Blle, la belle fille, accoudée sur son oreil-
ler la tête dans sa main, d'où s'échappait
une cascade de cheveux. elle tendit son
autre main à Petit-Pierre et le regarda lon-
guement, de ce bon regard heureux, plein
de sourire.
-Comment se fait-il que tu sois ici à cette
Petit-Pierre raconta par quel hasard heu-
reux il l'avait vue monter en voiture et l'a-
vait suivie.
Mais, à ton tour, explique-moi pour-
quoi je te retrouve dans cet état.
Lorsque la Bouginotte lui eut conté l'af-
freuse histoire, plein d'une loyale indigna-
tion Petit-Pierre lui dit
Reconnaîtrais-tu l'endroit où tout cela
s'est passé?
Non, assurément, je suis arrivée de
nuit dans une voiture fermée. j'en suis
sortie de même et dans un état, tu le com-
prends, où j'ai peu vu ce. qui m'entourait.
Tout se retrouve, attendons l'heure;
dis-moi, voilà trois grands mois que je ne
t'ai vue, quelle circonstance t'a si promp-
tement éloignée de moi?
Des choses que tu m'avais cachées.
Lesquelles?
Tu as une femme.
Non! fit Petit-Pierre rougissant.
Ne mens pas! c'est elle-même que j'ai
vue.
Je ne mens pas; j'avais une femme.
Comment, ta femme est morte?
Perdue ou morte, je l'ignore. J'ai
tout fait, je n'ai jamais pu savoir ce qu.'elle
est devenue!
Mais ton enfant?.
Tiens, lis, ft Petit-Pierre ea pleurant
et en lui tendant un papier; voici la lettre
que j'ai trouvée le jour où tu as été arrêtée.
Eh bien! dit la Bouginotte après avoir
lu, tu t'es occupé de ton enfant?
Je l'ai vu deux fois, puis un jour.
et le pauvre garçon éclata en sanglots un
jour, je ne le revis plus. Louise l'avait fait
reprendre sans laisser une ligne, un mot.
Malgré elle, la Bouginotte était heureuse
de la disparition de Louise, et même de l'en-
fant, qui liait malgré lui Petit Pierre à la
mère. Louise avait abandonné Petit-Pierre,
elle avait l'enfant qui pouvait tôt ou tard les
réunir, donc elle n'aimait plus. alors Pe-
tit-Pierre était libre.
Ne pleure pas, mon Pierre, dit-elle en
l'embrassant.
Après quelques minutes de silence.
La Bouginotte
Petit-Pierre, puisque nous nous re-
trouvons. libres. tu es libre, n'est-ce pas?
Oui!
Petit-Pierre, sois franc. tu m'as menti,
tu ne m'as jamais dit franchement ce que tu
étais. aujourd'hui, tu le sais, quelle que
soit ta situation, je t'aime.
Je ne te comprends pas, répondit Petit-
Pierre en rougissant encore.
L'on m'a dit que tu étais agent de po-
lice.
C'est vrai! mais écoute pourquoi et
comment.
Et l'agent improvisé fit le récit des causes
et des circonstances que nous connaissons.
Que ne l'as-tu dit. fit la Bouginotte.
C'est deux vengeances que nous aurons à
chercher ensemble. toi, venger les Gayet;
moi, me venger.
Tu n'en veux pas ?. fit-il.
Mais, bien au contraire, je t'aiderai.
Repose-toi. ma mie, je vais voir Mal-
lard, et je reviens.
La Bouginotte ne demandait pas mieux
que d'obéir; elle s'endormit.
Il était environ neuf heures du matin.
Petit-Pierre courut à la préfecture, au cabi-
net de Mallard.
Eh bien dit celui-ci, quand il entra,
avez-vous du nouveau ?
Oui.
Dites-moi ça.
-J'ai revu la'Bouginotte je sais où elle
demeure.
Je ne l'ai jamais ignoré, et je regrette
cette rencontre.
Vous ne la regretterez pas, si vous m'é-
coutez.
Petit-Pierre raconta ce qui était arrivé à
la Bouginotte.
Diable! fit l'agent. Oh! oh! mais il
faadra s'occuper de cela. ma's ceci n'a
aucun rapport avec l'affaire de Saint-Cyr.
Petit-Pierre raconta alors son entretien et
le désir exprimé par la Bouyiuotte de les
aider dans la recherche des coupables.
Ah! ceci est différent, fit l'agent; une
femme est un agent terrible; cel'e-là connaît
le pays, elle est à l'abri de tous soupçons.
Eh bien?
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renseignements par le garde champétre
Penet. Nous, allons aller sur les lieux
même recommencer l'enquête.
-Que faut-il l'aire?-
1 -Demain, amenez-moi Bouginotte.
Elle vous aime, vous irez vivre dans les
environs de Saint-Cyr. J'ai une petite
maison louée atout hasard. Vous allez
vous transformer et devenir un cultiva-
teur. la Bouginotte redeviendra une pay-.
sanne plus coquette. et demain je vous di-
rai le reste. C'est moi qui, pas à pas, dirige-
rai cette fois l'expédition.
Petit-Pierre partit bien vite.
Dès qu'il fut sorti, l'agent écrivit sur un
papier.
« Savoir si la Bouginotte et Joannon se
sont revus depuis trois mois. »
Mallard ouvrit un guichet, passa le papier
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Lyrique. Relâche
8 Gymnase. Diane de Lys.
8 Vaudeville. Choix d'un gendre. Miss Multon.
71/2 Variétés. Régiment qui passe, les Domestiques
Châtelet. la Poudre de Perlinpinpin
8 Palais-Royal. 2 portières, Ingénues, Brésilien.
7 Forte-St-Martin. Patrie.
7 3/4 Bouffes-Parisiens.– Tu l'as voulu, Mariage. Tulipatai
Galté. Chatte blanche.
Ambigu. Relâche.
7 3/4 Folies-Dramatiques. le Petit Faust.
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,Le Petit Journal
les exécuteurs ont procédé à la toilette. En quel-
ques coups de ciseau on a coupé les cheveux de
¡la nuque et le col de la chemise. Au moment où
lun des aides lui saisissait les bras pour les ra-
• mener derrière le dos, Canu, qui avait eu le bras
droit fracturé autrefois, et qui s'en servait avec
̃ Prenez garde à mon bras droit, il ne va pas
comme l'autre.
Ce à quoi un des exécuteurs a répondu
"• N'ayez pas peur. Nous ne voulons pas vous
(.faire de mal.
V-'i.' L'attitude résignée du patient qui, malgré la
force dont il était doué, n'opposait aucune ré-
;j sistance, inspirait de la commisération à tous
ceux qui l'entouraient.
La toiletfè terminée, Canu n'a plus prononcé
une seule parole. Légèrement soutenu par le
coude, il a marché d'un pas ferme, malgré les
,entraves, jusqu'à la première cour de la prison,
5 -où il est monté dans une voiture cellulaire avec
l'aumônier et l'exécuteur de Rouen.
»-;̃̃̃•' Il était six heures cinq minutes environ.
La voiture est partie au trot, escortée par des
'gendarmes à cheval commandés par un capi-
taine. Quelques instants après, elle s'arrêtait au
%pied de l'échafaud.
L'instrument du supplice se dressait au milieu
de la place Bonne-Nouvelle. Les troupes, un ba-
'̃ 'taillon de ligne et cent hussardes pied, mainte-
tenaient la foule, et la place était complètement
̃̃•- dégagée.
̃> ;J- Pas un cri, pas un murmure ne s'est fait en-
,tendre dans l'assistance, lorsque le lugubre cor-
̃ 'tége est arrivé. Un silence de mort régnait au
•H- milieu de ces hommes, de ses femmes et de ces
K' enfants qui avaient voulu assister à ce triste
M 'spectacle.
Les troupes ont fait demi tour au moment où
Canu est descendu de voiture et ont tourné le dos
?:• • à l'écbafaud.
On a remarqué que le patient, durant le court
J trajet de la chambre de la toilette au lieu du sup-
ce avait presque entièrement changé de visage.
\L.y iSes traits, qui avaient jusque-là leur ancienne ex-
'F' pression de rudesse et de fermeté, s'étaient affais-
'ses et horriblement contractés. Le malheureux
était presque méconnaissable.
Néanmoins il a pu gravir les marches sans
être soutenu. A la seconde marche, il s'est arrè-
té, et s'est retourné cherchant le prêtre qui le
suivait.
Arrivé sur la plate-forme, sans regarder la fou-
*'̃ le, il s'est agenouillé, et ce criminel qui allait pa-
yer sa dette à la justice des hommes, a embrasse
un crucifix en invoquant le pardon de Dieu et en
• puisant Jine suprême consolation dans les secours
de la religion.
Les aides l'ont relevé et il a embrassé à trois
reprises M. l'abbé de Boucourt avec effusion.
Aussitôt il a été placé sur la bascule qui s'est ren-
versée; un bruit sourd s'est fait entendre et tout
était fini.
La foule est-restée silencieuse et morne et s'est
.;lentement écoulée pendant qu'on transportait au
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̃̃*̃̃̃"• (Nouvelliste de Rouen.).
I ETRANGER
f On parle d'une découverte appelée à faire épo-
que. Un habitant de Bruxelles, M. Landuran,
serait parvenu à construire un appareil à l'aide
duquel il deviendrait possible d'extraire le gri-
sou et l'air vicié dans les mines et de conjurer
ainsi le plus grand danger qui menace les mi-
j neurs. On dit que cette invention vient d'ètre
brevetée. Si elle est sérieuse, il est à souhaiter
•i qu'elle reçoive une prompte publicité, car il ne
se passe guère de semaine sans qu'on ne signale
d'épouvantables malheurs causés par le fen grisou.
Le terrible brigand hongroies, Macsvansky, qui
tenait la campagne contre la troupe, vint le 2 sep
tembre avec un de ses camarades à Paraga, pour
affaire de cœur, croit-on; un individu le recon-
nut, et, alléché par les 2,000 florins de la mise
prix du brigand, alla dénoncer sa présence.
La maison tut cernée avec tant de précaution,
que Macsvansky ne s'aperçut de rien avant que
toutes les issues fussent fermées. Lorsqu'il se vit
perdu, il descendit au rez-de-ebaussée, dans une
boutique de boucher, dont la disposition lui per
mettait d'avoir une meurtrière pour tirer au de-
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f
hors et de ne pas avoir, lui, à craindre les balles
venant de la rue.
Les uhlans, mandés à la hâte de la ville voisi-
ne, étaient arrivés, ainsi que des centaines de
paysans accourus des environs. Aux sommations
de se rendre, le brigand répondit par des éclats de
rire féroces et en blessant un soldat d'un coup de
carabine. Alors s'engagea un combat qui ne dura
pas moins de quatre heures; cinq uhlans et le
commissaire de police furent très grièvement
blessés.
Macsvansky, n'ayant plus' de bourre, se mit à
se servir de billets de banque de cent florins; les
paysans en ramassaient les débris au milieu de la
bagarre. Enfin, on résolut de mettre le l'eu à la
maison; on vit alors le brigand brûler un gros
paquet de banknotes, le fruit de ses rapines.
Puis tout à coup, il sauta par la fenêtre, un
revolver à chaque main la terreur qu'il inspirait
était telle que la foule se sauva épouvantée dans
toutes les directions mais à peine Macsvansky
eut-il fait une vingtaine de pas, qu'une décharge
générale de la troupe l'atteignit et l'étendit mort,
Son compagnon se rendit.
SOUVENIRS
LE TRIPLE ASSASSINAT
DE SAINT-GYR
Deuxième Partie
XII
CONFESSIONS
Lorsque le fiacre s'arrêta rue Mercière,
l'homme descendit vite pour se cacher sous
une porte.
Le cocher ouvrit sa portière, sonna et aida
sa cliente à monter chez elle. Comme il de-
vait repartir aussitôt, il laissa la porte de la
rue ouverte.
L'homme, profitant de cette occasion, en-
tra, et se blottit dans l'escalier, écoutant et
regaidant afin de savoir à quel étage demeu-
rait la Bouginotte.
Le cocher descendu et la porte fermée,
l'homme monta et frappa.
La Bouginotte allait se déshabiller elle
ouvrit immédiatement, croyant que le co-
cher avait fait une erreur quelconque.
En voyant la personne qui avait frappé,
elle jeta un cri, et se jeta dans ses bras en
disant
-Oh! Petit-Pierre.
Puis, succombant enfin à la fatigue, aux
souffrances et aux émotions qu'elle avait su-
bies depuis la veille, elle s'évanouit dans les
bras de celui qu'elle aimait.
Petit-Pierre abasourdi, l'étendit sur le lit
et lui donna les premiers soins.
Quelques minutes après la Bouginotte re-
prit connaissance; Petit-Pierre était à ses
genoux, auprès du lit.
Blle, la belle fille, accoudée sur son oreil-
ler la tête dans sa main, d'où s'échappait
une cascade de cheveux. elle tendit son
autre main à Petit-Pierre et le regarda lon-
guement, de ce bon regard heureux, plein
de sourire.
-Comment se fait-il que tu sois ici à cette
Petit-Pierre raconta par quel hasard heu-
reux il l'avait vue monter en voiture et l'a-
vait suivie.
Mais, à ton tour, explique-moi pour-
quoi je te retrouve dans cet état.
Lorsque la Bouginotte lui eut conté l'af-
freuse histoire, plein d'une loyale indigna-
tion Petit-Pierre lui dit
Reconnaîtrais-tu l'endroit où tout cela
s'est passé?
Non, assurément, je suis arrivée de
nuit dans une voiture fermée. j'en suis
sortie de même et dans un état, tu le com-
prends, où j'ai peu vu ce. qui m'entourait.
Tout se retrouve, attendons l'heure;
dis-moi, voilà trois grands mois que je ne
t'ai vue, quelle circonstance t'a si promp-
tement éloignée de moi?
Des choses que tu m'avais cachées.
Lesquelles?
Tu as une femme.
Non! fit Petit-Pierre rougissant.
Ne mens pas! c'est elle-même que j'ai
vue.
Je ne mens pas; j'avais une femme.
Comment, ta femme est morte?
Perdue ou morte, je l'ignore. J'ai
tout fait, je n'ai jamais pu savoir ce qu.'elle
est devenue!
Mais ton enfant?.
Tiens, lis, ft Petit-Pierre ea pleurant
et en lui tendant un papier; voici la lettre
que j'ai trouvée le jour où tu as été arrêtée.
Eh bien! dit la Bouginotte après avoir
lu, tu t'es occupé de ton enfant?
Je l'ai vu deux fois, puis un jour.
et le pauvre garçon éclata en sanglots un
jour, je ne le revis plus. Louise l'avait fait
reprendre sans laisser une ligne, un mot.
Malgré elle, la Bouginotte était heureuse
de la disparition de Louise, et même de l'en-
fant, qui liait malgré lui Petit Pierre à la
mère. Louise avait abandonné Petit-Pierre,
elle avait l'enfant qui pouvait tôt ou tard les
réunir, donc elle n'aimait plus. alors Pe-
tit-Pierre était libre.
Ne pleure pas, mon Pierre, dit-elle en
l'embrassant.
Après quelques minutes de silence.
La Bouginotte
Petit-Pierre, puisque nous nous re-
trouvons. libres. tu es libre, n'est-ce pas?
Oui!
Petit-Pierre, sois franc. tu m'as menti,
tu ne m'as jamais dit franchement ce que tu
étais. aujourd'hui, tu le sais, quelle que
soit ta situation, je t'aime.
Je ne te comprends pas, répondit Petit-
Pierre en rougissant encore.
L'on m'a dit que tu étais agent de po-
lice.
C'est vrai! mais écoute pourquoi et
comment.
Et l'agent improvisé fit le récit des causes
et des circonstances que nous connaissons.
Que ne l'as-tu dit. fit la Bouginotte.
C'est deux vengeances que nous aurons à
chercher ensemble. toi, venger les Gayet;
moi, me venger.
Tu n'en veux pas ?. fit-il.
Mais, bien au contraire, je t'aiderai.
Repose-toi. ma mie, je vais voir Mal-
lard, et je reviens.
La Bouginotte ne demandait pas mieux
que d'obéir; elle s'endormit.
Il était environ neuf heures du matin.
Petit-Pierre courut à la préfecture, au cabi-
net de Mallard.
Eh bien dit celui-ci, quand il entra,
avez-vous du nouveau ?
Oui.
Dites-moi ça.
-J'ai revu la'Bouginotte je sais où elle
demeure.
Je ne l'ai jamais ignoré, et je regrette
cette rencontre.
Vous ne la regretterez pas, si vous m'é-
coutez.
Petit-Pierre raconta ce qui était arrivé à
la Bouginotte.
Diable! fit l'agent. Oh! oh! mais il
faadra s'occuper de cela. ma's ceci n'a
aucun rapport avec l'affaire de Saint-Cyr.
Petit-Pierre raconta alors son entretien et
le désir exprimé par la Bouyiuotte de les
aider dans la recherche des coupables.
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rai le reste. C'est moi qui, pas à pas, dirige-
rai cette fois l'expédition.
Petit-Pierre partit bien vite.
Dès qu'il fut sorti, l'agent écrivit sur un
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« Savoir si la Bouginotte et Joannon se
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