Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1868-06-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 24 juin 1868 24 juin 1868
Description : 1868/06/24 (Numéro 2001). 1868/06/24 (Numéro 2001).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5900518
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
4
ïiô Petit Journal
inatin et de vovage; mais la haute élégance s'at-
tache d'une façon toute spéciale aux adorables
crépes de Chine de couleurs tendres et variées.
La maison Pinaud est, dans ce moment-ci, dans
une véritable furia de travail, car pas une élé-
gante ne voudrait s'éloigner de Paris sans empor-
ter une provision parfumée de ses savons au suc
de Laitue et au nymphéa, de ses crèmes vierges, qui
font la peau si douce et. si blanche; des eaux de
toilettes aux violettes de Parme et d'essence Dylang-
Les jupes-cages de la Maison Thompson suivent
la mode avec une intelligence remarquable, et à
peine une forme de robe est-elle inventée, que
tien vite ces fabricants intelligents inventent la
Cage qui doit la faire paraître p us élégante. Les
JsTumes Louis IV et Louis XVI, adoptés aujour-
d'hui par toutes les femm'es qui savent se mettre,
,ne sauraient exister sans la cage-panier qui leur
donne, sans en rien exagérer, le caractère de 1 e-
poque. La Cage-Grand-Prix et la Mignonne-a-
ffiefent les'robes de bal élégantes et gracieu-
ses, et je crois qu'on peut assurer que jamais le
faux ne fut plus vraisemblable.
Les Ccrsels et les Ceintures Tnompson se font
en un brillant satin de toutes nuances pour les
d"einmes mariées et en fin coutil blanc piqué de
Men ou de rosé pour les jeunes filles; mais, ri-
ches ou coquettes, .ils font des tailles souples,
fines et gracieuses.
Les nbagasins de lcc Pensée, rue du Faubourg-
Saînt-Honoré, ressemblent au Palais de la Fée
Fantaisie les fleurs, les rubans, les papiers adora-
blés, les guipures d'art, les poupées singeant les
grandes dames, les sachets, vérrtables bouquets
embaumés, encombrent les rayons, et jamais
îftntellfcent propriétaire de la Pensée ne vit ses ef-
forts couronnés d'un succès plus sérieux; disons-
le hautement, ce succès est de toute justice, car
toutes les nouveautés éditées par monsieur Henry
Eont les plus charmantes, et cependant sont co-
tés à des prix incroyables de bon marché.
Il est donc bien prouvé, aujourd'hui, qu'avec de
intelligence et de la probité, on peut arriver à ce
résultat, jugé impossible jusqu'alors, de mettre à
fa portée de tous les objets de goût et d'utilité;
iespérons que ce bon exemple aura beaucoup di-
^itatWrS' ̃• PSYCHÉ,
ÉTRANGER
'M. R. Boustead, chirurgien dans l'expédition
-i'Abyssinie, a envoyé au journal le Field le récit
d'une partie de chasse qui surpasse, par son côté
pittoresque, toutes les aventures arrivées aux
Voyageurs en Afrique.
M. Boustead s'en alla un jour, avec un shoho
pour guide, un domestique et un dhoulyw-allah
[sorte de soldat de police dans l'Inde) à la recher-
che d'un lion. Le domestique, ne pouvant suivre
on maître à cause des difficultés de la route, fut
laissé en arrière.
Ne trouvant pas de lion, M. Boustead se dé-
cida suivi du shoho et du d6oulyvallah, à chas-
ser l'éléphant. Après d'incroyables peines pour
eo frayer un chemin, M. Boustead se trouva tout à
eoup en présence de cinq éléphants, dont deux
paient de grandes défenses; l'un en avait de
moyenne grandeur et les deux autres n'en avaient
tas encore qui fussent visibles.
M. Boustead avança sur le plus gros jusqu a
ime distance de 10 mètres. Quand l'éléphant
T'aperçut, il le chargea au galop; mais il reçut
aussitôt au front une balle qui l'étendit mort.
L'autre éléphant, le plus gros, reçut deux balles
dans une épaule, et une troisième, une balle co-
pique, brisa la jambe de l'animal et lé tua.
Comme le shoho et le dhoulywallan, fous de
Soie se livraient à une danse délirante autour des
torps des deux éléphants morts, un troisième élé-
phant survînt; c'était un vieux mâle, qui galopait
tomme un cheval de course, furieux et grognant
il'une façon terrible.
i En le voyant arriver, le shoho se prit à fuir en
priant Abiet, abiet, mendelli! ce qui voulait
dire Maître, maitre, sauves-moi! Le shoho se
sauvait du côté de M. Boustead, et l'élépliant sui-
fiait le shoho en venant droit sur M.
qui lui envoya, avec une carabine rayée de ré-
serve, une balle qui lui fractura un peu le crâne;
/mis, à une distance de cinq mètres, un second
coup blessa si bien cet animal, qu'il vint tomber
â deux pas seulement de l'endroit où le chasseur
E'était embusqué, et roula dans un affreux préci-
piges entraînant avec lui de gros arbres que le
jfoids de son corps brisait comme des roseaux.
Du Prix extrêmes: Boeufs, de 1 20 à vaches,
clôt. cours.
(les
Crédit cour. du mais. 1. Disponible. 80 50 Premier Jour de Bonheur.
PRIX: COMMERCIAUX»
edit Courant.
80 71/). Gymnase. Le Chemin retrouvé.
PRIX: OFFICIELS
160
9 Baie.
Boeufs. 8 tous les soirs.
751' Veaux. l
Cet exploit n'était pas plus tôt accompli qu'un
quatrième éléphant entra en scène, soufflant et It
Agissant à faire frémir. Il fut reçu par l'intré-
pide chasseur à vingt-cinq pas, avec une balle
dans la tête, maïs un peu trop haut. Une autre
balle le frappa plus bas et l'arrêta dans sa course;
l'animal n'était que blessé. Le shoho et le dhou-
lvwaîlah, paies de frayeur, s'étaient sauves. M.
Boustead, resté seul, criait à ces poltrons, réfu-
giés sur des rochers, de lui jeter une carabine
chargée.
«Ils m'envoyèrent ma carabine, raconte !IL
Boustead; je l'attrapai en l'air comme elle m'ar-
rivait, et je frappai l'éléphant à l'épaule, d'une
balle ne i2, qui paralysa un peu ses mouvements.
Il chercha bien à venir à l'endroit où j'étais placé,
mais cela lui fut impossible; il se vit donc forcé
de reculer. Dans sa rage, il brisait avec une vio-
lence extrême tout ce qui se trouvait devant lui,
en faisant un bruit épouvantable. Il est rare de
voir un animal déployer tant de force.
Des arbres considérables étaient ébranles par le
poids et par le volume de son corps les branches
étaient Irisées en mille morceaux autour de lui.
Tous ses vains efforts pour venir à nous irritaient
sa raze et augmentaient ses violences. Il avait
presque réussi à pénétrer jusqu'à l'endroit ou je
me trouvais quand je lui envoyai une darnière
balle. Il chancela, s'affaissa en arrière sur ses
jarrets et roula ensuite en jetant un terrible gé-
missement. Je puis vous assurer que je fus con-
tent de le voir à terre et d'en être débarrasse..Le
cinquième éléphant évita la mort par la fuite.
(Voir le Petit Journal depuis le 24 avril.)
LX
se dégagea des mains de Michel Besson, et,
le toisant, ainsi que tous ses frères et Clau-
dine elle-même, avec l'expression d'un pro-
fond dédain
Imbéciles 1 dit-elle.
Elle reprit après un moment de silence
Oui, imbéciles, qui ne compreniez pas
que si je suis venue parmi vous, c'est que
j'ai un moyen de sauver Jacques et que je
Qui nous le prouve? dit vivement Mi-
Mon intérêt et celui des dames; est-ce
que nos trois têtes ne sont pas aussi mena-
cées que celle de Jacques ?
C'est vrai, murmura Claudine.
Elle ajouta
Et ton moyen?
Prends ta mante et suis-moi, je te le
dirai en route.
Où allons-nous'
Chez Marguerite Maurm.
Après un moment de réflexion, Claudine
dit à Cédat
Donne-moi ma mante, nous verrons
bien. D'ailleurs, ajouta-t-elle, si tu me trom-
pes, ils sont huit qui ont juré ta mort, sou-
viens-toi de ça.
Cinq minutes après elle quittait sa chau-
mière avec Marie Baudon.
\près un quart d'heure de marche, Clau-
dine et Marie Baudon arrivaient à la demeu-
re de Marguerite Maurin.
C'était une chaumière d'assez belle appa-
rence, qui s'élevait au milieu d'un enclos
planté d'arbres.
Marguerite Maurin était It, devant sa por-
te, entourée de poules et de canards auxquels
elle jetait du grain. Ses traits qui. retlétaient
la bonté de son et la simplicité de son
esprit, droit et loyal, étaient en ce moment
sérieux et tristes. On devinait que cette âme
naïve était sous l'empire d'une impression
qui l'absorbait douloureusement et altérait
la placidité naturelle de son caractère.
Au bruit de pas qui se fit entendre der-
rière elle, elle se retourna, et, à l'aspect de
Marie Baudon et de la mère de Jacques, ses
traits exprimèrent une vive émotion.
Ah c'est vous Claudine, dit-elle, d une
voix mal assurée, vous êtes venue me voir,
c'est bien à vous.
Puis s'adressant à Marie Baudon
Bonjour, Marie, lui dit-elle d'un ton
bref et rude, je ne m'attendais pas à vous voir.
Marie Baudon ne se donna pas la peine de
répondre à ce bonjour peu amical.
Marguerite, dit alors Claudine, entrions
chez vous, nous avons à parler.
Marguerite jeta à ses volatiles ce qui res-
tait de grain dans son tablier et entra chez
elle, suivie des deux femmes.
Marguerite, reprit alors Claudine, est-
ce que vous ne devinez pas la raison qui
m'amène ici?
Mais non. non. je ne devine pas,
Claudine, répondit Marguerite visiblement
troublée.
Oh que si, vous le savez, Marguerite,
vous le savez, et c'est pour ça que votre voix
tremble, c'est pour ça que vous détournez les
veux, dit Claudine en proie à une vive agita-
tion. Je suis la mère de Jacques, que puis-je
venir faire chez vous, si ce n'est vous prier,
comme je prierais le bon Dieu, de sauver mon
enfant, dont la vie est entre vos mains.
Que me demandez-vous là, Claudine?
mais je ne suis pas le juge, moi; ce n'est pas
à moi qu'il faut demander ça, je ne peux rien
pour Jacques.
Vous pouvez tout, au contraire, s'écria
Claudine; déclarez devant le tribunal que
vous vous.êtes trompée, dites le contraire de
ce que vous avez dit jusque-là et Jacques est
sauvé.
Je le voudrais, Claudine, Dieu sait que
je le voudrais, répondit Marguerite vivement
émue, mais je ne peux pas, je ne sais pas
mentir. Et s'adressant brusquement à Marie
Baudon
Vous le savez bien, Marie, vous le sa-
vez, vous qui m'avez suppliée de ne rien dire
de ce qui était à ma connaissance, je n'ai pas
pu, et quant les juges m'ont fait lever la
main devant notre sauveur, la vérité m'est
venue malgré moi sur les lèvres, et je l'au-
rais dite quand ma propre tête aurait du
tomber, et pourtant Claudine, il s'agissait de
mon neveu, de mon pauvre Arzac, qui s'est
mis en galère pour avoir écouté les mauvais
conseils.
Vous n'avez voulu entendre ni moi ni
les -dames, dit alors Marie Baudon, et vous
voyez maintenant ce qui est résulté de votre
entêtement mais vous pouvez encore tout
réparer si vous voulez écouter cette pauvre
mère.
Marguerite oh! ma bonne Marguerite,
s'écria Claudine avec exaltation, vous ne serez
pas impitoyable, je ne vous ai jamais rien fait
de mal, ni moi, ni les miens, si votre mari
était à la place de Jacques, je n'hésiterais pas
à mentir pour le sauver, moi! Songez, mais
songez donc, Marguerite, quelques paroles
vraies ou fausses, qu'est-ce que c'est que ça
quand il s'agit de la vie d'un homme ? Oh te-
nez, Marguerite, c'est à deux genoux que je
vous demande celle de mon enfant, de mon
pauvre Jacques, qui ne vous a jamais rien
fait, car il vous aimait, au contraire; oui,
Marguerite, il vous aimait, il me l'a dit sou-
vent vous ne voudriez pas sa mort, cela. ne
se peut pas.
Et la pauvre Claudine, agenouillée devant
Marguerite Maurin, baisait ses mains et les
inondait de ses larmes.
Claudine! Claudine! s'écria celle-ci,
éclatant tout à coup en sanglots; je ne peux
pas vous voir ainsi relevez-vous et essuyez
vos weux, ça me fend le cœur de vous voir
pleurer.
Promettez-moi de sauver Jacques, Mar-
guerite.
Eh bien, oui, oui, et maintenant rele«
vez-vous, asseyez-^vous.
Claudine reprit sa place.
Marie Baudon était rayonnante.
Marguerite Maurin seule était sous l'em-
pire d'une violente agitation; le teint em-
pourpré, la poitrine oppressée, elle s'était le-
vée et semblait comme.paraly sée par l'émo-
tion qui venait de s'emparer d'elle.
Marguerite ma bonne et chère Mar-
guerite, lui disait Claudine en essuyant ses
larmes, je ne sais que dire pour vous remer-
cier, et je suis tentée de vous adorer comme
le bon Dieu.
Ecoutez, Claudine, s'écria Marguerite
avec un geste dont l'énergie trahissait la vio-
lence des sentiments qui b3uleversaient son
âme, je vous l'ai promis, je sauverai Jac-
ques, c'est-à-dire, vous entendez bien, Clau-
dine, je ferai tous mes efforts pour ça, oh! je
vous le jure, je ferai tout ce que je pourrai
pour mentir, tout ce que je pourrai, on ne
peut rien demander de plus à une créature
Oh que c'est bien à vous, ma bonne et
chère Marguerite, murmura Claudine en es-
I suyant ses larmes, mais des larmes de bon-
heur cette fois.
Mais Marie Baudon, elle, n'était pas con-
tente, son front s'était subitement rembruni,
et elle couvrait Marguerite Maurm d'un re-
j garcl sombre et dur.
(La suite à demain.) constant guéroult.
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Rue de La Fayette, 61,, Paris.
ïiô Petit Journal
inatin et de vovage; mais la haute élégance s'at-
tache d'une façon toute spéciale aux adorables
crépes de Chine de couleurs tendres et variées.
La maison Pinaud est, dans ce moment-ci, dans
une véritable furia de travail, car pas une élé-
gante ne voudrait s'éloigner de Paris sans empor-
ter une provision parfumée de ses savons au suc
de Laitue et au nymphéa, de ses crèmes vierges, qui
font la peau si douce et. si blanche; des eaux de
toilettes aux violettes de Parme et d'essence Dylang-
Les jupes-cages de la Maison Thompson suivent
la mode avec une intelligence remarquable, et à
peine une forme de robe est-elle inventée, que
tien vite ces fabricants intelligents inventent la
Cage qui doit la faire paraître p us élégante. Les
JsTumes Louis IV et Louis XVI, adoptés aujour-
d'hui par toutes les femm'es qui savent se mettre,
,ne sauraient exister sans la cage-panier qui leur
donne, sans en rien exagérer, le caractère de 1 e-
poque. La Cage-Grand-Prix et la Mignonne-a-
ffiefent les'robes de bal élégantes et gracieu-
ses, et je crois qu'on peut assurer que jamais le
faux ne fut plus vraisemblable.
Les Ccrsels et les Ceintures Tnompson se font
en un brillant satin de toutes nuances pour les
d"einmes mariées et en fin coutil blanc piqué de
Men ou de rosé pour les jeunes filles; mais, ri-
ches ou coquettes, .ils font des tailles souples,
fines et gracieuses.
Les nbagasins de lcc Pensée, rue du Faubourg-
Saînt-Honoré, ressemblent au Palais de la Fée
Fantaisie les fleurs, les rubans, les papiers adora-
blés, les guipures d'art, les poupées singeant les
grandes dames, les sachets, vérrtables bouquets
embaumés, encombrent les rayons, et jamais
îftntellfcent propriétaire de la Pensée ne vit ses ef-
forts couronnés d'un succès plus sérieux; disons-
le hautement, ce succès est de toute justice, car
toutes les nouveautés éditées par monsieur Henry
Eont les plus charmantes, et cependant sont co-
tés à des prix incroyables de bon marché.
Il est donc bien prouvé, aujourd'hui, qu'avec de
intelligence et de la probité, on peut arriver à ce
résultat, jugé impossible jusqu'alors, de mettre à
fa portée de tous les objets de goût et d'utilité;
iespérons que ce bon exemple aura beaucoup di-
^itatWrS' ̃• PSYCHÉ,
ÉTRANGER
'M. R. Boustead, chirurgien dans l'expédition
-i'Abyssinie, a envoyé au journal le Field le récit
d'une partie de chasse qui surpasse, par son côté
pittoresque, toutes les aventures arrivées aux
Voyageurs en Afrique.
M. Boustead s'en alla un jour, avec un shoho
pour guide, un domestique et un dhoulyw-allah
[sorte de soldat de police dans l'Inde) à la recher-
che d'un lion. Le domestique, ne pouvant suivre
on maître à cause des difficultés de la route, fut
laissé en arrière.
Ne trouvant pas de lion, M. Boustead se dé-
cida suivi du shoho et du d6oulyvallah, à chas-
ser l'éléphant. Après d'incroyables peines pour
eo frayer un chemin, M. Boustead se trouva tout à
eoup en présence de cinq éléphants, dont deux
paient de grandes défenses; l'un en avait de
moyenne grandeur et les deux autres n'en avaient
tas encore qui fussent visibles.
M. Boustead avança sur le plus gros jusqu a
ime distance de 10 mètres. Quand l'éléphant
T'aperçut, il le chargea au galop; mais il reçut
aussitôt au front une balle qui l'étendit mort.
L'autre éléphant, le plus gros, reçut deux balles
dans une épaule, et une troisième, une balle co-
pique, brisa la jambe de l'animal et lé tua.
Comme le shoho et le dhoulywallan, fous de
Soie se livraient à une danse délirante autour des
torps des deux éléphants morts, un troisième élé-
phant survînt; c'était un vieux mâle, qui galopait
tomme un cheval de course, furieux et grognant
il'une façon terrible.
i En le voyant arriver, le shoho se prit à fuir en
priant Abiet, abiet, mendelli! ce qui voulait
dire Maître, maitre, sauves-moi! Le shoho se
sauvait du côté de M. Boustead, et l'élépliant sui-
fiait le shoho en venant droit sur M.
qui lui envoya, avec une carabine rayée de ré-
serve, une balle qui lui fractura un peu le crâne;
/mis, à une distance de cinq mètres, un second
coup blessa si bien cet animal, qu'il vint tomber
â deux pas seulement de l'endroit où le chasseur
E'était embusqué, et roula dans un affreux préci-
piges entraînant avec lui de gros arbres que le
jfoids de son corps brisait comme des roseaux.
Du Prix extrêmes: Boeufs, de 1 20 à vaches,
clôt. cours.
(les
Crédit cour. du mais. 1. Disponible. 80 50 Premier Jour de Bonheur.
PRIX: COMMERCIAUX»
edit Courant.
80 71/). Gymnase. Le Chemin retrouvé.
PRIX: OFFICIELS
160
9 Baie.
Boeufs. 8 tous les soirs.
751' Veaux. l
Cet exploit n'était pas plus tôt accompli qu'un
quatrième éléphant entra en scène, soufflant et It
Agissant à faire frémir. Il fut reçu par l'intré-
pide chasseur à vingt-cinq pas, avec une balle
dans la tête, maïs un peu trop haut. Une autre
balle le frappa plus bas et l'arrêta dans sa course;
l'animal n'était que blessé. Le shoho et le dhou-
lvwaîlah, paies de frayeur, s'étaient sauves. M.
Boustead, resté seul, criait à ces poltrons, réfu-
giés sur des rochers, de lui jeter une carabine
chargée.
«Ils m'envoyèrent ma carabine, raconte !IL
Boustead; je l'attrapai en l'air comme elle m'ar-
rivait, et je frappai l'éléphant à l'épaule, d'une
balle ne i2, qui paralysa un peu ses mouvements.
Il chercha bien à venir à l'endroit où j'étais placé,
mais cela lui fut impossible; il se vit donc forcé
de reculer. Dans sa rage, il brisait avec une vio-
lence extrême tout ce qui se trouvait devant lui,
en faisant un bruit épouvantable. Il est rare de
voir un animal déployer tant de force.
Des arbres considérables étaient ébranles par le
poids et par le volume de son corps les branches
étaient Irisées en mille morceaux autour de lui.
Tous ses vains efforts pour venir à nous irritaient
sa raze et augmentaient ses violences. Il avait
presque réussi à pénétrer jusqu'à l'endroit ou je
me trouvais quand je lui envoyai une darnière
balle. Il chancela, s'affaissa en arrière sur ses
jarrets et roula ensuite en jetant un terrible gé-
missement. Je puis vous assurer que je fus con-
tent de le voir à terre et d'en être débarrasse..Le
cinquième éléphant évita la mort par la fuite.
(Voir le Petit Journal depuis le 24 avril.)
LX
se dégagea des mains de Michel Besson, et,
le toisant, ainsi que tous ses frères et Clau-
dine elle-même, avec l'expression d'un pro-
fond dédain
Imbéciles 1 dit-elle.
Elle reprit après un moment de silence
Oui, imbéciles, qui ne compreniez pas
que si je suis venue parmi vous, c'est que
j'ai un moyen de sauver Jacques et que je
Qui nous le prouve? dit vivement Mi-
Mon intérêt et celui des dames; est-ce
que nos trois têtes ne sont pas aussi mena-
cées que celle de Jacques ?
C'est vrai, murmura Claudine.
Elle ajouta
Et ton moyen?
Prends ta mante et suis-moi, je te le
dirai en route.
Où allons-nous'
Chez Marguerite Maurm.
Après un moment de réflexion, Claudine
dit à Cédat
Donne-moi ma mante, nous verrons
bien. D'ailleurs, ajouta-t-elle, si tu me trom-
pes, ils sont huit qui ont juré ta mort, sou-
viens-toi de ça.
Cinq minutes après elle quittait sa chau-
mière avec Marie Baudon.
\près un quart d'heure de marche, Clau-
dine et Marie Baudon arrivaient à la demeu-
re de Marguerite Maurin.
C'était une chaumière d'assez belle appa-
rence, qui s'élevait au milieu d'un enclos
planté d'arbres.
Marguerite Maurin était It, devant sa por-
te, entourée de poules et de canards auxquels
elle jetait du grain. Ses traits qui. retlétaient
la bonté de son et la simplicité de son
esprit, droit et loyal, étaient en ce moment
sérieux et tristes. On devinait que cette âme
naïve était sous l'empire d'une impression
qui l'absorbait douloureusement et altérait
la placidité naturelle de son caractère.
Au bruit de pas qui se fit entendre der-
rière elle, elle se retourna, et, à l'aspect de
Marie Baudon et de la mère de Jacques, ses
traits exprimèrent une vive émotion.
Ah c'est vous Claudine, dit-elle, d une
voix mal assurée, vous êtes venue me voir,
c'est bien à vous.
Puis s'adressant à Marie Baudon
Bonjour, Marie, lui dit-elle d'un ton
bref et rude, je ne m'attendais pas à vous voir.
Marie Baudon ne se donna pas la peine de
répondre à ce bonjour peu amical.
Marguerite, dit alors Claudine, entrions
chez vous, nous avons à parler.
Marguerite jeta à ses volatiles ce qui res-
tait de grain dans son tablier et entra chez
elle, suivie des deux femmes.
Marguerite, reprit alors Claudine, est-
ce que vous ne devinez pas la raison qui
m'amène ici?
Mais non. non. je ne devine pas,
Claudine, répondit Marguerite visiblement
troublée.
Oh que si, vous le savez, Marguerite,
vous le savez, et c'est pour ça que votre voix
tremble, c'est pour ça que vous détournez les
veux, dit Claudine en proie à une vive agita-
tion. Je suis la mère de Jacques, que puis-je
venir faire chez vous, si ce n'est vous prier,
comme je prierais le bon Dieu, de sauver mon
enfant, dont la vie est entre vos mains.
Que me demandez-vous là, Claudine?
mais je ne suis pas le juge, moi; ce n'est pas
à moi qu'il faut demander ça, je ne peux rien
pour Jacques.
Vous pouvez tout, au contraire, s'écria
Claudine; déclarez devant le tribunal que
vous vous.êtes trompée, dites le contraire de
ce que vous avez dit jusque-là et Jacques est
sauvé.
Je le voudrais, Claudine, Dieu sait que
je le voudrais, répondit Marguerite vivement
émue, mais je ne peux pas, je ne sais pas
mentir. Et s'adressant brusquement à Marie
Baudon
Vous le savez bien, Marie, vous le sa-
vez, vous qui m'avez suppliée de ne rien dire
de ce qui était à ma connaissance, je n'ai pas
pu, et quant les juges m'ont fait lever la
main devant notre sauveur, la vérité m'est
venue malgré moi sur les lèvres, et je l'au-
rais dite quand ma propre tête aurait du
tomber, et pourtant Claudine, il s'agissait de
mon neveu, de mon pauvre Arzac, qui s'est
mis en galère pour avoir écouté les mauvais
conseils.
Vous n'avez voulu entendre ni moi ni
les -dames, dit alors Marie Baudon, et vous
voyez maintenant ce qui est résulté de votre
entêtement mais vous pouvez encore tout
réparer si vous voulez écouter cette pauvre
mère.
Marguerite oh! ma bonne Marguerite,
s'écria Claudine avec exaltation, vous ne serez
pas impitoyable, je ne vous ai jamais rien fait
de mal, ni moi, ni les miens, si votre mari
était à la place de Jacques, je n'hésiterais pas
à mentir pour le sauver, moi! Songez, mais
songez donc, Marguerite, quelques paroles
vraies ou fausses, qu'est-ce que c'est que ça
quand il s'agit de la vie d'un homme ? Oh te-
nez, Marguerite, c'est à deux genoux que je
vous demande celle de mon enfant, de mon
pauvre Jacques, qui ne vous a jamais rien
fait, car il vous aimait, au contraire; oui,
Marguerite, il vous aimait, il me l'a dit sou-
vent vous ne voudriez pas sa mort, cela. ne
se peut pas.
Et la pauvre Claudine, agenouillée devant
Marguerite Maurin, baisait ses mains et les
inondait de ses larmes.
Claudine! Claudine! s'écria celle-ci,
éclatant tout à coup en sanglots; je ne peux
pas vous voir ainsi relevez-vous et essuyez
vos weux, ça me fend le cœur de vous voir
pleurer.
Promettez-moi de sauver Jacques, Mar-
guerite.
Eh bien, oui, oui, et maintenant rele«
vez-vous, asseyez-^vous.
Claudine reprit sa place.
Marie Baudon était rayonnante.
Marguerite Maurin seule était sous l'em-
pire d'une violente agitation; le teint em-
pourpré, la poitrine oppressée, elle s'était le-
vée et semblait comme.paraly sée par l'émo-
tion qui venait de s'emparer d'elle.
Marguerite ma bonne et chère Mar-
guerite, lui disait Claudine en essuyant ses
larmes, je ne sais que dire pour vous remer-
cier, et je suis tentée de vous adorer comme
le bon Dieu.
Ecoutez, Claudine, s'écria Marguerite
avec un geste dont l'énergie trahissait la vio-
lence des sentiments qui b3uleversaient son
âme, je vous l'ai promis, je sauverai Jac-
ques, c'est-à-dire, vous entendez bien, Clau-
dine, je ferai tous mes efforts pour ça, oh! je
vous le jure, je ferai tout ce que je pourrai
pour mentir, tout ce que je pourrai, on ne
peut rien demander de plus à une créature
Oh que c'est bien à vous, ma bonne et
chère Marguerite, murmura Claudine en es-
I suyant ses larmes, mais des larmes de bon-
heur cette fois.
Mais Marie Baudon, elle, n'était pas con-
tente, son front s'était subitement rembruni,
et elle couvrait Marguerite Maurm d'un re-
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