Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1868-05-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 09 mai 1868 09 mai 1868
Description : 1868/05/09 (Numéro 1955). 1868/05/09 (Numéro 1955).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5900052
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
Le Petit Journal
trois pieux qui se réunif-ssnt au sommet, de cette
Ces sont disposées vis-à-vis l'une de
l'autre, de iai;ou à former une rue étroite au mi-
lieu (Je laquelle la loulou, peiiui à -circuler, as-
-aillie qu'elle est. à tout. instant par une nues
d'enfants déguenillés ijui sollicitent l'aumône avec
Le fo.rid de chaque tente est formé par la cha-
rette que possède chaque ménage et sur laquelle
'tout s'emballe pendant la route.
Au vepoe, cette charrette constitue le lit de la
.famille, lit fort instal'fisaut, car chaque ménage
zingari ne compte guère moins de dix ou douze
enfants.
L'espace laissé libre par la charrette sert à la
fois d'atelier, de salle à manger, de cuisine et dé
salon de réception. Dans cette, maison de toilç,
point de cheminée! On a allumé le feu au centre
,¡même de la tente, on rabat .Le' morceau de toile
^qui en ferme l'entrée, et le père travaille, la mère
[allaite son dernier né, les autres enfants jouent
;ou braillent au milieu d'un acre nuage de fumée,
i dans lequel un jambon demanderait à ne point
.J'ester vingt-quatre heures.
Toute cette tribu obéit à un chef unique qui est
'le maître souverain. Sur un signe de sa canne
tous les bohémiens s'inclinent. Nous l'avons vu le
:.soir faire vider tout un café envahi par la horde
;Sauvage en levant son bàton de commandement.
voici à cette occasion quelques détails sur les
hordes nomades
Les bohémiens errent dans toute l'Europe au
nombre d'environ 700,000 et portent différents
noms suivant les pays. Ce sont les Zingari des
[Italiens, les Zigeuners des Allemands, les païens
_des Hollandais, les Gypsies des Anglais, les Gita-
'mos des Espagnols. Ils voyagent par bandes, cam-
pant près des villes quand on le leur permet et
s'occupant de chaudronnerie, de la guérison des
5 chevaux, etc. tes vieilles disent aussi parfois la
» Les bohémiens ont leur langue ou patois qu'ils
parlent toujours entre eux. On y retrouve des
t.mots sanscrits et les caractères philologiques de
'l'Orient. Ils parlent aussi le hongrois, l'allemand,
et on conçoit la nécessité pour eux d'apprendre
'les langues des pays où ils séjournent.
i L'opinion la plus accréditée les fait venir de*
l'Inde. Ils auraient fui vers l'Occident vers l'an
j 1400, quand Tamerlan (Timourlank) s'empara de
H'Indoustan. On connaît les effroyables massacres,
du conquérant tartare et la terreur qu'il inspirait
aux populations.
''̃i SOUVENIRS JUDICIAIRES
L'AFFAIRE iÂRCELLMGE
,-i -r '(Voirie Petit Journal depuis le 24 avril.)
XVI
IIE DINER DES FUNÉRAILLES
Dans la matinée de ce même jour, une
scène lugubre se passait dans la cuisine du
château de Marcellange.
Le cadavre de la victime, dépouillé de ses
,habits, étendu sur cette table où, la veille,
dinaient les domestiques sous les yeux de
leur maître, était soumis à l'autopsie par un
r médecin appelé pour constater les causes de
mort. ;'V;
# Outre le médecin, il gavait là huit per-
i sonnes M.îurchy de Marcellange, accouru
pde Moulins; le procureur du roi et un juge
¡d'instruction du Puy, prévenus assez tardi-
vement du crime par 11. Berger, maire de
jfLardeyrol; un brigadier de gendarmerie et
deuz gendarmes, et enfin deux domestiques
\du château, Pierre Suchon et Jeanne Gha-
x>rier, appelés là pour donner les renseigné-
ments dont on pourrait avoir besoin.
Pendant que le médecin examinait toutes
les parties du corps qu'il avait ouvert, le pro-
cureur du roi et le juge d'instruction inspec-
taient minutieusement les lieux, les meubles,
les moindres objets, après avoir fait rétablir
chaque chose parles domestiques, dans l'ordre
et dans la position exacte où elle se trouvait
avant la perpétration du crime.
Le carreau cassé indiqua d'abord la place
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d'oîi l'assassin avait dû tirer. On examina
ensuite la chaise sur laquelle était assis M.
de àlavcellaug'e, et dont le dos était tourné
du càté de la fenêtre au moment où il avait
été frappé.
Qu'est-ce que c'est que cela dit tout à
coup le juge d'instruction en montrant une
espèce d'éraflure dails un des mentants de la.
chaise, et un trou circulaire, très net, dans le
carreau supérieur.
Quant au trou, répondit le brigadier,.
c'est celui par lequel a passé la balle, rien de
plus facile Li reconnaître.
-Et cette autre. trace? demanda le juge
d'instruction.
Si je ne me trompe, dit le brigadier,
c'est une chevrotine qui a touché là. Oh!
Parme était bien chargée.
Vous avez deviné juste, dit alors le mé-
decin au brigadier, voyez plutôt, voici ce que
je viens d'extraire du corps.
Et il laissa tomber dans la main du briga-
dier une balle et deux chevrotines.
Et qu'avez-vous à constater, docteur ?
demanda le juge d'instruction; en se prépa-
rant à écrire.
La victime a été frappée dans le dos;
les deux chevrotines ont cassé une côte, la
balle a écrasé un des poumons, où je l'ai
trouvée. La mort a dû être instantanée.
Cette déclaration se trouve corroborée
de tous points par toutes les dépositions des
domestiques présents au* moment du meur-
tré, fit observer le magistrat en écrivant sous
la dictée du médecin.
Toutes les constatations ayant été laites,
le médecin échangeait quelques observations
avec le procureur du roi et le juge d'instruc-
tion écrivant dans un coin de la cuisine, tan-
dis que les trois gendarmes causaient près
de la porte avec Pierre Luchon et Jeanne
Chabrier, de sorte que-le corps, la poitrine
ouverte par le scalpel, se trouvait entière-
ment dégagé, parfaitement exposé au regard
sur la table, où il était étendu.
En ce moment un homme, convenable-
ment vêtu et portant un crêpe à son chapeau,
entra.
Cet homme était Jacques Bessoa.
Surmontant tous les sentiments qui de-
vaient le tenir éloigné du château de Cham-
blas, Jacques s'était rendu, sans répliquer,
au désir des deux dames. Il venait au châ-
teau- avec une mission qui rendait sa pré-
sence non-seulement plausible, mais indis-
pensable. Il était envoyé par les dames pour
veiller à ce que les magistrats et les parents
du défunt, présents en ce moment à Cham-
blas, y fussent reçus et traités avec égard en
l'absence des maîtres.
Tel était le motif apparent de sa venue;
mais il en était deux autres dont on ne par-
lait pas, que l'on ne laissait pas soupçonner,
et ceux-là étaient les vrais.
D'abord, ainsi que nous l'avons dit, la
comtesse voulait qu'il y eût là quelqu'un tout
dévoué à ses intérêts pour tout voir, tout en-
tendre, tout deviner.
Le second, et le plus grave motif de sa pré-
sence à Chamblas, avait été inspiré à la com-
tesse par sa parfaite connaissance des affaires.
La comtessesavait qu'une des premières fbr-
malités auxquelles allait donner lieu la mort
de M. de Marcellange était l'apposition des
scellés dans toutes les pièces du château, èt
elle savait encore qu'on allait nommer im-
médiatement, ce jour là même sans doute,
un gardien des scellés; et elle avait fait en,
même temps deux réflexions la première,
c'est qu'il était probable que le testament de
son gendre, s'il avait songé à le faire, comme
devaient le faire supposer ses pressentiments
de mort prochaine, se trouverait dans uri de
ces scellés; la seconde, c'est que ce testament
pourrait bien contenir une dénonciation an-
ticipée contre Jacques Besson, qu'il avait
'désigné à plusieurs personnes comme celui
dénonciation serait un premier jalon à l'aide
verte de la vérité.
Son but était donc de faire confier la gai.de
des scellés à un homme entièrement à elle,
et elle espérait que les magistrats, eu ce mo-
ment réunis au .château, n'hésiteraient pas à
choisir pour cela Jacques Besson, homme de
confiance des dames de Cliainblas, ancien
serviteur de la famille, et contre lequel, d'ail-
leurs, ils ne devaient avoir aucune préven-
tion.
C'était la première fois que Jacques Bes-
son voyait le cadavre de sa victime; devant
ce corps inanimé, sanglant, sa haine, au lieu
de s'éteindre, s'était ranimée plus ardente,
plus implacable, et il l'avait trahie tout en-
tière dans un regard, sans réfléchir qu'il avait
là cinq hommes, le procureur du roi, le juge
d'instruction et les gendarmes qui, par état,
étaient habitués à tout observer.
Ce regard ne leur échappa pas et l'expres-
sion en était trop éloquente, trop farouche
pour ne pas éveiller leurs soupçons.
Les trois gendarmes échangèrent un ra-
pide coup d'oeil, qui signifiait clairement
voilà un particulier qui ne me dit rien de bon.
Et chacun d'eux, arrêtant successivement
son regard sur chaque pièce de son vêtement,
fixa instinctivement dans sa mémoire le si-
gnalement suivant marques récentes de va-
riole, lèvres gonflées, teint sombre, cheveux
noirs tombant sur le front, yeux bleu clair,
regard ferme, des chaussons aux pieds, veste
brune, pantalon de velours olive rayé, un
crêpe au chapeau.
Dominant vite l'impression à laquelle il
venait de s'abandonner, Jacques Besson an-
nonça aux personnes présentes qu'un repas
était servi dans la salle à manger, où il les
invitait à se rendre, de la part des dames de
Chamblas.
M. îurchy de Marcellange, le procureur
du roi, le juge d'instruction, le médecin et le
brigadier se rendirent à cette invitation.
Dans la salle àmanger, ils trouvèrent quel-
ques parents de M. de Marcellange, parmi
lesquels M. Méplain, notaire.
Quel est donc cette espèce d'intendant ?
demanda le procureur du roi en se mettant à
table, près de celui-ci, il a l'air sinistre.
C'est un certain Jacques Besson, ancien
gardeur de pourceaux à Chamblas, puis valet
et aujourd'hui homme de confiance des dames
de Chamblas, quoiqu'il ait été chassé par M.
de Marcellange pour son insolence. Il porte
le deuil à son chapeau, mais non dans le
cœur, je le parierais bien.
-C'est assez mon avis sur son .compte, dit
le brigadier, qui avait entendu les paroles du
notaire.
Tout le monde prit place à table, le repas
commença au milieu d'un silence solennel.
(La suite à demain.) constant GUÉROULT.
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Le numéro qui paraît aujourd'hui contient
Sir Charles Napier à Magdala, par H. M. Chro-
nique» par Charles Monselet. Cusset, par
Jacques Bonus. Théâtre, par Francisque
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par H. Escoffîer. Mariage du prince Hum-
bert d'Italie, par H. M. Correspondance.
Causerie judiciaire, par Jules Moinaux. Cour-
rier de la Mode, par la baronne de Spare.-Lo-
gogriphe, par M. J. TUubaùd' Rébus.
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7 »/». Odéon. Le 'Legs.
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7 »/». Vaudeville. Les Loups et les Agnéaux.
7 Variétés. Le l'ont des Soupirs..
7 1/2. Gymnase. Le Chemin retrouvé.
Bouffes-Pansisns. Coiffeuses de Ste-CatheriWK
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7 »/»: Gaité. L.;s BoiiBiuiens de Paris. ̃ »,
7 1/2 Ambigu. La Poissarde.
7 ;i/4. Folios-araniatiques. Les Plaisirs du Dimanche^
73/4. Cluny. La du:;iiesse de Vaubalière..
7 »/». Djjaiet. lOXÛOO francs et ma fille.
8 "/». Polios-Harigny. Mcrlan'frît. Frac et Douillette.
7 3/4. Ssaus-Haisirs. Ge.isviijve de Brabant.
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S p/». Beaumarchais. Le r.hcvaiier de Saint-Georges.
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La Villstte. L'Aveugle.
Cirque Napoléon. Exercices écjusstres.
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Pré Catolan. Concerts, théâtre, bal d'entants.
8 1/2. Conférences. (le soir, boulev. des Capucine!, 39.
M. Ruffoni Caractère de l'époque.
trois pieux qui se réunif-ssnt au sommet, de cette
Ces sont disposées vis-à-vis l'une de
l'autre, de iai;ou à former une rue étroite au mi-
lieu (Je laquelle la loulou, peiiui à -circuler, as-
-aillie qu'elle est. à tout. instant par une nues
d'enfants déguenillés ijui sollicitent l'aumône avec
Le fo.rid de chaque tente est formé par la cha-
rette que possède chaque ménage et sur laquelle
'tout s'emballe pendant la route.
Au vepoe, cette charrette constitue le lit de la
.famille, lit fort instal'fisaut, car chaque ménage
zingari ne compte guère moins de dix ou douze
enfants.
L'espace laissé libre par la charrette sert à la
fois d'atelier, de salle à manger, de cuisine et dé
salon de réception. Dans cette, maison de toilç,
point de cheminée! On a allumé le feu au centre
,¡même de la tente, on rabat .Le' morceau de toile
^qui en ferme l'entrée, et le père travaille, la mère
[allaite son dernier né, les autres enfants jouent
;ou braillent au milieu d'un acre nuage de fumée,
i dans lequel un jambon demanderait à ne point
.J'ester vingt-quatre heures.
Toute cette tribu obéit à un chef unique qui est
'le maître souverain. Sur un signe de sa canne
tous les bohémiens s'inclinent. Nous l'avons vu le
:.soir faire vider tout un café envahi par la horde
;Sauvage en levant son bàton de commandement.
voici à cette occasion quelques détails sur les
hordes nomades
Les bohémiens errent dans toute l'Europe au
nombre d'environ 700,000 et portent différents
noms suivant les pays. Ce sont les Zingari des
[Italiens, les Zigeuners des Allemands, les païens
_des Hollandais, les Gypsies des Anglais, les Gita-
'mos des Espagnols. Ils voyagent par bandes, cam-
pant près des villes quand on le leur permet et
s'occupant de chaudronnerie, de la guérison des
5 chevaux, etc. tes vieilles disent aussi parfois la
» Les bohémiens ont leur langue ou patois qu'ils
parlent toujours entre eux. On y retrouve des
t.mots sanscrits et les caractères philologiques de
'l'Orient. Ils parlent aussi le hongrois, l'allemand,
et on conçoit la nécessité pour eux d'apprendre
'les langues des pays où ils séjournent.
i L'opinion la plus accréditée les fait venir de*
l'Inde. Ils auraient fui vers l'Occident vers l'an
j 1400, quand Tamerlan (Timourlank) s'empara de
H'Indoustan. On connaît les effroyables massacres,
du conquérant tartare et la terreur qu'il inspirait
aux populations.
''̃i SOUVENIRS JUDICIAIRES
L'AFFAIRE iÂRCELLMGE
,-i -r '(Voirie Petit Journal depuis le 24 avril.)
XVI
IIE DINER DES FUNÉRAILLES
Dans la matinée de ce même jour, une
scène lugubre se passait dans la cuisine du
château de Marcellange.
Le cadavre de la victime, dépouillé de ses
,habits, étendu sur cette table où, la veille,
dinaient les domestiques sous les yeux de
leur maître, était soumis à l'autopsie par un
r médecin appelé pour constater les causes de
mort. ;'V;
# Outre le médecin, il gavait là huit per-
i sonnes M.îurchy de Marcellange, accouru
pde Moulins; le procureur du roi et un juge
¡d'instruction du Puy, prévenus assez tardi-
vement du crime par 11. Berger, maire de
jfLardeyrol; un brigadier de gendarmerie et
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\du château, Pierre Suchon et Jeanne Gha-
x>rier, appelés là pour donner les renseigné-
ments dont on pourrait avoir besoin.
Pendant que le médecin examinait toutes
les parties du corps qu'il avait ouvert, le pro-
cureur du roi et le juge d'instruction inspec-
taient minutieusement les lieux, les meubles,
les moindres objets, après avoir fait rétablir
chaque chose parles domestiques, dans l'ordre
et dans la position exacte où elle se trouvait
avant la perpétration du crime.
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d'oîi l'assassin avait dû tirer. On examina
ensuite la chaise sur laquelle était assis M.
de àlavcellaug'e, et dont le dos était tourné
du càté de la fenêtre au moment où il avait
été frappé.
Qu'est-ce que c'est que cela dit tout à
coup le juge d'instruction en montrant une
espèce d'éraflure dails un des mentants de la.
chaise, et un trou circulaire, très net, dans le
carreau supérieur.
Quant au trou, répondit le brigadier,.
c'est celui par lequel a passé la balle, rien de
plus facile Li reconnaître.
-Et cette autre. trace? demanda le juge
d'instruction.
Si je ne me trompe, dit le brigadier,
c'est une chevrotine qui a touché là. Oh!
Parme était bien chargée.
Vous avez deviné juste, dit alors le mé-
decin au brigadier, voyez plutôt, voici ce que
je viens d'extraire du corps.
Et il laissa tomber dans la main du briga-
dier une balle et deux chevrotines.
Et qu'avez-vous à constater, docteur ?
demanda le juge d'instruction; en se prépa-
rant à écrire.
La victime a été frappée dans le dos;
les deux chevrotines ont cassé une côte, la
balle a écrasé un des poumons, où je l'ai
trouvée. La mort a dû être instantanée.
Cette déclaration se trouve corroborée
de tous points par toutes les dépositions des
domestiques présents au* moment du meur-
tré, fit observer le magistrat en écrivant sous
la dictée du médecin.
Toutes les constatations ayant été laites,
le médecin échangeait quelques observations
avec le procureur du roi et le juge d'instruc-
tion écrivant dans un coin de la cuisine, tan-
dis que les trois gendarmes causaient près
de la porte avec Pierre Luchon et Jeanne
Chabrier, de sorte que-le corps, la poitrine
ouverte par le scalpel, se trouvait entière-
ment dégagé, parfaitement exposé au regard
sur la table, où il était étendu.
En ce moment un homme, convenable-
ment vêtu et portant un crêpe à son chapeau,
entra.
Cet homme était Jacques Bessoa.
Surmontant tous les sentiments qui de-
vaient le tenir éloigné du château de Cham-
blas, Jacques s'était rendu, sans répliquer,
au désir des deux dames. Il venait au châ-
teau- avec une mission qui rendait sa pré-
sence non-seulement plausible, mais indis-
pensable. Il était envoyé par les dames pour
veiller à ce que les magistrats et les parents
du défunt, présents en ce moment à Cham-
blas, y fussent reçus et traités avec égard en
l'absence des maîtres.
Tel était le motif apparent de sa venue;
mais il en était deux autres dont on ne par-
lait pas, que l'on ne laissait pas soupçonner,
et ceux-là étaient les vrais.
D'abord, ainsi que nous l'avons dit, la
comtesse voulait qu'il y eût là quelqu'un tout
dévoué à ses intérêts pour tout voir, tout en-
tendre, tout deviner.
Le second, et le plus grave motif de sa pré-
sence à Chamblas, avait été inspiré à la com-
tesse par sa parfaite connaissance des affaires.
La comtessesavait qu'une des premières fbr-
malités auxquelles allait donner lieu la mort
de M. de Marcellange était l'apposition des
scellés dans toutes les pièces du château, èt
elle savait encore qu'on allait nommer im-
médiatement, ce jour là même sans doute,
un gardien des scellés; et elle avait fait en,
même temps deux réflexions la première,
c'est qu'il était probable que le testament de
son gendre, s'il avait songé à le faire, comme
devaient le faire supposer ses pressentiments
de mort prochaine, se trouverait dans uri de
ces scellés; la seconde, c'est que ce testament
pourrait bien contenir une dénonciation an-
ticipée contre Jacques Besson, qu'il avait
'désigné à plusieurs personnes comme celui
dénonciation serait un premier jalon à l'aide
verte de la vérité.
Son but était donc de faire confier la gai.de
des scellés à un homme entièrement à elle,
et elle espérait que les magistrats, eu ce mo-
ment réunis au .château, n'hésiteraient pas à
choisir pour cela Jacques Besson, homme de
confiance des dames de Cliainblas, ancien
serviteur de la famille, et contre lequel, d'ail-
leurs, ils ne devaient avoir aucune préven-
tion.
C'était la première fois que Jacques Bes-
son voyait le cadavre de sa victime; devant
ce corps inanimé, sanglant, sa haine, au lieu
de s'éteindre, s'était ranimée plus ardente,
plus implacable, et il l'avait trahie tout en-
tière dans un regard, sans réfléchir qu'il avait
là cinq hommes, le procureur du roi, le juge
d'instruction et les gendarmes qui, par état,
étaient habitués à tout observer.
Ce regard ne leur échappa pas et l'expres-
sion en était trop éloquente, trop farouche
pour ne pas éveiller leurs soupçons.
Les trois gendarmes échangèrent un ra-
pide coup d'oeil, qui signifiait clairement
voilà un particulier qui ne me dit rien de bon.
Et chacun d'eux, arrêtant successivement
son regard sur chaque pièce de son vêtement,
fixa instinctivement dans sa mémoire le si-
gnalement suivant marques récentes de va-
riole, lèvres gonflées, teint sombre, cheveux
noirs tombant sur le front, yeux bleu clair,
regard ferme, des chaussons aux pieds, veste
brune, pantalon de velours olive rayé, un
crêpe au chapeau.
Dominant vite l'impression à laquelle il
venait de s'abandonner, Jacques Besson an-
nonça aux personnes présentes qu'un repas
était servi dans la salle à manger, où il les
invitait à se rendre, de la part des dames de
Chamblas.
M. îurchy de Marcellange, le procureur
du roi, le juge d'instruction, le médecin et le
brigadier se rendirent à cette invitation.
Dans la salle àmanger, ils trouvèrent quel-
ques parents de M. de Marcellange, parmi
lesquels M. Méplain, notaire.
Quel est donc cette espèce d'intendant ?
demanda le procureur du roi en se mettant à
table, près de celui-ci, il a l'air sinistre.
C'est un certain Jacques Besson, ancien
gardeur de pourceaux à Chamblas, puis valet
et aujourd'hui homme de confiance des dames
de Chamblas, quoiqu'il ait été chassé par M.
de Marcellange pour son insolence. Il porte
le deuil à son chapeau, mais non dans le
cœur, je le parierais bien.
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